Les Russes et Rome - Grands regards orthodoxes sur l'Église romaine
Père Patrick de Laubier

F.-X. de Guibert

Depuis longtemps, le Père Patrick de Laubier fait de multiples voyages en Russie où il enseigne. En ces temps de recherche de l’unité avec les orthodoxes, il a estimé utile, pour les catholiques, de savoir ce que, depuis deux siècles, les orthodoxes pensent de la papauté. Car c’est la pierre d’achoppement historique centrale dans les relations entre les Russes et Rome.

Dans ce petit ouvrage, dédié à Jean-Paul II qui voulait que l’Église respire de ses deux poumons, l’oriental et l’occidental, il a sélectionné douze auteurs russes : sept grands penseurs historiques du XIXe et de la première moitié du XXe siècle (Dostoïevski, Soloviev, Berdiaev, Boulgakov…),et cinq intellectuels contemporains (Avérintsev, Sedakova, Zielinsky…),

ces derniers commentant notamment l’encyclique Ut unum sint et la lettre apostolique Orientale lumen, du pape polonais, respectivement sur l’unité des chrétiens et sur les richesses de la spiritualité orientale.

Des témoignages qui expriment toutes les nuances d’opinions, des plus défavorables aux plus favorables à la papauté. À lire, pour mieux comprendre.

Marie-Catherine d'Hausen

Rédigé par l'équipe de rédaction le 23 Septembre 2010 à 13:56 | 1 commentaire | Permalien

Le film « Le Pope » ( un nouveau film de Vladimir Khotinenko ) a été le 20 septembre au centre « Pokrovskye Vorota » l’objet d’un débat approfondi auxquels ont pris part l’archiprêtre Georges Mitrofanov, le père Ilya Soloviev (responsable des Editions « Kroutiztzkojoe Podvorje ») ainsi que Constantin Obozny, auteur d’un ouvrage consacré à la « Mission orthodoxe de Pskov ».
Tous les intervenants ont été d’accord pour dire que le film est saturé de contradictions. C’est d’une part une véritable percée, une première tentative de mettre en lumière le rôle de l’Eglise pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Le père Georges a rappelé que le film a avait béni par le défunt patriarche Alexis II et qu’il avait obtenu un très grand succès.
Chacun des intervenants s’est, d’autre part, montré critique à l’égard du film. Le père Ilya Soloviev a dit que : « Les spectateurs restent dans l’ignorance de ce qu’était en réalité la "mission de Pskov" et des objectifs que se fixaient ses prêtres. Le métropolite Serge (Voskressensky) a chargé plusieurs dizaines de prêtres d’accorder leurs services pastoraux aux orthodoxes dans les régions occupées par la Wermacht en 1941-1944 afin d’éveiller les croyants plongés dans une hibernation spirituelle, de dire haut et fort la vérité sur le Christ et son Eglise et, surtout, d’expliquer la nature criminelle du communisme.

Or, le héros du film n’est en rien inspiré par cette mission précise. Il ne s’applique guère à montrer comment l’Eglise avait été persécutée par les bolcheviks ». Le père Ilya a précisé que « Le personnage principal du film incarné par Serge Makovetztky est en quelque sorte un tenant du régime stalinien, ses sympathies vont aux partisans rouges, il refuse de dire un office funèbre pour des acolytes de la police allemande qui, (comme l’a rappelé le père Georges Mitrofanov), étaient dans cette situation bien plus proches de la population que les partisans. En effet, les partisans avaient par leur maraudage infligé des pertes considérables aux habitants de la région ».

« Comment définir le sentiment patriotique ?! » – a été l’une des questions auxquelles ont tenté de répondre les intervenants. Le père Ilya a dit : « que les tenants du régime stalinien et les chantres du régime soviétique ne sont pas de vrais patriotes. Les collaborateurs de la « Mission de Pskov » ont été, et cela dans la vie et non au cinéma, des patriotes ardents de la Russie. Le personnage principal du film ne correspond pas du tout à cette définition. « Le Pope » ne va pas jusqu’au bouts des choses et le spectateur ne comprend pas vers qui vont les sympathies du héros ».

