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Il veut défier Poutine et Medvedev, mais l’Eglise s’y oppose
Le Père Ioann Okhlobystin a l’intention de se porter candidat à l’élection présidentielle en Russie en 2012. Cette annonce suscite les réserves de l’Eglise orthodoxe russe. Acteur de télévision connu, le prêtre de 45 ans est père de six enfants. Il présente un programme populiste, avec une volonté de réarmer la Russie et de restaurer la monarchie.
Diplômé de l’Institut fédéral d’Etat du cinéma-Gerassimov (VGIK), le Père Ioann Okhlobystin est, à sa demande, suspendu depuis 2010 de ses fonctions sacerdotales en raison de son métier d’acteur. Il reste cependant au service de l’Eglise, a déclaré à l’agence de presse russe Interfax l’archiprêtre Chaplin, chef du Département synodal pour les relations entre l’Eglise orthodoxe russe et la société. Pour Vsevolod Chaplin, un prêtre ne doit pas se porter candidat à une élection politique. Le Père Okhlobystin a été ordonné prêtre pour le diocèse orthodoxe russe de Tachkent, en Ouzbékistan.
Le Père Ioann Okhlobystin a l’intention de se porter candidat à l’élection présidentielle en Russie en 2012. Cette annonce suscite les réserves de l’Eglise orthodoxe russe. Acteur de télévision connu, le prêtre de 45 ans est père de six enfants. Il présente un programme populiste, avec une volonté de réarmer la Russie et de restaurer la monarchie.
Diplômé de l’Institut fédéral d’Etat du cinéma-Gerassimov (VGIK), le Père Ioann Okhlobystin est, à sa demande, suspendu depuis 2010 de ses fonctions sacerdotales en raison de son métier d’acteur. Il reste cependant au service de l’Eglise, a déclaré à l’agence de presse russe Interfax l’archiprêtre Chaplin, chef du Département synodal pour les relations entre l’Eglise orthodoxe russe et la société. Pour Vsevolod Chaplin, un prêtre ne doit pas se porter candidat à une élection politique. Le Père Okhlobystin a été ordonné prêtre pour le diocèse orthodoxe russe de Tachkent, en Ouzbékistan.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 4 Septembre 2011 à 13:00
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LA PAROLE DE DIEU DANS LA VIE SPIRITUELLE
mercredi 7 – samedi 10 septembre 2011
Dans la tradition de l’Église indivise, les Écritures saintes et la Parole de Dieu qu’elles contiennent ont toujours été la source vive de la vie spirituelle du croyant. Dans la tradition des Églises d’Orient, la lecture de l’Écriture, est toujours une lecture dans l’Esprit, et dès lors également dans la communauté des croyants rassemblée par ce même Esprit, une lecture qui fait l’unité vivante entre l’accomplissement des commandements, la prière, et l’action de grâce dans la liturgie.
Au cours de la journée d’ouverture interviendront le prieur de Bose, Enzo Bianchi et le métropolite Chrysostomos de Messenia (Église orthodoxe de Grèce), qui tiendra une allocution sur la Bible dans la célébration liturgique. Les conférences du métropolite Elpidophoros de Bursa du Patriarcat de Constantinople (La Sainte Écriture dans la vie spirituelle) et du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département pour les relations extérieures du Patriarcat de Moscou (L’importance de la Bible pour la théologie orthodoxe) concluront les travaux du Colloque.
mercredi 7 – samedi 10 septembre 2011
Dans la tradition de l’Église indivise, les Écritures saintes et la Parole de Dieu qu’elles contiennent ont toujours été la source vive de la vie spirituelle du croyant. Dans la tradition des Églises d’Orient, la lecture de l’Écriture, est toujours une lecture dans l’Esprit, et dès lors également dans la communauté des croyants rassemblée par ce même Esprit, une lecture qui fait l’unité vivante entre l’accomplissement des commandements, la prière, et l’action de grâce dans la liturgie.
Au cours de la journée d’ouverture interviendront le prieur de Bose, Enzo Bianchi et le métropolite Chrysostomos de Messenia (Église orthodoxe de Grèce), qui tiendra une allocution sur la Bible dans la célébration liturgique. Les conférences du métropolite Elpidophoros de Bursa du Patriarcat de Constantinople (La Sainte Écriture dans la vie spirituelle) et du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département pour les relations extérieures du Patriarcat de Moscou (L’importance de la Bible pour la théologie orthodoxe) concluront les travaux du Colloque.
Le père Vladimir Zielinsky nous a aimablement autorisé à publié son article "Les trois voies de l'orthodoxie russe" paru dans "La Croix" du 27 août 2011. Nous l'en remercions
La bataille judiciaire autour de la cathédrale orthodoxe de Nice a attiré une fois de plus l’attention sur la situation compliquée de l’orthodoxie russe et ses fractures internes. Il ne s'agit pas seulement de la propriété revendiquée par la Fédération Russe et par la communauté niçoise russe qui a servi et a pris soin de l'église pendant près de 90 ans la plus belle cathédrale orthodoxe en Europe occidentale. Il convient aussi d'évoquer les différents choix historiques qui les séparent. La foudre tombée sur la pierre de l’Eglise en 1917 l’a scindée en plusieurs morceaux qui avec le temps sont devenus politiquement et humainement hétérogènes.
