Plateforme libre de discussion
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Une foule de pèlerins russes étaient rassemblés samedi devant la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou attendant de pouvoir se recueillir devant "la ceinture de la Vierge Marie", une relique orthodoxe censée stimuler la fertilité et habituellement conservée dans un monastère en Grèce
Venus de nombreuses régions de Russie en autocar, ils étaient 30.000 selon les agences russes, à attendre sous la pluie et la neige que les portes de la cathédrale s'ouvrent au public, alors que Svetlana Medvedeva, l'épouse du président russe Dmitri Medvedev, se recueillait à l'intérieur.
Venus de nombreuses régions de Russie en autocar, ils étaient 30.000 selon les agences russes, à attendre sous la pluie et la neige que les portes de la cathédrale s'ouvrent au public, alors que Svetlana Medvedeva, l'épouse du président russe Dmitri Medvedev, se recueillait à l'intérieur.
Selon une photographe de l'AFP, certains des pèlerins, qui attendent depuis des heures, se plaignaient de la mauvaise organisation de l'événement, même si en début de soirée du thé et du gruau ont été distribués. La ceinture de la Vierge Marie, conservée au Mont Athos, au monastère de Vatopedi interdit aux femmes, a été prêtée à la Russie, et l'homme fort du pays, Vladimir Poutine, l'avait accueillie le 20 octobre à Saint-Petersbourg (Nord-Ouest).
Elle sera exposée à Moscou jusqu'au 27 novembre. Selon le site du gouvernement de la Russie, cette relique "possède une force étonnante et aide à la fertilité", et l'Eglise orthodoxe russe comme les autorités ont tracé un parallèle avec la crise démographique dans le pays.
La population russe compte actuellement quelque 142,9 millions d'habitants, selon un récent recensement, contre 148,3 millions en 1991, à la chute de l'URSS. L'agence des statistiques, Rosstat prévoit par ailleurs que la Russie pourrait voir sa population baisser jusqu'à 127 millions d'ici à 2031. (GFR)
Suite Source: Belga
Photos sur le site Ridus.ru
Elle sera exposée à Moscou jusqu'au 27 novembre. Selon le site du gouvernement de la Russie, cette relique "possède une force étonnante et aide à la fertilité", et l'Eglise orthodoxe russe comme les autorités ont tracé un parallèle avec la crise démographique dans le pays.
La population russe compte actuellement quelque 142,9 millions d'habitants, selon un récent recensement, contre 148,3 millions en 1991, à la chute de l'URSS. L'agence des statistiques, Rosstat prévoit par ailleurs que la Russie pourrait voir sa population baisser jusqu'à 127 millions d'ici à 2031. (GFR)
Suite Source: Belga
Photos sur le site Ridus.ru
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Novembre 2011 à 16:00
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4 commentaires
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Permalien
18 novembre 2011 du Conseil de l'Europe Secrétaire général a félicité le Patriarche de Moscou et de toute la Russie à l’occasion de son 65-ème anniversaire que l'Eglise orthodoxe russe célèbre Novembre 20, 2011.
"Votre Sainteté, J’écris pour vous transmettre mes vœux les plus chaleureuses à l’occasion de votre 65-ème anniversaire. Votre relation et celle de l’Eglise Orthodoxe Russe avec le Conseil de l’Europe est très précieux, surtout dans l'Europe contemporaine, où les libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, toujours face à des défis graves.Prêt avec un grand désir de travailler avec vous et vos représentants à Strasbourg pour l'avenir prévisible, afin de promouvoir la coopération à long terme grâce à des consultations mutuelles et la participation aux travaux sur ces priorités. "
"Votre Sainteté, J’écris pour vous transmettre mes vœux les plus chaleureuses à l’occasion de votre 65-ème anniversaire. Votre relation et celle de l’Eglise Orthodoxe Russe avec le Conseil de l’Europe est très précieux, surtout dans l'Europe contemporaine, où les libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, toujours face à des défis graves.Prêt avec un grand désir de travailler avec vous et vos représentants à Strasbourg pour l'avenir prévisible, afin de promouvoir la coopération à long terme grâce à des consultations mutuelles et la participation aux travaux sur ces priorités. "
Генеральный секретарь Совета Европы поздравил Святейшего Патриарха Кирилла с 65-летием со дня рождения
18 ноября 2011 года генеральный секретарь Совета Европы направил поздравление Патриарху Московскому и всея Руси Кириллу с 65-летием, которое Предстоятель Русской Православной Церкви отметит 20 ноября 2011 года. Текст поздравления ниже приводится полностью:
«Ваше Святейшество, направляю Вам мои самые теплые поздравления по случаю Вашего 65-летия. Ваши отношения и отношения Русской Православной Церкви с Советом Европы очень ценны, особенно в современной Европе, где фундаментальные свободы, включая свободу религии, все еще сталкиваются с серьезными вызовами.
Готов с большим желанием работать с Вами и Вашим Представителем в Страсбурге в обозримом будущем для того, чтобы продвигать длительное сотрудничество через взаимные консультации и участие в работе на этих приоритетных направлениях».
Représentant du patriarcat de Moscou auprès du Conseil de l’Europe
18 ноября 2011 года генеральный секретарь Совета Европы направил поздравление Патриарху Московскому и всея Руси Кириллу с 65-летием, которое Предстоятель Русской Православной Церкви отметит 20 ноября 2011 года. Текст поздравления ниже приводится полностью:
«Ваше Святейшество, направляю Вам мои самые теплые поздравления по случаю Вашего 65-летия. Ваши отношения и отношения Русской Православной Церкви с Советом Европы очень ценны, особенно в современной Европе, где фундаментальные свободы, включая свободу религии, все еще сталкиваются с серьезными вызовами.
Готов с большим желанием работать с Вами и Вашим Представителем в Страсбурге в обозримом будущем для того, чтобы продвигать длительное сотрудничество через взаимные консультации и участие в работе на этих приоритетных направлениях».
Représentant du patriarcat de Moscou auprès du Conseil de l’Europe
Mais sans prosélytisme!
Le Patriarcat latin de Jérusalem a publié le 15 novembre sur son site Internet un décret autorisant "Les prêtres de la Fraternité-Saint-Pie-X" à célébrer dans les basiliques ou sanctuaires en forme privée et sans faire de publicité à leurs initiatives".
La Fraternité-Saint-Pie-X vivait sous le décret juridique d’interdiction promulgué en 1988 par Mgr Michel Sabbah, alors patriarche latin de Jérusalem, explique le P. Claude Boivin, premier assistant du District de France de la FSPX. Mais dans les faits, les prêtres lefebvristes étaient "tributaires du bon vouloir du clergé des lieux saints", précise-t-il au journal "la Croix". "Sauf dans certains lieux, les choses se passaient assez bien. Suite APIC
Le Patriarcat latin de Jérusalem a publié le 15 novembre sur son site Internet un décret autorisant "Les prêtres de la Fraternité-Saint-Pie-X" à célébrer dans les basiliques ou sanctuaires en forme privée et sans faire de publicité à leurs initiatives".
La Fraternité-Saint-Pie-X vivait sous le décret juridique d’interdiction promulgué en 1988 par Mgr Michel Sabbah, alors patriarche latin de Jérusalem, explique le P. Claude Boivin, premier assistant du District de France de la FSPX. Mais dans les faits, les prêtres lefebvristes étaient "tributaires du bon vouloir du clergé des lieux saints", précise-t-il au journal "la Croix". "Sauf dans certains lieux, les choses se passaient assez bien. Suite APIC
Histoire
Les débuts
En 1970, Mgr Marcel Lefebvre fonde à Écône (Suisse) la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X à la demande de plusieurs séminaristes français. Les buts de cette fraternité sacerdotale sont « le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte et rien que ce qui le concerne ». Avec l'autorisation de Paul VI, l'institution est érigée canoniquement par Mgr Charrière, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg en tant que « pieuse union » pour une durée de trois ans ad experimentum renouvelables. De son côté, l'évêque de Sion l'autorise à fonder un séminaire à Écône.
Par la suite, Mgr Lefebvre continue de stigmatiser, plus ou moins violemment, la politique d'ouverture post-conciliaire, attaquant en particulier le dialogue inter-religieux auquel s'essaie l'Église catholique.
Les débuts
En 1970, Mgr Marcel Lefebvre fonde à Écône (Suisse) la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X à la demande de plusieurs séminaristes français. Les buts de cette fraternité sacerdotale sont « le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte et rien que ce qui le concerne ». Avec l'autorisation de Paul VI, l'institution est érigée canoniquement par Mgr Charrière, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg en tant que « pieuse union » pour une durée de trois ans ad experimentum renouvelables. De son côté, l'évêque de Sion l'autorise à fonder un séminaire à Écône.
Par la suite, Mgr Lefebvre continue de stigmatiser, plus ou moins violemment, la politique d'ouverture post-conciliaire, attaquant en particulier le dialogue inter-religieux auquel s'essaie l'Église catholique.
"P.O". croit bon de poster en tant que texte ce commentaire envoyé par Gueorguy que nous remercions.
@Chestov
Vous nous interpellez une deuxième fois avec, nous n’en doutons pas, l’expression d’un agacement ou d’un reproche que l’on peut formuler ainsi : « N’avez-vous pas honte, vous qui vous réclamez du message de l’Evangile, de vous livrer à de telles disputes pour de telles futilités ». Vous amenderez, si vous le jugez juge utile, cette introduction.
Je pense que l’on ne peut pas laisser CHESTOV sans réponse et, surtout, il faut le rassurer sur quelques points essentiels. Je pense que les discussions qui ont lieu, ici, par exemple, sont, en général, d'un bon esprit et, surtout, je crois, conservent cette règle essentielle qui se résumerait par cette devise:"Le débat d'idée: Oui! Le combat de personnes: NON!".
@Chestov
Vous nous interpellez une deuxième fois avec, nous n’en doutons pas, l’expression d’un agacement ou d’un reproche que l’on peut formuler ainsi : « N’avez-vous pas honte, vous qui vous réclamez du message de l’Evangile, de vous livrer à de telles disputes pour de telles futilités ». Vous amenderez, si vous le jugez juge utile, cette introduction.
Je pense que l’on ne peut pas laisser CHESTOV sans réponse et, surtout, il faut le rassurer sur quelques points essentiels. Je pense que les discussions qui ont lieu, ici, par exemple, sont, en général, d'un bon esprit et, surtout, je crois, conservent cette règle essentielle qui se résumerait par cette devise:"Le débat d'idée: Oui! Le combat de personnes: NON!".
I - L'affaire de Nice, comme d'autres (mais admettons que celle-ci soit plus tendue) révèle des problèmes qui n'ont pas encore été résolus.
Je pense, principalement aux questions de la diaspora. Sur cette affaire, j’admets volontiers que, les passions aidant, les écarts ne sont pas absents et qu’il y a encore à craindre des débordements. En cela vos observations, cher Chestov, sont tout à fait à-propos.
Mais, sur le fond, on ne peut pas éluder, camoufler des débats si les uns ou les autres pensent avoir à dire quelque chose à leur sujet. Je ne veux citer qu’un exemple : je me place volontiers dans le camp des détracteurs (je ne crois pas être le seul !) des positions énoncées par Hiéromoine Nicolas et par Vladimir sur leur interprétation du Canon 17 de IV-Chalcédoine ; plus exactement sur l’application de ce canon au cas de Nice. Mais je puis vous assurer que ma reconnaissance leur est acquise de nous proposer ce débat avec sa teneur tant en substance qu’en qualité.
