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Ce prochain samedi, 21 novembre 2009 à Sainte Geneviève des Bois, seront célébrées des panikhides en mémoires des combattants russes décédés à Gallipoli, selon l'horaire ci-joint.
Un reportage vidéo de la panhida pour les Gallipoli est disponible à cette adresse ICI
Un reportage vidéo de la panhida pour les Gallipoli est disponible à cette adresse ICI
Rédigé par l'équipe de rédaction le 19 Novembre 2009 à 09:46
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1 commentaire
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« Orthodoxie Locale de Tradition Russe »
26 novembre à 20h 30
TABLE RONDE № 8
Monseigneur Marc Archevêque de Berlin et d’Allemagne
(Eglise Orthodoxe Russe Hors frontières)
et
Higoumène Nestor (Sirotenko)
recteur de la cathédrale des Trois Saints Docteurs (P.M.)
"L'union canonique entre l'Eglise Russe Hors Frontières et le Patriarcat de Moscou : Bilan et perspectives deux ans après"
Salle du Musée social (CEDIAS) 5, rue Las Cases Paris 7ème.
(Métro Solferino ; RER «C» Musée d’Orsay)
Vous pouvez manifester votre intérêt en envoyant vos questions à l’adresse suivante <OrthodoxieLocaledeTraditionRusse@yahoo.fr>
Rappel - Site WEB de l’OLTR
26 novembre à 20h 30
TABLE RONDE № 8
Monseigneur Marc Archevêque de Berlin et d’Allemagne
(Eglise Orthodoxe Russe Hors frontières)
et
Higoumène Nestor (Sirotenko)
recteur de la cathédrale des Trois Saints Docteurs (P.M.)
"L'union canonique entre l'Eglise Russe Hors Frontières et le Patriarcat de Moscou : Bilan et perspectives deux ans après"
Salle du Musée social (CEDIAS) 5, rue Las Cases Paris 7ème.
(Métro Solferino ; RER «C» Musée d’Orsay)
Vous pouvez manifester votre intérêt en envoyant vos questions à l’adresse suivante <OrthodoxieLocaledeTraditionRusse@yahoo.fr>
Rappel - Site WEB de l’OLTR
Interfax, le 18 novembre.
L’une des missions prioritaires de l’Eglise Orthodoxe Russe consiste à contrer la dépendance dans laquelle la société russe se trouve à l’égard de l’alcool. Nous voulons moderniser l’économie, perfectionner notre modèle social, a dit le patriarche lors d’une rencontre avec Alexis Gordéev, gouverneur de la région de Voronej. Mais avec qui et pour qui allons nous travailler si la population est en train de succomber à la boisson ? La consommation d’alcool atteint en moyenne 18 l. par personne et par an. C’est un seuil qui déclenche des mutations physiques et psychiques irréversibles dans l’organisme.
L’une des missions prioritaires de l’Eglise Orthodoxe Russe consiste à contrer la dépendance dans laquelle la société russe se trouve à l’égard de l’alcool. Nous voulons moderniser l’économie, perfectionner notre modèle social, a dit le patriarche lors d’une rencontre avec Alexis Gordéev, gouverneur de la région de Voronej. Mais avec qui et pour qui allons nous travailler si la population est en train de succomber à la boisson ? La consommation d’alcool atteint en moyenne 18 l. par personne et par an. C’est un seuil qui déclenche des mutations physiques et psychiques irréversibles dans l’organisme.
L’Eglise n’a pas à se soucier des préjugés répandus par les médias qui veulent que les campagnes dirigées contre la boisson sont vouées à l’échec en temps de crise. Le primat de l’Eglise russe approuve les efforts du légilateur ainsi que le travail des associations. L’Etat, l’Eglise, les associations, l’école et les médias doivent coordonner leurs efforts : ils parviendront ainsi à mettre fin au fléau de l’alcool.
Le service de pèlerinage du Diocèse de Chersonèse vous invite à prendre part au pèlerinage orthodoxe qui aura lieu en France en décembre 2009 :
18, 19 et 20 décembre – pèlerinage de trois jours en Alsace.
19 décembre 2009 – Fête du Saint évêque de Myre en Lycie Nicolas le Thaumaturge
LE PELERINAGE – EST POUR LES CHRETIENS ORTHODOXES UNE TRADITION ANCIENNE POUR LE SALUT DE LEUR AME.
18, 19 et 20 décembre – pèlerinage de trois jours en Alsace.
19 décembre 2009 – Fête du Saint évêque de Myre en Lycie Nicolas le Thaumaturge
LE PELERINAGE – EST POUR LES CHRETIENS ORTHODOXES UNE TRADITION ANCIENNE POUR LE SALUT DE LEUR AME.
Avec les souhaits de foi véritable et amour sincère en Christ,
MASLOV Andrey
Service de pèlerinage du Diocèse de Chersonèse en France
12, rue de Rouen
75019 PARIS - FRANCE
tél. mob: + 33 629 97 16 64
tél.: +33 175 43 97 23
Le service de pèlerinage vous prie de bien vouloir réserver vos places à l’avance
MASLOV Andrey
Service de pèlerinage du Diocèse de Chersonèse en France
12, rue de Rouen
75019 PARIS - FRANCE
tél. mob: + 33 629 97 16 64
tél.: +33 175 43 97 23
Le service de pèlerinage vous prie de bien vouloir réserver vos places à l’avance
Aram Atesyan : « Nous sommes attachés à la Turquie »
A l’occasion de la restauration de l’église arménienne Saint Grégoire l’Illuminateur de Césarée, le site négationniste turc ’Turquie news’ publie un portrait de Mgr Aram Atéchian, candidat au poste de Patriarche de Constantinople, et qui jouit du soutien affiché de l’Etat turc.
La fin des travaux de rénovation de l’Eglise orthodoxe arménienne du 12è siècle, St Grégoire l’Illuminateur (Surp Krikor Lusarovic) de Kayseri, dans le centre de la Turquie, a permis sa réouverture ce dimanche 8 novembre 2009.
L’inauguration de cette église, considérée comme la première d’Anatolie s’est faite avec une onction et une messe dirigées par l’archevêque Aram Atesyan, représentant du patriarcat arménien de Turquie. Elle a donné l’occasion à l’archevêque Atesyan de s’exprimer sur l’attachement des Arméniens à la Turquie ainsi que l’hostilité affichée par la diaspora arménienne au rapprochement turco-arménien.
L’archevêque a ainsi déclaré : « Nous n’avons qu’un lien spirituel avec l’Arménie. Nous sommes des citoyens de la République de Turquie et nous œuvrons pour le bien et les intérêts de notre pays.
A l’occasion de la restauration de l’église arménienne Saint Grégoire l’Illuminateur de Césarée, le site négationniste turc ’Turquie news’ publie un portrait de Mgr Aram Atéchian, candidat au poste de Patriarche de Constantinople, et qui jouit du soutien affiché de l’Etat turc.
La fin des travaux de rénovation de l’Eglise orthodoxe arménienne du 12è siècle, St Grégoire l’Illuminateur (Surp Krikor Lusarovic) de Kayseri, dans le centre de la Turquie, a permis sa réouverture ce dimanche 8 novembre 2009.
L’inauguration de cette église, considérée comme la première d’Anatolie s’est faite avec une onction et une messe dirigées par l’archevêque Aram Atesyan, représentant du patriarcat arménien de Turquie. Elle a donné l’occasion à l’archevêque Atesyan de s’exprimer sur l’attachement des Arméniens à la Turquie ainsi que l’hostilité affichée par la diaspora arménienne au rapprochement turco-arménien.
L’archevêque a ainsi déclaré : « Nous n’avons qu’un lien spirituel avec l’Arménie. Nous sommes des citoyens de la République de Turquie et nous œuvrons pour le bien et les intérêts de notre pays.
