Plateforme libre de discussion
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Sa Sainteté Jean X, patriarche d'Antioche, a souligné dans le cadre d'une rencontre avec des députés russes: "Je me suis récemment rendu à Alep. La population de la ville était de quatre millions d'habitants. Près de 35.000 chrétiens y sont resté, non seulement des orthodoxes. Le maintien des chrétiens dans ce pays est à nos yeux très important. L'aide apportée par la Russie permet aux gens de rester chez eux. Il nous est indispensable de reconstruire le pays, et cela ne revient pas à la remise en état des immeubles. Il nous faut surtout aider les âmes, faire revenir la possibilité de coexister dans la paix".
La Douma organisera bientôt des auditions parlementaires consacrées aux lieux saints détruits en Syrie.
Le monastère Sainte Thècle est actuellement en cours de reconstruction. Le 14 avril 2014 la ville a été libérée du pouvoir des islamistes. Des milliers de pèlerins y afflueront bientôt.
Interfax religion Trad "PO"
Le monastère Sainte Thècle est actuellement en cours de reconstruction. Le 14 avril 2014 la ville a été libérée du pouvoir des islamistes. Des milliers de pèlerins y afflueront bientôt.
Interfax religion Trad "PO"
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Février 2017 à 16:37
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2 commentaires
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Permalien
Le dimanche 5 février, commémoration des Néomartyrs et confesseurs, le patriarche Cyrille a présidé la divine liturgie à la cathédrale du Christ Sauveur. Il s’est adressé aux fidèles :
« Nous sommes aujourd’hui au centre de Moscou, dans la cathédrale du Christ Sauveur, relevée des ruines, cette renaissance de la cathédrale est en soi un symbole de la foi qui est revenue dans notre sainte Russie, et c’est avec une immense gratitude que nous prions Dieu pour les Nouveaux martyrs et les confesseurs de l’Eglise russe dont l’exploit renforce le peuple russe dans sa foi…
Au cours de la période qui a suivi la révolution de 1917 les persécutions auxquelles était soumise l’Eglise étaient expliquées par des affirmations fallacieuses : le christianisme entraverait le progrès, l’essor de l’éducation et des sciences. On allait jusqu’à affirmer que la foi chrétienne serait un obstacle au bonheur.
« Nous sommes aujourd’hui au centre de Moscou, dans la cathédrale du Christ Sauveur, relevée des ruines, cette renaissance de la cathédrale est en soi un symbole de la foi qui est revenue dans notre sainte Russie, et c’est avec une immense gratitude que nous prions Dieu pour les Nouveaux martyrs et les confesseurs de l’Eglise russe dont l’exploit renforce le peuple russe dans sa foi…
Au cours de la période qui a suivi la révolution de 1917 les persécutions auxquelles était soumise l’Eglise étaient expliquées par des affirmations fallacieuses : le christianisme entraverait le progrès, l’essor de l’éducation et des sciences. On allait jusqu’à affirmer que la foi chrétienne serait un obstacle au bonheur.
Le résultat de ces aberrations est que des centaines de milliers de victimes ont péri, bien plus que sous l’Empire romain. C’étaient les meilleurs d’entre nous mais aux yeux du pouvoir ils représentaient un obstacle à l’édification « d’un avenir radieux ».
Notre peuple a vécu les horreurs du XXe siècle, c’était le tribut qu’il a payé pour avoir répudié Dieu et la foi. Le pays a apporté d’immenses sacrifices au cours de la Grande guerre. Peu à peu notre peuple s’est libéré de cet envoutement… Il nous faut ne jamais oublier la tragédie vécue par le pays à la suite de la révolution de 1917, cette mémoire nous aidera à ne jamais plus céder aux tentations et aux mirages qui poussent les gens à commettre l’irréparable soit disant au nom d’un vague bien-être à venir. Ne nous laissons pas aller à la soif d’enrichissement, à la fascination du pouvoir, aux mini révolutions ».
Nous connaissons les noms de dizaines de milliers de martyrs ayant souffert pour la foi. Plus de 1.700 d’entre eux ont été canonisés. Nommons Nicolas II, son épouse et leurs cinq enfants.
Lien Interfax religion Traduction "PO"
Notre peuple a vécu les horreurs du XXe siècle, c’était le tribut qu’il a payé pour avoir répudié Dieu et la foi. Le pays a apporté d’immenses sacrifices au cours de la Grande guerre. Peu à peu notre peuple s’est libéré de cet envoutement… Il nous faut ne jamais oublier la tragédie vécue par le pays à la suite de la révolution de 1917, cette mémoire nous aidera à ne jamais plus céder aux tentations et aux mirages qui poussent les gens à commettre l’irréparable soit disant au nom d’un vague bien-être à venir. Ne nous laissons pas aller à la soif d’enrichissement, à la fascination du pouvoir, aux mini révolutions ».
Nous connaissons les noms de dizaines de milliers de martyrs ayant souffert pour la foi. Plus de 1.700 d’entre eux ont été canonisés. Nommons Nicolas II, son épouse et leurs cinq enfants.
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V. Golovanow
ALEXANDRE KOLTCHAK (Saint-Pétersbourg, 1874, Irkoutsk, 1920) est un officier de marine russe, océanographe et hydrographe reconnu pour ses travaux scientifiques, héro de la guerre russo-japonaise (1905), puis de la première guerre mondiale, IL FUT SURTOUT L'UN DES CHEFS DE LA RÉSISTANCE AU BOLCHEVISME: ayant pris le pouvoir à Omsk (Sibérie occidentale, novembre 1918) où se constitue une Armée Blanche, il devient «le chef suprême du gouvernement russe et le commandant en chef de toutes les armées russes». Mais les Armées blanches ont été défaites en 1919; abandonné par les alliés et trahi par le général Janin, commandant de la mission française en Sibérie, l'amiral Koltchak tomba aux mains des Rouges en janvier 1920.
ALEXANDRE KOLTCHAK (Saint-Pétersbourg, 1874, Irkoutsk, 1920) est un officier de marine russe, océanographe et hydrographe reconnu pour ses travaux scientifiques, héro de la guerre russo-japonaise (1905), puis de la première guerre mondiale, IL FUT SURTOUT L'UN DES CHEFS DE LA RÉSISTANCE AU BOLCHEVISME: ayant pris le pouvoir à Omsk (Sibérie occidentale, novembre 1918) où se constitue une Armée Blanche, il devient «le chef suprême du gouvernement russe et le commandant en chef de toutes les armées russes». Mais les Armées blanches ont été défaites en 1919; abandonné par les alliés et trahi par le général Janin, commandant de la mission française en Sibérie, l'amiral Koltchak tomba aux mains des Rouges en janvier 1920.
Le 7 FÉVRIER 1920 , à l'aube, l'amiral Koltchak et son Premier ministre, Victor Pepeliaev, furent emmenés aux bords du fleuve Angara et fusillés sans jugement selon la version officielle. On dit que, assis sur la glace avant l'exécution, l’amiral chantonnait la romance "Brule, brule mon étoile", qu'il aurait refusé de se faire bander les yeux et aurait lui-même commandé son feu... Mais ces récitas romantiques ne correspondent pas aux témoignages des exécutants qui confirment toutefois l’attitude absolument digne de l'amiral tant durant sa détention et ses interrogatoires que lors de son exécution.
Les corps des victimes auraient été jetés dans un trou dans la glace de l'Angara (version officielle). Selon des documents "Top secret" découverts récemment, signés de l'ancien agent de la sécurité Sergueï Ostroumov et datant du printemps 1920, des riverains avaient alors trouvé le corps d'un homme portant l'uniforme d'amiral sur la rive de l'Angara, en aval d'Irkoutsk. Des enquêteurs identifièrent le corps de l'amiral exécuté et il fut inhumé en secret "dans la tradition chrétienne"; les enquêteurs dessinèrent une carte où l'emplacement de la tombe est marqué d'une croix. Ces documents sont en "cours d'analyse (depuis plus de 5 ans!) mais une croix a été érigée à l'emplacement désigné de la tombe de l'amiral
Lire aussi Le jeune homme à la chemise blanche
Les corps des victimes auraient été jetés dans un trou dans la glace de l'Angara (version officielle). Selon des documents "Top secret" découverts récemment, signés de l'ancien agent de la sécurité Sergueï Ostroumov et datant du printemps 1920, des riverains avaient alors trouvé le corps d'un homme portant l'uniforme d'amiral sur la rive de l'Angara, en aval d'Irkoutsk. Des enquêteurs identifièrent le corps de l'amiral exécuté et il fut inhumé en secret "dans la tradition chrétienne"; les enquêteurs dessinèrent une carte où l'emplacement de la tombe est marqué d'une croix. Ces documents sont en "cours d'analyse (depuis plus de 5 ans!) mais une croix a été érigée à l'emplacement désigné de la tombe de l'amiral
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LE BOLCHEVISME EST TOUJOURS LÀ!
UN TRIBUNAL DE ST PETERSBOURG ORDONNE AUX AUTORITES MUNICIPALES DE RETIRER LA PLAQUE COMMEMORATIVE APPOSEE SUR LA MAISON OU VECUT L'AMIRAL KOLTCHAK.
Il existe plusieurs monuments à la mémoire de l'amiral Koltchak en Russie et à St Pétersbourg et le gouverneur de la ville avait décidé la pose de cette plaque sur proposition du centre historico culturel "l'Œuvre Blanche" ("Белое дело") en novembre 2016.
Plusieurs citoyens avaient saisi le tribunal pour la faire enlever et, dans ses attendus, le tribunal de St Pétersbourg a fait état du "jugement du tribunal militaire de Transbaïkalie"… La plaque avait récemment été maculée de peinture noire…
Lire aussi Une plaque commémorative sera apposée sur l’immeuble qu’habitait à Saint Pétersbourg l’amiral Alexandre Koltchak
UN TRIBUNAL DE ST PETERSBOURG ORDONNE AUX AUTORITES MUNICIPALES DE RETIRER LA PLAQUE COMMEMORATIVE APPOSEE SUR LA MAISON OU VECUT L'AMIRAL KOLTCHAK.
Il existe plusieurs monuments à la mémoire de l'amiral Koltchak en Russie et à St Pétersbourg et le gouverneur de la ville avait décidé la pose de cette plaque sur proposition du centre historico culturel "l'Œuvre Blanche" ("Белое дело") en novembre 2016.
