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Le film de l’acteur et réalisateur Guillaume Gallienne "Les Garçons et Guillaume, à table !" est sorti le 20 novembre 2013. Le réalisateur a donné une interview à "La Vie" dans laquelle, entre autres, il dit quelques mots de sa conversion à l’Orthodoxie.
Citation : Vous vous êtes converti il y a quelques années à l’orthodoxie, pourquoi ?
"Pour le rite, pour le spectacle ! Plus sérieusement, pour la confession. Un prêtre catholique à qui je ne voulais pas confesser le péché de chair m’a refusé l’absolution. C’était après la mort de ma cousine, j’avais alors 18 ou 19 ans et cela m’a dévasté. J’aime au contraire dans le rite orthodoxe ce face-à-face avec un homme qui est engagé, marié à l’Église ou à une femme. Un jour, après m’être engueulé avec mon épouse, je me suis confessé. Le père Eugène m’a dit : « La colère, cela fait des dégâts », et entendant ces mots de compassion, j’ai fondu en larmes. Lui, il sait ce que c’est d’avoir envie de foutre sa femme par la fenêtre ! Il a déjà ressenti cette colère.
Citation : Vous vous êtes converti il y a quelques années à l’orthodoxie, pourquoi ?
"Pour le rite, pour le spectacle ! Plus sérieusement, pour la confession. Un prêtre catholique à qui je ne voulais pas confesser le péché de chair m’a refusé l’absolution. C’était après la mort de ma cousine, j’avais alors 18 ou 19 ans et cela m’a dévasté. J’aime au contraire dans le rite orthodoxe ce face-à-face avec un homme qui est engagé, marié à l’Église ou à une femme. Un jour, après m’être engueulé avec mon épouse, je me suis confessé. Le père Eugène m’a dit : « La colère, cela fait des dégâts », et entendant ces mots de compassion, j’ai fondu en larmes. Lui, il sait ce que c’est d’avoir envie de foutre sa femme par la fenêtre ! Il a déjà ressenti cette colère.
Là où je me reconnais aussi beaucoup dans l’orthodoxie, c’est que l’important est la route, et non l’aboutissement. Tout est à l’image de l’icône. L’icône, à la différence de la peinture occidentale, n’a pas de perspective. Il n’y a pas de mystère dans l’image, le mystère est entre l’image et vous. Il est dans la foi"
Rédigé par Vladimir Golovanow le 21 Novembre 2013 à 22:08
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Dimanche prochain, le 24 novembre, sous le nom d’ « Exode » auront lieu des manifestations civiles et religieuses pour commémorer l’évacuation au départ des ports de Crimée, de l’Armée Blanche et des réfugiés en 1920 au cours de la guerre civile. Information communiquée par les organisateurs au correspondant d’ « Interfax-Religia ».
Tout d’abord, une liturgie sera célébrée dans la cathédrale Saint-Vladimir de Kherson, puis une procession partira de la cathédrale (sépulture des amiraux) jusqu’au quai des Comtes (Grafskaya Pristan).
A la mi-journée, une panikhide sera célébrée sur le quai, à la mémoire de tous les russes tués durant la guerre civile et de tous ceux qui sont partis en exil. Puis les représentants des associations de cosaques à l’étranger, descendants des cosaques exilés, se verront remettre des icônes : l’Union des Cosaques de France, la Stanitza de tous les Cosaques d’Australie et le bureau à l’Ambassade australienne de la Société militaire cosaque transbaikalienne, ainsi que l’Union de tous les cosaques des terres tchèques et slovaques.
Tout d’abord, une liturgie sera célébrée dans la cathédrale Saint-Vladimir de Kherson, puis une procession partira de la cathédrale (sépulture des amiraux) jusqu’au quai des Comtes (Grafskaya Pristan).
A la mi-journée, une panikhide sera célébrée sur le quai, à la mémoire de tous les russes tués durant la guerre civile et de tous ceux qui sont partis en exil. Puis les représentants des associations de cosaques à l’étranger, descendants des cosaques exilés, se verront remettre des icônes : l’Union des Cosaques de France, la Stanitza de tous les Cosaques d’Australie et le bureau à l’Ambassade australienne de la Société militaire cosaque transbaikalienne, ainsi que l’Union de tous les cosaques des terres tchèques et slovaques.
Le même jour, une vedette partant du lieu même d’où était partie l’escadre de la flotte de la Mer Noire emportant les membres de l’armée blanche et les réfugiés, conduira les participants en mer, où ils déposeront sur les vagues une croix et une gerbe de fleurs.
Par ailleurs une bénédiction de la première pierre aura lieu sur le chantier de construction d’une église consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de Russie, prévue sur le lieu de la Datcha Maximov, lieu des exécutions pendant la période de la « terreur rouge » de 1920-1921.
Moscou. 15 novembre. INTERFAX
Traduction E.TOUTOUNOV
..................................
Des prêtres russes parlent des Blancs et des Rouges
LE GRAND EXODE RUSSE
Nicolas Ross: « Aux sources de l’émigration russe Blanche »
Par ailleurs une bénédiction de la première pierre aura lieu sur le chantier de construction d’une église consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de Russie, prévue sur le lieu de la Datcha Maximov, lieu des exécutions pendant la période de la « terreur rouge » de 1920-1921.
Moscou. 15 novembre. INTERFAX
Traduction E.TOUTOUNOV
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Des prêtres russes parlent des Blancs et des Rouges
LE GRAND EXODE RUSSE
Nicolas Ross: « Aux sources de l’émigration russe Blanche »
La présentation d’une nouvelle traduction de la Liturgie de saint Jean Chrysostome en néerlandais a eu lieu à Amsterdam le 16 novembre, en l’église Saint-Nicolas. Elle est publiée en deux versions – pour le clergé et pour les fidèles. Cette nouvelle traduction est le fruit d’un projet commun aux représentants de plusieurs juridictions orthodoxes, paroisses et monastères situés sur le territoire des Pays-Bas.
Le travail achevé, les hiérarques en place des patriarcats de Moscou et de Constantinople, ainsi que de l’Exarchat des églises russes en Europe occidentale, ont donné leur bénédiction à l’utilisation de cette nouvelle traduction comme texte liturgique premier au sein des paroisses néerlandaises de leurs éparchies respectives.
Le travail achevé, les hiérarques en place des patriarcats de Moscou et de Constantinople, ainsi que de l’Exarchat des églises russes en Europe occidentale, ont donné leur bénédiction à l’utilisation de cette nouvelle traduction comme texte liturgique premier au sein des paroisses néerlandaises de leurs éparchies respectives.
La réunion était présidée par Monseigneur Simon,archevêque de Bruxelles et de Belgique. Y assistaient des représentants des patriarcats de Constantinople, Roumanie et Serbie, de l’Exarchat des églises russes en Europe occidentale du patriarcat de Constantinople, ainsi que du rédacteur en chef de la « Revue du patriarcat de Moscou », Serge Tchapnine
Deux exposés ont été présentés , l’un sur l’histoire des traductions néerlandaises de textes liturgiques, l’autre sur les raisons d’être et les particularités de la nouvelle traduction.
Le père Hildo Bos, église Saint-Nicolas à Amsterdam, a souligné qu’aux Pays-Bas, les traductions des textes liturgiques constituent un cas bien particulier. En deux cents ans, il y en a eu sept, dont certaines ont connu une large diffusion. La toute première traduction n’a pas été conservée et les recherches pour retrouver ce texte continuent, mais on sait qu’il date de 1760 et qu’il a été établi à partir du grec à l’intention des chercheurs qui fréquentaient l’église gréco-russe Sainte-Catherine, à Amsterdam. La deuxième traduction a été rédigée en 1829 à partir de l’allemand.
La version la plus connue et répandue a été traduite par l’archimandrite Adrien Korporaal, du monastère Saint-Jean-Baptiste à La Haye, et date de 1968. Il faut signaler que ces longues années de labeur éditorial ont bénéficié du soutien chaleureux de l’évêque Jean (Maximovitch), canonisé par la suite sous le nom de saint Jean de Shanghaï . Le recueil publié quelques mois après le trépas du saint hiérarque, son rôle de maître d’œuvre de cette entreprise est largement mis en lumière.
Deux exposés ont été présentés , l’un sur l’histoire des traductions néerlandaises de textes liturgiques, l’autre sur les raisons d’être et les particularités de la nouvelle traduction.
Le père Hildo Bos, église Saint-Nicolas à Amsterdam, a souligné qu’aux Pays-Bas, les traductions des textes liturgiques constituent un cas bien particulier. En deux cents ans, il y en a eu sept, dont certaines ont connu une large diffusion. La toute première traduction n’a pas été conservée et les recherches pour retrouver ce texte continuent, mais on sait qu’il date de 1760 et qu’il a été établi à partir du grec à l’intention des chercheurs qui fréquentaient l’église gréco-russe Sainte-Catherine, à Amsterdam. La deuxième traduction a été rédigée en 1829 à partir de l’allemand.
La version la plus connue et répandue a été traduite par l’archimandrite Adrien Korporaal, du monastère Saint-Jean-Baptiste à La Haye, et date de 1968. Il faut signaler que ces longues années de labeur éditorial ont bénéficié du soutien chaleureux de l’évêque Jean (Maximovitch), canonisé par la suite sous le nom de saint Jean de Shanghaï . Le recueil publié quelques mois après le trépas du saint hiérarque, son rôle de maître d’œuvre de cette entreprise est largement mis en lumière.
A l’orée du XXIe siècle, en raison des changements survenus dans la langue néerlandaise, le besoin d’une nouvelle version est devenu évident. Dans ce but, en 2009, une commission de rédaction a été créée, réunissant l’higoumène Maria (Hulsker), l’archiprêtre Serge Ovsiannikov, le prêtre Hildo Bos, le diacre Michael Bakker , Hanno Uittenbogaart et la sœur Macrine (Jilderda).
L’essentiel du travail a été accompli par l’higoumène Marie, du monastère de la Naissance de la Très Sainte Mère de Dieu à Asten. Dans son exposé, cette dernière a cité les difficultés dues à l’absence d’une édition critique du texte de la Liturgie de saint Jean Chrysostome en grec. Elle a également expliqué les principes de sa traduction, relevant que le texte même de la liturgie demeure commun à toutes les juridictions orthodoxes, tandis que les indications liturgiques en vigueur dans les différentes Eglises locales peuvent diverger sensiblement et n’ont pas été incorporées au texte commun qui a été agréé.