Les propos tenus par des représentants d’Arménie ou des diasporas arméniennes ne nous engagent nullement et surtout, ils ne nous intéressent pas. Sur le plan religieux, nous sommes rattachés au Patriarcat arménien de Turquie qui administre 45 églises, 16 écoles et hôpitaux, ainsi que 3 journaux. Cette église est l’une d’entre elles. Nous sommes heureux de vivre dans ce pays et d’en être les citoyens. Nous sommes également heureux d’avoir su préserver nos valeurs religieuses. »
Ensuite, il a renchéri : « Chaque arménien est attaché à la Turquie, son pays. Il ne peut en être autrement. La loyauté envers son pays est le premier devoir de chacun. Il est évident que si nous sommes confrontés à des difficultés, nous nous adresserons à notre état, l’état turc, et chercherons des solutions avec lui ; pour la raison très simple que nous sommes ses citoyens, ses enfants. Sur terre, il n’existe aucun autre exemple de deux peuples qui ont rédigé des poèmes ou versé des larmes l’un pour l’autre. Les Arméniens ont pleuré la mort de leurs voisins turcs et nos frères Turcs musulmans ont fait de même lors des funérailles d’Arméniens. Dans leurs douleurs, les deux peuples ont toujours été côté à côte. »
En outre, l’archevêque a exprimé des recommandations aux Arméniens : « Chaque Arménien qui vit sur ces terres, qui est citoyen de la République turque, se doit de la servir. Il doit payer ses impôts, accomplir son service militaire, respecter les lois nationales et parallèlement vivre sa foi et son attachement à Dieu ».
par Tigrane Yégavian
Ali BAL
Ensuite, il a renchéri : « Chaque arménien est attaché à la Turquie, son pays. Il ne peut en être autrement. La loyauté envers son pays est le premier devoir de chacun. Il est évident que si nous sommes confrontés à des difficultés, nous nous adresserons à notre état, l’état turc, et chercherons des solutions avec lui ; pour la raison très simple que nous sommes ses citoyens, ses enfants. Sur terre, il n’existe aucun autre exemple de deux peuples qui ont rédigé des poèmes ou versé des larmes l’un pour l’autre. Les Arméniens ont pleuré la mort de leurs voisins turcs et nos frères Turcs musulmans ont fait de même lors des funérailles d’Arméniens. Dans leurs douleurs, les deux peuples ont toujours été côté à côte. »
En outre, l’archevêque a exprimé des recommandations aux Arméniens : « Chaque Arménien qui vit sur ces terres, qui est citoyen de la République turque, se doit de la servir. Il doit payer ses impôts, accomplir son service militaire, respecter les lois nationales et parallèlement vivre sa foi et son attachement à Dieu ».
par Tigrane Yégavian
Ali BAL
Place des femmes en Eglise
L’Eglise orthodoxe russe a démenti les informations concernant une rupture avec l’Eglise protestante en Allemagne (EKD). "Nous allons continuer notre dialogue", a déclaré le chef adjoint de l’Office des Eglises Etrangères, Philip Rjabych)
Selon les médias, le responsable de la communication de l’Eglise orthodoxe russe, Mgr Hilarion, avait annoncé une rupture des relations avec l’Eglise protestante. Sa position se fondait sur le fait que son Eglise ne reconnaît pas l’ordination de femmes.
Pour le porte-parole de l’Eglise, "il ne s’agit pas de rupture des relations, mais d’une nouvelle manière de communiquer"
Apic
L’Eglise orthodoxe russe a démenti les informations concernant une rupture avec l’Eglise protestante en Allemagne (EKD). "Nous allons continuer notre dialogue", a déclaré le chef adjoint de l’Office des Eglises Etrangères, Philip Rjabych)
Selon les médias, le responsable de la communication de l’Eglise orthodoxe russe, Mgr Hilarion, avait annoncé une rupture des relations avec l’Eglise protestante. Sa position se fondait sur le fait que son Eglise ne reconnaît pas l’ordination de femmes.
Pour le porte-parole de l’Eglise, "il ne s’agit pas de rupture des relations, mais d’une nouvelle manière de communiquer"
Apic
"LA VIE" - Interview de Mgr Hilarion Alfeyev
par Jean Mercier
Même si l'on mettait de côté son titre, celui de président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, l'un des postes-clés de l'orthodoxie russe, il mériterait d'être signalé comme étant l'une des figures montantes du christianisme contemporain.
Le jeune archevêque de Volokolamsk, âgé de 43 ans, est non seulement un intellectuel polyglotte formé à Oxford, spécialiste des Pères de l'Eglise, mais aussi un musicien qui a composé une Passion selon Saint Matthieu.
Avant de devenir l'un des bras droits du patriarche Kirill, il s'est notamment illustré à Vienne, en Autriche, où il a tissé des liens avec le cardinal Christoph Schönborn. Ce brillant bretteur a aussi été le représentant de l'Eglise russe auprès des organisations internationales européennes.
A l'occasion de son passage en France – pour l'inauguration du Séminaire d'Epinay-sous-Sénart -, La Vie l'a rencontré.
Le projet d'une rencontre entre Benoit XVI et le patriarche Kirill progresse-t-elle ?
Je suis toujours étonné que ce soit toujours la première question que me posent les journalistes ! Comme si c'était la chose la plus importante que le pape de Rome et le patriarche de Moscou puissent se rencontrer !
par Jean Mercier
Même si l'on mettait de côté son titre, celui de président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, l'un des postes-clés de l'orthodoxie russe, il mériterait d'être signalé comme étant l'une des figures montantes du christianisme contemporain.
Le jeune archevêque de Volokolamsk, âgé de 43 ans, est non seulement un intellectuel polyglotte formé à Oxford, spécialiste des Pères de l'Eglise, mais aussi un musicien qui a composé une Passion selon Saint Matthieu.
Avant de devenir l'un des bras droits du patriarche Kirill, il s'est notamment illustré à Vienne, en Autriche, où il a tissé des liens avec le cardinal Christoph Schönborn. Ce brillant bretteur a aussi été le représentant de l'Eglise russe auprès des organisations internationales européennes.
A l'occasion de son passage en France – pour l'inauguration du Séminaire d'Epinay-sous-Sénart -, La Vie l'a rencontré.
Le projet d'une rencontre entre Benoit XVI et le patriarche Kirill progresse-t-elle ?
Je suis toujours étonné que ce soit toujours la première question que me posent les journalistes ! Comme si c'était la chose la plus importante que le pape de Rome et le patriarche de Moscou puissent se rencontrer !
En 1997, on avait une date et un lieu, le protocole était minutieusement fixé, au point qu'on savait qui entrerait par quelle porte. Mais la chose n'a pas pu finalement se faire. Aujourd'hui, notre attention ne se focalise pas sur la date et le lieu, mais sur les conditions qui pourraient rendre cette rencontre possible, opportune et nécessaire. Pour l'instant, l'obstacle principal est la situation en Ukraine Occidentale, où, dans de nombreux endroits, les fidèles orthodoxes n'ont pas de lieux de prière. (lesquels, sont, selon le Patriarcat russe, illégitimement occupés par les grecs-catholiques unis à Rome, ndlr) Il faut qu'on trouve une solution.
Quels sont les signes d'espoir entre catholiques et orthodoxes ?
Globalement, les relations entre nos deux Eglises se développent dans un sens positif. Le Patriarche estime que catholiques et orthodoxes doivent travailler ensemble sur un plan social et éthique, pour témoigner dans une société sécularisée sur les dossiers de la famille, de l'économie, de l'environnement, de l'éducation. C'est l'idée d'une alliance stratégique entre catholiques et orthodoxes face à l'idéologie séculariste. Nous soutiendrons toujours l'Eglise catholique lorsqu'elle défendra les traditions évangéliques contre l'esprit du temps. C'est ce que j'ai dit au Saint Père : « On vous critique trop lorsque vous défendez des positions traditionnelles. Nous vous soutiendrons toujours. »
Quel portrait faites-vous de Benoît XVI ?
C'est un vrai homme d'Eglise. Il a consacré toute sa vie à cette Eglise. Il exprime sa doctrine sans se soucier des normes du politiquement correct. C'est pour cela qu'il n'est pas populaire dans les medias. Mais ce qu'il fait est ce que doit faire le chef d'une Eglise qui défend les valeurs traditionnelles.
Où en est-on du dialogue œcuménique, notamment avec les Eglises issues de la réforme libérales qui ordonnent des femmes comme évêques ou acceptent l'ordination d'homosexuels, comme en Suède ?
