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A Istanbul, la délégation du Saint-Siège a rencontré le Patriarche Bartholoméos 1er.
La paix au Moyen Orient et la sauvegarde de la liberté religieuse dans le monde sont au cœur du message que le pape François a adressé au Patriarche œcuménique de Constantinople Bartholoméos 1er à l’occasion de la fête liturgique de Saint-André. Ce message, qui contient par ailleurs un vibrant appel en faveur de l’unité des chrétiens, à été lu par le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’Unité des chrétiens, à la fin d’une Divine Liturgie célébrée en l’église patriarcale du Phanar.
Comme chaque année, une délégation du Saint-Siège participe aux festivités organisées à Istanbul. De la même manière, chaque année, une délégation orthodoxe vient à Rome le 29 juin, solennité des saints Pierre et Paul. Dans son message, le Souverain Pontife réaffirme que la solution des conflits au Moyen-Orient passe par la négociation, le pardon et la réconciliation ainsi que par la reconnaissance des droits des peuples et il encourage les chrétiens de la région à rester sur leurs terres d’origine. SUITE
La paix au Moyen Orient et la sauvegarde de la liberté religieuse dans le monde sont au cœur du message que le pape François a adressé au Patriarche œcuménique de Constantinople Bartholoméos 1er à l’occasion de la fête liturgique de Saint-André. Ce message, qui contient par ailleurs un vibrant appel en faveur de l’unité des chrétiens, à été lu par le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’Unité des chrétiens, à la fin d’une Divine Liturgie célébrée en l’église patriarcale du Phanar.
Comme chaque année, une délégation du Saint-Siège participe aux festivités organisées à Istanbul. De la même manière, chaque année, une délégation orthodoxe vient à Rome le 29 juin, solennité des saints Pierre et Paul. Dans son message, le Souverain Pontife réaffirme que la solution des conflits au Moyen-Orient passe par la négociation, le pardon et la réconciliation ainsi que par la reconnaissance des droits des peuples et il encourage les chrétiens de la région à rester sur leurs terres d’origine. SUITE
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Décembre 2013 à 12:00
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Nathalie Gorbanevsky poète de grand talent, résistante, en ex-URSS, qui avait participé place Rouge le 25 août 1968 à la manifestation " Pour votre et notre Liberté " a été rappelée à Dieu dans la nuit, dans son sommeil, du 28 au 29 novembre.
La défunte à paye cet acte de courage civique par un séjour de près de trois ans dans les geôles de l'Institut d'expertise psychiatrique Serbski, l'un des pires lieux de répression brejnevienne, puis dans le sinistre hôpital psychiatrique spécial de Kazan.
En 1975 elle émigre en France avec ses deux fils. Elle continue à écrire et à publier de très belles poésies tout en travaillant dans les rédactions de le revue "Continent" et de l'hebdomadaire "La Pensée Russe". Midi, Place Rouge. Dossier De La Manifestation Du 25 Août 1968 Sur La Place Rouge Gorbanevskaia
La défunte à paye cet acte de courage civique par un séjour de près de trois ans dans les geôles de l'Institut d'expertise psychiatrique Serbski, l'un des pires lieux de répression brejnevienne, puis dans le sinistre hôpital psychiatrique spécial de Kazan.
En 1975 elle émigre en France avec ses deux fils. Elle continue à écrire et à publier de très belles poésies tout en travaillant dans les rédactions de le revue "Continent" et de l'hebdomadaire "La Pensée Russe". Midi, Place Rouge. Dossier De La Manifestation Du 25 Août 1968 Sur La Place Rouge Gorbanevskaia
Elle se rend souvent en Russie libérée , la dernière fois pour commémorer place Rouge le 45e anniversaire de la manifestation de protestation contre "l'aide fraternelle" accordée à la Tchécoslovaquie par les armées de cinq États socialistes.
La défunte était une orthodoxe très pieuse.
Qu'elle repose dans la paix du Seigneur!
Extrait des informations diffusées sur France Inter le 25 août 1968 « Jean-Claude Bourret, une nouvelle de toute dernière minute ? - Oui, c’est un télégramme qui nous vient de Moscou : quatre personnes au moins ont été arrêtées aujourd’hui sur la Place Rouge par des policiers en civil en rapport avec une protestation préparée par des intellectuels moscovites contre l’occupation de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie »
И к сладости дождя примешивая слезы,
губами славливая эту соль ресниц,
я счастлива. Ты счастлива? Проснись!
еще укрыты в мокрых тучах звезды,
и в темных небесах лишь полосы воды
вычерчивают видимые знаки,
а свет луны в далекое изгнанье
неправедные сплавили суды.
Потерянный рай
Н. Горбаневская 1965
Décès de Natalia Gorbanevskaya, figure de la dissidence en URSS
" Nous n'étions pas des héros. Tout simplement, à un moment donné, nous avons trouvé la force d'agir en accord avec notre conscience "
Moscou - L'une des grandes figures de la dissidence soviétique des années 1960 et 1970, le poète Natalia Gorbanevskaya, est décédée vendredi à Paris à l'âge de 77 ans, ont indiqué à l'AFP ses amis à Moscou.
La défunte était une orthodoxe très pieuse.
Qu'elle repose dans la paix du Seigneur!
Extrait des informations diffusées sur France Inter le 25 août 1968 « Jean-Claude Bourret, une nouvelle de toute dernière minute ? - Oui, c’est un télégramme qui nous vient de Moscou : quatre personnes au moins ont été arrêtées aujourd’hui sur la Place Rouge par des policiers en civil en rapport avec une protestation préparée par des intellectuels moscovites contre l’occupation de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie »
И к сладости дождя примешивая слезы,
губами славливая эту соль ресниц,
я счастлива. Ты счастлива? Проснись!
еще укрыты в мокрых тучах звезды,
и в темных небесах лишь полосы воды
вычерчивают видимые знаки,
а свет луны в далекое изгнанье
неправедные сплавили суды.
Потерянный рай
Н. Горбаневская 1965
Décès de Natalia Gorbanevskaya, figure de la dissidence en URSS
" Nous n'étions pas des héros. Tout simplement, à un moment donné, nous avons trouvé la force d'agir en accord avec notre conscience "
Moscou - L'une des grandes figures de la dissidence soviétique des années 1960 et 1970, le poète Natalia Gorbanevskaya, est décédée vendredi à Paris à l'âge de 77 ans, ont indiqué à l'AFP ses amis à Moscou.
Natalia Gorbanevskaya avait participé à deux événements majeurs de la résistance au régime soviétique: la manifestation de sept dissidents le 25 août 1968 sur la place Rouge pour dénoncer l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie et la création de la Chronique des événements en cours, revue clandestine qui rendait compte des arrestations et condamnations d'opposants.
Arrêtée après la manifestation sur la place Rouge, elle avait été condamnée à l'internement dans un hôpital psychiatrique spécial à Kazan (800 km à l'est de Moscou) où elle avait reçu pendant plus de deux ans un traitement à base d'halopéridol, un neuroleptique utilisé pour lutter contre la schizophrénie qui a des effets secondaires physiques importants.
" Par rapport au camp, la grande différence, c'est qu'il n'y a pas de durée fixe à la détention dans un hôpital psychiatrique. On peut vous garder +jusqu'à la guérison+, jusqu'à ce qu'on considère que vous n'êtes plus dangereux. Chaque jour, on essaye de vérifier qu'on est toujours normal... Je vivais avec la peur de devenir folle", racontait Natalia Gorbanevskaya dans un entretien avec l'AFP en juin dernier à Moscou.
Libérée à la suite d'une intense campagne de soutien en Occident, la dissidente estimait que " de toutes les inventions du pouvoir soviétique, la psychiatrie punitive est l'une des plus odieuses ".
Natalia Gorbanevskaya restera aussi dans l'histoire de la dissidence en URSS comme celle qui a été en 1968 à l'origine de la Chronique des événements en cours, en 1968, la principale revue d'opposition, qui survivra pendant 15 ans, alors que ses rédacteurs successifs étaient systématiquement condamnés à de lourdes de peines de camp ou contraints à l'exil. SUITE L'EXPRESS
Arrêtée après la manifestation sur la place Rouge, elle avait été condamnée à l'internement dans un hôpital psychiatrique spécial à Kazan (800 km à l'est de Moscou) où elle avait reçu pendant plus de deux ans un traitement à base d'halopéridol, un neuroleptique utilisé pour lutter contre la schizophrénie qui a des effets secondaires physiques importants.
" Par rapport au camp, la grande différence, c'est qu'il n'y a pas de durée fixe à la détention dans un hôpital psychiatrique. On peut vous garder +jusqu'à la guérison+, jusqu'à ce qu'on considère que vous n'êtes plus dangereux. Chaque jour, on essaye de vérifier qu'on est toujours normal... Je vivais avec la peur de devenir folle", racontait Natalia Gorbanevskaya dans un entretien avec l'AFP en juin dernier à Moscou.
Libérée à la suite d'une intense campagne de soutien en Occident, la dissidente estimait que " de toutes les inventions du pouvoir soviétique, la psychiatrie punitive est l'une des plus odieuses ".
Natalia Gorbanevskaya restera aussi dans l'histoire de la dissidence en URSS comme celle qui a été en 1968 à l'origine de la Chronique des événements en cours, en 1968, la principale revue d'opposition, qui survivra pendant 15 ans, alors que ses rédacteurs successifs étaient systématiquement condamnés à de lourdes de peines de camp ou contraints à l'exil. SUITE L'EXPRESS
V.G. - Le père Georges Leroy m'avait écrit à la suite du commentaire de mon ami "scientifique de bon niveau" sur ses "Etudes" Cf. "L'Adieu a une vision positiviste du monde" commentaire 2 et celui-ci vient de lui répondre. Il se trouve qu'il connait en plus le Québec et ela donne un dialogue savoureux que je vous livre pratiquement in-extenso, en ajoutant des titres pour faciliter la lecture:
DEUX POINTS DE VUE DIFFERENTS
LE PRÊTRE: malgré ma "gangue idéologique" (Dieu, révélation et Co), comme le dit notre ami, je le remercie très cordialement pour son intervention, à la fois tout-à-fait pertinente et particulièrement intéressante... Le point de départ de mon texte est la constatation que les objections les plus courantes contre le message chrétien se fondent sur une compréhension de la science qui date du XIXe siècle et se trouve largement dépassée aujourd’hui; de plus, ce qui est merveilleux, c'est que la science actuelle permet d’exprimer le message chrétien qui a enthousiasmé les apôtres, avec bien plus de facilité que cela n’a jamais été le cas pendant les vingt siècles précédents, car nous sommes désormais délivrés de la notion autrefois toute-puissante d’une ligne de temps et d’un espace-temps uniques.
