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Le monastère de Visoki Dečani se situe au Kosovo, entre les villes de Peć et de Gjakovë. Créé au XIVe siècle sous le règne du roi Étienne III Decanski , sa construction se déroula entre 1327 et 1335.
Une inscription sur le portail annonce que le monastère fut construit par « fra Vita, moine de l’ordre de Petits frères, protomaître de Kotor, ville royale ». On sait également que le moine-bâtisseur avait quelques assistants : le maître Georges avec ses confrères Dobroslav et Nicolas. Ceux-ci furent des maîtres expérimentés qui, avant d’ériger ce monastère, avaient déjà construit plusieurs églises en Serbie.
En 1350 les murs de l’église furent ornés par des fresques il y en a un nombre considérable – plus d’un millier. On estime que c’est l’un des monastères les plus richement ornés en Europe.
Une inscription sur le portail annonce que le monastère fut construit par « fra Vita, moine de l’ordre de Petits frères, protomaître de Kotor, ville royale ». On sait également que le moine-bâtisseur avait quelques assistants : le maître Georges avec ses confrères Dobroslav et Nicolas. Ceux-ci furent des maîtres expérimentés qui, avant d’ériger ce monastère, avaient déjà construit plusieurs églises en Serbie.
En 1350 les murs de l’église furent ornés par des fresques il y en a un nombre considérable – plus d’un millier. On estime que c’est l’un des monastères les plus richement ornés en Europe.
En 1389, « le soleil de la liberté de la Serbie s’est couché » : les armées turques battirent les Serbes et les Bosniaques au Kosovo Polje et la nuit de l’esclavage turc recouvrit la Serbie. Le monastère eut à souffrir de cette bataille. La Princesse Milica de Nemanja, veuve du Prince Lazare, un héros de Kosovo, y vint avec ses deux fils pour y remettre de l’ordre.
Même sous la domination des Turcs, le monastère resta un foyer de l’écriture médiévale serbe, ce qui irritait les occupants qui faisaient tout leur possible pour étouffer le désir d’indépendance chez les Serbes. Les Turcs sévissaient cruellement contre les moines de Dečani, persécutions, tortures et exécutions.
Au XVIe siècle, le monastère connut quelques travaux de restauration. Ce sont notamment l’orfèvre Condé Vuk et le peintre Longuine qui s’y consacrèrent avec le peintre serbe Srdj. Celui-ci laissa son monogramme sur un chapiteau. Les sujets des fresques du monastère de Dečani étaient très divers : l’Ancien et le Nouveau Testament, les vies de saint Jean Baptiste, de saint Georges, les Actes des apôtres, ainsi que le calendrier des fêtes ecclésiales dont une vingtaine de cycles sont peints sur les murs de l’église. Plusieurs personnalités historiques y sont représentées : les pontifes ainsi que dans sa totalité l’arbre généalogique des premiers seigneurs du royaume serbe – Nemanjić. Parmi les portraits, on trouve celui du roi Etienne III Decanski, fondateur du monastère.
Le monastère de Dečani attire nombre de touristes et pèlerins du pays ainsi que venus d’ailleurs. Il garde son importance non seulement comme un lieu saint, mais aussi en tant que monument historique de l’art et de l’architecture médiévale serbe.
Même sous la domination des Turcs, le monastère resta un foyer de l’écriture médiévale serbe, ce qui irritait les occupants qui faisaient tout leur possible pour étouffer le désir d’indépendance chez les Serbes. Les Turcs sévissaient cruellement contre les moines de Dečani, persécutions, tortures et exécutions.
Au XVIe siècle, le monastère connut quelques travaux de restauration. Ce sont notamment l’orfèvre Condé Vuk et le peintre Longuine qui s’y consacrèrent avec le peintre serbe Srdj. Celui-ci laissa son monogramme sur un chapiteau. Les sujets des fresques du monastère de Dečani étaient très divers : l’Ancien et le Nouveau Testament, les vies de saint Jean Baptiste, de saint Georges, les Actes des apôtres, ainsi que le calendrier des fêtes ecclésiales dont une vingtaine de cycles sont peints sur les murs de l’église. Plusieurs personnalités historiques y sont représentées : les pontifes ainsi que dans sa totalité l’arbre généalogique des premiers seigneurs du royaume serbe – Nemanjić. Parmi les portraits, on trouve celui du roi Etienne III Decanski, fondateur du monastère.
Le monastère de Dečani attire nombre de touristes et pèlerins du pays ainsi que venus d’ailleurs. Il garde son importance non seulement comme un lieu saint, mais aussi en tant que monument historique de l’art et de l’architecture médiévale serbe.
La merveille de Decani fut découverte au début de l’année 1964 quand Alexandre Paounovitch, étudiant de l’Académie des Beaux-arts de Yougoslavie, photographia les fresques avec un téléobjectif, notamment celles de la Crucifixion et de la Résurrection. Les fresques que l’on ne pouvait pas bien observer à cause car à une hauteur de 15 mètres, devinrent bien visibles. On y découvre alors des scènes que personne n’avait auparavant remarquées.
Le magazine « la Lumière » publia une série de photographies accompagnée par les légendes suivantes : « Navires spatiaux sur la Crucifixion de Decani ? », « Satellites sur nos fresques », « Est-il possible que les iconographes anciens aient peint des engins spatiaux à Decani ? ».
Plusieurs revues furent consacrées à cette découverte. Les numéros 385 et 386 datés du mois de mars 1964 sont les plus intéressants car on y voit des anges aux commandes de navires spatiaux ressemblant aux satellites modernes. Ces images furent même comparées à celles des premiers spoutniks soviétiques.
Sur les fresques il y a deux « navires » qui volent tous les deux d’Occident en Orient. Dans le premier, l’homme représenté n’est pas auréolé. Il tient une sorte de « levier de commande » et regarde vers l’arrière. On a l’impression que le « cosmonaute » s’intéresse au vol du collègue qui le suit.
Traduction Dimitri Garmonov
Le magazine « la Lumière » publia une série de photographies accompagnée par les légendes suivantes : « Navires spatiaux sur la Crucifixion de Decani ? », « Satellites sur nos fresques », « Est-il possible que les iconographes anciens aient peint des engins spatiaux à Decani ? ».
Plusieurs revues furent consacrées à cette découverte. Les numéros 385 et 386 datés du mois de mars 1964 sont les plus intéressants car on y voit des anges aux commandes de navires spatiaux ressemblant aux satellites modernes. Ces images furent même comparées à celles des premiers spoutniks soviétiques.
Sur les fresques il y a deux « navires » qui volent tous les deux d’Occident en Orient. Dans le premier, l’homme représenté n’est pas auréolé. Il tient une sorte de « levier de commande » et regarde vers l’arrière. On a l’impression que le « cosmonaute » s’intéresse au vol du collègue qui le suit.
Traduction Dimitri Garmonov
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Novembre 2018 à 10:29
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