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Après la polémique de la statue de Jean-Paul II, Ploërmel est symbole de l’« identité chrétienne »
Installé sur un petit parking depuis 2006 la statue de Jean-Paul II surmonté d’une grande croix, attire en ce jour pluvieux quelques badauds qui immortalisent leur venue à Ploërmel.
La ville paisible de 10 000 habitants a gagné une notoriété internationale, depuis que le 25 octobre le Conseil d’État donnait six mois à la commune du Morbihan pour retirer la croix de la statue. Une polémique virulente s’en est suivie autour de la défense de l’« identité de la France »!
En ce week-end de décembre, dans les rues de Ploërmel, l’approche de Noël et sa « quinzaine commerciale » ont pris le pas sur une querelle qui suscite autant d’exaspération que d’incrédulité. Alors qu’elle achète son journal, une habitante, agacée, demande à ce qu’on laisse Jean-Paul II « tranquille ». Derrière la caisse de la petite épicerie, Candice affirme, en rendant la monnaie, que la statue « fait maintenant partie du paysage » et se désole de ne pas pouvoir vendre de carte postale du monument aux touristes de passage qui lui en demandent.
Installé sur un petit parking depuis 2006 la statue de Jean-Paul II surmonté d’une grande croix, attire en ce jour pluvieux quelques badauds qui immortalisent leur venue à Ploërmel.
La ville paisible de 10 000 habitants a gagné une notoriété internationale, depuis que le 25 octobre le Conseil d’État donnait six mois à la commune du Morbihan pour retirer la croix de la statue. Une polémique virulente s’en est suivie autour de la défense de l’« identité de la France »!
En ce week-end de décembre, dans les rues de Ploërmel, l’approche de Noël et sa « quinzaine commerciale » ont pris le pas sur une querelle qui suscite autant d’exaspération que d’incrédulité. Alors qu’elle achète son journal, une habitante, agacée, demande à ce qu’on laisse Jean-Paul II « tranquille ». Derrière la caisse de la petite épicerie, Candice affirme, en rendant la monnaie, que la statue « fait maintenant partie du paysage » et se désole de ne pas pouvoir vendre de carte postale du monument aux touristes de passage qui lui en demandent.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Décembre 2017 à 05:17
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Ce clip vidéo réalisé par Alexey Vozniuk, est dédié au premier anniversaire de la consécration de la cathédrale Sainte-Trinité (1, quai Branly, Paris, 7ème) du Centre spirituel et culturel orthodoxe russe.
Le soir du 8 décembre, à l'occasion du premier anniversaire de la consécration de la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris, entouré par le clergé de la cathédrale eu diocèse, l'évèque Nestor de Chersonèse à célébré un office d'action de grâce.
L'évêque de Region Irénée, vicaire de la métropole de la Gaule (Patriarcat de Constantinople), de nombreux invités et fidèles de la cathédrale et d'autres paroisses assistaient à l'office. SUITE
Le soir du 8 décembre, à l'occasion du premier anniversaire de la consécration de la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris, entouré par le clergé de la cathédrale eu diocèse, l'évèque Nestor de Chersonèse à célébré un office d'action de grâce.
L'évêque de Region Irénée, vicaire de la métropole de la Gaule (Patriarcat de Constantinople), de nombreux invités et fidèles de la cathédrale et d'autres paroisses assistaient à l'office. SUITE
Allocution du père Georges Sheshko:
Chers amis,
Monseigneur Nestor, souffrant, regrette de ne pas être parmi nous ce soir . Il m’a chargé de vous transmettre sa bénédiction ainsi que son message de bienvenue à l’occasion de l’inauguration de l’exposition consacrée à l’héritage iconographique de Léonide Ouspensky, célèbre iconographe et théologien de l’icône.
Monseigneur Nestor remercie du fond de son cœur et salue tous ceux qui ont œuvré avec persévérance pour organiser cette exposition, ceux qui se consacrent à faire rayonner le talent de Léonide Ouspensky. Je pense en premier à Madame Emilie van Taack.