En 1927 sous la pression meurtrière du pouvoir l’Eglise en URSS a été forcée d'accepter publiquement sa soumission totale à un Etat qui n’a jamais caché son intention de l’éliminer. Cet acte extorqué ne l’a pas sauvée du martyre. Les autres, ceux qui ne se sont pas prosternés devant la Bête ( Ap. 13), sont allés dans les catacombes où la Bête les a dévorés. Dès lors l’Eglise qui est restée sur la scène, surnommée en Occident l’Eglise du silence, s’adressait au monde par des discours qui traduisaient en langue ecclésiale la rhétorique du régime. Car « l’Eglise va toujours avec son peuple » - telle était sa justification – sous-entendant par là que le peuple, l’Etat et le parti qui le dirige sont la même chose.
La bataille judiciaire autour de la cathédrale orthodoxe de Nice a attiré une fois de plus l’attention sur la situation compliquée de l’orthodoxie russe et ses fractures internes. Il ne s'agit pas seulement de la propriété revendiquée par la Fédération Russe et par la communauté niçoise russe qui a servi et a pris soin de l'église pendant près de 90 ans la plus belle cathédrale orthodoxe en Europe occidentale. Il convient aussi d'évoquer les différents choix historiques qui les séparent. La foudre tombée sur la pierre de l’Eglise en 1917 l’a scindée en plusieurs morceaux qui avec le temps sont devenus politiquement et humainement hétérogènes.
En 1927 sous la pression meurtrière du pouvoir l’Eglise en URSS a été forcée d'accepter publiquement sa soumission totale à un Etat qui n’a jamais caché son intention de l’éliminer. Cet acte extorqué ne l’a pas sauvée du martyre. Les autres, ceux qui ne se sont pas prosternés devant la Bête ( Ap. 13), sont allés dans les catacombes où la Bête les a dévorés. Dès lors l’Eglise qui est restée sur la scène, surnommée en Occident l’Eglise du silence, s’adressait au monde par des discours qui traduisaient en langue ecclésiale la rhétorique du régime. Car « l’Eglise va toujours avec son peuple » - telle était sa justification – sous-entendant par là que le peuple, l’Etat et le parti qui le dirige sont la même chose.
Un texte important de Nicolas Ross. Il complète plusieurs publications que P.O. et plusieurs médias russes ont consacré à la l'émigration russe.
Принять нас нужно такими, какие мы есть
Последнее время, в разгаре полемики там и сям раздаются голоса, вещающие что, мол, русская эмиграция первой волны фактически кончилась. Ее организации и движения прекратили свое существование или уже совсем дышат на ладан. Ее молодое поколение по-русски больше не говорит. Ее церковная жизнь – в полном упадке.
Принять нас нужно такими, какие мы есть
Последнее время, в разгаре полемики там и сям раздаются голоса, вещающие что, мол, русская эмиграция первой волны фактически кончилась. Ее организации и движения прекратили свое существование или уже совсем дышат на ладан. Ее молодое поколение по-русски больше не говорит. Ее церковная жизнь – в полном упадке.
"L’Eglise, la culture et le nationalisme en Russie"
Je voudrais répondre aux premières idées exposées dans l’introduction de l’article de Sergueï Tchapnin. Ces idées n’ont pas été traitées dans la réponse faite par Vladimir, qui s’attache surtout aux sous cultures ecclésiales évoquées par l’auteur.
Il me semble important d’évacuer cette fausse idée que les Russes, (et ceux qui leur sont extérieurs), se font d’un peuple russe « post soviétique ». Et ma première réaction est de dire que la nature humaine reste semblable à elle-même.
Pour reprendre le début de cet article, je dirai que chacun d’entre nous a une certaine peine à se faire une idée juste du monde dans lequel nous vivons.Qu’il s’agissent des Russes, ou des Européens de l’Ouest, nous nous adaptons tous aux circonstances auxquelles nous sommes confrontés. Lorsque les contraintes, dues aux événements extérieurs changent, notre comportement change lui aussi, sans que notre nature profonde en soit altérée. Le tempérament des peuples reste constant.
Je voudrais répondre aux premières idées exposées dans l’introduction de l’article de Sergueï Tchapnin. Ces idées n’ont pas été traitées dans la réponse faite par Vladimir, qui s’attache surtout aux sous cultures ecclésiales évoquées par l’auteur.
Il me semble important d’évacuer cette fausse idée que les Russes, (et ceux qui leur sont extérieurs), se font d’un peuple russe « post soviétique ». Et ma première réaction est de dire que la nature humaine reste semblable à elle-même.