Plusieurs citoyens avaient saisi le tribunal pour la faire enlever et, dans ses attendus, le tribunal de St Pétersbourg a fait état du "jugement du tribunal militaire de Transbaïkalie"… La plaque avait récemment été maculée de peinture noire…
Lire aussi Une plaque commémorative sera apposée sur l’immeuble qu’habitait à Saint Pétersbourg l’amiral Alexandre Koltchak
L'EGLISE ORTHODOXE SAINT SÉRAPHIN DE SAROV À MONTGERON Diocèse de Chersonèse (PM) a ouvert un nouveau site bilingue Histoire de la paroisse, horaires de offices, vie de la communauté.
Moscou, le 2 février 2017
Patriarhia.ru annonce : Le 1er février 2017, dans les appartements patriarcaux de la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, sous la présidence du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, s’est réuni le saint Synode de l’Église orthodoxe russe.
Les membres titulaires du saint Synode sont : le métropolite Onufre, de Kiev et de toute l’Ukraine ; le métropolite Juvénal, de Kroutitsa et Kolomna ; le métropolite Vladimir, de Kichinëv et de toute la Moldavie ; le métropolite Alexandre, d’Astana et du Kazakhstan, primat de la république du Kazakhstan ; le métropolite Vincent, de Tachkent et d’Ouzbékistan ; le métropolite Barsanuphe, de Saint-Pétersbourg et Ladogа, administrateur du patriarcat de Moscou ; du métropolite Paul, de Minsk et Zaslava, exarque patriarcal pour la Biélorussie ; du métropolite Ilarion, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou.
Patriarhia.ru annonce : Le 1er février 2017, dans les appartements patriarcaux de la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, sous la présidence du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, s’est réuni le saint Synode de l’Église orthodoxe russe.
Les membres titulaires du saint Synode sont : le métropolite Onufre, de Kiev et de toute l’Ukraine ; le métropolite Juvénal, de Kroutitsa et Kolomna ; le métropolite Vladimir, de Kichinëv et de toute la Moldavie ; le métropolite Alexandre, d’Astana et du Kazakhstan, primat de la république du Kazakhstan ; le métropolite Vincent, de Tachkent et d’Ouzbékistan ; le métropolite Barsanuphe, de Saint-Pétersbourg et Ladogа, administrateur du patriarcat de Moscou ; du métropolite Paul, de Minsk et Zaslava, exarque patriarcal pour la Biélorussie ; du métropolite Ilarion, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou.
Sont invités pour la session hivernale (septembre-février) : le métropolite Mélétios, de Tchernovitsa et de Bucovine ; le métropolite Séraphin, de Penza et Nijnelomovo ; l’archevêque Élysée, de Sourozh ; l’archevêque Nicolas, de Salekhard et Novo-Ourengoï ; l’évêque Pitirim, de Douchanbé et du Tadjikistan.
Les membres du saint Synode ont décidé de créer un comité pour la réalisation de programmes de commémorations communes à toute l’Église du centenaire du début des répressions contre l’Église orthodoxe russe (voir Procès-verbal du Synode du 1er février 2017).
Ce Comité d’organisation comprend 24 membres dont le métropolite Juvénal, de Kroutitsa et Kolomna — président et l’archevêque Serge, de Solnetchnogorsk, responsable du Secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou — secrétaire.
Source : pravoslavie.ru Traduction "PO"
Lire Une châsse contenant les reliques des Néomartyrs ayant péri pour la foi pendant la période soviétique fera le tour de la Russie pour marquer le 100e anniversaire de la révolution d’octobre 1917
Les membres du saint Synode ont décidé de créer un comité pour la réalisation de programmes de commémorations communes à toute l’Église du centenaire du début des répressions contre l’Église orthodoxe russe (voir Procès-verbal du Synode du 1er février 2017).
Ce Comité d’organisation comprend 24 membres dont le métropolite Juvénal, de Kroutitsa et Kolomna — président et l’archevêque Serge, de Solnetchnogorsk, responsable du Secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou — secrétaire.
Source : pravoslavie.ru Traduction "PO"
Lire Une châsse contenant les reliques des Néomartyrs ayant péri pour la foi pendant la période soviétique fera le tour de la Russie pour marquer le 100e anniversaire de la révolution d’octobre 1917
L’archiprêtre Alexis Yastrebov, recteur de la paroisse des Saintes femmes myrophores à Venise nous a déclaré : « Malheureusement nous ne disposons pas d’un local qui nous soit propre. Le diocèse catholique a en 2003, à notre demande, mis à notre disposition la vieille église de la Décollation de Saint Jean Baptiste.
C’est là que notre paroisse se situe jusqu’à présent. Une congrégation monacale a besoin de ce bâtiment, aussi il nous faudra bientôt quitter les lieux. On nous avait promis il y a longtemps de signer avec nous un bail de location de longue durée portant sur cette église, ou bien une autre. Rien n’a été fait jusqu’à présent.
On trouve dans le centre historique de la ville, faiblement peuplé, un grand nombre de vieilles églises qui restent pratiquement vides ou simplement fermées.
C’est là que notre paroisse se situe jusqu’à présent. Une congrégation monacale a besoin de ce bâtiment, aussi il nous faudra bientôt quitter les lieux. On nous avait promis il y a longtemps de signer avec nous un bail de location de longue durée portant sur cette église, ou bien une autre. Rien n’a été fait jusqu’à présent.
On trouve dans le centre historique de la ville, faiblement peuplé, un grand nombre de vieilles églises qui restent pratiquement vides ou simplement fermées.
Lire aussi Père Alexis Yastrebov : « Pays de l’Est » à Venise
Nous nous sommes également adressés à la municipalité, suggérant même des édifices nécessitant d’importants et onéreux travaux de rénovation. Il a été question d’un bail emphytéotique de 99 ans. Les maires successifs ont été prodigues en promesses non suivies d’effets.
2017 sera le 234e anniversaire de la fondation de la première église russe en République de Venise, c’était celle de l’ambassade russe, ouverte sur l’ordre de Catherine la Grande ».
La communauté orthodoxe russe de Venise s’est constituée il y a 14 ans. Elle est très active et compte près de 7.000 fidèles.
Lien Interfax religion " Trad "PO"
Nous nous sommes également adressés à la municipalité, suggérant même des édifices nécessitant d’importants et onéreux travaux de rénovation. Il a été question d’un bail emphytéotique de 99 ans. Les maires successifs ont été prodigues en promesses non suivies d’effets.
2017 sera le 234e anniversaire de la fondation de la première église russe en République de Venise, c’était celle de l’ambassade russe, ouverte sur l’ordre de Catherine la Grande ».
La communauté orthodoxe russe de Venise s’est constituée il y a 14 ans. Elle est très active et compte près de 7.000 fidèles.
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Monseigneur Antoine (Sevriouk), évêque de Bogorodsk, responsable des instituions à l’étranger du patriarcat de Moscou, a déclaré dans le cadre d’une table ronde réunie avant Noël à la Douma :
« Nous disposons aujourd’hui de statistiques précises selon lesquelles l’Eglise orthodoxes russe compte près de 900 paroisses dans le monde (hors CEI). C’est au cours de ces dernières 25 années que ce chiffre s’est considérablement accru. En effet, nos compatriotes se sont mis à se rendre de plus en plus souvent à l’étranger y cherchant des emplois ou pour y faire des études et passer des vacances. Les fidèles se regroupent autour des paroisses, chacune d’entre elles dispose d’une école, organise des colonies de vacances. On peut y étudier les langues locales ainsi que le russe ».
« Nous disposons aujourd’hui de statistiques précises selon lesquelles l’Eglise orthodoxes russe compte près de 900 paroisses dans le monde (hors CEI). C’est au cours de ces dernières 25 années que ce chiffre s’est considérablement accru. En effet, nos compatriotes se sont mis à se rendre de plus en plus souvent à l’étranger y cherchant des emplois ou pour y faire des études et passer des vacances. Les fidèles se regroupent autour des paroisses, chacune d’entre elles dispose d’une école, organise des colonies de vacances. On peut y étudier les langues locales ainsi que le russe ».
L’archevêque Serge, responsable des paroisses en Asie du Sud-Est et de l’Est, a prié les autorités russes de contribuer à la recherche de locaux et de terrains pour y construire des églises. Il a dit : « A Manille, capitale des Philippines, et ceci à partir de 1990 il y a des terrains appartenant à la Russie, ces terrains restent vides, on n’y trouve que des vestiges de bâtiments délaissés. Il serait bon d’envisager la cession de ces terrains à l’Eglise afin que nous puissions y bâtir des paroisses, des écoles, des centres de pèlerinage et contribuer à la diffusion de la langue russe et de notre grande littérature ».
Monseigneur Ignace, métropolite d’Argentine et d’Amérique latine, a proposé de mettre en place un Centre culturel russe dans chaque pays du continent.
Bogoslov.ru Trad "PO"
Monseigneur Ignace, métropolite d’Argentine et d’Amérique latine, a proposé de mettre en place un Centre culturel russe dans chaque pays du continent.
Bogoslov.ru Trad "PO"
Horaires des offices ICI
Notez qu'à partir du 11 février tous les samedis à 10 h le Séminaire orthodoxe russe en France assurera la célébration de la Liturgie en français.
En outre la cathédrale sera ouverte quotidiennement de 15 h. à 19 h.
Un prêtre y sera présent en permanence, il sera disponible pour célébrer des offices funèbres (panikhides), des actions de grâce (moleben), pour entendre les confessions et s’entretenir avec ceux qui le désirent. Les prêtres de permanence seront tous bilingues français-russe.
Notez qu'à partir du 11 février tous les samedis à 10 h le Séminaire orthodoxe russe en France assurera la célébration de la Liturgie en français.
En outre la cathédrale sera ouverte quotidiennement de 15 h. à 19 h.
Un prêtre y sera présent en permanence, il sera disponible pour célébrer des offices funèbres (panikhides), des actions de grâce (moleben), pour entendre les confessions et s’entretenir avec ceux qui le désirent. Les prêtres de permanence seront tous bilingues français-russe.
Des excursions peuvent être organisées pour des groupes ou à titre individuel. Prière de s’inscrire à l’avance à l’adresse visitecathedrale@gmail.com
Adresse électronique de la cathédrale cathedrale.russe@gmail.com
Les annonces se trouvent à l’adresse ICI
Ainsi que sur la page Facebook
Père Maxime Politov, sacristain de la cathédrale
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Père Maxime Politov, sacristain de la cathédrale
Cher PO
Les grands journaux de New-York annoncent au lundi matin le rappel à Dieu de Madame Juliana Sergeevna Schmemann dans sa 96 ème année. Il semblerait très juste que votre blog porte sa disparition à la connaissance de tous ses amis, proches, et fidèles de feu son mari, père Alexandre, qui sont toujours en France.