L’essentiel du travail a été accompli par l’higoumène Marie, du monastère de la Naissance de la Très Sainte Mère de Dieu à Asten. Dans son exposé, cette dernière a cité les difficultés dues à l’absence d’une édition critique du texte de la Liturgie de saint Jean Chrysostome en grec. Elle a également expliqué les principes de sa traduction, relevant que le texte même de la liturgie demeure commun à toutes les juridictions orthodoxes, tandis que les indications liturgiques en vigueur dans les différentes Eglises locales peuvent diverger sensiblement et n’ont pas été incorporées au texte commun qui a été agréé.
Au cours de la présentation, un nouveau projet a été annoncé – la réalisation de la bibliothèque virtuelle spécialisée. Ses fondateurs se fixent pour but de regrouper sur un site unique la totalité des textes liturgiques, patrologiques et ecclésiaux traduits en néerlandais, à une époque ou une autre. « Les tirages de nombreuses publications sont depuis longtemps épuisés, elles sont introuvables et ne seront vraisemblablement pas rééditées. Certaines n’ont paru que dans les bulletins paroissiaux et n’ont jamais connu une large diffusion, a remarqué le père Hildo Bos. Mais nous sommes prêts à scanner et à mettre en ligne sur le site, en libre accès, tous les textes que nous pourrons rassembler, en payant des droits d’auteur si nécessaire.
En conclusion de la présentation, l’archiprêtre Sergueï Ovsiannikov, recteur de la paroisse de Saint-Nicolas à Amsterdam, a fait savoir que, avec la bénédiction de Monseigneur Simon, les liturgies célébrées dans la paroisse utiliseraient la nouvelle traduction dès le 17 novembre.
La version de la liturgie destinée aux fidèles a été réalisée grâce au soutien d’une bourse du concours « Initiative orthodoxe » et diffusée gratuitement auprès des représentants des paroisses. La nouvelle édition de ce missel a été préparée en collaboration avec le monastère Bienheureux-Job-de-Potchaev, à Munich (EORHF).
Lien en russe Tserkovniy vestik et Photos
En conclusion de la présentation, l’archiprêtre Sergueï Ovsiannikov, recteur de la paroisse de Saint-Nicolas à Amsterdam, a fait savoir que, avec la bénédiction de Monseigneur Simon, les liturgies célébrées dans la paroisse utiliseraient la nouvelle traduction dès le 17 novembre.
La version de la liturgie destinée aux fidèles a été réalisée grâce au soutien d’une bourse du concours « Initiative orthodoxe » et diffusée gratuitement auprès des représentants des paroisses. La nouvelle édition de ce missel a été préparée en collaboration avec le monastère Bienheureux-Job-de-Potchaev, à Munich (EORHF).
Lien en russe Tserkovniy vestik et Photos
Les médias russes ont relayé une information, selon laquelle « l’Église orthodoxe russe propose de refuser de baptiser les enfants nés de mères porteuses avant l’âge de raison », « le métropolite Hilarion annonçant l’impossibilité de baptiser les nourrissons nés de mères porteuses ». Suite à ces informations, la Commission synodale biblique et théologique donne les éclaircissements suivants.
Le 15 novembre 2013, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a présidé une réunion du présidium élargi de la Commission synodale biblique et théologique. Au cours de cette séance, les membres de la Commission ont réfléchi à la position de l’Église sur la gestation pour autrui. A la fin de la réunion, le site officiel du Département des relations ecclésiastiques extérieures a publié un communiqué de presse citant l’intervention du métropolite Hilarion sur ce thème.
Dans son exposé, le métropolite Hilarion de Volokolamsk souligne que « la question de la pratique pastorale à adopter envers les « parents biologiques » et celle du baptême des nourrissons nés de mères porteuses étaient particulièrement complexe ».
Le 15 novembre 2013, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a présidé une réunion du présidium élargi de la Commission synodale biblique et théologique. Au cours de cette séance, les membres de la Commission ont réfléchi à la position de l’Église sur la gestation pour autrui. A la fin de la réunion, le site officiel du Département des relations ecclésiastiques extérieures a publié un communiqué de presse citant l’intervention du métropolite Hilarion sur ce thème.
Dans son exposé, le métropolite Hilarion de Volokolamsk souligne que « la question de la pratique pastorale à adopter envers les « parents biologiques » et celle du baptême des nourrissons nés de mères porteuses étaient particulièrement complexe ».
Il a insisté sur le fait que « l’enfant lui-même n’est pas coupable du mode de sa venue au monde », c’est pourquoi la question de son baptême concernait entièrement les parents et les parrains et les marraines, d’après la foi desquels l’Église admettait les nouveau-nés au baptême. Ceci signifie également que l’Église ne fait pas de différence entre les enfants nés de mères porteuses et les enfants nés sans l’intervention de techniques reproductives.
Le métropolite Hilarion ne donne cependant pas de réponse claire à la question du baptême des enfants nés de mères porteuses : « D’un côté, n’importe quel nourrisson peut être baptisé suivant la foi de celui qui a l’intention de le faire baptiser. A l’époque soviétique, beaucoup de gens ont été baptisés grâce au zèle de leurs ascendants, en secret, à l’insu des parents… D’un autre côté, les parents, parrains et marraines sont responsables de l’éducation chrétienne de l’enfant. Si les parents ne se repentent pas nettement de leur acte, si les parrains et marraines, par le fait même de leur participation au Sacrement, cautionnent le péché accompli, de quelle éducation chrétienne peut-il s’agir ici ? Ne faut-il pas ajourner le baptême jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de raison ? »
Les membres de la Commission synodale biblique et théologique ont débattu les questions posées par le métropolite Hilarion. Un groupe de travail spécial a été créé, afin d’élaborer une position officielle sur la pratique pastorale à adopter face aux problèmes posés par le phénomène des mères porteuses. Les résultats de ses travaux seront examinés lors de la séance plénière de la Commission synodale biblique et théologique, qui se tiendra à la fin du mois de décembre 2013.
Auparavant, des représentants officiels de l’Église s’étaient déjà exprimés sur la gestation pour autrui. V. Legoïda, chef du Département synodal d’information, avait ainsi déclaré que « les enfants nés suite à l’utilisation de techniques biomédicales non bénies par l’Église, avaient spécialement besoin de soins et d’amour ». SUITE
Le métropolite Hilarion ne donne cependant pas de réponse claire à la question du baptême des enfants nés de mères porteuses : « D’un côté, n’importe quel nourrisson peut être baptisé suivant la foi de celui qui a l’intention de le faire baptiser. A l’époque soviétique, beaucoup de gens ont été baptisés grâce au zèle de leurs ascendants, en secret, à l’insu des parents… D’un autre côté, les parents, parrains et marraines sont responsables de l’éducation chrétienne de l’enfant. Si les parents ne se repentent pas nettement de leur acte, si les parrains et marraines, par le fait même de leur participation au Sacrement, cautionnent le péché accompli, de quelle éducation chrétienne peut-il s’agir ici ? Ne faut-il pas ajourner le baptême jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de raison ? »
Les membres de la Commission synodale biblique et théologique ont débattu les questions posées par le métropolite Hilarion. Un groupe de travail spécial a été créé, afin d’élaborer une position officielle sur la pratique pastorale à adopter face aux problèmes posés par le phénomène des mères porteuses. Les résultats de ses travaux seront examinés lors de la séance plénière de la Commission synodale biblique et théologique, qui se tiendra à la fin du mois de décembre 2013.
Auparavant, des représentants officiels de l’Église s’étaient déjà exprimés sur la gestation pour autrui. V. Legoïda, chef du Département synodal d’information, avait ainsi déclaré que « les enfants nés suite à l’utilisation de techniques biomédicales non bénies par l’Église, avaient spécialement besoin de soins et d’amour ». SUITE
Dieu les a faits Ses serviteurs et les envoie ( « ange » signifie « envoyé » ) veiller sur la terre. Ils président aux peuples, aux nations et aux Eglises ( selon l'Apocalypse, chaque Eglise locale possède un Ange protecteur ), et ils assurent la marche des desseins de la Providence à notre égard: aussi bien en général que pour chacun en particulier. Dieu a placé invisiblement auprès de chacun d'entre nous personnellement un Ange Gardien, qui veille constamment sur nous, sans cesser d'être auprès de Dieu. Il nous suggère le bien par la voix de notre conscience, nous aide à éviter les pièges du Diable et attise en nous le feu salutaire du repentir lorsque nous avons péché.
Avec saint Michel, l’Église, en ce jour, honore tous les bons Anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D’après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf Chœurs et en trois Hiérarchies : Les Anges, les Archanges et les Vertus ; les Puissances, les Principautés et les Dominations ; enfin, plus haut encore, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L’aimer, de Le louer et d’exécuter Ses Volontés pour la conduite de l’univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l’Église entière.
Avec saint Michel, l’Église, en ce jour, honore tous les bons Anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D’après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf Chœurs et en trois Hiérarchies : Les Anges, les Archanges et les Vertus ; les Puissances, les Principautés et les Dominations ; enfin, plus haut encore, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L’aimer, de Le louer et d’exécuter Ses Volontés pour la conduite de l’univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l’Église entière.
Ceux dont l’Écriture fait une mention particulière sont, outre saint Michel, l’archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l’Incarnation, et l’Archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie. - Saint Michel a été fait non seulement Prince des anges, mais aussi Prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque sa fidélité, car il signifie : Qui est semblable à Dieu !
Les Saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l’Ancien Testament. C’est lui, disent-ils, qui retint la main d’Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c’est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c’est lui qui dirigea l’arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c’est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c’est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la Synagogue ; il est le protecteur de l’Église.
L’Histoire nous rapporte tant de merveilles de cet Ange sublime, qu’on ne peut douter qu’il ne soit, dans les desseins de Dieu, l’un des principaux instruments de Sa puissance et de Sa bonté. L’assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.
Les Saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l’Ancien Testament. C’est lui, disent-ils, qui retint la main d’Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c’est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c’est lui qui dirigea l’arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c’est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c’est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la Synagogue ; il est le protecteur de l’Église.
L’Histoire nous rapporte tant de merveilles de cet Ange sublime, qu’on ne peut douter qu’il ne soit, dans les desseins de Dieu, l’un des principaux instruments de Sa puissance et de Sa bonté. L’assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.
Didier Rykner
Ce serait risible si ce n’était tragique. La seule réaction de la Mairie de Paris au sévère constat effectué par le World Monument Fund, les associations ou la presse (dont La Tribune de l’Art) sur l’état désastreux des églises parisiennes est un communiqué de presse publié le 13 novembre dont la mauvaise foi le dispute au grotesque.