Il faut ici affirmer qu'il y a deux versions du christianisme. Il y a un christianisme traditionnel et un christianisme libéral. Et il y a une grande distance entre les deux. Les Eglises catholique et orthodoxe sont dans le camp traditionnel. Plusieurs communautés protestantes ont décidé de libéraliser leurs doctrines et leurs pratiques et il nous devient parfois impossible de continuer le dialogue avec elles. Je pense par exemple à l'EKD, l'Eglise évangélique d'Allemagne (luthéro-réformée), avec laquelle nous avons mené un dialogue depuis 50 ans, dialogue que nous avons continué en dépit de l'ordination de femmes pasteurs et évêques en son sein. Mais elle vient de se donner une femme comme présidente. Le dialogue sera poursuivi, mais pas dans la forme que l'on a connue jusqu'ici. Je tiens à préciser que ce libéralisme éthique n'est pas partagé par tous les protestants, notamment russes, mais qui est surtout le fait des Eglises d'Europe du nord.
Que dites-vous des Eglises évangéliques et pentecôtistes ?
Elles se développent en Russie et rencontrent un certain succès. Une partie de leur réussite s'explique par le manque de tonus missionnaire des Eglises traditionnelles. Dans l'Eglise orthodoxe, nous ne faisons pas assez en termes de mission à l 'égard de ceux qui sont à l'extérieur de l'Eglise. Il y a trop peu de ponts entre notre Eglise et le monde contemporain.
Comment voyez-vous l'avenir de votre Eglise en Russie ?
Les 20 dernières années, nous avons été mobilisés par la remise en place du système ecclésial, à travers la reconstruction des églises et des monastères. Il y a désormais 20.000 églises et 800 monastères, ce fut un exploit énorme. Mais le moment viendra très vite où nous aurons assez de lieux spirituels. Nous nous préparons à une nouvelle étape où il y aura peut être un reflux, des départs. Nous devons tout faire pour que cela n'arrive pas. L'un de nos défis est donc de créer une nouvelle génération de cadres pour faire face à ces défis.
A lire aussi par Jean Mercier: Les orthodoxes russes créent leur séminaire en France
Quels sont les signes d'espoir entre catholiques et orthodoxes ?
Globalement, les relations entre nos deux Eglises se développent dans un sens positif. Le Patriarche estime que catholiques et orthodoxes doivent travailler ensemble sur un plan social et éthique, pour témoigner dans une société sécularisée sur les dossiers de la famille, de l'économie, de l'environnement, de l'éducation. C'est l'idée d'une alliance stratégique entre catholiques et orthodoxes face à l'idéologie séculariste. Nous soutiendrons toujours l'Eglise catholique lorsqu'elle défendra les traditions évangéliques contre l'esprit du temps. C'est ce que j'ai dit au Saint Père : « On vous critique trop lorsque vous défendez des positions traditionnelles. Nous vous soutiendrons toujours. »
Quel portrait faites-vous de Benoît XVI ?
C'est un vrai homme d'Eglise. Il a consacré toute sa vie à cette Eglise. Il exprime sa doctrine sans se soucier des normes du politiquement correct. C'est pour cela qu'il n'est pas populaire dans les medias. Mais ce qu'il fait est ce que doit faire le chef d'une Eglise qui défend les valeurs traditionnelles.
Où en est-on du dialogue œcuménique, notamment avec les Eglises issues de la réforme libérales qui ordonnent des femmes comme évêques ou acceptent l'ordination d'homosexuels, comme en Suède ?
Il faut ici affirmer qu'il y a deux versions du christianisme. Il y a un christianisme traditionnel et un christianisme libéral. Et il y a une grande distance entre les deux. Les Eglises catholique et orthodoxe sont dans le camp traditionnel. Plusieurs communautés protestantes ont décidé de libéraliser leurs doctrines et leurs pratiques et il nous devient parfois impossible de continuer le dialogue avec elles. Je pense par exemple à l'EKD, l'Eglise évangélique d'Allemagne (luthéro-réformée), avec laquelle nous avons mené un dialogue depuis 50 ans, dialogue que nous avons continué en dépit de l'ordination de femmes pasteurs et évêques en son sein. Mais elle vient de se donner une femme comme présidente. Le dialogue sera poursuivi, mais pas dans la forme que l'on a connue jusqu'ici. Je tiens à préciser que ce libéralisme éthique n'est pas partagé par tous les protestants, notamment russes, mais qui est surtout le fait des Eglises d'Europe du nord.
Que dites-vous des Eglises évangéliques et pentecôtistes ?
Elles se développent en Russie et rencontrent un certain succès. Une partie de leur réussite s'explique par le manque de tonus missionnaire des Eglises traditionnelles. Dans l'Eglise orthodoxe, nous ne faisons pas assez en termes de mission à l 'égard de ceux qui sont à l'extérieur de l'Eglise. Il y a trop peu de ponts entre notre Eglise et le monde contemporain.
Comment voyez-vous l'avenir de votre Eglise en Russie ?
Les 20 dernières années, nous avons été mobilisés par la remise en place du système ecclésial, à travers la reconstruction des églises et des monastères. Il y a désormais 20.000 églises et 800 monastères, ce fut un exploit énorme. Mais le moment viendra très vite où nous aurons assez de lieux spirituels. Nous nous préparons à une nouvelle étape où il y aura peut être un reflux, des départs. Nous devons tout faire pour que cela n'arrive pas. L'un de nos défis est donc de créer une nouvelle génération de cadres pour faire face à ces défis.
A lire aussi par Jean Mercier: Les orthodoxes russes créent leur séminaire en France
Jeudi, le 19 novembre, à 19h.
concélébration Mgr Gabriel de Comane et Mgr Michel de Genève en présence des reliques de sainte Élisabeth et de sainte Barbara.
Ces reliques sont arrivées de Jérusalem à Genève il y a 15 jours - reportage photo ICI
concélébration Mgr Gabriel de Comane et Mgr Michel de Genève en présence des reliques de sainte Élisabeth et de sainte Barbara.
Ces reliques sont arrivées de Jérusalem à Genève il y a 15 jours - reportage photo ICI
Le 14 novembre dernier, fête des saints Côme et Damien, le nouveau Séminaire orthodoxe russe en France, première école russe de théologie de la période post-soviétique créée en dehors des frontières de la Russie, a été inauguré. Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, et l'archevêque Hilarion de Volokolamsk ont coprésidé la cérémonie d'inauguration.Nous vous invitons à visionner les discours prononcés à cette occasion.
Et nous vous invitons à visionner le discours d'ouverture du hiéromoine Alexandre (Siniakov).
Source: Orthodoxie.com
A la fin de la cérémonie, Mgr Innocent a remercié tous ceux qui sont venus à l'inauguration et exprimé l'espoir que "le patriarche Cyrille à qui appartient l'initiative de la création du séminaire" continuera à lui accorder son soutien.
La cérémonie fut suivie d'un buffet russe pendant lequel les hôtes du séminaire ont pu découvrir la Maison Sainte-Geneviève.
Un album de photographies de la journée est disponible à cette page.
Et nous vous invitons à visionner le discours d'ouverture du hiéromoine Alexandre (Siniakov).
Source: Orthodoxie.com
A la fin de la cérémonie, Mgr Innocent a remercié tous ceux qui sont venus à l'inauguration et exprimé l'espoir que "le patriarche Cyrille à qui appartient l'initiative de la création du séminaire" continuera à lui accorder son soutien.
La cérémonie fut suivie d'un buffet russe pendant lequel les hôtes du séminaire ont pu découvrir la Maison Sainte-Geneviève.
Un album de photographies de la journée est disponible à cette page.
Le communiqué du SOP, que je cite in extenso ci-dessous, décrit bien toute l'ambigüité du statut des diocèses du patriarcat œcuménique hors de Turquie (cf. aussi commentaire 2 à la note sur "La diplomatie turque refuse au patriarcat de Constantinople le droit d'avoir une représentation à Kiev"). En fait, ces diocèses ne peuvent participer à la vie conciliaire du patriarcat (en dehors des 6 évêques qui font partie du saint synode) et en particulier, ce qui est très symbolique, ne participent pas à l'élection du patriarche. La nouvelle ouverture du gouvernement turque, qui permettra aux évêques diocésains hors de Turquie d'acquérir la nationalité turque et donc de participer aux conciles de cette Église, semble conduire à une solution pour le moins paradoxale: le titre volontairement provocateur de cette note le souligne pour attirer l'attention sur les paradoxes de curieux statut, imposé par les rédacteurs des traités bien peu au fait des questions ecclésiologiques orthodoxes.