Selon l’archiprêtre Mitrofanov le travail pastoral du père Alexandre Ionine, le héros du film, n’est pas montrée du tout : « Nous voyons bien plus un agitateur social, un commissaire politique qu’un prêtre. Le personnage dont se sont inspirés les auteurs du film était le père Alexis Ionov, il avait fait ses études à l’Institut théologique Saint Serge à Paris, c’était le collaborateur le plus zélé de la « Mission de Pskov ». C’était un véritable missionnaire qui allait aux devants de ceux qui en avaient besoin. Le père Alexis Ionov avait réussi à organiser des écoles du dimanche, des émissions radio, la publication de feuillets paroissiaux, et c’est exactement ce dont le peuple orthodoxe avait besoin à cette époque. Rien de tout ceci n’est montré dans le film ! »

C’est avec regret que le père Georges Mitrofanov a parlé du personnage de la mère Alevtina, l’épouse du personnage principal : « Nous la voyons commettre le péché du suicide, elle laisse à l’abandon de nombreux enfants. Elle s’en va se perdre dans la forêt et cette démarche est présentée comme sacrificielle ».
« C’est un film pour beaucoup véridique, - a conclu le père Georges,- mais tout à fait désespéré. A la fin le personnage principal, vieilli, fait la rencontre d’un groupe de joyeux garçons et filles. La conversation qui s’engage montre que ces jeunes sont tout à fait indifférents à l’égard du passé comme, d’ailleurs, du présent. « La mission de Pskov » se voit donc privée de tout sens ecclésial, cela dans la réalité comme dans le souvenir. L’Armée Rouge en sort le véritable vainqueur ! Et nullement l’Eglise… »
C’est le père Georges qui a résumé la discussion :
- « Le Pope » ne correspond pas à la réalité des choses. L’idéologie y a supplanté le sentiments religieux. Nous avons là cependant matière à réfléchir sur notre passé, à faire remonter à la surface les sujets tabou de l’histoire russe ».

Blagovest Info
Traduction " P.O." Larissa


Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Septembre 2010 à 20:48 | 3 commentaires | Permalien

Le Centre du patriarcat de Constantinople à Chambésy privé de ses subventions
En raison de la crise économique que vit le pays le gouvernement grec a pris la décision d’arrêter le financement du Centre orthodoxe du patriarcat de Constantinople à Chambésy. Formellement le Centre continue à exister, mais il ne fonctionne plus et une proche fermeture le menace. Le site bulgare "Dveri v pravoslavie" annonce que le personnel du Centre a été considérablement réduit. Ces derniers temps les collaborateurs du Centre travaillaient à la préparation du concile panorthodoxe. Le patriarche Bartholomé s’était ces dernières années fréquemment référé au futur Concile.

Les collaborateurs du Centre s’étaient spécialisés dans le domaine de la coopération interorthodoxe, ils assistaient aux réunions du Comité préparatoire du Concile. Conjointement avec les facultés de théologie des universités de Genève et de Lausanne le Centre formait des théologiens orthodoxes.

On compte parmi ses diplômés des personnages d’Eglise éminents. Le Centre orthodoxe regroupait trois églises, une chapelle et cinq paroisses orthodoxes (géorgienne, arabe, grecque, roumaine et francophone).

Interfax religion

Traduction "P.O."
"Les décisions de Chambésy IV"
"Des avancées concrètes à Chambesy"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Septembre 2010 à 15:34 | 2 commentaires | Permalien

L’œcuménisme est à l’ordre du jour à Vienne cette semaine : la commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique tient sa 12e assemblée jusqu’à lundi prochain. La délégation catholique est présidée pour la première fois par Mgr Koch, le nouveau président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. À Ravenne, en 2007, les délégués russes avaient quitté les travaux en raison d’un désaccord avec le patriarche de Constantinople. Mais la déchirure a été recousue à Paphos, en octobre dernier. Aujourd’hui le patriarcat de Moscou est en relations amicales aussi bien avec Rome qu’avec Constantinople....suite
Et INTERFAX : "Католики и православные пытаются преодолеть главную причину 1000-летнего раскола в Церкви"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 21 Septembre 2010 à 16:48 | 0 commentaire | Permalien

Vous pouvez télécharger (en format PDF) le numéro 16-17 du "Messager de l'Église orthodoxe russe". Il contient deux dossiers: l'un consacré au moine Grégoire Krug, célèbre iconographe de l'émigration russe en France, et l'autre à la visite en Ukraine, cet été, du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.
Le dossier sur le père Grégoire est accompagné de nombreuses photographies de ses icônes, de ses portraits et des quelques événements de sa vie.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 20 Septembre 2010 à 12:56 | 0 commentaire | Permalien

CANNES: Le premier camp de jeunes orthodoxes : « Méditerrannée Russe »
La tradition de camps de jeunes orthodoxes est restaurée à Cannes