DEUX POINTS DE VUE DIFFERENTS
LE PRÊTRE: malgré ma "gangue idéologique" (Dieu, révélation et Co), comme le dit notre ami, je le remercie très cordialement pour son intervention, à la fois tout-à-fait pertinente et particulièrement intéressante... Le point de départ de mon texte est la constatation que les objections les plus courantes contre le message chrétien se fondent sur une compréhension de la science qui date du XIXe siècle et se trouve largement dépassée aujourd’hui; de plus, ce qui est merveilleux, c'est que la science actuelle permet d’exprimer le message chrétien qui a enthousiasmé les apôtres, avec bien plus de facilité que cela n’a jamais été le cas pendant les vingt siècles précédents, car nous sommes désormais délivrés de la notion autrefois toute-puissante d’une ligne de temps et d’un espace-temps uniques.
LE SCIENTIFIQUE commente: OK!
LE PRÊTRE Et voici que votre "ami scientifique de bon niveau" m'honore du titre : "ermite québécois en Abitibi" - titre dont je suis extrêmement indigne, car je suis beaucoup trop agité dans mes pensées et intérieurement proche du "monde", que pour pouvoir revendiquer une telle noblesse ! L’avis de votre ami est vraiment stimulant. C’est très intéressant de recevoir l’écho d’une pensée qui se trouve en quelque sorte "de l’autre côté de la barrière".
Il ne dit pas que ce que je dis est totalement stupide,
LE SCIENTIFIQUE commente: Ca me parait évident: rien de stupide, mais des questions pénibles.
LE PRÊTRE continue: ce qui est déjà bien. Sous ce point de vue, je suis soulagé… Il reconnaît même que l’avis des mystiques (toute la clique !) converge par rapport aux acquis de la physique. C’est plus que ce que j’aurais espéré de la part de quelqu’un qui se place officiellement dans le pâturage des incroyants. Il soulève l’hypothèse que l’introspection des mystiques orientaux les amènerait à la révélation - tout en tenant compte que la mystique bouddhiste n’est pas déiste. Si pour lui il serait "plus sage" de suivre le chemin inverse des mystiques, c’est-à-dire de se baser sur les connaissances physiques pour en arriver aux "intuitions géniales" des personnes qui ont vécu profondément leur spiritualité. Ce serait deux chemins complémentaires, aboutissant à un résultat semblable… Sauf que
- Si l’univers ne trouve de justification qu’en lui-même, les intuitions des mystiques ne sont qu’illusions.
- Par contre, s’il existe une Volonté ontologiquement fondamentale qui exprime son désir que l’univers existe, et en particulier qu’un être conscient y vive, les intuitions des mystiques correspondent à quelque chose.
C'est l'un ou l'autre. Il est difficile de mélanger les deux points de vue.
LE SCIENTIFIQUE: Ca doit être vrai???
Mais, calvaire, hostie, (note du rédacteur: interjections typiquement québécoise) c'est bien ça qu'on cherche! Pour savoir s'il y a une volonté "ontologiquement fondamentale" il faut chercher! Ou alors on se contente d'une foi, d'une conviction, d'une intuition? Mais chercher tous les éléments qui pointent vers un "désir", ne me semble pas hérétique, ni condamnable, au contraire. J'ai en ce sens un livre excellent de Jean STAUNE: "Notre existence a-t-elle un sens? Une enquête scientifique et philosophique"
Il recherche les indices de cette volonté, de façon très sérieuse et documentée.
LE PRÊTRE: "Si pointue que soit la recherche et si remarquables que soient les résultats que l’on obtient, toujours on progresse dans la connaissance du «COMMENT» des choses, mais jamais l’on ne parvient à une réelle connaissance du «POURQUOI» - de la raison ultime pour laquelle ces choses existent, du sens ultime qui nous montre le point de convergence final de l’évolution."
UN PROCESSUS ASYMÉTRIQUE
LE PRÊTRE continue: Bien sûr, la science tend toujours à déborder de son domaine propre, continue-t-il, mais les explications parfois puériles qu’elle donne du «pourquoi" sont en réalité un abus de pouvoir (l’une des explications qui vise à supprimer toute idée de "commencement absolu" serait celle-ci, parmi de nombreuses autres : le «big-bang" ne serait aucunement une singularité, car dans ce cas cela ouvrirait dangereusement la porte à ceux qui voudraient y voir l’action d’une quelconque divinité, mais un phénomène indéfiniment répété, formant un nombre indéfini d’univers, phénomène lui-même alimenté par "l’énergie du vide", car le vide quantique n’est aucunement vide, mais nous offre le spectacle d’un bouillonnement incessant de naissance et d’annihilation d’oscillations fondamentales. - Tout ceci ne me paraît pas particulièrement convaincant). Il est fondamentalement impossible de passer du "comment" au "pourquoi". Par contre, rien n’empêche de passer du "pourquoi" au "comment"… CE QUI EST VRAI DANS UN SENS, NE L’EST PAS DANS L’AUTRE.
LE SCIENTIFIQUE intervient: Aïe!!! Maudit! C'est tannant en hostie, mais ça a beaucoup de sens. (note du rédacteur: toujours l'accent québécois :-) )
LE PRÊTRE continue: C’est d’ailleurs une constatation extrêmement intéressante. Cela se vérifie aussi en certains domaines théologiques quelque peu subtils : dans mes "Études", j’ai souligné le fait qu’en la Personne du Christ, l’humanité n’est pas vécue dans le même sens que la divinité. La théologie constate une "asymétrie" dans la Personne du Christ. C’est une situation analogue que l’on trouve dans les relations entre la Volonté fondamentale ("Dieu", si l’on ne fait pas de l’urticaire à l’énoncé de ce terme) et les êtres conscients qui sont situés en ce monde. La relation qui va de "Dieu" à l’être conscient créé, n’est pas la même que la relation qui va de l’être conscient créé à "Dieu".
Tout cela pour dire que le processus qui consisterait à se baser sur l’étude des phénomènes physiques, pour en arriver à un accord avec les intuitions des mystiques, ne me paraît pas dans l’ordre des possibilités.
***
LE SCIENTIFIQUE: Ah enfin! Là JE SUIS PAS D'ACCORD! Quasi tous les physiciens quantiques du 20è siècle, et beaucoup d'autres après, ont aussi écrit des textes philosophiques, disons "mystiques" Ces mondes, avec ses approches totalement différentes, peuvent se retrouver!
Pour ma part, mon intérêt se porte surtout sur l'étude de la conscience; J'ai même consacré plus de 5 ans de ma calvaire de vie à essayer de décoder le fonctionnement du cerveau! A la Faculté de Médecine de l'Université de Montréal, de 1966 à 1971. J'y suis pas arrivé, j'ai seulement attrapé un doctorat PhD.
En particulier, l'étude de la conscience, depuis environ 1975, utilise comme outil les expériences d'EMI (ou NDE pour "Near Death Experience"). J'ai participé à un Colloque International sur ce thème à Marseille en Mars cette année. Un aspect fondamental, publié dans les meilleures revues scientifiques mondiales, apporte des preuves fortes que la Conscience (termes proches: l'esprit, l'âme pour les théistes) n'EST pas une production du système nerveux, mais qu'elle existe en dehors de lui. Où, comment? Mystère. Le cerveau ne fait que l'interface avec cette "conscience" qui existerait donc sans le corps, et sur laquelle le cerveau se "branche"…
Si le Père Georges lit mes propos jusqu'ici, qu'il veuille bien ne pas m'excommunier de suite…J'ai été Enfant de Chœur, et suis officiellement Ange maintenant (Business Angel, j'ai une Certificat qui le prouve!).
Et j'ai reçu une excellente pédagogie chrétienne au Catéchisme de la Sainte Eglise Universelle, Catholique, Apostolique et Romaine. Par exemple, à 11 ans, le curé demande à notre quinzaine de gamins: Qu'est-ce qu'un Pasteur? Niaiseux que je suis, je réponds "C'est comme un curé, mais chez les protestants". Pas le temps de dire ouf! Je prends une gifle magistrale à l'aller, sans un mot. Et au retour de la main, "les protestants, ça n'existe pas"…Pédagogie très efficace, je m'en souviens encore…
J'attends avec impatience votre réponse stimulante…
A suivre. J'ai mis les interlocuteurs en contact direct mais ils ont promis de me mettre en copie de leurs courriers…
LE PRÊTRE Et voici que votre "ami scientifique de bon niveau" m'honore du titre : "ermite québécois en Abitibi" - titre dont je suis extrêmement indigne, car je suis beaucoup trop agité dans mes pensées et intérieurement proche du "monde", que pour pouvoir revendiquer une telle noblesse ! L’avis de votre ami est vraiment stimulant. C’est très intéressant de recevoir l’écho d’une pensée qui se trouve en quelque sorte "de l’autre côté de la barrière".
Il ne dit pas que ce que je dis est totalement stupide,
LE SCIENTIFIQUE commente: Ca me parait évident: rien de stupide, mais des questions pénibles.
LE PRÊTRE continue: ce qui est déjà bien. Sous ce point de vue, je suis soulagé… Il reconnaît même que l’avis des mystiques (toute la clique !) converge par rapport aux acquis de la physique. C’est plus que ce que j’aurais espéré de la part de quelqu’un qui se place officiellement dans le pâturage des incroyants. Il soulève l’hypothèse que l’introspection des mystiques orientaux les amènerait à la révélation - tout en tenant compte que la mystique bouddhiste n’est pas déiste. Si pour lui il serait "plus sage" de suivre le chemin inverse des mystiques, c’est-à-dire de se baser sur les connaissances physiques pour en arriver aux "intuitions géniales" des personnes qui ont vécu profondément leur spiritualité. Ce serait deux chemins complémentaires, aboutissant à un résultat semblable… Sauf que
- Si l’univers ne trouve de justification qu’en lui-même, les intuitions des mystiques ne sont qu’illusions.
- Par contre, s’il existe une Volonté ontologiquement fondamentale qui exprime son désir que l’univers existe, et en particulier qu’un être conscient y vive, les intuitions des mystiques correspondent à quelque chose.
C'est l'un ou l'autre. Il est difficile de mélanger les deux points de vue.
LE SCIENTIFIQUE: Ca doit être vrai???
Mais, calvaire, hostie, (note du rédacteur: interjections typiquement québécoise) c'est bien ça qu'on cherche! Pour savoir s'il y a une volonté "ontologiquement fondamentale" il faut chercher! Ou alors on se contente d'une foi, d'une conviction, d'une intuition? Mais chercher tous les éléments qui pointent vers un "désir", ne me semble pas hérétique, ni condamnable, au contraire. J'ai en ce sens un livre excellent de Jean STAUNE: "Notre existence a-t-elle un sens? Une enquête scientifique et philosophique"
Il recherche les indices de cette volonté, de façon très sérieuse et documentée.
LE PRÊTRE: "Si pointue que soit la recherche et si remarquables que soient les résultats que l’on obtient, toujours on progresse dans la connaissance du «COMMENT» des choses, mais jamais l’on ne parvient à une réelle connaissance du «POURQUOI» - de la raison ultime pour laquelle ces choses existent, du sens ultime qui nous montre le point de convergence final de l’évolution."
