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Le dimanche 18 décembre 2011, après la célébration de la divine liturgie par l'évêque Nestor de Chersonèse dans l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris, l'assemblée générale de la paroisse s'est réunie pour prendre des décision significatives dans la vie de la communauté.
Mgr Nestor a présenté à l'assemblée paroissiale le nouveau recteur par intérim de la paroisse, le hiéromoine Marc Sviatogorov, membre du clergé de cette église. Un nouveau marguillier a été élu: il s'agit de Mme Alla Gouraud qui succède dans cette responsabilité à Mme Emilie van Taack, enseignante au Séminaire orthodoxe russe en France.
Au cours de la liturgie, Mgr Nestor a conféré la tonsure de lecteur à Nicolas et Philippe Markoff qui, depuis plusieurs années, font l'office des sous-diacres auprès de l'évêque de Chersonèse.
Lien et PHOTO
Mgr Nestor a présenté à l'assemblée paroissiale le nouveau recteur par intérim de la paroisse, le hiéromoine Marc Sviatogorov, membre du clergé de cette église. Un nouveau marguillier a été élu: il s'agit de Mme Alla Gouraud qui succède dans cette responsabilité à Mme Emilie van Taack, enseignante au Séminaire orthodoxe russe en France.
Au cours de la liturgie, Mgr Nestor a conféré la tonsure de lecteur à Nicolas et Philippe Markoff qui, depuis plusieurs années, font l'office des sous-diacres auprès de l'évêque de Chersonèse.
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18 декабря 2011 года, в неделю 27-ю по Пятидесятнице и день памяти преподобного Саввы Освященного епископ Корсунский Нестор совершил Божественную литургию в кафедральном храме в честь Трех Святителей в Париже.
Его Преосвященству сослужили клирик Мурманской епархии, настоятель Свято-Никольского храма г. Варзуга игумен Митрофан (Баданин), секретарь ОВЦС по межхристианским связям иерей Дмитрий Сизоненко, и.о. настоятеля Трехсвятительского храма иеромонах Марк (Святогоров), духовенство кафедрального храма.
На пении антифонов епископ Нестор совершил хиротесию во чтецы Николая и Филиппа Марковых, в течение многих лет несущих алтарное и иподиаконское послушание при епископе Корсунском.
На малом входе, в связи с 60-летием и во внимание к трудам на благо Святой Церкви, клирик Трехсвятительского храма иерей Николай Никишин был награжден правом ношения наперстного креста.
По окончании Божественной литургии епископ Нестор поприветствовал гостей, клир и прихожан храма.
В ответном слове игумен Митрофан (Баданин) поблагодарил Его Преосвященство за теплый прием и радость сослужения, и преподнес в дар храму точную копию чудотворной иконы Божией Матери «Умягчение злых сердец», которая в первой половине декабря побывала в пределах Корсунской епархии.
Затем состоялись заседания Приходского совета и Приходского собрания.
Его Преосвященству сослужили клирик Мурманской епархии, настоятель Свято-Никольского храма г. Варзуга игумен Митрофан (Баданин), секретарь ОВЦС по межхристианским связям иерей Дмитрий Сизоненко, и.о. настоятеля Трехсвятительского храма иеромонах Марк (Святогоров), духовенство кафедрального храма.
На пении антифонов епископ Нестор совершил хиротесию во чтецы Николая и Филиппа Марковых, в течение многих лет несущих алтарное и иподиаконское послушание при епископе Корсунском.
На малом входе, в связи с 60-летием и во внимание к трудам на благо Святой Церкви, клирик Трехсвятительского храма иерей Николай Никишин был награжден правом ношения наперстного креста.
По окончании Божественной литургии епископ Нестор поприветствовал гостей, клир и прихожан храма.
В ответном слове игумен Митрофан (Баданин) поблагодарил Его Преосвященство за теплый прием и радость сослужения, и преподнес в дар храму точную копию чудотворной иконы Божией Матери «Умягчение злых сердец», которая в первой половине декабря побывала в пределах Корсунской епархии.
Затем состоялись заседания Приходского совета и Приходского собрания.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 19 Décembre 2011 à 21:43
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Chers parents et amis,
Avec les enfants, cette année encore, nous préparons activement cette fête annuelle qui, depuis tant d’années, constitue un événement important et joyeux dans la vie de notre Paroisse.
Cette année, nous sommes particulièrement inquiets, nous avons dû engager des sommes importantes pour des travaux urgents à la colonie et consentir plus d’aides pour recevoir certains enfants aux activités du mercredi et nous craignons fort que le Père Noël doive être beaucoup moins généreux que par le passé.
Aussi, nous sollicitons tout particulièrement votre aide, qu'elle soit financière ou d'un tout autre ordre (dons pour le buffet, etc.) pour que, cette année encore, le Père Noël puisse offrir des friandises à tous les enfants (jusqu'à l'âge de 11 ans).
Avec les enfants, cette année encore, nous préparons activement cette fête annuelle qui, depuis tant d’années, constitue un événement important et joyeux dans la vie de notre Paroisse.
Cette année, nous sommes particulièrement inquiets, nous avons dû engager des sommes importantes pour des travaux urgents à la colonie et consentir plus d’aides pour recevoir certains enfants aux activités du mercredi et nous craignons fort que le Père Noël doive être beaucoup moins généreux que par le passé.
Aussi, nous sollicitons tout particulièrement votre aide, qu'elle soit financière ou d'un tout autre ordre (dons pour le buffet, etc.) pour que, cette année encore, le Père Noël puisse offrir des friandises à tous les enfants (jusqu'à l'âge de 11 ans).
Et si vous comptez venir avec des enfants qui ne participent pas aux activités de nos groupes (du mercredi ou du dimanche), nous vous prions instamment de nous le faire savoir courant décembre en téléphonant au 06.60.45.25.14 afin que nous puissions préparer la quantité voulue de friandises.
D'avance, nous vous remercions de votre soutien et souhaitons vous voir, comme les années passées, très nombreux à notre fête.
Très cordialement et à bientôt.
Les animateurs
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Russian Orthodox Church Asserts Role in Civil Society
L'archiprêtre Cyrille Hovorun à propos de l'Institut Saint Tikhon
L’Eglise orthodoxe russe investit le monde académique. Elle ouvre des facultés de théologie dans les universités d’Etat et construit des églises sur les campus. Il y a 20 ans, toute éducation religieuse en dehors des murs de l’Eglise était impossible en Union soviétique. Aujourd’hui, l’Eglise orthodoxe russe a investi jusqu’aux universités d’Etat en créant trente facultés de théologie.
Cette expansion nouvelle de l’Eglise ne se fait pas sans résistance.
MOSCOW — Just over 20 years ago, any religious education outside church walls was still banned in the Soviet Union. Today, churches are being built on state university campuses, theology departments have opened around Russia, and the Russian Orthodox Church has built its own educational network with international contacts and even become something of a model for the secular system.
L'archiprêtre Cyrille Hovorun à propos de l'Institut Saint Tikhon
L’Eglise orthodoxe russe investit le monde académique. Elle ouvre des facultés de théologie dans les universités d’Etat et construit des églises sur les campus. Il y a 20 ans, toute éducation religieuse en dehors des murs de l’Eglise était impossible en Union soviétique. Aujourd’hui, l’Eglise orthodoxe russe a investi jusqu’aux universités d’Etat en créant trente facultés de théologie.
Cette expansion nouvelle de l’Eglise ne se fait pas sans résistance.
MOSCOW — Just over 20 years ago, any religious education outside church walls was still banned in the Soviet Union. Today, churches are being built on state university campuses, theology departments have opened around Russia, and the Russian Orthodox Church has built its own educational network with international contacts and even become something of a model for the secular system.
Still, state universities struggle on many levels to integrate into the international system; the Bologna Process, an agreement streamlining higher-education standards across Europe, has upset many Russian academics who contend that it undermines the achievements of the Soviet system, where a standard specialist degree required five years of study.
But the Russian Orthodox Church, which started building its education system virtually from scratch in the post-Soviet era, has applied international standards from the outset, said Archimandrite Cyril Hovorun, deputy chairman of the church’s education committee. Speaking of the state education system, Father Hovorun said, “It is more concerned about finding compromises between the old Soviet system and the new European standards.”
At the same time, the church is proposing its vision of educational reform.
“Education is not a personal matter but a sphere of public life on which the existence of society and the state depend,” Patriarch Kirill I, the church’s leader, said in September in a speech at Voronezh State University. “It is the backbone of the existence of society, and that’s why the transfer of education exclusively into the sphere of rendering of market services is, in my view, a big mistake.”
Yulia Rehbinder, 30, who received a degree in social pedagogy this year from St. Tikhon’s Orthodox University, which was founded in Moscow in 1992 as a theological institute, said she had chosen the university because she thought it offered a more sophisticated humanities program than state universities. It received state accreditation as a university in 2004.
“In Soviet times, everything connected with Christianity, its history and culture, was purposely removed from humanitarian education,” said Ms. Rehbinder, who is now working with orphans and doing graduate research on Russian émigré teaching methods in France. “As a result, it ended up that specialists couldn’t understand the essence of works of art, of many historical events, or the motives of human actions, since a Christian worldview was alien to them.”
While the church has helped create over 30 theology faculties at secular state universities, Father Hovorun said, the state education authorities still refuse to recognize theology as a stand-alone doctoral-degree subject.
Archpriest Vladimir Vorobiev, rector of St. Tikhon’s, told Pravoslavie i mir, an Orthodox news Web site, that he objected to the state authorities’ refusal to recognize theology as a social science at the doctorate level. He asserts that some people in high levels of Russian academia are still influenced by a Soviet mind-set that cannot accept a social “science about God.”
“In Europe, they would only laugh at the phrases we have heard here about theology not being a science,” Father Vorobiev said. “To them, it’s the equivalent of saying that math is not a science.”
But while the Orthodox Church has become an increasingly powerful presence in Russia, speaking out on morality, economics, international relations, and most recently the Russian elections, critics say it has failed to adequately fill a post-Soviet ideological and moral vacuum.
The attempt to unite the church’s ideological and practical potential is illustrated vividly at the Russian State Social University. The university has more than 100,000 students on campuses across Russia and a branch in Kyrgyzstan.
Last June, its central Moscow campus, hosted an anti-abortion conference that drew American activists. Student volunteers wore anti-abortion T-shirts and distributed anti-abortion literature. The university, where smoking is banned, encourages student marriages and babies, and students are unusually polite.
