Plateforme libre de discussion
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P.O. met en ligne un résumé de cette intervention
Le père Jean parle de ce qu'il a ressenti lorsqu'il a appris que l'Archevêché ralliait l'Eglise orthodoxe russe: "Mon aïeul maternel est le père Michel Tikhonitzkyé par les bolcheviques en 1918 pour avoir donné lecture du message du patriarche Tikhon, mon grand-oncle Vladimir est devenu dans l'émigration métropolite et exarque au sein de l'Archevêché. Le fardeau familial est lourd à porter. Lorsque Mgr Jean de Doubna nous a annoncé la prochaine union de nombreux fidèles se sont mis à pleurer. J'ai ressenti une grande paix en moi-même. C'est l’aboutissement d'une longue période de conflits et d'incompréhensions avec l'Eglise russe, celle de nos ancêtres".
Le père Jean raconte qu'un jour il célébrait avec Mgr Jean (Renneteau) dans une paroisse française, il ne retrouvait plus une expression en français et l'a donc prononcée en slavon. À la sortie, une dame lui a reproché d'avoir utilisé le slavon. Il regrette que dans certaines paroisses francophones il soit impossible de prononcer même un seul Gospodi pomiloui (kyrie eleison) en slavon. Cela ne signifie pas du tout que l'on va réduire le français ! Au début de l'entretien, il explique que dans les paroisses de l'Archevêché actuellement, la majorité des paroissiens sont des "locaux" : français, espagnols, hollandais, anglais, italiens etc et qu'on célèbre dans les langues locales
Le père Jean parle de ce qu'il a ressenti lorsqu'il a appris que l'Archevêché ralliait l'Eglise orthodoxe russe: "Mon aïeul maternel est le père Michel Tikhonitzkyé par les bolcheviques en 1918 pour avoir donné lecture du message du patriarche Tikhon, mon grand-oncle Vladimir est devenu dans l'émigration métropolite et exarque au sein de l'Archevêché. Le fardeau familial est lourd à porter. Lorsque Mgr Jean de Doubna nous a annoncé la prochaine union de nombreux fidèles se sont mis à pleurer. J'ai ressenti une grande paix en moi-même. C'est l’aboutissement d'une longue période de conflits et d'incompréhensions avec l'Eglise russe, celle de nos ancêtres".
Le père Jean raconte qu'un jour il célébrait avec Mgr Jean (Renneteau) dans une paroisse française, il ne retrouvait plus une expression en français et l'a donc prononcée en slavon. À la sortie, une dame lui a reproché d'avoir utilisé le slavon. Il regrette que dans certaines paroisses francophones il soit impossible de prononcer même un seul Gospodi pomiloui (kyrie eleison) en slavon. Cela ne signifie pas du tout que l'on va réduire le français ! Au début de l'entretien, il explique que dans les paroisses de l'Archevêché actuellement, la majorité des paroissiens sont des "locaux" : français, espagnols, hollandais, anglais, italiens etc et qu'on célèbre dans les langues locales
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Octobre 2019 à 16:47
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Le cahier juillet-août de l'excellente revue "La Nef" vient d'être mis en ligne. Au sommaire , un dossier consacré à l'orthodoxie russe. Avec l'aimable autorisation de la rédaction de "La Nef" nous vous proposons l'article de Nikita Krivochéine
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Le 19 août 1991, fête de la Transfiguration, le pouvoir soviétique s’effondre et ouvre une nouvelle ère pour la Russie et l’Église orthodoxe. Histoire et enjeux de ces vingt-cinq ans.
L’Église orthodoxe russe, comme le monde entier, avait été prise de court par la perestroïka puis, très rapidement, la chute du mur de Berlin et l’effondrement du régime athée. La propagande totalitaire avait fait que, malgré la misère et l’incurie du régime, les « gens simples » ainsi que la grande majorité des intellectuels étaient convaincus de vivre dans un Empire de mille ans figé et immuable.
Puis en 1989, c’est la première édition de l’Archipel du Goulag en Union Soviétique. Plus question de « socialisme à visage humain » ou d’une quelconque redite du « printemps de Prague ».
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Le 19 août 1991, fête de la Transfiguration, le pouvoir soviétique s’effondre et ouvre une nouvelle ère pour la Russie et l’Église orthodoxe. Histoire et enjeux de ces vingt-cinq ans.