Les chiffres que nous citons régulièrement ne sont même pas contestés par la Mairie de Paris. Celle-ci explique en effet qu’entre 2001 et 2014 elle a investi 10,8 millions d’euros par an pour entretenir les édifices religieux. Nous ne reprendrons pas ici les seules comparaisons qui vaillent, à savoir celles avec les projets aussi pharaoniques que destructeurs que la paire Delanoë/Hidalgo inflige à Paris et qui se chiffrent par centaine de millions d’euros.
Le communiqué fait bien des comparaisons, mais il choisit de les faire avec le prédécesseur de Delanoë, Jean Tibéri, en expliquant que sur cinq ans (entre 1996 et 2000) la moyenne était de 5,48 millions d’euros par an.
On peut être légitimement méfiant de tout ce que racontent des gens capables, par exemple, d’affirmer que les serres qui doivent être détruites dans le jardin des Serres d’Auteuil sont fermées au public alors qu’elles sont gratuites.
Mais admettons que ces chiffres soient exacts. Ne voient-ils pas le ridicule qu’il y a à se comparer à une équipe municipale qui exerçaient au XXe siècle ? Ne comprennent-ils pas qu’on leur demande d’agir pour entretenir un patrimoine dont ils ont la charge depuis treize ans ? Pensent-ils que l’alternative c’est eux ou Tibéri ?
Le communiqué recense ensuite toutes les opérations de restauration effectuées pendant ces treize ans par la Mairie de Paris.
Mais si personne n’a jamais contesté que celles-ci ont bien été menées (nous en parlons d’ailleurs parfois comme ici ou là expliquer que trente opérations de toitures ont été effectuées (soit trois par an) n’a aucun sens si l’on ne donne pas la taille réelle de ces chantiers. Cela signifierait-t-il que trente églises ou édifices religieux ont vu leur toiture entièrement restaurée ? Évidemment non. La meilleure preuve en est que la ville n’est même pas capable de restaurer celle de Saint-Philippe-du-Roule que l’on a couvert d’une protection temporaire (ill. 1) qui va durer des années faute d’y affecter le financement nécessaire !
Le même communiqué explique doctement, à propos de Notre-Dame-de-Lorette à laquelle nous avons consacré un article et un film que « certaines peintures [ont été sauvées] par la pose de papier de protection ». Cette contre-vérité manifeste laisse planer le doute sur tout le reste. Car si les papiers de protection peuvent effectivement protéger les peintures murales en attendant une restauration, les laisser trop longtemps (pour ne pas parler de plusieurs années comme c’est le cas ici) est extrêmement dangereux comme nous l’ont confirmé plusieurs restaurateurs. Quant à affirmer les avoir sauvées, les photos que nous avons publiées, prises il y a quatre ans et aujourd’hui, prouvent qu’il n’en est rien. SUITE
On peut être légitimement méfiant de tout ce que racontent des gens capables, par exemple, d’affirmer que les serres qui doivent être détruites dans le jardin des Serres d’Auteuil sont fermées au public alors qu’elles sont gratuites.
Mais admettons que ces chiffres soient exacts. Ne voient-ils pas le ridicule qu’il y a à se comparer à une équipe municipale qui exerçaient au XXe siècle ? Ne comprennent-ils pas qu’on leur demande d’agir pour entretenir un patrimoine dont ils ont la charge depuis treize ans ? Pensent-ils que l’alternative c’est eux ou Tibéri ?
Le communiqué recense ensuite toutes les opérations de restauration effectuées pendant ces treize ans par la Mairie de Paris.
Mais si personne n’a jamais contesté que celles-ci ont bien été menées (nous en parlons d’ailleurs parfois comme ici ou là expliquer que trente opérations de toitures ont été effectuées (soit trois par an) n’a aucun sens si l’on ne donne pas la taille réelle de ces chantiers. Cela signifierait-t-il que trente églises ou édifices religieux ont vu leur toiture entièrement restaurée ? Évidemment non. La meilleure preuve en est que la ville n’est même pas capable de restaurer celle de Saint-Philippe-du-Roule que l’on a couvert d’une protection temporaire (ill. 1) qui va durer des années faute d’y affecter le financement nécessaire !
Le même communiqué explique doctement, à propos de Notre-Dame-de-Lorette à laquelle nous avons consacré un article et un film que « certaines peintures [ont été sauvées] par la pose de papier de protection ». Cette contre-vérité manifeste laisse planer le doute sur tout le reste. Car si les papiers de protection peuvent effectivement protéger les peintures murales en attendant une restauration, les laisser trop longtemps (pour ne pas parler de plusieurs années comme c’est le cas ici) est extrêmement dangereux comme nous l’ont confirmé plusieurs restaurateurs. Quant à affirmer les avoir sauvées, les photos que nous avons publiées, prises il y a quatre ans et aujourd’hui, prouvent qu’il n’en est rien. SUITE
L’état des églises parisiennes : le World Monument Fund dénonce le scandale
Le World Monument Fund s’est donné pour mission de contribuer à la sauvegarde de chefs-d’œuvre architecturaux gravement menacés, à la fois en aidant à leur restauration en collaboration avec les organismes officiels en charge de leur conservation, et en publiant tous les deux ans une liste de monuments en péril dont la survie est gravement compromise en raison des « cataclysmes naturels et de l’impact du changement social, politique et économique »1.
À New York, aujourd’hui 8 octobre, le World Monument Fund a donc révélé sa liste pour 2014. Et parmi ces monuments en péril, il a retenu deux églises parisiennes, Notre-Dame-de-Lorette et Saint-Merri. On ne peut dire pourtant qu’elles sont mises en danger par un cataclysme naturel, ni par un changement social, politique ou économique. La ville de Paris n’est pas pauvre, loin de là. Elle a simplement d’autres priorités que d’entretenir son patrimoine. Le cataclysme n’est pas naturel, il est politique. SUITE
À l’époque du rationalisme forcené, tout ce qui relève de la spiritualité est cantonné, au grand minimum, à la croyance personnelle.
Un groupe de députées du Parlement européen a récemment demandé à la Grèce d’abolir l’interdiction faite aux femmes de visiter le mont Athos. En effet, la Sainte Montagne est habitée uniquement par des moines orthodoxes, visitée uniquement par des hommes, et ses côtes et sa frontière terrestre sont gardées avec vigilance pour empêcher toute femme (et même toute femelle) d’y pénétrer. Une réglementation qui, aux heures du gender et plus généralement du « tout pareil », ne peut que susciter l’ire généralisée.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’une telle offensive a lieu : la précédente remonte à 2003. Cependant, celle des derniers jours coïncide avec l’apparition, en Serbie, de publicités pour un programme touristique proposant d’emmener des femmes visiter le monastère serbe du mont Athos, Hilandar. Or, si les hommes peuvent depuis toujours visiter la péninsule monastique, jamais une organisation touristique n’a pu profiter de ce trafic : ce qui se cache derrière ces velléités, c’est bien, encore et toujours, l’intrusion du marché dans tout ce que l’homme peut faire et réaliser.
Un groupe de députées du Parlement européen a récemment demandé à la Grèce d’abolir l’interdiction faite aux femmes de visiter le mont Athos. En effet, la Sainte Montagne est habitée uniquement par des moines orthodoxes, visitée uniquement par des hommes, et ses côtes et sa frontière terrestre sont gardées avec vigilance pour empêcher toute femme (et même toute femelle) d’y pénétrer. Une réglementation qui, aux heures du gender et plus généralement du « tout pareil », ne peut que susciter l’ire généralisée.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’une telle offensive a lieu : la précédente remonte à 2003. Cependant, celle des derniers jours coïncide avec l’apparition, en Serbie, de publicités pour un programme touristique proposant d’emmener des femmes visiter le monastère serbe du mont Athos, Hilandar. Or, si les hommes peuvent depuis toujours visiter la péninsule monastique, jamais une organisation touristique n’a pu profiter de ce trafic : ce qui se cache derrière ces velléités, c’est bien, encore et toujours, l’intrusion du marché dans tout ce que l’homme peut faire et réaliser.
Pour permettre à toujours plus de monde de consommer de l’espace dans le grand élan de la « fin de la géographie » dont parlait Philippe Muray, il faudrait donc réviser toute la conception de la vie monastique que se fait l’Église orthodoxe depuis deux mille ans. Cette initiative révèle une fois de plus, si besoin était, à quel point l’Union européenne désire rejeter le christianisme comme fondement anthropologique de la civilisation européenne : pour parvenir à imposer « l’égalité des genres » tant célébrée, les députées susmentionnées n’ont pas hésité à évoquer la possibilité de restreindre drastiquement les subventions accordées à la rénovation des monastères de la Sainte Montagne. Avec, donc, en prime, une belle ingérence qui consiste à forcer la Grèce à intervenir dans le gouvernement du mont Athos, pourtant reconnu comme une République théocratique autonome. Cela non plus n’est pas nouveau, et l’Union européenne a depuis longtemps engagé un bras de fer avec l’État hellène pour mettre fin à cette odieuse résistance à la toute-puissance du verbe bruxellois.
À l’époque du rationalisme forcené, tout ce qui relève de la spiritualité est cantonné, au grand minimum, à la croyance personnelle. C’est bien pour cela que l’Union européenne refuse de reconnaître l’actuelle interdiction athonite, inspirée par la croyance que le Seigneur a donné à la Vierge le mont Athos et que, par conséquent, aucune femme moins pure ne peut y mettre les pieds. Pourtant c’est, selon certaines légendes, la Vierge elle-même qui aurait rappelé cette règle en apparaissant à certaines femmes qui désiraient entrer sur la péninsule. Une femme favorable à l’oppression des femmes, voilà qui serait bien absurde. À moins que, comme le rappellent les féministes d’aujourd’hui, la Vierge ayant refusé d’avorter, elle ne soit suspecte de coalition avec l’ordre patriarcal…SUITE
À l’époque du rationalisme forcené, tout ce qui relève de la spiritualité est cantonné, au grand minimum, à la croyance personnelle. C’est bien pour cela que l’Union européenne refuse de reconnaître l’actuelle interdiction athonite, inspirée par la croyance que le Seigneur a donné à la Vierge le mont Athos et que, par conséquent, aucune femme moins pure ne peut y mettre les pieds. Pourtant c’est, selon certaines légendes, la Vierge elle-même qui aurait rappelé cette règle en apparaissant à certaines femmes qui désiraient entrer sur la péninsule. Une femme favorable à l’oppression des femmes, voilà qui serait bien absurde. À moins que, comme le rappellent les féministes d’aujourd’hui, la Vierge ayant refusé d’avorter, elle ne soit suspecte de coalition avec l’ordre patriarcal…SUITE
V.G
Nous avions déjà parlé de l'intéressante étude globale sur le Christianisme dans le monde faite par le groupe de recherche américain The Pew Research Center. Il m'a semblé intéressant d'en extraire les chiffres concernant les 28 pays de l'UE car, malgré les limites de l'étude, dûment signalées dans les débats cités ci-dessus (dont la plus importante est la confusion sous le vocable "Orthodoxes" des Églises chalcédoniennes et non-chalcédoniennes), on peut en tirer des chiffres généraux qui, je pense, dessinent un tableau intéressant, bien éloigné de notre "francocentrisme".
