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Le monastère de Visoki Dečani se situe au Kosovo, entre les villes de Peć et de Gjakovë. Créé au XIVe siècle sous le règne du roi Étienne III Decanski , sa construction se déroula entre 1327 et 1335.
Une inscription sur le portail annonce que le monastère fut construit par « fra Vita, moine de l’ordre de Petits frères, protomaître de Kotor, ville royale ». On sait également que le moine-bâtisseur avait quelques assistants : le maître Georges avec ses confrères Dobroslav et Nicolas. Ceux-ci furent des maîtres expérimentés qui, avant d’ériger ce monastère, avaient déjà construit plusieurs églises en Serbie.
En 1350 les murs de l’église furent ornés par des fresques il y en a un nombre considérable – plus d’un millier. On estime que c’est l’un des monastères les plus richement ornés en Europe.
Une inscription sur le portail annonce que le monastère fut construit par « fra Vita, moine de l’ordre de Petits frères, protomaître de Kotor, ville royale ». On sait également que le moine-bâtisseur avait quelques assistants : le maître Georges avec ses confrères Dobroslav et Nicolas. Ceux-ci furent des maîtres expérimentés qui, avant d’ériger ce monastère, avaient déjà construit plusieurs églises en Serbie.
En 1350 les murs de l’église furent ornés par des fresques il y en a un nombre considérable – plus d’un millier. On estime que c’est l’un des monastères les plus richement ornés en Europe.
En 1389, « le soleil de la liberté de la Serbie s’est couché » : les armées turques battirent les Serbes et les Bosniaques au Kosovo Polje et la nuit de l’esclavage turc recouvrit la Serbie. Le monastère eut à souffrir de cette bataille. La Princesse Milica de Nemanja, veuve du Prince Lazare, un héros de Kosovo, y vint avec ses deux fils pour y remettre de l’ordre.
Même sous la domination des Turcs, le monastère resta un foyer de l’écriture médiévale serbe, ce qui irritait les occupants qui faisaient tout leur possible pour étouffer le désir d’indépendance chez les Serbes. Les Turcs sévissaient cruellement contre les moines de Dečani, persécutions, tortures et exécutions.
Au XVIe siècle, le monastère connut quelques travaux de restauration. Ce sont notamment l’orfèvre Condé Vuk et le peintre Longuine qui s’y consacrèrent avec le peintre serbe Srdj. Celui-ci laissa son monogramme sur un chapiteau. Les sujets des fresques du monastère de Dečani étaient très divers : l’Ancien et le Nouveau Testament, les vies de saint Jean Baptiste, de saint Georges, les Actes des apôtres, ainsi que le calendrier des fêtes ecclésiales dont une vingtaine de cycles sont peints sur les murs de l’église. Plusieurs personnalités historiques y sont représentées : les pontifes ainsi que dans sa totalité l’arbre généalogique des premiers seigneurs du royaume serbe – Nemanjić. Parmi les portraits, on trouve celui du roi Etienne III Decanski, fondateur du monastère.
Le monastère de Dečani attire nombre de touristes et pèlerins du pays ainsi que venus d’ailleurs. Il garde son importance non seulement comme un lieu saint, mais aussi en tant que monument historique de l’art et de l’architecture médiévale serbe.
Même sous la domination des Turcs, le monastère resta un foyer de l’écriture médiévale serbe, ce qui irritait les occupants qui faisaient tout leur possible pour étouffer le désir d’indépendance chez les Serbes. Les Turcs sévissaient cruellement contre les moines de Dečani, persécutions, tortures et exécutions.
Au XVIe siècle, le monastère connut quelques travaux de restauration. Ce sont notamment l’orfèvre Condé Vuk et le peintre Longuine qui s’y consacrèrent avec le peintre serbe Srdj. Celui-ci laissa son monogramme sur un chapiteau. Les sujets des fresques du monastère de Dečani étaient très divers : l’Ancien et le Nouveau Testament, les vies de saint Jean Baptiste, de saint Georges, les Actes des apôtres, ainsi que le calendrier des fêtes ecclésiales dont une vingtaine de cycles sont peints sur les murs de l’église. Plusieurs personnalités historiques y sont représentées : les pontifes ainsi que dans sa totalité l’arbre généalogique des premiers seigneurs du royaume serbe – Nemanjić. Parmi les portraits, on trouve celui du roi Etienne III Decanski, fondateur du monastère.
Le monastère de Dečani attire nombre de touristes et pèlerins du pays ainsi que venus d’ailleurs. Il garde son importance non seulement comme un lieu saint, mais aussi en tant que monument historique de l’art et de l’architecture médiévale serbe.
La merveille de Decani fut découverte au début de l’année 1964 quand Alexandre Paounovitch, étudiant de l’Académie des Beaux-arts de Yougoslavie, photographia les fresques avec un téléobjectif, notamment celles de la Crucifixion et de la Résurrection. Les fresques que l’on ne pouvait pas bien observer à cause car à une hauteur de 15 mètres, devinrent bien visibles. On y découvre alors des scènes que personne n’avait auparavant remarquées.
Le magazine « la Lumière » publia une série de photographies accompagnée par les légendes suivantes : « Navires spatiaux sur la Crucifixion de Decani ? », « Satellites sur nos fresques », « Est-il possible que les iconographes anciens aient peint des engins spatiaux à Decani ? ».
Plusieurs revues furent consacrées à cette découverte. Les numéros 385 et 386 datés du mois de mars 1964 sont les plus intéressants car on y voit des anges aux commandes de navires spatiaux ressemblant aux satellites modernes. Ces images furent même comparées à celles des premiers spoutniks soviétiques.
Sur les fresques il y a deux « navires » qui volent tous les deux d’Occident en Orient. Dans le premier, l’homme représenté n’est pas auréolé. Il tient une sorte de « levier de commande » et regarde vers l’arrière. On a l’impression que le « cosmonaute » s’intéresse au vol du collègue qui le suit.
Traduction Dimitri Garmonov
Le magazine « la Lumière » publia une série de photographies accompagnée par les légendes suivantes : « Navires spatiaux sur la Crucifixion de Decani ? », « Satellites sur nos fresques », « Est-il possible que les iconographes anciens aient peint des engins spatiaux à Decani ? ».
Plusieurs revues furent consacrées à cette découverte. Les numéros 385 et 386 datés du mois de mars 1964 sont les plus intéressants car on y voit des anges aux commandes de navires spatiaux ressemblant aux satellites modernes. Ces images furent même comparées à celles des premiers spoutniks soviétiques.
Sur les fresques il y a deux « navires » qui volent tous les deux d’Occident en Orient. Dans le premier, l’homme représenté n’est pas auréolé. Il tient une sorte de « levier de commande » et regarde vers l’arrière. On a l’impression que le « cosmonaute » s’intéresse au vol du collègue qui le suit.
Traduction Dimitri Garmonov
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Novembre 2018 à 10:29
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9 commentaires
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Ces reliques avaient été volées à la cathédrale Saint Nicolas de Nice, c'est Catherine Dolgorouki , le veuve de l'empereur Alexandre II , qui les avait donnée. Elle avait précieusement conservé ces objets et les avait légués à la cathédrale.
S.E. Alexis Mechkov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, a dit lors de la cérémonie: "Ces objets ont été trouvés et remis à la Fédération de Russie grâce au soutien des autorités française ainsi qu'à l'aide de nos avocats. Parmi ces objets il y a les vêtements dans lesquels l'empereur a passé les derniers jours de sa vie: son uniforme, trois mouchoirs brodés de ses initiales, un gilet et une chemise portant des traces de sang. Le Tsar les portait le jour de l'attentat du 13 mars 1881.
S.E. Alexis Mechkov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, a dit lors de la cérémonie: "Ces objets ont été trouvés et remis à la Fédération de Russie grâce au soutien des autorités française ainsi qu'à l'aide de nos avocats. Parmi ces objets il y a les vêtements dans lesquels l'empereur a passé les derniers jours de sa vie: son uniforme, trois mouchoirs brodés de ses initiales, un gilet et une chemise portant des traces de sang. Le Tsar les portait le jour de l'attentat du 13 mars 1881.
России вернули украденные платки и рубашку со следами крови Александра II
Реликвии были похищены из Свято-Николаевского собора в Ницце, куда их передала вдова императора, Екатерина Долгорукова
Ценные артефакты, связанные с историей императорской семьи, вернулись к России после нескольких лет напряженных поисков. Личные вещи, принадлежавшие императору Александру II, включая одежду, в которой российский царь провел последние дни своей жизни, были торжественно переданы представителями французской стороны послу РФ Алексею Мешкову.
Церемония передачи состоялась в Париже. В числе возвращенных реликвий – форменный мундир Александра, прижизненный портрет монарха, три платка с его же инициалами и, наконец, жилет и рубашка, в которых царь выехал из дворца в день рокового покушения на него, 13 марта 1881 года. Тогда несколько участников радикальной организации «Народная воля» забросали императорскую карету самодельными метательными снарядами. На одежде осталась кровь от смертельных ран, полученных Александром II при взрыве.
Все упомянутые вещи после гибели царя бережно хранила его вдова, Екатерина Долгорукова (Юрьевская), которая из России уехала жить во Францию. За некоторое время до смерти она завещала передать их Свято-Николаевскому собору в Ницце. Там они и хранились до тех пор, пока несколько лет назад не были украдены.
Реликвии были похищены из Свято-Николаевского собора в Ницце, куда их передала вдова императора, Екатерина Долгорукова
Ценные артефакты, связанные с историей императорской семьи, вернулись к России после нескольких лет напряженных поисков. Личные вещи, принадлежавшие императору Александру II, включая одежду, в которой российский царь провел последние дни своей жизни, были торжественно переданы представителями французской стороны послу РФ Алексею Мешкову.
Церемония передачи состоялась в Париже. В числе возвращенных реликвий – форменный мундир Александра, прижизненный портрет монарха, три платка с его же инициалами и, наконец, жилет и рубашка, в которых царь выехал из дворца в день рокового покушения на него, 13 марта 1881 года. Тогда несколько участников радикальной организации «Народная воля» забросали императорскую карету самодельными метательными снарядами. На одежде осталась кровь от смертельных ран, полученных Александром II при взрыве.
Все упомянутые вещи после гибели царя бережно хранила его вдова, Екатерина Долгорукова (Юрьевская), которая из России уехала жить во Францию. За некоторое время до смерти она завещала передать их Свято-Николаевскому собору в Ницце. Там они и хранились до тех пор, пока несколько лет назад не были украдены.
Le 11 novembre 2018, le patriarche Bartholomée a levé l'anathème de Mr. Mykhailo Antonovytch Denysenko (ex-métropolite Philarète), ancien Exarque de l'Église orthodoxe ukrainienne, se faisant appeler : "Patriarche de Kiev et de toutes les Ukraine-Russie".
Ce dernier a été suspendu de son sacerdoce en 1992, puis anathématisé par le Patriarcat de Moscou en 1997, ce sujet relevant canoniquement de sa compétence. Cependant, le patriarche Bartholomée étant intervenu dans des affaires éloignées d'Istanbul a amnistié ce personnage iconoclaste!
En cela, la vie M. Denysenko mérite un récit exhaustif à la fin du quel il sera nécessaire de se poser quelques questions.
Pour certaines personnes, peu familières avec les réalités de la vie de l’Eglise sur l’espace post-soviétique, certains détails de la biographie du faux patriarche de Kiev Philarète peuvent sembler invraisemblables : un homme devenu prêtre, diront-ils, ne peut agir de façon si sacrilège et inconvenante aux yeux de n’importe quel chrétien.
Ce dernier a été suspendu de son sacerdoce en 1992, puis anathématisé par le Patriarcat de Moscou en 1997, ce sujet relevant canoniquement de sa compétence. Cependant, le patriarche Bartholomée étant intervenu dans des affaires éloignées d'Istanbul a amnistié ce personnage iconoclaste!
En cela, la vie M. Denysenko mérite un récit exhaustif à la fin du quel il sera nécessaire de se poser quelques questions.
Pour certaines personnes, peu familières avec les réalités de la vie de l’Eglise sur l’espace post-soviétique, certains détails de la biographie du faux patriarche de Kiev Philarète peuvent sembler invraisemblables : un homme devenu prêtre, diront-ils, ne peut agir de façon si sacrilège et inconvenante aux yeux de n’importe quel chrétien.
Mais le fait est que l’Eglise est avant tout une institution sociale, qui porte en elle le sceau de tous les vices de la société. Et les serviteurs de l’Eglise ne sont, hélas, pas des anges du ciel sans péchés, et parmi les prêtres on rencontre même parfois de véritables vauriens, et des escrocs, et des parjures. L’histoire de Philarète en est une confirmation des plus éclatantes.
En somme, qui est Philarète ?
Exclus de l’Eglise orthodoxe, le citoyen Mikhaïl Denissenko a perdu le droit de porter le nom monastique donné en l’honneur de saint Philarète le Miséricordieux qui vivait au VIII° siècle. C’est pourquoi nous ne le nommerons pas Philarète, mais strictement selon son passeport, Mikhaïl Antonovitch Denissenko.
Ainsi, Mikhaïl Denissenko est né en janvier 1929 là où aujourd’hui, y compris avec sa bénédiction, coule le sang, au village de Blagodatnoïe du district d’Amvrosievo de la région de Donetsk.
A l’époque c’était un village prospère, au début des années 20, y fonctionnaient quelques forges, un moulin, une fabrique de beurre et la mine « Nezamojnik », à laquelle travaillait son père, Anton Denissenko. Sa mère, Mélania, travaillait comme simple trayeuse au kolkhose « Siatch ». Dans la famille, en plus de l’aîné Mikhaïl, il y avait encore trois fils. Une famille ordinaire d’habituels travailleurs de Donetsk durs à la peine, que les adeptes actuels du faux patriarche appellent maintenant avec mépris des « ouatinés » et des « doryphores ».
Pourquoi donc le komsomol Micha Denissenko lui-même, à sa sortie de l’école en 1947, a-t-il brusquement décidé d’aller étudier non à l’université, mais au séminaire d’Odessa ?
En effet, à l’époque, c’était pour un croyant un acte, sans plaisanterie aucune, décidé et courageux qui exposait l’ancien écolier aux plus graves châtiments. Mikhaïl Denissenko lui-même, dans l’une de ses interviews, dit que la mort de son père au front en 1943 avait sérieusement influencé sa décision. Il y avait aussi une autre cause : pendant la Grande Guerre Patriotique, le village de Blagodatnoïe fut pris par les Allemands qui permirent aux paysans de restaurer la vieille église de saint Nicolas, fermée déjà au début de la collectivisation et transformée en silo à grains. Et cette église était devenue un véritable réconfort pour tous les gens qui avaient traversé les horreurs de la guerre, la perte des leurs et la peur de perdre tous leurs proches… SUITE
En somme, qui est Philarète ?