UN PROCESSUS ASYMÉTRIQUE
LE PRÊTRE continue: Bien sûr, la science tend toujours à déborder de son domaine propre, continue-t-il, mais les explications parfois puériles qu’elle donne du «pourquoi" sont en réalité un abus de pouvoir (l’une des explications qui vise à supprimer toute idée de "commencement absolu" serait celle-ci, parmi de nombreuses autres : le «big-bang" ne serait aucunement une singularité, car dans ce cas cela ouvrirait dangereusement la porte à ceux qui voudraient y voir l’action d’une quelconque divinité, mais un phénomène indéfiniment répété, formant un nombre indéfini d’univers, phénomène lui-même alimenté par "l’énergie du vide", car le vide quantique n’est aucunement vide, mais nous offre le spectacle d’un bouillonnement incessant de naissance et d’annihilation d’oscillations fondamentales. - Tout ceci ne me paraît pas particulièrement convaincant). Il est fondamentalement impossible de passer du "comment" au "pourquoi". Par contre, rien n’empêche de passer du "pourquoi" au "comment"… CE QUI EST VRAI DANS UN SENS, NE L’EST PAS DANS L’AUTRE.
LE SCIENTIFIQUE intervient: Aïe!!! Maudit! C'est tannant en hostie, mais ça a beaucoup de sens. (note du rédacteur: toujours l'accent québécois :-) )
LE PRÊTRE continue: C’est d’ailleurs une constatation extrêmement intéressante. Cela se vérifie aussi en certains domaines théologiques quelque peu subtils : dans mes "Études", j’ai souligné le fait qu’en la Personne du Christ, l’humanité n’est pas vécue dans le même sens que la divinité. La théologie constate une "asymétrie" dans la Personne du Christ. C’est une situation analogue que l’on trouve dans les relations entre la Volonté fondamentale ("Dieu", si l’on ne fait pas de l’urticaire à l’énoncé de ce terme) et les êtres conscients qui sont situés en ce monde. La relation qui va de "Dieu" à l’être conscient créé, n’est pas la même que la relation qui va de l’être conscient créé à "Dieu".
Tout cela pour dire que le processus qui consisterait à se baser sur l’étude des phénomènes physiques, pour en arriver à un accord avec les intuitions des mystiques, ne me paraît pas dans l’ordre des possibilités.
***
LE SCIENTIFIQUE: Ah enfin! Là JE SUIS PAS D'ACCORD! Quasi tous les physiciens quantiques du 20è siècle, et beaucoup d'autres après, ont aussi écrit des textes philosophiques, disons "mystiques" Ces mondes, avec ses approches totalement différentes, peuvent se retrouver!
Pour ma part, mon intérêt se porte surtout sur l'étude de la conscience; J'ai même consacré plus de 5 ans de ma calvaire de vie à essayer de décoder le fonctionnement du cerveau! A la Faculté de Médecine de l'Université de Montréal, de 1966 à 1971. J'y suis pas arrivé, j'ai seulement attrapé un doctorat PhD.
En particulier, l'étude de la conscience, depuis environ 1975, utilise comme outil les expériences d'EMI (ou NDE pour "Near Death Experience"). J'ai participé à un Colloque International sur ce thème à Marseille en Mars cette année. Un aspect fondamental, publié dans les meilleures revues scientifiques mondiales, apporte des preuves fortes que la Conscience (termes proches: l'esprit, l'âme pour les théistes) n'EST pas une production du système nerveux, mais qu'elle existe en dehors de lui. Où, comment? Mystère. Le cerveau ne fait que l'interface avec cette "conscience" qui existerait donc sans le corps, et sur laquelle le cerveau se "branche"…
Si le Père Georges lit mes propos jusqu'ici, qu'il veuille bien ne pas m'excommunier de suite…J'ai été Enfant de Chœur, et suis officiellement Ange maintenant (Business Angel, j'ai une Certificat qui le prouve!).
Et j'ai reçu une excellente pédagogie chrétienne au Catéchisme de la Sainte Eglise Universelle, Catholique, Apostolique et Romaine. Par exemple, à 11 ans, le curé demande à notre quinzaine de gamins: Qu'est-ce qu'un Pasteur? Niaiseux que je suis, je réponds "C'est comme un curé, mais chez les protestants". Pas le temps de dire ouf! Je prends une gifle magistrale à l'aller, sans un mot. Et au retour de la main, "les protestants, ça n'existe pas"…Pédagogie très efficace, je m'en souviens encore…
J'attends avec impatience votre réponse stimulante…
A suivre. J'ai mis les interlocuteurs en contact direct mais ils ont promis de me mettre en copie de leurs courriers…
Conférence de Carol Saba « Le mystère de l’unité de l’Eglise et sa gouvernance dans le monde d’aujourd’hui »
Quel impact de la gouvernance de l'Eglise sur la vie, la diaconie et l'expression de l'Eglise dans le monde d'aujourd'hui et sur l'efficience et l'audibilité de son témoignage ? La vérité dit-on est affaire de style: quel rapport alors entre gouvernance et ecclésiologie de communion, entre gouvernance et unité de l'Eglise ? Ce sont là quelques unes des interrogations que Carol Saba, avocat, responsable de la communication de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France et responsable de la commission médias et information de l'AEOF, tentera d'aborder avec les étudiants du Séminaire orthodoxe russe en France, à Epinay-sous-Sénart en région parisienne, lors de la conférence intitulée "Le mystère de l'unité de l'Eglise et sa gouvernance dans le monde d'aujourd'hui" qu'il donnera le samedi 30 novembre de 10h à 12h dans le cadre du cycle de conférences externes du Séminaire. VIDÉO
Quel impact de la gouvernance de l'Eglise sur la vie, la diaconie et l'expression de l'Eglise dans le monde d'aujourd'hui et sur l'efficience et l'audibilité de son témoignage ? La vérité dit-on est affaire de style: quel rapport alors entre gouvernance et ecclésiologie de communion, entre gouvernance et unité de l'Eglise ? Ce sont là quelques unes des interrogations que Carol Saba, avocat, responsable de la communication de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France et responsable de la commission médias et information de l'AEOF, tentera d'aborder avec les étudiants du Séminaire orthodoxe russe en France, à Epinay-sous-Sénart en région parisienne, lors de la conférence intitulée "Le mystère de l'unité de l'Eglise et sa gouvernance dans le monde d'aujourd'hui" qu'il donnera le samedi 30 novembre de 10h à 12h dans le cadre du cycle de conférences externes du Séminaire. VIDÉO
Le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille s'est dit préoccupé par la réduction notable du nombre de chrétiens en Irak depuis l'entrée des troupes étrangères dans ce pays en 2003.
"A l'époque, l'Irak comptait un million et demi de chrétiens. A présent, selon mes données, il y en a moins de 150.000", a indiqué le chef de l'Eglise orthodoxe russe lors d'une rencontre avec l'ambassadeur d'Irak en Russie Ismail Shafiq Muhsin.
Nous savons que les communautés chrétiennes ont été victimes de violences en Irak. Beaucoup de gens ont péri uniquement parce qu'ils étaient chrétiens. De nombreux chrétiens ont quitté l'Irak sous la menace de mort.
"A l'époque, l'Irak comptait un million et demi de chrétiens. A présent, selon mes données, il y en a moins de 150.000", a indiqué le chef de l'Eglise orthodoxe russe lors d'une rencontre avec l'ambassadeur d'Irak en Russie Ismail Shafiq Muhsin.
Nous savons que les communautés chrétiennes ont été victimes de violences en Irak. Beaucoup de gens ont péri uniquement parce qu'ils étaient chrétiens. De nombreux chrétiens ont quitté l'Irak sous la menace de mort.
"Nous savons que les communautés chrétiennes ont été victimes de violences en Irak. Beaucoup de gens ont péri uniquement parce qu'ils étaient chrétiens. De nombreux chrétiens ont quitté l'Irak sous la menace de mort. Cela a sûrement changé le paysage culturel de votre pays. Nous considérons qu'il s'agit d'une catastrophe de civilisation parce que les chrétiens et les musulmans avaient jusque-là vécu en paix", a ajouté le patriarche Cyrille.
Selon lui, l'Eglise orthodoxe russe compatit au sort du peuple irakien qui souffre toujours du terrorisme. "Des gens innocents meurent en Irak. Nous sommes persuadés que l'Irak doit rester un Etat uni, qu'il faut rétablir la paix civile et mettre fin à l'influence étrangère. L'Irak est un pays à la culture ancienne qui remonte au début de la civilisation (…). Le peuple irakien a le droit de vivre en paix et en justice", a conclu le patriarche Cyrille.
Suite Ria Novosti
Manifestation à Bruxelles pour soutenir les chrétiens d'Irak
Selon lui, l'Eglise orthodoxe russe compatit au sort du peuple irakien qui souffre toujours du terrorisme. "Des gens innocents meurent en Irak. Nous sommes persuadés que l'Irak doit rester un Etat uni, qu'il faut rétablir la paix civile et mettre fin à l'influence étrangère. L'Irak est un pays à la culture ancienne qui remonte au début de la civilisation (…). Le peuple irakien a le droit de vivre en paix et en justice", a conclu le patriarche Cyrille.
Suite Ria Novosti
Manifestation à Bruxelles pour soutenir les chrétiens d'Irak
Supérieur: archimandrite Martin (de Caflisch)
Chers amis!
Le terrain attenant au monastère de la Sainte Trinité a été mis en vente. Or, l'unique accès au monastère se trouve sur ce terrain qui sert également de parking aux paroissiens qui viennent en voiture. Le monastère a jusqu'au 15 décembre pour procéder à cette acquisition. L'acquéreur éventuel a l'intention d'installer des logements ainsi qu'un théâtre sur ce terrain.
Nous ne recevons pas de financement venant de la Confédération ou du Patriarcat de Moscou. Nous avons réuni 154.000 CHF et il nous manque 51. 000 CHF.
Chers amis!
Le terrain attenant au monastère de la Sainte Trinité a été mis en vente. Or, l'unique accès au monastère se trouve sur ce terrain qui sert également de parking aux paroissiens qui viennent en voiture. Le monastère a jusqu'au 15 décembre pour procéder à cette acquisition. L'acquéreur éventuel a l'intention d'installer des logements ainsi qu'un théâtre sur ce terrain.
Nous ne recevons pas de financement venant de la Confédération ou du Patriarcat de Moscou. Nous avons réuni 154.000 CHF et il nous manque 51. 000 CHF.
Nous vous serons très reconnaissants de nous soutenir. Que Dieu vous garde.
Adresse bancaire: IBAN : CH02 0026 0260 6702 32M2 N
BIC : UBSWCHZH80A
Versement pour : UBS SA
En faveur de : Fondation du Monastère Orthodoxe de la Très Sainte et Divine Trinité, route de Lucens 15, 1682 Dompierre VD
Mention : don achat terrain grange
tel. père Martin (de Caflisch) +41 26 652 17 08
Contact : Monastère de la Sainte Trinité
Archimandrite Martin
Route de Lucens 15
CH-1682 Dompierre VD
monasteretrinite@vtx.ch
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Свято-Троицкий Монастырь (Monastère de la Sainte Trinité, Dompierre, VD) просит Вашей помощи!