Cela dit, il faut aussi souligner la très grande bonne volonté ont fait preuve le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dans cette affaire: la nationalité turque est l'une des plus difficiles à obtenir et je connais des Italiens dont la famille habite Istanbul depuis plusieurs siècles… et qui ne sont pas citoyens turcs!
Communiqué du SOP: 07 nov 2009 - Etats-Unis : La Turquie pourrait accorder sa nationalité aux évêques du patriarcat oecuménique résidant à l'étranger qui le souhaitent
"La Turquie pourrait accorder la nationalité turque à ceux des évêques du patriarcat œcuménique résidant à l'étranger qui en font la demande, a indiqué, dans son édition du 6 novembre 2009, le quotidien de la communauté grecque aux Etats-Unis, The National Herald, cité par le site athénien d'information religieuse Romfea. L'information a été donnée par le patriarche œcuménique Bartholomée Ier en personne, lors du dîner de gala qui était offert en son honneur, le 1er Novembre dernier, à New York, par les évêques de l'archidiocèse des Etats-Unis.
Cela dit, il faut aussi souligner la très grande bonne volonté ont fait preuve le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dans cette affaire: la nationalité turque est l'une des plus difficiles à obtenir et je connais des Italiens dont la famille habite Istanbul depuis plusieurs siècles… et qui ne sont pas citoyens turcs!
Communiqué du SOP: 07 nov 2009 - Etats-Unis : La Turquie pourrait accorder sa nationalité aux évêques du patriarcat oecuménique résidant à l'étranger qui le souhaitent
"La Turquie pourrait accorder la nationalité turque à ceux des évêques du patriarcat œcuménique résidant à l'étranger qui en font la demande, a indiqué, dans son édition du 6 novembre 2009, le quotidien de la communauté grecque aux Etats-Unis, The National Herald, cité par le site athénien d'information religieuse Romfea. L'information a été donnée par le patriarche œcuménique Bartholomée Ier en personne, lors du dîner de gala qui était offert en son honneur, le 1er Novembre dernier, à New York, par les évêques de l'archidiocèse des Etats-Unis.
Bartholomée Ier a indiqué que cette question, qui avait été soulevée par le patriarcat il y a déjà plusieurs années, a été définitivement réglée lors de la rencontre de travail qu'il a eu avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, le 15 août dernier, à Büyük Ada, la plus grande des îles des Princes, sur la mer de Marmara. Il a précisé que les évêques du patriarcat siégeant en dehors de la Turquie souhaitant acquérir la nationalité turque devaient en faire la demande par écrit. L'obtention de la nationalité turque leur permettra d'être en mesure de participer, sans restriction, à l'ensemble des activités administratives du patriarcat, y compris à l'élection du patriarche, a-t-il ajouté, faisant référence aux assurances données en ce sens oralement par Recep Tayyip Erdogan.
Cette mesure pourra s'appliquer aux évêques des diocèses de Crète et du Dodécanèse (Grèce), en Europe Occidentale, en Amérique, en Australie et en Asie du Sud-est, mais pas à ceux des diocèses des " nouveaux territoires " (Nord de la Grèce) qui, tout en restant dans la juridiction du patriarcat œcuménique, relèvent sur le plan administratif de l'Eglise de Grèce, depuis 1928, et de ce fait participent aux travaux du saint-synode de cette Eglise. Jusqu'à 2002, seuls les évêques de nationalité turque avaient le droit de siéger au saint-synode du patriarcat œcuménique. Le patriarche Bartholomée Ier a modifié cette pratique, avec l'accord tacite des autorités turques, en invitant dorénavant six évêques des diocèses à l'étranger à se joindre à six évêques résidant en Turquie, pour former le saint-synode.
Toutefois, depuis la fondation de la République de Turquie, en 1923, et jusqu'à présent, seuls les évêques de nationalité turque peuvent être candidats et prendre part à l'élection du patriarche œcuménique, dont le siège se trouve au Phanar, un quartier du centre d'Istanbul (l'ancienne Constantinople)".
Commentaire: il a eu au moins une exception à cette dernière règle: Sa Sainteté Athënagoras I était citoyen des États quand il a été élu patriarche en 1948.
Cette mesure pourra s'appliquer aux évêques des diocèses de Crète et du Dodécanèse (Grèce), en Europe Occidentale, en Amérique, en Australie et en Asie du Sud-est, mais pas à ceux des diocèses des " nouveaux territoires " (Nord de la Grèce) qui, tout en restant dans la juridiction du patriarcat œcuménique, relèvent sur le plan administratif de l'Eglise de Grèce, depuis 1928, et de ce fait participent aux travaux du saint-synode de cette Eglise. Jusqu'à 2002, seuls les évêques de nationalité turque avaient le droit de siéger au saint-synode du patriarcat œcuménique. Le patriarche Bartholomée Ier a modifié cette pratique, avec l'accord tacite des autorités turques, en invitant dorénavant six évêques des diocèses à l'étranger à se joindre à six évêques résidant en Turquie, pour former le saint-synode.
Toutefois, depuis la fondation de la République de Turquie, en 1923, et jusqu'à présent, seuls les évêques de nationalité turque peuvent être candidats et prendre part à l'élection du patriarche œcuménique, dont le siège se trouve au Phanar, un quartier du centre d'Istanbul (l'ancienne Constantinople)".
Commentaire: il a eu au moins une exception à cette dernière règle: Sa Sainteté Athënagoras I était citoyen des États quand il a été élu patriarche en 1948.
"Le général Vlasov a suivi le même chemin que Juda" a déclaré le p. Dimitri Smirnov, président du département des relations avec l'armée du Saint Synode de l'Église russe, lors d'une table ronde à Moscou. "Le général A. Vlasov faisait partie de l'Armée Rouge comme Juda faisait partie de la communauté des apôtres", a continué le p. Dimitri, "jusqu'à ce que l'avidité prenne le dessus". Et il explique que les deux ressorts de la trahison sont la peur et l'avidité et que "ces deux racines de la trahison se retrouvent dans la biographie du général-lieutenant Vlasov". Interfax;
"Joseph Staline peut aussi être considéré comme un traître. En donnant l'ordre de fusiller tout soldat russe fait prisonnier par l'ennemi, il reniait ses propres hommes" a ajouté le prêtre.
Commentaire: voilà une analyse intéressante à double titre:
1/ Même s'il confirme la trahison de Vlasov, le p. Dimitri ne se contente pas de le condamner sans appel, comme le faisait la propagande soviétique, mais ouvre les portes à la recherche des raisons de cette trahison. Or c'est actuellement là que se situe le débat essentiel. Après les raisons traditionnelles (la peur et l'avidité), qui ne sont pas développées, le responsable des relations de l'Église avec l'armée relance le débat sur la responsabilité du système et de son chef. Et il reprend là la thèse, déjà développée par Soljenitsine dans l'Archipel, que ce ne sont pas ces soldats perdus qui ont trahis la Patrie, mais la Patrie qui avait trahi ses enfants: c'est un point important du procès qui est fait au régime qui est ainsi repris par un représentant officiel de l'Église parlant dans le cadre de ses fonctions.
"Joseph Staline peut aussi être considéré comme un traître. En donnant l'ordre de fusiller tout soldat russe fait prisonnier par l'ennemi, il reniait ses propres hommes" a ajouté le prêtre.
Commentaire: voilà une analyse intéressante à double titre:
1/ Même s'il confirme la trahison de Vlasov, le p. Dimitri ne se contente pas de le condamner sans appel, comme le faisait la propagande soviétique, mais ouvre les portes à la recherche des raisons de cette trahison. Or c'est actuellement là que se situe le débat essentiel. Après les raisons traditionnelles (la peur et l'avidité), qui ne sont pas développées, le responsable des relations de l'Église avec l'armée relance le débat sur la responsabilité du système et de son chef. Et il reprend là la thèse, déjà développée par Soljenitsine dans l'Archipel, que ce ne sont pas ces soldats perdus qui ont trahis la Patrie, mais la Patrie qui avait trahi ses enfants: c'est un point important du procès qui est fait au régime qui est ainsi repris par un représentant officiel de l'Église parlant dans le cadre de ses fonctions.