126 photos

Du 6 au 13 septembre 2010 s’est déroulé à Cannes, avec la participation de la paroisse Saint Michel Archange et de l’Association de Jeunes de l’Eglise Russe Orthodoxe en France « Korsoun », le premier camp de jeunes orthodoxes : « Méditerrannée Russe ». Nous espérons que cet évènement marque le renouveau des camps annuels de jeunes, qui constituaient jadis une tradition pour la paroisse de l’Eglise Russe Hors-Frontières de Cannes.
Durant une semaine, les jeunes, séminaristes et paroissiens des églises russes de Paris, Meudon, Nice, Milan et Moscou, ont eut la possibilité de faire connaissance et de nouer des liens d’amitié à travers les services rendus et la prière. Les participants du camp ont visité les lieux saints de la région (Abbaye de Lérins, église Saint-Nicolas et cimetière russe de Nice), apporté toute l’aide qu’ils pouvaient à la paroisse, participé aux offices à l’église de Cannes et échangé avec ses paroissiens.

« Les méditerranéens russes » se sont essayé à des actes missionnaires, ont enrichi leurs connaissances sur les saints de la Gaule antique et sur les orthodoxes séjournant à Cannes aux 19e-20e siècles lors de conversations avec le recteur de la paroisse, et se sont bien sûr, reposés.

Dieu fasse que ce commencement porte de bons fruits et constitue un apport bienfaisant pour le renforcement de l’esprit orthodoxe sur la Côte d’Azur.

GALERIE DE PHOTOS DE ACOR-CANNES

et ICI
ADRESSE

Rédigé par l'équipe de rédaction le 19 Septembre 2010 à 11:28 | 1 commentaire | Permalien

R.P. Stephen Headley: "Le Christ après le communisme"
"Christ after Communism: Spiritual Authority and Its Transmission in Moscow Today"
Un nouveau livre du père Stephen Headley : "Le Christ après le communisme: l’autorité spirituelle et les modalités de sa transmission à Moscou"
Le devenir des religions dans les sociétés postcommunistes d’Europe de l’Est est l’un des sujets les plus importants pour la sociologie comparative des religions. La Russie représente un champ d’études d’une importance toute particulière.Le père Stephen Headley, un auteur qui a beaucoup publié la Russie et l’Asie de l’Est, donne dans cet ouvrage un tableau très fouillé de la situation de la religion orthodoxe en Russie post-soviétique. C’est une analyse de la chrétienté russe vue de l’intérieur. Il s’y agit de la piété russe ainsi que de la reconstruction de l’Eglise. Voilà un livre instructif et passionnant!


Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Septembre 2010 à 12:40 | 0 commentaire | Permalien

L’archiprêtre Nicolas Balachov à propos de l’horaire des offices
Le père Nicolas Balachov, adjoint du Président du Département des Relations Extérieures du patriarcat de Moscou, a accordé une longue interview à Interfax-Religion. Il estime qu’il est indispensable d’engager une réflexion à propos de l’horaire des offices. Cela permettrait à ceux qui ont des horaires de travail d’être plus assidus dans leur présence aux offices. Le père Nicolas a dit : « Il serait bon de disposer dans une aussi grande capitale que Moscou de quelques paroisses dont les horaires seraient adaptés aux contraintes de ceux qui souhaitent assister quotidiennement aux offices. Les paroisses moscovites s’en tiennent toutes à des horaires « normalisés ». Il est parfois difficile à quelqu'un qui a des contraintes déterminées par son emploi d’être à l’heure dans sa paroisse.

Plusieurs églises et monastères de Moscou officient déjà dans la soirée la liturgie des Présanctifiés pendant la période du carême pascal. Une telle pratique a déjà été appliquée dans plusieurs paroisses de Saint-Pétersbourg à l’époque du métropolite Nicodème (Rotov) ainsi qu’à l’Académie de théologie lorsque son recteur était l’archevêque de Vyborg Cyrille, actuellement patriarche de Moscou.

Certains diocèses de l’Eglise orthodoxe russe à l’étranger, dont le Diocèse Sourozh pratiquaient des horaires vespéraux pour dire la liturgie des Présanctifiés. Ceux des paroissiens dont la journée est prise peuvent ainsi y participer. Il faut rappeler que la liturgie des Présanctifiés est précédée par des mâtines, il est par conséquent tout à fait justifié de dire cette liturgie dans la soirée. Certains diocèses de l’Eglise russe ont des paroisses où les vêpres sont officiées de nuit, elles y sont suivies par une liturgie. Cela facilite les choses pour ceux des fidèles qui, la veille des grandes fêtes, ne peuvent être à l’heure pour le début de l’office. Il leur est également impossible à cause de leurs horaires de travail d’assister aux liturgies matinales des grandes fêtes célébrées les jours ouvrés.
La Commission interconciliaire en charge des divins offices et de l’art ecclésial débattra de la question de ces horaires ».