L’Église orthodoxe russe, comme le monde entier, avait été prise de court par la perestroïka puis, très rapidement, la chute du mur de Berlin et l’effondrement du régime athée. La propagande totalitaire avait fait que, malgré la misère et l’incurie du régime, les « gens simples » ainsi que la grande majorité des intellectuels étaient convaincus de vivre dans un Empire de mille ans figé et immuable.
Puis en 1989, c’est la première édition de l’Archipel du Goulag en Union Soviétique. Plus question de « socialisme à visage humain » ou d’une quelconque redite du « printemps de Prague ».
Interview de l’évêque Savva de Zelenograd à la chaîne de télévision Spas, 1er octobre 2019
Q: En quoi est-ce important ? Pourquoi dit-on de cet événement /la réunion de l’Archevêché à l’Église orthodoxe russe/ qu’il est historique ?
R. : Il faut revenir un peu sur l’histoire.
L’archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale a existé sous différents noms – à un certain moment c’était un exarchat – mais peu importe. Il fut créé en 1921 par décision du saint Patriarche Tikhon de Moscou, du Saint Synode, du Conseil Supérieur de l’Église, en conjointe réunion de ces deux organes suprêmes de notre Église. Avant la révolution, il n’existait à l’étranger que peu d’églises orthodoxes russes, essentiellement près les ambassades, et en bord de mer où les russes partaient se reposer ; mais bien sûr, après la révolution et le début de la guerre civile, un très grand nombre de russes se retrouvèrent en France et dans d’autres pays, dont beaucoup de membres du clergé ; des communautés orthodoxes se créèrent, des églises, petites d’abord, furent fondées ; il devenait indispensable de trouver une forme plus régulière d’administration. (Avant la révolution les paroisses étaient gérées par le métropolite de Saint-Pétersbourg.)
En 1921 une entité ecclésiale fut créée, dirigée par l’archevêque puis métropolite Euloge (Gueorguievski).
Q: En quoi est-ce important ? Pourquoi dit-on de cet événement /la réunion de l’Archevêché à l’Église orthodoxe russe/ qu’il est historique ?
R. : Il faut revenir un peu sur l’histoire.
L’archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale a existé sous différents noms – à un certain moment c’était un exarchat – mais peu importe. Il fut créé en 1921 par décision du saint Patriarche Tikhon de Moscou, du Saint Synode, du Conseil Supérieur de l’Église, en conjointe réunion de ces deux organes suprêmes de notre Église. Avant la révolution, il n’existait à l’étranger que peu d’églises orthodoxes russes, essentiellement près les ambassades, et en bord de mer où les russes partaient se reposer ; mais bien sûr, après la révolution et le début de la guerre civile, un très grand nombre de russes se retrouvèrent en France et dans d’autres pays, dont beaucoup de membres du clergé ; des communautés orthodoxes se créèrent, des églises, petites d’abord, furent fondées ; il devenait indispensable de trouver une forme plus régulière d’administration. (Avant la révolution les paroisses étaient gérées par le métropolite de Saint-Pétersbourg.)
En 1921 une entité ecclésiale fut créée, dirigée par l’archevêque puis métropolite Euloge (Gueorguievski).
Monseigneur Jean, archevêque de Doubna, a déclaré à un correspondant de l'agence TASS
"Le lundi 7 octobre je me suis entretenu par téléphone avec le patriarche Cyrille. Nous avons parlé de la décision historique adoptée par le Saint Synode de l'EOR. Sa Sainteté m'a fait savoir que le Synode avait accédé à notre souhait d'être accepté au sein de l'Eglise russe. Nous avions présenté le projet d'accord que nous avons élaboré conjointement. Nous sommes heureux de cette décision et avons l'intention de nous rendre le 3 novembre à Moscou pour y signer ce document".
"Le lundi 7 octobre je me suis entretenu par téléphone avec le patriarche Cyrille. Nous avons parlé de la décision historique adoptée par le Saint Synode de l'EOR. Sa Sainteté m'a fait savoir que le Synode avait accédé à notre souhait d'être accepté au sein de l'Eglise russe. Nous avions présenté le projet d'accord que nous avons élaboré conjointement. Nous sommes heureux de cette décision et avons l'intention de nous rendre le 3 novembre à Moscou pour y signer ce document".