Свято-Троицкий Монастырь был проинформирован, что прилегающий к нему участок земли выставлен на продажу. Так случилось, что на этом участке находится единственный въезд в монастырь. Там же в настоящее время паркуются машины прихожан. Если монастырь не выкупит землю до 15 декабря 2013 года, она будет продана другому заинтересованному лицу. Потенциальный покупатель намерен переоборудовать ферму (амбар), находящуюся на участке, под квартиры, а также, под помещения театра, поэтому монастырь поставлен перед необходимостью покупки прилегающего участка земли. Монастырь не имеет никакой финансовой поддержки со стороны Швейцарской Конфедерации или Русской Православной Церкви. Монастырем изысканы средства в сумме СHF 154 000 франков. Не хватает еще CHF 51 000 франков Единственный православный монастырь Швейцарии нуждается в Вашей помощи Для нас важно каждое пожертвование! Если у Вас есть какие-то вопросы, свяжитесь с нами, мы с радостью на них ответим (в монастыре говорят по-французски и по-немецки, службы проходят на французском, частично русском, немецком языках).
Свято-Троицкий Монастырь был проинформирован, что прилегающий к нему участок земли выставлен на продажу. Так случилось, что на этом участке находится единственный въезд в монастырь. Там же в настоящее время паркуются машины прихожан. Если монастырь не выкупит землю до 15 декабря 2013 года, она будет продана другому заинтересованному лицу. Потенциальный покупатель намерен переоборудовать ферму (амбар), находящуюся на участке, под квартиры, а также, под помещения театра, поэтому монастырь поставлен перед необходимостью покупки прилегающего участка земли. Монастырь не имеет никакой финансовой поддержки со стороны Швейцарской Конфедерации или Русской Православной Церкви. Монастырем изысканы средства в сумме СHF 154 000 франков. Не хватает еще CHF 51 000 франков Единственный православный монастырь Швейцарии нуждается в Вашей помощи Для нас важно каждое пожертвование! Если у Вас есть какие-то вопросы, свяжитесь с нами, мы с радостью на них ответим (в монастыре говорят по-французски и по-немецки, службы проходят на французском, частично русском, немецком языках).
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Les membres du Saint Synode du Patriarcat de Constantinople ont élu aujourd'hui mercredi 27 novembre 2013 mgr Athénagoras (Peckstadt) de Sinope comme nouveau nouveau métropolite de Belgique et Exarque des Pays-Bas.
Le nouvel évêque a servi jusqu'à présent comme chorévêque du métropolite Panteleimon, qui a présenté sa démission le mois dernier auprès du patriarche Bartholomeos 1er et du Saint Synode. Il est d'origine Belge et e plus des langues officielles de la Belgique, parle couramment le grec et l'anglais.
Il est particulièrement populaire parmi les fidèles de la sainte métropole de Belgique et a représenté l'Église du Christ dans diverses conférences et assemblées théologiques internationales
AXIOS pour le nouveau métropolite de Belgique Athénagoras!
ORDINATION OF BISHOP ATHENAGORAS OF SINOPE
Le nouvel évêque a servi jusqu'à présent comme chorévêque du métropolite Panteleimon, qui a présenté sa démission le mois dernier auprès du patriarche Bartholomeos 1er et du Saint Synode. Il est d'origine Belge et e plus des langues officielles de la Belgique, parle couramment le grec et l'anglais.
Il est particulièrement populaire parmi les fidèles de la sainte métropole de Belgique et a représenté l'Église du Christ dans diverses conférences et assemblées théologiques internationales
AXIOS pour le nouveau métropolite de Belgique Athénagoras!
ORDINATION OF BISHOP ATHENAGORAS OF SINOPE
Le 24 novembre 2013, la paroisse orthodoxe moldave Saint-Païssy-Velitchkovsky a célébré sa fête patronale. Ce jour-là, Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, a présidé la divine liturgie dans le local que la communauté occupe actuellement. Il était entouré du hiéromoine Joseph (Pavlintchouk), recteur de la paroisse, le hiéromoine Nicodème (Pavlintchouk), recteur de l’église Saint-Séraphin à Montgeron, ainsi que de l’archiprêtre Igor Trophime. L’office a été célébré en slavon, en français et en moldave.
La paroisse orthodoxe moldave du diocèse de Chersonès le célèbre actuellement dans une petite chapelle, mise à sa disposition par le diocèse catholique de Paris, à l'adresse: 9bis, rue du Bouquet de Longchamp, 75016, Metro Boissière.
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Vidéo de l’émission L'ORTHODOXIE, ICI ET MAINTENANT du 26 novembre Une fois par mois, le mardi à 21h45, cette émission de 26 minutes placée sous l'égide de l'Assemblée des Évêques Orthodoxes de France (AEOF) vient parler de l'actualité des Églises orthodoxes en France.
L'émission est animée et présentée par Carol Saba, porte-parole de l'AEOF, en partenariat avec des forces vives et des chroniqueurs de l'Église orthodoxe en France.
Suite au récent décès de l'Archevêque Gabriel de Comane, évêque dirigeant de l'Archevêché des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale (Exarchat du Patriarcat OEcuménique) de 2003 à 2013 dont le siège est à Paris, l'émission de novembre sera largement consacrée à l'histoire riche de cet Archevêché et aux perspectives de son développement. Carol SABA recevra pour ce faire l'Archimandrite Job GETCHA ancien doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint Serge, qui vient d'être élu le 1er novembre dernier, comme archevêque dirigeant de l'Archevêché russe pour succéder à Mgr Gabriel.
L'émission est animée et présentée par Carol Saba, porte-parole de l'AEOF, en partenariat avec des forces vives et des chroniqueurs de l'Église orthodoxe en France.
Suite au récent décès de l'Archevêque Gabriel de Comane, évêque dirigeant de l'Archevêché des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale (Exarchat du Patriarcat OEcuménique) de 2003 à 2013 dont le siège est à Paris, l'émission de novembre sera largement consacrée à l'histoire riche de cet Archevêché et aux perspectives de son développement. Carol SABA recevra pour ce faire l'Archimandrite Job GETCHA ancien doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint Serge, qui vient d'être élu le 1er novembre dernier, comme archevêque dirigeant de l'Archevêché russe pour succéder à Mgr Gabriel.
Un portrait sera consacré dans ce contexte à la grande figure fondatrice du Métropolite EULOGE (+1868-1946), premier évêque dirigeant de l'Archevêché russe. La tradition orthodoxe de la préparation du Saint Myron (le Saint Chrême) au Patriarcat de Constantinople et sa distribution dans l'ensemble du monde orthodoxe sera évoquée. Puis après une présentation en image de l'actualité orthodoxe, la rubrique "À Saluer" sera consacrée au nouveau CD "Eucharistia : chants de la liturgie orthodoxe en français", de l'ensemble Harmonie géorgienne dirigé par Nana Peradze, chef de choeur de l'église serbe à Paris.
Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris CRSC
L’exposition de photographie documentaire « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives » présentée à la Maison des Russes en émigration Soljenitsyne à Moscou a eu un grand succès. Découvrez ici un reportage sur l'inauguration de l'exposition à Moscou
Nous invitons tous ceux qui s’y intéressent à la visiter l'Inauguration de l'exposition le 26 novembre à Paris. Et du 3 au 8 décembre, salle des expositions de la Mairie de Rives, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30. Entrée Libre.
Téléchargez le dossier de presse
L’exposition est la première tentative de présenter par le biais des documents photographiques au public et aux experts, la page peu connue de l’histoire des Russes en émigration. Les archives familiales d’Andrei Moussine-Pouchkine et d’autres personnalités ayant vécu à Rives sont à la base de l’exposition. Ces photos exclusives sont exposées pour la première fois près de 400 photos. L’idée de l’exposition « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives en Isère» a été conçue en 2012. Andrei Andreeevitch Moussine-Pouchkine, originaire de Rives et du château habitant à Paris en est l’initiateur.
L’exposition reflète l’histoire, le mode de vie, les sphères d’activités, les intérêts, les espérances, le monde spirituel, l’œuvre des Russes ayant vécu à Rives, dans sa banlieue et partiellement dans d’autres endroits de la région. L’Orgère réunissait autour de lui non seulement les habitants locaux. C’était le premier centre de la Fédération des Unions des chrétiens russes qui déployait ses activités sous le mot d’ordre :
L’exposition de photographie documentaire « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives » présentée à la Maison des Russes en émigration Soljenitsyne à Moscou a eu un grand succès. Découvrez ici un reportage sur l'inauguration de l'exposition à Moscou
Nous invitons tous ceux qui s’y intéressent à la visiter l'Inauguration de l'exposition le 26 novembre à Paris. Et du 3 au 8 décembre, salle des expositions de la Mairie de Rives, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30. Entrée Libre.
Téléchargez le dossier de presse
L’exposition est la première tentative de présenter par le biais des documents photographiques au public et aux experts, la page peu connue de l’histoire des Russes en émigration. Les archives familiales d’Andrei Moussine-Pouchkine et d’autres personnalités ayant vécu à Rives sont à la base de l’exposition. Ces photos exclusives sont exposées pour la première fois près de 400 photos. L’idée de l’exposition « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives en Isère» a été conçue en 2012. Andrei Andreeevitch Moussine-Pouchkine, originaire de Rives et du château habitant à Paris en est l’initiateur.
L’exposition reflète l’histoire, le mode de vie, les sphères d’activités, les intérêts, les espérances, le monde spirituel, l’œuvre des Russes ayant vécu à Rives, dans sa banlieue et partiellement dans d’autres endroits de la région. L’Orgère réunissait autour de lui non seulement les habitants locaux. C’était le premier centre de la Fédération des Unions des chrétiens russes qui déployait ses activités sous le mot d’ordre :
L’idée de l’exposition « L’Orgère – le château des Russes, l exilés de Russie à Rives » a été conçue en 2012. Andrei Andreeevitch Moussine-Pouchkine, originaire de Rives et du château habitant à Paris en est l’initiateur.
Le directeur a saisi cette idée sans hésiter: " J’ai décidé de s’occuper personnellement de l’exposition, j’en a été superviseur et j’en ai élaboré la conception avec Andrei Moussine-Pouchkin" - raconte Igor Domnine.
"Quelque 400 objets sont présentés. Tous, ils reproduisent la vie authentiquement russe au château. Notre exposition décrit leur vie et permet de comprendre pourquoi cela est tellement important pour nous."
L’exposition permet de faire revivre le souvenir des centaines d’exilés russes à Rives. Tout comme plus de deux millions d’expatriés, ils ont été contraints d’abandonner la Patrie. Or, ils ont conservé la Russie dans leurs cœurs, suivi ses traditions séculaires en croyant en l’avenir et lui sont restés éternellement fidèles. Ils ont été toujours reconnaissants à la France et aux Français, notamment aux autorités et aux habitants de Rives, aux propriétaires des fabriques à papier de la possibilité de vivre et de travailler dans un pays étranger, de la compréhension et de la bienveillance
Groupe de russes sur les marches de l'escalier du château de Rives, un dimanche après la liturgie .
Le directeur a saisi cette idée sans hésiter: " J’ai décidé de s’occuper personnellement de l’exposition, j’en a été superviseur et j’en ai élaboré la conception avec Andrei Moussine-Pouchkin" - raconte Igor Domnine.