NB: Cet article sera essentiellement rempli de chiffres et je prie tous ceux qui leur sont allergiques de bien vouloir m'en excuser…
Nous avions déjà parlé de l'intéressante étude globale sur le Christianisme dans le monde faite par le groupe de recherche américain The Pew Research Center. Il m'a semblé intéressant d'en extraire les chiffres concernant les 28 pays de l'UE car, malgré les limites de l'étude, dûment signalées dans les débats cités ci-dessus (dont la plus importante est la confusion sous le vocable "Orthodoxes" des Églises chalcédoniennes et non-chalcédoniennes), on peut en tirer des chiffres généraux qui, je pense, dessinent un tableau intéressant, bien éloigné de notre "francocentrisme".
NB: Cet article sera essentiellement rempli de chiffres et je prie tous ceux qui leur sont allergiques de bien vouloir m'en excuser…
Prés de 40 millions d'Orthodoxe
Sur un total de plus de 500 millions d'habitants l'Orthodoxie représente plus de 40 millions de personnes (prés de 8%), ce qui reste loin des Catholiques (prés de 220 millions), mais se rapproche des Protestants (prés de 90 millions divisés en plusieurs confessions). Ce groupe géographique est le deuxième dans l'Orthodoxie chalcédonienne, après la Russie et ses voisins…
La répartition des Orthodoxes dans l'UE est bien évidement très inégale.
Majorités dans le Balkans et à Chypre:
Il y a plus de 35 millions d'Orthodoxes dans les 3 pays balkaniques de tradition orthodoxe: Roumanie (18,750 millions), Grèce (10,030) et Bulgarie (6,220), auxquels on peut aussi ajouter Chypre (790 mille). Ils représentent plus de 86% de la population de ces pays et sont organisés depuis plus de cent ans en Eglises autocéphales (plus de 1500 ans pour Chypre, ce qui en fait la plus ancienne Eglise orthodoxe de l'UE…)
Minorités notables
- Les Pays Baltes: Estonie (250 000 Orthodoxes, 18,7% de la population), Lettonie (370 000, 16,4%) et Lituanie (170 000, 5,12%) totalisent ensemble 790 000 orthodoxes qui appartiennent majoritairement à la minorité russophone et se réclament de l'Eglise russe (sauf la dissidence estonienne minoritaire).
- Les minorités serbes en Croatie (200 000, 4,6%) et Slovénie (60 000, 3%). Ils rejoignent essentiellement le patriarcat de Serbie.
* * *
Faibles minorités
Je classe dans cette catégorie les pays où les Orthodoxes représentent moins de 2% de la population. Dans ce cas la marge d'incertitude est statistiquement importante et ces chiffres là sont donc à manier avec encore plus de précautions. Toutefois, comme c'est, à ma connaissance, la seule étude globale disponible, je vais essayer d'en tirer quelques enseignements généraux.
- 3 Eglises autocéphales ou autonome (autocéphalie et autonomie du XXe siècle) qui regroupent probablement la majeure partie des Orthodoxes du pays: Pologne (510 000 orthodoxes, 1,30% de la population), Slovaquie et Tchéquie (80 000, 0,14%) et Finlande (60 000, 1,15%).
- 14 pays de diaspora où la présence orthodoxe est très variable. Notons qu'il est particulièrement difficile d'en faire une analyse fine du fait qu'il y a plusieurs juridictions dans chaque pays, y compris des groupes non-chalcédoniens…
* "Des groupes importants" (plus de 100 000) dans 6 pays: en Allemagne (1,140 millions, 1,40% de la population), Royaume Unis (560 000, 0,90%), France (370 000, 0,60%) Autriche (150 000, 1,79%), Suède (120 000, 1,28%) et Italie (120 000, 0,20%).
* Des groupes moyens (10 à 100 000) dans 5 pays: Espagne (90 000, 0,20%), Belgique (50 000, 0,46%), Irlande (30 000, 0,45%), Hongrie (20 000, 0,2%) et Portugal (20 000, 0,19%).
* Enfin des petits groupes (moins de 10 000) dans les 4 pays restants: Luxembourg, Danemark, Pays Bas et Malte (moins de 1 000 pour ce dernier…)
NB: La Norvège (20 000, 0,5%) et la Suisse (150 000, 2,00%) ne sont pas prises en compte puisqu' elles ne font pas partie de l'UE…
* * *
Conclusion personnelle: Je pense que ces chiffres devraient nous conduire à une certaine modestie: nous pouvons constater que l'Orthodoxie en France, dont nous disputons tellement, représente moins de 1% des Orthodoxes de l'UE, et que dire de l'Archevêché qui regroupe moins de la moitié des paroisses en France et guerre plus dans les pays voisins… Il me semble que, si nous voulons vraiment voir l'Orthodoxie, nous devrions regarder plus souvent ce qui se passe ailleurs…
Revue de spiritualité et d’information, Apostolia est publiée par la Métropole orthodoxe roumaine d’Europe occidentale et méridionale.
La revue, publiée chaque mois, compte plusieurs chroniques comme la page d’histoire, un lexique liturgique, des notes sur la vie des paroisses, une section pour les enfants et des réflexions signées par le métropolite Joseph. Le site Web de la revue propose un lien vers chacune de ces chroniques et, ce faisant, un lien vers le contenu de tous les numéros depuis avril 2008.
Cette adresse comporte une note rarement vu dans un site Web d’une Église ou d’une institution ecclésiale.
«Le site d’Apostolia est financé par le gouvernement roumain, par le Département pour les Roumains à l’étranger». l' ADRESSE ICI et l'Adresse en francais
La revue, publiée chaque mois, compte plusieurs chroniques comme la page d’histoire, un lexique liturgique, des notes sur la vie des paroisses, une section pour les enfants et des réflexions signées par le métropolite Joseph. Le site Web de la revue propose un lien vers chacune de ces chroniques et, ce faisant, un lien vers le contenu de tous les numéros depuis avril 2008.
Cette adresse comporte une note rarement vu dans un site Web d’une Église ou d’une institution ecclésiale.
«Le site d’Apostolia est financé par le gouvernement roumain, par le Département pour les Roumains à l’étranger». l' ADRESSE ICI et l'Adresse en francais
L'Eglise russe continue son offensive contre ce haut lieu de la terreur bolchévique au centre de Moscou où il est question de remettre en place le monument au premier bourreau du peuple russe, Felix Dzerjinski, projet qui rencontre l'opposition déterminée de l'Eglise. cf. "Commémoration des victimes de la terreur rouge place de la Loubianka le 7 novembre ; je suggère vivement aux lecteurs de revoir ce post, où ont été insérées les photographies des fresques mutilées
L'Eglise a en effet décidé de construire à côté, sur le territoire du monastère de la Rencontre, une monumentale "église sur le sang" consacrée au Néomartyrs et Confesseurs russes et la commission au développement urbain du Gouvernement de Moscou a accepté ce projet le 13 novembre 2013. La consécration de l'église est prévue pour février 2017, sinistre jubilé du début de la révolution…
L'Eglise a en effet décidé de construire à côté, sur le territoire du monastère de la Rencontre, une monumentale "église sur le sang" consacrée au Néomartyrs et Confesseurs russes et la commission au développement urbain du Gouvernement de Moscou a accepté ce projet le 13 novembre 2013. La consécration de l'église est prévue pour février 2017, sinistre jubilé du début de la révolution…
L'archimandrite Tikhon prieur représentant le patriarche à la tête du monastère patriarcal (stavroprigial) de la Rencontre déclare: "L'opposition à ce projet a été très forte, mais nous savions ce que nous voulions et nous avions ouvert un concours et un débat publique sur ce projet dès octobre 2012. Ce lieu, et la date prévue pour la consécration, 1917, sont hautement symboliques et je suis très heureux de la conclusion des experts: «que l'église soit!». "
Le monastère de la Rencontre fut fondé à la fin de XIVe siècle en mémoire de la sauvegarde de Moscou lors de l'invasion de Tamerlan, à l'emplacement de la réception de l'icône miraculeuse de Notre Dame de Vladimir le 26 août 1395 (alors que l'armée de Tamerlan s'approchait de Moscou, l'icône miraculeuse de Notre Dame de Vladimir fut transportée à Moscou. A ce même moment, Tamerlan vit en songe Notre Dame lui enjoignant de quitter la Moscovie et il mit fin à son expédition). Depuis ce temps-là le 8 septembre (26 août julien) est devenu la fête de Moscou et une procession religieuse se rendait ce jour là du Kremlin au monastère chaque année jusqu'en 1918.
Les événements tragiques du XXe siècle ont cruellement marqué le monastère situé au cœur de la capitale. L'un de ses derniers prieurs fut le saint martyr Hilarion Troitsky. Puis le monastère fermé fin 1925, la majeure partie de ses églises et bâtiments fut détruite et les constructions restantes devinrent une annexe de la sinistre Loubianka, ce qui souligne bien le dessin expiatoire de la nouvelle église-monument commémoratif. Une seule des trois églises qui existaient en 1917 subsiste en fait, celle de la Rencontre de Notre Dame de Vladimir, qui est trop petite pour accueillir tous les croyants qui viennent au monastère les dimanches et jours de fête; les gens sont souvent obligés de prier dans la rue. Le monastère compte actuellement 42 moines et novices et 200 étudiants du séminaire de la Rencontre, ce qui en fait la plus importante communauté monastique de Moscou.
Le règlement du concours d'architecture prévoyait que l'église-monument des Néomartyrs devait refléter l'architecture russe traditionnelle de la maison de Dieu et rappeler l'exploit des martyrs et la gloire de leur victoire spirituelle. Elle est prévue pour pourvoir recevoir jusqu'à deux mille personnes à l'intérieur et aussi organiser des offices à l'extérieur par beau temps.