Voici le message de Son Excellence :
« L’art et les talents de Léonide Ouspensky restent uniques non seulement grâce à sa manière de peindre, mais aussi parce que nous percevons en son œuvre l’immense effort intellectuel, théologique, spirituel en vue de transmettre, de raconter, d’expliquer ce qu’est l’essence de l’icône.
Chers amis,
Monseigneur Nestor, souffrant, regrette de ne pas être parmi nous ce soir . Il m’a chargé de vous transmettre sa bénédiction ainsi que son message de bienvenue à l’occasion de l’inauguration de l’exposition consacrée à l’héritage iconographique de Léonide Ouspensky, célèbre iconographe et théologien de l’icône.
Monseigneur Nestor remercie du fond de son cœur et salue tous ceux qui ont œuvré avec persévérance pour organiser cette exposition, ceux qui se consacrent à faire rayonner le talent de Léonide Ouspensky. Je pense en premier à Madame Emilie van Taack.
Voici le message de Son Excellence :
« L’art et les talents de Léonide Ouspensky restent uniques non seulement grâce à sa manière de peindre, mais aussi parce que nous percevons en son œuvre l’immense effort intellectuel, théologique, spirituel en vue de transmettre, de raconter, d’expliquer ce qu’est l’essence de l’icône.
On parle beaucoup du concile de Moscou ces temps-ci car on vit, actuellement, son centenaire.
Ce fut un événement fondamental pour l'Eglise russe. Elle était, en effet, mise sous tutelle de l'Etat depuis Pierre le Grand et fonctionnait comme une administration dirigée par un fonctionnaire ayant rang de ministre (« l'Oberprocureur »).
Bien que l'Etat fût orthodoxe, cette situation était profondément anormale et pesait lourdement sur la vie de l'Eglise. L'empereur en était conscient et était acquis à l'idée qu'un concile devait avoir lieu, mais il pensait qu'il fallait attendre des jours meilleurs. Il avait, du reste, autorisé la longue et minutieuse préparation du concile, commencée en 1905. Ce fut, d'ailleurs, une époque de renouveau de la théologie en Russie.
Cependant, les événements se précipitèrent. L'abdication du Tsar et les bouleversements, par ailleurs dramatiques, qui suivirent, amenèrent les autorités religieuses à convoquer le concile sans plus attendre. On le voit, l'objet du concile fut de créer le nouveau cadre de fonctionnement que l'Eglise était enfin libre de se constituer.
Ce fut un événement fondamental pour l'Eglise russe. Elle était, en effet, mise sous tutelle de l'Etat depuis Pierre le Grand et fonctionnait comme une administration dirigée par un fonctionnaire ayant rang de ministre (« l'Oberprocureur »).
Bien que l'Etat fût orthodoxe, cette situation était profondément anormale et pesait lourdement sur la vie de l'Eglise. L'empereur en était conscient et était acquis à l'idée qu'un concile devait avoir lieu, mais il pensait qu'il fallait attendre des jours meilleurs. Il avait, du reste, autorisé la longue et minutieuse préparation du concile, commencée en 1905. Ce fut, d'ailleurs, une époque de renouveau de la théologie en Russie.
Cependant, les événements se précipitèrent. L'abdication du Tsar et les bouleversements, par ailleurs dramatiques, qui suivirent, amenèrent les autorités religieuses à convoquer le concile sans plus attendre. On le voit, l'objet du concile fut de créer le nouveau cadre de fonctionnement que l'Eglise était enfin libre de se constituer.
Les chefs des Églises chrétiennes de Jérusalem ont envoyé la lettre suivante au président Trump sur le statut de la Ville Sainte :
« Au Président Donald J. Trump, Président des États-Unis d’Amérique
Cher Monsieur le Président,
Nous sommes pleinement informés et nous apprécions le fait que vous ayez consacré une attention particulière au statut de Jérusalem ces derniers jours. Nous suivons cela avec attention et nous constatons qu’il est de notre devoir d’adresser cette lettre à votre Excellence. Le 17 juillet 2000, nous avions adressé une lettre similaire aux dirigeants qui s’étaient réunis à Camp David afin de décider du statut de Jérusalem. Ils avaient aimablement pris notre lettre en considération.