Pour reprendre le début de cet article, je dirai que chacun d’entre nous a une certaine peine à se faire une idée juste du monde dans lequel nous vivons.Qu’il s’agissent des Russes, ou des Européens de l’Ouest, nous nous adaptons tous aux circonstances auxquelles nous sommes confrontés. Lorsque les contraintes, dues aux événements extérieurs changent, notre comportement change lui aussi, sans que notre nature profonde en soit altérée. Le tempérament des peuples reste constant.
Sept Français, descendant de Russes-Blancs et membres de l'Union de Gallipoli ont participé à la restauration de l'ermitage de la Sainte Trinité sur l'ile d' Anzer, dans l'archipel des Solovki, a annoncé mercredi le fond de Saint André Premier Appelé qui organise chaque année ces pèlerinages de restauration. "Ce groupe a mis en place un iconostase dans l'ermitage qui avait été détruit il y a 90 ans. Nous l'avons construit nous-mêmes et nous somme heureux qu'il y ait maintenant, dans cet endroit particulièrement tragique, un iconostase construit par les descendants d'officiers et de prêtres russes" a dit le chef du groupe, Alexis Grigoriev. Le grand-père de sa femme, Georges Mihailovich Ossorguine a péri dans ce camp, fusillé en 1929. Il avait été arrêté pour avoir conservé des vêtements liturgiques… (plus de détails en russe ICI)
Les Solovki sont un endroit unique au monde, où on se sent plus prés du ciel que nulle part ailleurs. Situé au milieu de la Mer Blanche, au-delà du Cercle Polaire, c'est un haut lieu de la spiritualité et de la mémoire russes. Il y d'abord les nombreux saints qui en font l'un des principaux lieux de pèlerinage avant le révolution: fondés par les saints Zosime et Sabbaty, le monastère connut son apogée au XVIe siècle avec l'higoumène saint Philippe (Kolychev), qui fut ensuite appelé à Moscou comme métropolite et fut martyrisé (voir le filme "Tsar"); c'est à lui qu'on doit les prouesses agricoles et ces constructions grandioses qui créent l'atmosphère extraordinaire dont je parlais au début.
Les Solovki sont un endroit unique au monde, où on se sent plus prés du ciel que nulle part ailleurs. Situé au milieu de la Mer Blanche, au-delà du Cercle Polaire, c'est un haut lieu de la spiritualité et de la mémoire russes. Il y d'abord les nombreux saints qui en font l'un des principaux lieux de pèlerinage avant le révolution: fondés par les saints Zosime et Sabbaty, le monastère connut son apogée au XVIe siècle avec l'higoumène saint Philippe (Kolychev), qui fut ensuite appelé à Moscou comme métropolite et fut martyrisé (voir le filme "Tsar"); c'est à lui qu'on doit les prouesses agricoles et ces constructions grandioses qui créent l'atmosphère extraordinaire dont je parlais au début.
Russie: Une église catholique gonflable sera implantée au Kamchatka
Le recteur de la paroisse catholique de Petropavlovsk-Kamchatski, Krzysztof Kowal, va installer une église gonflable au Kamchatka (péninsule volcanique de l’Extrême-Orient russe). Le "bâtiment" sera importé de Pologne, a rapporté l’agence russe Interfax, le 23 août.
L’initiative pour le moins insolite du Père Krzysztof Kowal est motivée par le fait qu’il n’existe aucune église catholique au Kamchatka. "Cette église gonflable, qui ressemble à un véritable édifice gothique, suscite beaucoup d’intérêt. Comme il n’existe pas de véritable église, les gens ignorent qu’il y a un prêtre dans la ville. De plus, lorsque nous nous réunissons chez les habitants pour prier, beaucoup pensent que nous sommes une secte", a expliqué le prêtre.
Le recteur de la paroisse catholique de Petropavlovsk-Kamchatski, Krzysztof Kowal, va installer une église gonflable au Kamchatka (péninsule volcanique de l’Extrême-Orient russe). Le "bâtiment" sera importé de Pologne, a rapporté l’agence russe Interfax, le 23 août.
L’initiative pour le moins insolite du Père Krzysztof Kowal est motivée par le fait qu’il n’existe aucune église catholique au Kamchatka. "Cette église gonflable, qui ressemble à un véritable édifice gothique, suscite beaucoup d’intérêt. Comme il n’existe pas de véritable église, les gens ignorent qu’il y a un prêtre dans la ville. De plus, lorsque nous nous réunissons chez les habitants pour prier, beaucoup pensent que nous sommes une secte", a expliqué le prêtre.