2/ En pointant carrément la responsabilité personnelle de Staline, désigné comme traitre au même titre que Vlasov, le p. Dimitri apporte sa pierre au déboulonnage du Petit Père du peuple. Il participe ainsi à la campagne de déstalinisation en cours dans laquelle le rôle moteur de l'Église a été souligné à maintes reprises.
Des extraits de l'ouvrage:
L’archiprêtre Georges Mitrofanov : «La tragédie de la Russie : les sujets interdits de l’Histoire du XXe siècle»
Des extraits de l'ouvrage:
L’archiprêtre Georges Mitrofanov : «La tragédie de la Russie : les sujets interdits de l’Histoire du XXe siècle»
Le Vatican s'est félicité de "bonnes relations bilatérales" avec la Serbie et de l'existence d'un "dialogue positif" avec l'église orthodoxe, après une rencontre samedi entre le pape Benoît XVI et le président serbe Boris Tadic, a annoncé le Vatican dans un communiqué.
Les représentants des deux Etats, lors d'entretiens dans "une ambiance très cordiale", ont discuté notamment "des principaux défis régionaux et du chemin de la Serbie vers une pleine intégration dans l'Union européenne".
Le Vatican a souligné "la contribution que l'église catholique souhaite offrir à la société serbe".
Les représentants des deux Etats, lors d'entretiens dans "une ambiance très cordiale", ont discuté notamment "des principaux défis régionaux et du chemin de la Serbie vers une pleine intégration dans l'Union européenne".
Le Vatican a souligné "la contribution que l'église catholique souhaite offrir à la société serbe".
Il a également annoncé l'existence d'un "dialogue positif avec l'église orthodoxe, en particulier dans la perspective de la commémoration, en 2013, de l'édit de Milan, promulgué par l'empereur Constantin, né à Nis (ndlr sud de la Serbie)"
M. Tadic s'est rendu en Italie pour trois jours à la tête d'une importante délégation.
Au cours de ce sommet italo-serbe, les délégations italienne et serbe ont procédé à la signature de plusieurs accords dans le cadre d'un "partenariat stratégique", notamment dans le domaine de l'énergie.
En cliquant ICI vous pourrez visionnez le sujet que la première chaîne de la télévision russe consacre au séminaire orthodoxe en France:
L'Eglise orthodoxe serbe a confirmé dimanche que son patriarche, Mgr Pavle, 95 ans, était décédé, a indiqué la chaîne publique de télévision RTS.
L'agence Beta avait annoncé un peu plus tôt que Mgr Pavle était mort dimanche dans un hôpital de Belgrade.
Le métropolite Amfilohije, qui faisait office d'adjoint de Mgr Pavle depuis des années, a déclaré qu'il venait d'apprendre que le patriarche "venait de mourir", a précisé RTS.
Le patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe avait été admis à l'hôpital militaire de Belgrade il y a deux ans pour différents problèmes de santé, dont la nature exacte n'a jamais été révélée par les autorités religieuses.
Mgr Pavle avait pris la tête de l'Eglise orthodoxe serbe en 1990, juste avant l'effondrement sanglant de l'ancienne Fédération yougoslave. L'Eglise orthodoxe a reconquis une grande influence auprès de la population sous son autorité.
L'agence Beta avait annoncé un peu plus tôt que Mgr Pavle était mort dimanche dans un hôpital de Belgrade.
Le métropolite Amfilohije, qui faisait office d'adjoint de Mgr Pavle depuis des années, a déclaré qu'il venait d'apprendre que le patriarche "venait de mourir", a précisé RTS.
Le patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe avait été admis à l'hôpital militaire de Belgrade il y a deux ans pour différents problèmes de santé, dont la nature exacte n'a jamais été révélée par les autorités religieuses.
Mgr Pavle avait pris la tête de l'Eglise orthodoxe serbe en 1990, juste avant l'effondrement sanglant de l'ancienne Fédération yougoslave. L'Eglise orthodoxe a reconquis une grande influence auprès de la population sous son autorité.
Les funérailles du patriarche Pavle, de l'Eglise orthodoxe serbe, décédé dimanche à l'âge de 95 ans, auront lieu jeudi dans un monastère de Belgrade, a annoncé la télévision publique serbe RTS.
Une messe aura lieu dans la cathédrale de Saint Sava, le plus imposant bâtiment religieux de Serbie, avant que le patriarche ne soit inhumé au monatère de Rakovica, dans la banlieue de Belgrade, a précisé RTS.
La majorité de la population serbe, forte de quelque 7,5 millions de personnes, est orthodoxe.
Une messe aura lieu dans la cathédrale de Saint Sava, le plus imposant bâtiment religieux de Serbie, avant que le patriarche ne soit inhumé au monatère de Rakovica, dans la banlieue de Belgrade, a précisé RTS.
La majorité de la population serbe, forte de quelque 7,5 millions de personnes, est orthodoxe.
Martyrs à Cyr (3ème s.)
Dès le 5ème siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des basiliques, des oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms. Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la foi dans la ville de Tyr en Syrie. Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques. Le gouverneur Lysias qu'ils avaient soigné, les condamna cependant à d'horribles torures puis à être décapités. Ils étaient chrétiens.
Le 26 septembre, le martyrologe romain fait mémoire des saints Côme et Damien, martyrs. Leur martyre fit d’eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu’ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
Martyrologe romain
Pour nous, vous le savez, quelques jours de souffrance sauraient bien compenser le bonheur de confesser le nom de Jésus-Christ. Puisque je n’ai pas l’ombre d’un souci, pas d’ennuis, pas de découragement, je suis toujours calme, gai, content et heureux.
Dès le 5ème siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des basiliques, des oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms. Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la foi dans la ville de Tyr en Syrie. Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques. Le gouverneur Lysias qu'ils avaient soigné, les condamna cependant à d'horribles torures puis à être décapités. Ils étaient chrétiens.
Le 26 septembre, le martyrologe romain fait mémoire des saints Côme et Damien, martyrs. Leur martyre fit d’eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu’ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
Martyrologe romain
Pour nous, vous le savez, quelques jours de souffrance sauraient bien compenser le bonheur de confesser le nom de Jésus-Christ. Puisque je n’ai pas l’ombre d’un souci, pas d’ennuis, pas de découragement, je suis toujours calme, gai, content et heureux.
Косма и Дамиан Асийские
Косма и Дамиан родившиеся в Асии (часть Малой Азии). Время рождения и смерти точно не известно. Считается, что они жили не позднее IV века. Их отец грек и язычник умер, когда они были еще малыми детьми. Воспитанием братьев в христианской вере занималась мать — Феодотия. Позже дети были отданы на обучение врачебной науке. Считается, что Господь даровал им искусство исцелений, что привлекало к ним множество больных. С больных, которых лечили святые, они никогда не брали платы, соблюдая заповедь Иисуса Христа: «Даром получили, даром давайте» (Мф. 10, 8). Слава о Косме и Дамиане прошла по всей округе, и люди назвали их бессребрениками.
A l’occasion de l’inauguration du Séminaire orthodoxe russe en France (à Épinay-sous-Sénart) le 14 novembre 2009, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a adressé un message à l’archevêque Innocent de Chersonèse, au Recteur, aux enseignants, aux élèves et aux hôtes
de la cérémonie d’inauguration:
Messeigneurs,
vénérables Pères, chers Frères et Sœurs,
Je vous salue cordialement, vous tous qui participez à cette cérémonie solennelle d’inauguration du séminaire orthodoxe de Paris.
Avec une gratitude filiale envers Dieu, l’Auteur de tout bien, nous commençons la première année de formation dans cette nouvelle école de théologie, convaincu que son activité portera, à l’avenir, des fruits abondants. Aujourd’hui, plus que jamais, l’Église orthodoxe russe a besoin de spécialistes très bien formés, connaissant parfaitement la société européenne et capables d’exercer leur ministère non seulement dans le domaine scientifique, mais aussi dans celui des relations interecclésiales et diplomatiques. Elle a également besoin de prêtres pouvant servir avec dignité nos paroisses à l’étranger. En outre, les portes de cette école seront toujours ouvertes aux représentants d’autres Églises orthodoxes sœurs.
de la cérémonie d’inauguration:
Messeigneurs,
vénérables Pères, chers Frères et Sœurs,
Je vous salue cordialement, vous tous qui participez à cette cérémonie solennelle d’inauguration du séminaire orthodoxe de Paris.