En un mot, cher Chestov, il ne faut pas craindre ce débat, il est même indispensable. Si en plus, il peut concourir à faire émerger des solutions, c’est son absence qui nous serait imputable.Mais, sans prétendre jamais atteindre la sagesse de ceux qui sont cités ci-dessous
II - Je veux prendre trois exemples pour illustrer mon assertion :
1/ A de nombreuses occasions, j'ai cité le site (1) diffusant les livrets produits à la suite des émissions radiophoniques enregistrées par le père Cyrille Argenti. On peut faire une mention particulière de ceux consacrés à la préparation, la tenue et le contexte des conciles œcuméniques qui produisirent les canons de l'Eglise.
Je peux vous assurer que vous pouvez y découvrir que tout ne s'est pas passé "avec la fleur sur le fusil". Des débats très houleux se tinrent (si ce n'est pire ! Et heureusement, je pense que nous ne connaîtrons pas cela, même à Nice), des procédés pas toujours honorables furent employés mais comme l’écrit le père Cyrille lui-même :
« L'Esprit Saint parvient à frayer son chemin à travers toutes les querelles […] »,
2/ On fait souvent référence au concile de Moscou. Je peux vous proposer cet extrait des mémoires de Mgr Euloge que j’ai déjà du citer et qui illustre que de biens orageuses discussions – on n’hésitait pas à employer le terme « odieux », on évoquait des « désordres » - peuvent émerger de biens sages dispositions :
« La "gauche", c'est-à-dire les professeurs laïcs des académies théologiques et les prêtres "libéraux", était contre le patriarcat. On parla de nouveau, comme à la commission préconciliaire, de l'odieux principe monarchique, du pouvoir totalitaire dont la Révolution nous avait libérés - ce n'était pas pour y revenir ! On retrouvait toujours le même libéralisme invétéré des intellectuels : une fidélité à des idées abstraites qui ne tenait pas compte des faits et de la réalité historique. Il y eut des discussions sans fin. Cependant, il faut le noter, les adversaires du patriarcat n'étaient pas accueillis favorablement dans les réunions. Bientôt, les désordres forcèrent bon nombre d'entre eux à changer leur façon de penser et à prendre la défense du principe autocratique dans la direction de l'Église. »
Mgr EULOGE – Le chemin de ma vie – page238
3/ Le troisième exemple est, en quelque sorte, une meilleure réponse que celle que je ferais à Chestov et me vient de la citation de l’introduction d’un article du père Alexandre Schmeman, proposé sur le site de l’Exarchat (2) :
« On ne peut être plus clair. Et c’est pourquoi le seul respect que nous avons pour la personnalité de l’auteur exige de nous que nous nous montrions attentifs aux arguments qu’il apporte et que nous tentions de poser et de traiter la question sur le fond. Il ne s’agit pas de polémique. Ou bien le père M. Polskiï a raison et alors, persuadés par lui, ceux-là mêmes qui ont pensé différemment jusqu’à présent, doivent accepter ses conclusions et régler sur elles leur vie ecclésiale ; ou bien il a tort, mais alors il ne suffit pas de le dire : il faut essayer de monter en quoi consiste son erreur. Le relativisme n’a pas sa place dans l’Église. Et le fait que tant de gens de nos jours n’accordent guère d’importance à la question de l’organisation ecclésiale, la considèrent comme une affaire secondaire ne concernant que l’épiscopat, est révélateur d’une profonde maladie, d’une désecclésialisation (rastserkovlenie) de la conscience ecclésiale. Il ne saurait y avoir plusieurs manières différentes également recevables de comprendre l’Église, sa nature, ses tâches et son organisation. »
III -Cette dernière citation est une recommandation admirable du père Alexandre qui a déjà été proposée plusieurs fois.
Puisse-t-elle servir aussi de réponse à Chestov. Qu’il accepte que toutes questions peuvent, doivent même, être largement débattues. Je lui concède volontiers avec le même respect qu’avait le père Alexandre pour son détracteur. Ce quin'empêchait nullement de mettre en cause un certain "relativisme".
L’occasion se présente à moi, puisque notre discussion a lieu dans la file de discussion relative au communiqué n°17 de l’OLTR , de rappeler combien, réellement, je désapprouve l’ostracisme absolu auquel doivent faire face autant les positions et les communications de l’OLTR que celle de son président, dans des médias qui se veulent pourtant une référence dans l’orthodoxie en France.
Je suis absolument convaincu que ce boycott est à l’exact opposé des préconisations, par exemple, citées plus haut, du père Alexandre.
Que craint-on, enfin, à faire partager ces opinions ? De devoir reconnaître que si les réflexions de Séraphin Rehbinder (à titre personnel ou en tant que président de l’OLTR) ou les recommandations de cette association d’étudier et de mieux prendre en compte les propositions formulées par sa Sainteté le Patriarche Alexis dans son immense message d’Amour, d’Espoir et de Réconciliation avaient été mieux entendu, il n’y aurait pas, aujourd’hui d’Affaire de Nice ?
Et Chestov serait ravi. Pourquoi ne pas lui offrir cette joie ?
Et pour finir, l’occasion, pour moi, est offerte de citer deux activités (3) qui, malheureusement, se téléscopent (imputons cela seulement à des calendriers surchargés et, aucun cas, à une quelconque « concurrence ») ce dimanche:
- Le dimanche de la Voix de l’Orthodoxie,
- Le Concert de l’ensemble Chersonèse.
Je vous souhaite un bon dimanche.
Gueorguy
...........................................................
(1)
ICI
ICI
ICI
(2)
(3) Je n’ai pas, sous la main les liens utiles, mais on les trouvera, entre autres, sur les bons sites.
Je pense, principalement aux questions de la diaspora. Sur cette affaire, j’admets volontiers que, les passions aidant, les écarts ne sont pas absents et qu’il y a encore à craindre des débordements. En cela vos observations, cher Chestov, sont tout à fait à-propos.
Mais, sur le fond, on ne peut pas éluder, camoufler des débats si les uns ou les autres pensent avoir à dire quelque chose à leur sujet. Je ne veux citer qu’un exemple : je me place volontiers dans le camp des détracteurs (je ne crois pas être le seul !) des positions énoncées par Hiéromoine Nicolas et par Vladimir sur leur interprétation du Canon 17 de IV-Chalcédoine ; plus exactement sur l’application de ce canon au cas de Nice. Mais je puis vous assurer que ma reconnaissance leur est acquise de nous proposer ce débat avec sa teneur tant en substance qu’en qualité.
En un mot, cher Chestov, il ne faut pas craindre ce débat, il est même indispensable. Si en plus, il peut concourir à faire émerger des solutions, c’est son absence qui nous serait imputable.Mais, sans prétendre jamais atteindre la sagesse de ceux qui sont cités ci-dessous
II - Je veux prendre trois exemples pour illustrer mon assertion :
1/ A de nombreuses occasions, j'ai cité le site (1) diffusant les livrets produits à la suite des émissions radiophoniques enregistrées par le père Cyrille Argenti. On peut faire une mention particulière de ceux consacrés à la préparation, la tenue et le contexte des conciles œcuméniques qui produisirent les canons de l'Eglise.
Je peux vous assurer que vous pouvez y découvrir que tout ne s'est pas passé "avec la fleur sur le fusil". Des débats très houleux se tinrent (si ce n'est pire ! Et heureusement, je pense que nous ne connaîtrons pas cela, même à Nice), des procédés pas toujours honorables furent employés mais comme l’écrit le père Cyrille lui-même :
« L'Esprit Saint parvient à frayer son chemin à travers toutes les querelles […] »,
2/ On fait souvent référence au concile de Moscou. Je peux vous proposer cet extrait des mémoires de Mgr Euloge que j’ai déjà du citer et qui illustre que de biens orageuses discussions – on n’hésitait pas à employer le terme « odieux », on évoquait des « désordres » - peuvent émerger de biens sages dispositions :
« La "gauche", c'est-à-dire les professeurs laïcs des académies théologiques et les prêtres "libéraux", était contre le patriarcat. On parla de nouveau, comme à la commission préconciliaire, de l'odieux principe monarchique, du pouvoir totalitaire dont la Révolution nous avait libérés - ce n'était pas pour y revenir ! On retrouvait toujours le même libéralisme invétéré des intellectuels : une fidélité à des idées abstraites qui ne tenait pas compte des faits et de la réalité historique. Il y eut des discussions sans fin. Cependant, il faut le noter, les adversaires du patriarcat n'étaient pas accueillis favorablement dans les réunions. Bientôt, les désordres forcèrent bon nombre d'entre eux à changer leur façon de penser et à prendre la défense du principe autocratique dans la direction de l'Église. »
Mgr EULOGE – Le chemin de ma vie – page238
3/ Le troisième exemple est, en quelque sorte, une meilleure réponse que celle que je ferais à Chestov et me vient de la citation de l’introduction d’un article du père Alexandre Schmeman, proposé sur le site de l’Exarchat (2) :
« On ne peut être plus clair. Et c’est pourquoi le seul respect que nous avons pour la personnalité de l’auteur exige de nous que nous nous montrions attentifs aux arguments qu’il apporte et que nous tentions de poser et de traiter la question sur le fond. Il ne s’agit pas de polémique. Ou bien le père M. Polskiï a raison et alors, persuadés par lui, ceux-là mêmes qui ont pensé différemment jusqu’à présent, doivent accepter ses conclusions et régler sur elles leur vie ecclésiale ; ou bien il a tort, mais alors il ne suffit pas de le dire : il faut essayer de monter en quoi consiste son erreur. Le relativisme n’a pas sa place dans l’Église. Et le fait que tant de gens de nos jours n’accordent guère d’importance à la question de l’organisation ecclésiale, la considèrent comme une affaire secondaire ne concernant que l’épiscopat, est révélateur d’une profonde maladie, d’une désecclésialisation (rastserkovlenie) de la conscience ecclésiale. Il ne saurait y avoir plusieurs manières différentes également recevables de comprendre l’Église, sa nature, ses tâches et son organisation. »
III -Cette dernière citation est une recommandation admirable du père Alexandre qui a déjà été proposée plusieurs fois.
Puisse-t-elle servir aussi de réponse à Chestov. Qu’il accepte que toutes questions peuvent, doivent même, être largement débattues. Je lui concède volontiers avec le même respect qu’avait le père Alexandre pour son détracteur. Ce quin'empêchait nullement de mettre en cause un certain "relativisme".
L’occasion se présente à moi, puisque notre discussion a lieu dans la file de discussion relative au communiqué n°17 de l’OLTR , de rappeler combien, réellement, je désapprouve l’ostracisme absolu auquel doivent faire face autant les positions et les communications de l’OLTR que celle de son président, dans des médias qui se veulent pourtant une référence dans l’orthodoxie en France.
Je suis absolument convaincu que ce boycott est à l’exact opposé des préconisations, par exemple, citées plus haut, du père Alexandre.
Que craint-on, enfin, à faire partager ces opinions ? De devoir reconnaître que si les réflexions de Séraphin Rehbinder (à titre personnel ou en tant que président de l’OLTR) ou les recommandations de cette association d’étudier et de mieux prendre en compte les propositions formulées par sa Sainteté le Patriarche Alexis dans son immense message d’Amour, d’Espoir et de Réconciliation avaient été mieux entendu, il n’y aurait pas, aujourd’hui d’Affaire de Nice ?
Et Chestov serait ravi. Pourquoi ne pas lui offrir cette joie ?