Exclus de l’Eglise orthodoxe, le citoyen Mikhaïl Denissenko a perdu le droit de porter le nom monastique donné en l’honneur de saint Philarète le Miséricordieux qui vivait au VIII° siècle. C’est pourquoi nous ne le nommerons pas Philarète, mais strictement selon son passeport, Mikhaïl Antonovitch Denissenko.
Ainsi, Mikhaïl Denissenko est né en janvier 1929 là où aujourd’hui, y compris avec sa bénédiction, coule le sang, au village de Blagodatnoïe du district d’Amvrosievo de la région de Donetsk.
A l’époque c’était un village prospère, au début des années 20, y fonctionnaient quelques forges, un moulin, une fabrique de beurre et la mine « Nezamojnik », à laquelle travaillait son père, Anton Denissenko. Sa mère, Mélania, travaillait comme simple trayeuse au kolkhose « Siatch ». Dans la famille, en plus de l’aîné Mikhaïl, il y avait encore trois fils. Une famille ordinaire d’habituels travailleurs de Donetsk durs à la peine, que les adeptes actuels du faux patriarche appellent maintenant avec mépris des « ouatinés » et des « doryphores ».
Pourquoi donc le komsomol Micha Denissenko lui-même, à sa sortie de l’école en 1947, a-t-il brusquement décidé d’aller étudier non à l’université, mais au séminaire d’Odessa ?
En effet, à l’époque, c’était pour un croyant un acte, sans plaisanterie aucune, décidé et courageux qui exposait l’ancien écolier aux plus graves châtiments. Mikhaïl Denissenko lui-même, dans l’une de ses interviews, dit que la mort de son père au front en 1943 avait sérieusement influencé sa décision. Il y avait aussi une autre cause : pendant la Grande Guerre Patriotique, le village de Blagodatnoïe fut pris par les Allemands qui permirent aux paysans de restaurer la vieille église de saint Nicolas, fermée déjà au début de la collectivisation et transformée en silo à grains. Et cette église était devenue un véritable réconfort pour tous les gens qui avaient traversé les horreurs de la guerre, la perte des leurs et la peur de perdre tous leurs proches… SUITE
La séparation de l’Eglise et de l’Etat fut interprétée par les bolcheviks, à qui elle servit de prétexte pour interdire la prédication dans les églises. Le martyr de l’évêque Nicodème le prouve clairement.
Mgr Nicodème, évêque de Belgorod, a laissé derrière lui un lumineux souvenir, tant comme guerrier intrépide du Christ que comme père spirituel, toujours prêt à donner sa vie pour ses brebis. Son ministère ne fut pas très long mais, dès le premier jour, il sut s’attirer l’amour de son troupeau.
Monseigneur arriva à Belgorod peu de temps avant la canonisation du bienheureux Josaphat, qui fut évêque de cette ville au XVIII siècle et il apporta une large contribution à la préparation de cet évènement, si remarquable pour la ville. Monseigneur Nicodème savait parler et enseigner. Ses sermons se distinguaient par leur extraordinaire puissance de vérité théologique, par leur beauté, leur force d’expression et de conviction. Chaque sermon de l’évêque gravait dans l’esprit, d’une manière ineffaçable, la pensée principal du sujet développé.
Sur le plan charitable, Mgr Nicodème suivit les traces de son saint prédécesseur, Mgr Josaphat, et il fonda des Maisons d’assistance pour personnes âgées et pour orphelins et apporta son soutien à celles qui existaient déjà. Il prit aussi personnellement à sa charge les frais d’éducation de deux élèves des écoles du clergé.
Mgr Nicodème, évêque de Belgorod, a laissé derrière lui un lumineux souvenir, tant comme guerrier intrépide du Christ que comme père spirituel, toujours prêt à donner sa vie pour ses brebis. Son ministère ne fut pas très long mais, dès le premier jour, il sut s’attirer l’amour de son troupeau.
Monseigneur arriva à Belgorod peu de temps avant la canonisation du bienheureux Josaphat, qui fut évêque de cette ville au XVIII siècle et il apporta une large contribution à la préparation de cet évènement, si remarquable pour la ville. Monseigneur Nicodème savait parler et enseigner. Ses sermons se distinguaient par leur extraordinaire puissance de vérité théologique, par leur beauté, leur force d’expression et de conviction. Chaque sermon de l’évêque gravait dans l’esprit, d’une manière ineffaçable, la pensée principal du sujet développé.
Sur le plan charitable, Mgr Nicodème suivit les traces de son saint prédécesseur, Mgr Josaphat, et il fonda des Maisons d’assistance pour personnes âgées et pour orphelins et apporta son soutien à celles qui existaient déjà. Il prit aussi personnellement à sa charge les frais d’éducation de deux élèves des écoles du clergé.
Quand arriva l’époque des persécutions contre l’Eglise, l’intrépide évêque prit la défense de la vérité chrétienne et, de sa bouche, sortirent des paroles nettes, condamnant la puissance athée. On le sentait vraiment inspiré, lorsqu’il donna lecture du patriarche Tikhon contre les sans-Dieu, en expliquant comme le lui dictait sa conscience d’apôtre du Christ. (Ses amis lui disaient de faire attention et ses fidèles le suppliaient d’être prudent. Ce fut en vain).
Outre ses sermons, l’évêque faisait régulièrement des causeries sur des sujets religieux et moraux. Ses causeries attiraient beaucoup de monde.
Au mois de mars 1918, les bolcheviks, repliés sur Belgorod par suite de l’invasion allemande, se mirent avec rage, à perquisitionner dans les couvents. L’arrestation de l’évêque semblait imminente, mais ils l’oublièrent ! Il continua son ministère jusqu’en automne. En ce moment là il dut se rendre à Kiev pour prendre part à l’assemblée des évêques de la Russie méridionale. Son retour à Belgorod semblait presque impossible, à cause de la retraite allemande, mais il n’hésitait pas et il réussit à traverser le front pour être chez lui à Noël, à la stupéfaction des siens. Le jour de Noël, après le service religieux, Mgr Nicodème avait invité les membres de son clergé à venir prendre une tasse de thé chez lui. Tout le monde était réuni quand, soudain, un homme apparut dans la salle à manger ; c’était le commissaire Sayenko, bien connu comme bourreau et individu sadique. Il venait tout juste d’être nommé à Belgorod avec mission d’y organiser les services spéciaux de la police.
Chapeau en tête, il ordonna grossièrement à l’évêque de le suivre afin de donner certaines explications. Mgr Nicodème demanda à ses invités de rester calmes, leur disant que tout s’arrangerait et suivit Sayenko. Tout le monde avait compris ! Le commissaire emmena son prisonnier dans l’ex-Palais de l’assemblée provinciale, devenue la « tanière » des nouveaux dirigeants. La nouvelle de cette arrestation se répandit instantanément par toute la ville, et ses habitants, n’ayant aucune confiance en la parole de Sayenko, décidèrent d’aller tous ensemble demander la libération de leur évêque. On forma des délégations dans ce but. L’une d’elle composée d’élèves du lycée, était conduite par leur directrice Maria Kiyanovskaïa Ces délégations de croyants prirent la direction du Palais provincial. Là, les soldats leur barrèrent le passage en déclarant que cette démonstration était une révolte contre le pouvoir soviétique. Les délégués restèrent sur place. Aidé par des gardes rouges, un commissaire fit arrêtes quelques uns des « meneurs », au nombre desquels se trouvait la directrice du lycée. La foule protesta, fut menacée, puis chassée. Cette démonstration se révéla pourtant utile : quelques heures plus tard, on relâchait l’évêque, mais pas pour longtemps. Cette même nuit, la directrice Maria Kiyanovskaïa était assassinée dans les sous-sols du Palais.
Outre ses sermons, l’évêque faisait régulièrement des causeries sur des sujets religieux et moraux. Ses causeries attiraient beaucoup de monde.
Au mois de mars 1918, les bolcheviks, repliés sur Belgorod par suite de l’invasion allemande, se mirent avec rage, à perquisitionner dans les couvents. L’arrestation de l’évêque semblait imminente, mais ils l’oublièrent ! Il continua son ministère jusqu’en automne. En ce moment là il dut se rendre à Kiev pour prendre part à l’assemblée des évêques de la Russie méridionale. Son retour à Belgorod semblait presque impossible, à cause de la retraite allemande, mais il n’hésitait pas et il réussit à traverser le front pour être chez lui à Noël, à la stupéfaction des siens. Le jour de Noël, après le service religieux, Mgr Nicodème avait invité les membres de son clergé à venir prendre une tasse de thé chez lui. Tout le monde était réuni quand, soudain, un homme apparut dans la salle à manger ; c’était le commissaire Sayenko, bien connu comme bourreau et individu sadique. Il venait tout juste d’être nommé à Belgorod avec mission d’y organiser les services spéciaux de la police.
Chapeau en tête, il ordonna grossièrement à l’évêque de le suivre afin de donner certaines explications. Mgr Nicodème demanda à ses invités de rester calmes, leur disant que tout s’arrangerait et suivit Sayenko. Tout le monde avait compris ! Le commissaire emmena son prisonnier dans l’ex-Palais de l’assemblée provinciale, devenue la « tanière » des nouveaux dirigeants. La nouvelle de cette arrestation se répandit instantanément par toute la ville, et ses habitants, n’ayant aucune confiance en la parole de Sayenko, décidèrent d’aller tous ensemble demander la libération de leur évêque. On forma des délégations dans ce but. L’une d’elle composée d’élèves du lycée, était conduite par leur directrice Maria Kiyanovskaïa Ces délégations de croyants prirent la direction du Palais provincial. Là, les soldats leur barrèrent le passage en déclarant que cette démonstration était une révolte contre le pouvoir soviétique. Les délégués restèrent sur place. Aidé par des gardes rouges, un commissaire fit arrêtes quelques uns des « meneurs », au nombre desquels se trouvait la directrice du lycée. La foule protesta, fut menacée, puis chassée. Cette démonstration se révéla pourtant utile : quelques heures plus tard, on relâchait l’évêque, mais pas pour longtemps. Cette même nuit, la directrice Maria Kiyanovskaïa était assassinée dans les sous-sols du Palais.
Le lendemain, deuxième jour de Noël 1918, l’évêque célébra sa dernière liturgie.Le soir, au cours des matines, les gardes rouges vinrent arrêter Monseigneur dans la cathédrale
Ils entrèrent directement dans le sanctuaire et, l’ayant pris près de l’autel, ils le firent sortir par une porte annexe pour ne pas être vus par les fidèles. On ne sait où il fut emmené. Plus tard seulement on a eu quelques détails.
Durent les interrogatoires et les tortures qu’on lui fit subir, Mgr Nicodème resta enfermé dans le sous-sol du Palais provincial. Il subit le martyr le quatrième jour de la semaine de Noël, jour qui est consacré à la mémoire des premiers martyrs chrétiens et prit la tête de la langue procession des nouveaux martyrs que devait fournir son diocèse où, depuis les temps anciens, a fleuri la foi orthodoxe.
L’évêque fut tué dans la cour du corps des pompiers.
Lorsqu’on l’amena devant le peloton d’exécution, composé de Chinois, car il y en avait dans l’armée rouge, Mgr Nicodème, après avoir prié, donna à ses bourreaux sa bénédiction épiscopale. Cela les frappa tellement qu’ils refusèrent catégoriquement de tirer, malgré les menaces. Monseigneur fut alors ramené dans la caserne pendant qu’on choisissait d’autres exécuteurs. Pour éviter une répétition de ce qui s’était passé l’évêque fut revêtu d’une capote militaire. C’est ce qu’a rapporté un témoin oculaire appartenant au corps des pompiers. Mgr Nicodème fut enterré ainsi que d’autres tués en un endroit tenu secret mais qui finit par être connu des croyants. La fosse commune où son corps reposait se trouvait dans un cimetière des environs de la ville. Ce « tombeau » changeait tout le temps d’aspect. Une crois fut placée sur la tombe fleurie ; des icônes et des petites veilleuses allumées y prirent place. Beaucoup de personnes venaient à la dérobée, au cours d’une promenade, rendre hommage au martyr et prier, loin des yeux de lynx de la police secrète.
Un instant, on put croire que la lumière de la liberté allait à nouveau briller et que le peuple russe pouvait éviter la mort physique et spirituelle. Ce fut quand Belgorod se trouva libéré par les Blancs. La fosse fut alors ouverte, plusieurs corps reconnus et mis ailleurs. Le corps de Mgr Nicodème revêtu de ses ornements sacerdotaux, fut placé dans la chapelle du cimetière et son cercueil recouvert de la mante épiscopale. Après quoi, on l’inhuma au monastère de la Sainte Trinité, avec le concours de tout le clergé de la ville de Belgorod, en présence de tout le peuple chrétien.
Un après la mort du martyr les sans-Dieu enlevèrent les reliques de saint Josaphat pour les mettre dans un musée de Moscou. La cathédrale a été rasée sur « demande du peuple » et les restes de l’évêque Nicodème sont doublement ensevelis sous ses décombres.
Archiprêtre Michel Polsky, « Les nouveaux martyrs de la terre russe », éditions « Résiac », 1976
Никодим (Кононов)
Священномученик, епископ Белгородский
Ils entrèrent directement dans le sanctuaire et, l’ayant pris près de l’autel, ils le firent sortir par une porte annexe pour ne pas être vus par les fidèles. On ne sait où il fut emmené. Plus tard seulement on a eu quelques détails.
Durent les interrogatoires et les tortures qu’on lui fit subir, Mgr Nicodème resta enfermé dans le sous-sol du Palais provincial. Il subit le martyr le quatrième jour de la semaine de Noël, jour qui est consacré à la mémoire des premiers martyrs chrétiens et prit la tête de la langue procession des nouveaux martyrs que devait fournir son diocèse où, depuis les temps anciens, a fleuri la foi orthodoxe.
L’évêque fut tué dans la cour du corps des pompiers.
Lorsqu’on l’amena devant le peloton d’exécution, composé de Chinois, car il y en avait dans l’armée rouge, Mgr Nicodème, après avoir prié, donna à ses bourreaux sa bénédiction épiscopale. Cela les frappa tellement qu’ils refusèrent catégoriquement de tirer, malgré les menaces. Monseigneur fut alors ramené dans la caserne pendant qu’on choisissait d’autres exécuteurs. Pour éviter une répétition de ce qui s’était passé l’évêque fut revêtu d’une capote militaire. C’est ce qu’a rapporté un témoin oculaire appartenant au corps des pompiers. Mgr Nicodème fut enterré ainsi que d’autres tués en un endroit tenu secret mais qui finit par être connu des croyants. La fosse commune où son corps reposait se trouvait dans un cimetière des environs de la ville. Ce « tombeau » changeait tout le temps d’aspect. Une crois fut placée sur la tombe fleurie ; des icônes et des petites veilleuses allumées y prirent place. Beaucoup de personnes venaient à la dérobée, au cours d’une promenade, rendre hommage au martyr et prier, loin des yeux de lynx de la police secrète.