The centerpiece of the campus, which used to be an institute of Marxism-Leninism, is the Church of the Fyodorovskaya Icon of the Mother of God. It was consecrated in 2006 after much debate on whether it was appropriate to build an Orthodox church in the center of the campus, said Vasily Zhukov, who is rector of the university and said all of its campuses also had prayer rooms for Muslims and other non-Orthodox students.
The construction or restoration of churches on university campuses has become such a trend that there is now an association of university churches in Russia. Yaroslav Skvortsov, chairman of the department of international journalism at the Moscow State Institute of International Relations, is co-chairman of the association.
While the study of church history is an elective, Mr. Skvortsov said he regarded it as essential for better relations among Russians and others.
“A true understanding of this Orthodox component of state diplomatic service is what will without a doubt help our future diplomats to have a proper sense of themselves,” he said.
Cooperation with the Russian Orthodox Church, Mr. Zhukov said, is a practical decision to create a moral foundation for students. “We are interested in allies,” he said, “not in religious obscurantism, not in the idealization of the church as such, not in the use of force to bring a person to church. We don’t need any of this. But we need the church as a bearer of huge knowledge.”
He added, “We are located on a spot that used to be a theoretical focal point of aggressive atheism.”
In October, Mr. Zhukov was honored for his work in academia and for the church by Metropolitan Hilarion, chairman of the Department of External Church relations, who has a doctorate from the University of Oxford and has been promoting ties between the two sectors.
Still, some Russian Orthodox leaders and commentators report growing alienation among student-age youths from the church and resentment that the religion is being forced on them. What’s more, several years ago, a number of prominent Russian scientists accused the church in an open letter of imposing ignorance and clerical rule on Russian society.
But Archpriest Vladimir Shmaliy, a theologian and vice rector of the Saints Cyril and Methodius Postgraduate and Doctoral School of the Russian Orthodox Church, said a growing dialogue between the church and academia in fields like philosophy and biology had become an example of civil society in Russia.
The church and the Higher School of Economics, Russia’s most Western-style state university, will soon sign an agreement that will include cooperation of their philosophy and history departments, said Sergey Roshchin, vice rector and professor at the school.
“Of course there are many problems in the relations between church and society, church and the state,” he said. “But this is a subject for expert dialogue that includes academia as well.”
New York Times
But the Russian Orthodox Church, which started building its education system virtually from scratch in the post-Soviet era, has applied international standards from the outset, said Archimandrite Cyril Hovorun, deputy chairman of the church’s education committee. Speaking of the state education system, Father Hovorun said, “It is more concerned about finding compromises between the old Soviet system and the new European standards.”
At the same time, the church is proposing its vision of educational reform.
“Education is not a personal matter but a sphere of public life on which the existence of society and the state depend,” Patriarch Kirill I, the church’s leader, said in September in a speech at Voronezh State University. “It is the backbone of the existence of society, and that’s why the transfer of education exclusively into the sphere of rendering of market services is, in my view, a big mistake.”
Yulia Rehbinder, 30, who received a degree in social pedagogy this year from St. Tikhon’s Orthodox University, which was founded in Moscow in 1992 as a theological institute, said she had chosen the university because she thought it offered a more sophisticated humanities program than state universities. It received state accreditation as a university in 2004.
“In Soviet times, everything connected with Christianity, its history and culture, was purposely removed from humanitarian education,” said Ms. Rehbinder, who is now working with orphans and doing graduate research on Russian émigré teaching methods in France. “As a result, it ended up that specialists couldn’t understand the essence of works of art, of many historical events, or the motives of human actions, since a Christian worldview was alien to them.”
While the church has helped create over 30 theology faculties at secular state universities, Father Hovorun said, the state education authorities still refuse to recognize theology as a stand-alone doctoral-degree subject.
Archpriest Vladimir Vorobiev, rector of St. Tikhon’s, told Pravoslavie i mir, an Orthodox news Web site, that he objected to the state authorities’ refusal to recognize theology as a social science at the doctorate level. He asserts that some people in high levels of Russian academia are still influenced by a Soviet mind-set that cannot accept a social “science about God.”
“In Europe, they would only laugh at the phrases we have heard here about theology not being a science,” Father Vorobiev said. “To them, it’s the equivalent of saying that math is not a science.”
But while the Orthodox Church has become an increasingly powerful presence in Russia, speaking out on morality, economics, international relations, and most recently the Russian elections, critics say it has failed to adequately fill a post-Soviet ideological and moral vacuum.
The attempt to unite the church’s ideological and practical potential is illustrated vividly at the Russian State Social University. The university has more than 100,000 students on campuses across Russia and a branch in Kyrgyzstan.
Last June, its central Moscow campus, hosted an anti-abortion conference that drew American activists. Student volunteers wore anti-abortion T-shirts and distributed anti-abortion literature. The university, where smoking is banned, encourages student marriages and babies, and students are unusually polite.
The centerpiece of the campus, which used to be an institute of Marxism-Leninism, is the Church of the Fyodorovskaya Icon of the Mother of God. It was consecrated in 2006 after much debate on whether it was appropriate to build an Orthodox church in the center of the campus, said Vasily Zhukov, who is rector of the university and said all of its campuses also had prayer rooms for Muslims and other non-Orthodox students.
The construction or restoration of churches on university campuses has become such a trend that there is now an association of university churches in Russia. Yaroslav Skvortsov, chairman of the department of international journalism at the Moscow State Institute of International Relations, is co-chairman of the association.
While the study of church history is an elective, Mr. Skvortsov said he regarded it as essential for better relations among Russians and others.
“A true understanding of this Orthodox component of state diplomatic service is what will without a doubt help our future diplomats to have a proper sense of themselves,” he said.
Cooperation with the Russian Orthodox Church, Mr. Zhukov said, is a practical decision to create a moral foundation for students. “We are interested in allies,” he said, “not in religious obscurantism, not in the idealization of the church as such, not in the use of force to bring a person to church. We don’t need any of this. But we need the church as a bearer of huge knowledge.”
He added, “We are located on a spot that used to be a theoretical focal point of aggressive atheism.”
In October, Mr. Zhukov was honored for his work in academia and for the church by Metropolitan Hilarion, chairman of the Department of External Church relations, who has a doctorate from the University of Oxford and has been promoting ties between the two sectors.
Still, some Russian Orthodox leaders and commentators report growing alienation among student-age youths from the church and resentment that the religion is being forced on them. What’s more, several years ago, a number of prominent Russian scientists accused the church in an open letter of imposing ignorance and clerical rule on Russian society.
But Archpriest Vladimir Shmaliy, a theologian and vice rector of the Saints Cyril and Methodius Postgraduate and Doctoral School of the Russian Orthodox Church, said a growing dialogue between the church and academia in fields like philosophy and biology had become an example of civil society in Russia.
The church and the Higher School of Economics, Russia’s most Western-style state university, will soon sign an agreement that will include cooperation of their philosophy and history departments, said Sergey Roshchin, vice rector and professor at the school.
“Of course there are many problems in the relations between church and society, church and the state,” he said. “But this is a subject for expert dialogue that includes academia as well.”
New York Times
L’entrée de Benoît XVI dans cette prison avait été marquée par de longs moments d’émotion, le pape serrant des dizaines de mains tendues vers lui, prenant le temps de ce contact, peu habituel pour lui "La Croix"
Devant quelque 1’750 détenus de la prison romaine de Rebibbia, Benoît XVI a souligné le 18 décembre 2011 la nécessité d’un système carcéral "toujours plus adapté aux exigences de la personne humaine", afin que les détenus ne purgent pas une double peine du fait de conditions de détention dégradées. Le pape a également insisté sur la fonction rééducatrice des peines.
Dans l’église de la prison, accueilli avec chaleur par les détenus et très applaudi, Benoît XVI a insisté sur l’importance de promouvoir un développement du système carcéral qui, tout en étant dans le respect de la justice, soit toujours plus adapté aux exigences de la personne humaine. Le pape évoquait notamment la possibilité de "recours aux peines qui n’impliquent pas la détention ou à des modalités différentes de détention".
Devant quelque 1’750 détenus de la prison romaine de Rebibbia, Benoît XVI a souligné le 18 décembre 2011 la nécessité d’un système carcéral "toujours plus adapté aux exigences de la personne humaine", afin que les détenus ne purgent pas une double peine du fait de conditions de détention dégradées. Le pape a également insisté sur la fonction rééducatrice des peines.
Dans l’église de la prison, accueilli avec chaleur par les détenus et très applaudi, Benoît XVI a insisté sur l’importance de promouvoir un développement du système carcéral qui, tout en étant dans le respect de la justice, soit toujours plus adapté aux exigences de la personne humaine. Le pape évoquait notamment la possibilité de "recours aux peines qui n’impliquent pas la détention ou à des modalités différentes de détention".
Répondant aux questions de 6 prisonniers, Benoît XVI a assuré qu’il priait souvent pour eux et se tenait informé de leur situation par le biais de la famille pontificale. Il s’est également identifié aux prisonniers en affirmant que lui aussi était parfois considéré de façon "féroce".
"Je suis venu pour vous montrer cette proximité personnelle et intime, a affirmé le pape aux centaines de détenus réunis dans l’église de la prison, mais c’est également un geste public, qui rappelle à nos concitoyens qu’il y a de grands problèmes et difficultés dans les prisons italiennes".
APIC -KIPA
Curieusement, face à un détenu qui lui disait souffrir du mal qu’on pouvait dire de lui, le pape a répondu : « Certains parlent aussi durement contre le pape, et pourtant, nous allons de l’avant ! » S’adressant, ensuite, à un détenu béninois en larmes, le pape s’est livré à une relecture de son récent voyage dans ce pays africain : « Ce sont les pauvres qui nous rappellent au sens de la vie, à la joie de vivre, alors que nous, dans les pays riches, sommes trop occupés par les choses matérielles, la propriété, le pouvoir, qui ne sont pas les choses essentielles. »
À sa sortie, à nouveau, Benoît XVI a pris le temps de saluer, presque personnellement, des dizaines de prisonniers empressés, émus, silencieux. Croisant leurs mains avec lui, ils sont ensuite retournés, en foule émue, vers leurs cellules. Suite " La Croix"
"Je suis venu pour vous montrer cette proximité personnelle et intime, a affirmé le pape aux centaines de détenus réunis dans l’église de la prison, mais c’est également un geste public, qui rappelle à nos concitoyens qu’il y a de grands problèmes et difficultés dans les prisons italiennes".