Et pour finir, l’occasion, pour moi, est offerte de citer deux activités (3) qui, malheureusement, se téléscopent (imputons cela seulement à des calendriers surchargés et, aucun cas, à une quelconque « concurrence ») ce dimanche:
- Le dimanche de la Voix de l’Orthodoxie,
- Le Concert de l’ensemble Chersonèse.
Je vous souhaite un bon dimanche.
Gueorguy
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(1)
ICI
ICI
ICI
(2)
(3) Je n’ai pas, sous la main les liens utiles, mais on les trouvera, entre autres, sur les bons sites.
Dans le cadre d’une interview accordée au quotidien « Izvestia » Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk, à déclaré :
« L’Eglise russe estime qu’il ne convient pas de politiser le récent séjour du patriarche Cyrille en Syrie. Toute interprétation de ce voyage comme étant une manifestation de soutien au régime de Bachir el Assad serait complètement dénuée de fondements. Ce voyage avait été projeté il y a un an mais des circonstances ont empêché ce projet de se réaliser. Le patriarche s’est rendu à Damas afin d’ accorder son soutien aux chrétiens qui y font face à de possibles dangers.
« L’Eglise russe estime qu’il ne convient pas de politiser le récent séjour du patriarche Cyrille en Syrie. Toute interprétation de ce voyage comme étant une manifestation de soutien au régime de Bachir el Assad serait complètement dénuée de fondements. Ce voyage avait été projeté il y a un an mais des circonstances ont empêché ce projet de se réaliser. Le patriarche s’est rendu à Damas afin d’ accorder son soutien aux chrétiens qui y font face à de possibles dangers.
Lorsque le primat de notre Eglise est en visite dans tel ou tel pays il y rencontre non seulement les leaders religieux les mais aussi responsables politiques. Il arrive fréquemment que dans le cadre des entretiens qu’il conduit avec les dirigeants politiques d’un pays le patriarche émette son avis quant à la meilleure méthode de surmonter une situation de crise. Le fait même de ces rencontres n’implique en rien un quelconque soutien à un régime ou à une politique.
Certains conseillers et analystes avaient voulu dissuader le patriarche Cyrille de se rendre en Syrie disant que le pays connaît de graves troubles et que le régime Assad s’est retrouvé isolé sur la scène internationale. Il doit faire face à des pressions croissantes. Cependant le patriarche ne craint pas la difficulté, cela fait plus de quarante ans qu’il connaît le patriarche d’Antioche S.S. Ignace IV. Le patriarche tenait absolument à lui manifester dans ce contexte difficile son soutien et sa solidarité.
« Le printemps arabe » représente un danger pour les Eglises chrétiennes de la région. Il arrive souvent que des forces politiques radicales viennent remplacer les régimes qui sont renversés par la force. Les nouveaux dirigeants soumettent les chrétiens à la discrimination et les persécutent ».
Interfax-religion
Traduction "PO"
Certains conseillers et analystes avaient voulu dissuader le patriarche Cyrille de se rendre en Syrie disant que le pays connaît de graves troubles et que le régime Assad s’est retrouvé isolé sur la scène internationale. Il doit faire face à des pressions croissantes. Cependant le patriarche ne craint pas la difficulté, cela fait plus de quarante ans qu’il connaît le patriarche d’Antioche S.S. Ignace IV. Le patriarche tenait absolument à lui manifester dans ce contexte difficile son soutien et sa solidarité.
« Le printemps arabe » représente un danger pour les Eglises chrétiennes de la région. Il arrive souvent que des forces politiques radicales viennent remplacer les régimes qui sont renversés par la force. Les nouveaux dirigeants soumettent les chrétiens à la discrimination et les persécutent ».
Interfax-religion
Traduction "PO"
A l’occasion du 65ème anniversaire du patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille, la divine Liturgie du dimanche 20 novembre prochain sera retransmise en direct de la cathédrale du Christ Sauveur à partir de 9h00 locale (6h00 heure de Paris) sur le site internet du patriarcat www.patriarchia.ru ainsi que sur les chaines de télévision « Spass » et « Soyouz ».
L’office sera célébré en présence du reliquaire ou est déposée la ceinture de la Vierge Marie. De nombreux hiérarques des différentes Eglises orthodoxes prendront part aux célébrations.
A.T.
L’office sera célébré en présence du reliquaire ou est déposée la ceinture de la Vierge Marie. De nombreux hiérarques des différentes Eglises orthodoxes prendront part aux célébrations.
A.T.
Avec Andrea Riccardi, la communauté de Sant’Egidio entre en politique
Cette nomination est une reconnaissance du rôle joué par Sant’Egidio comme médiateur dans de nombreux conflits dans le monde entier.
Cette entrée illustre l’influence des catholiques dans le nouveau gouvernement, dont le chef, Mario Monti, est lui-même pratiquant et ancien élève des jésuites. C’est une première. Avec l’arrivée d’Andrea Riccardi, chargé du portefeuille de la coopération internationale dans l’équipe de Mario Monti, la communauté de Sant’Egidio fait son entrée dans un gouvernement italien. Suite "La Croix"
Cette nomination est une reconnaissance du rôle joué par Sant’Egidio comme médiateur dans de nombreux conflits dans le monde entier.
Cette entrée illustre l’influence des catholiques dans le nouveau gouvernement, dont le chef, Mario Monti, est lui-même pratiquant et ancien élève des jésuites. C’est une première. Avec l’arrivée d’Andrea Riccardi, chargé du portefeuille de la coopération internationale dans l’équipe de Mario Monti, la communauté de Sant’Egidio fait son entrée dans un gouvernement italien. Suite "La Croix"
A. T
Selon une information exclusive « La Croix », l’accord pour la construction de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris devrait être signé entre le groupe Bouygues et l’intendant en chef de l’administration présidentielle russe, vendredi 18 novembre, à l’occasion de la visite de François Fillon a Moscou. Martin Bouygues lui-même serait présent.
En 2010, la fédération de Russie avait lancé un concours d’architecture pour bâtir une église orthodoxe et un centre culturel quai Branly, sur le terrain de l’ancien siège de Météo France (4 245 m2), racheté à l’État français. Le complexe devrait comprendre une église, diverses salles polyvalentes dont une bibliothèque, et un jardin. L’édifice ne pourra dépasser 27 mètres de haut, croix comprise, compte tenu des règles d’urbanisme en vigueur.
Selon une information exclusive « La Croix », l’accord pour la construction de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris devrait être signé entre le groupe Bouygues et l’intendant en chef de l’administration présidentielle russe, vendredi 18 novembre, à l’occasion de la visite de François Fillon a Moscou. Martin Bouygues lui-même serait présent.
En 2010, la fédération de Russie avait lancé un concours d’architecture pour bâtir une église orthodoxe et un centre culturel quai Branly, sur le terrain de l’ancien siège de Météo France (4 245 m2), racheté à l’État français. Le complexe devrait comprendre une église, diverses salles polyvalentes dont une bibliothèque, et un jardin. L’édifice ne pourra dépasser 27 mètres de haut, croix comprise, compte tenu des règles d’urbanisme en vigueur.
Le siège parisien de Météo France
Lors d’une visite en France en 2007, l’ancien patriarche de Moscou, Alexis II, avait souhaité la construction d’une nouvelle église orthodoxe à Paris, et Nicolas Sarkozy s’était dit prêt à soutenir ce projet. C’est en février 2010 que la Fédération de Russie a fait l’acquisition du siège parisien de Météo France. Le ministère du budget avait alors fait savoir qu’il avait opté pour « la proposition assortie du prix le plus élevé » en portant son choix sur l’offre russe, alors que d’autres États étaient candidats, dont l’Arabie saoudite, qui projetait d’y bâtir une mosquée.
Vingt ans après la chute du communisme, ce projet ambitieux s’inscrit dans la volonté du Patriarcat de Moscou, soutenu par l’État russe, de renforcer sa présence en Europe occidentale, qu’il s’agisse de la consécration en 2007 de l’église Sainte-Catherine de Rome, à deux pas du Vatican, de l’inauguration, il y a deux ans, du séminaire russe d’Epinay-sous-Sénart (Essonne), ou encore de la reconnaissance avant l’été par la justice française de la propriété de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, accordée à la Russie.
François-Xavier Maigre avec Benjamin Quénelle
La Croix.com
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"PO" Le futur centre spirituel et culturel quai Branly
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Lors d’une visite en France en 2007, l’ancien patriarche de Moscou, Alexis II, avait souhaité la construction d’une nouvelle église orthodoxe à Paris, et Nicolas Sarkozy s’était dit prêt à soutenir ce projet. C’est en février 2010 que la Fédération de Russie a fait l’acquisition du siège parisien de Météo France. Le ministère du budget avait alors fait savoir qu’il avait opté pour « la proposition assortie du prix le plus élevé » en portant son choix sur l’offre russe, alors que d’autres États étaient candidats, dont l’Arabie saoudite, qui projetait d’y bâtir une mosquée.
Vingt ans après la chute du communisme, ce projet ambitieux s’inscrit dans la volonté du Patriarcat de Moscou, soutenu par l’État russe, de renforcer sa présence en Europe occidentale, qu’il s’agisse de la consécration en 2007 de l’église Sainte-Catherine de Rome, à deux pas du Vatican, de l’inauguration, il y a deux ans, du séminaire russe d’Epinay-sous-Sénart (Essonne), ou encore de la reconnaissance avant l’été par la justice française de la propriété de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, accordée à la Russie.
François-Xavier Maigre avec Benjamin Quénelle
La Croix.com
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"PO" Le futur centre spirituel et culturel quai Branly
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Il est évident que cette information donnée par Vesti.ru n’est pas sans conséquences pour l’orthodoxie de tradition russe dans le monde. (P.O.)
Des études démographiques récentes montrent qu’au cours de ces dix dernières années plus de 1.250.000 habitants ont quitté le pays écrit le « Los Angeles Times ». Les habitants de la Russie fuient le pays. Il est rai que l’actuelle vague de l’émigration n’est pas similaire à ce que le pays a connu à la suite de 1917 ainsi que dans les années 70-80 du dernier siècle. (P.O. : la « deuxième vague » de l’émigration, celle de l’après-guerre est omise dans l’article).
Des études démographiques récentes montrent qu’au cours de ces dix dernières années plus de 1.250.000 habitants ont quitté le pays écrit le « Los Angeles Times ». Les habitants de la Russie fuient le pays. Il est rai que l’actuelle vague de l’émigration n’est pas similaire à ce que le pays a connu à la suite de 1917 ainsi que dans les années 70-80 du dernier siècle. (P.O. : la « deuxième vague » de l’émigration, celle de l’après-guerre est omise dans l’article).
Si auparavant ceux qui quittaient le pays vendaient au préalable leurs biens immobiliers, leurs véhicules, etc. ils partent maintenant « en douceur ». La majorité d’entre eux ne veulent pas de rupture définitive avec leur pays. Ils envisagent un retour possible. Mais les statistiques indiquent que seule une partie insignifiante des nouveaux émigrés reviennent en Russie. Les départs se chiffrent à 100-150.000 personnes par an. Les trois dernières années écoulées ont vu s’accroître tout particulièrement le flux des départs. Le phénomène de la fuite des cerveaux atteint des proportions considérables. Si les autorités ne parvenaient pas à freiner ces départs la recherche russe risquerait de se retrouver exsangue. Les chercheurs ne sont satisfaits ni de leurs salaires, ni de la vétustés des équipements. Près de 20% des habitants de la Fédération se rendent chaque année dans d’autres pays pour y tenter leur chance. Il ne s’agit pas seulement de personnes jeunes.