Le 7 octobre 2019, le Saint-Synode du Patriarcat de Moscou, siégeant à la Laure de la Trinité-Saint-Serge, a pris la décision suivante au sujet de la réception de l’Archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale /protocole N°123/ :
ЖУРНАЛЫ заседания Священного Синода от 7 октября 2019 года
« Considérant que : Le Saint-Synode, le 14 septembre 2019, en réponse à l’appel de l’archevêque Jean (Renneteau) a décidé ‘de recevoir S.E. l’archevêque Jean (Renneteau) avec le titre de « Doubna » dans la juridiction du Patriarcat de Moscou, ainsi que tous les clercs se trouvant sous sa direction qui le souhaitent, et aussi les paroisses qui expriment une telle volonté’, et de ‘confier à l’archevêque de Doubna Jean la direction des paroisses mentionnées’ (protocole n°122). Le Saint-Synode avait également décrété : ‘Après réception de l’appel de l’assemblée des représentants de ces paroisses, procéder à une discussion complémentaire sur la forme et l’organisation canoniques de ces paroisses en se basant sur les particularités historiques de l’administration diocésaine et paroissiale, ainsi que sur les traditions liturgiques et pastorales établies par le métropolite Euloge, tenant compte des conditions dans lesquelles existait l’entité ecclésiale présidée par celui-ci en Europe occidentale’.
ЖУРНАЛЫ заседания Священного Синода от 7 октября 2019 года
« Considérant que : Le Saint-Synode, le 14 septembre 2019, en réponse à l’appel de l’archevêque Jean (Renneteau) a décidé ‘de recevoir S.E. l’archevêque Jean (Renneteau) avec le titre de « Doubna » dans la juridiction du Patriarcat de Moscou, ainsi que tous les clercs se trouvant sous sa direction qui le souhaitent, et aussi les paroisses qui expriment une telle volonté’, et de ‘confier à l’archevêque de Doubna Jean la direction des paroisses mentionnées’ (protocole n°122). Le Saint-Synode avait également décrété : ‘Après réception de l’appel de l’assemblée des représentants de ces paroisses, procéder à une discussion complémentaire sur la forme et l’organisation canoniques de ces paroisses en se basant sur les particularités historiques de l’administration diocésaine et paroissiale, ainsi que sur les traditions liturgiques et pastorales établies par le métropolite Euloge, tenant compte des conditions dans lesquelles existait l’entité ecclésiale présidée par celui-ci en Europe occidentale’.
Impossible de ne pas fondre devant Pastis ! Le retriever de la Nouvelle-Écosse adopté par Don Cédric connaît déjà bien ses cours de catéchisme.
Dans une vidéo postée sur la page Facebook de la paroisse de la cathédrale d'Amiens, on voit le chien âgé de 6 mois attendre sagement la fin du bénédicité avant de manger sa gamelle. "Il sait que quand j'ai dit Amen, il peut manger", confie Don Cédric.
Le chien, très docile, n'a mis qu'une semaine à apprendre ce comportement. Postée il y a un mois, la vidéo a dépassé les 12 000 vues. "On a rarement fait autant sur notre page Facebook !!", s'étonne le prêtre de la paroisse.
Dans une vidéo postée sur la page Facebook de la paroisse de la cathédrale d'Amiens, on voit le chien âgé de 6 mois attendre sagement la fin du bénédicité avant de manger sa gamelle. "Il sait que quand j'ai dit Amen, il peut manger", confie Don Cédric.
Le chien, très docile, n'a mis qu'une semaine à apprendre ce comportement. Postée il y a un mois, la vidéo a dépassé les 12 000 vues. "On a rarement fait autant sur notre page Facebook !!", s'étonne le prêtre de la paroisse.
Chers amis, pères, frères et sœurs,
Nous vous transmettons ci-joint les horaires des offices à la Cathédrale de la Sainte Trinité pour le mois d'octobre.
Nous attirons votre attention sur les offices qui se tiendront dans la semaine à l'occasion des fêtes suivantes
- le 30 septembre, Stes Foi, Espérance, Charité et leur mère Sophie ;
- le 8 octobre, St Serge de Radonège ;
- le 9 octobre, St Jean le Théologien
- le 14 octobre, Ste Protection de la Mère De Dieu.