Le Pape envoie en mission plus d'un million de jeunes
La messe de clôture a été présidée par le pape sur le site de Cuatro Vientos, près de Madrid, dimanche 21 août, où plus d'1,5 million de pèlerins avaient passé la nuit.1,5 million de jeunes représentant 193 pays, 800 évêques et cardinaux, 14 000 prêtres ont participé à cette messe géante, qui marque la fin des JMJ 2011. La cérémonie se termine sur de la musique espagnole. Les pèlerins fatigués se préparent à quitter progressivement le site encadrés par des milliers de volontaires.
11h50. Les jeunes se préparent à la bénédiction Le pape bénit les jeunes, avant de quitter la scène
11h42. Benoît XVI salue les jeunes en espagnol, en français, en anglais, en allemand, en italien, en portugais et en polonais : "Chers jeunes de langue française, le Christ vous demande aujourd’hui d’être enracinés en Lui et de bâtir avec Lui votre vie sur le roc qu’il est Lui-même Il vous envoie pour être des témoins courageux et sans complexes, authentiques et crédibles ! N’ayez pas peur d’être catholiques, d’en témoigner toujours autour de vous avec simplicité et sincérité !
La messe de clôture a été présidée par le pape sur le site de Cuatro Vientos, près de Madrid, dimanche 21 août, où plus d'1,5 million de pèlerins avaient passé la nuit.1,5 million de jeunes représentant 193 pays, 800 évêques et cardinaux, 14 000 prêtres ont participé à cette messe géante, qui marque la fin des JMJ 2011. La cérémonie se termine sur de la musique espagnole. Les pèlerins fatigués se préparent à quitter progressivement le site encadrés par des milliers de volontaires.
11h50. Les jeunes se préparent à la bénédiction Le pape bénit les jeunes, avant de quitter la scène
11h42. Benoît XVI salue les jeunes en espagnol, en français, en anglais, en allemand, en italien, en portugais et en polonais : "Chers jeunes de langue française, le Christ vous demande aujourd’hui d’être enracinés en Lui et de bâtir avec Lui votre vie sur le roc qu’il est Lui-même Il vous envoie pour être des témoins courageux et sans complexes, authentiques et crédibles ! N’ayez pas peur d’être catholiques, d’en témoigner toujours autour de vous avec simplicité et sincérité !
Marlène Brocard (Pour Aujourd’hui la Russie)
Si les catholiques représentent moins de 1% de la population en Russie, 27 messes sont toutefois célébrées tous les dimanches à Moscou, en 12 langues différentes, par les représentants ecclésiastiques de chaque communauté étrangère.
«La communauté catholique à Moscou, et même en Russie est insignifiante. Nous sommes comme les Tibétains en France», révèle le Père Michaël John Ryan, prêtre irlandais de la paroisse Notre-Dame-de-L'Espérance, qui officie à la cathédrale de L'Immaculée Conception.
Deux paroisses, deux visages
A Moscou, il existe deux églises qui accueillent les catholiques: l'église Saint-Louis-des-Français et la cathédrale de L'Immaculée Conception.
La majorité des catholiques francophones et pratiquants se retrouvent à l'église Saint-Louis. Édifiée en 1830, l'église accueille deux paroisses, Saint-Louis pour les Français, et Saint Pierre et Paul pour les russophones.Située dans le quartier de Chisty Prudie, en face du lycée français, la paroisse Saint-Louis est un échantillon représentatif de la population française expatriée à Moscou.
«La majorité des fidèles francophones de notre paroisse, environ 500 personnes, est représentée par les expatriés d'entreprises françaises», explique le Père Adrien Masson, curé de Saint-Louis. «Ils sont souvent en Russie pour une durée limitée, par conséquent tous les ans, le visage de la paroisse change du tiers.»
Si les catholiques représentent moins de 1% de la population en Russie, 27 messes sont toutefois célébrées tous les dimanches à Moscou, en 12 langues différentes, par les représentants ecclésiastiques de chaque communauté étrangère.
«La communauté catholique à Moscou, et même en Russie est insignifiante. Nous sommes comme les Tibétains en France», révèle le Père Michaël John Ryan, prêtre irlandais de la paroisse Notre-Dame-de-L'Espérance, qui officie à la cathédrale de L'Immaculée Conception.
Deux paroisses, deux visages
A Moscou, il existe deux églises qui accueillent les catholiques: l'église Saint-Louis-des-Français et la cathédrale de L'Immaculée Conception.
La majorité des catholiques francophones et pratiquants se retrouvent à l'église Saint-Louis. Édifiée en 1830, l'église accueille deux paroisses, Saint-Louis pour les Français, et Saint Pierre et Paul pour les russophones.Située dans le quartier de Chisty Prudie, en face du lycée français, la paroisse Saint-Louis est un échantillon représentatif de la population française expatriée à Moscou.
«La majorité des fidèles francophones de notre paroisse, environ 500 personnes, est représentée par les expatriés d'entreprises françaises», explique le Père Adrien Masson, curé de Saint-Louis. «Ils sont souvent en Russie pour une durée limitée, par conséquent tous les ans, le visage de la paroisse change du tiers.»