APIC -KIPA
Curieusement, face à un détenu qui lui disait souffrir du mal qu’on pouvait dire de lui, le pape a répondu : « Certains parlent aussi durement contre le pape, et pourtant, nous allons de l’avant ! » S’adressant, ensuite, à un détenu béninois en larmes, le pape s’est livré à une relecture de son récent voyage dans ce pays africain : « Ce sont les pauvres qui nous rappellent au sens de la vie, à la joie de vivre, alors que nous, dans les pays riches, sommes trop occupés par les choses matérielles, la propriété, le pouvoir, qui ne sont pas les choses essentielles. »
À sa sortie, à nouveau, Benoît XVI a pris le temps de saluer, presque personnellement, des dizaines de prisonniers empressés, émus, silencieux. Croisant leurs mains avec lui, ils sont ensuite retournés, en foule émue, vers leurs cellules. Suite " La Croix"
16/12/11 - 15 h 24 LA CROIX - FRANCE
Selon une information du blog « Parlons d’orthodoxie » les clés de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice ont été remises le 15 décembre à son nouveau recteur, l’archiprêtre Nicolas Ozoline, par des représentants de l’administration du président de la Fédération de Russie. Les deux parties ont procédé à la signature d’un protocole en vertu duquel la cathédrale relève désormais du diocèse de Chersonèse, sous juridiction du Patriarcat de Moscou.
Peu avant, deux concélébrations avaient eu lieu à la cathédrale, le samedi 10 et le dimanche 11 décembre. Les vêpres et la liturgie ont été célébrées conjointement par l’archiprêtre Jean Gueit, l’ancien recteur, relevant du Patriarcat de Constantinople, qui présidait l’office, et l’archiprêtre Nicolas Ozoline, qui lui succédera. Le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos ainsi que le patriarche Kirill de Moscou ont été commémorés de même que Mgr Gabriel de Comane, exarque du Patriarcat œcuménique, et Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.
Selon une information du blog « Parlons d’orthodoxie » les clés de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice ont été remises le 15 décembre à son nouveau recteur, l’archiprêtre Nicolas Ozoline, par des représentants de l’administration du président de la Fédération de Russie. Les deux parties ont procédé à la signature d’un protocole en vertu duquel la cathédrale relève désormais du diocèse de Chersonèse, sous juridiction du Patriarcat de Moscou.
Peu avant, deux concélébrations avaient eu lieu à la cathédrale, le samedi 10 et le dimanche 11 décembre. Les vêpres et la liturgie ont été célébrées conjointement par l’archiprêtre Jean Gueit, l’ancien recteur, relevant du Patriarcat de Constantinople, qui présidait l’office, et l’archiprêtre Nicolas Ozoline, qui lui succédera. Le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos ainsi que le patriarche Kirill de Moscou ont été commémorés de même que Mgr Gabriel de Comane, exarque du Patriarcat œcuménique, et Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.
Selon le blog, les deux concélébrations se sont déroulées « dans un esprit de fraternité et d’entente réciproque ». À la fin de la liturgie le P. Jean Gueit a fait une courte allocution pour annoncer que l’Association cultuelle orthodoxe russe de Nice (ACOR) – qui gérait le site depuis 90 ans – quittait définitivement la cathédrale Saint-Nicolas. Dorénavant les offices seront assurés par le P. Ozoline, le samedi pour les vigiles et le dimanche pour la liturgie ainsi que les jours de fête.
Dénouement d’une longue bataille juridique
La cathédrale Saint-Nicolas a été bâtie entre 1902 et 1912 sur un terrain concédé à titre gracieux par l’empereur de Russie dans le centre-ville de Nice. Son financement a été assuré par des dons collectés par la communauté orthodoxe russe locale, quand de nombreux émigrés russes, fuyant la révolution, se sont installés dans la région et constitués en association cultuelle. Ce sont eux qui ont fait vivre le site toutes ces années.
Cette remise de clés marque le dénouement d’ une longue bataille juridique. En 2006, la Fédération de Russie a souhaité récupérer la cathédrale, dont elle s’estimait propriétaire. En mai, la justice française a jugé que la nature du bail emphytéotique en vertu duquel l’association occupait les lieux ne lui donnait pas le droit d’acquérir, par cette occupation, un droit de propriété. La cathédrale appartient donc à la Russie.
Plus qu’une querelle foncière, ce conflit aura cristallisé les tensions internes à l’orthodoxie française. Depuis les années 1930, trois juridictions russes coexistent en France, dont l’archevêché des églises russes en Europe occidentale, fondé en 1921 sous la protection du Patriarcat œcuménique de Constantinople par des opposants au communisme, et le diocèse de Chersonèse, fondé à la fin des années 1980 avec les orthodoxes demeurés fidèles à l’Église russe.
Or, depuis 2003, le Patriarcat de Moscou plaide pour un retour de tous au sein de l’Église mère, estimant les causes historiques de ces divisions dépassées. Ce qu’une partie des fidèles, désormais bien implantés en Europe, voit d’un mauvais œil. L’affaire de Nice s’inscrit dans cet arrière-fond ecclésial, même si, officiellement, l’Église russe n’a pas été partie prenante. La procédure a été engagée par l’État russe, qui a choisi de transférer la gestion du site au Patriarcat de Moscou.
F.-X. M. (avec Parlons d’Orthodoxie)
La CROIX
Dénouement d’une longue bataille juridique
La cathédrale Saint-Nicolas a été bâtie entre 1902 et 1912 sur un terrain concédé à titre gracieux par l’empereur de Russie dans le centre-ville de Nice. Son financement a été assuré par des dons collectés par la communauté orthodoxe russe locale, quand de nombreux émigrés russes, fuyant la révolution, se sont installés dans la région et constitués en association cultuelle. Ce sont eux qui ont fait vivre le site toutes ces années.
Cette remise de clés marque le dénouement d’ une longue bataille juridique. En 2006, la Fédération de Russie a souhaité récupérer la cathédrale, dont elle s’estimait propriétaire. En mai, la justice française a jugé que la nature du bail emphytéotique en vertu duquel l’association occupait les lieux ne lui donnait pas le droit d’acquérir, par cette occupation, un droit de propriété. La cathédrale appartient donc à la Russie.
Plus qu’une querelle foncière, ce conflit aura cristallisé les tensions internes à l’orthodoxie française. Depuis les années 1930, trois juridictions russes coexistent en France, dont l’archevêché des églises russes en Europe occidentale, fondé en 1921 sous la protection du Patriarcat œcuménique de Constantinople par des opposants au communisme, et le diocèse de Chersonèse, fondé à la fin des années 1980 avec les orthodoxes demeurés fidèles à l’Église russe.
Or, depuis 2003, le Patriarcat de Moscou plaide pour un retour de tous au sein de l’Église mère, estimant les causes historiques de ces divisions dépassées. Ce qu’une partie des fidèles, désormais bien implantés en Europe, voit d’un mauvais œil. L’affaire de Nice s’inscrit dans cet arrière-fond ecclésial, même si, officiellement, l’Église russe n’a pas été partie prenante. La procédure a été engagée par l’État russe, qui a choisi de transférer la gestion du site au Patriarcat de Moscou.
F.-X. M. (avec Parlons d’Orthodoxie)
La CROIX
« Parlons d’orthodoxie » est en mesure d’annoncer que dans le cadre d’une cérémonie officielle à la cathédrale Saint Nicolas à Nice les clés du lieu ont été remises le 15 décembre 2011 à son nouveau recteur l’archiprêtre Nicolas Ozoline (auparavant recteur de la paroisse-metochion du Christ Sauveur dans l’île de Kiji, Carélie) par des représentants de l’Administration du Président de la Fédération de Russie avec à leur tête Monsieur Serge Bolkhovitine. Les deux parties ont procédé à la signature d’un protocole en vertu duquel la cathédrale relève désormais du Diocèse de Chersonèse, Patriarcat de Moscou.
Précédant cet évènement deux concélébrations ont eu lieu à la cathédrale, le samedi 10 et le dimanche 11 décembre, les vêpres et la sainte liturgie ont été dites par l’archiprêtre Jean Gueit qui présidait l’office et l’archiprêtre Nicolas Ozoline.
Précédant cet évènement deux concélébrations ont eu lieu à la cathédrale, le samedi 10 et le dimanche 11 décembre, les vêpres et la sainte liturgie ont été dites par l’archiprêtre Jean Gueit qui présidait l’office et l’archiprêtre Nicolas Ozoline.
Ils ont tous deux donné la sainte communion aux fidèles. Le patriarche de Constantinople Bartholomé ainsi que le patriarche de Moscou et de Russie Cyrille ont été commémorés de même que Mgr Gabriel, évêque de Comane et Mgr Nestor, évêque de Chersonèse. Ces deux concélébrations se sont déroulées dans un esprit de fraternité et d’entente réciproque. A la fin de la liturgie le père Jean Gueit a fait une courte allocution pour annoncer que l’ACOR quittait définitivement la cathédrale Saint Nicolas.
Il convient de se réjouir de l’aboutissement digne et courtois de longues années de conflit et cela grâce aux efforts conjoints des archiprêtres Jean et Nicolas!
Dorénavant les offices seront assurés par le père Nicolas Ozoline, ils auront lieu les samedis, pour les vigiles ; les dimanches, pour la sainte liturgie ainsi que les jours de fête.
"P.O."
Il convient de se réjouir de l’aboutissement digne et courtois de longues années de conflit et cela grâce aux efforts conjoints des archiprêtres Jean et Nicolas!
Dorénavant les offices seront assurés par le père Nicolas Ozoline, ils auront lieu les samedis, pour les vigiles ; les dimanches, pour la sainte liturgie ainsi que les jours de fête.
"P.O."
Alexis Tchertkoff
Dans le communiqué publié sur le site de l’Eglise Russe Hors Frontière en date du 14 décembre 2011, on peut lire les informations suivantes :
Après avoir écouté l’exposé du primat concernant la concélébration avec l’archevêque Gabriel de Comane, exarque des églises orthodoxes russes en Europe occidentale du patriarcat de Constantinople, qui s’est déroulée le 20 novembre dernier, le jour du 65ème anniversaire de sa sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute les Russies, le synode épiscopal conclu :
« 1) Exprimer sa joie pour la première concélébration de la Divine liturgie de toute l’histoire de l’émigration russe à la cathédrale Saint Alexandre Nevsky de Paris, entre le primat de l’Eglise Russe Hors Frontière et l’Exarque patriarcal en Europe occidentale.