V.Golovanow
Source: Pravmir
Le monastère de la Rencontre fut fondé à la fin de XIVe siècle en mémoire de la sauvegarde de Moscou lors de l'invasion de Tamerlan, à l'emplacement de la réception de l'icône miraculeuse de Notre Dame de Vladimir le 26 août 1395 (alors que l'armée de Tamerlan s'approchait de Moscou, l'icône miraculeuse de Notre Dame de Vladimir fut transportée à Moscou. A ce même moment, Tamerlan vit en songe Notre Dame lui enjoignant de quitter la Moscovie et il mit fin à son expédition). Depuis ce temps-là le 8 septembre (26 août julien) est devenu la fête de Moscou et une procession religieuse se rendait ce jour là du Kremlin au monastère chaque année jusqu'en 1918.
Les événements tragiques du XXe siècle ont cruellement marqué le monastère situé au cœur de la capitale. L'un de ses derniers prieurs fut le saint martyr Hilarion Troitsky. Puis le monastère fermé fin 1925, la majeure partie de ses églises et bâtiments fut détruite et les constructions restantes devinrent une annexe de la sinistre Loubianka, ce qui souligne bien le dessin expiatoire de la nouvelle église-monument commémoratif. Une seule des trois églises qui existaient en 1917 subsiste en fait, celle de la Rencontre de Notre Dame de Vladimir, qui est trop petite pour accueillir tous les croyants qui viennent au monastère les dimanches et jours de fête; les gens sont souvent obligés de prier dans la rue. Le monastère compte actuellement 42 moines et novices et 200 étudiants du séminaire de la Rencontre, ce qui en fait la plus importante communauté monastique de Moscou.
Le règlement du concours d'architecture prévoyait que l'église-monument des Néomartyrs devait refléter l'architecture russe traditionnelle de la maison de Dieu et rappeler l'exploit des martyrs et la gloire de leur victoire spirituelle. Elle est prévue pour pourvoir recevoir jusqu'à deux mille personnes à l'intérieur et aussi organiser des offices à l'extérieur par beau temps.
V.Golovanow
Source: Pravmir
Les évêques orthodoxes de France ont tenu leur réunion périodique ce vendredi 15 novembre 2013 à 10h30 au siège de l’Assemblée sous la présidence du Métropolite EMMANUEL.
Extrait du Communiqué de l'AEOF
Les évêques orthodoxes de France saluent de même l’élection le 1er novembre dernier de l’Archimandrite Job (GETCHA) à la tête de l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe Occidentale (Exarchat du Patriarcat Œcuménique), qui vient ainsi succéder au regretté, Son Eminence l'Archevêque Gabriel de Comane. L’ordination épiscopale du Père Job aura lieu au siège du Patriarcat Œcuménique de Constantinople, le 30 novembre. Il sera intronisé au siège de l’Archevêché à la rue Daru le 5 décembre.
Extrait du Communiqué de l'AEOF
Les évêques orthodoxes de France saluent de même l’élection le 1er novembre dernier de l’Archimandrite Job (GETCHA) à la tête de l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe Occidentale (Exarchat du Patriarcat Œcuménique), qui vient ainsi succéder au regretté, Son Eminence l'Archevêque Gabriel de Comane. L’ordination épiscopale du Père Job aura lieu au siège du Patriarcat Œcuménique de Constantinople, le 30 novembre. Il sera intronisé au siège de l’Archevêché à la rue Daru le 5 décembre.
Une troisième élection a été saluée par les évêques orthodoxes de France, à savoir celle le 27 octobre dernier du Métropolite Antoine de Konstantiya, le nouveau métropolite de la Métropole orthodoxe bulgare d’Europe Occidentale et Centrale. Les évêques adressent au nouvel Archevêque élu Job et au nouveau Métropolite Antoine les meilleurs
vœux de réussite dans leur nouvelle charge épiscopale au service de l'Eglise.
Suite
vœux de réussite dans leur nouvelle charge épiscopale au service de l'Eglise.
Suite
Le Général Vrangel a fondé l’Union des combattants de Gallipoli le 22 novembre 1921, un an après l’arrivée à Gallipoli des premiers régiments de l’Armée Blanche.
Selon le site de l’Eglise Orthodoxe Russe Hors-Frontières, les dirigeants de l’Union des descendants des combattants de Gallipoli ont pris la décision de célébrer une panikhide annuelle le 22 novembre dans les villes où résident des descendants des combattants de Gallipoli.
« Nous nous adressons à vous, descendants des combattants de Gallipoli, dispersés dans le monde entier, pour réunir tous les russes orthodoxes, vivant dans votre ville et célébrer une oraison funèbre en mémoire de nos ancêtres, combattants de Gallipoli et tous les combattants de l’Armée Blanche ».
Selon le site de l’Eglise Orthodoxe Russe Hors-Frontières, les dirigeants de l’Union des descendants des combattants de Gallipoli ont pris la décision de célébrer une panikhide annuelle le 22 novembre dans les villes où résident des descendants des combattants de Gallipoli.
« Nous nous adressons à vous, descendants des combattants de Gallipoli, dispersés dans le monde entier, pour réunir tous les russes orthodoxes, vivant dans votre ville et célébrer une oraison funèbre en mémoire de nos ancêtres, combattants de Gallipoli et tous les combattants de l’Armée Blanche ».
Cette année ces offices auront lieu le 23 novembre dans les villes suivantes :
Paris : cimetière de Saint-Géneviève de Bois, monument aux combattants de Gallipoli, à 14h
Luxembourg : cathédrale Paul et Pierre à 16 :30
Genève : cathédrale de l’ Elévation de la Croix à 17h
Bruxelles : cathédrale mémoriale du tsar martyr Nicolas et des nouveaux martyrs à 16h
Paris : cimetière de Saint-Géneviève de Bois, monument aux combattants de Gallipoli, à 14h
Luxembourg : cathédrale Paul et Pierre à 16 :30
Genève : cathédrale de l’ Elévation de la Croix à 17h
Bruxelles : cathédrale mémoriale du tsar martyr Nicolas et des nouveaux martyrs à 16h
Exécutés pour avoir visionné «Desperate Housewives» ou pour avoir possédé une bible
Selon certains médias sud-coréens, près d’une centaine de personnes auraient été fusillées récemment en Corée du Nord. Et, dans au moins un des cas, rapporte le 13 novembre le Christian Science Monitor, cela s’est produit devant une foule d’environ 10 000 personnes.
Les exécutions auraient eu lieu au début du mois de novembre dans sept villes du pays, probablement le 3 novembre. La reprise des exécutions publiques, dans des stades comme le veut la « tradition » du régime totalitaire, inquiète fortement en Corée du Sud, ce type de « spectacle collectif et obligatoire » signifiant toujours un durcissement du régime considéré déjà comme le plus répressif de la planète.
Selon certains médias sud-coréens, près d’une centaine de personnes auraient été fusillées récemment en Corée du Nord. Et, dans au moins un des cas, rapporte le 13 novembre le Christian Science Monitor, cela s’est produit devant une foule d’environ 10 000 personnes.
Les exécutions auraient eu lieu au début du mois de novembre dans sept villes du pays, probablement le 3 novembre. La reprise des exécutions publiques, dans des stades comme le veut la « tradition » du régime totalitaire, inquiète fortement en Corée du Sud, ce type de « spectacle collectif et obligatoire » signifiant toujours un durcissement du régime considéré déjà comme le plus répressif de la planète.
Ces nouvelles ont également été corroborées par le site d’information North Korea Intellectuals Solidarity (NKIS), animé par des transfuges nord-coréens depuis Séoul. Leur organisation a déclaré à l’AFP que leurs sources locales les avaient avertis de vagues de répressions qui sévissaient depuis plusieurs mois en Corée du Nord.
Selon les critères de l’Etat nord-coréen, les crimes reprochés aux condamnés fusillés sont : pour certains vision ou vente de vidéos « non autorisées » (des programmes télévisés sud-coréens ou encore des séries comme « Desperate Housewives »), introduites dans le pays par DVD ou clés USB ; pour d’autres appartenance à des réseaux de prostitution et enfin, pour une partie d’entre eux, avoir eu une bible en leur possession.
« Les complices » de ces condamnés à mort auraient été envoyés en camp de détention. La suite sur le site Eglises d’Asie
Une communauté chrétienne en Corée du Nord
Selon les critères de l’Etat nord-coréen, les crimes reprochés aux condamnés fusillés sont : pour certains vision ou vente de vidéos « non autorisées » (des programmes télévisés sud-coréens ou encore des séries comme « Desperate Housewives »), introduites dans le pays par DVD ou clés USB ; pour d’autres appartenance à des réseaux de prostitution et enfin, pour une partie d’entre eux, avoir eu une bible en leur possession.
« Les complices » de ces condamnés à mort auraient été envoyés en camp de détention. La suite sur le site Eglises d’Asie
Une communauté chrétienne en Corée du Nord
Ces derniers jours le matériel informatique de "Parlons" a été la cible d'une attaque numérique qui a failli le paralyser. Grâce au savoir-faire et à la cohésion de l'équipe de rédaction cette offensive hackers a pu être neutralisée.
V.G.
L'an prochain marquera le 70ème anniversaire du décès du patriarche Serge Starogorodsky (1867–1944), qui est l’une des personnalités les plus controversées de l’Eglise russe. Rappelons qu’il fut "locum tenens" du trône patriarcal (1925-1943) puis patriarche de Moscou (1943-1944) pendant la pire période des persécutions antireligieuses. Sa "Déclaration" de 1927, reconnaissant le pouvoir soviétique comme légitime, a permis une légalisation de l’Église et a mis pratiquement fin à la prétendue Église vivante, suscitée par les Soviets pour détruire l’Église canonique; son appel à la défense de la patrie le jour de l'attaque allemande contre la Russie (22 juin 1941) permit une timide régularisation de la situation de l’Église qui ouvrit en particulier la voie à son élection comme patriarche deux ans plus tard.
Une position officielle ?
Cette année a déjà marqué les 70 ans de son élection au trône patriarcal et ce jubilé, considéré comme le point de départ de la renaissance de l’Église, fut célébré dans tous les diocèses du patriarcat, y compris à la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris… (Communiqué du diocèse de Chersonèse, 11/09/2013). Le patriarche Cyrille s'adressa aux fidèles orthodoxes avec un message particulier, soulignant le rôle joué par Serge dans la survie de l'Église orthodoxe pendant les persécutions:
L'an prochain marquera le 70ème anniversaire du décès du patriarche Serge Starogorodsky (1867–1944), qui est l’une des personnalités les plus controversées de l’Eglise russe. Rappelons qu’il fut "locum tenens" du trône patriarcal (1925-1943) puis patriarche de Moscou (1943-1944) pendant la pire période des persécutions antireligieuses. Sa "Déclaration" de 1927, reconnaissant le pouvoir soviétique comme légitime, a permis une légalisation de l’Église et a mis pratiquement fin à la prétendue Église vivante, suscitée par les Soviets pour détruire l’Église canonique; son appel à la défense de la patrie le jour de l'attaque allemande contre la Russie (22 juin 1941) permit une timide régularisation de la situation de l’Église qui ouvrit en particulier la voie à son élection comme patriarche deux ans plus tard.