« Au Président Donald J. Trump, Président des États-Unis d’Amérique
Cher Monsieur le Président,
Nous sommes pleinement informés et nous apprécions le fait que vous ayez consacré une attention particulière au statut de Jérusalem ces derniers jours. Nous suivons cela avec attention et nous constatons qu’il est de notre devoir d’adresser cette lettre à votre Excellence. Le 17 juillet 2000, nous avions adressé une lettre similaire aux dirigeants qui s’étaient réunis à Camp David afin de décider du statut de Jérusalem. Ils avaient aimablement pris notre lettre en considération.
Nicolas Senèze, à Rome
À la fin de l’audience générale, mercredi 6 décembre au Vatican, le pape François a lancé « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo » de Jérusalem, rappelant la position ininterrompue du Saint-Siège sur le sujet depuis 1947.
Avant les annonces de Donald Trump sur Jérusalem, le pape François a lancé mercredi 6 décembre un appel pour la Ville sainte, demandant « sagesse et prudence, pour éviter d’ajouter de nouveaux éléments de tension dans un panorama mondial déjà convulsif et marqué par tant de conflits cruels ».
« Je ne peux taire ma profonde inquiétude pour la situation qui s’est créée ces derniers jours » autour de Jérusalem, a déclaré le pape à la fin de son audience général du mercredi, dans la salle Paul-VI, adressant « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions de l’ONU à ce sujet ».
À la fin de l’audience générale, mercredi 6 décembre au Vatican, le pape François a lancé « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo » de Jérusalem, rappelant la position ininterrompue du Saint-Siège sur le sujet depuis 1947.
Avant les annonces de Donald Trump sur Jérusalem, le pape François a lancé mercredi 6 décembre un appel pour la Ville sainte, demandant « sagesse et prudence, pour éviter d’ajouter de nouveaux éléments de tension dans un panorama mondial déjà convulsif et marqué par tant de conflits cruels ».
« Je ne peux taire ma profonde inquiétude pour la situation qui s’est créée ces derniers jours » autour de Jérusalem, a déclaré le pape à la fin de son audience général du mercredi, dans la salle Paul-VI, adressant « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions de l’ONU à ce sujet ».
Philarète, responsable du "patriarcat de Kiev", envoie au patriarche Cyrille ainsi qu'au CONCILE ÉPISCOPAL DE L'ÉGLISE RUSSE une lettre dans laquelle il demande d'être pardonné " pour tous les péchés qu'il a commis par la parole". Il propose de rétablir la communion eucharistique et liturgique avec le patriarcat de Moscou. Lien
В письме к патриарху Кириллу глава украинской церкви просит отменить решения, "в том числе о прещениях и отлучениях" ради мира между православными христианами и примирения между народами. Lien Пресс-секретарь УПЦ КП Евстратий Зоря был одним из трех епископов, которые доставили в Отдел внешних церковных связей Московского патриархата упомянутое прошение Филарета Денисенко. Suite
Le primat du « patriarcat de Kiev », l’ex-métropolite Philarète, a déclaré qu’il était prêt à rencontrer le patriarche de Moscou Cyrille, sans avoir pour autant l’intention de renoncer au statut autocéphale de son Église. C’est ce qu’il a affirmé sur la chaîne TV ukrainienne « 1+1 ». « Jusqu’à maintenant, il n’y a aucune proposition de rencontre. Il n’y en a pas eu. Je serais, bien sûr, d’accord ! » a-t-il déclaré à la question du correspondant de la chaîne télévisée au sujet de la possibilité d’une rencontre avec le patriarche Cyrille. Source
Maxime Nikitin/TASS
L’ancien métropolite de Kiev Philaret, qui a divisé et en 1992, a fondé le patriarcat de Kiev, a envoyé une lettre au patriarche Cyrille à la proposition de restaurer l’unité. L’église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev n’est pas reconnue ni l’une des églises orthodoxes canoniques.