Avec une gratitude filiale envers Dieu, l’Auteur de tout bien, nous commençons la première année de formation dans cette nouvelle école de théologie, convaincu que son activité portera, à l’avenir, des fruits abondants. Aujourd’hui, plus que jamais, l’Église orthodoxe russe a besoin de spécialistes très bien formés, connaissant parfaitement la société européenne et capables d’exercer leur ministère non seulement dans le domaine scientifique, mais aussi dans celui des relations interecclésiales et diplomatiques. Elle a également besoin de prêtres pouvant servir avec dignité nos paroisses à l’étranger. En outre, les portes de cette école seront toujours ouvertes aux représentants d’autres Églises orthodoxes sœurs.
Je crois qu’il est important de souligner que le séminaire orthodoxe de Paris est appelé non seulement à devenir un centre théologique et de formation, mais aussi un lieu de témoignage orthodoxe. Le fait même de sa création exprime notre aspiration à coopérer avec la civilisation chrétienne européenne. Par la création du séminaire se réalise notre désir d’assimiler ses richesses et son potentiel spirituel. En même temps, je suis convaincu que l’ouverture d’un séminaire orthodoxe à Paris sera un pas significatif sur le chemin de l’approfondissement de nos relations avec les Églises européennes. Une telle coopération, je l’espère, sera fructueuse et utile.
J’aimerais souligner tout spécialement que l’ouverture de ce séminaire est devenue possible grâce aux excellentes relations, qui ne cessent de se développer de façon dynamique, entre la France et la Russie.
Je prie Dieu d’accorder son aide inépuisable aux supérieurs, aux enseignants et aux élèves du séminaire, dans les labeurs qui les attendent, ainsi qu’à tous les participants à cette cérémonie d’inauguration. Que la bénédiction de Dieu demeure toujours avec vous tous !
Cyrille,
Patriarche de Moscou et de toute la Russie
Samedi 14 Novembre 2009
Séminaire russe
J’aimerais souligner tout spécialement que l’ouverture de ce séminaire est devenue possible grâce aux excellentes relations, qui ne cessent de se développer de façon dynamique, entre la France et la Russie.
Je prie Dieu d’accorder son aide inépuisable aux supérieurs, aux enseignants et aux élèves du séminaire, dans les labeurs qui les attendent, ainsi qu’à tous les participants à cette cérémonie d’inauguration. Que la bénédiction de Dieu demeure toujours avec vous tous !
Cyrille,
Patriarche de Moscou et de toute la Russie
Samedi 14 Novembre 2009
Séminaire russe
LE MONDE
Stéphanie Le Bars
es intéressés veulent y voir un symbole du rapprochement entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique, séparées depuis près de mille ans : le premier séminaire orthodoxe ouvert hors du territoire canonique relevant du patriarcat de Moscou est installé en France dans un ancien couvent catholique d'Epinay-sous-Sénart (Essonne).
Sur le même sujet
Inauguré samedi 14 novembre par le numéro deux du patriarcat de Moscou, Mgr Hilarion, en présence du cardinal André Vingt-Trois, le président de la Conférence des évêques de France, il formera, à terme, une quarantaine de prêtres orthodoxes ouverts sur le monde universitaire et l'oecuménisme - loin du modèle fermé des séminaires-monastères existant en terres orthodoxes.
Mgr Hilarion, responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a profité de son passage en France pour rappeler l'importance qu'il accorde aux relations entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe, en dépit des divergences théologiques profondes - les orthodoxes contestent la primauté et l'infaillibilité du pape -, qui empêchent toute avancée significative vers l'unité. "L'élection de Benoît XVI a relancé les discussions, mises à mal jusqu'au début des années 2000 par le problème des uniates (les catholiques de rite byzantin rattachés à Rome) et le prosélytisme catholique", souligne le jeune évêque de 43 ans, qui a lui même rencontré le pape en septembre. Pour autant, la rencontre historique maintes fois évoquée entre le pape et le nouveau patriarche de Moscou, Mgr Kirill, élu en janvier, ne paraît pas imminente.
Stéphanie Le Bars
es intéressés veulent y voir un symbole du rapprochement entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique, séparées depuis près de mille ans : le premier séminaire orthodoxe ouvert hors du territoire canonique relevant du patriarcat de Moscou est installé en France dans un ancien couvent catholique d'Epinay-sous-Sénart (Essonne).
Sur le même sujet
Inauguré samedi 14 novembre par le numéro deux du patriarcat de Moscou, Mgr Hilarion, en présence du cardinal André Vingt-Trois, le président de la Conférence des évêques de France, il formera, à terme, une quarantaine de prêtres orthodoxes ouverts sur le monde universitaire et l'oecuménisme - loin du modèle fermé des séminaires-monastères existant en terres orthodoxes.
Mgr Hilarion, responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a profité de son passage en France pour rappeler l'importance qu'il accorde aux relations entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe, en dépit des divergences théologiques profondes - les orthodoxes contestent la primauté et l'infaillibilité du pape -, qui empêchent toute avancée significative vers l'unité. "L'élection de Benoît XVI a relancé les discussions, mises à mal jusqu'au début des années 2000 par le problème des uniates (les catholiques de rite byzantin rattachés à Rome) et le prosélytisme catholique", souligne le jeune évêque de 43 ans, qui a lui même rencontré le pape en septembre. Pour autant, la rencontre historique maintes fois évoquée entre le pape et le nouveau patriarche de Moscou, Mgr Kirill, élu en janvier, ne paraît pas imminente.
En attendant, l'Eglise orthodoxe, confrontée comme l'Eglise catholique à des sociétés en voie de sécularisation, plaide pour "une alliance stratégique" entre les deux traditions chrétiennes. Catholiques et orthodoxes incarnent, aux yeux de Mgr Hilarion, la version "traditionnelle" du christianisme face à des Eglises "libérales", notamment protestantes, avec lesquelles l'orthodoxie ne peut plus guère dialoguer. "Avec les catholiques, nous avons à relever un défi commun pour trouver le chemin d'un christianisme militant, estime Mgr Hilarion. Il nous faut promouvoir les valeurs morales et sociales que nous avons en commun, sur la famille, l'environnement, l'économie...".
Dans ce contexte, l'Eglise orthodoxe russe entend donner "un nouveau souffle à l'évangélisation", mieux "pénétrer la société" et "moderniser son catéchisme ". "Le renouveau de l'Eglise depuis vingt ans ne doit pas nous faire tomber dans l'euphorie", juge encore Mgr Hilarion, qui s'interroge : "Dans vingt ans, qui ira dans les églises que nous ouvrons aujourd'hui ?"
Dans ce contexte, l'Eglise orthodoxe russe entend donner "un nouveau souffle à l'évangélisation", mieux "pénétrer la société" et "moderniser son catéchisme ". "Le renouveau de l'Eglise depuis vingt ans ne doit pas nous faire tomber dans l'euphorie", juge encore Mgr Hilarion, qui s'interroge : "Dans vingt ans, qui ira dans les églises que nous ouvrons aujourd'hui ?"
François-Xavier MAIGRE
Le Patriarcat de Moscou a choisi la France pour son premier séminaire en Occident, qui sera inauguré demain en région parisienne
L’odeur épaisse de l’encens, les longues litanies en slavon et l’iconostase typique des églises orthodoxes… Ce matin-là, dans la chapelle de l’ancien couvent des Sœurs auxiliatrices à Épinay-sous-Sénart (Essonne), les chants qui s’élèvent sont bien ceux de la liturgie orientale. À une demi-heure de Paris, cette majestueuse bâtisse du XVIIe siècle accueille depuis septembre le nouveau séminaire orthodoxe russe de France, qui sera officiellement inauguré samedi 14 novembre, en présence de l’évêque Hilarion (Alfeyev) de Volokolamsk, responsable des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, et du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
Un événement à haute valeur symbolique, à l’heure où l’Europe commémore la chute du mur de Berlin : il s’agit en effet du premier séminaire de l’Église orthodoxe russe en dehors de l’ancien espace soviétique. Objectif affiché : permettre à de futurs prêtres de découvrir les richesses culturelles et spirituelles de l’Occident chrétien, et, réciproquement, promouvoir la tradition orthodoxe russe en Europe.