"Quelque 400 objets sont présentés. Tous, ils reproduisent la vie authentiquement russe au château. Notre exposition décrit leur vie et permet de comprendre pourquoi cela est tellement important pour nous."
L’exposition permet de faire revivre le souvenir des centaines d’exilés russes à Rives. Tout comme plus de deux millions d’expatriés, ils ont été contraints d’abandonner la Patrie. Or, ils ont conservé la Russie dans leurs cœurs, suivi ses traditions séculaires en croyant en l’avenir et lui sont restés éternellement fidèles. Ils ont été toujours reconnaissants à la France et aux Français, notamment aux autorités et aux habitants de Rives, aux propriétaires des fabriques à papier de la possibilité de vivre et de travailler dans un pays étranger, de la compréhension et de la bienveillance
Groupe de russes sur les marches de l'escalier du château de Rives, un dimanche après la liturgie .
L’exposition reflète l’histoire, le mode de vie, les sphères d’activités, les intérêts, les espérances, le monde spirituel, l’œuvre des Russes ayant vécu à Rives, dans sa banlieue et partiellement dans d’autres endroits de la région. Les photosujets de séjour des exilés dans les camps dans les Balkans, les vues de Rives et du château L’Orgère de nos jours et dans le premier tiers du 20ème siècle sont exposés. Un chapitre à part est consacré à la vie ecclésiastique, partie inaliénable de la vie russe en général et à l’étranger, en particulier.
L’église de l’Archange Saint Michel se trouve au rez-de-chaussée du château. Tous les Russes de Rives et de la banlieue en ont été les paroissiens, notamment le célèbre compositeur Igor Stravinsky et sa famille qui ont vécu pendant plusieurs années au bord du lac Paladru. Le château et son parc étaient un oasis russe. Les réunions, les soirées amicales se déroulaient au château. Les enfants étaient éduqués à la russe, ils étaient membres des détachements de scouts russes, ensuite des « Preux », poursuit Igor Domnine.
L’Orgère réunissait autour de lui non seulement les habitants locaux. C’était le premier centre de la Fédération des Unions des chrétiens russes qui déployait ses activités sous le mot d’ordre : « Foi. Patrie. Famille ».
Les conférences, les rencontres, les congrès se déroulaient au château. Leurs participants sont reproduits sur les photos des années 1930.
Visite du général Koutiepoff à Rives (le premier à gauche de la voiture). « Nous sommes enfants de la Grande Russie, enfants des grands malheurs », écrivait dans ses vers Sofia Moldavanova ayant vécu à Rives.
L’église de l’Archange Saint Michel se trouve au rez-de-chaussée du château. Tous les Russes de Rives et de la banlieue en ont été les paroissiens, notamment le célèbre compositeur Igor Stravinsky et sa famille qui ont vécu pendant plusieurs années au bord du lac Paladru. Le château et son parc étaient un oasis russe. Les réunions, les soirées amicales se déroulaient au château. Les enfants étaient éduqués à la russe, ils étaient membres des détachements de scouts russes, ensuite des « Preux », poursuit Igor Domnine.
L’Orgère réunissait autour de lui non seulement les habitants locaux. C’était le premier centre de la Fédération des Unions des chrétiens russes qui déployait ses activités sous le mot d’ordre : « Foi. Patrie. Famille ».
Les conférences, les rencontres, les congrès se déroulaient au château. Leurs participants sont reproduits sur les photos des années 1930.
Visite du général Koutiepoff à Rives (le premier à gauche de la voiture). « Nous sommes enfants de la Grande Russie, enfants des grands malheurs », écrivait dans ses vers Sofia Moldavanova ayant vécu à Rives.
La vie des familles concrètes est présentée sur l’exemple des familles apparentées : des comtes nobles russes Moussine-Pouchkine et des Gonorski. Le fils du colonel Boris Gonorski : Andrei Gonorski a péri héroïquement pour la France en juin 1940.
« Nous sommes enfants de la Grande Russie, enfants des grands malheurs », écrivait dans ses vers Sofia Moldavanova ayant vécu à Rives. Ces propos figurent dans le nom du chapitre dans lequel sont présentées près d’une centaine de portraits des Russes dont la vie était liée à Rives. La Russie se souviendra avec reconnaissance au peuple français, aux habitants de Rives des noms dignes de ses exilés s’étant abrités dans le château d’Orgères.
Les Russes en émigration sont apparus pour la première fois au château en 1924, ensuite ils devenaient de plus en plus nombreux. Les enfants abandonnaient peu à peu leurs maisons, les vieillards décédaient – les derniers Russes sont partis au début des années 1970 du château qui est inhabité depuis ce moment-là. Il convient de rendre hommage aux autorités locales d’avoir conservé le château. Maintenant la Russie est invitée à l’acheter pour en faire un monument. C’est parfaitement logique, des milliers de Russes ayant habité dans cette région française.
Ce sujet et l’exposition ont bouleversé plusieurs Russes en France.
L’exposition sera présentée pendant trois jours dans la capitale française pour se rendre ensuite à Rives où elle sera ouverte à la mairie, à proximité immédiate du château d’Orgères, dit pour conclure Igor Domnine.
C’était une émission consacrée à l’exposition « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives ».
« Nous sommes enfants de la Grande Russie, enfants des grands malheurs », écrivait dans ses vers Sofia Moldavanova ayant vécu à Rives. Ces propos figurent dans le nom du chapitre dans lequel sont présentées près d’une centaine de portraits des Russes dont la vie était liée à Rives. La Russie se souviendra avec reconnaissance au peuple français, aux habitants de Rives des noms dignes de ses exilés s’étant abrités dans le château d’Orgères.
Les Russes en émigration sont apparus pour la première fois au château en 1924, ensuite ils devenaient de plus en plus nombreux. Les enfants abandonnaient peu à peu leurs maisons, les vieillards décédaient – les derniers Russes sont partis au début des années 1970 du château qui est inhabité depuis ce moment-là. Il convient de rendre hommage aux autorités locales d’avoir conservé le château. Maintenant la Russie est invitée à l’acheter pour en faire un monument. C’est parfaitement logique, des milliers de Russes ayant habité dans cette région française.
Ce sujet et l’exposition ont bouleversé plusieurs Russes en France.
L’exposition sera présentée pendant trois jours dans la capitale française pour se rendre ensuite à Rives où elle sera ouverte à la mairie, à proximité immédiate du château d’Orgères, dit pour conclure Igor Domnine.
C’était une émission consacrée à l’exposition « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives ».
Grilles de l'entrée du château de Rives.
Le séminaire théologique de la Sainte Trinité, Etats-Unis, a reçu un don de livres en provenance de Russie
Le séminaire théologique de la Sainte Trinité, Etats-Unis, a reçu un don de livres en provenance de Russie
Rédigé par Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris CRSC le 26 Novembre 2013 à 22:10
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Le patriarche Cyrille a déclaré dans une interview accordée le 26 novembre au quotidien « Smolenskye Novosti » : « Toute forme de fusion entre l’Eglise et l’Etat est au détriment de la cause Divine. Seul le témoignage d’une Eglise libre peut convaincre et être entendu. L’Eglise n’aspire pas à participer à l’élaboration de la politique conduite par l’Etat. Son objectif consiste à faire parvenir le message : vivre sans Dieu est autant absurde qu’inutile.
Les appels à la fusion entre l’Eglise et l’Etat sont inconsistants. Il est interdit aux membres du clergé d’exercer des fonctions publiques tandis que l’Etat ne saurait influencer la vie ecclésiale. Il serait malheureux de réitérer les erreurs commises dans le passé. En effet, les évènements sanglants du début du XXe siècle et les persécutions qui les ont suivies sont pour beaucoup l’aboutissement de l’asservissement de l’Eglise par l’Etat.
Les appels à la fusion entre l’Eglise et l’Etat sont inconsistants. Il est interdit aux membres du clergé d’exercer des fonctions publiques tandis que l’Etat ne saurait influencer la vie ecclésiale. Il serait malheureux de réitérer les erreurs commises dans le passé. En effet, les évènements sanglants du début du XXe siècle et les persécutions qui les ont suivies sont pour beaucoup l’aboutissement de l’asservissement de l’Eglise par l’Etat.
Les réformes conduites actuellement par l’Eglise aident la société à surmonter les séquelles laissées par le régime athée. Afin de guérir les plaies infligées par le régime déicide il nous faut aider les gens à revenir à l’Eglise à nouveau, Dieu nous accompagne dans cette tâche, j’en suis certain ».
Pravoslavie i Mir Патриарх Кирилл высказал мнение о недопустимости слияния Церкви и государства
Traduction PO
Pravoslavie i Mir Патриарх Кирилл высказал мнение о недопустимости слияния Церкви и государства
Traduction PO
Svetlana Solodovnik
Lors d’une conférence de presse le président du département Synodal du service social Mgr Pantéleimon, évêque d’Orekhovo-Zouïevo a annoncé que deux orphelinats gérés par l’association « Milosserdije » accueilleraient des enfants handicapés. Les enfants handicapés mentaux, moteurs ainsi que des enfants atteints du SIDA seront accueillis dès l’âge d’un an et demi dans les orphelinats de l’association « Milosserdije » en même temps que des enfants en bonne santé. L’orphelinat Sainte-Sophie envisage de recevoir 12 garçons avec de graves problèmes de santé. Actuellement 10 enfants l’orphelinat y résident. L’établissement pourra accueillir jusqu’à 32 pensionnaires. Il est équipé d’ascenseurs et accessible aux enfants en fauteuils roulants.
La situation dans les orphelinats Sainte Elisabeth pour les filles auprès du couvent Marthe et Marie et ceux en l’honneur de Saint-Dimitri est plus compliquée parce qu’ils sont complets : 22 et 20 orphelines dans chacun. Ils accueillent cependant quelques enfants avec des pathologies. Deux filles sont tellement malades qu’elles sont obligées de vivre dans l’hospice du couvent Marthe et Marie. « On nous a transféré ces enfants parce qu’aucun autre orphelinat ne voulait les garder », - explique Elena Loutkovskaïa, coordinateur des orphelinats de l’association « Milosserdije ».
Lors d’une conférence de presse le président du département Synodal du service social Mgr Pantéleimon, évêque d’Orekhovo-Zouïevo a annoncé que deux orphelinats gérés par l’association « Milosserdije » accueilleraient des enfants handicapés. Les enfants handicapés mentaux, moteurs ainsi que des enfants atteints du SIDA seront accueillis dès l’âge d’un an et demi dans les orphelinats de l’association « Milosserdije » en même temps que des enfants en bonne santé. L’orphelinat Sainte-Sophie envisage de recevoir 12 garçons avec de graves problèmes de santé. Actuellement 10 enfants l’orphelinat y résident. L’établissement pourra accueillir jusqu’à 32 pensionnaires. Il est équipé d’ascenseurs et accessible aux enfants en fauteuils roulants.