Un instant, on put croire que la lumière de la liberté allait à nouveau briller et que le peuple russe pouvait éviter la mort physique et spirituelle. Ce fut quand Belgorod se trouva libéré par les Blancs. La fosse fut alors ouverte, plusieurs corps reconnus et mis ailleurs. Le corps de Mgr Nicodème revêtu de ses ornements sacerdotaux, fut placé dans la chapelle du cimetière et son cercueil recouvert de la mante épiscopale. Après quoi, on l’inhuma au monastère de la Sainte Trinité, avec le concours de tout le clergé de la ville de Belgorod, en présence de tout le peuple chrétien.
Un après la mort du martyr les sans-Dieu enlevèrent les reliques de saint Josaphat pour les mettre dans un musée de Moscou. La cathédrale a été rasée sur « demande du peuple » et les restes de l’évêque Nicodème sont doublement ensevelis sous ses décombres.
Archiprêtre Michel Polsky, « Les nouveaux martyrs de la terre russe », éditions « Résiac », 1976
Никодим (Кононов)
Священномученик, епископ Белгородский
P.O. estime utile de rappeler la déclaration faite en 2012/2013 par le métropolite Emmanuel. Ce n'est pas le première fois que Constantinople oublie sur ses déclarations précédentes.
"Le patriarcat de Constantinople n’a aucun lien avec les schismatiques (alors que le prétendu patriarcat de Kiev fait courir des rumeurs à propos de consultations portant sur une éventuelle reconnaissance par le patriarcat de Constantinople). Le patriarcat de Constantinople n’a pas reconnu et ne reconnaîtra pas le prétendu patriarcat de Kiev. Il ne saurait être question d’une reconnaissance unilatérale des schismatiques. Immuablement le patriarcat de Constantinople ne s’est pas inspiré de ses intérêts propres, nous avons toujours aspiré à défendre les intérêts du plérôme de l’Eglise orthodoxe
"Le patriarcat de Constantinople n’a aucun lien avec les schismatiques (alors que le prétendu patriarcat de Kiev fait courir des rumeurs à propos de consultations portant sur une éventuelle reconnaissance par le patriarcat de Constantinople). Le patriarcat de Constantinople n’a pas reconnu et ne reconnaîtra pas le prétendu patriarcat de Kiev. Il ne saurait être question d’une reconnaissance unilatérale des schismatiques. Immuablement le patriarcat de Constantinople ne s’est pas inspiré de ses intérêts propres, nous avons toujours aspiré à défendre les intérêts du plérôme de l’Eglise orthodoxe
Le schisme qui existe au sein de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine est une douleur non seulement pour l’Ukraine mais aussi pour l’ensemble de l’Eglise orthodoxe. Quand un membre souffre, c’est le corps entier qui s’en ressent. L’Ukraine appartient au corps de l’Eglise orthodoxe, aussi le patriarcat de Constantinople a une attitude paternelle à l’égard de l’Eglise d’Ukraine. Lorsqu’en 2008 le patriarche Bartholomée est venu à Kiev où il a concélébré avec le défunt patriarche Alexis II son unique souhait était de contribuer au rétablissement de l’unité de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.
Il n’existe pour atteindre cet objectif qu’une seule voie, qu’une seule méthode : le retour des schismatiques au sein de l’Eglise orthodoxe dont le métropolite Vladimir est le primat" SUITE A Kiev, une déclaration importante de Monseigneur Emmanuel, métropolite de France
Lire aussi S’adressant au patriarche Cyrille le métropolite Emmanuel a ajouté : « Vous êtes pour moi une personne très proche. Je ne peux dire de vous que vous êtes mon frère, mais je vous considère comme étant mon père. Nous vous respections grandement et nous vous aimons. Nous reconnaissons le rôle particulier qui est le vôtre dans la vie de l’Eglise orthodoxe ». Monseigneur Emmanuel, métropolite de France : « Nous vous respectons grandement et nous vous aimons. Nous reconnaissons le rôle particulier qui est le vôtre dans la vie de l’Eglise orthodoxe » SUITE
Митрополит Галльский Эммануил: «Мы очень уважаем и любим Вас и признаем Вашу особенную роль в жизни Православной Церкви»
Il n’existe pour atteindre cet objectif qu’une seule voie, qu’une seule méthode : le retour des schismatiques au sein de l’Eglise orthodoxe dont le métropolite Vladimir est le primat" SUITE A Kiev, une déclaration importante de Monseigneur Emmanuel, métropolite de France
Lire aussi S’adressant au patriarche Cyrille le métropolite Emmanuel a ajouté : « Vous êtes pour moi une personne très proche. Je ne peux dire de vous que vous êtes mon frère, mais je vous considère comme étant mon père. Nous vous respections grandement et nous vous aimons. Nous reconnaissons le rôle particulier qui est le vôtre dans la vie de l’Eglise orthodoxe ». Monseigneur Emmanuel, métropolite de France : « Nous vous respectons grandement et nous vous aimons. Nous reconnaissons le rôle particulier qui est le vôtre dans la vie de l’Eglise orthodoxe » SUITE
Митрополит Галльский Эммануил: «Мы очень уважаем и любим Вас и признаем Вашу особенную роль в жизни Православной Церкви»
Serge Moudrov, traduction A. Nazarov
Jean La Mitchela est né à Gênes. Il fut baptisé dans L'Église catholique, mais il quitta l’Église, quand il était adolescent, étant porté vers l’athéisme pendant quelque temps. Jean se convertit à l’orthodoxie en 1989. Il a été ordonné à la prêtrise en 2000. Au cours de la même année, il devint recteur de l’église de la Transfiguration à Gênes.
Gênes est une ancienne ville italienne, située au bord de la mer Ligure. Elle est bien connue pour son port maritime.
Ce lieu est célèbre pour son climat doux et ses plages . Gênes abrite également l'un des plus beaux musées océanographiques d'Europe.
Les Génois, comme la plupart des Italiens, confessent majoritairement le catholicisme. Les églises orthodoxes à Gênes appartiennent à trois juridictions : Patriarcat de Constantinople, Église orthodoxe de Roumanie et Patriarcat de Moscou. L’Église orthodoxe la plus fréquentée (comme d’ailleurs partout en Italie) est l’Église de Roumanie. L’Église du Patriarcat de Constantinople reçoit surtout des Grecs. Notons que l’Église de Grèce à Gênes est la première des Églises par l’antériorité. L’Église du Patriarcat de Moscou est la plus multiethnique et, semble-t-il, la plus orientée vers la mission. Le recteur de l’église, l’archiprêtre Jean ( Giovanni ) la Mitchela, est un Italien de souche, converti à l’ orthodoxie grâce à une longue quête spirituelle.
Jean La Mitchela est né à Gênes. Il fut baptisé dans L'Église catholique, mais il quitta l’Église, quand il était adolescent, étant porté vers l’athéisme pendant quelque temps. Jean se convertit à l’orthodoxie en 1989. Il a été ordonné à la prêtrise en 2000. Au cours de la même année, il devint recteur de l’église de la Transfiguration à Gênes.
Gênes est une ancienne ville italienne, située au bord de la mer Ligure. Elle est bien connue pour son port maritime.
Ce lieu est célèbre pour son climat doux et ses plages . Gênes abrite également l'un des plus beaux musées océanographiques d'Europe.
Les Génois, comme la plupart des Italiens, confessent majoritairement le catholicisme. Les églises orthodoxes à Gênes appartiennent à trois juridictions : Patriarcat de Constantinople, Église orthodoxe de Roumanie et Patriarcat de Moscou. L’Église orthodoxe la plus fréquentée (comme d’ailleurs partout en Italie) est l’Église de Roumanie. L’Église du Patriarcat de Constantinople reçoit surtout des Grecs. Notons que l’Église de Grèce à Gênes est la première des Églises par l’antériorité. L’Église du Patriarcat de Moscou est la plus multiethnique et, semble-t-il, la plus orientée vers la mission. Le recteur de l’église, l’archiprêtre Jean ( Giovanni ) la Mitchela, est un Italien de souche, converti à l’ orthodoxie grâce à une longue quête spirituelle.
Je suis arrivé à Gênes venant de Turin, où je me trouvais pour mes activités académiques.
J’ai fait une visite de la ville dans la matinée, le soir était réservé à un rencontre avec le prêtre. Pendant que le père Jean me racontait son histoire, j’essayais d’imaginer le cheminement d’un Génois devenu prêtre orthodoxe. Il était très intéressant de suivre la transformation d’un homme, né dans une famille catholique en Italie du nord, qui a cheminé de la foi romaine à la prêtrise orthodoxe.
Quant il avait douze ans, Giovanni fut déçu par le catholicisme. Pis que cela, il ressentait un grand vide dans son âme et cela l’accablait. Il lui semblait que le monde n’avait plus de sens. Mais en même temps, dans l’esprit du futur prêtre un espoir se faisait son chemin : il existe quelque chose qui apporte une raison d’être, il existe ce pourquoi la personne vit. Giovanni commence à chercher ce sens ; il se tourne vers les choses de la politique, il s’intéresse aux religions d’Orient. Il apprend, il étudie, mais il ne s’emballe pas, parce que il n’y trouve finalement pas de vrai sens, mais seulement futilité spirituelle. Giovanni sentait partout le froid, le vide, il ne trouvait rien de ce que pourrait lui rechauffer le cœur. Plus tard le futur pasteur a lu une oeuvre sur l’histoire des religions.
« Dans ce livre j’ai trouvé que les orthodoxes ont sauvgardé les traditions des apôtres – raconte père Jean – ce qui est le plus intéressant est que je n’y ai pas pensé avant. Après l’avoir lu, ce livre l’idée m’est venue spontanément que je suis allé chercher la vérité trop loin, alors qu’ elle était là, tout près.
J’ai commencé à approfondir mes connaissances sur l’orthodoxie. Un dimanche je suis allé dans une église de Gênes pour y assister une service orthodoxe.
Lire aussi André Desnitzky : La foi des Pères à Ravenne
C’était l’église de la Transfiguration qui était dans la juridiction du Synode de l’Église orthodoxe russe hors-frontières . En ce temps-là son recteur était le prêtre Ambroise Botso, d’origine italienne ( maintenant père Ambroise est chargé de la mission en République Dominicaine, hors de la juridiction canonique, malheureusement ). Le service divin étonnait par sa simplicité : il n’ y avait pas de choeur, les textes des chants étaient lus à haute voix, les livres religieux manquaient. Père Ambroise officiait en italien et en slavon . Giovanni était tout attention.
- « Le temps disparaissait, il n’existait plus tout simplement » avoue père Jean.
- « Je vivais la Liturgie. Je venais à l’église avant l’office, j’attendais le prêtre . C’est parce que je craignais de rater le début de l’office, le début de tout. Les liturgies orthodoxes m’ont alors absorbé et m’ont entraîné. Moi-même, je ne demandais rien, mais dans quelque temps père Ambroise m’avait dit que nous irions à Bologne pour que je reçoive le baptême. En janvier 1989 j’était baptisé dans l’Église Orthodoxe ».
J’ai fait une visite de la ville dans la matinée, le soir était réservé à un rencontre avec le prêtre. Pendant que le père Jean me racontait son histoire, j’essayais d’imaginer le cheminement d’un Génois devenu prêtre orthodoxe. Il était très intéressant de suivre la transformation d’un homme, né dans une famille catholique en Italie du nord, qui a cheminé de la foi romaine à la prêtrise orthodoxe.
Quant il avait douze ans, Giovanni fut déçu par le catholicisme. Pis que cela, il ressentait un grand vide dans son âme et cela l’accablait. Il lui semblait que le monde n’avait plus de sens. Mais en même temps, dans l’esprit du futur prêtre un espoir se faisait son chemin : il existe quelque chose qui apporte une raison d’être, il existe ce pourquoi la personne vit. Giovanni commence à chercher ce sens ; il se tourne vers les choses de la politique, il s’intéresse aux religions d’Orient. Il apprend, il étudie, mais il ne s’emballe pas, parce que il n’y trouve finalement pas de vrai sens, mais seulement futilité spirituelle. Giovanni sentait partout le froid, le vide, il ne trouvait rien de ce que pourrait lui rechauffer le cœur. Plus tard le futur pasteur a lu une oeuvre sur l’histoire des religions.
« Dans ce livre j’ai trouvé que les orthodoxes ont sauvgardé les traditions des apôtres – raconte père Jean – ce qui est le plus intéressant est que je n’y ai pas pensé avant. Après l’avoir lu, ce livre l’idée m’est venue spontanément que je suis allé chercher la vérité trop loin, alors qu’ elle était là, tout près.
J’ai commencé à approfondir mes connaissances sur l’orthodoxie. Un dimanche je suis allé dans une église de Gênes pour y assister une service orthodoxe.
Lire aussi André Desnitzky : La foi des Pères à Ravenne
C’était l’église de la Transfiguration qui était dans la juridiction du Synode de l’Église orthodoxe russe hors-frontières . En ce temps-là son recteur était le prêtre Ambroise Botso, d’origine italienne ( maintenant père Ambroise est chargé de la mission en République Dominicaine, hors de la juridiction canonique, malheureusement ). Le service divin étonnait par sa simplicité : il n’ y avait pas de choeur, les textes des chants étaient lus à haute voix, les livres religieux manquaient. Père Ambroise officiait en italien et en slavon . Giovanni était tout attention.
- « Le temps disparaissait, il n’existait plus tout simplement » avoue père Jean.
- « Je vivais la Liturgie. Je venais à l’église avant l’office, j’attendais le prêtre . C’est parce que je craignais de rater le début de l’office, le début de tout. Les liturgies orthodoxes m’ont alors absorbé et m’ont entraîné. Moi-même, je ne demandais rien, mais dans quelque temps père Ambroise m’avait dit que nous irions à Bologne pour que je reçoive le baptême. En janvier 1989 j’était baptisé dans l’Église Orthodoxe ».
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Les proches parents du père Jean ont accepté sa décision assez sereinement. Il y eut un petit miracle à son travail : ayant appris la décision de Giovanni, ses collègues ont offert au futur prêtre... une soutane. Giovanni n’a jamais pu comprendre pourquoi. Comme le chemin de Giovanni vers la prêtrise n’était pas si évident, la communauté où il grandissait dans la foi vécut un temps difficile. Étant établie en 1980, elle a changé par la suite plusieurs fois de juridiction et vers 1994 elle est tombée sous la juridiction non-canonique du prétendu « patriarcat de Kiev ». Un des « évêques » de ce « patriarcat » l’a ordonné à la prêtrise. Six années après, les paroissiens de l’église de la Transfiguration ont décidé d’une voix commune de quitter le patriarcat schismatique pour adhérer à la juridiction du patriarcat de Moscou. Le père Jean ayant été ordonné dans une église non-canonique, il a reçu par la suite une véritable ordination faite par Monseigneur Innocent (Vassyliev), archevêque de Chersonèse.