Le Patriarcat de Moscou a choisi la France pour son premier séminaire en Occident, qui sera inauguré demain en région parisienne
L’odeur épaisse de l’encens, les longues litanies en slavon et l’iconostase typique des églises orthodoxes… Ce matin-là, dans la chapelle de l’ancien couvent des Sœurs auxiliatrices à Épinay-sous-Sénart (Essonne), les chants qui s’élèvent sont bien ceux de la liturgie orientale. À une demi-heure de Paris, cette majestueuse bâtisse du XVIIe siècle accueille depuis septembre le nouveau séminaire orthodoxe russe de France, qui sera officiellement inauguré samedi 14 novembre, en présence de l’évêque Hilarion (Alfeyev) de Volokolamsk, responsable des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, et du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
Un événement à haute valeur symbolique, à l’heure où l’Europe commémore la chute du mur de Berlin : il s’agit en effet du premier séminaire de l’Église orthodoxe russe en dehors de l’ancien espace soviétique. Objectif affiché : permettre à de futurs prêtres de découvrir les richesses culturelles et spirituelles de l’Occident chrétien, et, réciproquement, promouvoir la tradition orthodoxe russe en Europe.
Ainsi, Ignace Domas-Conzémius, 31 ans, moine d’origine suisse, « ancien catholique engagé dans l’œcuménisme », qui a embrassé l’orthodoxie en 2007, « à la suite d’une grave maladie ». Pudique derrière sa barbe brune, il n’en dit guère plus sur ce changement de cap, mais souligne sa « chance » de pouvoir se mêler « à des orthodoxes de souche » tout en restant en France. Anton Sidenko, 25 ans, approuve : « Quand j’ai su que ce séminaire allait ouvrir, je n’ai pas hésité », témoigne ce Moscovite parfaitement à l’aise avec le français, pour avoir étudié deux ans à l’Institut national polytechnique de Lorraine (Nancy).
La France "une seconde patrie"
Proche de la paroisse parisienne des Trois-Saints-Docteurs, Anton ne concevait pas d’approfondir sa vocation ailleurs qu’en France, considérée comme « une seconde patrie ». D’autres ont appris l’existence du séminaire par hasard, via Internet : « Je cherchais à vivre une expérience à l’étranger. J’ai envoyé un courriel, on m’a rappelé… et me voilà ! », relate Dimitri Garmonov, 19 ans, originaire de la république du Tatarstan. Pour lui comme pour les autres, « tout a été très vite ».
À vrai dire, tout, dans l’histoire du séminaire d’Épinay, s’est fait en un temps record. Au risque de froisser certaines susceptibilités (lire ci-contre). Novembre 2007 : lors d’une visite à Paris, le métropolite Kirill de Smolensk et Kaliningrad – devenu en janvier dernier patriarche de Moscou – suggère la création d’un séminaire russe en France, à condition d’obtenir l’accord des autorités catholiques franciliennes.
Au mois de janvier suivant, l’Evêque Innocent de Chersonèse, dont dépendent les fidèles du Patriarcat de Moscou vivant en France, soumet le projet au cardinal Vingt-Trois et aux évêques catholiques d’Île-de-France, qui donnent leur accord. Le 15 avril 2008, le dossier est validé par le saint-synode du Patriarcat de Moscou. Restait à trouver un lieu. C’est Mgr Éric Aumonier, évêque de Versailles, qui suggère à l’équipe du futur séminaire de s’adresser aux Sœurs auxiliatrices d’Épinay, en passe de quitter leur maison.
L'ignorance, un fléau dans les relations entre Eglises
« Les religieuses ont tout fait pour nous aider », raconte le P. Alexandre Siniakov, supérieur du séminaire, qui souligne que le soutien des catholiques de France est sans doute « l’aspect qui a le mieux fonctionné » depuis deux ans. Il s’agit donc bien de cultiver une « amitié » franco-russe parfois refroidie par l’ère soviétique. Y compris sur le terrain religieux : « Notre objectif est de former de futurs acteurs du dialogue œcuménique et de l’unité des chrétiens. »
En octobre, les séminaristes se sont ainsi rendus à Auvers-sur-Oise, où ils ont pu rencontrer Mgr Jean-Yves Riocreux, évêque de Pontoise. Puis c’est Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry, qui est venu les visiter, chez eux, à Épinay. Une sympathie confirmée au quotidien avec les Petites Sœurs des Pauvres, installées à deux pas du séminaire, ou avec les paroissiens catholiques, intrigués par ce nouveau voisinage. Le P. Siniakov espère que ces multiples échanges contribueront à « faire tomber les préjugés entre chrétiens d’Europe de l’Est et chrétiens occidentaux ». L’ignorance, dit-il, est « le plus grand fléau » dans les relations entre Églises.
Or, « la Russie connaîtra bientôt la même sécularisation que la société occidentale, analyse le P. Siniakov. L’individualisme menace nos communautés chrétiennes. » Conclusion : les Églises de l’Ouest et de l’Est ont des destins beaucoup plus proches qu’elles ne le pensent. Face à ce défi, le séminaire s’est fixé comme perspective de « redonner du tonus à la mission, en souffrance dans l’Église orthodoxe ». Autrement dit, faire redécouvrir « le goût de la vie liturgique », mais aussi s’impliquer « efficacement » dans « le domaine de la solidarité ».
12 étudiants
Dans un tel contexte, le P. Siniakov refuse d’entrer dans les rivalités intra-orthodoxes : « Notre séminaire est ouvert à tous, y compris aux futurs prêtres du Patriarcat de Constantinople… » Le défi de formation est immense. Le séminaire accueille déjà 12 étudiants issus de différentes régions et juridictions orthodoxes (Russie, Roumanie, Ukraine, Géorgie, Biélorussie, Lettonie…), envoyés en France par leurs évêques.
Reste la question du retour, au terme des cinq ans de formation : « Certains retourneront dans leur pays, où leurs compétences linguistiques et pastorales seront précieuses, d’autres resteront en France, où les fidèles orthodoxes (on estime leur nombre à environ 500 000) manquent de prêtres », avance le P. Siniakov. D’ici à cinq ans, le séminaire d’Épinay prévoit d’accueillir une quarantaine de séminaristes.
La « complémentarité » déclarée avec l’Institut Saint Serge
« Nous ne sommes pas en concurrence avec l’Institut Saint-Serge ! » Le P. Alexandre Siniakov, recteur du séminaire, refuse de voir dans la création de celui-ci un défi au célèbre centre universitaire parisien, sous tutelle de l’archevêché de France du Patriarcat de Constantinople. Il souligne « la complémentarité » des deux institutions, la première étant « une faculté de théologie ouverte à tous », la seconde « une école de futurs prêtres ».
De même, le centre dominicain Istina (Paris), longtemps au cœur de la formation des séminaristes orthodoxes, continuera à jouer un rôle important, notamment pour le doctorat. La formation du séminaire se veut de haut niveau. Des partenariats sont en cours avec de prestigieux établissements parisiens : Sorbonne, École pratique des hautes études, Institut catholique de Paris, École Cathédrale et, est-il annoncé, l’Institut Saint-Serge !
Site
La France "une seconde patrie"
Proche de la paroisse parisienne des Trois-Saints-Docteurs, Anton ne concevait pas d’approfondir sa vocation ailleurs qu’en France, considérée comme « une seconde patrie ». D’autres ont appris l’existence du séminaire par hasard, via Internet : « Je cherchais à vivre une expérience à l’étranger. J’ai envoyé un courriel, on m’a rappelé… et me voilà ! », relate Dimitri Garmonov, 19 ans, originaire de la république du Tatarstan. Pour lui comme pour les autres, « tout a été très vite ».
À vrai dire, tout, dans l’histoire du séminaire d’Épinay, s’est fait en un temps record. Au risque de froisser certaines susceptibilités (lire ci-contre). Novembre 2007 : lors d’une visite à Paris, le métropolite Kirill de Smolensk et Kaliningrad – devenu en janvier dernier patriarche de Moscou – suggère la création d’un séminaire russe en France, à condition d’obtenir l’accord des autorités catholiques franciliennes.
Au mois de janvier suivant, l’Evêque Innocent de Chersonèse, dont dépendent les fidèles du Patriarcat de Moscou vivant en France, soumet le projet au cardinal Vingt-Trois et aux évêques catholiques d’Île-de-France, qui donnent leur accord. Le 15 avril 2008, le dossier est validé par le saint-synode du Patriarcat de Moscou. Restait à trouver un lieu. C’est Mgr Éric Aumonier, évêque de Versailles, qui suggère à l’équipe du futur séminaire de s’adresser aux Sœurs auxiliatrices d’Épinay, en passe de quitter leur maison.