Un engin explosif de forte puissance a sévèrement endommagé dans la nuit de dimanche à lundi 15 août l’église syro-orthodoxe de Saint Ephrem à Kirkuk. Personne n’a été blessé, car l’attentat a eu lieu vers 1h30 du matin.
L’édifice, qui a subi de gros dommages, est situé à quelques centaines de mètres de la cathédrale chaldéenne, dans le centre de la ville, a annoncé lundi 15 août l’agence de presse catholique AsiaNews à Rome. Une grande partie du toit s’est effondré à l’intérieur de l’église.
L’édifice, qui a subi de gros dommages, est situé à quelques centaines de mètres de la cathédrale chaldéenne, dans le centre de la ville, a annoncé lundi 15 août l’agence de presse catholique AsiaNews à Rome. Une grande partie du toit s’est effondré à l’intérieur de l’église.
V. GOLOVANOW
A une semaine des JMJ de Madrid, l'Institut IFOP avec le journal La Croix a réalisé un sondage sur "Les jeunes Européens et le christianisme". Les sondés sont Français, britanniques, Allemands, Italiens et Espagnols. Les résultats sont ICI (pdf) mais pour moi ce sondage est surtout caractéristique de l'approche du fait religieux par nos "maîtres à penser."
Résumé du sondage:
La visibilité des chrétiens dans la société actuelle apparaît suffisante à une grande majorité des jeunes Européens. Plus de 60% considèrent que les Chrétiens "Sont suffisamment visibles". En France 68% choisissent cette réponse (maximum en Europe), alors que 25% répondent "Ne sont pas assez visibles et ne font pas assez parler d’eux" et 7% "Trop visibles et font trop parler d’eux" (minimum en Europe.
A une semaine des JMJ de Madrid, l'Institut IFOP avec le journal La Croix a réalisé un sondage sur "Les jeunes Européens et le christianisme". Les sondés sont Français, britanniques, Allemands, Italiens et Espagnols. Les résultats sont ICI (pdf) mais pour moi ce sondage est surtout caractéristique de l'approche du fait religieux par nos "maîtres à penser."
Résumé du sondage:
La visibilité des chrétiens dans la société actuelle apparaît suffisante à une grande majorité des jeunes Européens. Plus de 60% considèrent que les Chrétiens "Sont suffisamment visibles". En France 68% choisissent cette réponse (maximum en Europe), alors que 25% répondent "Ne sont pas assez visibles et ne font pas assez parler d’eux" et 7% "Trop visibles et font trop parler d’eux" (minimum en Europe.
Une interview accordée par le prince Ivan Schakovskoy à Interfax-Religion
(Elena Maler-Matiasova)
Le philosophe émigré Nikita Struve a récemment déclaré qu’il désapprouvait le projet de construction à Paris d’un centre spirituel et culturel orthodoxe. Selon lui, l’Eglise orthodoxe russe reste tributaire de l’Etat tandis que l’émigration aspire à rester indépendante de « la Russie post soviétique ». Une grande majorité d’émigrés partagerait cette vision à l’exception « d’une dizaine d’entre eux qui préfèreraient rejoindre Moscou ».
Elena Maler-Matiasova a interviewé pour Interfax-Religion le prince Ivan Shakovskoy représentant de l’une des lignées russes les plus anciennes, petit neveu de Mgr Jean, archevêque de San Francisco. Né à Paris, Ivan Schakovskoy s’est récemment installé en Russie. Il a répondu à plusieurs questions portant sur l’attitude des émigrés russes à l’égard de la Russie, de l’Eglise russe et du retour en son sein des paroisses orthodoxes russes de France
(Elena Maler-Matiasova)
Le philosophe émigré Nikita Struve a récemment déclaré qu’il désapprouvait le projet de construction à Paris d’un centre spirituel et culturel orthodoxe. Selon lui, l’Eglise orthodoxe russe reste tributaire de l’Etat tandis que l’émigration aspire à rester indépendante de « la Russie post soviétique ». Une grande majorité d’émigrés partagerait cette vision à l’exception « d’une dizaine d’entre eux qui préfèreraient rejoindre Moscou ».
Elena Maler-Matiasova a interviewé pour Interfax-Religion le prince Ivan Shakovskoy représentant de l’une des lignées russes les plus anciennes, petit neveu de Mgr Jean, archevêque de San Francisco. Né à Paris, Ivan Schakovskoy s’est récemment installé en Russie. Il a répondu à plusieurs questions portant sur l’attitude des émigrés russes à l’égard de la Russie, de l’Eglise russe et du retour en son sein des paroisses orthodoxes russes de France
Xenia KRIVOCHEINE
Nous parlons beaucoup ces derniers temps de l’émigration russe de « la première vague », de son admirable patrimoine artistique et culturel, du maintien, loin du pays, qu’elle a assumé de l’esprit de notre foi orthodoxe. Mais ce tableau n’est pas sans ombres : à la suite de la disparition de l’URSS la colonie émigrée est tombée dans une grande confusion et sa cohésion a commencé à se fissurer.