Dans le communiqué publié sur le site de l’Eglise Russe Hors Frontière en date du 14 décembre 2011, on peut lire les informations suivantes :
Après avoir écouté l’exposé du primat concernant la concélébration avec l’archevêque Gabriel de Comane, exarque des églises orthodoxes russes en Europe occidentale du patriarcat de Constantinople, qui s’est déroulée le 20 novembre dernier, le jour du 65ème anniversaire de sa sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute les Russies, le synode épiscopal conclu :
« 1) Exprimer sa joie pour la première concélébration de la Divine liturgie de toute l’histoire de l’émigration russe à la cathédrale Saint Alexandre Nevsky de Paris, entre le primat de l’Eglise Russe Hors Frontière et l’Exarque patriarcal en Europe occidentale.
2) Par tous les moyens, consolider les relations fraternelles ainsi que les bonnes coopérations et interactions avec l’archevêque Gabriel de Comane et l’exarchat qu’il dirige sur la base de notre héritage commun »
Sur proposition du président du synode épiscopal, l’évêque Michel de Genève et d’Europe occidentale a été élevé à la dignité d’archevêque.
По предложению Председателя Архиерейского Синода, епископ Женевский и Западно-Европейский Михаил был возведен в сан архиепископа.
Lien SYNOD
Sur proposition du président du synode épiscopal, l’évêque Michel de Genève et d’Europe occidentale a été élevé à la dignité d’archevêque.
По предложению Председателя Архиерейского Синода, епископ Женевский и Западно-Европейский Михаил был возведен в сан архиепископа.
Lien SYNOD
Madeleine Leroyer
Le clergé orthodoxe ne s'était jamais montré aussi virulent avec le pouvoir depuis la chute de l'URSS.
«Des questions sérieuses et gênantes ont été posées. J'espère que le pouvoir va y répondre honnêtement, qu'elles ne resteront pas en l'air», met en garde l'archiprêtre Vsevolod Tchapline sur "Pravoslavie i Mir" (Orthodoxie et Paix), un important site Internet de débats sur les questions de foi et de morale.Président du comité synodal pour les relations entre l'Église orthodoxe russe et la société, Vsevolod Tchapline est plutôt connu pour ses harangues conservatrices et légitimistes. Cette fois, selon lui, «la situation doit conduire le pouvoir et toutes les composantes de la société à entamer un dialogue national sur la conduite du processus électoral et les moyens de contrôle civique.»
En une semaine, le site "Pravoslavie i Mir" qui se targue de quelque 600.000 visiteurs mensuels, a sollicité plus d'une douzaine d'interviews de prêtres, de théologiens et d'historiens, invités à s'exprimer sur les soupçons de fraudes et la pertinence des actions de protestation. «Pour ou contre les meetings?», interroge ainsi l'un des articles.
Le clergé orthodoxe ne s'était jamais montré aussi virulent avec le pouvoir depuis la chute de l'URSS.
«Des questions sérieuses et gênantes ont été posées. J'espère que le pouvoir va y répondre honnêtement, qu'elles ne resteront pas en l'air», met en garde l'archiprêtre Vsevolod Tchapline sur "Pravoslavie i Mir" (Orthodoxie et Paix), un important site Internet de débats sur les questions de foi et de morale.Président du comité synodal pour les relations entre l'Église orthodoxe russe et la société, Vsevolod Tchapline est plutôt connu pour ses harangues conservatrices et légitimistes. Cette fois, selon lui, «la situation doit conduire le pouvoir et toutes les composantes de la société à entamer un dialogue national sur la conduite du processus électoral et les moyens de contrôle civique.»
En une semaine, le site "Pravoslavie i Mir" qui se targue de quelque 600.000 visiteurs mensuels, a sollicité plus d'une douzaine d'interviews de prêtres, de théologiens et d'historiens, invités à s'exprimer sur les soupçons de fraudes et la pertinence des actions de protestation. «Pour ou contre les meetings?», interroge ainsi l'un des articles.
«L'expression de la volonté du peuple est ignorée de manière assez cynique. On peut et on doit protester contre le cynisme. Quand la vérité et la dignité sont piétinées, le peuple a le droit de s'indigner», répond l'archiprêtre Alexandre Iliachenko, responsable au patriarcat des relations entre l'Église et les forces de l'ordre.
C'est la première fois, depuis la chute de l'URSS, que le clergé orthodoxe se montre si virulent avec le pouvoir. «Les opinions exprimées reflètent le malaise dans les paroisses. Les gens sont écœurés par les fraudes et plus encore par l'aplomb de nos gouvernants, qui persistent à nier», observe Anna Danilova, la jeune rédactrice en chef de "Pravoslavie i Mir" . «Les chrétiens doivent protester contre le mensonge», insiste-t-elle.
«Servir un nouveau César»
L'archiprêtre Andreï Kouraev, théologien de l'Académie spirituelle de Moscou, le plus grand séminaire du pays, dénonce notamment la tentative de Vladimir Poutine d'expliquer les manifestations par une manœuvre du département d'État américain, qui, en critiquant les fraudes, aurait donné le «signal» à ses «agents» opérant en Russie. «À l'époque soviétique, rappelle le père Kouraev, la moindre critique était étouffée au prétexte qu'elle risquait d'alimenter la propagande antisoviétique à l'étranger. La diabolisation des manifestants ouvre la voie aux répressions et à la guerre. Les meetings et discussions pacifiques sont le chemin sûr, à l'écart des tremblements et des révolutions.» ...
Suite Le Figaro
C'est la première fois, depuis la chute de l'URSS, que le clergé orthodoxe se montre si virulent avec le pouvoir. «Les opinions exprimées reflètent le malaise dans les paroisses. Les gens sont écœurés par les fraudes et plus encore par l'aplomb de nos gouvernants, qui persistent à nier», observe Anna Danilova, la jeune rédactrice en chef de "Pravoslavie i Mir" . «Les chrétiens doivent protester contre le mensonge», insiste-t-elle.
«Servir un nouveau César»
L'archiprêtre Andreï Kouraev, théologien de l'Académie spirituelle de Moscou, le plus grand séminaire du pays, dénonce notamment la tentative de Vladimir Poutine d'expliquer les manifestations par une manœuvre du département d'État américain, qui, en critiquant les fraudes, aurait donné le «signal» à ses «agents» opérant en Russie. «À l'époque soviétique, rappelle le père Kouraev, la moindre critique était étouffée au prétexte qu'elle risquait d'alimenter la propagande antisoviétique à l'étranger. La diabolisation des manifestants ouvre la voie aux répressions et à la guerre. Les meetings et discussions pacifiques sont le chemin sûr, à l'écart des tremblements et des révolutions.» ...
Suite Le Figaro
En Russie, c'est la puissante Eglise orthodoxe qui est montée au créneau après les élections législatives du 4 décembre, qui ont vu le parti de Vladimir Poutine reconduit sans panache. Dans une déclaration remarquée, le secrétaire général du département des relations Eglise-Etat du synode du patriarcat de Moscou, l'archiprêtre Vsevolod Chaplin a dit ceci: "Il est évident que la nature secrète de certains éléments du système électoral actuel préoccupe les gens, et qu'il doit y avoir davantage de contrôle public sur ce système"
Venant d'un prêtre considéré comme l'un des laudateurs les plus fervents du tandem Poutine-Medvedev, la déclaration vaut condamnation. Et son cas n'est pas isolé. Le New-York Times rapporte que sur les blogs et les réseaux sociaux de type Facebook, de nombreux prêtres, théologiens et laïcs engagés ont donné de la voix contre les fraudes manifestes qui ont entaché le scrutin.
Venant d'un prêtre considéré comme l'un des laudateurs les plus fervents du tandem Poutine-Medvedev, la déclaration vaut condamnation. Et son cas n'est pas isolé. Le New-York Times rapporte que sur les blogs et les réseaux sociaux de type Facebook, de nombreux prêtres, théologiens et laïcs engagés ont donné de la voix contre les fraudes manifestes qui ont entaché le scrutin.
Le site de l'Eglise orthodoxe "L'orthodoxie russe et le monde" ( PRAVMIR) est ainsi, dit l'article, "devenu une plateforme d'échanges sur la politique et la morale". C'est une quasi-révolution dans l'Eglise orthodoxe russe, dont la hiérarchie est habituée à bien plus de déférence envers le pouvoir....
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La première concélébration EORHF et OCA
Le 10 décembre, dans la cathédrale de l'Eglise russe hors frontières à New York, a eu lieu la première concélébration, dans cet édifice, entre le primat de l'Eglise orthodoxe en Amérique, le métropolite Jonas (OCA), et le premier hiérarque de l'Eglise russe hors frontières, le métropolite Hilarion (Kapral) EORHF.
Mgr Michel de Genève a participé à la célébration
A l'issue de la célébration, ils ont rappelé l'importance historique de l'évènement !
L'Eglise russe hors frontières a publié une déclaration à l'occasion de cet évènement dans laquelle elle rappelle son histoire et le contexte de celle-ci. Elle se termine par les précisions suivantes: " L'EORHF a toujours prétendu être une partie de l'Eglise de Russie et pas "l'Eglise de Russie en exil", une Eglise d'exilés, à ses débuts, mais pas l'Eglise en exil.
Le 10 décembre, dans la cathédrale de l'Eglise russe hors frontières à New York, a eu lieu la première concélébration, dans cet édifice, entre le primat de l'Eglise orthodoxe en Amérique, le métropolite Jonas (OCA), et le premier hiérarque de l'Eglise russe hors frontières, le métropolite Hilarion (Kapral) EORHF.
Mgr Michel de Genève a participé à la célébration
A l'issue de la célébration, ils ont rappelé l'importance historique de l'évènement !
L'Eglise russe hors frontières a publié une déclaration à l'occasion de cet évènement dans laquelle elle rappelle son histoire et le contexte de celle-ci. Elle se termine par les précisions suivantes: " L'EORHF a toujours prétendu être une partie de l'Eglise de Russie et pas "l'Eglise de Russie en exil", une Eglise d'exilés, à ses débuts, mais pas l'Eglise en exil.
Cela a toujours été confirmé par les décisions des conciles des évêques. L'Eglise à l'étranger n'a jamais prétendu être la seule Eglise orthodoxe canonique, ou que les différentes Eglises locales ne sont pas Eglises canoniques. (...) L'Eglise à l'étranger a été formée pour unir les communautés russes en dehors de la Russie, qui ont voulu rester les membres fidèles de l'Eglise orthodoxe de Russie, en attente de sa renaissance, et dès le début, aussi, a manifesté une fonction missionnaire de propagation de la foi orthodoxe parmi les non-Russes, dans la mesure du possible. Ces objectifs restent inchangés."