Qui est-ce Philarète (Denissenko) et qu’il a fait
En novembre 1991, le chef de l’UOC MP, le métropolite Philarète (Denissenko) a convoqué le concile des évêques, qui s’est du patriarcat de Moscou pour demander de l’ÉOU « plein canonique de l’autonomie » (l’autocéphalie).
В письме к патриарху Кириллу глава украинской церкви просит отменить решения, "в том числе о прещениях и отлучениях" ради мира между православными христианами и примирения между народами. Lien Пресс-секретарь УПЦ КП Евстратий Зоря был одним из трех епископов, которые доставили в Отдел внешних церковных связей Московского патриархата упомянутое прошение Филарета Денисенко. Suite
Le primat du « patriarcat de Kiev », l’ex-métropolite Philarète, a déclaré qu’il était prêt à rencontrer le patriarche de Moscou Cyrille, sans avoir pour autant l’intention de renoncer au statut autocéphale de son Église. C’est ce qu’il a affirmé sur la chaîne TV ukrainienne « 1+1 ». « Jusqu’à maintenant, il n’y a aucune proposition de rencontre. Il n’y en a pas eu. Je serais, bien sûr, d’accord ! » a-t-il déclaré à la question du correspondant de la chaîne télévisée au sujet de la possibilité d’une rencontre avec le patriarche Cyrille. Source
Maxime Nikitin/TASS
L’ancien métropolite de Kiev Philaret, qui a divisé et en 1992, a fondé le patriarcat de Kiev, a envoyé une lettre au patriarche Cyrille à la proposition de restaurer l’unité. L’église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev n’est pas reconnue ni l’une des églises orthodoxes canoniques.
Qui est-ce Philarète (Denissenko) et qu’il a fait
En novembre 1991, le chef de l’UOC MP, le métropolite Philarète (Denissenko) a convoqué le concile des évêques, qui s’est du patriarcat de Moscou pour demander de l’ÉOU « plein canonique de l’autonomie » (l’autocéphalie).
Les moines - la mère Rachel et le père Jean, ont apporté leurs vœux en 2010. Trois ans plus tard Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, a approuvé la Règle du monastère.
Prêtre en charge: hiéromoine Jean Baron . Célébrations quotidiennes français/slavon et liturgies dimanches et fêtes.
Prêtre en charge: hiéromoine Jean Baron . Célébrations quotidiennes français/slavon et liturgies dimanches et fêtes.
Le 29 novembre 2017, après la Divine liturgie et un office d’intercession célébré devant les reliques de saint Tikhon, patriarche de Moscou, la première séance plénière du Concile épiscopal de l’Église orthodoxe russe a ouvert à la Salle des conciles de l’église du Christ Sauveur, sous la présidence de Sa Sainteté le patriarche Cyrille e Moscou et de toute la Russie.
Il s'agit d'un événement très important dont la portées dépasse le cadre de la seule Église russe. L'article ci-dessous en fait une bonne introduction (même si l'emploi du mot "Conseil" au lieu de "Concile est très curieux de la part de "radiovaticana.va", médium qu'on ne peut taxer d'ignorance du sujet). Le Concile épiscopal est en effet pratiquement l'organe décisionnel suprême de l'Église russe, juste en dessous du Concile locale, qui compte aussi des représentants des clercs, moines et laïcs, mais ne se réunit que de façon épisodique (généralement pour l'élection du patriarche...) alors que le Concile épiscopal se réunit régulièrement tous les deux ans.