Une position officielle ?
Cette année a déjà marqué les 70 ans de son élection au trône patriarcal et ce jubilé, considéré comme le point de départ de la renaissance de l’Église, fut célébré dans tous les diocèses du patriarcat, y compris à la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris… (Communiqué du diocèse de Chersonèse, 11/09/2013). Le patriarche Cyrille s'adressa aux fidèles orthodoxes avec un message particulier, soulignant le rôle joué par Serge dans la survie de l'Église orthodoxe pendant les persécutions:
Citation:
Aujourd'hui nous nous souvenons comment en 1943, aux jours terribles de la Grande Guerre Nationale, Dieu a manifesté sa grâce extraordinaire en accordant à notre Église un nouveau Primat. Pendant presque deux décennies la chaire patriarcale était restée vide après le bienheureux décès du saint patriarche Tikhon et ces années furent l'époque des pires persécutions de la foi Chrétienne, avec la destruction massive et systématique des églises et des lieux saints orthodoxes, les persécutions les plus cruelles du clergé, des moines et des laïques. Les persécuteurs croyaient orgueilleusement que l'absence de primat de l’Église Russe leur permettrait de réaliser rapidement leurs projets impies. Mais aux jours terribles de la guerre et des épreuves pour notre Patrie la méchanceté humaine a reculé devant la volonté de Dieu et Son très miséricordieux Dessin
Le Patriarche Serge est entré dans l'histoire de l’Église orthodoxe comme une personne douée d'éminents talents spirituels et dont le sacerdoce fut héroïque. (…). Comme "locus tenens" du trône patriarcal, il a déployé des efforts immenses pour sauver l'Église de l'anéantissement, menant une lutte intransigeante avec le schisme de l'Église vivante, qui déchirait la tunique du Christ. La volonté de garder l'unité de l'Église Russe et de ne pas permettre la fermeture totale des églises orthodoxes est devenue était à la base de tous ses actes pendant les persécutions. Dans les années de la Grande Guerre Nationale le Patriarche est apparu comme un patriote énergique. Sous sa sage conduite le peuple de Dieu a répondant aux appels de son primat en apportant non seulement ses prières, mais aussi un effort physique considérable qui permit de vaincre le perfide ennemi.
Le patriarche Serge nous montre l'exemple du courage et de la fermeté, du don total au service de l'Église et du prochain(…). "Que son âme soit reçue avec les saints et que sa mémoire demeure de génération en génération."
Fin de citation. Traduction VG
Aujourd'hui nous nous souvenons comment en 1943, aux jours terribles de la Grande Guerre Nationale, Dieu a manifesté sa grâce extraordinaire en accordant à notre Église un nouveau Primat. Pendant presque deux décennies la chaire patriarcale était restée vide après le bienheureux décès du saint patriarche Tikhon et ces années furent l'époque des pires persécutions de la foi Chrétienne, avec la destruction massive et systématique des églises et des lieux saints orthodoxes, les persécutions les plus cruelles du clergé, des moines et des laïques. Les persécuteurs croyaient orgueilleusement que l'absence de primat de l’Église Russe leur permettrait de réaliser rapidement leurs projets impies. Mais aux jours terribles de la guerre et des épreuves pour notre Patrie la méchanceté humaine a reculé devant la volonté de Dieu et Son très miséricordieux Dessin
Le Patriarche Serge est entré dans l'histoire de l’Église orthodoxe comme une personne douée d'éminents talents spirituels et dont le sacerdoce fut héroïque. (…). Comme "locus tenens" du trône patriarcal, il a déployé des efforts immenses pour sauver l'Église de l'anéantissement, menant une lutte intransigeante avec le schisme de l'Église vivante, qui déchirait la tunique du Christ. La volonté de garder l'unité de l'Église Russe et de ne pas permettre la fermeture totale des églises orthodoxes est devenue était à la base de tous ses actes pendant les persécutions. Dans les années de la Grande Guerre Nationale le Patriarche est apparu comme un patriote énergique. Sous sa sage conduite le peuple de Dieu a répondant aux appels de son primat en apportant non seulement ses prières, mais aussi un effort physique considérable qui permit de vaincre le perfide ennemi.
Le patriarche Serge nous montre l'exemple du courage et de la fermeté, du don total au service de l'Église et du prochain(…). "Que son âme soit reçue avec les saints et que sa mémoire demeure de génération en génération."
Fin de citation. Traduction VG
Le Conseil d'édition de l'Eglise orthodoxe Russe a de son côté consacré une table ronde à l'étude de la vie et du sacerdoce du métropolite et patriarche Serge avec la participation de membres du clergé, d’historiens et des collaborateurs de la Maison d'édition du Patriarcat. L'idée commune des exposés sur différentes périodes de la vie du métropolite Serge a montré que, face à des persécutions sans précédent, si l'Eglise orthodoxe Russe l'Église n’a pas été entièrement détruite et annihilée, c’est grâce à la politique souple et sage du métropolite Serge. Et les offices ont repris dans de nombreuses églises dès qu’il a été possible d’obtenir le retour de membres du clergé emprisonnés et exilés ; des couvents et séminaires ont commencé à rouvrir et certains de ceux qui s'étaient détachés de l'Eglise Russe en se trouvant à l'étranger sont revenus en son sein.
La « Revue du Patriarcat De Moscou » a recommencé à paraitre, des livres religieux et le calendrier liturgique ont aussi été publiés ; mais nombre de travaux théologiques du métropolite Serge n’ont jamais été publiés bien qu'il soit l’un des théologiens importants de cette époque. (D’après Alexeï Reoutsky, « Revue du patriarcat de Moscou » 10 septembre 2013)
La « Revue du Patriarcat De Moscou » a recommencé à paraitre, des livres religieux et le calendrier liturgique ont aussi été publiés ; mais nombre de travaux théologiques du métropolite Serge n’ont jamais été publiés bien qu'il soit l’un des théologiens importants de cette époque. (D’après Alexeï Reoutsky, « Revue du patriarcat de Moscou » 10 septembre 2013)
La condamnation du "Sergianisme"
Mais cette appréciation du rôle du métropolite Serge ne fait pas l'unanimité: L’Église Hors Frontières (EORHF), qui bénéficie d’une large autonomie au sein du patriarcat depuis la réunification de 2007, le considère en effet comme responsable de la soumission de l’Église au bolchévisme. Le "Sergianisme", qui qualifie pour ce courant de pensée cette collusion avec le pouvoir athée, était l’un des principaux point d’achoppement du dialogue entre les deux branches séparées de l’Église russe (avec "l’œcuménisme") et fit l’objet d’une mention spécifique dans le "Document commun des commissions du Patriarcat de Moscou et de l’Église orthodoxe russe hors frontières intitulé ‘Sur les relations entre l’Église et l’État’"(1): Les conclusions de ce document, adopté par les Saints Synodes des deux parties de l’Église Russe, "établissent une évaluation parfaitement définitive" de la "Déclaration" du métropolite Serge en 1927 : "Le rejet de la direction prise par l’Église de Russie dans ses relations avec l’État telle que reflétée dans la ‘Déclaration’ ouvre le chemin à la plénitude de la communion fraternelle." (ibid. 1)
Toutefois, les groupes non-canoniques qui refusèrent l’union de 2007 continuent d’accuser l’Église russe de "Sergianisme" et ces accusations sont relayés par des opposants au patriarcat à l’intérieur même de l’Église russe, si bien que les représentants de L’Eglise Hors Frontières rappellent régulièrement leur position : ainsi le père Andrew Philips écrivit en janvier 2011 : "… après 2000, … avec la condamnation du "sergianisme" (erastianisme(2)) et de l'œcuménisme, le Patriarcat de Moscou en Russie s'est trouvé transformé".
En lisant l'homélie du patriarche et les conclusions de la table ronde mentionnés plus haut on peut penser que cette affirmation ressemble plutôt à un vœu pieux et je me demande si le jubilé de 2014 ne pourrait pas être l’occasion de trouver une position commune entre ces deux partis.
(1) Cf."Commentaire sur le document commun des commissions du Patriarcat de Moscou et de l’Église orthodoxe russe hors frontières titré ‘Sur les relations entre l’Église et l’État’." (http://www.russianorthodoxchurch.ws/synod/engdocuments/enmat_commentary.html).
(2) Erastianisme: Doctrine de la suprématie absolue de l'État en matière ecclésiastique, l'érastianisme a été théorisé par le Suisse Thomas Lieber (alias Thomas Erastos, 1524-1583), qui s'opposait aux Calvinistes en se situant dans la perspective d'un État confessionnel réservant au pouvoir civil le droit et le devoir d'intervenir dans tous les domaines religieux (cf. "Explicatio gravissimae quaestioni", Londres, 1589) .
Mais cette appréciation du rôle du métropolite Serge ne fait pas l'unanimité: L’Église Hors Frontières (EORHF), qui bénéficie d’une large autonomie au sein du patriarcat depuis la réunification de 2007, le considère en effet comme responsable de la soumission de l’Église au bolchévisme. Le "Sergianisme", qui qualifie pour ce courant de pensée cette collusion avec le pouvoir athée, était l’un des principaux point d’achoppement du dialogue entre les deux branches séparées de l’Église russe (avec "l’œcuménisme") et fit l’objet d’une mention spécifique dans le "Document commun des commissions du Patriarcat de Moscou et de l’Église orthodoxe russe hors frontières intitulé ‘Sur les relations entre l’Église et l’État’"(1): Les conclusions de ce document, adopté par les Saints Synodes des deux parties de l’Église Russe, "établissent une évaluation parfaitement définitive" de la "Déclaration" du métropolite Serge en 1927 : "Le rejet de la direction prise par l’Église de Russie dans ses relations avec l’État telle que reflétée dans la ‘Déclaration’ ouvre le chemin à la plénitude de la communion fraternelle." (ibid. 1)
Toutefois, les groupes non-canoniques qui refusèrent l’union de 2007 continuent d’accuser l’Église russe de "Sergianisme" et ces accusations sont relayés par des opposants au patriarcat à l’intérieur même de l’Église russe, si bien que les représentants de L’Eglise Hors Frontières rappellent régulièrement leur position : ainsi le père Andrew Philips écrivit en janvier 2011 : "… après 2000, … avec la condamnation du "sergianisme" (erastianisme(2)) et de l'œcuménisme, le Patriarcat de Moscou en Russie s'est trouvé transformé".