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Orthodoxie.com
OCA
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Orthodoxie.com
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Le site mère-marie.com a été élaboré et mis en ligne par Xenia Krivochéine en 2000. Il est rapidement devenu une référence.
Depuis de nombreux textes et illustrations sont venus l’enrichir. Entre-temps les possibilités offertes par l’Internet ont considérablement évolué, aussi une refonte radicale s’imposait, voilà qui est fait.
Fin octobre 2011 Anatoli Choustov, l’un des meilleurs connaisseurs de la vie et de l’œuvre de mère Marie est décédé à Saint Pétersbourg. Paix à son âme !
L’exploit de Mère Marie
Patriarche CYRILLE de Moscou et de toutes les Russies
"…Viendra le jour : dans l’étendue des mondes – Ayant vaincu en tout la force de destruction – Pour glorifier le Créateur, nous nous lèverons des tombes, Accomplissant le commandement d’amour et de résurrection."
Ainsi écrivait, peu avant sa fin tragique au camp de concentration de Ravensbrück, la moniale Marie (Skobtsov). Elle fut mise à mort le 31 mars 1945, durant le saint Carême, quand, dans l’espérance de la résurrection du Christ, le monde admirable créé par Dieu se renouvelle et revit.
À première vue, il peut sembler que le chemin qu’avait choisi Mère Marie n’était pas celui par lequel s’élevaient, en se « perfectionnant » graduellement, les grands maîtres de la vie monastique.
Depuis de nombreux textes et illustrations sont venus l’enrichir. Entre-temps les possibilités offertes par l’Internet ont considérablement évolué, aussi une refonte radicale s’imposait, voilà qui est fait.
Fin octobre 2011 Anatoli Choustov, l’un des meilleurs connaisseurs de la vie et de l’œuvre de mère Marie est décédé à Saint Pétersbourg. Paix à son âme !
L’exploit de Mère Marie
Patriarche CYRILLE de Moscou et de toutes les Russies
"…Viendra le jour : dans l’étendue des mondes – Ayant vaincu en tout la force de destruction – Pour glorifier le Créateur, nous nous lèverons des tombes, Accomplissant le commandement d’amour et de résurrection."
Ainsi écrivait, peu avant sa fin tragique au camp de concentration de Ravensbrück, la moniale Marie (Skobtsov). Elle fut mise à mort le 31 mars 1945, durant le saint Carême, quand, dans l’espérance de la résurrection du Christ, le monde admirable créé par Dieu se renouvelle et revit.
À première vue, il peut sembler que le chemin qu’avait choisi Mère Marie n’était pas celui par lequel s’élevaient, en se « perfectionnant » graduellement, les grands maîtres de la vie monastique.
Mais le monachisme authentique consiste en un renoncement à soi : « Jésus dit à ses disciples : si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même et prenne sa croix, et qu’il me suive » (Мt 16, 24). Tant la vie que la mort de Mère Marie appartiennent à ce chemin de renoncement à soi-même, de service à ceux qui sont loin ou près (Еp 2, 17), d’amour agissant, compatissant et miséricordieux.
Les personnes qui entouraient la moniale Marie avaient vécu la destruction de la Russie ancienne avant tout comme une tragédie personnelle. Mère Marie, elle, était de ceux qui avaient perçu dans la conjoncture du temps quelque chose de plus : l’appel à la créativité chrétienne. Elle participa de ce courant qui avait emporté les « derniers Romains » de l’« Âge d’argent », depuis la sophistication excessive de la culture prérévolutionnaire pétersbourgeoise vers la simplicité apostolique des premiers chrétiens, l’âge d’or de l’Église.
Elle écrivait : « Nous sommes inexistants. Est-ce là le hasard ? Ou notre malchance existentielle ? À quelle époque malheureuse – à ce qu’on dit – sommes-nous nés ? Dans le domaine de la vie spirituelle, il n’y pas de hasard, ni d’époques chanceuses ou non, mais il y a des signes qu’il faut déchiffrer, des chemins qu’il faut emprunter. Et nous sommes appelés à la grandeur, parce que nous sommes appelés à la liberté… » C’est là le sens de la vie et de l’œuvre de Mère Marie.
Elle considérait la liberté comme un don sans prix de Dieu, elle acceptait des sacrifices visibles ou invisibles aux yeux du monde, afin de préserver ce don pour ceux qui l’entouraient. Et ce, tout en restant elle-même une personne véritablement libre.
Cette liberté était préservée malgré la désorganisation de son existence terrestre, qui se reflétait dans les églises, aménagées à la va-vite dans des garages et des écuries, dans les « sièges » fabriqués à partir de tas d’annuaires téléphoniques, dans la porte sans serrure de sa chambrette sous l’escalier de service. Sa liberté se réalisait dans le service désintéressé des pauvres, des misérables, des désespérés. C’est là que se révélait la vocation suprême du service de Mère Marie.
"Je connais seulement les joies du don,
Pour éteindre par notre sacrifice le chagrin du monde,
Pour que le feu et la clameur des aubes sanglantes
Soient noyés par les pleurs de compassion".
« Si nous apportons en Russie un esprit neuf – libre, créateur, audacieux –, notre mission sera accomplie », disait Mère Marie à ses collaborateurs. Ce don admirable de Dieu l’a accompagnée toute sa vie : même au camp de la mort, à la fin de sa vie, elle n’a pas abandonné sa créativité. Son foulard de détenue, brodé à Ravensbrück, est aujourd’hui conservé comme un trésor sans prix. Et il est regrettable qu’on n’ait pas sauvegardé son icône brodée, représentant la Mère de Dieu tenant dans ses mains le Sauveur du monde.
Maintenant, l’exploit d’amour de Mère Marie, son héritage artistique devient de mieux en mieux connu de nos contemporains. Nous croyons que son exemple inspiré affermira nos forces au service du Christ Sauveur ressuscité des morts.
Mère Marie fut martyrisée le jour où l’Église orthodoxe commémore les défunts, le samedi de la deuxième semaine du grand carême. Ayant refermé les pages de cette vie passagère, elle est entrée dans les demeures éternelles. L’amour terrestre agissant s’est uni à celui, triomphant, dans les cieux.
Mémoire éternelle à toi, notre sœur bienheureuse, que nous commémorons maintenant…
Traduction père Serge Model
Les personnes qui entouraient la moniale Marie avaient vécu la destruction de la Russie ancienne avant tout comme une tragédie personnelle. Mère Marie, elle, était de ceux qui avaient perçu dans la conjoncture du temps quelque chose de plus : l’appel à la créativité chrétienne. Elle participa de ce courant qui avait emporté les « derniers Romains » de l’« Âge d’argent », depuis la sophistication excessive de la culture prérévolutionnaire pétersbourgeoise vers la simplicité apostolique des premiers chrétiens, l’âge d’or de l’Église.
Elle écrivait : « Nous sommes inexistants. Est-ce là le hasard ? Ou notre malchance existentielle ? À quelle époque malheureuse – à ce qu’on dit – sommes-nous nés ? Dans le domaine de la vie spirituelle, il n’y pas de hasard, ni d’époques chanceuses ou non, mais il y a des signes qu’il faut déchiffrer, des chemins qu’il faut emprunter. Et nous sommes appelés à la grandeur, parce que nous sommes appelés à la liberté… » C’est là le sens de la vie et de l’œuvre de Mère Marie.
Elle considérait la liberté comme un don sans prix de Dieu, elle acceptait des sacrifices visibles ou invisibles aux yeux du monde, afin de préserver ce don pour ceux qui l’entouraient. Et ce, tout en restant elle-même une personne véritablement libre.
Cette liberté était préservée malgré la désorganisation de son existence terrestre, qui se reflétait dans les églises, aménagées à la va-vite dans des garages et des écuries, dans les « sièges » fabriqués à partir de tas d’annuaires téléphoniques, dans la porte sans serrure de sa chambrette sous l’escalier de service. Sa liberté se réalisait dans le service désintéressé des pauvres, des misérables, des désespérés. C’est là que se révélait la vocation suprême du service de Mère Marie.
"Je connais seulement les joies du don,
Pour éteindre par notre sacrifice le chagrin du monde,
Pour que le feu et la clameur des aubes sanglantes
Soient noyés par les pleurs de compassion".
« Si nous apportons en Russie un esprit neuf – libre, créateur, audacieux –, notre mission sera accomplie », disait Mère Marie à ses collaborateurs. Ce don admirable de Dieu l’a accompagnée toute sa vie : même au camp de la mort, à la fin de sa vie, elle n’a pas abandonné sa créativité. Son foulard de détenue, brodé à Ravensbrück, est aujourd’hui conservé comme un trésor sans prix. Et il est regrettable qu’on n’ait pas sauvegardé son icône brodée, représentant la Mère de Dieu tenant dans ses mains le Sauveur du monde.
Maintenant, l’exploit d’amour de Mère Marie, son héritage artistique devient de mieux en mieux connu de nos contemporains. Nous croyons que son exemple inspiré affermira nos forces au service du Christ Sauveur ressuscité des morts.
Mère Marie fut martyrisée le jour où l’Église orthodoxe commémore les défunts, le samedi de la deuxième semaine du grand carême. Ayant refermé les pages de cette vie passagère, elle est entrée dans les demeures éternelles. L’amour terrestre agissant s’est uni à celui, triomphant, dans les cieux.
Mémoire éternelle à toi, notre sœur bienheureuse, que nous commémorons maintenant…
Traduction père Serge Model
Un représentant de l’Eglise orthodoxe russe estime que le pays ne doit pas sombrer à nouveau dans la révolution. L’institution religieuse appelle à un dialogue national, indique l’agence Interfax le 12 décembre 2011.
"Peu importe les différentes positions politiques, le plus important aujourd’hui est de maintenir la paix, de ne pas permettre de nouveaux 1905, 1917, 1991 ou 1993", a déclaré l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, président du Département synodal des relations de l’Église avec la société. "Dieu ne pardonnera pas le malheur produit (par ceux qui cherchent la révolution), il ne pardonnera pas la souffrance infligée à leurs voisins".
"Peu importe les différentes positions politiques, le plus important aujourd’hui est de maintenir la paix, de ne pas permettre de nouveaux 1905, 1917, 1991 ou 1993", a déclaré l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, président du Département synodal des relations de l’Église avec la société. "Dieu ne pardonnera pas le malheur produit (par ceux qui cherchent la révolution), il ne pardonnera pas la souffrance infligée à leurs voisins".