Les diasporas ont de tout temps vécu dans les dissensions. Chez les Russes de France il arrivait qu’au sein d’une même famille l’un aille prier dans les églises de l’EORHF, l’autre soit paroissien du patriarcat de Moscou et le troisième fréquente la cathédrale de la rue Daru. Il y a l’exemple d’une famille dont le père fidèle monarchiste avait un fils adepte de Trotski.
Mais tous étaient animés du même espoir : la fin des soviets, la possibilité d’aller prier dans les églises d’une Russie libérée, de se rendre sur les tombes des ancêtres.
Cela est arrivé, les rêves se sont réalisés. Plusieurs émigrés sont même allés vivre et travailler en Fédération de Russie. Des centaines de livres sont parus en Russie consacrés à l’émigration, de très nombreux films y ont été tournés. Une « Maison de la Russie à l’étranger » a été ouverte il y a quinze ans à Moscou sous les auspices d’Alexandre Soljenitsyne.
Nous parlons beaucoup ces derniers temps de l’émigration russe de « la première vague », de son admirable patrimoine artistique et culturel, du maintien, loin du pays, qu’elle a assumé de l’esprit de notre foi orthodoxe. Mais ce tableau n’est pas sans ombres : à la suite de la disparition de l’URSS la colonie émigrée est tombée dans une grande confusion et sa cohésion a commencé à se fissurer.
Les diasporas ont de tout temps vécu dans les dissensions. Chez les Russes de France il arrivait qu’au sein d’une même famille l’un aille prier dans les églises de l’EORHF, l’autre soit paroissien du patriarcat de Moscou et le troisième fréquente la cathédrale de la rue Daru. Il y a l’exemple d’une famille dont le père fidèle monarchiste avait un fils adepte de Trotski.
Mais tous étaient animés du même espoir : la fin des soviets, la possibilité d’aller prier dans les églises d’une Russie libérée, de se rendre sur les tombes des ancêtres.
Cela est arrivé, les rêves se sont réalisés. Plusieurs émigrés sont même allés vivre et travailler en Fédération de Russie. Des centaines de livres sont parus en Russie consacrés à l’émigration, de très nombreux films y ont été tournés. Une « Maison de la Russie à l’étranger » a été ouverte il y a quinze ans à Moscou sous les auspices d’Alexandre Soljenitsyne.
V. Golovanow
"Nous voulions rendre un hommage vivant à notre dernier archevêque, Mgr Job de Chicago et du Midwest, et, après avoir étudié un grand nombre d'options, nous avons opté pour un pèlerinage à Mexico, pour construire des maisons pour qui sont dans le besoin" raconte mathushka Ruth qui prépare ce projet depuis le début de 2010. Et c'est plus de 200 pèlerins de tous les USA qui se sont rassemblés du 12 au 18 juillet à Mexico, sous la conduite de Mgr Matthias de Chicago, pour construire sept maisons à l'orphelinat Saint-Innocent. Cette action a été financée par les participants et par une collecte dans les paroisses de l'OCA en février dernier.
"Nous voulions rendre un hommage vivant à notre dernier archevêque, Mgr Job de Chicago et du Midwest, et, après avoir étudié un grand nombre d'options, nous avons opté pour un pèlerinage à Mexico, pour construire des maisons pour qui sont dans le besoin" raconte mathushka Ruth qui prépare ce projet depuis le début de 2010. Et c'est plus de 200 pèlerins de tous les USA qui se sont rassemblés du 12 au 18 juillet à Mexico, sous la conduite de Mgr Matthias de Chicago, pour construire sept maisons à l'orphelinat Saint-Innocent. Cette action a été financée par les participants et par une collecte dans les paroisses de l'OCA en février dernier.
Elena Maler-Matiasova, professeur de philosophie russe à l’université des sciences humaines
Pravoslavie i Mir
« Il nous faut être indépendants de la Russie post soviétique », « Nous sommes différents de l’Eglise russe post soviétique et nous suivons notre propre vocation », « Je ne vois personne en Russie post soviétique susceptible de témoigner de la culture spirituelle russe » : c’est ce que a récemment écrit, d’une manière fort peu flatteuse, dans l’hebdomadaire « Ogoniok » Nikita Alexéevitch Struve, un représentant éminent de l’émigration russe. Ce n’est pas la première fois qu’il s’exprime dans cet esprit car il fait preuve d’une grande constance dans sa critique de la Russie actuelle. C’est le différent judiciaire à propos du statut de l’église saint Nicolas à Nice ainsi que le projet de la construction d’un Centre culturel russe à Paris qui sont l’objet du courroux de cet auteur.
