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Depuis jeudi et jusqu’à ce matin ( 1 au 3 septembre 2011), un colloque international consacré à Élisabeth Behr-Sigel, théologienne orthodoxe d’origine alsacienne, se tient à Strasbourg.
Une trentaine de spécialistes en théologie européens et américains sont réunis depuis jeudi, au centre culturel Saint-Thomas à Strasbourg, dans le cadre d’un colloque consacré à Élisabeth Behr-Sigel. Cette théologienne orthodoxe, née dans la banlieue de Strasbourg et d’origine protestante, est connue, notamment, pour avoir « construit des ponts » entre ces deux traditions chrétiennes au cours du XX e siècle.
Une trentaine de spécialistes en théologie européens et américains sont réunis depuis jeudi, au centre culturel Saint-Thomas à Strasbourg, dans le cadre d’un colloque consacré à Élisabeth Behr-Sigel. Cette théologienne orthodoxe, née dans la banlieue de Strasbourg et d’origine protestante, est connue, notamment, pour avoir « construit des ponts » entre ces deux traditions chrétiennes au cours du XX e siècle.
Cette rencontre de trois jours est organisée par le Centre d’études œcuméniques de Strasbourg, en partenariat avec le programme « Femmes dans l’Église et la société » du Conseil œcuménique des Églises (Genève) et l’Académie de Volos (Grèce). « Le but de ce colloque est d’honorer tout le travail théologique qu’a accompli Élisabeth Behr-Sigel, mais aussi la femme qu’elle a été », indique Élisabeth Parmentier, co-organisatrice pour le Centre d’études œcuméniques. Sa famille ainsi que sa biographe, Olga Lossky, sont également présentes.
« Un témoin des évolutions œcuméniques »
Née en 1907, durant la période du Reichsland, Élisabeth Sigel entreprend des études de philosophie à Strasbourg, en 1924. Lorsque la faculté de théologie protestante ouvre ses portes aux femmes, elle fait partie de ses premières étudiantes, en 1927. C’est là qu’elle aura l’occasion de sympathiser avec des étudiants orthodoxes et qu’elle s’intéressera à l’orthodoxie.
Bien qu’ayant été pasteur de 1931 à 1932, dans la paroisse réformée de Villé-Climont — « la première femme en France à être investie officiellement d’un tel ministère », écrit-elle dans son ouvrage Discerner les signes du temps —, Élisabeth Behr-Sigel consacrera le restant de sa vie à l’Église orthodoxe. Avec néanmoins le souci constant de « réunir l’Orient et l’Occident, et de jeter un pont entre les traditions protestante et orthodoxe, souligne Élisabeth Parmentier. Elle a aussi beaucoup fait réfléchir sur la question du ministère des femmes dans l’Église. Et a été, durant sa vie, un témoin de toutes les évolutions œcuméniques. »
Élisabeth Behr-Sigel, qui avait épousé en 1933 André Behr, un émigré russe, est décédée dans la région parisienne en 2005. Elle avait 98 ans.
L'ALSACE
03/09/2011 à 05:00 par Aurélie Feix
« Un témoin des évolutions œcuméniques »
Née en 1907, durant la période du Reichsland, Élisabeth Sigel entreprend des études de philosophie à Strasbourg, en 1924. Lorsque la faculté de théologie protestante ouvre ses portes aux femmes, elle fait partie de ses premières étudiantes, en 1927. C’est là qu’elle aura l’occasion de sympathiser avec des étudiants orthodoxes et qu’elle s’intéressera à l’orthodoxie.
Bien qu’ayant été pasteur de 1931 à 1932, dans la paroisse réformée de Villé-Climont — « la première femme en France à être investie officiellement d’un tel ministère », écrit-elle dans son ouvrage Discerner les signes du temps —, Élisabeth Behr-Sigel consacrera le restant de sa vie à l’Église orthodoxe. Avec néanmoins le souci constant de « réunir l’Orient et l’Occident, et de jeter un pont entre les traditions protestante et orthodoxe, souligne Élisabeth Parmentier. Elle a aussi beaucoup fait réfléchir sur la question du ministère des femmes dans l’Église. Et a été, durant sa vie, un témoin de toutes les évolutions œcuméniques. »
Élisabeth Behr-Sigel, qui avait épousé en 1933 André Behr, un émigré russe, est décédée dans la région parisienne en 2005. Elle avait 98 ans.
L'ALSACE
03/09/2011 à 05:00 par Aurélie Feix
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 3 Septembre 2011 à 14:34
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