Bien avant ces événements le père Ambroise Botso était parti en République Dominicaine (c’était au millieu des années 1990), c’est pourquoi le père Jean a dû endosser tous les soucis de la vie paroissiale. Pendant plusieurs années, les fidèles priaient dans une petite chambre rue Salita della Seta, jusqu’ aux derniers mois de 2012, moment où ils ont reçu l’église Saint Georges mise à disposition des orthodoxes par les catholiques. C’était nécessaire : le nombre des paroissiens étant trop important pour la capacité d’accueil de l’église précédente.
Les proches parents du père Jean ont accepté sa décision assez sereinement. Il y eut un petit miracle à son travail : ayant appris la décision de Giovanni, ses collègues ont offert au futur prêtre... une soutane. Giovanni n’a jamais pu comprendre pourquoi. Comme le chemin de Giovanni vers la prêtrise n’était pas si évident, la communauté où il grandissait dans la foi vécut un temps difficile. Étant établie en 1980, elle a changé par la suite plusieurs fois de juridiction et vers 1994 elle est tombée sous la juridiction non-canonique du prétendu « patriarcat de Kiev ». Un des « évêques » de ce « patriarcat » l’a ordonné à la prêtrise. Six années après, les paroissiens de l’église de la Transfiguration ont décidé d’une voix commune de quitter le patriarcat schismatique pour adhérer à la juridiction du patriarcat de Moscou. Le père Jean ayant été ordonné dans une église non-canonique, il a reçu par la suite une véritable ordination faite par Monseigneur Innocent (Vassyliev), archevêque de Chersonèse.
Bien avant ces événements le père Ambroise Botso était parti en République Dominicaine (c’était au millieu des années 1990), c’est pourquoi le père Jean a dû endosser tous les soucis de la vie paroissiale. Pendant plusieurs années, les fidèles priaient dans une petite chambre rue Salita della Seta, jusqu’ aux derniers mois de 2012, moment où ils ont reçu l’église Saint Georges mise à disposition des orthodoxes par les catholiques. C’était nécessaire : le nombre des paroissiens étant trop important pour la capacité d’accueil de l’église précédente.
Pendant longtemps il y a eu deux paroisses orthodoxes à Gênes – la russe et la grecque.
L’église de la Transfiguration est devenu une seconde maison pour les orthodoxes de nationalités différentes : Russes, Bulgares, Polonais, Italiens. Même les Roumains assistaient aux offices jusqu’à l’ouverture de l’église roumaine en l’an 2000. Actuellement la plupart des fidèles sont Ukrainiens et Moldaves, mais il y a aussi les Russes, les Italiens et des paroissiens d’autres nationalités. D’après le père Jean les paroisses de Patriarcat de Moscou jouent en Italie un rôle essentiel au niveau de la mission, cela malgré le nombre considérable d’orthodoxes roumains.
- « De temps en temps, semble-t-il, les roumains orthodoxes ne voient pas la différence entre Orthodoxie et Catholicisme, mais s’ils la voient, ils passent à côté, dit le père Jean. Nous, les orthodoxes, insistons sur le fait que notre foi, c’est la foi de nos pères. Si un catholique vient chez nous, nous l’accueillons et lui permettons d’assister aux offices. Nous lui offrons des livres, des brochures et l’invitons à une office. Moi-même, je suis italien, et je crois que je suis revenu dans l’Église Orthodoxe. Tous les Pères de l’Église sont orthodoxes. Grâce à l’Église Orthodoxe Russe nos pays d’origine ont retrouvé la foi de nos pères ».
Les Italiens continuent à se convertir à l’Orthodoxie, cela est motivé par des raisons très différentes. Par exemple Loretta, une enseignante, s’est convertie grâce à son élève Géorgien, qui lui a fait connaître sa nouvelle religion. Franco, un Italien, a découvert l’Orthodoxie par ses amis russes. Le prêtre Marian (Mario) Selvini (il a été ordonné en décembre 2013) a appris la foi des apôtres, l’Orthodoxie, du prêtre Ambroise Botso. Mario s’est converti en 1992, à l’âge de 19 ans.
Lire aussi Père Alexis Yastrebov : « Pays de l’Est » à Venise
À ce moment-là la paroisse de la Transfiguration est présidée par des Italiens d’origine, le père Jean et le père Marian. Mais pendant les offices on entend pas uniquement l’italien, mais le slavon et le roumain aussi. Les deux prêtres officient à l’Église en dehors de l’exercice de leurs métiers car la communauté ne peut pas les avoir financièrement à sa charge. Mais le ministère des prêtres italiens, associé à leur mission désintéressée et sincère permettent d’espérer un bon avenir pour la paroisse, même dans ces temps de sécularisation galopante.
Lien + PHOTOS Pravoslavie ru
L’église de la Transfiguration est devenu une seconde maison pour les orthodoxes de nationalités différentes : Russes, Bulgares, Polonais, Italiens. Même les Roumains assistaient aux offices jusqu’à l’ouverture de l’église roumaine en l’an 2000. Actuellement la plupart des fidèles sont Ukrainiens et Moldaves, mais il y a aussi les Russes, les Italiens et des paroissiens d’autres nationalités. D’après le père Jean les paroisses de Patriarcat de Moscou jouent en Italie un rôle essentiel au niveau de la mission, cela malgré le nombre considérable d’orthodoxes roumains.
- « De temps en temps, semble-t-il, les roumains orthodoxes ne voient pas la différence entre Orthodoxie et Catholicisme, mais s’ils la voient, ils passent à côté, dit le père Jean. Nous, les orthodoxes, insistons sur le fait que notre foi, c’est la foi de nos pères. Si un catholique vient chez nous, nous l’accueillons et lui permettons d’assister aux offices. Nous lui offrons des livres, des brochures et l’invitons à une office. Moi-même, je suis italien, et je crois que je suis revenu dans l’Église Orthodoxe. Tous les Pères de l’Église sont orthodoxes. Grâce à l’Église Orthodoxe Russe nos pays d’origine ont retrouvé la foi de nos pères ».
Les Italiens continuent à se convertir à l’Orthodoxie, cela est motivé par des raisons très différentes. Par exemple Loretta, une enseignante, s’est convertie grâce à son élève Géorgien, qui lui a fait connaître sa nouvelle religion. Franco, un Italien, a découvert l’Orthodoxie par ses amis russes. Le prêtre Marian (Mario) Selvini (il a été ordonné en décembre 2013) a appris la foi des apôtres, l’Orthodoxie, du prêtre Ambroise Botso. Mario s’est converti en 1992, à l’âge de 19 ans.
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À ce moment-là la paroisse de la Transfiguration est présidée par des Italiens d’origine, le père Jean et le père Marian. Mais pendant les offices on entend pas uniquement l’italien, mais le slavon et le roumain aussi. Les deux prêtres officient à l’Église en dehors de l’exercice de leurs métiers car la communauté ne peut pas les avoir financièrement à sa charge. Mais le ministère des prêtres italiens, associé à leur mission désintéressée et sincère permettent d’espérer un bon avenir pour la paroisse, même dans ces temps de sécularisation galopante.
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Selon les médias, un concile appelé à débattre de la formation d'une nouvelle église autocéphale en Ukraine devrait se réunir le 22 novembre. L'ordre du jour de ce concile n'est pas connu. En effet, les deux dirigeants ecclésiaux qui ne sont plus sous anathème ont envoyé à Constantinople des messages dans lesquels ils se déclarent indignes de devenir les responsables de la nouvelle entité car manquant d'expérience et d'autorité.
L'agence "Vesti Ukraine" annonce que c'est un représentant de Constantinople qui se porterait candidat à cette fonction: il s'agirait soit de l'archevêque Job (Getcha), soit de l'exarque Daniel (Zelinsky).
Philarète continue à marchander. Il souhaiterait présider le synode de la nouvelle église, il se consacre à promouvoir le métropolite Epiphane, son bras droit, au poste de vicaire de la nouvelle structure.
Le président Porochenko a également son protégé, Mgr Siméon, métropolite de Vinnitza (EOU). Le métropolite Onuphre se refuse à participer à la mise en place de la nouvelle entité.
L'agence "Vesti Ukraine" annonce que c'est un représentant de Constantinople qui se porterait candidat à cette fonction: il s'agirait soit de l'archevêque Job (Getcha), soit de l'exarque Daniel (Zelinsky).
Philarète continue à marchander. Il souhaiterait présider le synode de la nouvelle église, il se consacre à promouvoir le métropolite Epiphane, son bras droit, au poste de vicaire de la nouvelle structure.
Le président Porochenko a également son protégé, Mgr Siméon, métropolite de Vinnitza (EOU). Le métropolite Onuphre se refuse à participer à la mise en place de la nouvelle entité.
Lira aussi « Rétablir sans délais l’autorité ecclésiastique supérieure du patriarche œcuménique à Kiev »
Константинополь настроен решать вопрос по-своему: 22 ноября может быть проведен не объединительный, а учредительный собор, на котором главой структуры будет выбран влиятельный в Константинополе архиепископ Иов (Геча).
Читать далее
Ни глава УПЦ КП Филарет (Денисенко), ни глава УАПЦ Макарий (Малетич) не возглавят новую автокефальную церковь на Украине, которая образуется после ноябрьского собора епископов всех вышеперечисленных структур, включая часть клириков УПЦ Московского патриархата. Оба руководителя украинских церквей направили письма в Константинополь, в которых называют себя недостойными занимать столь важный пост из-за отсутствия должного авторитета и опыта.
Константинополь настроен решать вопрос по-своему: 22 ноября может быть проведен не объединительный, а учредительный собор, на котором главой структуры будет выбран влиятельный в Константинополе архиепископ Иов (Геча).
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Ни глава УПЦ КП Филарет (Денисенко), ни глава УАПЦ Макарий (Малетич) не возглавят новую автокефальную церковь на Украине, которая образуется после ноябрьского собора епископов всех вышеперечисленных структур, включая часть клириков УПЦ Московского патриархата. Оба руководителя украинских церквей направили письма в Константинополь, в которых называют себя недостойными занимать столь важный пост из-за отсутствия должного авторитета и опыта.
L’Eglise Orthodoxe Russe hors frontières : le patriarche Bartholomée n’est pas libre de ses actes, derrière lui se tiennent des forces particulières, éloignées de l’Eglise du Christ.
Sur la demande dela rédaction, l’archiprêtre Seraphim Gan en charge des affaires de la chancellerie du Synode épiscopal, secrétaire du Premier hiérarque de l’Eglise Russe Hors Frontières, a commenté les décisions du patriarche Bartholomée et donné son appréciation des actes du Phanar.
- Nos pensées, nos profondes inquiétudes et nos prières brûlantes accompagnent sa Béatitude le métropolite Onuphre, les archipasteurs, les pasteurs, les habitants et les pèlerins des laures des Grottes de Kiev, de Potchaïev et Sviatogorsk, les moines et les laïcs et de toute l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne, cœur de l’Orthodoxie de la sainte Russie. Notre Eglise Orthodoxe Ukrainienne n’est pas seulement le cœur de toute l’Eglise Russe mais aussi de chacune de ses parties autonomes, y compris l’Eglise Russe Hors Frontières.
Sur la demande dela rédaction, l’archiprêtre Seraphim Gan en charge des affaires de la chancellerie du Synode épiscopal, secrétaire du Premier hiérarque de l’Eglise Russe Hors Frontières, a commenté les décisions du patriarche Bartholomée et donné son appréciation des actes du Phanar.
- Nos pensées, nos profondes inquiétudes et nos prières brûlantes accompagnent sa Béatitude le métropolite Onuphre, les archipasteurs, les pasteurs, les habitants et les pèlerins des laures des Grottes de Kiev, de Potchaïev et Sviatogorsk, les moines et les laïcs et de toute l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne, cœur de l’Orthodoxie de la sainte Russie. Notre Eglise Orthodoxe Ukrainienne n’est pas seulement le cœur de toute l’Eglise Russe mais aussi de chacune de ses parties autonomes, y compris l’Eglise Russe Hors Frontières.
Sur une fresque de l’église commémorative saint Séraphin de Sea Cliff (New-York USA), où j’ai la divine grâce d’accomplir mon ministère, est représentée toute l’histoire de la sainteté et de la piété de notre peuple qui a toujours conservé Dieu, de nos ancêtres, depuis le baptistère de Kiev jusqu’à la restauration de la plénitude de la communion fraternelle à l’intérieur d’une Eglise Orthodoxe Russe unie : le Premier Primat de l'Église Russe à l'étranger, le métropolite Antoine (Khrapovitski), qui a créé et consacré la cathédrale de la Sainte Trinité de la Dormition de la laure de Pochaïev, et qui, après l'assassinat du prêtre martyr Vladimir (Bogoïavlenski), lui a succédé à la chaire métropolitaine de Kiev ; l’archevêque Vitali (Maximenko) qui, quelques jours avant le meurtre du métropolite Vladimir, en 1918, avait célébré avec le futur nouveau martyr un acathiste dans la grande église de la laure des Grottes de Kiev et avait dirigé pendant de nombreuses années la fraternité typographique de la laure de Potchaïev. L’archevêque Vitali, alors archimandrite, avait réussi, avec l’aide de Dieu, à faire passer la frontière à la fraternité typographique de la laure de Potchaïev, qui avait continué à remplir son office écclésial, social et missionnaire dans la diaspora.
La fraternité typographique de Potchaïev imprimait, au début dans la Russie de Priachev, puis en Allemagne et aux Etats-Unis, une littérature spirituelle et morale, théologique et liturgique non seulement pour les enfants de l’Eglise dispersés après la révolution et la guerre civile, mais aussi pour ceux qui aspiraient à une instruction spirituelle dans leur pays. Cette oeuvre véritablement sainte fut ensuite poursuivie par le métropolite Laur, recteur de bienheureuse mémoire du monastère de la sainte Trinité à Jordanville (New-York), ami spirituel de sa Béatitude le métropolite Onuphre, avec lequel il communiait aux mêmes sacrements. Comme on le sait, saint Jean (Maximovitch), grand archipasteur et thaumaturge de lEglise Russe Hors Frontières, naquit, étudia et acquit sa formation spirituelle sur le territoire de l’actuelle Eglise Orthodoxe Ukrainienne. De sorte que nous gardons très proches de nos cœurs l’Eglise Orthodoxe sur la sainte terre ukrainienne, et tout ce qui lui est lié.