Le quotidien britannique « The Telegraph » indique qu’au cours de ces dix dernières années près de 30.000 entrepreneurs et hommes d’affaires russes sont partis de Russie. La majorité d’entre eux expliquent leur départ par les difficultés qu’ils avaient à travailler dans le respect de la légalité. Ces nouveaux émigrés se refusaient à avoir affaire à des fonctionnaires corrompus et ce qui les a incités au départ. Ils se réfèrent également à la détérioration de la situation économique du pays. En effet, le rythme de la croissance a décru ces dernières années de 7-8% à 3% annuels.
Traduction "PO" Larissa
Le quotidien britannique « The Telegraph » indique qu’au cours de ces dix dernières années près de 30.000 entrepreneurs et hommes d’affaires russes sont partis de Russie. La majorité d’entre eux expliquent leur départ par les difficultés qu’ils avaient à travailler dans le respect de la légalité. Ces nouveaux émigrés se refusaient à avoir affaire à des fonctionnaires corrompus et ce qui les a incités au départ. Ils se réfèrent également à la détérioration de la situation économique du pays. En effet, le rythme de la croissance a décru ces dernières années de 7-8% à 3% annuels.
Traduction "PO" Larissa
V.G.
Je me permets de replacer ce discours de Damas, bien qu'il concerne spécifiquement la Syrie et mentionne à peine l'Egypte, car il me parait très important mais passe totalement inaperçu dans nos média. Ni "Zenit", ni "Orthodoxie.com", ni "La Croix" n'y font allusion, pas plus qu'aucun media généraliste ou musulman à ma connaissance. En Russie, par contre, il a été repris par les principaux media, à commencer par Interfax et RIA Novosti, et fait du bruit dans la blogosphère. PO
Damas. Le 14 Novembre. Interfax (traduction VG)
Le patriarche a déclaré que «la Syrie est le pays où les orthodoxes et les musulmans vivent en paix , où le niveaux de tolérance dans la société est élevé», où il n'y a pas de conflits religieux et où l'État respecte les droits des minorités religieuses.
«Je suis aujourd'hui inquiet de ce qui se passe au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Nous sommes très préoccupés par l'oppression des chrétiens dans les pays où il y a eu des changements radicaux. Et, à la lumière de ces évènements, je tiens particulièrement à souligner la coexistence pacifique des religions en Syrie. C'est certainement une réussite de votre pays, de votre société, la réussite des musulmans et des chrétiens orthodoxes", a dit le primat.
Je me permets de replacer ce discours de Damas, bien qu'il concerne spécifiquement la Syrie et mentionne à peine l'Egypte, car il me parait très important mais passe totalement inaperçu dans nos média. Ni "Zenit", ni "Orthodoxie.com", ni "La Croix" n'y font allusion, pas plus qu'aucun media généraliste ou musulman à ma connaissance. En Russie, par contre, il a été repris par les principaux media, à commencer par Interfax et RIA Novosti, et fait du bruit dans la blogosphère. PO
Damas. Le 14 Novembre. Interfax (traduction VG)
Le patriarche a déclaré que «la Syrie est le pays où les orthodoxes et les musulmans vivent en paix , où le niveaux de tolérance dans la société est élevé», où il n'y a pas de conflits religieux et où l'État respecte les droits des minorités religieuses.
«Je suis aujourd'hui inquiet de ce qui se passe au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Nous sommes très préoccupés par l'oppression des chrétiens dans les pays où il y a eu des changements radicaux. Et, à la lumière de ces évènements, je tiens particulièrement à souligner la coexistence pacifique des religions en Syrie. C'est certainement une réussite de votre pays, de votre société, la réussite des musulmans et des chrétiens orthodoxes", a dit le primat.
Il a souligné l'importance du rôle du mufti de Syrie dont les appels «contribuent largement à créer cette paix interreligieuse."
Le patriarche a exprimé sa conviction que le développement des relations entre les musulmans de Syrie et la Russie, le dialogue entre musulmans et chrétiens orthodoxes dans les deux pays "peut et doit être un facteur important dans la création de l'harmonie et de la paix interreligieuse."
"Chacun d'entre nous, est bien évidement, préoccupés par l'extrémisme, qu'on essaie de justifier sur des bases religieuses ... Une des raisons à cela, c'est que l'éducation religieuse des jeunes et insuffisante. Les gens ne connaissent pas suffisamment leur propre foi, ils ne connaissent pas les bases de leur religion et sont facilement tentés par divers appels qui, en fait, n'ont pas leur source dans la religion "- a dit le patriarche.
L'Église russe, a-t-il continué, a soutenu l'enseignement des fondements de la religion dans les écoles, y compris parce que «il est nécessaire de donner un témoignage authentique de la tradition orthodoxe aux orthodoxes, de la tradition musulmane aux musulmans, pour ne pas laisser de place aux interprétations extrémistes des enseignements religieux"
"Le deuxième problème qui se pose aux orthodoxes et les musulmans, c'est la situation morale de l'homme moderne C'est le problème de jeunes, la question du mariage, de l'éthique personnelle et familiale. Et là les musulmans et les chrétiens orthodoxes ont beaucoup en commun dans la défense du mode de vie qui permet à chacun de renforcer les base morales de leur existence» - a souligné le primat.
Le Mufti de Syrie a noté à son tour que c'est à partir de ce territoire que le christianisme s'est répandu à travers le monde (grâce à l'œuvre missionnaire de saint Paul).
"L'Eglise orthodoxe continue à garder ses véritables racines. L'Église de Jérusalem ne s'est pas éloignée d'un mètre, bien qu'elle ait été incitée à vendre une part propriétés aux sionistes... C'est une forme de message à l'Israël d'aujourd'hui exprimant que le christianisme restera dans cette région du monde», - a déclaré M. Hassoun.
«Nous devons repenser notre enseignement à la fois dans les mosquées et les églises: si nous pouvons donner aux jeunes l'immunité nécessaire pour échapper à l'autre côté L'autre côté - c'est l'extrémisme islamique, par exemple, qui tente d'inciter certains musulmans à établir un Etat religieux – islamique … ou chrétien ou juif".
INTERFAX religion
Le patriarche a exprimé sa conviction que le développement des relations entre les musulmans de Syrie et la Russie, le dialogue entre musulmans et chrétiens orthodoxes dans les deux pays "peut et doit être un facteur important dans la création de l'harmonie et de la paix interreligieuse."
"Chacun d'entre nous, est bien évidement, préoccupés par l'extrémisme, qu'on essaie de justifier sur des bases religieuses ... Une des raisons à cela, c'est que l'éducation religieuse des jeunes et insuffisante. Les gens ne connaissent pas suffisamment leur propre foi, ils ne connaissent pas les bases de leur religion et sont facilement tentés par divers appels qui, en fait, n'ont pas leur source dans la religion "- a dit le patriarche.
L'Église russe, a-t-il continué, a soutenu l'enseignement des fondements de la religion dans les écoles, y compris parce que «il est nécessaire de donner un témoignage authentique de la tradition orthodoxe aux orthodoxes, de la tradition musulmane aux musulmans, pour ne pas laisser de place aux interprétations extrémistes des enseignements religieux"
"Le deuxième problème qui se pose aux orthodoxes et les musulmans, c'est la situation morale de l'homme moderne C'est le problème de jeunes, la question du mariage, de l'éthique personnelle et familiale. Et là les musulmans et les chrétiens orthodoxes ont beaucoup en commun dans la défense du mode de vie qui permet à chacun de renforcer les base morales de leur existence» - a souligné le primat.
Le Mufti de Syrie a noté à son tour que c'est à partir de ce territoire que le christianisme s'est répandu à travers le monde (grâce à l'œuvre missionnaire de saint Paul).
"L'Eglise orthodoxe continue à garder ses véritables racines. L'Église de Jérusalem ne s'est pas éloignée d'un mètre, bien qu'elle ait été incitée à vendre une part propriétés aux sionistes... C'est une forme de message à l'Israël d'aujourd'hui exprimant que le christianisme restera dans cette région du monde», - a déclaré M. Hassoun.
«Nous devons repenser notre enseignement à la fois dans les mosquées et les églises: si nous pouvons donner aux jeunes l'immunité nécessaire pour échapper à l'autre côté L'autre côté - c'est l'extrémisme islamique, par exemple, qui tente d'inciter certains musulmans à établir un Etat religieux – islamique … ou chrétien ou juif".
INTERFAX religion
Appel en faveur des chrétiens du Moyen Orient
Le patriarche Cyrille Ier de Moscou lance un appel en faveur des chrétiens du Moyen Orient, au cours de sa „mission de paix“ en Syrie, saluée par Radio Vatican.
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russie a en effet visité la Syrie et le Liban du 12 au 15 novembre, notamment parce que ces Etats abritent l’Église orthodoxe d’Antioche, l’une des plus anciennes au monde. Au cours de cette visite « pastorale », le chef de l’Eglise orthodoxe russe a rencontré le clergé orthodoxe local, visité les hauts lieux orthodoxes de la région, il s’est entretenu avec des compatriotes et il a rencontré des responsables politiques et religieux de ces pays.
Le patriarche Cyrille Ier de Moscou lance un appel en faveur des chrétiens du Moyen Orient, au cours de sa „mission de paix“ en Syrie, saluée par Radio Vatican.
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russie a en effet visité la Syrie et le Liban du 12 au 15 novembre, notamment parce que ces Etats abritent l’Église orthodoxe d’Antioche, l’une des plus anciennes au monde. Au cours de cette visite « pastorale », le chef de l’Eglise orthodoxe russe a rencontré le clergé orthodoxe local, visité les hauts lieux orthodoxes de la région, il s’est entretenu avec des compatriotes et il a rencontré des responsables politiques et religieux de ces pays.
Lors de la célébration de la sainte liturgie, en la cathédrale de l’Assomption de Damas, en Syrie, avec le patriarche gréco-orthodoxe d’Antioche, Ignace, le patriarche russe a lancé un appel au dialogue entre les Eglises et entre les chrétiens et les musulmans du Moyen Orient.
Il a dit sa prière pour la « prospérité et la paix » de la Syrie et pour la « préservation des bonnes relations entre chrétiens et musulmans ».
A son arrivée en Syrie, le patriarche avait déclaré, selon « La Voix de la Russie » : « Fasse Dieu que les tempêtes et les bouleversements civils épargnent votre pays sans porter préjudice aux fondements de la vie populaire. La Russie a parcouru le chemin des tourments et des bouleversements civils, et nous sommes bien placés pour savoir que ce sont des conflits fratricides. Nous savons aussi que ce qu'est le sang versé et le prix lourd que le peuple est obligé de payer par la suite (…). C’est pourquoi, tout en étant conscients de la nécessité de préserver la paix en Syrie, nous prions en même temps pour que des améliorations s’opèrent dans la vie du peuple qui doit pouvoir prendre une part plus active dans la vie de l’Etat et de la société, ainsi que satisfaire ses besoins et se sentir par ce fait calme, serein et heureux». /
/// Le patriarche Cyrille est ensuite parti pour Beyrouth pour rencontrer des responsables chrétiens comme le Métropolite orthodoxe Elias et le patriarche maronite Béchara Rai. Récemment, le patriarcat de Moscou avait exprimé son inquiétude pour la situation des minorités chrétiennes au Moyen Orient, où grandit l’instabilité sociale et politique.
« L’exemple de l’Irak, de l’Egypte ou d’autres pays qui font l’expérience du « Printemps arabe », montre que les minorités, surtout chrétiennes, sont les premières à souffrir », a déploré le P. Vigilianski.....Suite ZENIT
Il a dit sa prière pour la « prospérité et la paix » de la Syrie et pour la « préservation des bonnes relations entre chrétiens et musulmans ».