Traduction " P.O."

Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Septembre 2010 à 10:16 | 3 commentaires | Permalien

Le 27 août 2010 le journal de Nice-Matin a publié un article intitulé « Les Russes blancs jouent la carte Svetlana Medvedeva ».

Aux termes de celui-ci, la réputation de l'association cultuelle, Saint-Michel-Archange à Cannes est mise en doute, c’est la raison pour laquelle le Conseil d’Administration représenté par le Père Maxime Massalitine souhaite par la présente exercer son droit de réponse.
L'information selon laquelle Messieurs Vladimir Jancen et Alexis Popoff ou un des proches ou lointains descendants des Russes-blancs (qu'ils parlent russe ou qu'ils aient oublié la langue maternelle de leurs ancêtres) seraient personae non grata dans notre paroisse est absolument fausse.

La famille d'Alexis Popoff se rend régulièrement aux offices religieux dans notre église, quelques Russes-blancs font partie de notre association et participent d'une manière active à sa vie.
Les offices religieux dans notre église sont ouverts à tous, et personne ne rencontrera jamais d'obstacle pour prier dans le temple de Dieu.
L'église Saint-Michel-Archange relève de l’Église orthodoxe russe au travers de ladite association cultuelle.
C'est l’Église orthodoxe russe qui l’a construite, et c'est son évêque qui l'a consacrée en 1894.
Ce sont ses fidèles qui ont fait partie de notre association cultuelle.

A la fin des années 1920 entre les croyants russes orthodoxes, il s'est produit une division conséquence des différends politiques et notamment de l'usurpation du pouvoir en Russie par les bolcheviks.
L'église Saint-Michel-Archange a alors relevé de l’autorité spirituelle de l'Église orthodoxe russe hors frontières.
Dès la fin du régime communiste en Russie, un espoir de réunification de l'Église orthodoxe russe hors frontières et du Patriarcat de Moscou est intervenu en 2007.
Cette réunification a été accueillie avec joie et enthousiasme par la plupart des descendants des Russes-blancs, et peu nombreux étaient ceux qui, tels que Monsieur Jancen, faisant partie d’une infime minorité l'ont perçu négativement.

En tentant de s'opposer à cette réunification, Monsieur Jancen avec un petit nombre de soutiens ont fait de l'association une communauté sectaire n'ayant aucune relation avec l’Église orthodoxe russe hors frontières ni même avec les principes de l'Orthodoxie, entraînant en 2001 une profonde déchirure au sein de la paroisse.
La même année, l’Église orthodoxe russe hors frontières a interdit l'accomplissement des offices divins à l'église Saint-Michel-Archange jusqu'à l’abandon de cette activité sectaire.
Cela a été rendu possible en 2006, mais pas sans difficultés.

Une des principales difficultés a été que Monsieur Jancen et ses partisans ont fait tous les efforts pour que l’église russe de Cannes cesse de relever de l’Église orthodoxe russe.
Ils ont notamment supprimé des Statuts de l'association cultuelle la mention de son appartenance à l'Église orthodoxe russe hors frontières.
A l'assemblée générale de l'automne 2007 Monsieur Jancen et ses complices ont été exclus de l'Association pour leur activité sectaire.
Malgré les invitations répétées à revenir au sein de l'Association, Messieurs Jancen et Popoff s’y sont toujours refusés, car la seule condition émise de notre côté et cela, dès la fin de 2009 était la reconnaissance de la réunification de l'Église russe et le retour de l'église Saint-Michel-Archange au Patriarcat de Moscou, ce qui est inacceptable pour eux.
En ce qui concerne « des sommes astronomiques, sans pouvoir justifier la provenance de l'argent ni le nom des donateurs », il s'agit sans doute d'une somme dont l'origine « obscure » serait parvenue sur le compte de l'association à l’époque où celle-ci était dirigée par Monsieur Jancen et autres.
À présent sous la direction du nouveau conseil d'administration de l'association élu d'une manière régulière et en parfaite conformité aux dispositions légales françaises par les assemblées générales de l'automne 2009 et du printemps de 2010, toutes les donations ont une source connue et des donateurs honorables.
Il y a lieu de préciser que notre comptabilité est tenue régulièrement sous le contrôle d’un expert comptable et bientôt d’un commissaire aux comptes, ce qui n’était pas le cas précédemment et notamment lorsque celle-ci était dirigée par Monsieur Jancen et consorts.
Dès que l'église de Cannes est revenue au sein de l'Église orthodoxe russe hors frontières et au travers de celle-ci au sein du Patriarcat de Moscou, il a été fait des efforts pour que la paroisse orthodoxe ne soit plus administrée ni par des sectaires, ni par des personnes d'origines douteuses.