La situation dans les orphelinats Sainte Elisabeth pour les filles auprès du couvent Marthe et Marie et ceux en l’honneur de Saint-Dimitri est plus compliquée parce qu’ils sont complets : 22 et 20 orphelines dans chacun. Ils accueillent cependant quelques enfants avec des pathologies. Deux filles sont tellement malades qu’elles sont obligées de vivre dans l’hospice du couvent Marthe et Marie. « On nous a transféré ces enfants parce qu’aucun autre orphelinat ne voulait les garder », - explique Elena Loutkovskaïa, coordinateur des orphelinats de l’association « Milosserdije ».
Les enfants malades arrivent dans les orphelinats de l’église en provenance des établissements publics (ils sont âgés de moins de 4 ans) ou des orphelinats temporaires destinés aux enfants soustraits à l’autorité parentale. Selon Nicolas Loutkovski, directeur de l’orphelinat Sainte-Sophie, ils ne peuvent pas accepter les enfants atteints de syndrome de Down ainsi que les enfants souffrant de graves maladies mentales parce qu’ils ne sont simplement pas en mesure d’assumer les soins indispensables. Cependant ils se chargent des enfants avec un léger retard mental car ceux-là communiquent bien avec les autres enfants.
Souvent les médecins recommandent d’attribuer à ces enfants une catégorie d’invalidité mais l’orphelinat n’est pas pressé à accomplir ces formalités parce que grâce à des soins appropriés les enfants malades se rétablissent. « S’il y a la possibilité il vaut mieux sortir l’enfant de la catégorie d’handicapé mental, cela l’aidera dans le futur ».
La socialisation est le mot que l’on entend le plus lors des débats au sujet des orphelins. Même les enfants des meilleurs orphelinats publics ont peur de mener une vie indépendante parce qu’ils ne savent pas ce que c’est. Ce n’est pas étonnant vu que le but principal des dirigeants de tels établissements consiste à éviter tout ennui. Aussi, tout est interdit aux orphelins. Il est plus simple d’interdire que d’être responsable d’un accident si l’enfant est, par exemple, allé au cinéma et il lui est arrivé un malheur. Ainsi, les enfants ignorent les choses les plus simples de la vie quotidienne ou émotionnelle.
L’éducation conjointe des enfants malades et sains est une motivation très puissante de socialisation. Si tu es en pleine santé et tu vois à côté un enfant qui a besoin de compassion et d’aide cela élargit le cadre d’une vie construite selon la structure rigide « orphelin-éducateur ». Et si l’enfant malade se trouve à côté de personnes saines dès son enfance il s’habitue à s’adapter à son environnement et ce mécanisme d’adaptation lui permettra de se positionner plus vite dans la société adulte dans le futur.
Il est question aujourd’hui d’accepter les enfants handicapés dans les écoles ordinaires. Mais la société est réservée à l’égard de ce projet. L’Eglise est la première qui s’est lancée dans cette expérience difficile. L’objectif principal des orphelinats, cependant, reste l’installation et le suivi des enfants dans des familles d’accueil.
Lien "Ejednevny journal"
Traduction Elena Tastevin
Souvent les médecins recommandent d’attribuer à ces enfants une catégorie d’invalidité mais l’orphelinat n’est pas pressé à accomplir ces formalités parce que grâce à des soins appropriés les enfants malades se rétablissent. « S’il y a la possibilité il vaut mieux sortir l’enfant de la catégorie d’handicapé mental, cela l’aidera dans le futur ».
La socialisation est le mot que l’on entend le plus lors des débats au sujet des orphelins. Même les enfants des meilleurs orphelinats publics ont peur de mener une vie indépendante parce qu’ils ne savent pas ce que c’est. Ce n’est pas étonnant vu que le but principal des dirigeants de tels établissements consiste à éviter tout ennui. Aussi, tout est interdit aux orphelins. Il est plus simple d’interdire que d’être responsable d’un accident si l’enfant est, par exemple, allé au cinéma et il lui est arrivé un malheur. Ainsi, les enfants ignorent les choses les plus simples de la vie quotidienne ou émotionnelle.
L’éducation conjointe des enfants malades et sains est une motivation très puissante de socialisation. Si tu es en pleine santé et tu vois à côté un enfant qui a besoin de compassion et d’aide cela élargit le cadre d’une vie construite selon la structure rigide « orphelin-éducateur ». Et si l’enfant malade se trouve à côté de personnes saines dès son enfance il s’habitue à s’adapter à son environnement et ce mécanisme d’adaptation lui permettra de se positionner plus vite dans la société adulte dans le futur.
Il est question aujourd’hui d’accepter les enfants handicapés dans les écoles ordinaires. Mais la société est réservée à l’égard de ce projet. L’Eglise est la première qui s’est lancée dans cette expérience difficile. L’objectif principal des orphelinats, cependant, reste l’installation et le suivi des enfants dans des familles d’accueil.
Lien "Ejednevny journal"
Traduction Elena Tastevin
INTERVIEW - Le métropolite Hilarion préside le département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. Émissaire pour les relations extérieures du patriarche Kirill et de facto numéro deux de l'Église russe, il souligne les points de convergence entre Moscou et le Saint-Siège.
LE FIGARO - Vladimir Poutine est reçu ce lundi par le Pape, alors que le Vatican évoque la possibilité d'une rencontre - historique - avec le patriarche Kirill. Le climat entre les deux Églises a-t-il changé depuis l'élection de François?
* * *
Métropolite HILARION - Entre orthodoxes et catholiques, nous sommes des alliés et non des rivaux.
Nous partageons le même champ de mission et avons une foi commune en Jésus-Christ. J'ai rencontré le pape François à deux reprises. La première, lors de son intronisation, il avait déjà confirmé son intention de contribuer à une compréhension mutuelle entre nos Églises. La seconde rencontre a montré que, sur beaucoup de problèmes contemporains, nous partageons le même regard. Je note en particulier son aspiration à rapprocher l'Église des pauvres et des infortunés, son souhait de réformer la gouvernance de l'Église romaine vers une plus grande collégialité.
LE FIGARO - Vladimir Poutine est reçu ce lundi par le Pape, alors que le Vatican évoque la possibilité d'une rencontre - historique - avec le patriarche Kirill. Le climat entre les deux Églises a-t-il changé depuis l'élection de François?
* * *
Métropolite HILARION - Entre orthodoxes et catholiques, nous sommes des alliés et non des rivaux.
Nous partageons le même champ de mission et avons une foi commune en Jésus-Christ. J'ai rencontré le pape François à deux reprises. La première, lors de son intronisation, il avait déjà confirmé son intention de contribuer à une compréhension mutuelle entre nos Églises. La seconde rencontre a montré que, sur beaucoup de problèmes contemporains, nous partageons le même regard. Je note en particulier son aspiration à rapprocher l'Église des pauvres et des infortunés, son souhait de réformer la gouvernance de l'Église romaine vers une plus grande collégialité.
Son appel à la communauté internationale en faveur des chrétiens qui souffrent et sont persécutésž au Proche-Orient et dans d'autres régions du monde, recueille le soutien de l'Église russe. Tout cela, sans aucun doute, rend la possibilité d'une future rencontre entre le Pape et le Patriarche de plus en plus réaliste. Mais pour éviter qu'elle ne se réduise à un simple événement protocolaire, son contenu doit être soigneusement préparé. Quant aux lieux possibles et à la date, aucune discussion bilatérale n'a lieu à ce sujet.
Quel est le principal obstacle à une telle rencontre?
Il s'agit du conflit non résolu entre orthodoxes et catholiques grecs en Ukraine. À la fin des années 1980, lors de la renaissance des structures de l'Église gréco-catholique en Ukraine occidentale, presque toutes les cathédrales qui appartenaient autrefois au patriarcat de Moscou lui ont été retirées (l'Église gréco-catholique, qui mêle rites byzantins et théologie catholique, aspire à constituer son propre patriarcat, NDLR). Et jusqu'à présent, l'Église orthodoxe ukrainienne rencontre des difficultés lorsqu'elle veut construire des églises dans ces régions. De même, l'activité et la mission de l'Église gréco-catholique s'étendent dans les terres traditionnellement orthodoxes de l'est et du sud ukrainiens, ce qui inquiète les orthodoxes.
Quel serait le point de rapprochement possible? Le sort des chrétiens du Proche-Orient?
C'est probablement le sujet le plus important de coopération. Nous avons déjà exprimé une inquiétude commune. En septembre, le patriarche Kirill avait envoyé une lettre à Barack Obama dans laquelle il lui demandait de porter attention à la situation des Églises chrétiennes en Syrie et de s'abstenir d'une frappe militaire. Pour sa part, la lettre du Pape adressée aux membres du G20 à travers Vladimir Poutine, et appelant à une solution pacifique, a été très importante. De ce point de vue, je place beaucoup d'espoir dans la rencontre prévue entre le président russe et le Souverain Pontife.
Mais il existe d'autres sujets d'entente possibles. Ces derniers temps, la nécessité s'impose d'une coopération dans la défense des valeurs chrétiennes dans la société séculaire moderne. Ainsi nos positions coïncident sur le problème de l'érosion des valeurs familiales, l'atteinte aux normes sociales de l'éthique familiale traditionnelle. Nos deux Églises se prononcent ensemble contre l'avortement, l'euthanasie, les expérimentations médico-biologiques incompatibles avec le principe éthique du respect de la personnalité, ainsi que toutes les autres «acquisitions» de la civilisation moderne et libérale, qui a mis en péril la survie des peuples européens. SUITE Le Figaro
Quel est le principal obstacle à une telle rencontre?
Il s'agit du conflit non résolu entre orthodoxes et catholiques grecs en Ukraine. À la fin des années 1980, lors de la renaissance des structures de l'Église gréco-catholique en Ukraine occidentale, presque toutes les cathédrales qui appartenaient autrefois au patriarcat de Moscou lui ont été retirées (l'Église gréco-catholique, qui mêle rites byzantins et théologie catholique, aspire à constituer son propre patriarcat, NDLR). Et jusqu'à présent, l'Église orthodoxe ukrainienne rencontre des difficultés lorsqu'elle veut construire des églises dans ces régions. De même, l'activité et la mission de l'Église gréco-catholique s'étendent dans les terres traditionnellement orthodoxes de l'est et du sud ukrainiens, ce qui inquiète les orthodoxes.
Quel serait le point de rapprochement possible? Le sort des chrétiens du Proche-Orient?
C'est probablement le sujet le plus important de coopération. Nous avons déjà exprimé une inquiétude commune. En septembre, le patriarche Kirill avait envoyé une lettre à Barack Obama dans laquelle il lui demandait de porter attention à la situation des Églises chrétiennes en Syrie et de s'abstenir d'une frappe militaire. Pour sa part, la lettre du Pape adressée aux membres du G20 à travers Vladimir Poutine, et appelant à une solution pacifique, a été très importante. De ce point de vue, je place beaucoup d'espoir dans la rencontre prévue entre le président russe et le Souverain Pontife.