A son arrivée en Syrie, le patriarche avait déclaré, selon « La Voix de la Russie » : « Fasse Dieu que les tempêtes et les bouleversements civils épargnent votre pays sans porter préjudice aux fondements de la vie populaire. La Russie a parcouru le chemin des tourments et des bouleversements civils, et nous sommes bien placés pour savoir que ce sont des conflits fratricides. Nous savons aussi que ce qu'est le sang versé et le prix lourd que le peuple est obligé de payer par la suite (…). C’est pourquoi, tout en étant conscients de la nécessité de préserver la paix en Syrie, nous prions en même temps pour que des améliorations s’opèrent dans la vie du peuple qui doit pouvoir prendre une part plus active dans la vie de l’Etat et de la société, ainsi que satisfaire ses besoins et se sentir par ce fait calme, serein et heureux». /
/// Le patriarche Cyrille est ensuite parti pour Beyrouth pour rencontrer des responsables chrétiens comme le Métropolite orthodoxe Elias et le patriarche maronite Béchara Rai. Récemment, le patriarcat de Moscou avait exprimé son inquiétude pour la situation des minorités chrétiennes au Moyen Orient, où grandit l’instabilité sociale et politique.
« L’exemple de l’Irak, de l’Egypte ou d’autres pays qui font l’expérience du « Printemps arabe », montre que les minorités, surtout chrétiennes, sont les premières à souffrir », a déploré le P. Vigilianski.....Suite ZENIT
Milena Faoustova
Le ministère de l'Education et de la Science fait le bilan de la nouvelle matière visant à donner des bases de culture religieuse aux écoliers russes.
Le ministère de l’Education et de la Science de Russie est persuadé que l’étude des religions traditionnelles et de traditions spirituelles de Russie va contribuer au développement et au renforcement de la tolérance dans le pays. Le conseil public du ministère a fait le bilan de l’expérimentation depuis deux mois de la nouvelle matière «les bases de la culture religieuse et de l’éthique laïque».
Le ministère de l'Education et de la Science fait le bilan de la nouvelle matière visant à donner des bases de culture religieuse aux écoliers russes.
Le ministère de l’Education et de la Science de Russie est persuadé que l’étude des religions traditionnelles et de traditions spirituelles de Russie va contribuer au développement et au renforcement de la tolérance dans le pays. Le conseil public du ministère a fait le bilan de l’expérimentation depuis deux mois de la nouvelle matière «les bases de la culture religieuse et de l’éthique laïque».
Ouvrir les futurs citoyens aux différentes religions et traditions spirituelles
L’expérience de l’étude des fondements de la culture religieuse est reconnue comme réussie. En deux ans presque 500.000 écoliers de 4ème et 5ème (10 et 11 ans) dans 21 régions ont étudié cette matière, raconte le vice ministre de l’éducation et de la science, Igor Remorenko.
«Le cours a été divisé en quatre blocs. Le premier, l’introduction, permet de discuter avec les enfants des valeurs spirituelles et des idéaux moraux dans la vie de chaque citoyen et dans la société. Le deuxième et le troisième bloc donnent les bases des cultures religieuses et de l’éthique laïque. Et le quatrième bloc est consacré à l’échange des opinions. Les écoliers, ayant étudié les différents modules, se rencontrent et discutent les uns avec les autres ».
Les écoliers préfèrent étudier leur propre culture plutôt que celle de leurs voisins
Cependant, l’expérience prouve que la division en modules est le problème principal de ce cours. Au début on prévoyait que les écoliers choisissent eux-mêmes ce qu’il voulaient étudier : les fondements de l’orthodoxie, de l'islam, du bouddhisme ou du judaïsme. Ceux qui ne voulaient pas choisir une seule religion pouvaient prendre connaissance des religions mondiales ou étudier l’éthique laïque. La plupart ont choisi l’éthique laïque. Seulement 18% ont choisi les fondements des religions mondiales. Et l’islam n’a intéressé que 9% des écoliers.
L'expérience n’a pas donné de résultat prévu, a déclaré le membre du comité public du ministère de l’Education et de la Science, Alexeï Venediktov. «Les écoliers décident d’étudier quelque chose sur eux-mêmes et non pas sur leurs voisins. Et au lieu d’apprendre pourquoi son ami mange autrement, s’habille autrement et célèbre d’autres fêtes il étudie la culture qu’il connaît déjà. Alors que le sens de cette matière est de faire connaître aux écoliers d’autres cultures. C’est le problème réel que l’expérience a mis en évidence».
Un gage de tolérance
Alexeï Venediktov est convaincu que les écoliers doivent étudier les fondements de toutes les religions qui existent en Russie. C'est le seul moyen pour espérer que la nouvelle génération soit plus tolérante envers les autres cultures.
La débat concernant l’introduction dans le programme scolaire obligatoire des «fondements de la culture religieuse et de l’éthique laïque» continue, car la Russie est un pays multinational où les représentants des différentes religions différentes vivent ensemble.
" VOIX de la Russie"
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"PO" La déclaration du représentant du ministère se termine par "Le débat concernant l’introduction dans le programme scolaire obligatoire des «fondements de la culture religieuse et de l’éthique laïque» continue, car la Russie est un pays multinational où les représentants des différentes religions différentes vivent ensemble."
Et ce souci du "vivre ensemble" est clairement partagé par le patriarche Cyrille qui déclare dans un très important discours à Damas :
"Chacun d'entre nous, est bien évidement, préoccupés par l'extrémisme, qu'on essaie de justifier sur des bases religieuses ... Une des raisons à cela, c'est que l'éducation religieuse des jeunes et insuffisante. Les gens ne connaissent pas suffisamment leur propre foi, ils ne connaissent pas les bases de leur religion et sont facilement tentés par divers appels qui, en fait, n'ont pas leur source dans la religion ".
L'Église russe, a-t-il continué, a soutenu l'enseignement des fondements de la religion dans les écoles, y compris parce que «il est nécessaire de donner un témoignage authentique de la tradition orthodoxe aux orthodoxes, de la tradition musulmane aux musulmans, pour ne pas laisser de place aux interprétations extrémistes des enseignements religieux"
On voit clairement une nuance d'importance: alors que le fonctionnaire souhaite que les écoliers étudient la religion des autres, le patriarche pense que la tolérance passe d'abord par la connaissance de sa propre religion.
D'après les chiffres du ministère (2), les élèves ont choisi l’éthique laïque à 42%, les fondements de l’orthodoxie à 30%, les fondements des religions mondiales 18%, l'islam 9%, le bouddhisme et le judaïsme se partageant 1%. Cela fait 40% pour approfondir sa religion et 60% en dehors... Les pourcentages de ceux qui choisissent leur religion recoupent en gros les statistiques de pratique religieuse...
Traduction V.G.
L’expérience de l’étude des fondements de la culture religieuse est reconnue comme réussie. En deux ans presque 500.000 écoliers de 4ème et 5ème (10 et 11 ans) dans 21 régions ont étudié cette matière, raconte le vice ministre de l’éducation et de la science, Igor Remorenko.
«Le cours a été divisé en quatre blocs. Le premier, l’introduction, permet de discuter avec les enfants des valeurs spirituelles et des idéaux moraux dans la vie de chaque citoyen et dans la société. Le deuxième et le troisième bloc donnent les bases des cultures religieuses et de l’éthique laïque. Et le quatrième bloc est consacré à l’échange des opinions. Les écoliers, ayant étudié les différents modules, se rencontrent et discutent les uns avec les autres ».
Les écoliers préfèrent étudier leur propre culture plutôt que celle de leurs voisins
Cependant, l’expérience prouve que la division en modules est le problème principal de ce cours. Au début on prévoyait que les écoliers choisissent eux-mêmes ce qu’il voulaient étudier : les fondements de l’orthodoxie, de l'islam, du bouddhisme ou du judaïsme. Ceux qui ne voulaient pas choisir une seule religion pouvaient prendre connaissance des religions mondiales ou étudier l’éthique laïque. La plupart ont choisi l’éthique laïque. Seulement 18% ont choisi les fondements des religions mondiales. Et l’islam n’a intéressé que 9% des écoliers.
L'expérience n’a pas donné de résultat prévu, a déclaré le membre du comité public du ministère de l’Education et de la Science, Alexeï Venediktov. «Les écoliers décident d’étudier quelque chose sur eux-mêmes et non pas sur leurs voisins. Et au lieu d’apprendre pourquoi son ami mange autrement, s’habille autrement et célèbre d’autres fêtes il étudie la culture qu’il connaît déjà. Alors que le sens de cette matière est de faire connaître aux écoliers d’autres cultures. C’est le problème réel que l’expérience a mis en évidence».
Un gage de tolérance
Alexeï Venediktov est convaincu que les écoliers doivent étudier les fondements de toutes les religions qui existent en Russie. C'est le seul moyen pour espérer que la nouvelle génération soit plus tolérante envers les autres cultures.
La débat concernant l’introduction dans le programme scolaire obligatoire des «fondements de la culture religieuse et de l’éthique laïque» continue, car la Russie est un pays multinational où les représentants des différentes religions différentes vivent ensemble.
" VOIX de la Russie"
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"PO" La déclaration du représentant du ministère se termine par "Le débat concernant l’introduction dans le programme scolaire obligatoire des «fondements de la culture religieuse et de l’éthique laïque» continue, car la Russie est un pays multinational où les représentants des différentes religions différentes vivent ensemble."
Et ce souci du "vivre ensemble" est clairement partagé par le patriarche Cyrille qui déclare dans un très important discours à Damas :
"Chacun d'entre nous, est bien évidement, préoccupés par l'extrémisme, qu'on essaie de justifier sur des bases religieuses ... Une des raisons à cela, c'est que l'éducation religieuse des jeunes et insuffisante. Les gens ne connaissent pas suffisamment leur propre foi, ils ne connaissent pas les bases de leur religion et sont facilement tentés par divers appels qui, en fait, n'ont pas leur source dans la religion ".
L'Église russe, a-t-il continué, a soutenu l'enseignement des fondements de la religion dans les écoles, y compris parce que «il est nécessaire de donner un témoignage authentique de la tradition orthodoxe aux orthodoxes, de la tradition musulmane aux musulmans, pour ne pas laisser de place aux interprétations extrémistes des enseignements religieux"
On voit clairement une nuance d'importance: alors que le fonctionnaire souhaite que les écoliers étudient la religion des autres, le patriarche pense que la tolérance passe d'abord par la connaissance de sa propre religion.
D'après les chiffres du ministère (2), les élèves ont choisi l’éthique laïque à 42%, les fondements de l’orthodoxie à 30%, les fondements des religions mondiales 18%, l'islam 9%, le bouddhisme et le judaïsme se partageant 1%. Cela fait 40% pour approfondir sa religion et 60% en dehors... Les pourcentages de ceux qui choisissent leur religion recoupent en gros les statistiques de pratique religieuse...
Traduction V.G.
Nous sommes reconnaissants à Orthodoxie. com pour cette importante publication: l'histoire de sa préparation, les thèmes discutés, les positions des Eglises, les propositions de la commission inter-orthodoxe préparatoire, les décisions prises
La voici en PDF en exclusivité la traduction en français d' Orthodoxie. com
La voici en PDF en exclusivité la traduction en français d' Orthodoxie. com
Bartimée
C'est aujourd'hui le 40ème anniversaire de l'accès au trône apostolique de Saint Marc, de S.S. le pape d'Alexandrie Shénouda III 117ème dans la succession de l'Apôtre. Ce qui donne lieu à de très importantes célébrations en présence de nombreux patriarches, ainsi qu'à de nombreux messages de félicitations dont celui du pape de Rome.