Les horaires des offices en français et en russe sont accessibles également sur facebook (www.facebook.com/cathedralesaintetrinite) et sur le nouveau site de la Cathédrale : http://cathedrale-sainte-trinite.fr
Pour toutes questions relatives aux offices, veuillez nous contacter par mail de la cathédrale ou directement notre responsable d'horaires Maxime Venetskov : max.venec@gmail.com
La librairie et la boutique du Centre spirituel de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
En vous souhaitant de l'aide de Dieu,
Très cordialement,
Nous vous transmettons ci-joint les horaires des offices à la Cathédrale de la Sainte Trinité pour le mois d'octobre.
Nous attirons votre attention sur les offices qui se tiendront dans la semaine à l'occasion des fêtes suivantes
- le 30 septembre, Stes Foi, Espérance, Charité et leur mère Sophie ;
- le 8 octobre, St Serge de Radonège ;
- le 9 octobre, St Jean le Théologien
- le 14 octobre, Ste Protection de la Mère De Dieu.
Les horaires des offices en français et en russe sont accessibles également sur facebook (www.facebook.com/cathedralesaintetrinite) et sur le nouveau site de la Cathédrale : http://cathedrale-sainte-trinite.fr
Pour toutes questions relatives aux offices, veuillez nous contacter par mail de la cathédrale ou directement notre responsable d'horaires Maxime Venetskov : max.venec@gmail.com
La librairie et la boutique du Centre spirituel de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
En vous souhaitant de l'aide de Dieu,
Très cordialement,
Dans le cadre de l'émission télévisée "Tzerkovj i mir" (L'Eglise et le monde) le métropolite Hilarion a parlé de l'avenir de l'Institut de théologie Saint Serge à Paris:
"A la lumière de l'union de l’archevêché d'Europe occidentale avec le patriarcat de Moscou nous pouvons espérer un ravalement complet des édifices de l'Institut Saint Serge à Paris si celui-ci venait à rejoindre l'EOR. Voilà vingt ans que cette institution est en crise, ses immeubles sont dans un état catastrophique. L'Institut est la propriété de l’Archevêché Daru.
"A la lumière de l'union de l’archevêché d'Europe occidentale avec le patriarcat de Moscou nous pouvons espérer un ravalement complet des édifices de l'Institut Saint Serge à Paris si celui-ci venait à rejoindre l'EOR. Voilà vingt ans que cette institution est en crise, ses immeubles sont dans un état catastrophique. L'Institut est la propriété de l’Archevêché Daru.
L’archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, sous S.E. l’archevêque Jean de Dubna, anciennement exarchat du Patriarcat de Constantinople, a été officiellement reçu dans l’Église orthodoxe russe. « Une session historique du Saint-Synode s’est achevée », écrit S.E. l’évêque Sabbas de Zelenograd, vice-chancelier du Patriarcat de Moscou, sur son canal Telegram.
« L’archevêché d’Europe occidentale des paroisses de tradition russe est maintenant partie intégrale du Patriarcat de Moscou », rapporte-t-il, mentionnant que l’archevêché continuera ses traditions administratives, comme le Patriarcat de Moscou l’avait proposé. Le Saint-Synode devait se réunir demain, mais S.S. le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a expliqué au commencement de la session extraordinaire d’aujourd’hui : « Étant donné qu’il y a des questions qui nécessitent une discussion maintenant, nous avons décidé de ne pas attendre la réunion prévue du Synode ».
« L’archevêché d’Europe occidentale des paroisses de tradition russe est maintenant partie intégrale du Patriarcat de Moscou », rapporte-t-il, mentionnant que l’archevêché continuera ses traditions administratives, comme le Patriarcat de Moscou l’avait proposé. Le Saint-Synode devait se réunir demain, mais S.S. le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a expliqué au commencement de la session extraordinaire d’aujourd’hui : « Étant donné qu’il y a des questions qui nécessitent une discussion maintenant, nous avons décidé de ne pas attendre la réunion prévue du Synode ».