Lire Le patriarcat de Constantinople n’a pas reconnu et ne reconnaîtra pas le prétendu patriarcat de Kiev. Il ne saurait être question d’une reconnaissance unilatérale des schismatiques. Immuablement le patriarcat de Constantinople ne s’est pas inspiré de ses intérêts propres, nous avons toujours aspiré à défendre les intérêts du plérôme de l’Eglise orthodoxe
C’est pourquoi, quand sa Sainteté le patriarche Bartholomée a déclaré pas plus tard qu’hier, et qui plus est à plusieurs reprises, qu’il reconnaissait comme chef canonique de tous les orthodoxes d’Ukraine le seul métropolite Onuphre, et a solennellement promis, devant la haute assemblée des primats et des représentants des Eglises Locales Orthodoxes, de ne pas se mêler des affaires de l’Eglise Orthodoxe sœur d’Ukraine, cela fit éclore en nous la joie du Seigneur et la paix spirituelle au sujet du destin des croyants orthodoxes d’Ukraine, du respect pour le patriarche Bartholomée qui, comme il le semblait alors, avait profondément compris la situation et gardait et défendait avec amour l’Eglise canonique. SUITE Orthomonde b[
La fraternité typographique de Potchaïev imprimait, au début dans la Russie de Priachev, puis en Allemagne et aux Etats-Unis, une littérature spirituelle et morale, théologique et liturgique non seulement pour les enfants de l’Eglise dispersés après la révolution et la guerre civile, mais aussi pour ceux qui aspiraient à une instruction spirituelle dans leur pays. Cette oeuvre véritablement sainte fut ensuite poursuivie par le métropolite Laur, recteur de bienheureuse mémoire du monastère de la sainte Trinité à Jordanville (New-York), ami spirituel de sa Béatitude le métropolite Onuphre, avec lequel il communiait aux mêmes sacrements. Comme on le sait, saint Jean (Maximovitch), grand archipasteur et thaumaturge de lEglise Russe Hors Frontières, naquit, étudia et acquit sa formation spirituelle sur le territoire de l’actuelle Eglise Orthodoxe Ukrainienne. De sorte que nous gardons très proches de nos cœurs l’Eglise Orthodoxe sur la sainte terre ukrainienne, et tout ce qui lui est lié.
Lire Le patriarcat de Constantinople n’a pas reconnu et ne reconnaîtra pas le prétendu patriarcat de Kiev. Il ne saurait être question d’une reconnaissance unilatérale des schismatiques. Immuablement le patriarcat de Constantinople ne s’est pas inspiré de ses intérêts propres, nous avons toujours aspiré à défendre les intérêts du plérôme de l’Eglise orthodoxe
C’est pourquoi, quand sa Sainteté le patriarche Bartholomée a déclaré pas plus tard qu’hier, et qui plus est à plusieurs reprises, qu’il reconnaissait comme chef canonique de tous les orthodoxes d’Ukraine le seul métropolite Onuphre, et a solennellement promis, devant la haute assemblée des primats et des représentants des Eglises Locales Orthodoxes, de ne pas se mêler des affaires de l’Eglise Orthodoxe sœur d’Ukraine, cela fit éclore en nous la joie du Seigneur et la paix spirituelle au sujet du destin des croyants orthodoxes d’Ukraine, du respect pour le patriarche Bartholomée qui, comme il le semblait alors, avait profondément compris la situation et gardait et défendait avec amour l’Eglise canonique. SUITE Orthomonde b[
Au cours de l’hiver 1918, les bolcheviks complètement débrides se livraient à tous les excès imaginables dans la région du Don. Ils massacraient tous les cosaques qui ne leur plaisaient pas et profanaient les églises.
Près du village Velokoknijeskaya, demeurait un faible d’esprit, Georges ainsi qu’une jeune épileptique, Akoulina.
Tous deux étaient de fervents croyants qui se rendaient chaque dimanche, depuis leur hameau, jusqu’à l’église du village.
Un jour, ils virent les bolcheviks qui faisaient entrer un cheval dans l’église. Profondément émus, ils se mirent à protester. Alors les bolcheviks les arrêtèrent et les lièrent l’un à l’autre ; après quoi ils célébrèrent pour eux un mariage sacrilège. Ceci fait, ils les amenèrent, toujours liés l’un à l’autre, jusqu’à la prison.
Près du village Velokoknijeskaya, demeurait un faible d’esprit, Georges ainsi qu’une jeune épileptique, Akoulina.
Tous deux étaient de fervents croyants qui se rendaient chaque dimanche, depuis leur hameau, jusqu’à l’église du village.
Un jour, ils virent les bolcheviks qui faisaient entrer un cheval dans l’église. Profondément émus, ils se mirent à protester. Alors les bolcheviks les arrêtèrent et les lièrent l’un à l’autre ; après quoi ils célébrèrent pour eux un mariage sacrilège. Ceci fait, ils les amenèrent, toujours liés l’un à l’autre, jusqu’à la prison.
Une des cellules du bâtiment avait tous ses carreaux cassés, les communistes la remplirent de neige et y jetèrent leurs victimes.
Jusqu’à deux heures du matin, agenouillés dans la neige avec moins 25 degrés, les deux martyrs chantèrent la prière qu’ils connaissaient : « Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, aie pitié de nous ! », tandis que les villageois ne pouvaient rien faire que de suivre, avec désolation et horreur, ce douloureux calvaire. La matin venu les persécuteurs retirèrent de la cellule les corps gelés des martyrs.
Jusqu’à deux heures du matin, agenouillés dans la neige avec moins 25 degrés, les deux martyrs chantèrent la prière qu’ils connaissaient : « Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, aie pitié de nous ! », tandis que les villageois ne pouvaient rien faire que de suivre, avec désolation et horreur, ce douloureux calvaire. La matin venu les persécuteurs retirèrent de la cellule les corps gelés des martyrs.
"Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
Lire aussi Le couvent de femmes de Pokrov dans les années trente du XX siècle
et La croix de la grand-mère – Moscou 1965
SAINT NICOLAS DANS L’AUTOBUS - 1965
Lituanie 1941 - Ivan Tatarintsev et ses compagnons et Miracle spirituel – 1960
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Les périodes les plus terribles pour l’Eglise sont les temps de paix. Nous vivons actuellement une période de croissance vers un âge plus adulte.
Pour nous chrétiens, le sol, sous nos pieds, ressemble à un marécage. Nous sommes obligés de faire des efforts, d’aller de l’avant, car si nous restons au même endroit, il est certain que nous allons nous enfoncer.
Sans qu’il le remarque, le chrétien qui reste immobile descendra toujours plus bas, jusqu’à ce qu’il s’étouffe dans sa propre insensibilité. C’est ce qui caractérise les temps de paix. Cela concerne aussi bien le clergé que les laïcs. On s’aigrit de l’intérieur sans le savoir.
La prière du matin et la prière du soir grincent comme un vieux plancher. Sans l’huile de la grâce, l’âme grince, puis meurt, comme une vieille dame quinteuse.
Ce n’est pas pour rien si l’essor du monachisme est né au moment où la foi orthodoxe cessa d’être une chose interdite. A cette époque, au lieu du rugissement des fauves dans les théâtres romains et du sang des martyrs, on entendait cliqueter l’or dans la bourse des évêques. Le salaire alléchant des clercs attirait des hommes prêts à suivre le Christ, plutôt dans le but d’avoir une carrière ecclésiastique que par amour pour Lui. C’est alors que le sang des véritables chrétiens se mit à couler silencieusement dans les déserts d’Egypte et de Syrie. L’exploit du martyre fut remplacé par celui de la crucifixion de la chair avec ses passions et ses concupiscences. Le mariage entre l’Eglise et l’Etat produit toujours des enfants difformes : c’est une loi valable pour tous les temps.
Pour nous chrétiens, le sol, sous nos pieds, ressemble à un marécage. Nous sommes obligés de faire des efforts, d’aller de l’avant, car si nous restons au même endroit, il est certain que nous allons nous enfoncer.
Sans qu’il le remarque, le chrétien qui reste immobile descendra toujours plus bas, jusqu’à ce qu’il s’étouffe dans sa propre insensibilité. C’est ce qui caractérise les temps de paix. Cela concerne aussi bien le clergé que les laïcs. On s’aigrit de l’intérieur sans le savoir.
La prière du matin et la prière du soir grincent comme un vieux plancher. Sans l’huile de la grâce, l’âme grince, puis meurt, comme une vieille dame quinteuse.
Ce n’est pas pour rien si l’essor du monachisme est né au moment où la foi orthodoxe cessa d’être une chose interdite. A cette époque, au lieu du rugissement des fauves dans les théâtres romains et du sang des martyrs, on entendait cliqueter l’or dans la bourse des évêques. Le salaire alléchant des clercs attirait des hommes prêts à suivre le Christ, plutôt dans le but d’avoir une carrière ecclésiastique que par amour pour Lui. C’est alors que le sang des véritables chrétiens se mit à couler silencieusement dans les déserts d’Egypte et de Syrie. L’exploit du martyre fut remplacé par celui de la crucifixion de la chair avec ses passions et ses concupiscences. Le mariage entre l’Eglise et l’Etat produit toujours des enfants difformes : c’est une loi valable pour tous les temps.
Quand le degré d’anticléricalisme créé par la société atteint de tels sommets que, dans l’Eglise, seuls restent ceux qui placent la foi en Dieu au-dessus de toutes les autres priorités de la vie, c’est autre chose. Les carriéristes de l’Eglise, ceux qui, dans l’Eglise, ne recherchent que profit, notoriété, vénération d’eux-mêmes, qui aiment «présider les réunions» et «que les gens disent du bien d’eux», finissent par partir ailleurs. Ainsi, l’Eglise se purifie de tout ce qu’elle contient de non authentique.
Et cela est formidable. Le Christ a déterminé précisément le paradigme de la relation entre l’Eglise et le monde : «S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi», «le monde m’a haï et vous haïra aussi» et même «en vous tuant, ils penseront qu’ils feront une chose agréable à Dieu». Dès que le monde commence à nous aimer, nous cessons d’être des serviteurs du Christ pour devenir esclaves du monde, et c’est là la chose la plus terrible qui puisse nous arriver.
Quand je regarde mon iconostase domestique, je n’y vois pas un seul homme qui aurait vécu une vie pieuse « stagnante » et qui serait entré dans le Royaume de la lumière. Sur chaque icône, c’est un martyr qui me regarde, sanglant ou non. Nous connaissons bien l’algorithme de l’« oeuvre » du diable contre l’Eglise. Il est simple jusqu’à la naïveté, et par là-même, extrêmement efficace. Dans les premiers temps de la chrétienté, satan criait dans les médias de l’époque, que «les chrétiens sont des pervers et des cannibales», que « durant leurs assemblées, ils sacrifient de jeunes enfants, boivent leur sang et ensuite commettent la luxure ».
Assurément, comment, après cela, ne pas livrer les chrétiens aux lions de l’amphithéâtre ? Il y a cent ans, satan enseignait de nouveau que les chrétiens ont «un clergé réactionnaire», que ce sont des «complices de l’impérialisme» et «des ennemis de la révolution». D’après le témoignage de ses contemporains, la seule mention de l’Eglise et du Christ rendait Lénine furieux. Vingt ans plus tard, on fusillait le clergé pour les motifs suivants : «liens avec les contre-révolutionnaires», «collaboration avec l’espionnage étranger», «organisation de rassemblements ayant pour objet le renversement du pouvoir soviétique», «complicité avec les services spéciaux occidentaux». Au seuil du XXIème siècle, les arguments de satan sont toujours les mêmes : «agents du Kremlin», «membres du KGB», «complices de l’agresseur». Le disque n’a pas changé et on reconnaît l’écriture.
Pourtant, les véritables chrétiens ont vécu, vivent et vivront d’une seule chose : le Christ et l’Evangile. Certes, on peut les calomnier, les tuer, les mettre en prison, comme cela s’est produit plus d’une fois dans l’histoire, mais ils continueront d’aimer Dieu, l’Eglise et leur pays. Parce que, comme Dieu, ils n’en ont qu’un seul.
Les périodes de persécution sont les plus profitables pour l’Eglise. Dans ces moments-là, une seule chose suffit : rester fidèle à Dieu et à notre mère l’Eglise. En réalité, tout dans ce monde est très simple. Parce que Dieu lui-même est simple. Dans le monde, il y a le bien et le mal. Il y a l’Amour Universel aussi bien que la Haine. Le Sauveur nous a donné son commandement d’amour. Tout ce qui s’accompagne d’amour, de lumière, de bonté, de miséricorde, de compassion, prend sa source, d’une façon ou d’une autre, en Dieu. Parce qu’Il est Bon. Tout ce qui s’accompagne de haine, de destruction, de guerre, d’appel au meurtre, de soif de mort, trouve son origine dans l’enfer, indépendamment des motivations et des intentions dont satan déguise le mal. Notre vraie patrie est le Royaume de Dieu, et nous devons faire beaucoup d’efforts afin d’obtenir notre passeport pour l’éternité.
Ce que nous vivons en ce moment, en réalité, n’est qu’un processus de croissance vers un âge plus adulte. On ne trouve jamais de dynamique de croissance dans une zone de confort. Cela concerne n’importe quel système, quel qu’il soit. La croissance n’est possible que grâce à l’effort et à une conjoncture difficile, dans les circonstances les moins favorables. C’est alors que se révèlent les réserves intérieures, que l’on reçoit une nouvelle expérience, « à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité…Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle…C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. » (2 Pierre 1, 6-10)
SOURCE
Лучшее время жизни Церкви – время гонений
Et cela est formidable. Le Christ a déterminé précisément le paradigme de la relation entre l’Eglise et le monde : «S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi», «le monde m’a haï et vous haïra aussi» et même «en vous tuant, ils penseront qu’ils feront une chose agréable à Dieu». Dès que le monde commence à nous aimer, nous cessons d’être des serviteurs du Christ pour devenir esclaves du monde, et c’est là la chose la plus terrible qui puisse nous arriver.
Quand je regarde mon iconostase domestique, je n’y vois pas un seul homme qui aurait vécu une vie pieuse « stagnante » et qui serait entré dans le Royaume de la lumière. Sur chaque icône, c’est un martyr qui me regarde, sanglant ou non. Nous connaissons bien l’algorithme de l’« oeuvre » du diable contre l’Eglise. Il est simple jusqu’à la naïveté, et par là-même, extrêmement efficace. Dans les premiers temps de la chrétienté, satan criait dans les médias de l’époque, que «les chrétiens sont des pervers et des cannibales», que « durant leurs assemblées, ils sacrifient de jeunes enfants, boivent leur sang et ensuite commettent la luxure ».