La paroisse russe renaît, aidée par les hommes de bonne volonté.
La visite du 25 août 2010 de l'église Saint-Michel-Archange par l'épouse du Président de la Russie est un témoignage évident et éloquent de cette renaissance

Lien ACOR CANNES

Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Septembre 2010 à 08:21 | 0 commentaire | Permalien

Cannes et l' Église russe : l'Association cultuelle maître des lieux
Vincent Bassouls

SAINT-MICHEL-ARCHANGE : Les nombreuses questions et polémiques soulevées autour de la propriété de l'édifice ont poussé son recteur à faire le point sur la situation

Fin des polémiques, sur le papier. L'église orthodoxe russe de Cannes plongée dans un climat agité depuis de nombreuses années, aspire à retrouver de la quiétude. Par la voix de son recteur, le père Maxime Massalitine, qui sort de son silence pour « rétablir certaines vérités ».
Nommé il y a un an à la tête de la paroisse Saint Michel-Archange par le primat de l'église orthodoxe russe à l'étranger (Eore) à New-York, il jure ses grands dieux que depuis, la gestion de l'association cultuelle est on ne peut plus limpide. Et qu'il n'y a aucune entourloupe, ni complot de quelque sorte pour reprendre la main sur la paroisse et son patrimoine immobilier. Il entend ainsi mettre fin aux nombreuses attaques répétées sur une hypothétique alliance politico-mafieuse, évoquée récemment par certains détracteurs (lire notre édition du 27 août) « Depuis le départ de MM. Jancen et Popoff, en 2007, du conseil d'administration, il n'y a jamais eu de vacance du pouvoir de l'association, comme ils ont pu le prétendre ». Le recteur met les pieds dans le plat et n'hésite pas, lui, à nommer ses adversaires. Suite Nice-Matin

Rédigé par l'équipe de rédaction le 17 Septembre 2010 à 08:02 | 0 commentaire | Permalien

Le samedi 25 septembre 2010, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge ouvre ses portes et accueille à partir de 10h00 les visiteurs pour leur présenter ses formations en licence, master et doctorat (LMD), ainsi que l’Enseignement théologique à distance (ETD) et la Formation théologique par correspondance (FTC). L’Institut organise hors cursus des cours de grec moderne, de russe et de slavon, d’iconographie et de chant liturgique. La journée commencera par une conférence de Michel Stavrou « Pourquoi étudier la théologie aujourd’hui ? » Pour lire le programme de la journée, cliquez sur le titre.
Lien Saint-Serge

Rédigé par l'équipe de rédaction le 16 Septembre 2010 à 13:25 | 0 commentaire | Permalien

Il n’y a que 300 églises  à Moscou !
Dans une interview publiée par le journal « Argumenty i fakty » Vladimir Legoyda, responsable du service d’information du Saint Synode a dit que : « Moins de 300 églises sont actuellement d’un accès facile pour les habitants de la capitale. Cela signifie une église pour 40.000 habitants alors que la moyenne pour l’ensemble du pays est d’une église pour 11.200 habitants. La majorité des églises de la capitale se situent dans le centre-ville. Il n’y a pratiquement pas de paroisses dans les cités dortoirs bâties à l’époque soviétique. Les immenses faubourgs de la capitale dont la population équivaut à celle d’une région de la Russie il n’y a qu’une petite église. Les fidèles âgés, les handicapés, les personnes souffrantes, les jeunes mères doivent accomplir un véritable exploit pour assister à un office. A propos du programme de construction de deux cent églises dans la capitale il convient de préciser qu’il s’agira d’églises dont la capacité d’accueil ne sera que de 300 à 500 personnes. Tous les districts de Moscou devront avoir une église sur leur territoire. Des assistants sociaux seront affectés à chacune de ces paroisses. Ils accorderont leur soutien à tous ceux qui en ont besoin, y compris les jeunes paroissiens « à problèmes ».