N.Struve critique essentiellement la participation des autorités laïques russes à ces évènements. Que peut-il y avoir, en effet, de plus terrible pour un orthodoxe de tradition russe que cette conjonction du pays et de sa religion principale ? Ce rejet est cependant, à en croire l’auteur, partagé par la majorité des émigrés russes. Les arguments avancés sont tout à fait contradictoires.
Pravoslavie i Mir
« Il nous faut être indépendants de la Russie post soviétique », « Nous sommes différents de l’Eglise russe post soviétique et nous suivons notre propre vocation », « Je ne vois personne en Russie post soviétique susceptible de témoigner de la culture spirituelle russe » : c’est ce que a récemment écrit, d’une manière fort peu flatteuse, dans l’hebdomadaire « Ogoniok » Nikita Alexéevitch Struve, un représentant éminent de l’émigration russe. Ce n’est pas la première fois qu’il s’exprime dans cet esprit car il fait preuve d’une grande constance dans sa critique de la Russie actuelle. C’est le différent judiciaire à propos du statut de l’église saint Nicolas à Nice ainsi que le projet de la construction d’un Centre culturel russe à Paris qui sont l’objet du courroux de cet auteur.
N.Struve critique essentiellement la participation des autorités laïques russes à ces évènements. Que peut-il y avoir, en effet, de plus terrible pour un orthodoxe de tradition russe que cette conjonction du pays et de sa religion principale ? Ce rejet est cependant, à en croire l’auteur, partagé par la majorité des émigrés russes. Les arguments avancés sont tout à fait contradictoires.
V. Golovanow
Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, s'est rendu en Serbie et au Monténégro du 20 au 22 juillet dernier. A Belgrade il a rencontré le ministre des affaires étrangères de Serbie et le Patriarche Irénée avec qui il a discuté des perspectives de collaboration entre les Églises orthodoxes russe et serbe et de la réalisation du projet de l’intérieur en mosaïque de la cathédrale Saint-Savva de Belgrade. D’autres questions concernant les relations bilatérales entre les deux Églises et les relations inter-orthodoxes ont été également abordées.
Au Monténégro Mgr Hilarion a rencontré le président de la république, avec qui il a parlé des relations entre l'état et l'Eglise et qu'il a congratulé au nom du patriarche Cyrile pour le 300e anniversaire de l’instauration de relations diplomatiques entre la Russie et le Monténégro (1). Le lendemain il a visité le monastère de Cetinje en compagnie du métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral dont le monastère constitue la résidence.
Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, s'est rendu en Serbie et au Monténégro du 20 au 22 juillet dernier. A Belgrade il a rencontré le ministre des affaires étrangères de Serbie et le Patriarche Irénée avec qui il a discuté des perspectives de collaboration entre les Églises orthodoxes russe et serbe et de la réalisation du projet de l’intérieur en mosaïque de la cathédrale Saint-Savva de Belgrade. D’autres questions concernant les relations bilatérales entre les deux Églises et les relations inter-orthodoxes ont été également abordées.
Au Monténégro Mgr Hilarion a rencontré le président de la république, avec qui il a parlé des relations entre l'état et l'Eglise et qu'il a congratulé au nom du patriarche Cyrile pour le 300e anniversaire de l’instauration de relations diplomatiques entre la Russie et le Monténégro (1). Le lendemain il a visité le monastère de Cetinje en compagnie du métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral dont le monastère constitue la résidence.
Le 17 juillet 2011, fête des saints martyrs impériaux, le métropolite Hilarion, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a célébré une Divine liturgie dans l’église moscovite « Notre-Dame-Joie-de-tous-les-affligés ». Les clercs de la paroisse, les collaborateurs du DREE et le père Dionissy Kazantsev, recteur de l’église Saint-Jean-le-Théologien au Brésil, concélébraient.
La liturgie était chantée par le Chœur synodal de Moscou sous la direction d’A. Pouzakov, artiste émérite de Russie.
Après la Divine liturgie, Mgr Hilarion s’est adressé aux fidèles :
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui, à la veille de la fête de saint Serge, higoumène de Radonège et de toute la Russie, l’Église fait mémoire d’André Roublev, le grand iconographe, disciple de saint Serge et moine de la Laure de la Sainte-Trinité, ainsi que des saints martyrs impériaux : le tsar Nicolas Alexandrovitch, la tsarine Alexandra Feodorovna, le tsarevitch Alexis, les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria et Anastasia qui ont souffert ce jour des mains des athées.
La liturgie était chantée par le Chœur synodal de Moscou sous la direction d’A. Pouzakov, artiste émérite de Russie.
Après la Divine liturgie, Mgr Hilarion s’est adressé aux fidèles :
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui, à la veille de la fête de saint Serge, higoumène de Radonège et de toute la Russie, l’Église fait mémoire d’André Roublev, le grand iconographe, disciple de saint Serge et moine de la Laure de la Sainte-Trinité, ainsi que des saints martyrs impériaux : le tsar Nicolas Alexandrovitch, la tsarine Alexandra Feodorovna, le tsarevitch Alexis, les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria et Anastasia qui ont souffert ce jour des mains des athées.