Elle fut une grande dame, intelligente, charmante, imbue d'une grande sincérité d'esprit, très dévouée à son mari et à la foi orthodoxe. Issue de la première émigration, elle grandit en France dans les milieux du feu et regretté Métropolite Euloge, partit aux USA dans toute la vague des émigrés russes de France qui craignaient le rapatriement forcé en URSS, s'intégra assez vite dans la vie d'après-guerre aux USA, tout en jamais oubliant ses origines russes, ses années en France et sa foi orthodoxe.
Les grands journaux de New-York annoncent au lundi matin le rappel à Dieu de Madame Juliana Sergeevna Schmemann dans sa 96 ème année. Il semblerait très juste que votre blog porte sa disparition à la connaissance de tous ses amis, proches, et fidèles de feu son mari, père Alexandre, qui sont toujours en France.
Elle fut une grande dame, intelligente, charmante, imbue d'une grande sincérité d'esprit, très dévouée à son mari et à la foi orthodoxe. Issue de la première émigration, elle grandit en France dans les milieux du feu et regretté Métropolite Euloge, partit aux USA dans toute la vague des émigrés russes de France qui craignaient le rapatriement forcé en URSS, s'intégra assez vite dans la vie d'après-guerre aux USA, tout en jamais oubliant ses origines russes, ses années en France et sa foi orthodoxe.
Elle secondait son mari dans tout ce que le Père Alexandre faisait pour faire revivre la foi orthodoxe aux USA. En même temps elle se taillait une noble carrière comme directrice des écoles des jeunes femmes les plus distinguées de la ville. Après la perte de son mari il y a 30 ans elle se dévouait à faire résonner l'oeuvre de son mari dans le monde orthodoxe. Elle accueillit chez elle et Baryshnikov et Soljenitsyne et Rostropovitch. Elle aida à faire diffuser aux USA les œuvres de Boris Pasternak, du Père Dimitri Dudko et bien sûr d'Alexandre Soljenitsyne. Que sa mémoire soit éternelle.
Hai Lin
Pocitos de Montévidéo Uruguay
Hai Lin
Pocitos de Montévidéo Uruguay
Le quotidien anglais « The Independent » fait savoir que le Conseil des évêques de l’Eglise anglicane (Church of England) a refusé de changer d’attitude à l’égard des mariages homosexuels.
A la suite de deux ans de débats le Conseil est venu à conclure que la doctrine de l’Eglise quant au mariage, union d’un homme avec une femme, doit rester immuable. Un rapport dans ce sens sera présenté en février prochain au Synode de l’Eglise anglicane.
Comme l’a déclaré Monseigneur James Graham, évêque de Norwich « L’Eglise n’a pas à amender sa doctrine au gré de telle ou telle mode. Cette décision sera peut être difficile à accepter pour certains. On disait dans les années 90 que l’Eglise se doit d’octroyer un maximum de libertés aux gays.
A la suite de deux ans de débats le Conseil est venu à conclure que la doctrine de l’Eglise quant au mariage, union d’un homme avec une femme, doit rester immuable. Un rapport dans ce sens sera présenté en février prochain au Synode de l’Eglise anglicane.
Comme l’a déclaré Monseigneur James Graham, évêque de Norwich « L’Eglise n’a pas à amender sa doctrine au gré de telle ou telle mode. Cette décision sera peut être difficile à accepter pour certains. On disait dans les années 90 que l’Eglise se doit d’octroyer un maximum de libertés aux gays.
Le Conseil des évêques avait été soumis à des critiques pour s’en tenir au principe «ne pas questionner, ne pas dire » appliqué aux clercs homosexuels ».
Lien Interfax Trad "PO"
Lire Si la loi « mariage pour tous » est votée, qu’est-ce qui changera pour les Orthodoxes ?
Sujet majeur pour notre société ! Il faut sauvegarder le mariage républicain . En France le mariage civil n'est pas qu'une simple formalité. Le mariage civil est obligatoire avant le mariage à l'église.
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Lire Si la loi « mariage pour tous » est votée, qu’est-ce qui changera pour les Orthodoxes ?
Sujet majeur pour notre société ! Il faut sauvegarder le mariage républicain . En France le mariage civil n'est pas qu'une simple formalité. Le mariage civil est obligatoire avant le mariage à l'église.
Le métropolite de Saint Pétersbourg Monseigneur Barsanuphe a rappelé que 2017 sera placée sous le signe du premier centenaire du séisme révolutionnaire en Russie ainsi que du rétablissement du patriarcat. Les responsables des divers services de l’administration diocésaine se sont réunis le 17 janvier dernier.
C’est de fin octobre à début décembre que se dérouleront les commémorations. Le métropolite a précisé que la châsse qui contiendra les reliques de tous les Néomartyrs qui ont été trouvées sera bientôt prête. Cette châsse parcourra en pèlerinage tous les diocèses de l’Eglise orthodoxe russe.
C’est de fin octobre à début décembre que se dérouleront les commémorations. Le métropolite a précisé que la châsse qui contiendra les reliques de tous les Néomartyrs qui ont été trouvées sera bientôt prête. Cette châsse parcourra en pèlerinage tous les diocèses de l’Eglise orthodoxe russe.
L’archiprêtre Alexandre Sorokine, président de la Commission diocésaine pour les canonisations a fait part du projet de la publication d’un "Mémento" /Синодик/ énumérant les noms de près de 6.000 martyrs ayant souffert pour la foi pendant la période soviétique.
Tous les moines et moniales résidant à Leningrad en ont été exilés dans la nuit du 18 février 1932. La Commission suggère de célébrer dans l’ensemble des monastères du diocèse une divine liturgie nocturne comprenant l’invocation des noms de tous les moines et moniales exilés. Cette suggestion a été approuvée par le métropolite Barsonuphe.
Lien PRIHODI Trad "PO"
Tous les moines et moniales résidant à Leningrad en ont été exilés dans la nuit du 18 février 1932. La Commission suggère de célébrer dans l’ensemble des monastères du diocèse une divine liturgie nocturne comprenant l’invocation des noms de tous les moines et moniales exilés. Cette suggestion a été approuvée par le métropolite Barsonuphe.
Lien PRIHODI Trad "PO"
par Igor OROBCHENKO
Quand les Russes sont poussés par le besoin, ils sont entreprenants. Arrivés dans le pays d’accueil, de multiples associations virent le jour : militaires, religieuses, artistiques, éducatives, caritatives !
Les anciens combattants se regroupèrent par armes, école ou campagnes... On ouvrit des écoles du jeudi, on bâtit des églises, de nombreux journaux de différentes tendances firent leur apparition, etc...A Clichy-la-Garenne, où plus de 60 familles se retrouvèrent aux environs de 1927, elles s’organisèrent en communauté. En 1941, l’on recensait 332 Russes émigrés. Une paroisse orthodoxe du nom de « Paroisse orthodoxe russe de la Sainte-Trinité » fut créée, un magasin ouvrit ses portes, une association se mit à vivre activement.
* * *
L’ancienne église et la première (parce que il y en a eu deux), était située au 15 rue KLOCK, dans des locaux prêtés par la communauté protestante (Pasteur Maroger) je crois.En guise de locaux c’était un entrepôt ou même une ancienne grange, en bois, qui formaient un U avec une cour couverte de gravier et avec des platanes dont un descendant existe encore à ce jour.
Quand les Russes sont poussés par le besoin, ils sont entreprenants. Arrivés dans le pays d’accueil, de multiples associations virent le jour : militaires, religieuses, artistiques, éducatives, caritatives !
Les anciens combattants se regroupèrent par armes, école ou campagnes... On ouvrit des écoles du jeudi, on bâtit des églises, de nombreux journaux de différentes tendances firent leur apparition, etc...A Clichy-la-Garenne, où plus de 60 familles se retrouvèrent aux environs de 1927, elles s’organisèrent en communauté. En 1941, l’on recensait 332 Russes émigrés. Une paroisse orthodoxe du nom de « Paroisse orthodoxe russe de la Sainte-Trinité » fut créée, un magasin ouvrit ses portes, une association se mit à vivre activement.
* * *
L’ancienne église et la première (parce que il y en a eu deux), était située au 15 rue KLOCK, dans des locaux prêtés par la communauté protestante (Pasteur Maroger) je crois.En guise de locaux c’était un entrepôt ou même une ancienne grange, en bois, qui formaient un U avec une cour couverte de gravier et avec des platanes dont un descendant existe encore à ce jour.
Le premier prêtre de Clichy était le père Constantin Zambregitsky d’origine polonaise me semble-t-il. Il avait une grande barbe toute noire qui nous chatouillait le visage quand il nous embrassait. Sa chasuble immense sentait l’encens. Il aimait jouer avec les enfants, nombreux à cette époque, il nous chahutait, nous caressait la tête, nous parlait de Dieu.
Il a eu une triste fin, mais nous verrons cela plus tard.
Une dizaine d’années plus tard, vers 1938, les protestants demandèrent de retrouver leurs locaux et prièrent gentiment les russes de trouver un autre endroit pour leur église. Ce fut l’angoisse et des activités frénétiques... les réunions de l’association des paroissiens, les recherches d’un nouvel endroit, les fonds à réunir !...Un an s’écoula jusqu’à ce que quelqu’un trouve à Clichy un local vacant situé au 13 rue du Docteur Emile Roux. Cet endroit n’était pas très engageant.... dans une arrière cour d’un vieil immeuble vétuste, tout noir.
LA GUERRE EST ARRIVÉE 1939-1945
Pendant la guerre, la communauté russe vivait péniblement comme d’ailleurs toute la France. L’alimentation manquait et la faim tenaillait les estomacs. Du fait qu’il s’agissait d’une communauté religieuse, les autorités délivraient des tickets d’alimentation spéciaux, ce qui permettait de faire quelques repas. Un recensement eut lieu à Clichy en 1941. Les Russes venaient en deuxième position après les Italiens, soit 330 plus 3 Ukrainiens et 4 Géorgiens.
Nos bonnes ménagères s’organisèrent pour créer quelque chose genre cantine, et les dimanches après la liturgie célébrée par le père Constantin les paroissiens allaient se restaurer. Je me souviens de plusieurs repas pris avec mes parents, presque toutes les fois il nous était servi avec des kotelettes faites en majeure partie de pain et un peu de viande, grillées au saindoux douteux, mais comme c’était bon quand on a faim !