Assurément, comment, après cela, ne pas livrer les chrétiens aux lions de l’amphithéâtre ? Il y a cent ans, satan enseignait de nouveau que les chrétiens ont «un clergé réactionnaire», que ce sont des «complices de l’impérialisme» et «des ennemis de la révolution». D’après le témoignage de ses contemporains, la seule mention de l’Eglise et du Christ rendait Lénine furieux. Vingt ans plus tard, on fusillait le clergé pour les motifs suivants : «liens avec les contre-révolutionnaires», «collaboration avec l’espionnage étranger», «organisation de rassemblements ayant pour objet le renversement du pouvoir soviétique», «complicité avec les services spéciaux occidentaux». Au seuil du XXIème siècle, les arguments de satan sont toujours les mêmes : «agents du Kremlin», «membres du KGB», «complices de l’agresseur». Le disque n’a pas changé et on reconnaît l’écriture.
Pourtant, les véritables chrétiens ont vécu, vivent et vivront d’une seule chose : le Christ et l’Evangile. Certes, on peut les calomnier, les tuer, les mettre en prison, comme cela s’est produit plus d’une fois dans l’histoire, mais ils continueront d’aimer Dieu, l’Eglise et leur pays. Parce que, comme Dieu, ils n’en ont qu’un seul.
Les périodes de persécution sont les plus profitables pour l’Eglise. Dans ces moments-là, une seule chose suffit : rester fidèle à Dieu et à notre mère l’Eglise. En réalité, tout dans ce monde est très simple. Parce que Dieu lui-même est simple. Dans le monde, il y a le bien et le mal. Il y a l’Amour Universel aussi bien que la Haine. Le Sauveur nous a donné son commandement d’amour. Tout ce qui s’accompagne d’amour, de lumière, de bonté, de miséricorde, de compassion, prend sa source, d’une façon ou d’une autre, en Dieu. Parce qu’Il est Bon. Tout ce qui s’accompagne de haine, de destruction, de guerre, d’appel au meurtre, de soif de mort, trouve son origine dans l’enfer, indépendamment des motivations et des intentions dont satan déguise le mal. Notre vraie patrie est le Royaume de Dieu, et nous devons faire beaucoup d’efforts afin d’obtenir notre passeport pour l’éternité.
Ce que nous vivons en ce moment, en réalité, n’est qu’un processus de croissance vers un âge plus adulte. On ne trouve jamais de dynamique de croissance dans une zone de confort. Cela concerne n’importe quel système, quel qu’il soit. La croissance n’est possible que grâce à l’effort et à une conjoncture difficile, dans les circonstances les moins favorables. C’est alors que se révèlent les réserves intérieures, que l’on reçoit une nouvelle expérience, « à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité…Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle…C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. » (2 Pierre 1, 6-10)
SOURCE
Лучшее время жизни Церкви – время гонений
« L'amour était ce que faisait régner Tamar autour d'elle, dont elle entourait et recouvrait tous ceux qui voulaient bien l'accepter.
Elle aimait Youri et pria jusqu'à la fin pour lui, elle aimait ses sujets même après qu'ils eurent commis de terribles et mortelles stupidités [...], elle pardonnait à ses ennemis les plus acharnés, tout en défendant au mieux son royaume.
Elle parvint à surmonter, à dissoudre, à résoudre en elle, la contradiction profonde qui existe entre le chrétien et le souverain. Quels sont les exemples dans l'histoire ? Ils n'abondent pas. Je ne vois que l'empereur Constantin le Grand, égal-aux-apôtres, et le prince Vladimir de la Rus, qui puissent soutenir la comparaison et ce, à la fin de leur vie.
Chez Tamar, ce fut une constante de toute son existence. Nous avons été les spectateurs et les acteurs d'un règne incroyable. Satan, rejeté hors des frontières du royaume était contraint de se résigner à n'y faire que de brèves incursions.
Il n'était pas enchaîné mais tout au moins entravé. C'est pour cela que j'écris, pour témoigner de cet âge d'or apocalyptique. »
Elle aimait Youri et pria jusqu'à la fin pour lui, elle aimait ses sujets même après qu'ils eurent commis de terribles et mortelles stupidités [...], elle pardonnait à ses ennemis les plus acharnés, tout en défendant au mieux son royaume.
Elle parvint à surmonter, à dissoudre, à résoudre en elle, la contradiction profonde qui existe entre le chrétien et le souverain. Quels sont les exemples dans l'histoire ? Ils n'abondent pas. Je ne vois que l'empereur Constantin le Grand, égal-aux-apôtres, et le prince Vladimir de la Rus, qui puissent soutenir la comparaison et ce, à la fin de leur vie.
Chez Tamar, ce fut une constante de toute son existence. Nous avons été les spectateurs et les acteurs d'un règne incroyable. Satan, rejeté hors des frontières du royaume était contraint de se résigner à n'y faire que de brèves incursions.
Il n'était pas enchaîné mais tout au moins entravé. C'est pour cela que j'écris, pour témoigner de cet âge d'or apocalyptique. »
Ce roman nous plonge dans la Géorgie médiévale, dressant un tableau historique extrêmement émouvant du règne de la Reine Tamar, figure emblématique de l'histoire étonnamment mouvementée de ce pays. Ce singulier récit, composé dans un style éblouissant, est admirablement ficelé, laissant s'entremêler les destins de tous les personnages qui furent témoins de ce règne sans pareil.
Chantée au fil des siècles par tous les grands poètes géorgiens, en commençant par son contemporain Chota Roustaveli, la Reine Tamar figure au rang des Saints de l'Eglise orthodoxe qui la célèbre le 1er (14) mai. Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
Dans les montagnes de l'Ingouchie, on a probablement découvert la tombe de la reine géorgienne légendaire Tamar.
Editeur : Apostolia - Romans (2018)
par Marc Andronikof
AMAZON
В издательстве «Вече» вышла книга о святой грузинской царице Тамаре. Эта книга была написана на французском языке Марком Константиновичем Андрониковым.
Chantée au fil des siècles par tous les grands poètes géorgiens, en commençant par son contemporain Chota Roustaveli, la Reine Tamar figure au rang des Saints de l'Eglise orthodoxe qui la célèbre le 1er (14) mai. Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
Dans les montagnes de l'Ingouchie, on a probablement découvert la tombe de la reine géorgienne légendaire Tamar.
Editeur : Apostolia - Romans (2018)
par Marc Andronikof
AMAZON
В издательстве «Вече» вышла книга о святой грузинской царице Тамаре. Эта книга была написана на французском языке Марком Константиновичем Андрониковым.
Le patriarcat de Moscou étudie la possibilité d’ouvrir de nouvelles paroisses à l’étranger, là où ses fidèles se trouvent privés de communion du fait de la rupture avec l’Église de Constantinople.
L’archiprêtre Nicolas Balashov, vice-président du Département synodal aux relations ecclésiales extérieures, a déclaré à Interfax : « La suspension des relations du patriarcat de Moscou avec celui de Constantinople en raison des activités anti-canoniques de ce dernier à propos de l’Église en Ukraine, conduit l’Église russe à accentuer ses efforts pour répondre aux besoins spirituels de ses fidèles de la diaspora. »
Il a également indiqué que la direction du patriarcat de Moscou aux institutions étrangères étudie actuellement les demandes émanant de différents points du monde où des fidèles de l’Église orthodoxe russe fréquentaient jusqu’à présent des paroisses sous juridiction de Constantinople.
L’archiprêtre Nicolas Balashov, vice-président du Département synodal aux relations ecclésiales extérieures, a déclaré à Interfax : « La suspension des relations du patriarcat de Moscou avec celui de Constantinople en raison des activités anti-canoniques de ce dernier à propos de l’Église en Ukraine, conduit l’Église russe à accentuer ses efforts pour répondre aux besoins spirituels de ses fidèles de la diaspora. »
Il a également indiqué que la direction du patriarcat de Moscou aux institutions étrangères étudie actuellement les demandes émanant de différents points du monde où des fidèles de l’Église orthodoxe russe fréquentaient jusqu’à présent des paroisses sous juridiction de Constantinople.
Le père Nicolas Balashov a ajouté que « l’objectif est d’ouvrir dans les meilleurs délais des paroisses de l’Église orthodoxe russe (…) avant tout dans les pays qui ne sont pas sous juridiction d’une Église orthodoxe locale. »
Moscou, 6 novembre 2018. INTERFAX Trad PO
РПЦ рассматривает вопрос открытия дополнительных приходов за границей для своих верующих на фоне разрыва с Константинополем
Moscou, 6 novembre 2018. INTERFAX Trad PO
РПЦ рассматривает вопрос открытия дополнительных приходов за границей для своих верующих на фоне разрыва с Константинополем
Le Patriarcat de Moscou s'est inquiété de la santé mentale du représentant de Constantinople au Conseil oecuménique des Eglises, Mgr Job (Getcha), qui a clairement indiqué que l'état actuel de l'Eglise russe pouvait être réexaminé et que l'Eglise orthodoxe ukrainienne n'existe plus.
"Il y a des déclarations très inquiétantes de l'archevêque Job (Getcha). Nous sommes très préoccupés par sa santé mentale et spirituelle. Si nécessaire, nous sommes prêts à aider un frère avec un traitement ou à l'envoyer étudier dans l'un des séminaires de notre Église ", a écrit sur sa page Facebook le secrétaire de presse du Patriarche Kirill, le Père Alexandre Volkov.
Comme cela a été rapporté, dans une interview à la BBC ukrainienne, l'archevêque a noté que l'état autocéphale des Eglises orthodoxes de Russie, Grèce, Serbie, Roumanie, Pologne, Albanie, Bulgarie, Géorgie et Tchécoslovaquie n'a pas été confirmé par les Conciles œcuméniques, mais c'est Constantinople qui leur a donné le statut d'indépendance.
"Il y a des déclarations très inquiétantes de l'archevêque Job (Getcha). Nous sommes très préoccupés par sa santé mentale et spirituelle. Si nécessaire, nous sommes prêts à aider un frère avec un traitement ou à l'envoyer étudier dans l'un des séminaires de notre Église ", a écrit sur sa page Facebook le secrétaire de presse du Patriarche Kirill, le Père Alexandre Volkov.
Comme cela a été rapporté, dans une interview à la BBC ukrainienne, l'archevêque a noté que l'état autocéphale des Eglises orthodoxes de Russie, Grèce, Serbie, Roumanie, Pologne, Albanie, Bulgarie, Géorgie et Tchécoslovaquie n'a pas été confirmé par les Conciles œcuméniques, mais c'est Constantinople qui leur a donné le statut d'indépendance.
"Et comme le croient certains canonistes, puisque ces nouvelles autocéphales ou ces nouveaux patriarcats n'ont jamais été confirmés par un Concile œcuménique, ayant été créés par le Patriarcat œcuménique, à un moment donné, si celui-ci le juge nécessaire, il peut effacer cet état " a ajouté le représentant de l'Église de Constantinople.
Entre-temps, l'attaché de presse du Patriarche Kirill a déclaré à Interfax que ces déclarations de l'archevêque en raison des attitudes personnelles négatives de cette hiérarchie envers l'Eglise orthodoxe russe ne peuvent être considérées comme la position officielle de Constantinople.
"Son Éminence Job n'est pas un porte-parole officiel de l'Eglise orthodoxe de Constantinople, et ses déclarations qui dépassent les limites de la raison ne peuvent s'expliquer que par une colère personnelle envers l'Eglise russe", a déclaré le prêtre.
Source
Entre-temps, l'attaché de presse du Patriarche Kirill a déclaré à Interfax que ces déclarations de l'archevêque en raison des attitudes personnelles négatives de cette hiérarchie envers l'Eglise orthodoxe russe ne peuvent être considérées comme la position officielle de Constantinople.
"Son Éminence Job n'est pas un porte-parole officiel de l'Eglise orthodoxe de Constantinople, et ses déclarations qui dépassent les limites de la raison ne peuvent s'expliquer que par une colère personnelle envers l'Eglise russe", a déclaré le prêtre.
Source
Un extrait de l'interview a la Agence TASS accordée par le métropolite Hilarion:
"Le 15 octobre l'Eglise orthodoxe russe a réagi à la décision du patriarcat de Constantinople de conférer l'autocéphalie aux schismatiques d'Ukraine en interrompant la communion eucharistique avec le patriarche Bartholomé. Par son action Constantinople s'est isolé du monde orthodoxe. On dit souvent du patriarche de Constantinople qu'il est à la tête de 300 millions de fidèles dans le monde. Mais voilà que plus de la moitié de ces croyants n'est plus en communion eucharistique avec lui.
Peut-on dans ces conditions parler de premier parmi les égaux au sein de l'orthodoxie mondiale? Jusqu'à présent aucune Eglise orthodoxe n'a accordé son soutien à Constantinople. Le patriarche de Serbie a récemment dit à la presse: "Le patriarche Bartholomé a pris une décision arbitraire et cela risque d'entraîner des conséquences catastrophiques". L’ensemble des Eglises locales avaient auparavant proposé d'entamer un débat.
"Le 15 octobre l'Eglise orthodoxe russe a réagi à la décision du patriarcat de Constantinople de conférer l'autocéphalie aux schismatiques d'Ukraine en interrompant la communion eucharistique avec le patriarche Bartholomé. Par son action Constantinople s'est isolé du monde orthodoxe. On dit souvent du patriarche de Constantinople qu'il est à la tête de 300 millions de fidèles dans le monde. Mais voilà que plus de la moitié de ces croyants n'est plus en communion eucharistique avec lui.
Peut-on dans ces conditions parler de premier parmi les égaux au sein de l'orthodoxie mondiale? Jusqu'à présent aucune Eglise orthodoxe n'a accordé son soutien à Constantinople. Le patriarche de Serbie a récemment dit à la presse: "Le patriarche Bartholomé a pris une décision arbitraire et cela risque d'entraîner des conséquences catastrophiques". L’ensemble des Eglises locales avaient auparavant proposé d'entamer un débat.
Pendant plus de 300 ans Constantinople n'a pas remis en question la Charte de 1686 confirmant l'appartenance de la métropole de Kiev au patriarcat de Moscou. Et voilà que subitement le patriarcat de Constantinople prétend pouvoir régir les orthodoxes d'Ukraine. Il y a trois siècles la métropole de Kiev était de dimensions modestes. Elle ne contrôlait pas l'ensemble du territoire ukrainien.
Si Constantinople décidait de rétablir les frontières de la métropole de Kiev telles qu'elles étaient en 1686 elle ne pourra disposer que de près d'un tiers du territoire de l'Ukraine, essentiellement au nord-ouest du pays.
Un exemple: vous possédez une demeure habitée pendant trois siècles par vos ancêtres et où vous et vos enfants résidez actuellement. Il s'agit de votre propriété familiale légitime. Voilà que surgit un descendant des donateurs de l'époque et qu'il affirme qu'il ne s'agissait pas d'un don. Cette propriété vous aurait été donnée en location provisoire!!! Or, en ces trois siècles la superficie de cette propriété a triplé. L'on vous propose d'effacer le passé et l'on prie vos enfants de quitter les lieux. N'est-ce pas là du brigandage?
Les canons de l'Eglise orthodoxe interdisent la révision des frontières ecclésiales établies depuis longtemps et que personne met en doute.