En lisant l'homélie du patriarche et les conclusions de la table ronde mentionnés plus haut on peut penser que cette affirmation ressemble plutôt à un vœu pieux et je me demande si le jubilé de 2014 ne pourrait pas être l’occasion de trouver une position commune entre ces deux partis.
(1) Cf."Commentaire sur le document commun des commissions du Patriarcat de Moscou et de l’Église orthodoxe russe hors frontières titré ‘Sur les relations entre l’Église et l’État’." (http://www.russianorthodoxchurch.ws/synod/engdocuments/enmat_commentary.html).
(2) Erastianisme: Doctrine de la suprématie absolue de l'État en matière ecclésiastique, l'érastianisme a été théorisé par le Suisse Thomas Lieber (alias Thomas Erastos, 1524-1583), qui s'opposait aux Calvinistes en se situant dans la perspective d'un État confessionnel réservant au pouvoir civil le droit et le devoir d'intervenir dans tous les domaines religieux (cf. "Explicatio gravissimae quaestioni", Londres, 1589) .
Bruxelles - La Conférence Épiscopale Orthodoxe du Benelux (CEOB) s’est réunie à Bruxelles au siège de l’Archevêché Orthodoxe, Avenue Charbo 71, le jeudi 14 novembre 2013 sous la présidence de Son Éminence le Métropolite Panteleimon de Belgique (Patriarcat Œcuménique). À part le président, étaient présents l’Archevêque Simon, vice-président (Patriarcat de Moscou), l’Evêque Luka (Patriarcat de Serbie), le Métropolite Joseph, trésorier (Patriarcat de Roumanie), l’Archevêque Michel (Eglise russe Hors Frontières - Patriarcat de Moscou), l’Évêque Maximos d’Evmenia (Patriarcat Œcuménique) et l’Évêque Athénagoras de Sinope, secrétaire (Patriarcat Œcuménique).
C’est la sixième réunion de la CEOB après sa création en juin 2010. Au début de cette réunion les hiérarques ont exprimé leur profonde tristesse de la mort de l’Archevêque Gabriel de Comane , d’éternelle mémoire, et ont uni leurs prières pour le repos de son âme.Suite
C’est la sixième réunion de la CEOB après sa création en juin 2010. Au début de cette réunion les hiérarques ont exprimé leur profonde tristesse de la mort de l’Archevêque Gabriel de Comane , d’éternelle mémoire, et ont uni leurs prières pour le repos de son âme.Suite
« Et c’est à Antioche que, pour la première fois, le nom de « chrétiens » fut donné aux disciples » (Actes, 11,26).
Ce passage des Actes des Apôtres atteste de la fondation et des racines apostoliques de l’Eglise d’Antioche. Le Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient est en réalité la plus ancienne Eglise d’Orient, et la première en nombre de fidèles dans le Proche Orient. Sa Béatitude le Patriarche JEAN X (YAZIGI) est le 158ème Patriarche d’Antioche depuis saint Pierre, le premier évêque de ce Trône apostolique. Le Patriarcat d'Antioche a pour saints patrons les deux Coryphées des Apôtres, Saints Pierre et Paul. Son emblème est la fameuse icône "Concordia Apostolorum" (Concorde des Apôtres).
Le Patriarche JEAN X a été élu le 17 décembre 2012 au Trône de l’Eglise orthodoxe d’Antioche par le Saint Synode pour succéder à feu Sa Béatitude le Patriarche IGNACE IV (HAZIM) (+1920-2012)
Ce passage des Actes des Apôtres atteste de la fondation et des racines apostoliques de l’Eglise d’Antioche. Le Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient est en réalité la plus ancienne Eglise d’Orient, et la première en nombre de fidèles dans le Proche Orient. Sa Béatitude le Patriarche JEAN X (YAZIGI) est le 158ème Patriarche d’Antioche depuis saint Pierre, le premier évêque de ce Trône apostolique. Le Patriarcat d'Antioche a pour saints patrons les deux Coryphées des Apôtres, Saints Pierre et Paul. Son emblème est la fameuse icône "Concordia Apostolorum" (Concorde des Apôtres).
Le Patriarche JEAN X a été élu le 17 décembre 2012 au Trône de l’Eglise orthodoxe d’Antioche par le Saint Synode pour succéder à feu Sa Béatitude le Patriarche IGNACE IV (HAZIM) (+1920-2012)
L’Archevêché Antiochien Orthodoxe de France, d’Europe Occidentale et Méridionale
La présence de communautés orthodoxes originaires du Patriarcat d’Antioche en Europe occidentale et en France en particulier, remonte dans la période contemporaine, au début du XX siècle au lendemain de la chute de l’empire ottoman, provoquant une émigration vers la France et l’installation de plusieurs familles antiochiennes dans le sud de la France particulièrement à Marseille. Une autre vague d’émigration a eu lieu au cours et au lendemain de la 2ème guerre mondiale. Puis, en raison des évènements au Proche Orient et particulièrement au Liban à partir de 1975, la France connaîtra plusieurs vagues d’émigration de communautés antiochiennes originaires du Proche Orient (Liban Syrie, etc.).
Ainsi, c’est en 1980 que feu Mgr Gabriel SALIBY (+1923-2007) avait été dépêché par le Saint Synode Orthodoxe d’Antioche en tant que « vicaire patriarcal » pour l’Europe Occidentale pour accompagner pastoralement et ecclésialement les fidèles orthodoxe du Patriarcat d’Antioche. Il a été décidé d'avoir comme lieu du siège de ce Vicariat la ville de Paris, un des principaux centres de l'émigration antiochienne.
En 2000, Mgr SALIBY fut élevé au rang de « métropolite » par décision du Saint Synode qui décida alors de transformer le Vicariat en un véritable « diocèse » de plein exercice, ayant pour siège Paris, attestant ainsi de l’intégration des fidèles dans le tissu social de leurs pays d’adoption en Europe, et à leur tête la France.
En 2008, le métropolite JEAN (YAZIGI), l’actuel Patriarche, a été élu par le Saint Synode comme métropolite d’Europe pour succéder à feu Son Eminence le métropolite Gabriel (SALIBY) décédé en 2007.
Le 17 décembre 2012, le métropolite JEAN (YAZIGI) a été élu 158ème Patriarche d’Antioche.
Son Excellence Mgr IGNATIOS (ALHOCHI), alors évêque auxiliaire de l'Archevêché Orthodoxe Antiochien d'Europe, a été désigné Vicaire Patriarcal d’Europe pour le siège diocésain devenant ainsi vacant, avant d’être élu par le Saint Synode du Patriarcat d’Antioche le 15 octobre dernier métropolite avec juridiction canonique sur le nouveau diocèse formé par le Saint Synode, « l’Archevêché Orthodoxe Antiochien de France, d’Europe Occidentale et Méridionale ». Cet Archevêché dans sa nouvelle configuration géographique regroupe actuellement 5 paroisses (deux en région parisienne, une à Tours, une à Nice et une à Genève) ainsi qu’un monastère de moniales (le monastère du Buisson Ardent, à Villardonel-La Barthe Haute)
La présence de communautés orthodoxes originaires du Patriarcat d’Antioche en Europe occidentale et en France en particulier, remonte dans la période contemporaine, au début du XX siècle au lendemain de la chute de l’empire ottoman, provoquant une émigration vers la France et l’installation de plusieurs familles antiochiennes dans le sud de la France particulièrement à Marseille. Une autre vague d’émigration a eu lieu au cours et au lendemain de la 2ème guerre mondiale. Puis, en raison des évènements au Proche Orient et particulièrement au Liban à partir de 1975, la France connaîtra plusieurs vagues d’émigration de communautés antiochiennes originaires du Proche Orient (Liban Syrie, etc.).
Ainsi, c’est en 1980 que feu Mgr Gabriel SALIBY (+1923-2007) avait été dépêché par le Saint Synode Orthodoxe d’Antioche en tant que « vicaire patriarcal » pour l’Europe Occidentale pour accompagner pastoralement et ecclésialement les fidèles orthodoxe du Patriarcat d’Antioche. Il a été décidé d'avoir comme lieu du siège de ce Vicariat la ville de Paris, un des principaux centres de l'émigration antiochienne.
En 2000, Mgr SALIBY fut élevé au rang de « métropolite » par décision du Saint Synode qui décida alors de transformer le Vicariat en un véritable « diocèse » de plein exercice, ayant pour siège Paris, attestant ainsi de l’intégration des fidèles dans le tissu social de leurs pays d’adoption en Europe, et à leur tête la France.
En 2008, le métropolite JEAN (YAZIGI), l’actuel Patriarche, a été élu par le Saint Synode comme métropolite d’Europe pour succéder à feu Son Eminence le métropolite Gabriel (SALIBY) décédé en 2007.
Le 17 décembre 2012, le métropolite JEAN (YAZIGI) a été élu 158ème Patriarche d’Antioche.
Son Excellence Mgr IGNATIOS (ALHOCHI), alors évêque auxiliaire de l'Archevêché Orthodoxe Antiochien d'Europe, a été désigné Vicaire Patriarcal d’Europe pour le siège diocésain devenant ainsi vacant, avant d’être élu par le Saint Synode du Patriarcat d’Antioche le 15 octobre dernier métropolite avec juridiction canonique sur le nouveau diocèse formé par le Saint Synode, « l’Archevêché Orthodoxe Antiochien de France, d’Europe Occidentale et Méridionale ». Cet Archevêché dans sa nouvelle configuration géographique regroupe actuellement 5 paroisses (deux en région parisienne, une à Tours, une à Nice et une à Genève) ainsi qu’un monastère de moniales (le monastère du Buisson Ardent, à Villardonel-La Barthe Haute)
Au cours de son récent séjour à Rome, Mgr Hilarion de Volokolamsk, véritable ministre des affaires étrangères et bras droit du patriarche de Moscou, a fait avancer le dialogue de l'Eglise russe et de l'Eglise catholiques sur le dialogue théologique et sur la défense de la famille. Il a aussi rencontré le cardinal Roger Etchegaray, vice-doyen du Collège cardinalice.
Difficultés et progrès du dialogue théologique
Rencontrant le 12 novembre 2013 le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, Mgr Hilarion s'est attardé sur les difficultés du dialogue théologique orthodoxe-catholique dans le cadre de la Commission mixte internationale (rappelons que Mgr Kurt Koch en est le co-président).