Ce qui était curieux, c’est qu’une vodka au goût bizarre apparaissait de temps en temps sur les tables, toutefois à raison d’un petit verre seulement. L’ambiance était lugubre, on grelottait de froid, une petite loupiote éclairait faiblement le local. La discussion s’animait un peu lorsque les adultes commentaient les nouvelles diffusées par les journaux.
Il a eu une triste fin, mais nous verrons cela plus tard.
Une dizaine d’années plus tard, vers 1938, les protestants demandèrent de retrouver leurs locaux et prièrent gentiment les russes de trouver un autre endroit pour leur église. Ce fut l’angoisse et des activités frénétiques... les réunions de l’association des paroissiens, les recherches d’un nouvel endroit, les fonds à réunir !...Un an s’écoula jusqu’à ce que quelqu’un trouve à Clichy un local vacant situé au 13 rue du Docteur Emile Roux. Cet endroit n’était pas très engageant.... dans une arrière cour d’un vieil immeuble vétuste, tout noir.
LA GUERRE EST ARRIVÉE 1939-1945
Pendant la guerre, la communauté russe vivait péniblement comme d’ailleurs toute la France. L’alimentation manquait et la faim tenaillait les estomacs. Du fait qu’il s’agissait d’une communauté religieuse, les autorités délivraient des tickets d’alimentation spéciaux, ce qui permettait de faire quelques repas. Un recensement eut lieu à Clichy en 1941. Les Russes venaient en deuxième position après les Italiens, soit 330 plus 3 Ukrainiens et 4 Géorgiens.
Nos bonnes ménagères s’organisèrent pour créer quelque chose genre cantine, et les dimanches après la liturgie célébrée par le père Constantin les paroissiens allaient se restaurer. Je me souviens de plusieurs repas pris avec mes parents, presque toutes les fois il nous était servi avec des kotelettes faites en majeure partie de pain et un peu de viande, grillées au saindoux douteux, mais comme c’était bon quand on a faim !
Ce qui était curieux, c’est qu’une vodka au goût bizarre apparaissait de temps en temps sur les tables, toutefois à raison d’un petit verre seulement. L’ambiance était lugubre, on grelottait de froid, une petite loupiote éclairait faiblement le local. La discussion s’animait un peu lorsque les adultes commentaient les nouvelles diffusées par les journaux.
Après la fin de la guerre, arriva une période critique pour la colonie russe de Clichy.
Une « amnistie » fut décrétée par Staline pour les émigrés russes blancs, un Métropolite soviétique arriva à Paris où il rencontra le Métropolite Euloge qui dirigeait l’église russe occidentale, et durant un certain moment il a semblé que l’émigration fût conquise par l’idée d’un retour à la mère patrie.
Des « garanties » étaient données pour que chacun, retournant en Russie soviétique trouve un travail à sa mesure et un lieu de séjour suivant les possibilités gouvernementales.
On sait maintenant ce qu’il advint des personnes et familles qui crurent... Ils finirent très rapidement leurs jours dans le Goulag, incarcérés sous un quelconque prétexte.
Parmi les « retournants » il y avait Mme Olga Ignatieff avec son frère Serge et le père Constantin Zambregitsky dans la courette. Ce dernier était un chaud partisan du retour. Il finit dit-on là-bas dramatiquement… en prison où il mit fin à ses jours.Les restants ne reçurent qu’une seule lettre de tous ceux qui partirent, elle émanait justement des Ignatieff où ceux-ci ne tarissaient pas d’éloges sur la situation...
A Clichy, cette "amnistie" eut pour conséquence de casser en deux la communauté. Il y avait ceux (les Retournants) qui y crurent et les autres (les Restants) plus méfiants. Des disputes surgirent, on se traita de bolcheviks ou d’attardés. .Le père Constantin Zambregitsky fut enthousiaste (il avait propension à cela) pour le départ.
Dès ce moment, une bonne moitié des paroissiens quitta l’église et l’association. Avant de partir, le père Constantin s’arrangea à transférer l’église de Clichy au Patriarcat le Moscou, représenté en France par l’église de la rue Pétel.
Une « amnistie » fut décrétée par Staline pour les émigrés russes blancs, un Métropolite soviétique arriva à Paris où il rencontra le Métropolite Euloge qui dirigeait l’église russe occidentale, et durant un certain moment il a semblé que l’émigration fût conquise par l’idée d’un retour à la mère patrie.
Des « garanties » étaient données pour que chacun, retournant en Russie soviétique trouve un travail à sa mesure et un lieu de séjour suivant les possibilités gouvernementales.
On sait maintenant ce qu’il advint des personnes et familles qui crurent... Ils finirent très rapidement leurs jours dans le Goulag, incarcérés sous un quelconque prétexte.
Parmi les « retournants » il y avait Mme Olga Ignatieff avec son frère Serge et le père Constantin Zambregitsky dans la courette. Ce dernier était un chaud partisan du retour. Il finit dit-on là-bas dramatiquement… en prison où il mit fin à ses jours.Les restants ne reçurent qu’une seule lettre de tous ceux qui partirent, elle émanait justement des Ignatieff où ceux-ci ne tarissaient pas d’éloges sur la situation...
A Clichy, cette "amnistie" eut pour conséquence de casser en deux la communauté. Il y avait ceux (les Retournants) qui y crurent et les autres (les Restants) plus méfiants. Des disputes surgirent, on se traita de bolcheviks ou d’attardés. .Le père Constantin Zambregitsky fut enthousiaste (il avait propension à cela) pour le départ.
Dès ce moment, une bonne moitié des paroissiens quitta l’église et l’association. Avant de partir, le père Constantin s’arrangea à transférer l’église de Clichy au Patriarcat le Moscou, représenté en France par l’église de la rue Pétel.
Photo: 2) Vera ; 4) Madame Adamson ; 5) Père Constantin Zambregitsky ; 7) Nicolas Youmatoff 11) Madame Staroselskaïa ; 12) Marina ; 13) Hélène Vallier 16) Jacques Maskarachvili ; 18) Odile Versois ; 21) Alexis ; 22) Olga
II exhorta ses paroissiens à prendre le passeport soviétique vendre leurs affaires et retourner en Union Soviétique.Environ 40 % des familles le suivirent.
La rupture fut consommée avec le départ des « retournants », l’église perdit une bonne partie de sa chorale et des éléments actifs de la communauté, un nouveau prêtre fut nommé, père Choumkine un homme très bon, mais n’ayant pas le don de la parole pour essayer de clarifier ce qui pouvait l’être.
Nous sûmes beaucoup plus tard, par des rumeurs, le sort du père Constantin Zambregitsky; il serait mort, pendu dans une prison du GOULAG. / précision de N.Krivochéine /: " ce n'est pas en prison mais chez soi que le père Constantin a mis fin à ses jours dans la ville De Kostroma. Ce après de décès de Olga Ignatieff suite à la tuberculose dont elle souffrait depuis longtemps. Ils avaient été logés par la municipalité dans un sous-sol très humide et sans chauffage"
Après le départ des « retournants » la communauté russe s’étiola progressivement...
Dans les années 1950/1960 l’on voyait encore du monde lors des liturgies du Dimanche et même à Pâques il y avait encore une cinquantaine de personnes pour l’office de la nuit. Une procession s’organisait, elle sortait de l’église faisait un tour sur elle-même dans la minuscule courette, le père Georges Choumkine annonçait « le Christ est ressuscité » et on revenait dans 1’ église.
La chorale, encore dirigée au début de cette période par M. Babtchenok, chef de chorale confirmé, chantait fort convenablement. Mais ensuite lorsqu’il quitta la paroisse, les choses changèrent, et ce fut de plus en plus affligeant. La direction fut reprise par M. Romanoff, vers 1965 mais les chanteurs s’étaient dispersés... Les chants devinrent dissonants ce qui influa sur le moral des derniers fidèles. Dans les années 1968, le père Choumkine décéda et fut remplacé, par le père André Mitnikoff, homme chaleureux, sérieux, appliqué dans l’exercice de sa fonction. Il eut à souffrir de la désaffection des paroissiens qui réfutaient l’appartenance de l’église au patriarcat de Moscou et se plaignaient de la chorale. Le dernier « staroste » était M. Pissarenko et le bibliothécaire Anatole Orobchenko.
Peu de temps après 1970, le père André, constatant l’absence quasi totale des paroissiens aux offices, demanda à partir dans la maison de retraite russe de Sainte-Geneviève-des- Bois où on avait besoin d’un prêtre à demeure. Atteint d’une grave maladie il y est décédé deux ans après.
Le patriarcat de Moscou affecta en 1972 à l’église de Clichy, l’Higoumène Cyrille, non russe...
Puis l’église ferma, on ne sait pas ce que devinrent ses biens, on n’eut plus de nouvelles sinon que la bibliothèque fut vendue au poids à un marchand de papier. La boutique russe de M. Artëm ferma, car il partit dans une maison de retraite russe qu’il n’apprécia pas du tout. Il mourut rapidement
M. Sementchenko, officier des cosaques du Kouban, fut le dernier militaire combattant décoré, à disparaître à l’âge de 92 ans en 1987.
Lien + Photos Les Russes à Clichy par M. Igor OROBCHENKO
II exhorta ses paroissiens à prendre le passeport soviétique vendre leurs affaires et retourner en Union Soviétique.Environ 40 % des familles le suivirent.
La rupture fut consommée avec le départ des « retournants », l’église perdit une bonne partie de sa chorale et des éléments actifs de la communauté, un nouveau prêtre fut nommé, père Choumkine un homme très bon, mais n’ayant pas le don de la parole pour essayer de clarifier ce qui pouvait l’être.
Nous sûmes beaucoup plus tard, par des rumeurs, le sort du père Constantin Zambregitsky; il serait mort, pendu dans une prison du GOULAG. / précision de N.Krivochéine /: " ce n'est pas en prison mais chez soi que le père Constantin a mis fin à ses jours dans la ville De Kostroma. Ce après de décès de Olga Ignatieff suite à la tuberculose dont elle souffrait depuis longtemps. Ils avaient été logés par la municipalité dans un sous-sol très humide et sans chauffage"
Après le départ des « retournants » la communauté russe s’étiola progressivement...
Dans les années 1950/1960 l’on voyait encore du monde lors des liturgies du Dimanche et même à Pâques il y avait encore une cinquantaine de personnes pour l’office de la nuit. Une procession s’organisait, elle sortait de l’église faisait un tour sur elle-même dans la minuscule courette, le père Georges Choumkine annonçait « le Christ est ressuscité » et on revenait dans 1’ église.