Le parlement hongrois a adopté mardi 13 juillet à l'aube une nouvelle loi sur les Églises, restreignant la reconnaissance officielle à quatorze religions, mais laissant la porte ouverte pour d'autres communauté religieuses./
.../ La reconnaissance officielle ouvre à ces 14 communautés religieuses le droit à des subventions publiques.
A côté des Eglises traditionnelles (catholique, réformée, évangéliste, orthodoxe et judaïsme), le parlement a aussi reconnu l'Eglise de la foi, une communauté plus récente, fondée en 1979./ SUITE La Croix - AFP
.../ La reconnaissance officielle ouvre à ces 14 communautés religieuses le droit à des subventions publiques.
A côté des Eglises traditionnelles (catholique, réformée, évangéliste, orthodoxe et judaïsme), le parlement a aussi reconnu l'Eglise de la foi, une communauté plus récente, fondée en 1979./ SUITE La Croix - AFP
Vladimir GOLOVANOW
18ème Assemblée Générale de l’assemblée interparlementaire sur l'Orthodoxie (AIO), à Paris du 21 au 24 juin
L’AIO, groupe interparlementaire constitué à l’initiative du Parlement de Grèce en 1993, a tenu sa 18ème Assemblée Générale à Paris du 21 au 24 juin derniers sut le thème central « les valeurs religieuses dans un monde en crise économique » avec une cinquantaine de participants venus de différents pays de tradition orthodoxe. Outre le Parlement de Grèce, c'est la Duma (parlement) de la Russie qui y joue un rôle prépondérant puisque le président de l'AIO est M. Sergei POPOV, député à la Duma.
18ème Assemblée Générale de l’assemblée interparlementaire sur l'Orthodoxie (AIO), à Paris du 21 au 24 juin
L’AIO, groupe interparlementaire constitué à l’initiative du Parlement de Grèce en 1993, a tenu sa 18ème Assemblée Générale à Paris du 21 au 24 juin derniers sut le thème central « les valeurs religieuses dans un monde en crise économique » avec une cinquantaine de participants venus de différents pays de tradition orthodoxe. Outre le Parlement de Grèce, c'est la Duma (parlement) de la Russie qui y joue un rôle prépondérant puisque le président de l'AIO est M. Sergei POPOV, député à la Duma.
JEAN-CLAUDE LARCHET
LA VIE ET L’OEUVRE DE SAINT NICOLAS DE JITCHA
I. LA VIE.
Nicolas Velimirović, le futur saint Nicolas de Jitcha et d’Ochrid, est le né 23 décembre1 1880, à Ćelije, un petit village situé à huit kilomètres de Valjevo, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Belgrade, dans une famille de modestes agriculteurs qui allait compter neuf enfants. Baptisé au monastère de Ćelije, dont l’église était aussi, à cette époque, l’église paroissiale du village de Lelić, il reçut le nom de Nicolas en l’honneur du patron de la famille, qui était saint Nicolas de Myre.
À cette époque les monastères dispensaient un enseignement à la fois religieux et scolaire, et c’est au monastère de Ćelije, que l’enfant reçut sa première éducation. L’ambition de ses parents se limitait à ce qu’il reçût une instruction suffisante pour qu’il fût capable d’aider les autres villageois à rédiger leur correspondance avec l’administration, mais le « petit Nicolas » montra très rapidement un zèle au travail et des capacités intellectuelles exceptionnels, si bien que ses premières études achevées, son instituteur demanda à ses parents de lui permettre de poursuivre ses études au lycée de Valjevo.
LA VIE ET L’OEUVRE DE SAINT NICOLAS DE JITCHA
I. LA VIE.
Nicolas Velimirović, le futur saint Nicolas de Jitcha et d’Ochrid, est le né 23 décembre1 1880, à Ćelije, un petit village situé à huit kilomètres de Valjevo, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Belgrade, dans une famille de modestes agriculteurs qui allait compter neuf enfants. Baptisé au monastère de Ćelije, dont l’église était aussi, à cette époque, l’église paroissiale du village de Lelić, il reçut le nom de Nicolas en l’honneur du patron de la famille, qui était saint Nicolas de Myre.
À cette époque les monastères dispensaient un enseignement à la fois religieux et scolaire, et c’est au monastère de Ćelije, que l’enfant reçut sa première éducation. L’ambition de ses parents se limitait à ce qu’il reçût une instruction suffisante pour qu’il fût capable d’aider les autres villageois à rédiger leur correspondance avec l’administration, mais le « petit Nicolas » montra très rapidement un zèle au travail et des capacités intellectuelles exceptionnels, si bien que ses premières études achevées, son instituteur demanda à ses parents de lui permettre de poursuivre ses études au lycée de Valjevo.
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