Il s'agit d'un événement très important dont la portées dépasse le cadre de la seule Église russe. L'article ci-dessous en fait une bonne introduction (même si l'emploi du mot "Conseil" au lieu de "Concile est très curieux de la part de "radiovaticana.va", médium qu'on ne peut taxer d'ignorance du sujet). Le Concile épiscopal est en effet pratiquement l'organe décisionnel suprême de l'Église russe, juste en dessous du Concile locale, qui compte aussi des représentants des clercs, moines et laïcs, mais ne se réunit que de façon épisodique (généralement pour l'élection du patriarche...) alors que le Concile épiscopal se réunit régulièrement tous les deux ans.
Le 12 décembre a eu lieu une soirée OLTR consacrée à la mémoire de Mgr l’archevêque Serge (Konovaloff). Au cours de celle-ci, le père Nicolas Rehbinder a évoqué, de manière circonstanciée, les travaux d’une commission, réunie par Mgr Serge en 2001 et 2002, chargée de discuter avec le Patriarcat de Moscou de l’avenir de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale.
Le père Nicolas Rehbinder était membre de cette commission. Orthodoxie.com publie également le projet de statuts (en trois parties), annoté par Mgr Serge, « quasi achevé » selon le père Nicolas fin 2002 (en russe): 1 - 2 - 3 qui est le résultat de ces discussions et à l’origine de la lettre du 1er avril 2003 du patriarche russe Alexis II Des documents pour l’histoire de l’Archevêché et de l’orthodoxie en Europe occidentale.
Père Nicolas Rehbinder: « Vision de Mgr Serge (Konovaloff) pour l’avenir de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale : projet d’une métropole locale à statut d’autonomie »
On m’a demandé d’intervenir ce soir sur un épisode peu connu de l’activité de Monseigneur Serge qui a eu lieu vers la fin de sa vie. Je le fais volontiers pour honorer sa mémoire et contribuer à approfondir le sens de son action en tant qu’archevêque dirigeant de l’Archevêché des Eglises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale.
Le père Nicolas Rehbinder était membre de cette commission. Orthodoxie.com publie également le projet de statuts (en trois parties), annoté par Mgr Serge, « quasi achevé » selon le père Nicolas fin 2002 (en russe): 1 - 2 - 3 qui est le résultat de ces discussions et à l’origine de la lettre du 1er avril 2003 du patriarche russe Alexis II Des documents pour l’histoire de l’Archevêché et de l’orthodoxie en Europe occidentale.
Père Nicolas Rehbinder: « Vision de Mgr Serge (Konovaloff) pour l’avenir de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale : projet d’une métropole locale à statut d’autonomie »
On m’a demandé d’intervenir ce soir sur un épisode peu connu de l’activité de Monseigneur Serge qui a eu lieu vers la fin de sa vie. Je le fais volontiers pour honorer sa mémoire et contribuer à approfondir le sens de son action en tant qu’archevêque dirigeant de l’Archevêché des Eglises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale.
Du 8 au 10 décembre prochain l'Institut Saint-Serge et la Fraternité orthodoxe en Europe occidentale organisent un colloque intitulé "La réception du concile de Moscou (de 1917-2017). Comment vivre et partager la conciliait ecclésiale?"
Le programme est publié à cette page.
Inscriptions, tarifs et règlement
Tarification du colloque: Formule "3 jours complets" (conférences + repas) (1) - 70 €
____"_____"______"___________"_________"______ (tarif étudiant) - 35 €
SUITE >>>> Pourquoi s'inscrire ?
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Inscriptions, tarifs et règlement
Tarification du colloque: Formule "3 jours complets" (conférences + repas) (1) - 70 €
____"_____"______"___________"_________"______ (tarif étudiant) - 35 €
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Le 18 novembre 2017, jour du 100e anniversaire de l'élection au siège patriarcal de Saint Tikhon, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille a célébré la Divine Liturgie dans la grande cathédrale du monastère Donskoy à Moscou. Après la liturgie, le Primat de l'Eglise orthodoxe russe s'est adressé aux fidèles dans son homélie patriarcale, dans laquelle il a évoqué les événements vieux d'un siècle liés à la vie et aux actes du Patriarche Tikhon.