Le prêtre orthodoxe a souligné que les manifestations étaient pour l’heure pacifiques et créaient de bonnes conditions pour l’avènement d’un dialogue national. "Des questions très sérieuses, peu confortables pour les autorités, ont été posées. Espérons que les autorités répondront de façon adéquate et honnête". Et d’inviter les différents partis à s’exprimer par le biais du processus électoral et des mécanismes de contrôle de ce dernier! Apic Kipa
* * *
Church urges not to allow new revolution in Russia
Moscow, December 12, Interfax - The Russian Orthodox Church urges not to allow civil confrontations in Russia as the part of society is not conformed with results of votes counting at the parliamentary elections.
"We can't but express satisfaction that rallies in Russian cities are generally peaceful, in frames of law. No matter how political positions vary, the most important thing today is to keep civil peace and statehood, not to allow new 1905, 1917, 1991 or 1993," head of the Synodal Department for Church and Society Relations Archpriest Vsevolod Chaplin told an Interfax-Religion correspondent.
The priest urges those who seek new revolutions to remember that "God won't forgive misfortunes they produce, won't forgive sufferings of their neighbors."
He accepted that there were many emotional and even insulting slogans at the recent rallies. "However, very serious questions, not comfortable to authorities, were also raised. Let's hope that authorities will answer them adequately and honestly," the priest said.
According to him, peaceful character of meetings creates conditions for national dialogue on format of electoral processes and means of public control over them.
"I'm sure such a dialogue is needed to preserve civil peace and people's confidence in authorities. All political parties, representatives of different social groups, religious communities, public associations, including liberal and conservative oppositionists could participate in the dialogue. There are many platforms for the dialogue - for example, the Public Chamber," the church representative believes.
* * *
Church urges not to allow new revolution in Russia
Moscow, December 12, Interfax - The Russian Orthodox Church urges not to allow civil confrontations in Russia as the part of society is not conformed with results of votes counting at the parliamentary elections.
"We can't but express satisfaction that rallies in Russian cities are generally peaceful, in frames of law. No matter how political positions vary, the most important thing today is to keep civil peace and statehood, not to allow new 1905, 1917, 1991 or 1993," head of the Synodal Department for Church and Society Relations Archpriest Vsevolod Chaplin told an Interfax-Religion correspondent.
The priest urges those who seek new revolutions to remember that "God won't forgive misfortunes they produce, won't forgive sufferings of their neighbors."
He accepted that there were many emotional and even insulting slogans at the recent rallies. "However, very serious questions, not comfortable to authorities, were also raised. Let's hope that authorities will answer them adequately and honestly," the priest said.
According to him, peaceful character of meetings creates conditions for national dialogue on format of electoral processes and means of public control over them.
"I'm sure such a dialogue is needed to preserve civil peace and people's confidence in authorities. All political parties, representatives of different social groups, religious communities, public associations, including liberal and conservative oppositionists could participate in the dialogue. There are many platforms for the dialogue - for example, the Public Chamber," the church representative believes.
Voici l'adresse du père Antoine
Le père Antoine Odaysky (Église de Saint Michel Archange à Cannes) vous invite à, après lui avoir envoyé, votre N° de portable, recevoir quotidiennement par SMS (en russe) les lectures des Saintes Écritures du jour ainsi que l'énumération des saints commémorés.
Ces SMS sont d'une dizaine de lignes au maximum.
.......................................
С сентября этого года начата ежедневная бесплатная SMS-рассылка краткого православного календаря и рядового литургического евангельского чтения для всех желающих на русском языке. Сейчас ведется работа по созданию рассылки также на французском языке. В настоящее время рассылку получают около 80 абонентов, число которых постепенно растет.
Le père Antoine Odaysky (Église de Saint Michel Archange à Cannes) vous invite à, après lui avoir envoyé, votre N° de portable, recevoir quotidiennement par SMS (en russe) les lectures des Saintes Écritures du jour ainsi que l'énumération des saints commémorés.
Ces SMS sont d'une dizaine de lignes au maximum.
.......................................
С сентября этого года начата ежедневная бесплатная SMS-рассылка краткого православного календаря и рядового литургического евангельского чтения для всех желающих на русском языке. Сейчас ведется работа по созданию рассылки также на французском языке. В настоящее время рассылку получают около 80 абонентов, число которых постепенно растет.
Рассылка автоматически запускается в 16 часов, с наступлением нового литургического дня, и осуществляется на мобильные телефоны с французскими номерами. При выезде абонентов из территории Франции они продолжает получать рассылку на свои работающие мобильные номера.
Чтобы начать получать рассылку Вы можете направить свою просьбу по указанному электронному адресу
О Господе,
свящ.Антоний, Церковь Святого Михаила Архангела
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Mikhaïl Aristov
( 1883 -1931-1997)
La construction de la cathédrale du Christ-Sauveur a duré presque 50 ans, et elle a été financée par des dons de Russes. Sur ces murs étaient inscrits les noms des héros morts pendant la Guerre de 1812.
Le lieu de culte fut détruit en un jour. En effet, il y a 80 ans, le 5 décembre 1931, les autorités soviétiques ont ordonné de faire sauter la cathédrale. Dans les années 1930 elles avaient l’intention d’ériger sur l’emplacement de l’église, une tour de Babel surmontée d’une statue de Lénine.
Mais elles n’ont pas réussi à réaliser ce projet insensé et elles ont fait construire à la place une gigantesque piscine à ciel ouvert.
La cathédrale restait cependant dans la mémoire des citadins. Un mouvement public pour sa reconstruction a commencé dans les années 1980. A côté de la piscine Moskva, les fidèles se réunissaient et on recueillait des signatures. En 1990, le Saint-Synode de l’Eglise Orthodoxe Russe a approuvé la reconstruction de la cathédrale et a demandé au gouvernement la permission de reconstruire la cathédrale sur le même lieu. Après plusieurs années de construction, le sanctuaire a ouvert ses portes.
( 1883 -1931-1997)
La construction de la cathédrale du Christ-Sauveur a duré presque 50 ans, et elle a été financée par des dons de Russes. Sur ces murs étaient inscrits les noms des héros morts pendant la Guerre de 1812.
Le lieu de culte fut détruit en un jour. En effet, il y a 80 ans, le 5 décembre 1931, les autorités soviétiques ont ordonné de faire sauter la cathédrale. Dans les années 1930 elles avaient l’intention d’ériger sur l’emplacement de l’église, une tour de Babel surmontée d’une statue de Lénine.
Mais elles n’ont pas réussi à réaliser ce projet insensé et elles ont fait construire à la place une gigantesque piscine à ciel ouvert.
La cathédrale restait cependant dans la mémoire des citadins. Un mouvement public pour sa reconstruction a commencé dans les années 1980. A côté de la piscine Moskva, les fidèles se réunissaient et on recueillait des signatures. En 1990, le Saint-Synode de l’Eglise Orthodoxe Russe a approuvé la reconstruction de la cathédrale et a demandé au gouvernement la permission de reconstruire la cathédrale sur le même lieu. Après plusieurs années de construction, le sanctuaire a ouvert ses portes.
Avant 1917, Moscou comptait 846 cathédrales, dont seulement 353 ont été conservées jusqu’à 1980. Près de 500 églises ont été détruites, une grande perte pour l’histoire et la culture de russe.
La reconstruction des lieux de culte après la période sombre du XX ème siècle est le signe d’un changement de l’opinion publique à l’égard de la religion, des valeurs morales et spirituelles, qui sont importantes pour chaque citoyen, commente le directeur adjoint du département des relations entre l’Église et la société, l’archiprêtre Gueorgui Rochtchine.
«La reconstruction de la cathédrale du Christ-Sauveur est le plus grand témoignage de ces 20 dernières années de la reconnaissance des erreurs du passé. Le programme lancé de construction de 200 églises n’est pas une repentance devant l'église, bien qu’on puisse aussi en parler, mais plutôt une victoire de la justice face au patrimoine détruit. Dans ces lieux nous n’organisons pas seulement des offices, nous créons aussi des institutions sociales, nous organisons des cours d’éducation religieuse, nous venons en aide aux nécessiteux», explique Gueorgui Rochtchine.
L’une des routes vers la cathédrale du Christ-Sauveur traverse le pont Patriarche Alexeï II qui a consacré la cathédrale. Depuis ce pont on peut apprécier l’un des plus beaux panoramas Moscou.
"Voix de la Russie"
La reconstruction des lieux de culte après la période sombre du XX ème siècle est le signe d’un changement de l’opinion publique à l’égard de la religion, des valeurs morales et spirituelles, qui sont importantes pour chaque citoyen, commente le directeur adjoint du département des relations entre l’Église et la société, l’archiprêtre Gueorgui Rochtchine.
«La reconstruction de la cathédrale du Christ-Sauveur est le plus grand témoignage de ces 20 dernières années de la reconnaissance des erreurs du passé. Le programme lancé de construction de 200 églises n’est pas une repentance devant l'église, bien qu’on puisse aussi en parler, mais plutôt une victoire de la justice face au patrimoine détruit. Dans ces lieux nous n’organisons pas seulement des offices, nous créons aussi des institutions sociales, nous organisons des cours d’éducation religieuse, nous venons en aide aux nécessiteux», explique Gueorgui Rochtchine.
L’une des routes vers la cathédrale du Christ-Sauveur traverse le pont Patriarche Alexeï II qui a consacré la cathédrale. Depuis ce pont on peut apprécier l’un des plus beaux panoramas Moscou.
"Voix de la Russie"
Olga Osten-Sacken +
Elle a travaillé aux Editions YMCA-PRESS, puis à la librairie des Éditeurs Réunis pendant près de 30 ans Elle était bien connue dans le milieu de l'émigration russe. Beaucoup se souviendront longtemps de sa belle voix et de sa gentillesse. Merci d'informer les gens qui la connaissaient et qui pourront prier pour le repos de son âme. Mémoire éternelle
Les obsèques seront célébrées le lundi 12 décembre à 15 heures
dans la chapelle de la Maison Russe
1, RUE DE LA COSSONNERIE
91700 STE GENEVIEVE DES BOIS
Elle a travaillé aux Editions YMCA-PRESS, puis à la librairie des Éditeurs Réunis pendant près de 30 ans Elle était bien connue dans le milieu de l'émigration russe. Beaucoup se souviendront longtemps de sa belle voix et de sa gentillesse. Merci d'informer les gens qui la connaissaient et qui pourront prier pour le repos de son âme. Mémoire éternelle
Les obsèques seront célébrées le lundi 12 décembre à 15 heures
dans la chapelle de la Maison Russe
1, RUE DE LA COSSONNERIE
91700 STE GENEVIEVE DES BOIS
De Nice nous apprenons qu’un inventaire des objets contenus dans la cathédrale St Nicolas a été élaboré ces derniers jours. Il a été collationné avec les documents établis en 2006 puis signé par un représentant de l’Administration du président de la Fédération de Russie et M.Obolensky représentant l’ACOR.