C'est un pasteur très proche de son troupeau, qui depuis les années 1960 s'adresse directement une fois par semaine aux fidèles dans la cathédrale, répondant, comme le faisait Saint Jean Chrysostome à Antioche, à toutes leurs questions, adressées en toute confiance et simplicité au berger.
C'est aujourd'hui le 40ème anniversaire de l'accès au trône apostolique de Saint Marc, de S.S. le pape d'Alexandrie Shénouda III 117ème dans la succession de l'Apôtre. Ce qui donne lieu à de très importantes célébrations en présence de nombreux patriarches, ainsi qu'à de nombreux messages de félicitations dont celui du pape de Rome.
C'est un pasteur très proche de son troupeau, qui depuis les années 1960 s'adresse directement une fois par semaine aux fidèles dans la cathédrale, répondant, comme le faisait Saint Jean Chrysostome à Antioche, à toutes leurs questions, adressées en toute confiance et simplicité au berger.
Ces dialogues ont été recueillis dans de nombreux ouvrages, il est aussi l'auteur de divers commentaires et homélies, plusieurs de ces publications existent en version française (s'adresser aux paroisses coptes). Ces écrits sont véritablement d'une veine chysostomienne, à la fois très pragmatiques et constamment appuyés sur une culture scripturaire d'une rare érudition.
Il est Docteur honoris causa de 9 universités américaines et européennes dont trois catholiques.
Il a cosigné avec le pape de Rome Paul VI en 1973 un document par lequel l'Église Copte Orthodoxe et l'Église Catholique reconnaissent leur plein accord sur les deux natures en Christ, ce qui met fin aux allégations de monophysisme dont une partie de l'occident avait taxé à tort l'Église Copte Orthodoxe.
Souhaitons respectueusement et chaleureusement au doyen des chefs d'Églises dans le monde une bonne santé et le longues années !
Il est Docteur honoris causa de 9 universités américaines et européennes dont trois catholiques.
Il a cosigné avec le pape de Rome Paul VI en 1973 un document par lequel l'Église Copte Orthodoxe et l'Église Catholique reconnaissent leur plein accord sur les deux natures en Christ, ce qui met fin aux allégations de monophysisme dont une partie de l'occident avait taxé à tort l'Église Copte Orthodoxe.
Souhaitons respectueusement et chaleureusement au doyen des chefs d'Églises dans le monde une bonne santé et le longues années !
La crise autour de la nomination du père Nicolas Ozoline à Nice est largement artificielle: elle tourne autour de l'emploi du titre "recteur" et je trouve intéressant de retracer l'origine de cette "information" et d'en analyser les conséquences car cela peut permettre de mieux cerner les intentions des parties. Et pour qu'il n'y ait pas d’ambiguïté, j'essaye de bien séparer les données fondées de mes commentaires personnels.
LES DONNEES
Définition liminaire: le "recteur" est tout sauf une figure neutre au plan canonique car il représente l'évêque au sein d'une paroisse où il a pratiquement tous pouvoirs dans le cadre des statuts de l'Eglise russe(1). Il est, bien évidement, nommé par l'évêque dans une paroisse existante, c'est-à-dire une paroisse dûment enregistrée par le conseil épiscopal et le synode. Il n'est pas prévu de recteur sans paroisse ou avec une paroisse en devenir dans ces statuts.
Quelles sont nos informations sur le déroulement de cette crise?
- Début août le propriétaire, l'Etat russe, a confié l'édifice à l'Eglise russe dont la représentation en France, le diocèse de Chersonèse, missionne le père Nicolas "afin d’assurer la gestion administrative et cultuelle de l’église Saint-Nicolas et établir un dialogue avec les responsables de l’Association cultuelle orthodoxe de Nice.
LES DONNEES
Définition liminaire: le "recteur" est tout sauf une figure neutre au plan canonique car il représente l'évêque au sein d'une paroisse où il a pratiquement tous pouvoirs dans le cadre des statuts de l'Eglise russe(1). Il est, bien évidement, nommé par l'évêque dans une paroisse existante, c'est-à-dire une paroisse dûment enregistrée par le conseil épiscopal et le synode. Il n'est pas prévu de recteur sans paroisse ou avec une paroisse en devenir dans ces statuts.
Quelles sont nos informations sur le déroulement de cette crise?
- Début août le propriétaire, l'Etat russe, a confié l'édifice à l'Eglise russe dont la représentation en France, le diocèse de Chersonèse, missionne le père Nicolas "afin d’assurer la gestion administrative et cultuelle de l’église Saint-Nicolas et établir un dialogue avec les responsables de l’Association cultuelle orthodoxe de Nice.
La mission lui a été confiée de prendre possession des clefs et de la documentation de l’église, ainsi que de faire cesser immédiatement toute activité commerciale (notamment la perception des droits d’entrée) et de veiller au bon déroulement des célébrations liturgiques, à l’accueil des fidèles et des pèlerins." (Communiqué de Chersonèse du 30 août (2)). Mgr Nestor en informe dûment Mgr Gabriel, par téléphone et par lettre (ces contacts, pourtant officiels et mentionnés dans le communiqué de Chersonèse, sont passés sous silence dans tous les communiqués de Daru; ils sont malgré tout confirmés dans l'annonce (3) de Mgr Gabriel le 28/08(4)) AUCUNE NOMINATION DE RECTEUR N'EST MENTIONNEE.
- Le 18 août le consul de Russie a présenté "les clercs qui l’accompagnaient, /qui/ se sont avérés être des envoyés du Patriarcat de Moscou, venus prendre pleine possession, le jour même, du lieu de culte occupé par la paroisse Saint-Nicolas depuis près d’un siècle." (Communiqué 2-11 de Daru, non daté, début septembre). En fait M. le consul aurait parlé d'un « nouveau recteur » (communiqué 4-11 du 28 SEPTEMBRE de Daru(5)), mais aucune des parties en présence n'a mentionné ce fait sur le moment.
- Le 21 août, le blog de l'AACOR-SNN titre "Le père Nicolas Ozoline est nommé recteur de la cathédrale Saint Nicolas de Nice par le patriarcat de Moscou"(6). Il ne fait référence à aucune source d'information et le mot "recteur" n'est pas employé dans le corps de l'article. Il est pourtant repris par plusieurs média, dont PO et Nice-Matin. J'avais souligné dans le commentaire 28 du 23/08 que "le titre de l'AACOR comme le commentaire 9 sont erronés sur ce point (ou en avance sur les événements)."(7)
- 24 août: le communiqué 1-11 de l'Archevêché de Daru (8) parle de "l’entrée en fonctions du Père Nicolas Ozoline et du Diacre Georges Cheschko qui l’accompagne dans sa mission" puis le titre "recteur" devient officiel dans l'annonce de Mgr Gabriel le 28/08… Les média suivent.
- 31 août rencontre sans résultat des deux évêques (9) au cours de laquelle ni "recteur" ni "nouveau recteur" ne semblent avoir été mentionnés.
MES COMMENTAIRES:
A) Chersonèse respecte scrupuleusement les canons et le droit civil: il nomme le père Nicolas pour prendre en charge l'édifice, il informe l'évêque titulaire par téléphone et courrier, le père Nicolas concélèbre canoniquement en commémorant l'évêque titulaire et son primat, Mgr Nestor demande à rencontrer puis rencontre Mgr Gabriel pour envisager ensemble une solution commune… On peut imaginer que, si le père Nicolas avait reçu les clés, il aurait réellement pris en charge l'édifice en assurant son ouverture pour les offices et les visites touristiques et rien n'empêchait de rechercher ensuite une solution satisfaisant pour les deux parties…
B) Les paroles du consul ne sont pas relevées mais Daru provoque la crise le 21/8, à la publication du "canard" par l'AACOR-SNN suivi d'autres média, en insistant surtout sur la publication par PO "abrité par le diocèse de Chersonèse du Patriarcat de Moscou en France" (note 8). On peut en donner plusieurs explications:
- Les dirigeants de Daru pensent peut-être sincèrement qu'il s'agit d'une information "téléguidée" par Chersonèse, qui indiquerait là ses véritables intentions en voulant mettre Daru au pied du mur. Il faut cependant reconnaitre que rien dans l'attitude des représentants de Chersonèse ne permet de justifier cette hypothèse et, Mgr Gabriel étant en contact direct avec Mgr Nestor, pourquoi ne pas avoir vérifié l'information directement avec lui, d'autant que le rendez-vous des deux évêques était fixé au 23/08 (cf. note 9), c'est-à-dire AVANT la publication du communiqué 1-11 qui déclenche la crise. Et pourquoi ne pas avoir réagi aux paroles du consul?
- Une autre hypothèse serait que la crise a été déclenchée de façon délibérée par des personnes cherchant à faire capoter le processus amiable qui s'esquissait: elles n'avaient pas connaissance des paroles du consul mais se sont empressées de monter en épingle le titre de l'AACOR-SNN en lui donnant un semblant d'autorité par le biais de PO et de son hébergeur. Il y a bien évidement dans l'entourage de Mgr Gabriel des personnes qui font tout pour diaboliser l'Eglise russe et empêcher tout rapprochement... et nous devons reconnaitre le complet succès de cette manœuvre! Soulignons aussi, dans ce cas, l'ignorance totale des fondements canoniques de la part du consul et des rédacteurs de l'AACOR (ce qui, à priori, n'a rien de surprenant!) et une certaine imprudence de PO en répercutant sans commentaire ce communiqué erroné…
- Il reste enfin l'hypothèse de la manœuvre machiavélique coté Chersonèse: on a fait exprès de faire passer le message par le consul puis, n'obtenant par le résultat escompté, on a fait rédiger ce titre par l'AACOR et reproduire par PO, tout cela pour faire capoter la solution amiable et pouvoir ensuite passer en force et chasser la paroisse. C'est la version ressassée à Daru mais à l'appui de laquelle il n'y a strictement aucun élément factuel; au contraire comme souligné plus haut, touts les actes de Chersonèse vont à son encontre et si Daru avait suivi la voie normale de la vérification auprès de l'autorité compétente, tout se serait dégonflé…
C) Conclusion: nous voyons là parfaitement le Malin à l'œuvre. Quel que soit le moyen, la discorde est semée et les tentatives de conciliations dans l'Amour sont brisées. "C'est Satan qui mène le bal"…
...................................
(1) Statut de l'Eglise russe, chapitre XI
(2) ICI
(3) Les annonces se font APRES les offices, contrairement aux homélies, "prédications", qui sont prononcées PENDENT la Liturgie, dont elles font partie intégrante (cf. par exemple, Alexandre Schmemann, "L'Eucharistie Sacrement du Royaume", YMCA-Presse, Paris 2005, p.75-80).
(4)
(5)
(6)
(7)
(8)
(9) Pas de mention côté Daru
- Le 18 août le consul de Russie a présenté "les clercs qui l’accompagnaient, /qui/ se sont avérés être des envoyés du Patriarcat de Moscou, venus prendre pleine possession, le jour même, du lieu de culte occupé par la paroisse Saint-Nicolas depuis près d’un siècle." (Communiqué 2-11 de Daru, non daté, début septembre). En fait M. le consul aurait parlé d'un « nouveau recteur » (communiqué 4-11 du 28 SEPTEMBRE de Daru(5)), mais aucune des parties en présence n'a mentionné ce fait sur le moment.