Souvent les gens se déclarent orthodoxes pour des raisons culturelles plutôt que religieuses. Mais l’on peut espérer que ces « pratiquants aléatoires » deviendront sous peu d’authentiques croyants. Or, il est indispensable de leur rendre les églises facilement accessibles ».
D’après des statistiques récentes (décembre 2009) des offices sont dits à Moscou dans 782 églises et chapelles, la liturgie est officié quotidiennement dans 170 paroisses.

Interfax religion
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Nous venons de séjourner dix jours à Moscou: la situation dans le centre ville n'est, en effet, pas du tout celle qui existe dans les proches banlieues. De très nombreuses églises ont été réouvertes dans le centre de Moscou ces dernières années et l'on y constate une vie paroissiale très animée et très riche. Des fidèles y sont en prière à toute heure du jour, beaucoup de jeunes.
"P.O."


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Rédigé par l'équipe rédaction le 15 Septembre 2010 à 21:00 | 2 commentaires | Permalien

Le numéro 20 (avril-juin 2010) du "Messager de l'Église orthodoxe russe" est consacré à la visite en mars dernier du patriarche Cyrille de Moscou en Arménie et, plus largement, aux relations entre l'Église orthodoxe et l'Église arménienne.
Dans la rubrique "Relations entre orthodoxes", la revue propose un compte-rendu de la visite en Russie du patriarche Barthélemy de Constantinople et la traduction française du message adressé en juillet par le Saint-Synode du patriarcat de Moscou aux orthodoxes ukrainiens qui ne sont pas en communion avec l'orthodoxie universelle Suite

Rédigé par l'équipe rédaction le 15 Septembre 2010 à 14:16 | 1 commentaire | Permalien

Un don de l’Église catholique à l'Église orthodoxe russe
Voyage œcuménique des reliques de huit saints sur la Volga
Un navire transportant les reliques de huit saints du premier millénaire de l'Église a commencé en Russie un voyage œcuménique historique le long du fleuve Volga. Le bateau, dont le voyage œcuménique a reçu la bénédiction du patriarche orthodoxe russe Kirill, parcourra plus de 3.000 kilomètres, de l'embouchure de la Volga à Moscou.
Les reliques appartiennent à des saints importants pour les deux Églises : Jean-Baptiste, Anne, l'apôtre Bartholomée, les martyrs Etienne et Laurent, Georges, Jean Chrysostome et Cyrille, ce dernier missionnaire auprès des peuples slaves.
Le bateau, parti lundi, est le « FR. Werenfried » du nom du religieux prémontré, Werenfried van Straaten, fondateur de l'association internationale Aide à l'Eglise en détresse (AED).
Le fondateur de l'AED a été le promoteur de l'initiative visant à transformer les navires en chapelles pour permettre de célébrer des offices dans les lieux sans églises.
Les reliques sont un don de l'Église catholique à l'Église orthodoxe russe Suite ZENIT


Rédigé par l'équipe de rédaction le 14 Septembre 2010 à 16:10 | 1 commentaire | Permalien

"Il ne doit y avoir qu’une seule juridiction orthodoxe en Estonie"
Lors de son séjour en Estonie, commencé le 12 septembre dans le cadre des solennités du centième anniversaire de la fondation de l'abbatiale de la Dormition du monastère de Pühtitsa et du vingtième anniversaire de l'ordination épiscopale du métropolite Coreneille de Tallinn et d'Estonie (photo), le métropolite Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a affirmé : « J’ai l’intention de consacrer plusieurs journées à la visite des villes estoniennes dont Tallinn et Narva. J’aurais des contacts avec nos fidèles ainsi qu’avec des dirigeants politiques du pays. Le patriarcat de Moscou estime qu’il n’existe aucun fondement à l’existence en Estonie de deux juridictions orthodoxes.

Nous sommes pour la tenue la plus rapide possible du grand Concile orthodoxe. Il est donc indispensable de trouver des solutions aux problèmes qui existent encore entre les patriarcats de Constantinople et de Moscou. Ces relations n’ont pas pu s’améliorer suite à la reconstitution de l’Eglise orthodoxe d’Estonie, patriarcat de Constantinople, avec à sa tête le métropolite Stephanos (Charalambides) .

"Il ne doit y avoir qu’une seule juridiction orthodoxe en Estonie"
Ces problèmes ont récemment trouvé des solution qui malheureusement ne sont que partielles. Nous estimons qu’il ne devrait pas y avoir deux juridictions orthodoxes distinctes sur un même territoire. Il est important de poursuivre le dialogue commencé avec les autorités politiques estoniennes. Ceci afin de trouver une solution définitive aux problèmes de propriété foncière ainsi que pour le dialogue entre les croyants orthodoxes qui, à la suite de circonstances regrettables, se sont retrouvés dans des juridictions différentes. L’essentiel est de persévérer à œuvrer pour l’unité de la sainte orthodoxie».