Certains objets répertoriés dans l’inventaire de 2006 dont ceux qui avaient été prêtés pour être exposés à Monaco se trouvent actuellement au siège social de l’ACOR (église Saints Nicolas et Alexandra, 6 rue de Longchamp) ce qui a été précisé dans le document.
Les clés de la cathédrale ont été remises par l’ACOR à l’Administration du président de la Fédération de Russie. D’importants et indispensables travaux de ravalement sont prévus par la Fédération de Russie, propriétaire de la cathédrale.
P.O.
Certains objets répertoriés dans l’inventaire de 2006 dont ceux qui avaient été prêtés pour être exposés à Monaco se trouvent actuellement au siège social de l’ACOR (église Saints Nicolas et Alexandra, 6 rue de Longchamp) ce qui a été précisé dans le document.
Les clés de la cathédrale ont été remises par l’ACOR à l’Administration du président de la Fédération de Russie. D’importants et indispensables travaux de ravalement sont prévus par la Fédération de Russie, propriétaire de la cathédrale.
P.O.
Pour fêter le 200e anniversaire de la guerre de 1812 et en mémoire des soldats russes et français morts lors de cette guerre, une cinquantaine de cosaques du Don monteront des chevaux du Don et quitteront Moscou en août 2012 pour arriver à Paris en octobre. — Sur les traces des cosaques de l'ataman Platov qui poursuivit l'armée française lors de la retraite de Russie (60 000 cavaliers avaient alors parcouru 8 000 km).
A Paris, les cosaques remettront officiellement un cheval du Don en cadeau du président russe au président français!
A Paris, les cosaques remettront officiellement un cheval du Don en cadeau du président russe au président français!
Des concerts de musiques folkloriques et des démonstrations équestres sont prévus dans les grandes villes situées sur le parcours.
Le patriarche de Moscou a donné sa bénédiction aux organisateurs, après la liturgie au monastère Donskoï de Moscou
Moinillon
Lien en russe Конный поход Москва-Париж состоится в 2012 году
Le patriarche de Moscou a donné sa bénédiction aux organisateurs, après la liturgie au monastère Donskoï de Moscou
Moinillon
Lien en russe Конный поход Москва-Париж состоится в 2012 году
La chapelle Saint Martin et Sainte Geneviève du Séminaire à Epinay-sous-Sénart
L'atelier iconographique du Séminaire, sous la direction de Madame Emilie van Taack, a réalisé 2011 des fresques dans le sanctuaire de la chapelle. Derrière l'autel se trouve une grande fresque de la Mère de Dieu du Signe.
Les fresques de la chapelle de saint Martin et sainte Geneviève, réalisées à l’œuf, représentent de gauche à droite : saint Basile le Grand, saint Maxime le Confesseur, saint Michel Archange, la Très sainte Mère de Dieu du Signe, des Chérubins et Séraphins, saint Grégoire le Théologien, et des saints Jean Chrysostome et Basile le Grand (les Trois Saints Docteurs)
Parmi les autres réalisations d'Emilie van Taack se trouvent les fresques du sanctuaire de l'église Notre-Dame Souveraine à Chaville (photographies)
L'atelier iconographique du Séminaire, sous la direction de Madame Emilie van Taack, a réalisé 2011 des fresques dans le sanctuaire de la chapelle. Derrière l'autel se trouve une grande fresque de la Mère de Dieu du Signe.
Les fresques de la chapelle de saint Martin et sainte Geneviève, réalisées à l’œuf, représentent de gauche à droite : saint Basile le Grand, saint Maxime le Confesseur, saint Michel Archange, la Très sainte Mère de Dieu du Signe, des Chérubins et Séraphins, saint Grégoire le Théologien, et des saints Jean Chrysostome et Basile le Grand (les Trois Saints Docteurs)
Parmi les autres réalisations d'Emilie van Taack se trouvent les fresques du sanctuaire de l'église Notre-Dame Souveraine à Chaville (photographies)
Emilie van Taack, née en 1954, fille des peintres Gabrielle Charpentier, élève d’Othon Friez, et de Jean Engel, disciple de Metzinger, fondateur du cubisme, n’a jamais suivi d’école d’art mais a reçu le goût et la pratique de la peinture de ses parents.
Convertie dès l’âge de quatre ans avec sa mère à l’Orthodoxie, alors que ses études la menaient sur les voies de la philosophie puis de l’étude des Pères de l’Eglise, elle a parallèlement appris la peinture des icônes avec Léonide Alexandrovitch Ouspensky, créateur de l’iconographie contemporaine et pionnier de la Théologie de l’Icône.
Pendant sept années, de 1980 à 1987, année du bienheureux repos du célèbre iconographe, elle s’est consacrée sous sa direction à la découverte de cette autre vision du monde que représente l’Icône.
En 1999, à la demande de son Excellence, monseigneur l’évêque Luka (Kovatchevitch) du patriarcat de Serbie, elle a ouvert un atelier d’iconographie à Paris placé sous la protection des Saints Apôtres.
En 2002, sur la proposition de Lydia Alexandrovna Ouspensky, veuve de l’iconographe, et de son Eminence monseigneur Innokenty, alors archevêque de Chersonèse, elle a transféré ses cours dans les locaux de l’Exarchat du Patriarcat de Moscou, près la paroisse cathédrale des Trois Saints hiérarques, au 5 de la rue Pétel, là même où jadis elle avait reçu l’enseignement de son maître Ouspensky et dont elle est le marguillier.
Emilie van Taack a orné de fresques plusieurs chapelles, celle du Monastère de la Transfiguration à Murel, maintenant détruite, celle de Notre Dame Souveraine à Chaville, puis celle de Saint Martin de Rome et de Sainte Geneviève, au nouveau séminaire russe d’Epinay sous Sénart, où elle enseigne également la peinture des icônes depuis sa fondation.
Convertie dès l’âge de quatre ans avec sa mère à l’Orthodoxie, alors que ses études la menaient sur les voies de la philosophie puis de l’étude des Pères de l’Eglise, elle a parallèlement appris la peinture des icônes avec Léonide Alexandrovitch Ouspensky, créateur de l’iconographie contemporaine et pionnier de la Théologie de l’Icône.
Pendant sept années, de 1980 à 1987, année du bienheureux repos du célèbre iconographe, elle s’est consacrée sous sa direction à la découverte de cette autre vision du monde que représente l’Icône.
En 1999, à la demande de son Excellence, monseigneur l’évêque Luka (Kovatchevitch) du patriarcat de Serbie, elle a ouvert un atelier d’iconographie à Paris placé sous la protection des Saints Apôtres.
En 2002, sur la proposition de Lydia Alexandrovna Ouspensky, veuve de l’iconographe, et de son Eminence monseigneur Innokenty, alors archevêque de Chersonèse, elle a transféré ses cours dans les locaux de l’Exarchat du Patriarcat de Moscou, près la paroisse cathédrale des Trois Saints hiérarques, au 5 de la rue Pétel, là même où jadis elle avait reçu l’enseignement de son maître Ouspensky et dont elle est le marguillier.
Emilie van Taack a orné de fresques plusieurs chapelles, celle du Monastère de la Transfiguration à Murel, maintenant détruite, celle de Notre Dame Souveraine à Chaville, puis celle de Saint Martin de Rome et de Sainte Geneviève, au nouveau séminaire russe d’Epinay sous Sénart, où elle enseigne également la peinture des icônes depuis sa fondation.
« Théologie en couleur »
Les fresques des fêtes en la Cathédrale des Trois Saints Hiérarques à Paris
Les textes sont publiés en trois langues (français, anglais, russe)
Photographies de Fabien da Costa – À l'occasion de la 20e année du repos de Léonide A. Ouspensky – Avec la bénédiction de Monseigneur Innocent, évêque de Chersonèse
Ce volume, réalisé sous la direction d’Émilie van Taack, rend hommage au grand iconographe Léonide Ouspensky à l’occasion du trentième anniversaire de son décès
Les fresques des fêtes en la Cathédrale des Trois Saints Hiérarques à Paris
Les textes sont publiés en trois langues (français, anglais, russe)
Photographies de Fabien da Costa – À l'occasion de la 20e année du repos de Léonide A. Ouspensky – Avec la bénédiction de Monseigneur Innocent, évêque de Chersonèse
Ce volume, réalisé sous la direction d’Émilie van Taack, rend hommage au grand iconographe Léonide Ouspensky à l’occasion du trentième anniversaire de son décès
Traduction pour "PO" Laurence Guillon
Le terrain a été fourni gratuitement à l’Eglise Orthodoxe Russe mais on n’a pas encore réuni les moyens financiers pour sa construction
Projet 3D de la future église orthodoxe de Madrid. L’image en est fournie par le prêtre Andreï Kordotchkine. Mardi 3 décembre l’archevêque Marc de Egorievsk et Mgr Nestor évêque de Chersonèse béniront à Madrid la première pierre du sanctuaire orthodoxe consacré à la Nativité du Christ. Pour l’instant, la communauté (près de 150 personnes) se réunit pour prier dans le local d’un ancien atelier de meubles et jusque là dans une ancienne boutique de légumes, dans une paroisse catholique ainsi qu’au au domicile du prêtre.
Deux ans auparavant, lors de la visite du président de la Fédération de Russie Dimitri Medvedev et de son épouse en Espagne, le maire de Madrid avait promis d’octroyer un terrain et une année plus tard, l’Eglise orthodoxe russe du Patriarcat de Moscou (elle est enregistrée en Espagne en tant que personne juridique) reçut un terrain pour le sanctuaire dans le cadre d’une concession de 75 ans avec un droit de prolongation.
Le terrain a été fourni gratuitement à l’Eglise Orthodoxe Russe mais on n’a pas encore réuni les moyens financiers pour sa construction
Projet 3D de la future église orthodoxe de Madrid. L’image en est fournie par le prêtre Andreï Kordotchkine. Mardi 3 décembre l’archevêque Marc de Egorievsk et Mgr Nestor évêque de Chersonèse béniront à Madrid la première pierre du sanctuaire orthodoxe consacré à la Nativité du Christ. Pour l’instant, la communauté (près de 150 personnes) se réunit pour prier dans le local d’un ancien atelier de meubles et jusque là dans une ancienne boutique de légumes, dans une paroisse catholique ainsi qu’au au domicile du prêtre.