Mais il existe d'autres sujets d'entente possibles. Ces derniers temps, la nécessité s'impose d'une coopération dans la défense des valeurs chrétiennes dans la société séculaire moderne. Ainsi nos positions coïncident sur le problème de l'érosion des valeurs familiales, l'atteinte aux normes sociales de l'éthique familiale traditionnelle. Nos deux Églises se prononcent ensemble contre l'avortement, l'euthanasie, les expérimentations médico-biologiques incompatibles avec le principe éthique du respect de la personnalité, ainsi que toutes les autres «acquisitions» de la civilisation moderne et libérale, qui a mis en péril la survie des peuples européens. SUITE Le Figaro
Enregistrement vidéo intégral de la conférence donnée par M. Nicolas ROSS le 23 novembre 2013 dans le cadre des conférences du samedi au Séminaire: "Les orthodoxes russes en France après 1917. Les premières années."
Le pape François recevra pour la première fois le 25 novembre le président russe Vladimir Poutine. L'événement pourrait se révéler plus surprenant et moins formel qu'il n'y paraît, écrit lundi le quotidien Vedomosti.
Poutine a déjà rencontré le chef de l'Eglise catholique à trois reprises - à chaque fois il s'agissait plutôt de gestes de politesse. Après l'invitation imprudente du pape Jean-Paul II par Mikhaïl Gorbatchev en Russie, les présidents russes ont préféré éviter la question centrale à laquelle ces réunions sont censées être consacrées : la situation des catholiques russes et le dialogue interconfessionnel.
C'est logique, car l'Eglise orthodoxe considère la Russie comme son "territoire canonique" et préfère limiter son dialogue avec Rome aux formalités.Mais ces derniers temps le Vatican acquièrent un intérêt politique particulier pour les autorités, compte tenu de l'orientation de la Russie vers les valeurs traditionnelles
Poutine a déjà rencontré le chef de l'Eglise catholique à trois reprises - à chaque fois il s'agissait plutôt de gestes de politesse. Après l'invitation imprudente du pape Jean-Paul II par Mikhaïl Gorbatchev en Russie, les présidents russes ont préféré éviter la question centrale à laquelle ces réunions sont censées être consacrées : la situation des catholiques russes et le dialogue interconfessionnel.
C'est logique, car l'Eglise orthodoxe considère la Russie comme son "territoire canonique" et préfère limiter son dialogue avec Rome aux formalités.Mais ces derniers temps le Vatican acquièrent un intérêt politique particulier pour les autorités, compte tenu de l'orientation de la Russie vers les valeurs traditionnelles
Malgré son image de réformateur, voire de libéral, le pape prône inconditionnellement la famille traditionnelle et s'oppose au mariage homosexuel. Dans ses déclarations politiques on remarque même une attitude critique, inhabituelle pour les libéraux occidentaux, à l'égard du Printemps arabe, qui a notamment provoqué ces dernières années la plus forte vague de persécutions contre les chrétiens au Proche et au Moyen-Orient. Suite RIA Novosti
La Syrie au cœur de la visite de Poutine au Vatican
....//// On reparle donc - troisième enjeu du jour - d'une rencontre entre le Pape et le patriarche Kirill même si c'est un serpent de mer: le sujet est sur la table depuis… vingt-cinq ans! Plusieurs tentatives sous les deux pontificats précédents ont toujours échoué.
Le prétexte, toujours invoqué - et rappelé ici par le métropolite Hilarion - est la question ukrainienne. Dans ce pays a notamment resurgi en 1989 une Église gréco-catholique, dite «uniate», pratiquant une liturgie orthodoxe mais liée à Rome. Ce qui agace prodigieusement Moscou. Le second prétexte, également évoqué avec constance côté russe, est qu'une telle rencontre entre le Pape et le Patriarche, pour hautement symbolique qu'elle soit, «ne servirait à rien», si elle n'était pas suivie d'effets. Les Russes voient donc ce sommet comme un couronnement, le Vatican plutôt comme un commencement.
Cette course de patience est ainsi loin d'être achevée. Le pape François a certes donné des gages. Il prend pour modèle l'Église orthodoxe - et son système démocratique de synode des évêques - pour réformer la curie romaine. Il rassure aussi par son souci de simplifier «la primauté» du Pape et s'en tient à son titre «d'évêque de Rome». Mais d'autres problèmes demeurent, du côté russe. L'opinion orthodoxe russe - à ne pas confondre avec l'opinion russe - n'est pas prête pour une telle rencontre. Un certain fondamentalisme orthodoxe prospère dans les rangs populaires du clergé et chez les fidèles de cette Église. Le patriarche Kirill et son équipe s'efforcent de le combattre mais la partie est complexe au point d'interdire, pour le moment, un tel rendez-vous entre le Pape latin et le Patriarche de toutes les Russies. L'avantage gagné en ouverture pour le patriarcat serait largement annihilé par le très sérieux risque de fractures internes, voire de schisme. SUITE La Figaro
La Syrie au cœur de la visite de Poutine au Vatican
....//// On reparle donc - troisième enjeu du jour - d'une rencontre entre le Pape et le patriarche Kirill même si c'est un serpent de mer: le sujet est sur la table depuis… vingt-cinq ans! Plusieurs tentatives sous les deux pontificats précédents ont toujours échoué.
Le prétexte, toujours invoqué - et rappelé ici par le métropolite Hilarion - est la question ukrainienne. Dans ce pays a notamment resurgi en 1989 une Église gréco-catholique, dite «uniate», pratiquant une liturgie orthodoxe mais liée à Rome. Ce qui agace prodigieusement Moscou. Le second prétexte, également évoqué avec constance côté russe, est qu'une telle rencontre entre le Pape et le Patriarche, pour hautement symbolique qu'elle soit, «ne servirait à rien», si elle n'était pas suivie d'effets. Les Russes voient donc ce sommet comme un couronnement, le Vatican plutôt comme un commencement.
Cette course de patience est ainsi loin d'être achevée. Le pape François a certes donné des gages. Il prend pour modèle l'Église orthodoxe - et son système démocratique de synode des évêques - pour réformer la curie romaine. Il rassure aussi par son souci de simplifier «la primauté» du Pape et s'en tient à son titre «d'évêque de Rome». Mais d'autres problèmes demeurent, du côté russe. L'opinion orthodoxe russe - à ne pas confondre avec l'opinion russe - n'est pas prête pour une telle rencontre. Un certain fondamentalisme orthodoxe prospère dans les rangs populaires du clergé et chez les fidèles de cette Église. Le patriarche Kirill et son équipe s'efforcent de le combattre mais la partie est complexe au point d'interdire, pour le moment, un tel rendez-vous entre le Pape latin et le Patriarche de toutes les Russies. L'avantage gagné en ouverture pour le patriarcat serait largement annihilé par le très sérieux risque de fractures internes, voire de schisme. SUITE La Figaro
Elles ont attendu en espérant que le Ciel les aide. Mais aujourd’hui, les sœurs orthodoxes de Godoncourt doivent se rendre à l’évidence. Elles quittent le monastère faute d’argent pour l’entretenir.
GODONCOURT
Elles ont prié pour qu’un mécène leur offre ce qu’elles voulaient : rester ici, à Godoncourt, dans leur monastère. Mais Dieu en a décidé autrement. Les sept sœurs orthodoxes du monastère du patriarcat de Serbie vont, à contre cœur, quitter ce lieu chargé de souvenirs dans quelques semaines. « Nous sommes très attristées », confie sœur Elena, la mère supérieure. Tristes de partir de cet édifice qu’elles occupent depuis 2002. « Mais il faut se rendre à l’évidence et être lucide », poursuit-elle. Faute de finances suffisantes, la communauté, et plus généralement le diocèse orthodoxe serbe, ne peut plus entretenir le bâtiment.
GODONCOURT
Elles ont prié pour qu’un mécène leur offre ce qu’elles voulaient : rester ici, à Godoncourt, dans leur monastère. Mais Dieu en a décidé autrement. Les sept sœurs orthodoxes du monastère du patriarcat de Serbie vont, à contre cœur, quitter ce lieu chargé de souvenirs dans quelques semaines. « Nous sommes très attristées », confie sœur Elena, la mère supérieure. Tristes de partir de cet édifice qu’elles occupent depuis 2002. « Mais il faut se rendre à l’évidence et être lucide », poursuit-elle. Faute de finances suffisantes, la communauté, et plus généralement le diocèse orthodoxe serbe, ne peut plus entretenir le bâtiment.
Le toit menace de s’effondrer
A leur arrivée, cet ancien couvent fondé en 1843 était déjà délabré. Mais elles n’avaient pas peur de se retrousser les manches pour redonner un peu d’éclat aux murs. Sauf que ces menus travaux en appelaient d’autres… Dans la chapelle, la communauté de sœurs est obligée de prier aux cierges car l’électricité y est défaillante. Sans parler des problèmes de chauffage récurrents. « La première année, les habitants sont même venus nous apporter des couvertures et le maire un poêle à bois pour que l’on se chauffe correctement », explique sœur Clara. Et si ça n’était que ça…
L’an passé, les fortes chutes de neige n’ont pas arrangé les choses. Sous le poids de la poudreuse, la toiture s’est affaissée. Concrètement, aujourd’hui, le toit menace de s’effondrer. Et les sœurs n’ont pas les moyens de payer. Alors qu’elles ne vivent que de leurs réalisations (peinture sur œufs, bougies décoratives, reliures, calligraphies, enluminures…), elles ne peuvent demander de prêt. « De toute façon, c’est une somme que l’on ne pourrait pas honorer », souligne sœur Elena. « Quel est le but de notre communauté ? », se demandent-elles. A chercher quelques sous ici et là, les sœurs ne remplissent plus leur mission, ne s’astreignent plus à leur vocation première c’est-à-dire prier. « Notre décision a été prise dans la sérénité. »
Bon espoir
Après un « au revoir » aux habitants du village ce dimanche, la communauté rejoindra la Mayenne. Les sœurs s’installeront dans le petit village de Fontaine-Daniel sur des terres léguées à l’église orthodoxe. « Mais on se sentira toujours vosgiennes », confient-elles émues.
Le monastère de Godoncourt, lui, verra peut-être une nouvelle communauté s’installer d’ici quelques mois. « Nous avons bon espoir , relève sœur Elena. Il y a d’autres communautés » en l’occurrence russes ou roumaines dont les diocèses sont plus aisés « qui sont intéressées ». Les sœurs, elles, fidèles à leur conviction seront « toujours là pour faire le lien ».
Les moniales invitent ce dimanche à 15 h 30 tous les proches, les habitants et toutes les personnes qui ont apporté aide et soutien à venir leur dire « au revoir » au monastère de Godoncourt.