« Les persécutions se sont abattues sur notre Eglise dès les premiers jours du coup d'état d'octobre, a rappelé le patriarche. Nous savons que la révolution s'est déroulée sous des slogans très attirants pour le peuple. On parlait de la paix, ce qui était si important pour notre pays véritablement déchiré par la guerre. On parlait du transfert des terres à ceux qui y travaillaient, ce qui était si important pour ceux qui peinaient effectivement et produisaient la richesse matérielle du pays. Mais, comme le disait le nouveau pouvoir, pour atteindre ces objectifs, il était nécessaire de combattre ceux qui avaient acquis leur richesse au détriment du peuple ; il les appelait exploiteurs, capitalistes et les accablait de sa colère. »
« Les persécutions se sont abattues sur notre Eglise dès les premiers jours du coup d'état d'octobre, a rappelé le patriarche. Nous savons que la révolution s'est déroulée sous des slogans très attirants pour le peuple. On parlait de la paix, ce qui était si important pour notre pays véritablement déchiré par la guerre. On parlait du transfert des terres à ceux qui y travaillaient, ce qui était si important pour ceux qui peinaient effectivement et produisaient la richesse matérielle du pays. Mais, comme le disait le nouveau pouvoir, pour atteindre ces objectifs, il était nécessaire de combattre ceux qui avaient acquis leur richesse au détriment du peuple ; il les appelait exploiteurs, capitalistes et les accablait de sa colère. »
Le 23 novembre 2017, Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a présidé une réunion du Haut Conseil de l’Église orthodoxe russe. La séance avait lieu à la Salle du Haut conseil de la cathédrale du Christ Sauveur de Moscou.
Ouvrant la séance, le patriarche Cyrille s’est adressé aux membres du Conseil :
« Bienvenue à tous les membres du Haut conseil ecclésiastique !
Cette année, le fil conducteur de nos réflexions est le centenaire des tragiques évènements de 1917. Nous réfléchissons à ce qui s’est passé il y a cent ans. Nous avons récemment prié au monastère du Don où, le 18 novembre 1917, saint Tikhon fut élu au trône patriarcal. Comme on sait, l’Église était déjà attaquée à l’époque. Le prêtre Jean Kotchourov avait été martyrisé le 13 novembre. Ensuite, le sang de multiples nouveaux martyrs a coulé, qui sont aujourd’hui canonisés. Les canonisations, les conférences, les films, les expositions, tout cela a son importance pour perdurer la mémoire de ces évènements tragiques.
Ouvrant la séance, le patriarche Cyrille s’est adressé aux membres du Conseil :
« Bienvenue à tous les membres du Haut conseil ecclésiastique !
Cette année, le fil conducteur de nos réflexions est le centenaire des tragiques évènements de 1917. Nous réfléchissons à ce qui s’est passé il y a cent ans. Nous avons récemment prié au monastère du Don où, le 18 novembre 1917, saint Tikhon fut élu au trône patriarcal. Comme on sait, l’Église était déjà attaquée à l’époque. Le prêtre Jean Kotchourov avait été martyrisé le 13 novembre. Ensuite, le sang de multiples nouveaux martyrs a coulé, qui sont aujourd’hui canonisés. Les canonisations, les conférences, les films, les expositions, tout cela a son importance pour perdurer la mémoire de ces évènements tragiques.
Moscou, le 22 novembre. INTERFAX. Pour l’Église, combien de fois peut-on contracter un mariage et faut-il compter tous les mariages ou seulement ceux qui ont été bénis, telle est la question à laquelle devra répondre le synode épiscopal qui se réunira à Moscou du 29 novembre au 4 décembre 2017.