La chorale, encore dirigée au début de cette période par M. Babtchenok, chef de chorale confirmé, chantait fort convenablement. Mais ensuite lorsqu’il quitta la paroisse, les choses changèrent, et ce fut de plus en plus affligeant. La direction fut reprise par M. Romanoff, vers 1965 mais les chanteurs s’étaient dispersés... Les chants devinrent dissonants ce qui influa sur le moral des derniers fidèles. Dans les années 1968, le père Choumkine décéda et fut remplacé, par le père André Mitnikoff, homme chaleureux, sérieux, appliqué dans l’exercice de sa fonction. Il eut à souffrir de la désaffection des paroissiens qui réfutaient l’appartenance de l’église au patriarcat de Moscou et se plaignaient de la chorale. Le dernier « staroste » était M. Pissarenko et le bibliothécaire Anatole Orobchenko.
Peu de temps après 1970, le père André, constatant l’absence quasi totale des paroissiens aux offices, demanda à partir dans la maison de retraite russe de Sainte-Geneviève-des- Bois où on avait besoin d’un prêtre à demeure. Atteint d’une grave maladie il y est décédé deux ans après.
Le patriarcat de Moscou affecta en 1972 à l’église de Clichy, l’Higoumène Cyrille, non russe...
Puis l’église ferma, on ne sait pas ce que devinrent ses biens, on n’eut plus de nouvelles sinon que la bibliothèque fut vendue au poids à un marchand de papier. La boutique russe de M. Artëm ferma, car il partit dans une maison de retraite russe qu’il n’apprécia pas du tout. Il mourut rapidement
M. Sementchenko, officier des cosaques du Kouban, fut le dernier militaire combattant décoré, à disparaître à l’âge de 92 ans en 1987.
Lien + Photos Les Russes à Clichy par M. Igor OROBCHENKO
(un petit extrait du film)
L’association Chersonèse vous invite le 3 février a 19h 30 au Centre culturel russe du quai Branly :
Présentation du film documentaire franco-russe de Ekaterina Tsvetkova « Trois chansons de perle ».
Ce sont trois vies, trois destinées racontées à la première personne. La recherche existentielle y porte sur l’esprit de la Russie, sur « l’âme russe ». Le film est en russe, sous-titres français et anglais
Rassemblement devant l'entrée de la Cathédrale de la Sainte-Trinité - 1 Quai Branly Pour toutes questions, appelez au 06 69 13 12 41 Anton Sidenko. Veuillez trouver ICI le planning des évènements
L’association Chersonèse vous invite le 3 février a 19h 30 au Centre culturel russe du quai Branly :
Présentation du film documentaire franco-russe de Ekaterina Tsvetkova « Trois chansons de perle ».
Ce sont trois vies, trois destinées racontées à la première personne. La recherche existentielle y porte sur l’esprit de la Russie, sur « l’âme russe ». Le film est en russe, sous-titres français et anglais
Rassemblement devant l'entrée de la Cathédrale de la Sainte-Trinité - 1 Quai Branly Pour toutes questions, appelez au 06 69 13 12 41 Anton Sidenko. Veuillez trouver ICI le planning des évènements
Фильмы Екатерины Цветковой демонстрировались в Германии, Польше, Украине, Греции, США.
Три песни о жемчужине, документальный фильм, Франция-Россия, 2015 г.
Это фильм-притча, фильм-странствие, фильм-диалог, в котором душа ведет свой сокровенный разговор с Богом. Три песни о жемчужине — три судьбы, три истории, рассказанные от первого лица и связанные между собой общей сокровенной темой поиска и обретения смысла жизни. Экзистенциальные вопросы переплетаются с размышлениями о пути России и о феномене русской души.
Три песни о жемчужине, документальный фильм, Франция-Россия, 2015 г.
Это фильм-притча, фильм-странствие, фильм-диалог, в котором душа ведет свой сокровенный разговор с Богом. Три песни о жемчужине — три судьбы, три истории, рассказанные от первого лица и связанные между собой общей сокровенной темой поиска и обретения смысла жизни. Экзистенциальные вопросы переплетаются с размышлениями о пути России и о феномене русской души.
Le métropolite Hilarion, responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou
EXCLUSIF MAG – Pour le responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, catholiques et orthodoxes doivent se rapprocher pour faire face ensemble aux défis actuels.
Alors que se déroule du 18 au 25 janvier, dans l’Église catholique, une semaine de prière pour l’unité des chrétiens, quel regard portez-vous sur l’état des relations œcuméniques entre Moscou et Rome ?
Nous avons de très bonnes relations, très constructives, et un dialogue constant. Quels que soient les sujets, il existe plusieurs niveaux de discussions. Il y a eu cette rencontre entre le patriarche Cyrille de Moscou et le pape, à Cuba, en février 2016 Je rencontre régulièrement le cardinal Kurt Koch [président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. Et il y a d’autres instances où sont abordés tous les sujets qui nous concernent.
L’Église orthodoxe russe s’associe-t-elle à cette semaine pour l’unité ?
EXCLUSIF MAG – Pour le responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, catholiques et orthodoxes doivent se rapprocher pour faire face ensemble aux défis actuels.
Alors que se déroule du 18 au 25 janvier, dans l’Église catholique, une semaine de prière pour l’unité des chrétiens, quel regard portez-vous sur l’état des relations œcuméniques entre Moscou et Rome ?
Nous avons de très bonnes relations, très constructives, et un dialogue constant. Quels que soient les sujets, il existe plusieurs niveaux de discussions. Il y a eu cette rencontre entre le patriarche Cyrille de Moscou et le pape, à Cuba, en février 2016 Je rencontre régulièrement le cardinal Kurt Koch [président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. Et il y a d’autres instances où sont abordés tous les sujets qui nous concernent.
L’Église orthodoxe russe s’associe-t-elle à cette semaine pour l’unité ?
Nous n’avons normalement pas de célébrations en dehors de notre calendrier liturgique. En effet, la constitution de notre calendrier s’est plus ou moins terminée il y a mille ans. Bien sûr, nous y avons ajouté des mémoires de saints, des célébrations. Mais chez nous, cela ne fonctionne pas comme dans l’Église catholique.
Le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens est « Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse ». Que vous inspire ce thème, en lien avec l’état du monde ?
Je pense que c’est le Christ qui nous réconcilie. Si nous vivons dans le Christ, nous pouvons faire face aux défis de notre monde et donner le témoignage de notre unité.
Après la rencontre de Cuba, se sont développés des projets communs aux catholiques et aux orthodoxes pour venir en aide aux chrétiens et à toute personne en difficulté dans le monde, notamment en Syrie. Pouvez-vous nous en dire plus ? SUITE
Le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens est « Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse ». Que vous inspire ce thème, en lien avec l’état du monde ?
Je pense que c’est le Christ qui nous réconcilie. Si nous vivons dans le Christ, nous pouvons faire face aux défis de notre monde et donner le témoignage de notre unité.
Après la rencontre de Cuba, se sont développés des projets communs aux catholiques et aux orthodoxes pour venir en aide aux chrétiens et à toute personne en difficulté dans le monde, notamment en Syrie. Pouvez-vous nous en dire plus ? SUITE
La légende veut qu'après le 25 janvier l'hiver s'adoucisse petit à petit. A chaque Sainte Tatiana, le nombre de Tatiana s'accroît considérablement dans le pays. C'est un fait sociologique.
Au temps jadis, la Sainte Tatiana était associée au Soleil : habituellement, ce jour, l'astre tantôt projette un rayon taquin dans le ciel froid, tantôt rosit la frange des nuages, tantôt se découvre tout entier dans le bleu du firmament.
La Sainte Tatiana est une fête pour le peuple tout entier. Dans l'ensemble du pays, les gens présentent leurs meilleurs vœux aux parentes et aux amies qui portent ce prénom et leur offrent des fleurs, des cadeaux. Et les Tatiana, à leur tour, les régalent d'un gâteau. C'est la coutume.
Les fêtes des saints sont nombreuses dans le calendrier orthodoxe.
Pourquoi alors les Russes ont-ils choisi de vénérer tout particulièrement Sainte Tatiana? Probablement parce que, fille d'un noble consul romain, elle-même belle et noble, elle partageait le malheur des pauvres, soignaient les malades, aidait les orphelins à voler de leurs propres ailes, ce qui lui a valu son surnom d'Assistante. Le besoin d'aider, d'assister les nécessiteux est une qualité de l'âme qui a toujours été appréciée sur le sol russe. On dit, par exemple, que Sainte Tatiana est la seule à savoir comment rendre confortable la vie de toute créature vivante pendant les rigoureux froids de janvier.
Au temps jadis, la Sainte Tatiana était associée au Soleil : habituellement, ce jour, l'astre tantôt projette un rayon taquin dans le ciel froid, tantôt rosit la frange des nuages, tantôt se découvre tout entier dans le bleu du firmament.
La Sainte Tatiana est une fête pour le peuple tout entier. Dans l'ensemble du pays, les gens présentent leurs meilleurs vœux aux parentes et aux amies qui portent ce prénom et leur offrent des fleurs, des cadeaux. Et les Tatiana, à leur tour, les régalent d'un gâteau. C'est la coutume.
Les fêtes des saints sont nombreuses dans le calendrier orthodoxe.
Pourquoi alors les Russes ont-ils choisi de vénérer tout particulièrement Sainte Tatiana? Probablement parce que, fille d'un noble consul romain, elle-même belle et noble, elle partageait le malheur des pauvres, soignaient les malades, aidait les orphelins à voler de leurs propres ailes, ce qui lui a valu son surnom d'Assistante. Le besoin d'aider, d'assister les nécessiteux est une qualité de l'âme qui a toujours été appréciée sur le sol russe. On dit, par exemple, que Sainte Tatiana est la seule à savoir comment rendre confortable la vie de toute créature vivante pendant les rigoureux froids de janvier.
En se remémorant le martyre enduré par Sainte Tatiana pour sa fidélité au christianisme, on devrait s'affliger. Et pourtant, les étudiants se rassemblent le 25 janvier pour se réjouir, se divertir, boire un coup. Selon le témoignage d'un étudiant en médecine qui devait devenir un homme de lettres célèbre, Anton Tchékhov, "Ce jour-là on a tout bu, sauf la Moskova, et encore à cause de la glace qui la recouvrait... Les pianos crépitaient, les orchestres jouaient sans répit le Gaudeamus. Emporté par la liesse générale, un étudiant s'est baigné dans un bac où nageaient des sterlets... "
Sainte Tatiana est un nom lié à demeure à l'histoire de la science et de l'enseignement supérieur russes.