Charlotte OVERNEY
SUITE Vosges Matin
A leur arrivée, cet ancien couvent fondé en 1843 était déjà délabré. Mais elles n’avaient pas peur de se retrousser les manches pour redonner un peu d’éclat aux murs. Sauf que ces menus travaux en appelaient d’autres… Dans la chapelle, la communauté de sœurs est obligée de prier aux cierges car l’électricité y est défaillante. Sans parler des problèmes de chauffage récurrents. « La première année, les habitants sont même venus nous apporter des couvertures et le maire un poêle à bois pour que l’on se chauffe correctement », explique sœur Clara. Et si ça n’était que ça…
L’an passé, les fortes chutes de neige n’ont pas arrangé les choses. Sous le poids de la poudreuse, la toiture s’est affaissée. Concrètement, aujourd’hui, le toit menace de s’effondrer. Et les sœurs n’ont pas les moyens de payer. Alors qu’elles ne vivent que de leurs réalisations (peinture sur œufs, bougies décoratives, reliures, calligraphies, enluminures…), elles ne peuvent demander de prêt. « De toute façon, c’est une somme que l’on ne pourrait pas honorer », souligne sœur Elena. « Quel est le but de notre communauté ? », se demandent-elles. A chercher quelques sous ici et là, les sœurs ne remplissent plus leur mission, ne s’astreignent plus à leur vocation première c’est-à-dire prier. « Notre décision a été prise dans la sérénité. »
Bon espoir
Après un « au revoir » aux habitants du village ce dimanche, la communauté rejoindra la Mayenne. Les sœurs s’installeront dans le petit village de Fontaine-Daniel sur des terres léguées à l’église orthodoxe. « Mais on se sentira toujours vosgiennes », confient-elles émues.
Le monastère de Godoncourt, lui, verra peut-être une nouvelle communauté s’installer d’ici quelques mois. « Nous avons bon espoir , relève sœur Elena. Il y a d’autres communautés » en l’occurrence russes ou roumaines dont les diocèses sont plus aisés « qui sont intéressées ». Les sœurs, elles, fidèles à leur conviction seront « toujours là pour faire le lien ».
Les moniales invitent ce dimanche à 15 h 30 tous les proches, les habitants et toutes les personnes qui ont apporté aide et soutien à venir leur dire « au revoir » au monastère de Godoncourt.
Charlotte OVERNEY
SUITE Vosges Matin
Le métropolite Longuine de Saratov et de Volsk pense qu’une vénération de Staline est impossible pour les orthodoxes, et un terme comme « stalinisme orthodoxe » est un paradoxe,une tentative de réconcilier l'eau et le feu. Mgr Longuine l'a dit au site « Orthodoxie et actualité » ("Pravoslavié i sovremennost") en répondant à la question, pourquoi on a parfois tendance à idéaliser l’époque soviétique.
Selon l' hiérarque,il est possible de comprendre les personnes de la vieille génération qui ont la nostalgie du passé soviétique , mais il ne faut absolument pas croire que le pouvoir des Soviets est une chose à rechercher et à désirer.
« Ces personnes ont grandi dans un État qui, quoique restreignant les libertés, assumait une certaine partie de leurs soucis, de leurs problèmes eti leur permettait un niveau de vie, frugal mais acceptable.
En outre, notre « entrée dans le marché » a été en soi totalement monstrueuse », a expliqué le métropolite.
Selon l' hiérarque,il est possible de comprendre les personnes de la vieille génération qui ont la nostalgie du passé soviétique , mais il ne faut absolument pas croire que le pouvoir des Soviets est une chose à rechercher et à désirer.
« Ces personnes ont grandi dans un État qui, quoique restreignant les libertés, assumait une certaine partie de leurs soucis, de leurs problèmes eti leur permettait un niveau de vie, frugal mais acceptable.
En outre, notre « entrée dans le marché » a été en soi totalement monstrueuse », a expliqué le métropolite.
A propos des réformes des années 90, Mgr Longuine a attiré attention sur le fait qu’ « on a simplement passé outre un nombre énorme de gens comme un obstacle superflu et, fâcheux. Egor Gaïdar, un des « architectes de la pérestroïka », disait : ’’ Si une partie des retraités est vouée à la mort, ce n’est pas très grave, la société se mobilisera mieux ’’. Il est clair que la nostalgie de l’Union Soviétique est provoquée par cette attitude impitoyable, inhumaine à l'égard des gens dans les années 1990 ».
« Comprendre est bien possible, mais en aucun cas justifier. Le pouvoir soviétique ne peut aucunement en être considéré comme une alternative réelle pour ce qui se passait dans les années 90 et même arrive parfois aujourd’hui », a conclu le métropolite.
Il faut remarquer qu’auparavant, c’est le métropolite Paul de Ryazan et de Mikchaïlovsk ainsi que le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du DREE du PM, qui avaient vivement critiqué le « stalinisme orthodoxe ».
«En ce qui concerne l’attitude de certains prêtres approuvant le stalinisme ila ne sont pas tous les mêmes, a déclaré Mgr Paul. Je pense que le prêtre qui estime que Staline a été calomnié n’a évidemment rien lu de l’histoire du XXème siècle, sur les Nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe. Il n'est pas conscient des malheurs que cet homme a infligé à notre peuple : non seulement à l’Église, mais à l’humanité, aux hommes. Staline était-il aveugle et sourd-muet ? Ne voyait-il pas ce qui se passait dans le pays ? Ne participait-il pas à la terreur des années 30 ? Ne se préoccupait-il pas du partage de l’argent du parti ? Qui est-ce qui gouvernait alors le pays, chers amis ? De quelles calomnies s'agit-il? ? Il était au gouvernail, sa signature est apposée sur un grand nombre de listes entières de personnes à passer par les armes ».
Une opinion semblable a été exprimée par Mgr Hilarion : « Je crois que l’histoire s'est prononcée etque la nostalgie du stalinisme, surtout si elle est exprimée par un prêtre, sonne comme un blasphème, a dit le métropolite dans l’interview à " Rossiyaskaya Gazeta" . Comment est-il possible de vénérer les nouveaux martyrs et confesseurs de la foi et de respecter la personne de Staline ? Imaginons, si nous vénérions saint Jean le Baptiste et respections également le roi Hérode qui l’a décapité. Comment pouvons-nous rendre hommage en même temps aux victimes et aux bourreaux ? », s’est demandé le métropolite.
Ligne russe (Russkaïa liniya)
Traduction Dmitriy Garmonov
« Comprendre est bien possible, mais en aucun cas justifier. Le pouvoir soviétique ne peut aucunement en être considéré comme une alternative réelle pour ce qui se passait dans les années 90 et même arrive parfois aujourd’hui », a conclu le métropolite.
Il faut remarquer qu’auparavant, c’est le métropolite Paul de Ryazan et de Mikchaïlovsk ainsi que le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du DREE du PM, qui avaient vivement critiqué le « stalinisme orthodoxe ».
«En ce qui concerne l’attitude de certains prêtres approuvant le stalinisme ila ne sont pas tous les mêmes, a déclaré Mgr Paul. Je pense que le prêtre qui estime que Staline a été calomnié n’a évidemment rien lu de l’histoire du XXème siècle, sur les Nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe. Il n'est pas conscient des malheurs que cet homme a infligé à notre peuple : non seulement à l’Église, mais à l’humanité, aux hommes. Staline était-il aveugle et sourd-muet ? Ne voyait-il pas ce qui se passait dans le pays ? Ne participait-il pas à la terreur des années 30 ? Ne se préoccupait-il pas du partage de l’argent du parti ? Qui est-ce qui gouvernait alors le pays, chers amis ? De quelles calomnies s'agit-il? ? Il était au gouvernail, sa signature est apposée sur un grand nombre de listes entières de personnes à passer par les armes ».
Une opinion semblable a été exprimée par Mgr Hilarion : « Je crois que l’histoire s'est prononcée etque la nostalgie du stalinisme, surtout si elle est exprimée par un prêtre, sonne comme un blasphème, a dit le métropolite dans l’interview à " Rossiyaskaya Gazeta" . Comment est-il possible de vénérer les nouveaux martyrs et confesseurs de la foi et de respecter la personne de Staline ? Imaginons, si nous vénérions saint Jean le Baptiste et respections également le roi Hérode qui l’a décapité. Comment pouvons-nous rendre hommage en même temps aux victimes et aux bourreaux ? », s’est demandé le métropolite.
Ligne russe (Russkaïa liniya)
Traduction Dmitriy Garmonov
La première rencontre du président russe Vladimir Poutine et du nouveau Souverain Pontife de l’Église Catholique le pape François, est fixée au 25 novembre.
En sa qualité de président de la Russie, Validimit Poutine avait déjà à trois reprises renconté les prédécesseurs du pape actuel, à savoir le pape Benoît en mars 2007 et le pape Jean-Paul II en juin 2000 et en novembre 2003. Le Vatican attache une très grande importance à cette visite du chef de l’État russe. Marco Politi, spécialiste bien connu du Vatican parle des sentiments qui règnent au Vatican à la veille de la visite dans son interview exclusive à notre radio :
Marco Politi : Le Saint Siège attend avec impatience cette rencontre parce que les relations entre le Vatican et Moscou n’ont pas toujours été au beau fixe au cours des dernières décennies. Lire la suite "La Voix de la Russie"
En sa qualité de président de la Russie, Validimit Poutine avait déjà à trois reprises renconté les prédécesseurs du pape actuel, à savoir le pape Benoît en mars 2007 et le pape Jean-Paul II en juin 2000 et en novembre 2003. Le Vatican attache une très grande importance à cette visite du chef de l’État russe. Marco Politi, spécialiste bien connu du Vatican parle des sentiments qui règnent au Vatican à la veille de la visite dans son interview exclusive à notre radio :
Marco Politi : Le Saint Siège attend avec impatience cette rencontre parce que les relations entre le Vatican et Moscou n’ont pas toujours été au beau fixe au cours des dernières décennies. Lire la suite "La Voix de la Russie"
La première Divine Liturgie depuis plus de 30 ans a été célébrée le 3 novembre 2013 par l'archiprêtre Emilien Pocinoc à Annecy dans la Haute Savoie, auprès de la communauté de Tous les Saints, reconstituée dans cette ville.
Les offices y seront désormais célébrés chaque premier dimanche de mois par un prêtre venu de Genève. A cette occasion, nous proposons à votre attention les souvenirs de l'archiprêtre Paul Tzvetkoff sur la paroisse de notre Diocèse qui a existé dans cette même ville jusqu'à 1981. Lien
Les offices y seront désormais célébrés chaque premier dimanche de mois par un prêtre venu de Genève. A cette occasion, nous proposons à votre attention les souvenirs de l'archiprêtre Paul Tzvetkoff sur la paroisse de notre Diocèse qui a existé dans cette même ville jusqu'à 1981. Lien
Le conseil municipal du 15e arrondissement de Paris, le 4 novembre, et le Conseil de Paris, le 12 novembre, ont voté à l'unanimité pour attribuer le nom de rue Marie Skobtsov - Mère Marie à une nouvelle voie du 15e arrondissement qui débouche entre les n°84 et 88 de la rue de Lourmel cliquez ici pour voir le plan et là pour les motifs de la proposition présentée au Conseil de Paris.
Cet évènement a été rendu possible grâce à l'engagement et à la persévérance d'une élue du 15e arrondissement, Ghislène Fonlladosa, adjointe au maire du 15e pour la culture, le patrimoine et les nouvelles technologies, conseillère de Paris.
La date de la pose officielle de la plaque n'est pas encore connue.
Cet évènement a été rendu possible grâce à l'engagement et à la persévérance d'une élue du 15e arrondissement, Ghislène Fonlladosa, adjointe au maire du 15e pour la culture, le patrimoine et les nouvelles technologies, conseillère de Paris.
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