« Le droit canon actuel ne donne pas de réponse claire à cette question » a déclaré, au cours d’une conférence de presse, l’archiprêtre Nikolaï Balashov, vice-président du Département des relations extérieures, qui a également souligné que les différents diocèses n’ont pas la même approche « des normes canoniques dans la situation actuelle où sont contractés beaucoup plus de mariages civils que ne sont célébrés de mariages religieux. […] C’est cette question qui sera examinée par le synode épiscopal à venir, et une réponse claire devra être donnée. »
« Le droit canon actuel ne donne pas de réponse claire à cette question » a déclaré, au cours d’une conférence de presse, l’archiprêtre Nikolaï Balashov, vice-président du Département des relations extérieures, qui a également souligné que les différents diocèses n’ont pas la même approche « des normes canoniques dans la situation actuelle où sont contractés beaucoup plus de mariages civils que ne sont célébrés de mariages religieux. […] C’est cette question qui sera examinée par le synode épiscopal à venir, et une réponse claire devra être donnée. »
Le marché de Noël de l’Acer-Russie se tiendra le samedi 2 décembre de 11h à 17h, 91 rue Olivier de Serres, Paris, 15e. Il offrira la possibilité de trouver des cadeaux pour les fêtes et de jolies décorations de Noël, des livres, des châles russes et matriochkas. En outre, l’Acer-Russie proposera ses cartes de vœux et des icônes peintes seront également en vente. Pour finir, une vente à emporter de produits culinaires russes de première qualité sera également proposée : pirojkis, blinis, vatrouchka, etc.
Lire aussi Appel urgent au secours des enfants orphelins et handicapés lancé par l’ACER-RUSSIE et Lina Saltykova responsable de l’association « Miloserdie detiam » créée à Moscou
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A l’occasion du 100ème anniversaire de l’instauration du régime totalitaire bolchevique et du début de la guerre civile en Russie, la direction de l’Union des Descendants des Combattants Russes de Gallipoli organise une panikhide en mémoire des héros de Gallipoli, de tous les soldats de l’Armée blanche et des innombrables victimes du joug bolchévique.
Dimanche 10 décembre 2017 Eglise Saint Louis en l'Ile à 16h00
Oeuvres de Kastalsky, Troubatchev, Bortniansky...
Placé sous la direction de Serge Rehbinder, maître de chapelle en l'église orthodoxe russe de Saint Séraphim de Sarov à Paris, l'ensemble vocal " Chantres Orthodoxes Russes " est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands chœurs en Russie et en France.
Parmi ces chœurs, on peut citer ceux de la laure de la Trinité Saint-Serge près de Moscou dirigé par feu l'archimandrite Matthieu Mormyl, de la cathédrale russe Saint Alexandre Nevsky à Paris ou le chœur de l'Institut Saint-Serge à Paris.
Les premières polyphonies religieuses, inspirées par le chant populaire russe, voient le jour au XVIIe siècle, à la suite de l'ouverture à l'Occident et de la découverte du chant liturgique polonais. Un siècle plus tard, les chantres russes adaptent le principe du choral luthérien à de vastes compositions à 8, 12, voire 48 voix
Oeuvres de Kastalsky, Troubatchev, Bortniansky...
Placé sous la direction de Serge Rehbinder, maître de chapelle en l'église orthodoxe russe de Saint Séraphim de Sarov à Paris, l'ensemble vocal " Chantres Orthodoxes Russes " est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands chœurs en Russie et en France.
Parmi ces chœurs, on peut citer ceux de la laure de la Trinité Saint-Serge près de Moscou dirigé par feu l'archimandrite Matthieu Mormyl, de la cathédrale russe Saint Alexandre Nevsky à Paris ou le chœur de l'Institut Saint-Serge à Paris.
Les premières polyphonies religieuses, inspirées par le chant populaire russe, voient le jour au XVIIe siècle, à la suite de l'ouverture à l'Occident et de la découverte du chant liturgique polonais. Un siècle plus tard, les chantres russes adaptent le principe du choral luthérien à de vastes compositions à 8, 12, voire 48 voix
L’adjoint du Responsable du Département synodal Alexandre Chtchipkov à l’information s’est de nouveau prononcé pour le maintien du mausolée, des monuments et des rues dédiés à Lénine
À la différence de son chef, Vladimir Legoïda, qui avec une constante régularité demande le retrait du corps de Lénine de son mausolée, son adjoint, Alexandre Chtchipkov, manifeste une nouvelle fois son attitude clairement soviétique sur la question.