Ces sujets seront débattus lors de la rencontre avec le ministre des affaires étrangères et le président du parlement de la République d’Estonie.

Lien Novosti ERR
Traduction " P.O."

Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Septembre 2010 à 20:56 | 17 commentaires | Permalien

Selon une dépêche de l'Agence France Presse, des tensions ont éclaté lundi en Ukraine entre l'Église gréco-catholique qui souhaite construire une nouvelle cathédrale à Odessa (sud) et l'Église orthodoxe fidèle au Patriarcat de Moscou qui s'oppose à ce qu'elle voit comme "une expansion agressive".

Le Synode de l'Eglise gréco-catholique (uniate) en a appelé dans une lettre au président Viktor Ianoukovitch, a indiqué lundi le chef de l'Église gréco-catholique, le cardinal Lubomyr Husar, lors d'une conférence de presse à Kiev.

Suite AFP


Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Septembre 2010 à 18:52 | 18 commentaires | Permalien

Mgr Nestor (Sirotenko) a été ordonné évêque de Caphes
Le dimanche 5 septembre, mémoire de saint Irénée de Lyon et fête de tous les saints de la ville de Moscou, Mgr Nestor (Sirotenko) a été ordonné évêque de Caphes, auxiliaire du diocèse de Chersonèse, lors de la divine liturgie à la cathédrale Christ-Sauveur de Moscou. L'ordination a été présidée par le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, en concélébration avec le métropolite Hilarion de Volokolamsk, l'archevêque Innocent de Chersonèse, l'évêque Michel de Genève et plusieurs autres évêques. Le patriarche Théodore d'Alexandrie et de toute l'Afrique a concélébré la liturgie eucharistique.
Des membres du clergé et de nombreux fidèles du diocèse de Chersonèse, venus de Paris et d'autres villes de France, ont pris part à la célébration Suite Egliserusse
VIDÉO ICI
LIEN "Akademia"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Septembre 2010 à 06:00 | 1 commentaire | Permalien

A la mémoire du père Alexandre Men
Un article de archiprêtre Vsevolod Tchapline (“Izvestia", 9 septembre)

Il y a vingt ans archiprêtre Alexandre Men était assassine.
Sa mémoire est présente dans nos coeurs et il ne s’agit pas seulement des circonstances tragiques de sa mort. L’enquête se poursuit jusqu’à présent, elle n’a pas encore apporté de réponses concluantes. Mais-ce vraiment l’identité des meurtriers qui nous importe?
Les discussions en vue d’établir l’authenticité de l’orthodoxie du prêtre assassiné ne sont plus depuis longtemps d’actualité.

Le père Alexandre, comme nombre d’entre nous, était à l’époque convaincu que l’Occident allait nous apporter une aide aussi considérable que désintéressée. Son attitude avait suscité des débats passionnés.

Le père Men puisait sans compter aux trésors du monde occidental.
Ne suivait-il pas en cela l’exemple des pères Serge Boulgakov et Paul Florensky? Ils sont tous aujourd’hui imités par les auteurs de centaines de brochures et de blogs. Les idées préconisées par le père Alexandre ne sont pas aujourd’hui en attente de canonisation ou dans l’attente d’être anathémisées. Les critiques ne lui ont pas été épargnées, de son vivant comme pendant les deux décennies qui ont suivi son assassinat.
Dans les années 70 et 80 alors que l’intelligentsia occidentale s’adonnait au culte de la science, des milliers et des milliers d’hommes et de femmes d’une grande culture, véritable élite de la nation, ont en URSS embrassé le christianisme. Parmi eux de très nombreux nouveaux baptisés provenant du judaïsme. Il s’agissait d’un afflux sans précédent: nulle part, que ce soit en Amérique, en Europe ou en Orient les représentants de l’intelligentsia juive n’ont été aussi nombreux à solliciter le baptême.