Elle est l'ange gardien de la gent estudiantine de Russie. Le 12 janvier (25 janvier d'après le nouveau calendrier) 1724, le jour de Sainte Tatiana, Pierre le Grand fonda l'Académie des sciences à Saint-Pétersbourg auprès de laquelle la première université russe fut créée un an après. C'est dans cet établissement que fut envoyé poursuivre ses études, après avoir achevé ses cours à l'Académie slavo-gréco-romaine de Moscou, le futur grand savant Mikhaïl Lomonossov, fils prodige d'un pauvre pêcheur d'Arkhangelsk, qui reçut le surnom de "Leonard de Vinci russe".
Plus tard, il conçut un projet d'université pour Moscou, premier établissement d'enseignement européen strictement scientifique, sans faculté de théologie. Les gens qui le désiraient et pas seulement les étudiants étaient autorisés à venir assister aux conférences et à mener des discussions scientifiques "pour faire jaillir la vérité". C'était un projet novateur et démocratique qui a inculqué à l'Université de Moscou son sens de la liberté de pensée.
Lomonossov était conscient que, étant de basse origine et sans relations, il ne pouvait pas réaliser son projet.
Il suggéra alors cette idée au comte Ivan Chouvalov qui fut vivement intéressé. Homme instruit, intelligent et mécène, le favori de l'impératrice Elisabeth Petrovna présenta délibérément sa requête à la signature impériale le 12 (25) janvier. Souhaitant voir le projet aboutir, il avait fixé cette affaire importante pour le jour radieux de la fête de sa mère qu'il aimait tendrement et qui s'appelait Tatiana. Depuis lors, Sainte Tatiana est la patronne céleste des étudiants russes.
Dans le bâtiment acheté avec les deniers publics en plein centre de Moscou, à deux pas du Kremlin, pour y installer l'université, se trouvait une église domestique qui fut bénie en l'honneur de Sainte Tatiana. Dès la première année de fonctionnement de l'établissement, une tradition s'est instaurée: le 12 (25) janvier, au terme de l'office commémoratif, les étudiants organisaient une fête joyeuse et bruyante pour glorifier leur temple de la science et leur patronne céleste en présence des autorités académiques et municipales. Après les solennités traditionnelles, tout le monde courait remplir le restaurant le plus proche où, le verre à la main, les discours passionnés, les discussions houleuses se succédaient, les étudiants citaient des classiques, se chamaillaient en latin, remerciaient les professeurs.
La fête de Sainte Tatiana n'a pas disparu des murs de l'Université de Moscou à l'époque soviétique pendant laquelle les vieilles traditions étaient généralement bannies.
Татьянин день. История праздника, житие Святой Татьяны
Il est vrai qu'elle n'était pas célébrée officiellement. Vers le 25 janvier s'achevait la session d'hiver et les vacances commençaient. Or pour les étudiants c'était un "péché" que de ne pas marquer un événement aussi important et aussi joyeux. Les vacances commençaient par un festival de spectacles donnés par les étudiants qui se distinguaient par la libre pensée et des innovations scéniques.
L'Université de Moscou a rétabli complètement la tradition de la Sainte Tatiana. (Photo)
Elle s'est avérée contagieuse et attrayante pour tous les étudiants, si bien qu'aujourd'hui c'est devenu une fête nationale. L'usage veut que le scénario des festivités soit préparé en secret et comporte des surprises. Une seule chose est connue d'avance : son caractère radieux. Dans l'église domestique, des couples viendront se marier et des nouveau-nés seront baptisés. C'est aussi une vieille tradition qui autorisait les étudiants et les enseignants à organiser des rites solennels dans "leur" église. C'est là qu'en 1895 le baptême fut administré à la fille aînée du professeur de l'Université de Moscou Ivan Tsvetaev, Marina Tsvetaeva, futur poète célèbre. Le jour de la fête, toutes les enseignantes et étudiantes qui se prénomment Tatiana reçoivent d'innombrables témoignages d'attention.
Sainte Tatiana est un nom lié à demeure à l'histoire de la science et de l'enseignement supérieur russes.
Elle est l'ange gardien de la gent estudiantine de Russie. Le 12 janvier (25 janvier d'après le nouveau calendrier) 1724, le jour de Sainte Tatiana, Pierre le Grand fonda l'Académie des sciences à Saint-Pétersbourg auprès de laquelle la première université russe fut créée un an après. C'est dans cet établissement que fut envoyé poursuivre ses études, après avoir achevé ses cours à l'Académie slavo-gréco-romaine de Moscou, le futur grand savant Mikhaïl Lomonossov, fils prodige d'un pauvre pêcheur d'Arkhangelsk, qui reçut le surnom de "Leonard de Vinci russe".
Plus tard, il conçut un projet d'université pour Moscou, premier établissement d'enseignement européen strictement scientifique, sans faculté de théologie. Les gens qui le désiraient et pas seulement les étudiants étaient autorisés à venir assister aux conférences et à mener des discussions scientifiques "pour faire jaillir la vérité". C'était un projet novateur et démocratique qui a inculqué à l'Université de Moscou son sens de la liberté de pensée.
Lomonossov était conscient que, étant de basse origine et sans relations, il ne pouvait pas réaliser son projet.
Il suggéra alors cette idée au comte Ivan Chouvalov qui fut vivement intéressé. Homme instruit, intelligent et mécène, le favori de l'impératrice Elisabeth Petrovna présenta délibérément sa requête à la signature impériale le 12 (25) janvier. Souhaitant voir le projet aboutir, il avait fixé cette affaire importante pour le jour radieux de la fête de sa mère qu'il aimait tendrement et qui s'appelait Tatiana. Depuis lors, Sainte Tatiana est la patronne céleste des étudiants russes.
Dans le bâtiment acheté avec les deniers publics en plein centre de Moscou, à deux pas du Kremlin, pour y installer l'université, se trouvait une église domestique qui fut bénie en l'honneur de Sainte Tatiana. Dès la première année de fonctionnement de l'établissement, une tradition s'est instaurée: le 12 (25) janvier, au terme de l'office commémoratif, les étudiants organisaient une fête joyeuse et bruyante pour glorifier leur temple de la science et leur patronne céleste en présence des autorités académiques et municipales. Après les solennités traditionnelles, tout le monde courait remplir le restaurant le plus proche où, le verre à la main, les discours passionnés, les discussions houleuses se succédaient, les étudiants citaient des classiques, se chamaillaient en latin, remerciaient les professeurs.
La fête de Sainte Tatiana n'a pas disparu des murs de l'Université de Moscou à l'époque soviétique pendant laquelle les vieilles traditions étaient généralement bannies.
Татьянин день. История праздника, житие Святой Татьяны
Il est vrai qu'elle n'était pas célébrée officiellement. Vers le 25 janvier s'achevait la session d'hiver et les vacances commençaient. Or pour les étudiants c'était un "péché" que de ne pas marquer un événement aussi important et aussi joyeux. Les vacances commençaient par un festival de spectacles donnés par les étudiants qui se distinguaient par la libre pensée et des innovations scéniques.
L'Université de Moscou a rétabli complètement la tradition de la Sainte Tatiana. (Photo)
Elle s'est avérée contagieuse et attrayante pour tous les étudiants, si bien qu'aujourd'hui c'est devenu une fête nationale. L'usage veut que le scénario des festivités soit préparé en secret et comporte des surprises. Une seule chose est connue d'avance : son caractère radieux. Dans l'église domestique, des couples viendront se marier et des nouveau-nés seront baptisés. C'est aussi une vieille tradition qui autorisait les étudiants et les enseignants à organiser des rites solennels dans "leur" église. C'est là qu'en 1895 le baptême fut administré à la fille aînée du professeur de l'Université de Moscou Ivan Tsvetaev, Marina Tsvetaeva, futur poète célèbre. Le jour de la fête, toutes les enseignantes et étudiantes qui se prénomment Tatiana reçoivent d'innombrables témoignages d'attention.
Fait intéressant : avant le début du XIXe siècle Tatiana n'était pas un prénom populaire en Russie. Dérivé du prénom latin Tatienne, il fut slavisé à partir du mot russe "tat" qui signifiait "voleur, bandit ". Qui souhaiterait donner à sa fille un prénom ayant une signification antipathique capable d'attirer le malheur? La même racine avait cependant aussi une autre interprétation : "tata" en slavon signifiait "papa", autrement dit, le prénom Tatiana pouvait se lire comme "fille chérie de son père".
Pendant très longtemps seules des filles nées le jour de la Sainte Tatiana ont porté ce prénom. Les riches avaient les moyens de "persuader" le prêtre qui donnait le baptême à leur enfant de lui donner un premier nom "noble", "à la mode". Tatiana était le plus souvent un prénom "paysan".
Et pourtant, considéré pendant longtemps comme plébéien, il fut sorti de la basse-cour par la plume géniale d'Alexandre Pouchkine pour être glorifié et devenir ainsi très populaire.
Le poète le trouvait très beau, tendre à l'oreille, gracieux et sensuel. Il le donna à l'héroïne de son célèbre roman en vers "Eugène Onéguine". Ame sincère et passionnée, fleur divine qui s'est épanouie au milieu des champs et forêts russes, elle a charmé le coeur de la Russie qui a vu en elle sa véritable fille, le caractère naturel de la femme russe.
...A chaque Sainte Tatiana, le nombre de Tatiana s'accroît considérablement dans le pays. C'est un fait sociologique.
Tatiana Sinitsyna, commentatrice de RIA Novosti
Pendant très longtemps seules des filles nées le jour de la Sainte Tatiana ont porté ce prénom. Les riches avaient les moyens de "persuader" le prêtre qui donnait le baptême à leur enfant de lui donner un premier nom "noble", "à la mode". Tatiana était le plus souvent un prénom "paysan".
Et pourtant, considéré pendant longtemps comme plébéien, il fut sorti de la basse-cour par la plume géniale d'Alexandre Pouchkine pour être glorifié et devenir ainsi très populaire.
Le poète le trouvait très beau, tendre à l'oreille, gracieux et sensuel. Il le donna à l'héroïne de son célèbre roman en vers "Eugène Onéguine". Ame sincère et passionnée, fleur divine qui s'est épanouie au milieu des champs et forêts russes, elle a charmé le coeur de la Russie qui a vu en elle sa véritable fille, le caractère naturel de la femme russe.