Deux ans auparavant, lors de la visite du président de la Fédération de Russie Dimitri Medvedev et de son épouse en Espagne, le maire de Madrid avait promis d’octroyer un terrain et une année plus tard, l’Eglise orthodoxe russe du Patriarcat de Moscou (elle est enregistrée en Espagne en tant que personne juridique) reçut un terrain pour le sanctuaire dans le cadre d’une concession de 75 ans avec un droit de prolongation.
— Nous avons signé pendant l’été dernier et il fallut encore une année pour élaborer un projet architectural, pour obtenir les autorisation et recevoir les papiers officiels. Dans la mesure où le terrain nous est fourni gratuitement, nous sommes tenus de commencer la construction dans un délai de deux mois à compter du 9 octobre, moment où nous avons reçu l’autorisation. D’autre part le contrat avec l’entreprise de construction prévoit que l’église sera construite dans un délai de 15 mois, raconte aux « Izvestia » le prêtre Andreï Kordotchkine, recteur de la future paroisse .
La question du financement n’est pas complètement résolue : on a une certaine somme d’argent pour débuter les travaux, mais si l’on tient compte des conditions draconiennes de la mairie, on ne peut attendre que l’ensemble de la somme nécessaire soit réuni.
— Le devis de l’entreprise de construction se monte à un peu moins de 3 millions d’euros. Il ne s’agit pas seulement de l’église mais aussi des locaux administratifs, d’une bibliothèque, des classes. La hauteur du clocher sera de 21 m et l’église s’enfoncera sous terre d’un demi-étage. Les règles de construction urbaine imposent également un parking.
Pour le financement de la construction, nous avons établi un fond pour la Nativité du Christ, enregistré au ministère de la culture. Selon la loi espagnole, le fond s’engage devant le gouvernement à servir de garantie de fiabilité pour les donateurs. Parmi les fiduciaires du fond figure la plus célèbre des habitants russes de l’Espagne, la grande duchesse Maria Vladimirovna Romanova.
— Si l’on prend en compte le volume de moyens investis dans l’immobilier par les Russes en Espagne au cours des 15 dernières années, le coût de la construction représente une misère, considère le père Kordotchkine. Pourtant, notre communauté est surtout constituée par une immigration de travail : des gens venus de Russie, de Moldavie, d’Ukraine, de Biélorussie. A Madrid, aucun d’entre eux ne serait susceptible de participer au financement de façon significative. Nos paroissiens ne refusent jamais leur aide, si modeste qu’elle soit, par exemple aux orthodoxes détenus dans les prisons espagnoles. Mais qu’ils nous viennent en aide, ce serait un évènement extraordinaire. Nous mettons notre espoir en ceux qui ne trouvent pas normal que notre communauté prie dans un ancien atelier de meubles.
Nous avons peu d’Espagnols de souche dans notre paroisse et nous ne nous pressons pas de les recevoir dans l’orthodoxie, afin qu’ils fassent un choix conscient. Il nous vient aussi des gens de tradition catholique ou protestante. Nos portes sont ouvertes à tous.
—Une conception ethniquement ciblée de la paroisse, considère le père Andreï, c’est une trahison de l’essence même du christianisme, considère le père Andreï Kordotchkine. La communauté doit être une partie de l’Eglise universelle, et pas seulement un refuge pour les émigrés.
La vie orthodoxe a commencé à Madrid il y a 250 ans, avec la fondation en 1761 d’une chapelle privée consacrée à sainte Marie-Madeleine, au sein de l’ambassade, qui subsista jusqu’en 1882. L’une des icônes de cette église fut emportée au XIX° siècle en Argentine, retrouvée, et rendue à la paroisse de la Nativité du Christ au bout de 120 ans.
— Grâce à cette icône, nous percevons une continuité historique avec les orthodoxes qui ont vécu en Espagne , et c’est pour les Espagnols le signe visible que nous ne sommes pas des étrangers, que nous avons notre place dans l’histoire de ce pays, nous dit le prêtre.
Jusqu’à présent, le seul sanctuaire orthodoxe de pierre en Espagne était celui du Patriarcat de Constantinople à Madrid. L’Eglise orthodoxe roumaine se prépare également à construire son propre bâtiment. Le seul sanctuaire de l’Eglise Orthodoxe Russe sur la péninsule ibérique est en bois, il se trouve dans la ville d’Alteia. Les autres communautés se rassemblent dans des locaux loués ou fournis à cet usage par des églises catholiques.
IZVESTIA
Et en russe В Мадриде освящен закладной камень будущего храма
La question du financement n’est pas complètement résolue : on a une certaine somme d’argent pour débuter les travaux, mais si l’on tient compte des conditions draconiennes de la mairie, on ne peut attendre que l’ensemble de la somme nécessaire soit réuni.
— Le devis de l’entreprise de construction se monte à un peu moins de 3 millions d’euros. Il ne s’agit pas seulement de l’église mais aussi des locaux administratifs, d’une bibliothèque, des classes. La hauteur du clocher sera de 21 m et l’église s’enfoncera sous terre d’un demi-étage. Les règles de construction urbaine imposent également un parking.
Pour le financement de la construction, nous avons établi un fond pour la Nativité du Christ, enregistré au ministère de la culture. Selon la loi espagnole, le fond s’engage devant le gouvernement à servir de garantie de fiabilité pour les donateurs. Parmi les fiduciaires du fond figure la plus célèbre des habitants russes de l’Espagne, la grande duchesse Maria Vladimirovna Romanova.
— Si l’on prend en compte le volume de moyens investis dans l’immobilier par les Russes en Espagne au cours des 15 dernières années, le coût de la construction représente une misère, considère le père Kordotchkine. Pourtant, notre communauté est surtout constituée par une immigration de travail : des gens venus de Russie, de Moldavie, d’Ukraine, de Biélorussie. A Madrid, aucun d’entre eux ne serait susceptible de participer au financement de façon significative. Nos paroissiens ne refusent jamais leur aide, si modeste qu’elle soit, par exemple aux orthodoxes détenus dans les prisons espagnoles. Mais qu’ils nous viennent en aide, ce serait un évènement extraordinaire. Nous mettons notre espoir en ceux qui ne trouvent pas normal que notre communauté prie dans un ancien atelier de meubles.
Nous avons peu d’Espagnols de souche dans notre paroisse et nous ne nous pressons pas de les recevoir dans l’orthodoxie, afin qu’ils fassent un choix conscient. Il nous vient aussi des gens de tradition catholique ou protestante. Nos portes sont ouvertes à tous.
—Une conception ethniquement ciblée de la paroisse, considère le père Andreï, c’est une trahison de l’essence même du christianisme, considère le père Andreï Kordotchkine. La communauté doit être une partie de l’Eglise universelle, et pas seulement un refuge pour les émigrés.
La vie orthodoxe a commencé à Madrid il y a 250 ans, avec la fondation en 1761 d’une chapelle privée consacrée à sainte Marie-Madeleine, au sein de l’ambassade, qui subsista jusqu’en 1882. L’une des icônes de cette église fut emportée au XIX° siècle en Argentine, retrouvée, et rendue à la paroisse de la Nativité du Christ au bout de 120 ans.
— Grâce à cette icône, nous percevons une continuité historique avec les orthodoxes qui ont vécu en Espagne , et c’est pour les Espagnols le signe visible que nous ne sommes pas des étrangers, que nous avons notre place dans l’histoire de ce pays, nous dit le prêtre.
Jusqu’à présent, le seul sanctuaire orthodoxe de pierre en Espagne était celui du Patriarcat de Constantinople à Madrid. L’Eglise orthodoxe roumaine se prépare également à construire son propre bâtiment. Le seul sanctuaire de l’Eglise Orthodoxe Russe sur la péninsule ibérique est en bois, il se trouve dans la ville d’Alteia. Les autres communautés se rassemblent dans des locaux loués ou fournis à cet usage par des églises catholiques.
IZVESTIA
Et en russe В Мадриде освящен закладной камень будущего храма
A la cathédrale de la Théophanie à Moscou, le patriarche Cyrille a dit une panikhide (office des défunts) hier lundi, jour du troisième anniversaire du décès de Sa sainteté Alexis II.
A cette occasion le patriarche Cyrille a dit : « Le temps passe, de nouvelles difficultés surgissent, les accomplissements de nos prédécesseurs sont menacés par l’oubli. Mais ce phénomène naturel pour la nature humaine ne doit pas nous inciter à oublier que tout ce qui existe aujourd’hui est le résultat de ce qu’ont fait les générations qui nous ont précédé. Le patriarche Alexis a été le témoin d’immenses changements dans la vie de l’Eglise et du pays.
A cette occasion le patriarche Cyrille a dit : « Le temps passe, de nouvelles difficultés surgissent, les accomplissements de nos prédécesseurs sont menacés par l’oubli. Mais ce phénomène naturel pour la nature humaine ne doit pas nous inciter à oublier que tout ce qui existe aujourd’hui est le résultat de ce qu’ont fait les générations qui nous ont précédé. Le patriarche Alexis a été le témoin d’immenses changements dans la vie de l’Eglise et du pays.
Nous devons rendre grâce au défunt primat qui a su faire traverser à l’Eglise des épreuves très difficiles. C’est sous son règne qu’ont été ouverts tant d’églises, de monastères, d’écoles spirituelles. L’Eglise occupe à nouveau la place qui lui revient dans la société.
Aujourd’hui, alors que de nouveaux problèmes surgissent devant nous il nous faut nous appuyer sur les valeurs élaborées par les générations qui nous ont précédé et aller humblement de l’avant sachant que nos prédécesseurs qui se tiennent devant Dieu élèvent leurs prières pour nous, pour l’Eglise ».
Alexis II est décédé le 5 décembre 2008 dans sa résidence de Péredelkino, non loin de Moscou. Il était le quinzième primat de l’Eglise orthodoxe russe et son règne a duré plus de 18 ans.
Moscou, Interfax religion
le 5 décembre 2011
Traduction "PO"
Aujourd’hui, alors que de nouveaux problèmes surgissent devant nous il nous faut nous appuyer sur les valeurs élaborées par les générations qui nous ont précédé et aller humblement de l’avant sachant que nos prédécesseurs qui se tiennent devant Dieu élèvent leurs prières pour nous, pour l’Eglise ».
Alexis II est décédé le 5 décembre 2008 dans sa résidence de Péredelkino, non loin de Moscou. Il était le quinzième primat de l’Eglise orthodoxe russe et son règne a duré plus de 18 ans.
Moscou, Interfax religion
le 5 décembre 2011
Traduction "PO"
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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