- Le 21 août, le blog de l'AACOR-SNN titre "Le père Nicolas Ozoline est nommé recteur de la cathédrale Saint Nicolas de Nice par le patriarcat de Moscou"(6). Il ne fait référence à aucune source d'information et le mot "recteur" n'est pas employé dans le corps de l'article. Il est pourtant repris par plusieurs média, dont PO et Nice-Matin. J'avais souligné dans le commentaire 28 du 23/08 que "le titre de l'AACOR comme le commentaire 9 sont erronés sur ce point (ou en avance sur les événements)."(7)
- 24 août: le communiqué 1-11 de l'Archevêché de Daru (8) parle de "l’entrée en fonctions du Père Nicolas Ozoline et du Diacre Georges Cheschko qui l’accompagne dans sa mission" puis le titre "recteur" devient officiel dans l'annonce de Mgr Gabriel le 28/08… Les média suivent.
- 31 août rencontre sans résultat des deux évêques (9) au cours de laquelle ni "recteur" ni "nouveau recteur" ne semblent avoir été mentionnés.
MES COMMENTAIRES:
A) Chersonèse respecte scrupuleusement les canons et le droit civil: il nomme le père Nicolas pour prendre en charge l'édifice, il informe l'évêque titulaire par téléphone et courrier, le père Nicolas concélèbre canoniquement en commémorant l'évêque titulaire et son primat, Mgr Nestor demande à rencontrer puis rencontre Mgr Gabriel pour envisager ensemble une solution commune… On peut imaginer que, si le père Nicolas avait reçu les clés, il aurait réellement pris en charge l'édifice en assurant son ouverture pour les offices et les visites touristiques et rien n'empêchait de rechercher ensuite une solution satisfaisant pour les deux parties…
B) Les paroles du consul ne sont pas relevées mais Daru provoque la crise le 21/8, à la publication du "canard" par l'AACOR-SNN suivi d'autres média, en insistant surtout sur la publication par PO "abrité par le diocèse de Chersonèse du Patriarcat de Moscou en France" (note 8). On peut en donner plusieurs explications:
- Les dirigeants de Daru pensent peut-être sincèrement qu'il s'agit d'une information "téléguidée" par Chersonèse, qui indiquerait là ses véritables intentions en voulant mettre Daru au pied du mur. Il faut cependant reconnaitre que rien dans l'attitude des représentants de Chersonèse ne permet de justifier cette hypothèse et, Mgr Gabriel étant en contact direct avec Mgr Nestor, pourquoi ne pas avoir vérifié l'information directement avec lui, d'autant que le rendez-vous des deux évêques était fixé au 23/08 (cf. note 9), c'est-à-dire AVANT la publication du communiqué 1-11 qui déclenche la crise. Et pourquoi ne pas avoir réagi aux paroles du consul?
- Une autre hypothèse serait que la crise a été déclenchée de façon délibérée par des personnes cherchant à faire capoter le processus amiable qui s'esquissait: elles n'avaient pas connaissance des paroles du consul mais se sont empressées de monter en épingle le titre de l'AACOR-SNN en lui donnant un semblant d'autorité par le biais de PO et de son hébergeur. Il y a bien évidement dans l'entourage de Mgr Gabriel des personnes qui font tout pour diaboliser l'Eglise russe et empêcher tout rapprochement... et nous devons reconnaitre le complet succès de cette manœuvre! Soulignons aussi, dans ce cas, l'ignorance totale des fondements canoniques de la part du consul et des rédacteurs de l'AACOR (ce qui, à priori, n'a rien de surprenant!) et une certaine imprudence de PO en répercutant sans commentaire ce communiqué erroné…
- Il reste enfin l'hypothèse de la manœuvre machiavélique coté Chersonèse: on a fait exprès de faire passer le message par le consul puis, n'obtenant par le résultat escompté, on a fait rédiger ce titre par l'AACOR et reproduire par PO, tout cela pour faire capoter la solution amiable et pouvoir ensuite passer en force et chasser la paroisse. C'est la version ressassée à Daru mais à l'appui de laquelle il n'y a strictement aucun élément factuel; au contraire comme souligné plus haut, touts les actes de Chersonèse vont à son encontre et si Daru avait suivi la voie normale de la vérification auprès de l'autorité compétente, tout se serait dégonflé…
C) Conclusion: nous voyons là parfaitement le Malin à l'œuvre. Quel que soit le moyen, la discorde est semée et les tentatives de conciliations dans l'Amour sont brisées. "C'est Satan qui mène le bal"…
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(1) Statut de l'Eglise russe, chapitre XI
(2) ICI
(3) Les annonces se font APRES les offices, contrairement aux homélies, "prédications", qui sont prononcées PENDENT la Liturgie, dont elles font partie intégrante (cf. par exemple, Alexandre Schmemann, "L'Eucharistie Sacrement du Royaume", YMCA-Presse, Paris 2005, p.75-80).
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(9) Pas de mention côté Daru
Ces deux Saints vécurent vers 284 à Rome, sous le règne de l'empereur Carin.
Saints Cosme et Damien étaient frères selon la chair et originaires de la province d'Asie (région d'Ephèse). Leur père, un noble païen, embrassa la foi chrétienne quelque temps après leur naissance. Mais sa mort prématurée laissa les deux enfants aux seuls soins de leur pieuse mère, Théodote, qui était chrétienne depuis son enfance et s'appliqua à élever ses deux fils dans la piété et l'imitation de ses vertus.
Le Seigneur avait accordé à ses fidèles serviteurs le don des miracles et ils guérissaient toute sorte de maladies, rendant la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, l'usage de leurs jambes aux paralysés, guérissant aussi les âmes et exorcisant les possédés. Les guérisons extraordinaires réalisées par les soins de Côme et Damien n'étaient pas passées inaperçues...Suite "P.O."
Saints Cosme et Damien étaient frères selon la chair et originaires de la province d'Asie (région d'Ephèse). Leur père, un noble païen, embrassa la foi chrétienne quelque temps après leur naissance. Mais sa mort prématurée laissa les deux enfants aux seuls soins de leur pieuse mère, Théodote, qui était chrétienne depuis son enfance et s'appliqua à élever ses deux fils dans la piété et l'imitation de ses vertus.
Le Seigneur avait accordé à ses fidèles serviteurs le don des miracles et ils guérissaient toute sorte de maladies, rendant la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, l'usage de leurs jambes aux paralysés, guérissant aussi les âmes et exorcisant les possédés. Les guérisons extraordinaires réalisées par les soins de Côme et Damien n'étaient pas passées inaperçues...Suite "P.O."
L’Etat a le droit d’interférer dans la sphère religieuse pour des raisons de sécurité nationale, a estimé l’archiprêtre Vsevolod Chaplin, chef du Département synodal pour les relations entre l’Eglise orthodoxe russe et la société, le 11 novembre 2011, lors d’un séminaire à Moscou.
"Aujourd’hui, seuls les aveugles ne voient pas qu’il existe des communautés religieuses dignes de soutien et que certains phénomènes sont aussi dangereux que le nazisme et le fascisme, interdits dans de nombreux pays. Nous devrions répondre de façon adéquate à cette réalité", a déclaré l’archiprêtre Vsevolod Chaplin. Selon lui, l’Etat ne peut pas rester neutre en ce qui concerne la sphère religieuse et la sphère publique. Il déplore qu’aujourd’hui cette neutralité. Apic
"Aujourd’hui, seuls les aveugles ne voient pas qu’il existe des communautés religieuses dignes de soutien et que certains phénomènes sont aussi dangereux que le nazisme et le fascisme, interdits dans de nombreux pays. Nous devrions répondre de façon adéquate à cette réalité", a déclaré l’archiprêtre Vsevolod Chaplin. Selon lui, l’Etat ne peut pas rester neutre en ce qui concerne la sphère religieuse et la sphère publique. Il déplore qu’aujourd’hui cette neutralité. Apic
В Русской церкви отстаивают право государств ограничивать деятельность одних религиозных общин и поддерживать других
Государства имеют право вмешиваться в религиозную сферу в целях национальной безопасности, поддерживать позитивные и ограничивать негативные тенденции в религиозно-мировоззренческой сфере, считают в Московском патриархате.
"Сегодня только слепой не видит, что есть религиозные общины, достойные поддержки, а есть явления, не менее опасные, чем нацизм и фашизм, запрещенные во многих странах. И на эту реальность нужно адекватно отвечать", - сказал глава синодального Отдела по взаимоотношениям Церкви и общества протоиерей Всеволод Чаплин, выступая в четверг в МГЛУ на семинаре представителей стран СНГ по подготовке специалистов по истории и культуре традиционных религий. Далее Интерфакс религия
Государства имеют право вмешиваться в религиозную сферу в целях национальной безопасности, поддерживать позитивные и ограничивать негативные тенденции в религиозно-мировоззренческой сфере, считают в Московском патриархате.
"Сегодня только слепой не видит, что есть религиозные общины, достойные поддержки, а есть явления, не менее опасные, чем нацизм и фашизм, запрещенные во многих странах. И на эту реальность нужно адекватно отвечать", - сказал глава синодального Отдела по взаимоотношениям Церкви и общества протоиерей Всеволод Чаплин, выступая в четверг в МГЛУ на семинаре представителей стран СНГ по подготовке специалистов по истории и культуре традиционных религий. Далее Интерфакс религия
L’église Sainte-Catherine, située au cœur de la capitale belge, pourrait être prochainement désacralisée, parce qu’elle accueille trop peu de fidèles. L’édifice construit à la fin du XIXe siècle, en mauvais état, coûte cher à la fabrique d’église. La Ville de Bruxelles envisage de le transformer en marché aux fruits et légumes, au grand dam des fidèles.
Cette annonce a provoqué une mobilisation citoyenne œcuménique et la création de l’association "Les amis de Sainte-Catherine". Sa pétition sur internet comptait déjà, mercredi 9 novembre 2011, 1’245 signatures "on-line" et 120 signatures "papier" enregistrées. Selon les initiateurs de cette démarche, les arguments invoqués pour désacraliser cette église (comme pour d’autres, déjà dans le collimateur) sont connus: ces édifices sont désaffectés, devenus inutiles et coûtent trop cher à la collectivité.
Cette annonce a provoqué une mobilisation citoyenne œcuménique et la création de l’association "Les amis de Sainte-Catherine". Sa pétition sur internet comptait déjà, mercredi 9 novembre 2011, 1’245 signatures "on-line" et 120 signatures "papier" enregistrées. Selon les initiateurs de cette démarche, les arguments invoqués pour désacraliser cette église (comme pour d’autres, déjà dans le collimateur) sont connus: ces édifices sont désaffectés, devenus inutiles et coûtent trop cher à la collectivité.
Une église transformée en hall de fruits et légumes
Plus concrètement: la Ville de Bruxelles aimerait transformer cet édifice néogothique protégé – son classement interdit toute modification structurelle et a fortiori sa démolition - en hall de fruits et légumes. "Resterons-nous muets et passifs devant une telle aberration ?
Abandonnerons–nous notre plus grande église du centre, à côté du métro, au cœur d’un quartier jeune et branché, commercial, professionnel et touristique au cœur du Marché de Noël (Plaisirs d’Hiver) qui draine 2.500.000 visiteurs!", peut-on lire sur le site internet de la pétition "Non à la désacralisation de l’église Sainte-Catherine de Bruxelles".
Les organisateurs de la pétition rappellent que cette église accueille quotidiennement une communauté catholique dynamique, environ 100 fidèles le dimanche, ainsi qu’une communauté orthodoxe roumaine tout aussi fervente et plus fournie encore (environ 250 fidèles le dimanche, 1’500 aux grandes fêtes), "dans une harmonieuse cohabitation œcuménique".