A l’époque soviétique les liens qui existaient entre eux et l’Etat d’Israël où leurs coreligionnaires hors du pays étaient fort ténus. Ce n’est donc pas au père Alexandre que la communauté juive doit s’en prendre pour les juifs qui ne l’ont pas ralliée mais au régime soviétique. On disait du père Alexandre qu’il était “un apôtre” en mission chez les intellectuels. Il a été l’interlocuteur à part entière d’Alexandre Galitch, de Nadejda Mandelstam, de Soljénitsyne, enfin. L’un des facteurs ayant amené à l’Eglise tous ceux que je viens d’énumérer était la possibilité qu’ils avaient de s’imprégner, grâce aux radios sur ondes courtes, de la parole du métropolite Antoine (Bloom), de l’archevêque Jean (Shakhovskoy), du père Victor Potapov, du protopresbytre Alexandre Schmeman, du père Jean Krestiankine, du père Vsevolod Spiller, du père Dimitri Doudko et du père Alexandre Men, les quatre derniers résidaient en Russie. Il ne s’agissait pas de “dissidents” dans le sens habituel du terme, aucun ne s’ingérait dans la politique. Leur personnalité, leurs paroles faisaient comprendre qu’il n’y avait rien de „normal“ dans la vie soviétique. Hors, tout ce qui n’est pas normal ne peut être durable. Les esprits critiques étaient ainsi attirés vers le Christ et Son Eglise.

Le père Alexandre se concentrait sur le dialogue entre la foi chrétienne et les sciences naturelles, sujet essentiel dans les débats des années 60 et 70. De même que les penseurs catholiques, à l’excès peut-être, il s’employait à prouver qu’il n’y a pas “incompatibilité” entre la religion et la science. La foi et les sciences naturelles existent dans des domaines qui sont les leurs propres et ont recours à des méthodes de pensée differentes. Le père Men a pour beaucoup démantelé les mythes soviétiques et occidentaux du “scientisme”. Les scientistes étaient persuadés de s’être arrogé le monopole non seulement de l’interprétation des données de la science mais aussi de détenir une conception du monde cohérente et sans aucune alternative.

Le père Men ne faisait pas partie des intellectuels cantonnés dans la dissidence, comme il y en avait tant en ex-URSS. Il vivait de sa foi, de son action au sein de l’Eglise et non de débats abstraits. Les offices, les homélies, les confessions ont tissé des liens entre le père Alexandre et nombre de ses fidèles si différents, parfois en marge de la société. Beaucoup venaient dans la paroisse de Novaya Derevnia par pure curiosité et y restaient à vie car ils y avaient rencontré leur père spirituel.
Le père Alexandre ne privait personne de son attention. Il excellait dans ses intervention devant toutes les catégories de public, même face à des auditeurs qui lui étaient hostiles.
Le souvenir du père Alexandre nous prouve, s’il le fallait, à quel point sont déplacés certains “prêtres chamans” de maintenant qui se limitent à accomplir les rites, à en recevoir la rétribution et à quitter orgueilleusement les lieux.
Il n’est pas fortuit que le père Alexandre ait consacré l’essentiel de son oeuvre à une histoire des religions en sept volumes. Et donc au dialogue entre les religions. C’est avec un immense respect que l’auteur de cette monographie traite les religions de l’Orient ancient, l’Islam, le judaïsme, le bouddhisme et l’hindouisme. Sans jamais cesse de témoigner que le Christ est la Voie et la Vérité….

Traduction " P.O."


Rédigé par l'équipe rédaction le 9 Septembre 2010 à 11:11 | 3 commentaires | Permalien

A l’occasion du 20e anniversaire de l’assassinat du P. Alexandre Men, les manifestations suivantes sont organisées :

- à Moscou : Colloque « Ve Journées Alexandre Men » 9-10 septembre 2010
- à Paris : pannychide en la cathédrale St Alexandre Nevski (rue Daru) : 9 septembre 2010
- à Bruxelles : Conférence du P. Serge Model : « Une vie au service de l'Evangile : le père Alexandre Men (1935-1990) » : 10 septembre 2010

Rédigé par l'équipe rédaction le 9 Septembre 2010 à 02:35 | 1 commentaire | Permalien

Repondant a une question qui lui avait ete posee lors d'une rencontre avec les participants du "Forum de Valdai" qui reunit annuellement des specialistes de la Russie : Vladimir Poutine a dit qu'il appartient au peuple russe de se prononcer quant a la maniere de disposer du corps de Lenine. Ne prenons pas de decisions hatives. Le parti communiste s'oppose resolumment a une inhumation de la depouille de son fondateur.

"Things must be done in their proper time. There comes a time when the Russian people make up their minds what to do about this," Putin told participants in the Valdai International Discussion Club in Sochi. "History is something that does not involve haste," he said. Interfax religion

Rédigé par l'équipe rédaction le 7 Septembre 2010 à 09:33 | 19 commentaires | Permalien

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