...A chaque Sainte Tatiana, le nombre de Tatiana s'accroît considérablement dans le pays. C'est un fait sociologique.
Tatiana Sinitsyna, commentatrice de RIA Novosti
Le cycle des fêtes de Noël s’est terminé pour les Eglises de Jérusalem (Israël, Jordanie, Territoires palestiniens) avec les festivités arméniennes le 19 janvier 2017. C’est traditionnellement avec un peu de retard par rapport aux Eglises dans le monde, que les communautés chrétiennes marque la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 21 au 29 janvier 2017.
On hésite gravement entre un pessimisme que chacun peut repérer dans la société chrétienne de Terre Sainte et un optimisme du à des pistes d’ouverture novatrices, porteuses de voies nouvelles et inattendues. SUITE
On hésite gravement entre un pessimisme que chacun peut repérer dans la société chrétienne de Terre Sainte et un optimisme du à des pistes d’ouverture novatrices, porteuses de voies nouvelles et inattendues. SUITE
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, est intervenu récemment dans le cadre de l’émission « L’Eglise et le monde » (Tzerkovj i mir), chaîne « Rossya 24 ». Il y a exprimé son inquiétude :
« L’appauvrissement de la langue russe et l’analphabétisme croissant de la population nous rendent inquiets. De plus en plus nombreux sont ceux qui parlent n’importe comment, cela se manifeste tout particulièrement dans les réseaux sociaux et les SMS échangés. Les gens s’y expriment d’une manière malencontreusement spontanée et n’éprouvent aucune gêne de ne pas savoir écrire correctement.
Ils rédigent leurs messages sans le moindre signe de ponctuation, tout en substituant une lettre à l’autre. Ces phénomènes sont d’autant plus patents chez les jeunes qui passent tout leur temps sur la toile, s’abstiennent de lire les classiques et préfèrent les modes d’expression consacrés par internet. Seuls la bonne littérature et les efforts de rédaction sont une forme d’apprentissage valable d’un langage correct.
« L’appauvrissement de la langue russe et l’analphabétisme croissant de la population nous rendent inquiets. De plus en plus nombreux sont ceux qui parlent n’importe comment, cela se manifeste tout particulièrement dans les réseaux sociaux et les SMS échangés. Les gens s’y expriment d’une manière malencontreusement spontanée et n’éprouvent aucune gêne de ne pas savoir écrire correctement.
Ils rédigent leurs messages sans le moindre signe de ponctuation, tout en substituant une lettre à l’autre. Ces phénomènes sont d’autant plus patents chez les jeunes qui passent tout leur temps sur la toile, s’abstiennent de lire les classiques et préfèrent les modes d’expression consacrés par internet. Seuls la bonne littérature et les efforts de rédaction sont une forme d’apprentissage valable d’un langage correct.
La langue russe ne saurait exister « de par elle-même », il nous faut comprendre qu’il s’agit de notre patrimoine, nous ne réussirons à la maintenir dans sa plénitude et sa richesse seulement en prenant bien soin de parler comme il se doit. Il est essentiel que la radio, la télévision , le cinéma soient dans toute le mesure du possible les véhicules d’un russe riche et correct ».
Interfax religion Traduction "PO"
Lire aussi Le métropolite Hilarion propose de dire les offices en russe dans certaines églises
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Avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse et de l’Archiprêtre Jean, responsable national de la Mission orthodoxe d’Haïti.
Lecteur Martin Luther Paul DUMAIS étudiant au Séminaire orthodoxe russe en France
Chers Pères, frères, et soeurs en Christ,
Le 4 et 5 octobre 2016, un terrible ouragan a causé plus de 500 morts en Haïti ainsi que plus d’un million de personnes en nécessité d’aide humanitaire. En passe à une crise électorale depuis plus de deux ans, Haïti peine à se relever après les destructions occasionnées. En plus de la famine de plus en plus menaçante, d’après l’UNICEF, 100 000 enfants ne pourront poursuivre leurs études scolaires dans un pays où les jeunes de moins de 21 ans comptent pour plus de la moitié de la population
Lecteur Martin Luther Paul DUMAIS étudiant au Séminaire orthodoxe russe en France
Chers Pères, frères, et soeurs en Christ,
Le 4 et 5 octobre 2016, un terrible ouragan a causé plus de 500 morts en Haïti ainsi que plus d’un million de personnes en nécessité d’aide humanitaire. En passe à une crise électorale depuis plus de deux ans, Haïti peine à se relever après les destructions occasionnées. En plus de la famine de plus en plus menaçante, d’après l’UNICEF, 100 000 enfants ne pourront poursuivre leurs études scolaires dans un pays où les jeunes de moins de 21 ans comptent pour plus de la moitié de la population
Dans la deuxième ville la plus touchée par l’ouragan se trouve notre paroisse orthodoxe saint Jean de Schangaï et de San Francisco.
Au cœur de la ville des Cayes, au sud du pays, elle est encore en grande difficulté. Beaucoup de fidèles vivent sous des tentes ou des abris de fortune et beaucoup d’enfants sinistrés et démunis de tout ne pouvaient plus reprendre l’école jusqu’à ce que nous ayons ouvert une école à la fin du mois de novembre.
Cette école qui fonctionne avec les moyens du bord et l’aide bénévole des fidèles sur place comprend actuellement trois classes à l’intérieur même de la maison qui nous sert d’église. Aussi, tournons-nous vers vous pour solliciter votre charité et votre générosité à l’égard de la Mission orthodoxe d’Haïti, présente dans le pays depuis 1994. Nous espérons votre soutien à l’Eglise dans ce pays éprouvé pour qu’elle continue à exercer sa pastorale dans la société par l’éducation des plus pauvres, l’Etat étant déresponsabilisé dans le domaine. Votre aide permettra à cette Mission de l’église orthodoxe russe de payer les professeurs, d’établir une cantine scolaire gratuite pour les 40 enfants déscolarisés qui reprennent l’école cette année grâce à cette oeuvre et qui n’ont aucun autre espoir; de mettre en place au fur et à mesure d’autres petites structures nécessaires au développement de la communauté orthodoxe en Haïti. Nous comptons donc amplement sur vos prières, vos dons, et aussi sur les liens humains ou institutionnels que vous pouvez nous créer.
Vous pouvez adresser vos dons par chèques à l’ordre de « Séminaire orthodoxe russe » avec la mention « Haïti » au verso. A envoyer à Martin Dumais au 4, Rue sainte Geneviève 91860 Epinay-Sous-Sénart en indiquant si vous désirez avoir un reçu fiscal.
Sinon, via Paypal sur le site http://www.fundforassistance.org/ avec la mention « Haïti ».
Des compte-rendus et un suivi régulier de l’aide que vous fournissez et des dépenses effectuées vous seront communiqués par mail via le Lecteur Martin DUMAIS. Nous vous remercions beaucoup d’avance.
Avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse
et de l’Archiprêtre Jean, responsable national de la Mission orthodoxe d’Haïti.
Lecteur Martin Luther Paul DUMAIS, étudiant au Séminaire orthodoxe russe en France.
dumais21@yahoo.fr
Au cœur de la ville des Cayes, au sud du pays, elle est encore en grande difficulté. Beaucoup de fidèles vivent sous des tentes ou des abris de fortune et beaucoup d’enfants sinistrés et démunis de tout ne pouvaient plus reprendre l’école jusqu’à ce que nous ayons ouvert une école à la fin du mois de novembre.
Cette école qui fonctionne avec les moyens du bord et l’aide bénévole des fidèles sur place comprend actuellement trois classes à l’intérieur même de la maison qui nous sert d’église. Aussi, tournons-nous vers vous pour solliciter votre charité et votre générosité à l’égard de la Mission orthodoxe d’Haïti, présente dans le pays depuis 1994. Nous espérons votre soutien à l’Eglise dans ce pays éprouvé pour qu’elle continue à exercer sa pastorale dans la société par l’éducation des plus pauvres, l’Etat étant déresponsabilisé dans le domaine. Votre aide permettra à cette Mission de l’église orthodoxe russe de payer les professeurs, d’établir une cantine scolaire gratuite pour les 40 enfants déscolarisés qui reprennent l’école cette année grâce à cette oeuvre et qui n’ont aucun autre espoir; de mettre en place au fur et à mesure d’autres petites structures nécessaires au développement de la communauté orthodoxe en Haïti. Nous comptons donc amplement sur vos prières, vos dons, et aussi sur les liens humains ou institutionnels que vous pouvez nous créer.
Vous pouvez adresser vos dons par chèques à l’ordre de « Séminaire orthodoxe russe » avec la mention « Haïti » au verso. A envoyer à Martin Dumais au 4, Rue sainte Geneviève 91860 Epinay-Sous-Sénart en indiquant si vous désirez avoir un reçu fiscal.
Sinon, via Paypal sur le site http://www.fundforassistance.org/ avec la mention « Haïti ».
Des compte-rendus et un suivi régulier de l’aide que vous fournissez et des dépenses effectuées vous seront communiqués par mail via le Lecteur Martin DUMAIS. Nous vous remercions beaucoup d’avance.
Avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse
et de l’Archiprêtre Jean, responsable national de la Mission orthodoxe d’Haïti.
Lecteur Martin Luther Paul DUMAIS, étudiant au Séminaire orthodoxe russe en France.
dumais21@yahoo.fr
L'Église orthodoxe russe est présente en Haiti avec près de trois mille fidèles baptisés
Aujourd'hui, dix-huit ans après sa fondation, la mission orthodoxe à Haïti compte sept paroisses, cinq écoles et près de trois mille fidèles baptisés. Sur le territoire de tout le pays servent deux prêtres, les pères Grégoire Legouté et Jean Dumais, aidés par quatorze lecteurs. Les offices sont célébrés régulièrement dans toutes les paroisses.
Pour les Haïtiens orthodoxes les cierges constituent un luxe que peu de gens peuvent se payer, raison pour laquelle les prêtres les distribuent gratuitement. Étant donné que le niveau de chômage à Haïti s'élève à 70%, les paroissiens ne peuvent entretenir leur prêtre.
Aujourd'hui, dix-huit ans après sa fondation, la mission orthodoxe à Haïti compte sept paroisses, cinq écoles et près de trois mille fidèles baptisés. Sur le territoire de tout le pays servent deux prêtres, les pères Grégoire Legouté et Jean Dumais, aidés par quatorze lecteurs. Les offices sont célébrés régulièrement dans toutes les paroisses.