Et de plus sa position aberrante est présentée par les médias comme étant celle l’Église orthodoxe russe, ce qui provoque l’indignation des croyants : serions-nous revenus à cette époque passée où notre Église devait chanter les louanges de l’antéchrist Staline et dire que les valeurs du pouvoir athée étaient « nos valeurs » ?
Rappeler ces temps et quelques actions de notre hiérarchie religieuse n’est pas très agréable aujourd’hui, mais alors cette attitude séduisante pour de nombreux chrétiens pouvait au moins se justifier par le fait que le pouvoir soviétique menaçait de détruire l’Église et, dans ces conditions, on peut comprendre que nos évêques aient été obligés de faire des concessions aux organes de répression.
À la différence de son chef, Vladimir Legoïda, qui avec une constante régularité demande le retrait du corps de Lénine de son mausolée, son adjoint, Alexandre Chtchipkov, manifeste une nouvelle fois son attitude clairement soviétique sur la question.
Et de plus sa position aberrante est présentée par les médias comme étant celle l’Église orthodoxe russe, ce qui provoque l’indignation des croyants : serions-nous revenus à cette époque passée où notre Église devait chanter les louanges de l’antéchrist Staline et dire que les valeurs du pouvoir athée étaient « nos valeurs » ?
Rappeler ces temps et quelques actions de notre hiérarchie religieuse n’est pas très agréable aujourd’hui, mais alors cette attitude séduisante pour de nombreux chrétiens pouvait au moins se justifier par le fait que le pouvoir soviétique menaçait de détruire l’Église et, dans ces conditions, on peut comprendre que nos évêques aient été obligés de faire des concessions aux organes de répression.
L'Eglise catholique souhaite rappeler que "les cathédrales sont avant tout des lieux de prière et de culte dont l’accès doit être libre."
L'animateur de télévision Stéphane Bern a été chargé par Emmanuel Macron d'une mission visant à garantir et préserver le patrimoine français. Stéphane Bern aurait sans doute dû consulter l'Église avant de faire de grandes annonces.
Faire payer l'entrée des cathédrales dans le but d'entretenir les monuments historiques de la France n'est en effet pas vraiment du goût des religieux français. Lundi, la Conférence des évêques de France (CEF) a ainsi fait savoir qu'elle rejetait l'idée du "monsieur Patrimoine" d'Emmanuel Macron, indiquant dans un communiqué relayé sur Twitter que les cathédrales sont "avant tout des lieux de prière et de culte dont l'accès doit être libre".
L'animateur de télévision Stéphane Bern a été chargé par Emmanuel Macron d'une mission visant à garantir et préserver le patrimoine français. Stéphane Bern aurait sans doute dû consulter l'Église avant de faire de grandes annonces.
Faire payer l'entrée des cathédrales dans le but d'entretenir les monuments historiques de la France n'est en effet pas vraiment du goût des religieux français. Lundi, la Conférence des évêques de France (CEF) a ainsi fait savoir qu'elle rejetait l'idée du "monsieur Patrimoine" d'Emmanuel Macron, indiquant dans un communiqué relayé sur Twitter que les cathédrales sont "avant tout des lieux de prière et de culte dont l'accès doit être libre".
La vidéo de l’émission “L’orthodoxie, ici et maintenant“, sur KTO, du mois de novembre. Elle a pour thème: « La Russie cent ans après, hier et aujourd’hui », à l’occasion de deux centenaires, l’un celui de la révolution d´octobre 1917 et l’autre, celui du rétablissement du patriarcat le 17 novembre 1917. Les invités sont le père Alexandre Siniakov et Antoine Arjakovsky. Au cours de l’émission un extrait du reportage du père Jivko Panev pour Orthodoxie.com, avec la voix d’Emilia Panev, sur l’exposition « La peinture à l’aiguille ».
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12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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