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Nicolas Senèze, à Rome
À la fin de l’audience générale, mercredi 6 décembre au Vatican, le pape François a lancé « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo » de Jérusalem, rappelant la position ininterrompue du Saint-Siège sur le sujet depuis 1947.
Avant les annonces de Donald Trump sur Jérusalem, le pape François a lancé mercredi 6 décembre un appel pour la Ville sainte, demandant « sagesse et prudence, pour éviter d’ajouter de nouveaux éléments de tension dans un panorama mondial déjà convulsif et marqué par tant de conflits cruels ».
« Je ne peux taire ma profonde inquiétude pour la situation qui s’est créée ces derniers jours » autour de Jérusalem, a déclaré le pape à la fin de son audience général du mercredi, dans la salle Paul-VI, adressant « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions de l’ONU à ce sujet ».
À la fin de l’audience générale, mercredi 6 décembre au Vatican, le pape François a lancé « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo » de Jérusalem, rappelant la position ininterrompue du Saint-Siège sur le sujet depuis 1947.
Avant les annonces de Donald Trump sur Jérusalem, le pape François a lancé mercredi 6 décembre un appel pour la Ville sainte, demandant « sagesse et prudence, pour éviter d’ajouter de nouveaux éléments de tension dans un panorama mondial déjà convulsif et marqué par tant de conflits cruels ».
« Je ne peux taire ma profonde inquiétude pour la situation qui s’est créée ces derniers jours » autour de Jérusalem, a déclaré le pape à la fin de son audience général du mercredi, dans la salle Paul-VI, adressant « un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions de l’ONU à ce sujet ».
Le Saint-Siège ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-Est par Israël
Le pape, à qui le président palestinien Mahmoud Abbas avait téléphoné la veille, a en fait rappelé ici la position ininterrompue du Vatican depuis 1947 sur Jérusalem. « La position du Saint-Siège est que toute revendication exclusive – qu’elle soit religieuse ou politique – est contraire à la logique véritable de l’identité de la Ville », expliquait Mgr Jean-Louis Tauran, le 26 octobre 1998 à Jérusalem.
« Des revendications exclusives selon les critères numériques et historiques sont irrecevables », ajoutait celui qui était alors secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États.
De fait, si le Saint-Siège se fait une règle de ne jamais entrer dans les contentieux territoriaux entre États, il ne reconnaît pas pour autant l’annexion de Jérusalem-Est par Israël, s’en tenant à la résolution du 20 août 1980 du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la proclamation par Israël de Jérusalem comme capitale « une et indivisible ».
Il ne cesse, depuis, de demander une « juste solution » pour Jérusalem. « Cela veut dire que les Israéliens et les Palestiniens, en collaboration avec tous ceux qui peuvent les aider, doivent arriver à un accord qui corresponde, en quelque sorte, aux aspirations légitimes et raisonnables de chaque partie, dans le respect des principes de justice », expliquait encore en 1998 Mgr Tauran. Suite La Croix
Le pape, à qui le président palestinien Mahmoud Abbas avait téléphoné la veille, a en fait rappelé ici la position ininterrompue du Vatican depuis 1947 sur Jérusalem. « La position du Saint-Siège est que toute revendication exclusive – qu’elle soit religieuse ou politique – est contraire à la logique véritable de l’identité de la Ville », expliquait Mgr Jean-Louis Tauran, le 26 octobre 1998 à Jérusalem.
« Des revendications exclusives selon les critères numériques et historiques sont irrecevables », ajoutait celui qui était alors secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États.
De fait, si le Saint-Siège se fait une règle de ne jamais entrer dans les contentieux territoriaux entre États, il ne reconnaît pas pour autant l’annexion de Jérusalem-Est par Israël, s’en tenant à la résolution du 20 août 1980 du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la proclamation par Israël de Jérusalem comme capitale « une et indivisible ».
Il ne cesse, depuis, de demander une « juste solution » pour Jérusalem. « Cela veut dire que les Israéliens et les Palestiniens, en collaboration avec tous ceux qui peuvent les aider, doivent arriver à un accord qui corresponde, en quelque sorte, aux aspirations légitimes et raisonnables de chaque partie, dans le respect des principes de justice », expliquait encore en 1998 Mgr Tauran. Suite La Croix
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Décembre 2017 à 20:05
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