Les évêques invités à associer les chrétiens ’de la base’ à leur réflexion
Cela, soulignent "Les amis de Sainte-Catherine", sans compter les autres célébrations liturgiques de chaque communauté (baptêmes, mariages, funérailles, etc…). En outre, des centaines de touristes, mais encore des priants catholiques et orthodoxes s’y succèdent tout au long du jour. "Qui pourra mesurer l’impact sur le plan humain et social de telles ’aires’ d’accueil, repos, consolation, pacification, méditation, ressourcement, rencontres conviviales, ’cohésion sociale’…, ouvertes en permanence et à tout public ? Y aurait-il pléthore d’espaces qui offrent un tel service public et gratuit ?"
Ils estiment qu’étant donné leur classement, restaurer ces églises pour qu’elles gardent leur vocation spirituelle et culturelle coûtera bien moins cher à la collectivité que de les "manipuler" pour les convertir en centres commerciaux ou autres. Les pétitionnaires demandent aux évêques "de prendre le temps d’associer les chrétiens ’de la base’ à une réflexion approfondie sur l’avenir de nos églises".
Des frais d’entretien et de restauration hors proportion
Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de l’archevêché de Malines-Bruxelles, est bien conscient de cette problématique, c’est pourquoi il a fait publier par son service de presse un communiqué sur l’avenir des églises en région bruxelloise. "L’Eglise catholique à Bruxelles, écrit-il, met tout en œuvre pour garder une audace d’évangélisation et faire vivre ses lieux de cultes en respectant leur destination et leur caractère sacré. (…)"
"L’Eglise dispose actuellement dans nos quartiers de lieux de prière qui, parfois, se révèlent surdimensionnés, avec des frais d’entretien et de restauration hors proportion pour les paroisses et les communes. Des contacts doivent donc être organisés avec les pouvoirs publics pour, au cas par cas, envisager pour ces lieux une autre fonction, à côté de leur fonction cultuelle".
"Cette réflexion, nouvelle dans notre pays, est menée avec et par ceux qui sont mandatés pour ce faire: autorités communales et régionales d’une part, évêques, doyens, fabriques d’église et responsables de la pastorale locale de l’autre. Le discernement est complexe; les questions sous-jacentes nombreuses".
L’option prise de réaffecter l’église Ste Catherine au centre de la ville de Bruxelles en marché couvert de fruits et légumes a été réfléchie, souligne-t-il. "Il est vrai qu’elle est, pour l’Eglise, difficile, délicate et ne se fait pas sans peine. Elle implique le maintien sur place d’un lieu de culte, certes plus modeste, mais permettant aux passants de se recueillir et d’y trouver un aire de repos, de silence et de ressourcement.
L’avenir de Ste-Catherine s’intègre dans une réflexion globale pour l’ensemble des églises du Centre Ville"
(Apic/com/be)
PRAVOSLAVIE i MIR Католики и православные пытаются спасти от закрытия церковь св. Екатерины в Брюсселе
"Один из ее боковых приделов сегодня предоставлен в распоряжение общины Румынской Православной Церкви, которая не имеет собственного храмового здания. Верующие-католики отмечают, что православных на богослужения в церкви св. Екатерины сегодня собирается даже больше чем приверженцев католицизма: по воскресным дням — около 250 человек, а в дни крупных церковных праздников — до полутора тысяч".
Plus concrètement: la Ville de Bruxelles aimerait transformer cet édifice néogothique protégé – son classement interdit toute modification structurelle et a fortiori sa démolition - en hall de fruits et légumes. "Resterons-nous muets et passifs devant une telle aberration ?
Abandonnerons–nous notre plus grande église du centre, à côté du métro, au cœur d’un quartier jeune et branché, commercial, professionnel et touristique au cœur du Marché de Noël (Plaisirs d’Hiver) qui draine 2.500.000 visiteurs!", peut-on lire sur le site internet de la pétition "Non à la désacralisation de l’église Sainte-Catherine de Bruxelles".
Les organisateurs de la pétition rappellent que cette église accueille quotidiennement une communauté catholique dynamique, environ 100 fidèles le dimanche, ainsi qu’une communauté orthodoxe roumaine tout aussi fervente et plus fournie encore (environ 250 fidèles le dimanche, 1’500 aux grandes fêtes), "dans une harmonieuse cohabitation œcuménique".
Les évêques invités à associer les chrétiens ’de la base’ à leur réflexion
Cela, soulignent "Les amis de Sainte-Catherine", sans compter les autres célébrations liturgiques de chaque communauté (baptêmes, mariages, funérailles, etc…). En outre, des centaines de touristes, mais encore des priants catholiques et orthodoxes s’y succèdent tout au long du jour. "Qui pourra mesurer l’impact sur le plan humain et social de telles ’aires’ d’accueil, repos, consolation, pacification, méditation, ressourcement, rencontres conviviales, ’cohésion sociale’…, ouvertes en permanence et à tout public ? Y aurait-il pléthore d’espaces qui offrent un tel service public et gratuit ?"
Ils estiment qu’étant donné leur classement, restaurer ces églises pour qu’elles gardent leur vocation spirituelle et culturelle coûtera bien moins cher à la collectivité que de les "manipuler" pour les convertir en centres commerciaux ou autres. Les pétitionnaires demandent aux évêques "de prendre le temps d’associer les chrétiens ’de la base’ à une réflexion approfondie sur l’avenir de nos églises".
Des frais d’entretien et de restauration hors proportion
Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de l’archevêché de Malines-Bruxelles, est bien conscient de cette problématique, c’est pourquoi il a fait publier par son service de presse un communiqué sur l’avenir des églises en région bruxelloise. "L’Eglise catholique à Bruxelles, écrit-il, met tout en œuvre pour garder une audace d’évangélisation et faire vivre ses lieux de cultes en respectant leur destination et leur caractère sacré. (…)"
"L’Eglise dispose actuellement dans nos quartiers de lieux de prière qui, parfois, se révèlent surdimensionnés, avec des frais d’entretien et de restauration hors proportion pour les paroisses et les communes. Des contacts doivent donc être organisés avec les pouvoirs publics pour, au cas par cas, envisager pour ces lieux une autre fonction, à côté de leur fonction cultuelle".
"Cette réflexion, nouvelle dans notre pays, est menée avec et par ceux qui sont mandatés pour ce faire: autorités communales et régionales d’une part, évêques, doyens, fabriques d’église et responsables de la pastorale locale de l’autre. Le discernement est complexe; les questions sous-jacentes nombreuses".
L’option prise de réaffecter l’église Ste Catherine au centre de la ville de Bruxelles en marché couvert de fruits et légumes a été réfléchie, souligne-t-il. "Il est vrai qu’elle est, pour l’Eglise, difficile, délicate et ne se fait pas sans peine. Elle implique le maintien sur place d’un lieu de culte, certes plus modeste, mais permettant aux passants de se recueillir et d’y trouver un aire de repos, de silence et de ressourcement.
L’avenir de Ste-Catherine s’intègre dans une réflexion globale pour l’ensemble des églises du Centre Ville"
(Apic/com/be)
PRAVOSLAVIE i MIR Католики и православные пытаются спасти от закрытия церковь св. Екатерины в Брюсселе
"Один из ее боковых приделов сегодня предоставлен в распоряжение общины Румынской Православной Церкви, которая не имеет собственного храмового здания. Верующие-католики отмечают, что православных на богослужения в церкви св. Екатерины сегодня собирается даже больше чем приверженцев католицизма: по воскресным дням — около 250 человек, а в дни крупных церковных праздников — до полутора тысяч".
Le patriarche orthodoxe russe, Kirill, se rend en Syrie et au Liban du 12 au 15 novembre pour une "mission de paix" en pleine répression d'un mouvement de contestation par le régime de Damas depuis mars, a indiqué le patriarcat vendredi.
"Le très saint patriarche va dans cette région pour accomplir notamment une mission de paix", a indiqué un porte-parole de l'Eglise orthodoxe, Igor Iakimtchouk, cité par Interfax. "Il va très certainement appeler au dialogue entre toutes les parties de la vie civile en Syrie pour que le pays revienne à la stabilité", a-t-il ajouté
"Le très saint patriarche va dans cette région pour accomplir notamment une mission de paix", a indiqué un porte-parole de l'Eglise orthodoxe, Igor Iakimtchouk, cité par Interfax. "Il va très certainement appeler au dialogue entre toutes les parties de la vie civile en Syrie pour que le pays revienne à la stabilité", a-t-il ajouté
Selon un communiqué publié sur le site internet du patriarche, il rencontrera notamment "le président syrien Bachar al-Assad, le Premier ministre Adel Safar". Il doit aussi rencontrer le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, Ignace Zakka, chef de l'Eglise syriaque orthodoxe.
Les minorités chrétiennes en Syrie (4,1% de la population) vivent en bonne intelligence avec la minorité alaouite au pouvoir, tandis que l'immense majorité des 18 millions de Syriens sont sunnites.
Les pays occidentaux réclament le départ du président Assad en raison de la répression en Syrie, qui a fait selon les Nations Unies plus de 3.500 morts depuis le 15 mars. La Russie, alliée de longue date de Damas, s'oppose à toute résolution condamnant le régime syrien au Conseil de sécurité de l'ONU.
Lien L'Orient Le Jour
Les minorités chrétiennes en Syrie (4,1% de la population) vivent en bonne intelligence avec la minorité alaouite au pouvoir, tandis que l'immense majorité des 18 millions de Syriens sont sunnites.
Les pays occidentaux réclament le départ du président Assad en raison de la répression en Syrie, qui a fait selon les Nations Unies plus de 3.500 morts depuis le 15 mars. La Russie, alliée de longue date de Damas, s'oppose à toute résolution condamnant le régime syrien au Conseil de sécurité de l'ONU.
Lien L'Orient Le Jour
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou a exprimé ses condoléances au ministre des affaires étrangères et européennes de la République française Alain Juppé, à la suite des inondations qui ont emporté plusieurs vies humaines, privé de toit de nombreuses familles et porté atteinte à l’économie du pays.
Monsieur Alain Juppé,
Ministre des Affaires étrangères et européennes De la République française
Excellence, Monsieur le Ministre,
Permettez-moi d’exprimer mes sincères condoléances à la suite des inondations qui ont emporté des vies humaines, privé de toit de nombreuses familles et porté dommage à l’économie de votre pays.Je compatis profondément à la douleur des victimes de cette tragédie et exprime mon soutien aux parents des défunts et aux personnes confrontées à une si lourde épreuve.
Monsieur Alain Juppé,
Ministre des Affaires étrangères et européennes De la République française
Excellence, Monsieur le Ministre,
Permettez-moi d’exprimer mes sincères condoléances à la suite des inondations qui ont emporté des vies humaines, privé de toit de nombreuses familles et porté dommage à l’économie de votre pays.Je compatis profondément à la douleur des victimes de cette tragédie et exprime mon soutien aux parents des défunts et aux personnes confrontées à une si lourde épreuve.
Je prie ardemment le Seigneur miséricordieux de donner aux autorités de votre pays la force nécessaire pour dépasser les conséquences du sinistre.
Veuillez agréer, Excellence, Monsieur le Ministre, mes sincères condoléances.
Hilarion, métropolite de Volokolamsk
Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures
Du Patriarcat de Moscou
Veuillez agréer, Excellence, Monsieur le Ministre, mes sincères condoléances.
Hilarion, métropolite de Volokolamsk
Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures
Du Patriarcat de Moscou
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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