Nous espérons que le bon sens prendra le dessus".
Traduction PO
Митрополит Иларион: Константинополь больше не является лидером мирового православияi[
Si Constantinople décidait de rétablir les frontières de la métropole de Kiev telles qu'elles étaient en 1686 elle ne pourra disposer que de près d'un tiers du territoire de l'Ukraine, essentiellement au nord-ouest du pays.
Un exemple: vous possédez une demeure habitée pendant trois siècles par vos ancêtres et où vous et vos enfants résidez actuellement. Il s'agit de votre propriété familiale légitime. Voilà que surgit un descendant des donateurs de l'époque et qu'il affirme qu'il ne s'agissait pas d'un don. Cette propriété vous aurait été donnée en location provisoire!!! Or, en ces trois siècles la superficie de cette propriété a triplé. L'on vous propose d'effacer le passé et l'on prie vos enfants de quitter les lieux. N'est-ce pas là du brigandage?
Les canons de l'Eglise orthodoxe interdisent la révision des frontières ecclésiales établies depuis longtemps et que personne met en doute.
Nous espérons que le bon sens prendra le dessus".
Traduction PO
Митрополит Иларион: Константинополь больше не является лидером мирового православияi[
L’Église Orthodoxe Ukrainienne /EOU/ affirme qu’il existe une décision de Constantinople qui écarterait de l’élection du primat de « l’Église locale unie » créée en Ukraine les deux leaders d’Églises autoproclamées récemment réhabilités par le Phanar : Philarète Denisenko et Macaire Maletitch.
Au cours d’une interview accordée à la chaîne « Pervyj kazatskij », le métropolite Antoine de Borispole et Brovari, chancelier de l’Église orthodoxe ukrainienne, a déclaré « Je dispose d’une intéressante information, provenant de plusieurs sources, selon laquelle une lettre a été adressée par le Phanar au prétendu patriarcat de Kiev et à l’Église dite autocéphale pour indiquer que ni Philarète ni Macaire ne pourront prendre part à l’élection du nouveau primat. »
C’est pourquoi, selon Mgr Antoine, les évêques de Constantinople ont déclaré que c’est à Constantinople de régler le sort du concile d’unification. « La réunion d’un concile d’unification est, à notre connaissance, l’une des conditions requises pour l’obtention du tomos. Sans ce concile on ne comprend pas à qui pourrait être remis ledit document. Et ce ne peut être qu’après que la nouvelle structure aura reçu un semblant de légitimité. »
Au cours d’une interview accordée à la chaîne « Pervyj kazatskij », le métropolite Antoine de Borispole et Brovari, chancelier de l’Église orthodoxe ukrainienne, a déclaré « Je dispose d’une intéressante information, provenant de plusieurs sources, selon laquelle une lettre a été adressée par le Phanar au prétendu patriarcat de Kiev et à l’Église dite autocéphale pour indiquer que ni Philarète ni Macaire ne pourront prendre part à l’élection du nouveau primat. »
C’est pourquoi, selon Mgr Antoine, les évêques de Constantinople ont déclaré que c’est à Constantinople de régler le sort du concile d’unification. « La réunion d’un concile d’unification est, à notre connaissance, l’une des conditions requises pour l’obtention du tomos. Sans ce concile on ne comprend pas à qui pourrait être remis ledit document. Et ce ne peut être qu’après que la nouvelle structure aura reçu un semblant de légitimité. »
Puis Mgr Antoine a tenté d’imaginer comment pourrait effectivement se dérouler un concile réunissant les évêques des deux prétendues Églises, car il y a déjà eu des tentatives en ce sens et elles n’ont donné aucun résultat.
Moscou. 3 novembre 2018. INTERFAX
Traduction pour PO
В УПЦ заявляют, что Константинополь не разрешил Филарету и Макарию участвовать в выборах главы новой церкви
Moscou. 3 novembre 2018. INTERFAX
Traduction pour PO
В УПЦ заявляют, что Константинополь не разрешил Филарету и Макарию участвовать в выборах главы новой церкви
L’archevêque de Telmessos Job précise le plan de Constantinople
Vladimir Golovanow
L’archevêque Job avait déclaré le 11 octobre que "le patriarcat de Moscou n'existe plus en Ukraine," ce qui est aller un peu vite en besogne en affirmant que les évêques (et les fidèles) de l'EOU, majoritaires au sein des pratiquants orthodoxes d'Ukraine, "sont devenus membres du Saint Trône œcuménique" par la décision de son synode du 11 octobre dernier "révoquant l'acte de 1648"...
D'après l"agence d'information russe "news.liga" du 2 novembre, qui se réfère aussi à une interview à la BBC, l'archevêque Job à précisé que la levée des anathèmes sur les primats des deux juridictions schismatiques ne signifiait pas la reconnaissance de leurs juridictions: "Ces évêques sont restaurés comme évêques au sein de l'Église Universelle et nous attendons maintenant le pas suivant, quand tous ces évêques s'uniront dans une nouvelle structure, l'Eglise orthodoxe en Ukraine, à qui sera donné le tomos d'autocéphalie."
Vladimir Golovanow
L’archevêque Job avait déclaré le 11 octobre que "le patriarcat de Moscou n'existe plus en Ukraine," ce qui est aller un peu vite en besogne en affirmant que les évêques (et les fidèles) de l'EOU, majoritaires au sein des pratiquants orthodoxes d'Ukraine, "sont devenus membres du Saint Trône œcuménique" par la décision de son synode du 11 octobre dernier "révoquant l'acte de 1648"...
D'après l"agence d'information russe "news.liga" du 2 novembre, qui se réfère aussi à une interview à la BBC, l'archevêque Job à précisé que la levée des anathèmes sur les primats des deux juridictions schismatiques ne signifiait pas la reconnaissance de leurs juridictions: "Ces évêques sont restaurés comme évêques au sein de l'Église Universelle et nous attendons maintenant le pas suivant, quand tous ces évêques s'uniront dans une nouvelle structure, l'Eglise orthodoxe en Ukraine, à qui sera donné le tomos d'autocéphalie."
Le Phanar imagine donc que tous les évêques vont accepter la tutelle de Constantinople pour participer à un concile unitaire demandant l'autocéphalie. Il semble bien que ce plan soit très loin de la réalité tant les trois principales juridictions rappellent la fable de Krylov "Le cygne, l’écrevisse et le brochet"
Aрхиепископ Иов объясняет: "С канонической точки зрения это означает, что сегодня в Украине УПЦ МП больше не существует. Все архиереи теперь в Украине согласно этому решению синода де-факто являются архиереями Вселенского престола, и они теперь должны ждать директиву Вселенского патриархата относительно своего дальнейшего функционирования и существования в перспективе предоставления автокефалии Православной церкви в Украине!
На деле это означает, что все иерархи украинских церквей, неважно, к канонической церкви они принадлежали раньше или находились в расколе, сейчас в глазах Константинополя имеют одинаковый статус - иерархов Вселенского престола"
Aрхиепископ Иов объясняет: "С канонической точки зрения это означает, что сегодня в Украине УПЦ МП больше не существует. Все архиереи теперь в Украине согласно этому решению синода де-факто являются архиереями Вселенского престола, и они теперь должны ждать директиву Вселенского патриархата относительно своего дальнейшего функционирования и существования в перспективе предоставления автокефалии Православной церкви в Украине!
На деле это означает, что все иерархи украинских церквей, неважно, к канонической церкви они принадлежали раньше или находились в расколе, сейчас в глазах Константинополя имеют одинаковый статус - иерархов Вселенского престола"
Au début le patriarche Bartholomé envisageait d'unir en Ukraine l'ensemble des entités ecclésiales. Il serait indispensable en vue d'obtenir l'autocéphalie et le Tomos d'unir les deux entités schismatiques avec l'Eglise de Monseigneur Onuphre.
Il est évident qu'en résultat de cette unification la nouvelle entité serait tributaire de Denissenko. Evstrati Zoria, secrétaire de presse du "patriarcat de Kiev" disait: "Nos portes sont ouvertes pour tous". Or, la situation change à vue d'oeil.
Nouvelle déclaration de Zoria: "Si les 90 évêques du patriarcat de Moscou venaient à notre concile et s'y prononçaient contre l'union et l'autocéphalie les conséquences en seraient imprévisibles. Nous avons donc décidé que seuls les évêques relevant de Mgr Onuphre ayant sollicité le Tomos de Constantinople peuvent participer au concile".
Il est évident qu'en résultat de cette unification la nouvelle entité serait tributaire de Denissenko. Evstrati Zoria, secrétaire de presse du "patriarcat de Kiev" disait: "Nos portes sont ouvertes pour tous". Or, la situation change à vue d'oeil.
Nouvelle déclaration de Zoria: "Si les 90 évêques du patriarcat de Moscou venaient à notre concile et s'y prononçaient contre l'union et l'autocéphalie les conséquences en seraient imprévisibles. Nous avons donc décidé que seuls les évêques relevant de Mgr Onuphre ayant sollicité le Tomos de Constantinople peuvent participer au concile".
Tout cela signifie que le concile tel qu'envisagé est de nature schismatique. Son objectif réel serait d'incorporer l'Eglise canonique au "patriarcat de Kiev".
En effet, Denissenko craint fort que les évêques de l'EOU peuvent tous venir au Concile, y disposer de la majorité, pour renoncer à l'autocéphalie et élire le métropolite Onuphre en tant que primat.
PO source У Денисенко испугались, что 90 архиереев канонической УПЦ придут на «объединительный собор»
«Представим себе, митрополит Онуфрий или митрополит Антоний против автокефалии и об этом заявляют, если-таки придут на собор. Они скажут, что хотят принять участие. Они же архиереи? Именно так. Из Украины? Да. Значит, скажут они, мы — члены собора, и мы против объединения, против автокефалии. Они не сами придут, а приведут 90 архиереев Московского Патриархата», — такой сценарий обрисовал в интервью изданию «Главком». «Именно поэтому, — продолжил он, — мы подчёркиваем, что в соборе принимают участие те архиереи, которые обратились к Вселенскому Патриарху с просьбой предоставить Томос об автокефалии, а не все архиереи, которые являются православными и размещаются на территории Украины».
En effet, Denissenko craint fort que les évêques de l'EOU peuvent tous venir au Concile, y disposer de la majorité, pour renoncer à l'autocéphalie et élire le métropolite Onuphre en tant que primat.
PO source У Денисенко испугались, что 90 архиереев канонической УПЦ придут на «объединительный собор»
«Представим себе, митрополит Онуфрий или митрополит Антоний против автокефалии и об этом заявляют, если-таки придут на собор. Они скажут, что хотят принять участие. Они же архиереи? Именно так. Из Украины? Да. Значит, скажут они, мы — члены собора, и мы против объединения, против автокефалии. Они не сами придут, а приведут 90 архиереев Московского Патриархата», — такой сценарий обрисовал в интервью изданию «Главком». «Именно поэтому, — продолжил он, — мы подчёркиваем, что в соборе принимают участие те архиереи, которые обратились к Вселенскому Патриарху с просьбой предоставить Томос об автокефалии, а не все архиереи, которые являются православными и размещаются на территории Украины».
Le 30 octobre, journée nationale de commémoration des victimes de la répression soviétique, une prière a eu lieu à la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris, diocèse de Chersonèse . L'office a été célébré par le père Ioan Dimitrov. Y assistaient les élèves du séminaire orthodoxe de Paris, des paroissiens de la cathédrale ainsi que des membres de la Fraternité de la Transfiguration venus de Russie.
Cette prière reflète la perception qu'ont les chrétiens de ces événements tragiques en Russie. Nous ressentons en ce jour notre contrition face à Dieu, aux hommes pour tout ce qui a été fait dans notre pays sous le pouvoir soviétique: délations, violences, fratricide.
La prière lue par le père Ioan contenait une litie ainsi que des actions de grâce élaborées pour cette journée par la Fraternité de la Transfiguration. Nicolas Nepliouev est l'un des auteurs des prières pour la Russie en période de troubles publiées dans les travaux du Concile local de 1917-1918.
Cette prière reflète la perception qu'ont les chrétiens de ces événements tragiques en Russie. Nous ressentons en ce jour notre contrition face à Dieu, aux hommes pour tout ce qui a été fait dans notre pays sous le pouvoir soviétique: délations, violences, fratricide.
La prière lue par le père Ioan contenait une litie ainsi que des actions de grâce élaborées pour cette journée par la Fraternité de la Transfiguration. Nicolas Nepliouev est l'un des auteurs des prières pour la Russie en période de troubles publiées dans les travaux du Concile local de 1917-1918.
Le père Ioan a prononcé une homélie dans laquelle il a rappelé notre devoir de mémoire et d'amour envers les victimes innocentes de la répression: "Nous sommes appelés à exprimer notre amour par la prière afin que jamais notre pays ne connaisse à nouveau ces événements tragiques qui ont entraîné la division et l'acharnement des cœur".
Mémoire éternelle aux victimes des événements fratricides.
Христианский ответ на трагические события русской истории
Mémoire éternelle aux victimes des événements fratricides.
Христианский ответ на трагические события русской истории
30 октября, в государственный день памяти жертв советских репрессий, состоялась Молитва памяти, которую совершил клирик кафедрального Свято-Троицкого собора на наб. Бранли в Париже священник Иоанн Димитров вместе с прихожанами собора, выпускниками Парижской Духовной семинарии, друзьями и членами Преображенского содружества православных братств. Необходимость совершить в этот день именно молитву представляет собой христианский ответ на трагические события русской истории и покаяние перед Богом и людьми за то, что совершалось в нашей стране, на нашей земле в годы советской власти, руками тех, кто на нашей земле жил – за братоубийство, доносительство, насилие.
В чин, который совершал о. Иоанн, входила не только лития, но и особые покаянные прошения, составленные в Преображенском братстве специально для молитвы памяти, а также молитвы о России, написанные Н.Н. Неплюевым, и молитва из Молебного пения о России в дни смуты, опубликованного в документах Поместного Собора 1917-18 гг.
В чин, который совершал о. Иоанн, входила не только лития, но и особые покаянные прошения, составленные в Преображенском братстве специально для молитвы памяти, а также молитвы о России, написанные Н.Н. Неплюевым, и молитва из Молебного пения о России в дни смуты, опубликованного в документах Поместного Собора 1917-18 гг.
В слове после литии о. Иоанн обратился к собравшимся и сказал о нашем долге любви и памяти по отношению к тем, кто безвинно страдал и погиб в годы репрессий. Он отметил, что свою любовь мы призваны выразить в молитве, но мы должны молиться также и о том, чтобы на нашей земле никогда не повторились те трагические события, которые привели к смерти и страданию миллионов людей.
Во блаженном успении вечный покой подай, Господи, всем в советские времена насильственно пострадавшим, искалеченным и убиенным, и сотвори им вечную память!