Difficultés et progrès du dialogue théologique
Rencontrant le 12 novembre 2013 le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, Mgr Hilarion s'est attardé sur les difficultés du dialogue théologique orthodoxe-catholique dans le cadre de la Commission mixte internationale (rappelons que Mgr Kurt Koch en est le co-président).
Il a aussi informé le cardinal de la VIIIe conférence théologiques entre l’Église orthodoxe russe et la Conférence épiscopale allemande (6 - 10 octobre 2013 à Magdebourg), de la prochaine conférence qui doit avoir lieu à la fin du mois de novembre à Varsovie sur le rôle des Églises dans la réconciliation des peuples russe et polonais, ainsi que du forum orthodoxe-catholique prévu pour 2014 à Minsk sur le thème « Que signifie être chrétien dans le monde d’aujourd’hui ? ». Le cardinal K. Koch a parlé de son voyage en Ukraine en juin 2013 les deux prélats ont échangé leurs opinions sur les relations entre orthodoxes et catholiques dans ce pays. Le programme de la prochaine visite du cardinal Koch en Russie, prévue pour décembre 2013, a été discuté.
«Ensemble pour défendre la famille »
Le 13 novembre 2013 s’est tenue à Rome une conférence sur le thème « Orthodoxes et catholiques ensemble pour défendre la famille » organisée sous l’égide du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et du Conseil pontifical pour la famille.
Le président du Conseil pontifical pour la famille, l’archevêque Vincenzo Palia, a ouvert la conférence par une intervention consacrée au problème de la globalisation et de la crise de la famille. Puis le métropolite Hilarion de Volokolamsk a présenté un exposé sur « La famille, le christianisme, la société : regard orthodoxe ».
D’autres représentants de l’Église orthodoxe russe sont également intervenus : le père Mikhaïl Jeltov, directeur du département de théologie pratique de l’Institut des Hautes Études Saints-Cyrille-et-Méthode (« L’anthropologie de la famille dans la tradition liturgique orthodoxe) et l’archiprêtre Maxime Oboukhov, directeur du Centre missionnaire orthodoxe Jizn’ (« Les Pères de l’Église et la famille).
Les intervenants catholiques étaient le psychologue Paolo Ferliga, qui a abordé le thème des « Relations entre générations : parents et enfants dans un monde globalisé » et le professeur d’exégèse du Nouveau Testament de l’Université catholique du Latran Antonio Pitta, dont l’exposé était consacré à la « Famille dans le Nouveau Testament ».
Un communiqué commun a été adopté à la fin des travaux et il faut espérer que les textes des exposés seront disponibles bientôt…
Comme on voit si les difficultés du dialogue théologique sont indéniables (rappelons que le thème actuel des discussions de la Commission mixte internationale est le rôle de l’évêque de Rome pendant le premier millénaire) et il n'y a pas de progrès depuis trois ans il y a par contre des avancées sensibles sur le terrain, pour aborder les sujets concrets comme la défense de la famille ou le sort des Chrétiens de Syrie pour lequel le Pape et le patriarche de Moscou parlent d'une même voix: ici et ici
V.G.
«Ensemble pour défendre la famille »
Le 13 novembre 2013 s’est tenue à Rome une conférence sur le thème « Orthodoxes et catholiques ensemble pour défendre la famille » organisée sous l’égide du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et du Conseil pontifical pour la famille.
Le président du Conseil pontifical pour la famille, l’archevêque Vincenzo Palia, a ouvert la conférence par une intervention consacrée au problème de la globalisation et de la crise de la famille. Puis le métropolite Hilarion de Volokolamsk a présenté un exposé sur « La famille, le christianisme, la société : regard orthodoxe ».
D’autres représentants de l’Église orthodoxe russe sont également intervenus : le père Mikhaïl Jeltov, directeur du département de théologie pratique de l’Institut des Hautes Études Saints-Cyrille-et-Méthode (« L’anthropologie de la famille dans la tradition liturgique orthodoxe) et l’archiprêtre Maxime Oboukhov, directeur du Centre missionnaire orthodoxe Jizn’ (« Les Pères de l’Église et la famille).
Les intervenants catholiques étaient le psychologue Paolo Ferliga, qui a abordé le thème des « Relations entre générations : parents et enfants dans un monde globalisé » et le professeur d’exégèse du Nouveau Testament de l’Université catholique du Latran Antonio Pitta, dont l’exposé était consacré à la « Famille dans le Nouveau Testament ».
Un communiqué commun a été adopté à la fin des travaux et il faut espérer que les textes des exposés seront disponibles bientôt…
Comme on voit si les difficultés du dialogue théologique sont indéniables (rappelons que le thème actuel des discussions de la Commission mixte internationale est le rôle de l’évêque de Rome pendant le premier millénaire) et il n'y a pas de progrès depuis trois ans il y a par contre des avancées sensibles sur le terrain, pour aborder les sujets concrets comme la défense de la famille ou le sort des Chrétiens de Syrie pour lequel le Pape et le patriarche de Moscou parlent d'une même voix: ici et ici
V.G.
Selon le site du diocèse de Belgique et de Pays Bas de l’EOR, « Les archives de l’émigration russe » ont publié deux tomes d’articles, d’essais, de documents, de mémoires et de correspondance liés à l’histoire de l’Orthodoxie russe en Belgique.
Cet ouvrage a été élaboré à l’occasion du 150e anniversaire de la consécration de la cathédrale Saint-Nicolas, église de l’ambassade de Russie en Belgique. Il a reçu la bénédiction de l’archevêque de Bruxelles et de Belgique, Mgr Simon, de l’archevêque de Comane, Mgr Gabriel (+) et de l’archevêque de Genève et d’Europe Occidentale (EORHF), Mgr Michel.
C’est la première fois que des représentants de trois juridictions : l’EOR (Patriarcat de Moscou), l’Exarchat des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale (Patriarcat de Constantinople) et l’EORHF publient un ouvrage élaboré en commun.
Cet ouvrage a été élaboré à l’occasion du 150e anniversaire de la consécration de la cathédrale Saint-Nicolas, église de l’ambassade de Russie en Belgique. Il a reçu la bénédiction de l’archevêque de Bruxelles et de Belgique, Mgr Simon, de l’archevêque de Comane, Mgr Gabriel (+) et de l’archevêque de Genève et d’Europe Occidentale (EORHF), Mgr Michel.
C’est la première fois que des représentants de trois juridictions : l’EOR (Patriarcat de Moscou), l’Exarchat des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale (Patriarcat de Constantinople) et l’EORHF publient un ouvrage élaboré en commun.
Ces documents reflètent l’histoire des paroisses orthodoxes russes en Belgique, depuis la fondation en 1862 de la cathédrale Saint-Nicolas à Bruxelles, il y a 150 ans.Le livre comprend plus de 500 photographies.
Cette maison d'édition « Les archives de l’émigration russe » a publié en 2012 un volume de "La correspondance de Mgr Basile (Krivochéine) archevêque de Bruxelles et de Belgique avec les moines du Mont Athos".
Архиепископ Василий (Кривошеин) «Переписка с Афоном. Письма и документы»
Москва — Брюссель: Conference Sainte Trinity du Patriarcate de Moscou ASBL; Свято-Екатерининский мужской монастырь, 2012. — 416 с. Livre en PDF ici
Lien Pravoslavie ru Traduction Elena Tastevin
Москва — Брюссель: Conference Sainte Trinity du Patriarcate de Moscou ASBL; Свято-Екатерининский мужской монастырь, 2012. — 416 с. Livre en PDF ici
Lien Pravoslavie ru Traduction Elena Tastevin
Amersfoort, Pays-Bas
Réuni en séance plénière le 13 novembre, le Conseil des Eglises aux Pays-Bas a ratifié à l’unanimité le statut de membre de l’Eglise Orthodoxe.
L’ensemble des juridictions orthodoxes des Pays-Bas sont représentées par le truchement de la conférence des évêques du Benelux. A cette fin, celle-ci s’est dotée d’une représentation aux Pays-Bas – la fondation « Eglise orthodoxe aux Pays-Bas – représentation de la conférence épiscopale du Benelux ».
Cette fondation est présidée par l’évêque de Sinope Mgr Athénagoras, d’origine flamande, vicaire de la métropole belge du patriarcat de Constantinople.
Réuni en séance plénière le 13 novembre, le Conseil des Eglises aux Pays-Bas a ratifié à l’unanimité le statut de membre de l’Eglise Orthodoxe.
L’ensemble des juridictions orthodoxes des Pays-Bas sont représentées par le truchement de la conférence des évêques du Benelux. A cette fin, celle-ci s’est dotée d’une représentation aux Pays-Bas – la fondation « Eglise orthodoxe aux Pays-Bas – représentation de la conférence épiscopale du Benelux ».
Cette fondation est présidée par l’évêque de Sinope Mgr Athénagoras, d’origine flamande, vicaire de la métropole belge du patriarcat de Constantinople.
Jusqu’en 2013, l’Orthodoxie était représentée au Conseil des Eglises de manière informelle, à travers la Fraternité orthodoxe Saint Nicolas, une organisation inter-orthodoxe laïque ayant un statut d’observateur.
La création de la fondation représentant la conférence des évêques a permis l’obtention d’un statut de membre de plein droit. Le représentant de l’Orthodoxie au Conseil des Eglises est le père Hildo Boss, recteur de l’église Saint-Nicolas (patriarcat de Moscou) à Amsterdam.
Il existe aux Pays-Bas plus de 30 paroisses et monastères relevant des patriarcats de Constantinople (y compris l’Exarchat de tradition russe), Moscou (y compris l’E.O.R.H.F), Serbie, Roumanie et Bulgarie. On ne dispose pas de données précises quant au nombre de fidèles – pratiquants ou non. Chaque juridiction est représentée au conseil consultatif de la fondation.
Traduction Tamara Schakhovskoy
La création de la fondation représentant la conférence des évêques a permis l’obtention d’un statut de membre de plein droit. Le représentant de l’Orthodoxie au Conseil des Eglises est le père Hildo Boss, recteur de l’église Saint-Nicolas (patriarcat de Moscou) à Amsterdam.
Il existe aux Pays-Bas plus de 30 paroisses et monastères relevant des patriarcats de Constantinople (y compris l’Exarchat de tradition russe), Moscou (y compris l’E.O.R.H.F), Serbie, Roumanie et Bulgarie. On ne dispose pas de données précises quant au nombre de fidèles – pratiquants ou non. Chaque juridiction est représentée au conseil consultatif de la fondation.
Traduction Tamara Schakhovskoy
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