L'ignorance, un fléau dans les relations entre Eglises
« Les religieuses ont tout fait pour nous aider », raconte le P. Alexandre Siniakov, supérieur du séminaire, qui souligne que le soutien des catholiques de France est sans doute « l’aspect qui a le mieux fonctionné » depuis deux ans. Il s’agit donc bien de cultiver une « amitié » franco-russe parfois refroidie par l’ère soviétique. Y compris sur le terrain religieux : « Notre objectif est de former de futurs acteurs du dialogue œcuménique et de l’unité des chrétiens. »
En octobre, les séminaristes se sont ainsi rendus à Auvers-sur-Oise, où ils ont pu rencontrer Mgr Jean-Yves Riocreux, évêque de Pontoise. Puis c’est Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry, qui est venu les visiter, chez eux, à Épinay. Une sympathie confirmée au quotidien avec les Petites Sœurs des Pauvres, installées à deux pas du séminaire, ou avec les paroissiens catholiques, intrigués par ce nouveau voisinage. Le P. Siniakov espère que ces multiples échanges contribueront à « faire tomber les préjugés entre chrétiens d’Europe de l’Est et chrétiens occidentaux ». L’ignorance, dit-il, est « le plus grand fléau » dans les relations entre Églises.
Or, « la Russie connaîtra bientôt la même sécularisation que la société occidentale, analyse le P. Siniakov. L’individualisme menace nos communautés chrétiennes. » Conclusion : les Églises de l’Ouest et de l’Est ont des destins beaucoup plus proches qu’elles ne le pensent. Face à ce défi, le séminaire s’est fixé comme perspective de « redonner du tonus à la mission, en souffrance dans l’Église orthodoxe ». Autrement dit, faire redécouvrir « le goût de la vie liturgique », mais aussi s’impliquer « efficacement » dans « le domaine de la solidarité ».
12 étudiants
Dans un tel contexte, le P. Siniakov refuse d’entrer dans les rivalités intra-orthodoxes : « Notre séminaire est ouvert à tous, y compris aux futurs prêtres du Patriarcat de Constantinople… » Le défi de formation est immense. Le séminaire accueille déjà 12 étudiants issus de différentes régions et juridictions orthodoxes (Russie, Roumanie, Ukraine, Géorgie, Biélorussie, Lettonie…), envoyés en France par leurs évêques.
Reste la question du retour, au terme des cinq ans de formation : « Certains retourneront dans leur pays, où leurs compétences linguistiques et pastorales seront précieuses, d’autres resteront en France, où les fidèles orthodoxes (on estime leur nombre à environ 500 000) manquent de prêtres », avance le P. Siniakov. D’ici à cinq ans, le séminaire d’Épinay prévoit d’accueillir une quarantaine de séminaristes.
La « complémentarité » déclarée avec l’Institut Saint Serge
« Nous ne sommes pas en concurrence avec l’Institut Saint-Serge ! » Le P. Alexandre Siniakov, recteur du séminaire, refuse de voir dans la création de celui-ci un défi au célèbre centre universitaire parisien, sous tutelle de l’archevêché de France du Patriarcat de Constantinople. Il souligne « la complémentarité » des deux institutions, la première étant « une faculté de théologie ouverte à tous », la seconde « une école de futurs prêtres ».
De même, le centre dominicain Istina (Paris), longtemps au cœur de la formation des séminaristes orthodoxes, continuera à jouer un rôle important, notamment pour le doctorat. La formation du séminaire se veut de haut niveau. Des partenariats sont en cours avec de prestigieux établissements parisiens : Sorbonne, École pratique des hautes études, Institut catholique de Paris, École Cathédrale et, est-il annoncé, l’Institut Saint-Serge !
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La Cour européenne ne doit pas se transformer en farce
Moscou, 12 novembre 2009 (Apic) Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a indiqué le 11 novembre être “totalement solidaire“ avec le Vatican et le gouvernement italien après la sentence de la Cour européenne des droits de l’homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe des écoles publiques de la péninsule.
Moscou, 12 novembre 2009 (Apic) Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a indiqué le 11 novembre être “totalement solidaire“ avec le Vatican et le gouvernement italien après la sentence de la Cour européenne des droits de l’homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe des écoles publiques de la péninsule.
Affaire des crucifix : les orthodoxes russes solidaires avec le Vatican
Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a indiqué le 11 novembre être "totalement solidaire" avec le Vatican et le gouvernement italien après la sentence de la Cour européenne des droits de l’homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe des écoles publiques de la péninsule.
"Nous estimons que l’activité de la Cour européenne ne doit pas se transformer en farce et que ces idées hyper-libérales ne doivent pas prévaloir", a renchéri le prélat orthodoxe, qui intervenait avec la presse étrangère. Evoquant en outre la question de la rencontre entre le patriarche de Moscou Cyrille et Benoît XVI, Mgr Hilarion a affirmé qu’il n’avait pas été question jusqu’à présent d’un lieu et d’une date précise mais qu’il existait une "volonté d’avancer".
Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a indiqué le 11 novembre être "totalement solidaire" avec le Vatican et le gouvernement italien après la sentence de la Cour européenne des droits de l’homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe des écoles publiques de la péninsule.
"Nous estimons que l’activité de la Cour européenne ne doit pas se transformer en farce et que ces idées hyper-libérales ne doivent pas prévaloir", a renchéri le prélat orthodoxe, qui intervenait avec la presse étrangère. Evoquant en outre la question de la rencontre entre le patriarche de Moscou Cyrille et Benoît XVI, Mgr Hilarion a affirmé qu’il n’avait pas été question jusqu’à présent d’un lieu et d’une date précise mais qu’il existait une "volonté d’avancer".
SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE EN FRANCE
avec la bénédiction de Son Eminence Monseigneur Innocent, Archevêque de Chersonèse (MP)
FÊTE DE L’ARCHISTRATEGE MICHEL
Notre pèlerinage aura lieu du
samedi 21 novembre 2009 au dimanche 22 novembre 2009
Dernier jour pour la réservation de places – 18/11/2009.
Nous débuterons notre pèlerinage au Mont Saint Michel. Ensuite nous irons dans la ville
d’Avranches a l’eglise Saint Gervais ou nous pourrons vénérer le crane de Saint Aubert –
fondateur du Mont Saint Michel (en 708 l’Archange Saint Michel est apparut a Saint Aubert et lui
a ordonne de construire un monastère en lui indiquant le lieu).
Puis pour terminer notre pèlerinage nous irons a Honfleur. Nous visiterons l’eglise Sainte
Catherine (Eglise en bois avec son clocher construite au 15eme siècle).
Depart 21/11/09 a 7h00 – de l’église des Trois Saints Docteurs (5, rue Petel – 75015 PARIS)
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:
tel.: +33 1 75 43 97 23 (de 15h00 a 18h00)
+33 6 29 97 16 64 – MASLOV Violette
avec la bénédiction de Son Eminence Monseigneur Innocent, Archevêque de Chersonèse (MP)
FÊTE DE L’ARCHISTRATEGE MICHEL
Notre pèlerinage aura lieu du
samedi 21 novembre 2009 au dimanche 22 novembre 2009
Dernier jour pour la réservation de places – 18/11/2009.
Nous débuterons notre pèlerinage au Mont Saint Michel. Ensuite nous irons dans la ville
d’Avranches a l’eglise Saint Gervais ou nous pourrons vénérer le crane de Saint Aubert –
fondateur du Mont Saint Michel (en 708 l’Archange Saint Michel est apparut a Saint Aubert et lui
a ordonne de construire un monastère en lui indiquant le lieu).
Puis pour terminer notre pèlerinage nous irons a Honfleur. Nous visiterons l’eglise Sainte
Catherine (Eglise en bois avec son clocher construite au 15eme siècle).
Depart 21/11/09 a 7h00 – de l’église des Trois Saints Docteurs (5, rue Petel – 75015 PARIS)
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:
tel.: +33 1 75 43 97 23 (de 15h00 a 18h00)
+33 6 29 97 16 64 – MASLOV Violette
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