Pour les Haïtiens orthodoxes les cierges constituent un luxe que peu de gens peuvent se payer, raison pour laquelle les prêtres les distribuent gratuitement. Étant donné que le niveau de chômage à Haïti s'élève à 70%, les paroissiens ne peuvent entretenir leur prêtre.
Rassemblement devant l'entrée de la Cathédrale de la Sainte-Trinité - 1 Quai Branly Pour toutes questions, appelez au 06 69 13 12 41 Anton Sidenko
Veuillez trouver le planning des évènements de l'association Chersonèse (y compris la rencontre d'aujourd'hui à 19h «La symbolique des icônes et des peintures de la Nativité et du Baptême. Histoire de l'hiver "fête de la lumière"»).
Veuillez trouver le planning des évènements de l'association Chersonèse (y compris la rencontre d'aujourd'hui à 19h «La symbolique des icônes et des peintures de la Nativité et du Baptême. Histoire de l'hiver "fête de la lumière"»).
Сбор около входа в выстовочный центр. По всем вопросам, звонить: 06 69 13 12 41 Антон Сиденко
Расписание молодежной ассоциации "Корсунь" на январь и февраль (в том числе описание сегодняшней встречи в 19ч. на тему «Символика иконы и картины Рождества и Крещения. История зимнего "праздника Света"»)
Свято-Троицкий собор - 1 Quai Branly, 75007 Paris, Метро Alma - Marceau, RER C Pont de L’Alma.
Угощения к чаю приветствуются!
Расписание молодежной ассоциации "Корсунь" на январь и февраль (в том числе описание сегодняшней встречи в 19ч. на тему «Символика иконы и картины Рождества и Крещения. История зимнего "праздника Света"»)
Свято-Троицкий собор - 1 Quai Branly, 75007 Paris, Метро Alma - Marceau, RER C Pont de L’Alma.
Угощения к чаю приветствуются!
Le clergé de l'Eglise orthodoxe russe procédera le 19 janvier 2017, jour de la Théophanie, à la bénédiction des mers et des océans, ceci en Russie de même qu'à l'étranger.
La communauté orthodoxe de Reykjavík se rendra sur le littoral de l'océan Atlantique. Le père Timothée Zolotoussky a précisé que les fidèles feront des immersions.
Aux antipodes, en Thaïlande, les paroisses de l'Eglise russes vont bénir les eaux du Golfe du Siam.
Les eaux de la Mer du Japon, de la mer d'Okhotsk (région de Magadan) seront également bénies ainsi que celles de la mer Noire en Crimée et de la Caspienne à Makhatch-Kala (Dagestan).
Les bénédictions seront précédées par des offices et des processions.
D'après une étude récente du centre "Levada", 41% des habitants adultes de la Russie vont fêter le Baptême de Christ, faisant de cette fête la 3ême fête religieuse du pays (ce nombre diminue légèrement depuis le premier sondage en 2010; il atteignait alors 44%). Cette proportion atteint 70% à Moscou!
La communauté orthodoxe de Reykjavík se rendra sur le littoral de l'océan Atlantique. Le père Timothée Zolotoussky a précisé que les fidèles feront des immersions.
Aux antipodes, en Thaïlande, les paroisses de l'Eglise russes vont bénir les eaux du Golfe du Siam.
Les eaux de la Mer du Japon, de la mer d'Okhotsk (région de Magadan) seront également bénies ainsi que celles de la mer Noire en Crimée et de la Caspienne à Makhatch-Kala (Dagestan).
Les bénédictions seront précédées par des offices et des processions.
D'après une étude récente du centre "Levada", 41% des habitants adultes de la Russie vont fêter le Baptême de Christ, faisant de cette fête la 3ême fête religieuse du pays (ce nombre diminue légèrement depuis le premier sondage en 2010; il atteignait alors 44%). Cette proportion atteint 70% à Moscou!
- 10% des sondé ont l'intention de plonger dans les trous dans la glace préparés pour la bénédiction des eaux,
- 38% vont prendre de l'eau bénie à l'église
- 23% vont faire un repas de fête
Sécurité assurée
Les services de Sécurité (MChS) ont inspecté tous les endroits prévus pour la bénédiction des eaux et prévoient la présence de secouristes. Ils ont diffusés une information aux baigneurs, recommandant en particulier de ne pas rester plus de 2mn dans l'eau…
Une coutume largement répandue
La coutume de s'immerger pour le baptême du Christ est très répandue dans le monde orthodoxe. En plus de la Russie, on la retrouve en Serbie, Bulgarie, en Grèce, à Chypre, à Constantinople. Pour ne citer que les endroits dont nous avons les photos et, bien entendu, en Israël où tout a commencé
Ces immersions le 6 janvier, à l'endroit même où fut baptisé le Christ, sont en effet attestées dès les premiers siècles du Christianisme. Il s'agissait alors de baptêmes collectifs, comme à Pâques, car le 6 janvier était la deuxième grande fête du calendrier religieux: il célébrait aussi la Nativité, le décalage de Noël au 25 décembre n'étant arrivé de Rome qu'au IVe siècle (les Églises préchalcédonienne ont d'ailleurs gardé la tradition de tout célébrer le 6 janvier).
En Russie on fait remonter cette coutume à des rites païens, non documentés à ma connaissance, qui auraient été christianisés après le XIe siècle avec l'adoption du typikon de Jérusalem.
D'après les souvenirs de ma grand-mère, les immersions étaient une coutume répandue dans les campagnes avant la Révolution, ce qui est confirmé par le folklorise du XIXe siècle AA. Korinfskii (1868-1937) dans "La Russie populaire" (Moscou, 1901), et le théologien S.V. Boulgakov (1859 — 1932) précise dans son "Livre de chevet pour les célébrants" (Moscou, 1913): "S'immergent principalement ceux qui, pendant les jours de Noël, se déguisaient, faisaient de la divination etc., avec la croyance superstitieuse que l'immersion allait les laver de ces péchés." (Les auteurs classiques, de Pouchkine à Tolstoï, nous apprennent que ces amusements faisaient partie du folklore et étaient prisés de la jeunesse dans toutes les classes sociales) …
- 38% vont prendre de l'eau bénie à l'église
- 23% vont faire un repas de fête
Sécurité assurée
Les services de Sécurité (MChS) ont inspecté tous les endroits prévus pour la bénédiction des eaux et prévoient la présence de secouristes. Ils ont diffusés une information aux baigneurs, recommandant en particulier de ne pas rester plus de 2mn dans l'eau…
Une coutume largement répandue
La coutume de s'immerger pour le baptême du Christ est très répandue dans le monde orthodoxe. En plus de la Russie, on la retrouve en Serbie, Bulgarie, en Grèce, à Chypre, à Constantinople. Pour ne citer que les endroits dont nous avons les photos et, bien entendu, en Israël où tout a commencé
Ces immersions le 6 janvier, à l'endroit même où fut baptisé le Christ, sont en effet attestées dès les premiers siècles du Christianisme. Il s'agissait alors de baptêmes collectifs, comme à Pâques, car le 6 janvier était la deuxième grande fête du calendrier religieux: il célébrait aussi la Nativité, le décalage de Noël au 25 décembre n'étant arrivé de Rome qu'au IVe siècle (les Églises préchalcédonienne ont d'ailleurs gardé la tradition de tout célébrer le 6 janvier).
En Russie on fait remonter cette coutume à des rites païens, non documentés à ma connaissance, qui auraient été christianisés après le XIe siècle avec l'adoption du typikon de Jérusalem.
D'après les souvenirs de ma grand-mère, les immersions étaient une coutume répandue dans les campagnes avant la Révolution, ce qui est confirmé par le folklorise du XIXe siècle AA. Korinfskii (1868-1937) dans "La Russie populaire" (Moscou, 1901), et le théologien S.V. Boulgakov (1859 — 1932) précise dans son "Livre de chevet pour les célébrants" (Moscou, 1913): "S'immergent principalement ceux qui, pendant les jours de Noël, se déguisaient, faisaient de la divination etc., avec la croyance superstitieuse que l'immersion allait les laver de ces péchés." (Les auteurs classiques, de Pouchkine à Tolstoï, nous apprennent que ces amusements faisaient partie du folklore et étaient prisés de la jeunesse dans toutes les classes sociales) …
Mais controversée
Conformément au typikon en usage actuellement, l'Église russe procède à deux Grandes Bénédictions des eaux, l'une la veille de la Théophanie (souvenir des baptêmes qui avaient lieu la veille de la fête), l'autre le jour de la Théophanie. Cela donne la possibilité aux amateurs de faire une immersion de nuit, et cet exercice semble particulièrement prisé actuellement…
Conformément au typikon en usage actuellement, l'Église russe procède à deux Grandes Bénédictions des eaux, l'une la veille de la Théophanie (souvenir des baptêmes qui avaient lieu la veille de la fête), l'autre le jour de la Théophanie. Cela donne la possibilité aux amateurs de faire une immersion de nuit, et cet exercice semble particulièrement prisé actuellement…
Mais la position de l'Église est loin d'être unanime: si l'évêque Isidore de Smolensk et Viazma s'est montré approbateur en visitant une installation prévue pour le bain "rituel", l'évêque Evtikhii de Domodedovo, largement repris dans des blogs orthodoxes y compris celui du p. diacre André Kouraev, y est catégoriquement opposé pour quatre raisons: celui du Mgr Evtihiy Domodedovsky:
- Cela fait courir un risque sanitaire, et se mettre ainsi en danger sans raison valable est contraire à l'Évangile,
- Se baigner dans de l'eau bénie montre un manque de respect puisque l'eau a été consacrée par des prières et on lui doit le même respect qu'aux icônes et autres objets consacrés,
- Cette immersion développe diverses superstitions, comme le soulignait S.V. Boulgakov cité plus haut.
- Ces immersion ne font pas partie de la Tradition de l'Église ni des écrits des Pères
V.G.
"PO" ne partage pas toujours le point de vue des auteurs.
- Cela fait courir un risque sanitaire, et se mettre ainsi en danger sans raison valable est contraire à l'Évangile,
- Se baigner dans de l'eau bénie montre un manque de respect puisque l'eau a été consacrée par des prières et on lui doit le même respect qu'aux icônes et autres objets consacrés,
- Cette immersion développe diverses superstitions, comme le soulignait S.V. Boulgakov cité plus haut.
- Ces immersion ne font pas partie de la Tradition de l'Église ni des écrits des Pères
V.G.
"PO" ne partage pas toujours le point de vue des auteurs.
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