Во блаженном успении вечный покой подай, Господи, всем в советские времена насильственно пострадавшим, искалеченным и убиенным, и сотвори им вечную память!
Приветствие от Преосвященного Иринея, епископа Ричмондского и Западно-Европейского
Une lettre de l’évêque de Richmond et de l’Europe occidentale Irénée [Église russe hors frontières], recevant cette paroisse au sein de son diocèse
Église de la Nativité du Christ et de Saint Nicolas : comme on le sait cette paroisse historique était depuis longtemps dans l’hésitation.
Les dernières interventions du patriarcat de Constantinople en Ukraine ont incité les fidèles, le clergé et le recteur à prendre définitivement position et à quitter l' Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale pour rejoindre l’Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières administrée par le métropolite Hilarion d’Amérique et de New-York.
Les actes juridiques adéquats sont en cours d’élaboration. L’archiprêtre Georges Blatinsky , recteur de la paroisse a dit : « A la suite des décisions anticanoniques adoptées le 11 octobre par le patriarche Bartholomé nous avons cessé de le commémorer. Par ces décisions irréfléchies Bartholomé a fait de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine avec à sa tête le métropolite Onuphre une Eglise persécutée. Nos nombreux fidèles russes, moldaves, ukrainiens, biélorusses, serbes, italiens ont par conséquent décidé de se situer au sein de l’EORHF ».
Une lettre de l’évêque de Richmond et de l’Europe occidentale Irénée [Église russe hors frontières], recevant cette paroisse au sein de son diocèse
Église de la Nativité du Christ et de Saint Nicolas : comme on le sait cette paroisse historique était depuis longtemps dans l’hésitation.
Les dernières interventions du patriarcat de Constantinople en Ukraine ont incité les fidèles, le clergé et le recteur à prendre définitivement position et à quitter l' Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale pour rejoindre l’Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières administrée par le métropolite Hilarion d’Amérique et de New-York.
Les actes juridiques adéquats sont en cours d’élaboration. L’archiprêtre Georges Blatinsky , recteur de la paroisse a dit : « A la suite des décisions anticanoniques adoptées le 11 octobre par le patriarche Bartholomé nous avons cessé de le commémorer. Par ces décisions irréfléchies Bartholomé a fait de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine avec à sa tête le métropolite Onuphre une Eglise persécutée. Nos nombreux fidèles russes, moldaves, ukrainiens, biélorusses, serbes, italiens ont par conséquent décidé de se situer au sein de l’EORHF ».
Le 28 octobre les paroissiens ont tenu une réunion.
L’une des paroissiennes a précisé : « Pratiquement tous y assistaient. Nous savions qu’un scrutin était prévu, aussi les procurations étaient nombreuses. Plus de 100 personnes étaient présentes. L’archiprêtre Georges, le prêtre Oleg et Anna Worontzoff, la marguiller, les membres du conseil paroissial étaient tous là. Sont d’abord intervenus le recteur et la marguiller, ils ont exposé la situation, expliqué leur attitude et proposé la transition au sein de l’EORHF.
Des bulletins de vote ont été distribués. Personnellement je n’ai pas participé au décompte du scrutin. Personne n’a voté contre la proposition telle que mise aux voix. Nous sommes tous dans la liesse et chantons la gloire du Créateur. Le Conseil paroissial s’est réuni à plusieurs reprises, avant et après le scrutin.
Il faut préciser qu’après le 11 octobre nos paroissiens se sont dispersés à la recherche d’églises relevant du patriarcat de Moscou afin de les rallier. Seuls quelques fidèles sont restés. Nous avions le sentiment que bientôt il ne restera plus personne. Or, notre paroisse est très unie et nous aimons tous notre église et nos prêtres ».
28 октября 2018 года приход храма Рождества Христова и свт. Николая Чудотворца во Флоренции перешёл в РПЦЗ о чем сообщает Википедия и Интерфакс религия
......................................
Traduction VG
le 3 novembre 2018: Une lettre du primat de l'EORE, le métropolite de Ritchmond et d'Europe occidentale Irénée, a été lue à la fin de la Liturgie de dimanche dernier en l'honneur de la fête de l'icône de ND de Kazan : "Nous vous saluons les bras ouverts et vous envoyons nos prières et notre amour en ces temps difficile", écrit le métropolite
L'exarchat des paroisses russes de Constantinople en Europe Occidentale a publié l e 1 novembre dernier un communiqué interdisant de célébration les prêtres de l'église de Florence. Mais le primat de l'EORE écrit : "...cette punition n'a pas de force canonique... Ils ne sont sous aucune interdiction: au contraire, ils sont maintenant totalement prêts à célébrer sans peur, sans hésitations pour la gloire du Très haut et le salut de vos âmes à tous", continue le métropolite Irénée, en ajoutant qu'il attend avec l'impatience la possibilité de rendre visite à la paroisse de Florence. Et il offre à la paroisse un antimension pour les offices - CE QUI MARQUE L"APPARTENANCE DE LA PAROISSE À SON DIOCÈSE.
** L'Antimension, qui signifie "à la place d'une table" en grec, est un objet liturgique spécifiques à l'Orthodoxie, indispensable pour la célébration de la Divine Liturgie. Il est fait d'un rectangle de tissus en satin doré de 50 à 60 cm de largeur disposé sur l'autel pendant la célébration. On y représente généralement les instruments de la Passion, la Mise au tombeau, les 4 Évangélistes ... et, point essentiel, un fragment de relique est cousu à l'intérieur pour rappeler la tradition antique de célébrer la Liturgie sur les tombes des martyrs.
L'antimension mentionne le nom et l'emplacement de l'église, la date où il fut remis et la signature de l'évêque responsable, qui constitue sa permission pour que la communauté puisse exister en tant que paroisse et son autorisation à y célébrer la Divine Liturgie.
L’une des paroissiennes a précisé : « Pratiquement tous y assistaient. Nous savions qu’un scrutin était prévu, aussi les procurations étaient nombreuses. Plus de 100 personnes étaient présentes. L’archiprêtre Georges, le prêtre Oleg et Anna Worontzoff, la marguiller, les membres du conseil paroissial étaient tous là. Sont d’abord intervenus le recteur et la marguiller, ils ont exposé la situation, expliqué leur attitude et proposé la transition au sein de l’EORHF.
Des bulletins de vote ont été distribués. Personnellement je n’ai pas participé au décompte du scrutin. Personne n’a voté contre la proposition telle que mise aux voix. Nous sommes tous dans la liesse et chantons la gloire du Créateur. Le Conseil paroissial s’est réuni à plusieurs reprises, avant et après le scrutin.
Il faut préciser qu’après le 11 octobre nos paroissiens se sont dispersés à la recherche d’églises relevant du patriarcat de Moscou afin de les rallier. Seuls quelques fidèles sont restés. Nous avions le sentiment que bientôt il ne restera plus personne. Or, notre paroisse est très unie et nous aimons tous notre église et nos prêtres ».
28 октября 2018 года приход храма Рождества Христова и свт. Николая Чудотворца во Флоренции перешёл в РПЦЗ о чем сообщает Википедия и Интерфакс религия
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Traduction VG
le 3 novembre 2018: Une lettre du primat de l'EORE, le métropolite de Ritchmond et d'Europe occidentale Irénée, a été lue à la fin de la Liturgie de dimanche dernier en l'honneur de la fête de l'icône de ND de Kazan : "Nous vous saluons les bras ouverts et vous envoyons nos prières et notre amour en ces temps difficile", écrit le métropolite
L'exarchat des paroisses russes de Constantinople en Europe Occidentale a publié l e 1 novembre dernier un communiqué interdisant de célébration les prêtres de l'église de Florence. Mais le primat de l'EORE écrit : "...cette punition n'a pas de force canonique... Ils ne sont sous aucune interdiction: au contraire, ils sont maintenant totalement prêts à célébrer sans peur, sans hésitations pour la gloire du Très haut et le salut de vos âmes à tous", continue le métropolite Irénée, en ajoutant qu'il attend avec l'impatience la possibilité de rendre visite à la paroisse de Florence. Et il offre à la paroisse un antimension pour les offices - CE QUI MARQUE L"APPARTENANCE DE LA PAROISSE À SON DIOCÈSE.
** L'Antimension, qui signifie "à la place d'une table" en grec, est un objet liturgique spécifiques à l'Orthodoxie, indispensable pour la célébration de la Divine Liturgie. Il est fait d'un rectangle de tissus en satin doré de 50 à 60 cm de largeur disposé sur l'autel pendant la célébration. On y représente généralement les instruments de la Passion, la Mise au tombeau, les 4 Évangélistes ... et, point essentiel, un fragment de relique est cousu à l'intérieur pour rappeler la tradition antique de célébrer la Liturgie sur les tombes des martyrs.
L'antimension mentionne le nom et l'emplacement de l'église, la date où il fut remis et la signature de l'évêque responsable, qui constitue sa permission pour que la communauté puisse exister en tant que paroisse et son autorisation à y célébrer la Divine Liturgie.
L'Institut Saint-Philarète vient d'éditer un recueil de "Prières pour la Russie" destiné à tous ceux qui tiennent à cœur le devenir de la Russie.
Parmi les auteurs les patriarches Hermogène et Tikhon; l'évêque Athanase (Sakharov), Saint Jean de Cronstadt ainsi que des laïcs. Parmi eux Nicolas Neplouiev, fondateur de la Fraternité de l'Invention de la Sainte Croix ainsi qu'Alexandre Soljenitsyne.
Nous y trouvons également le texte de la prière de repentance qui s'élevait dans les églises russes à l’époque des "temps troubles".
Cette édition se situe dans le cadre de l'Action de repentance nationale.
Le recueil a été élaboré par Youlia Balakchine. En page de garde l'icône "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice" peinte par Xenia Krivochéine.
Parmi les auteurs les patriarches Hermogène et Tikhon; l'évêque Athanase (Sakharov), Saint Jean de Cronstadt ainsi que des laïcs. Parmi eux Nicolas Neplouiev, fondateur de la Fraternité de l'Invention de la Sainte Croix ainsi qu'Alexandre Soljenitsyne.
Nous y trouvons également le texte de la prière de repentance qui s'élevait dans les églises russes à l’époque des "temps troubles".
Cette édition se situe dans le cadre de l'Action de repentance nationale.
Le recueil a été élaboré par Youlia Balakchine. En page de garde l'icône "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice" peinte par Xenia Krivochéine.
Восстань на помощь нам: Молитвы за Россию. / Сост. Ю. В. Балакшина. — М. : Свято-Филаретовский православно-христианский институт , 2017. — 90 с.
Предлагаемое издание — и сборник уникальных документов по истории нашей страны, и практический молитвослов для всех, кто болеет душой за судьбу России. В книге собраны молитвы, написанные известными иерархами, прославленными святыми Русской православной церкви: патриархами Ермогеном и Тихоном, епископом Афанасием (Сахаровым), святым праведным Иоанном Кронштадтским, — а также верующими людьми, не имевшими священнического сана: основателем Крестовоздвиженского православного трудового братства Николаем Неплюевым, русским писателем Александром Солженицыным. Собрание исторических молитв о России дополнено молитвами, родившимися в среде православных христиан в начале XXI века.
Публикация книги осуществляется в рамках проекта «Акция национального покаяния», приуроченного к 100-летию революции в России на сайте pokayanie1917.ru
На фронтисписе — икона «Блаженны изгнанные за правду», Ксения Кривошеина, Париж
СОДЕРЖАНИЕ:
От составителей
К. И. Кривошеина. Об иконе «Блаженны изгнанные за правду»
Молитва священномученика Ермогена, Патриарха Московского и всея Руси
Молитвы святителя Тихона, патриарха Московского и всея России
Молитва о спасении державы Российской и утолении в ней раздоров и нестроений
Молитва о спасении церкви православной
Молитвенные прошения о России святого праведного Иоанна Кронштадтского
Молитвы Крестовоздвиженского трудового братства Молитва о России
Молитва покаянная из новогоднего поздравления 1907 года
Покаянная молитва, которую читали в храмах России во дни смуты
Молитва священноисповедника Афанасия (Сахарова) из Молебного пения об Отечестве
Молитва о России А. И. Солженицына
Покаянные молитвы Преображенского братства
Молитва Преображенского братства
Молитва Свято-Петровского малого православного братства
Молитва Свято-Андреевского малого православного братства
Молитва Введенского малого православного братства
Приложение. Молитвенное последование в день памяти жертв советских репрессий
Предлагаемое издание — и сборник уникальных документов по истории нашей страны, и практический молитвослов для всех, кто болеет душой за судьбу России. В книге собраны молитвы, написанные известными иерархами, прославленными святыми Русской православной церкви: патриархами Ермогеном и Тихоном, епископом Афанасием (Сахаровым), святым праведным Иоанном Кронштадтским, — а также верующими людьми, не имевшими священнического сана: основателем Крестовоздвиженского православного трудового братства Николаем Неплюевым, русским писателем Александром Солженицыным. Собрание исторических молитв о России дополнено молитвами, родившимися в среде православных христиан в начале XXI века.
Публикация книги осуществляется в рамках проекта «Акция национального покаяния», приуроченного к 100-летию революции в России на сайте pokayanie1917.ru
На фронтисписе — икона «Блаженны изгнанные за правду», Ксения Кривошеина, Париж
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От составителей
К. И. Кривошеина. Об иконе «Блаженны изгнанные за правду»
Молитва священномученика Ермогена, Патриарха Московского и всея Руси
Молитвы святителя Тихона, патриарха Московского и всея России
Молитва о спасении державы Российской и утолении в ней раздоров и нестроений
Молитва о спасении церкви православной
Молитвенные прошения о России святого праведного Иоанна Кронштадтского
Молитвы Крестовоздвиженского трудового братства Молитва о России
Молитва покаянная из новогоднего поздравления 1907 года
Покаянная молитва, которую читали в храмах России во дни смуты
Молитва священноисповедника Афанасия (Сахарова) из Молебного пения об Отечестве
Молитва о России А. И. Солженицына
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Молитва Свято-Андреевского малого православного братства
Молитва Введенского малого православного братства
Приложение. Молитвенное последование в день памяти жертв советских репрессий
Священник Георгий Кочетков представил книгу молитв за Россию в ИА «Интерфакс»
Ректор Свято-Филаретовского православно-христианского института священник Георгий Кочетков представил журналистам на Пресс Конференции в Интерфаксе вышедшую из печати книгу «Восстань на помощь нам. Молитвы за Россию» на пресс-конференции, посвящённой Акции национального покаяния, 19 апреля в ИА «Интерфакс».
Ректор Свято-Филаретовского православно-христианского института священник Георгий Кочетков представил журналистам на Пресс Конференции в Интерфаксе вышедшую из печати книгу «Восстань на помощь нам. Молитвы за Россию» на пресс-конференции, посвящённой Акции национального покаяния, 19 апреля в ИА «Интерфакс».
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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