Dans cette émission des historiens de l'émigration racontent le difficile itinéraire de Daru avant la réunification. Alexis Tchertkoff décrit la diaspora russe de Paris. L'historienne Elena Maler parle du rôle de l'OLTR
Le 7 octobre 2019, le Saint Synode de l'EOR s'est réuni en session à la Laure Saint Serge. La réception officielle de l’Archevêché par l'Eglise orthodoxe russe en est le seul point de l'ordre du jour. Nous pouvons comparer la portée de cet événement avec celle de l'union, en 2007, de l'Eglise orthodoxe russe avec l'Eglise orthodoxe russe hors frontières. L’archevêché compte actuellement en Europe occidentale 65 paroisses, 11 églises, 2 monastères et 7 skites. Son clergé consiste de plus de 100 prêtres et 30 diacres.
Matouchka Anne-Marie Nègre-Gueit parle aux lecteurs francophones de l'émission "Et nous voilà ensemble".
"Cette émission est en effet très intéressante et rassurante par son aspect sérieux et paisible. Chez nous en France, nous avons été pris dans un flot d'invectives, d'accusations, de violences verbales, qui rend impossible tout débat serein . Alors, combien est surprenant et agréable un entretien posé, , dans lequel les choses sont dites avec précision et sans malveillance. Dans une première partie , axée autour du discours du patriarche se réjouissant du rattachement de l’Archevêché au P.M est évoquée l'histoire de l’exarchat, les conditions de sa fondation, le rôle du métropolite Euloge, la méfiance de la première émigration et de ses descendants à l'égard du P.M.Les participants, laïcs ou prêtres, connaissent bien la question.
Le 7 octobre 2019, le Saint Synode de l'EOR s'est réuni en session à la Laure Saint Serge. La réception officielle de l’Archevêché par l'Eglise orthodoxe russe en est le seul point de l'ordre du jour. Nous pouvons comparer la portée de cet événement avec celle de l'union, en 2007, de l'Eglise orthodoxe russe avec l'Eglise orthodoxe russe hors frontières. L’archevêché compte actuellement en Europe occidentale 65 paroisses, 11 églises, 2 monastères et 7 skites. Son clergé consiste de plus de 100 prêtres et 30 diacres.
Matouchka Anne-Marie Nègre-Gueit parle aux lecteurs francophones de l'émission "Et nous voilà ensemble".
"Cette émission est en effet très intéressante et rassurante par son aspect sérieux et paisible. Chez nous en France, nous avons été pris dans un flot d'invectives, d'accusations, de violences verbales, qui rend impossible tout débat serein . Alors, combien est surprenant et agréable un entretien posé, , dans lequel les choses sont dites avec précision et sans malveillance. Dans une première partie , axée autour du discours du patriarche se réjouissant du rattachement de l’Archevêché au P.M est évoquée l'histoire de l’exarchat, les conditions de sa fondation, le rôle du métropolite Euloge, la méfiance de la première émigration et de ses descendants à l'égard du P.M.Les participants, laïcs ou prêtres, connaissent bien la question.
Moscou, 1er octobre. INTERFAX - Le site de l'Église orthodoxe russe a rapporté que des plaques commémoratives portant les noms des saints qui ont étudié et enseigné à l'Université de Moscou ont été installées sur la façade de l'église de la sainte martyre Tatiana à l'Université d'État de Moscou.
Au total, sur trois plaques de pierre, 21 noms sont gravés.
« Le jour de la fête de Sainte Tatiana, en 2020, nous célébrerons le 25ème anniversaire de la renaissance de cette église. Cette date est très importante pour nous tous, membres du clergé et paroissiens, ainsi que pour toute la corporation universitaire : nous devons la célébrer avec tous nos saints protecteurs de l'université », a déclaré le recteur de l'église, l'archiprêtre Vladimir Viguilyansky sur sa page Facebook.
Les plaques commémoratives ont été consacrées par le patriarche Kirill le 25 janvier de cette année, jour de la mémoire de la sainte martyre Tatiana, en présence du recteur de l'Université d'État de Moscou, Viktor Sadovnitchy, des enseignants, des étudiants et des anciens de l'université.
Au total, sur trois plaques de pierre, 21 noms sont gravés.
« Le jour de la fête de Sainte Tatiana, en 2020, nous célébrerons le 25ème anniversaire de la renaissance de cette église. Cette date est très importante pour nous tous, membres du clergé et paroissiens, ainsi que pour toute la corporation universitaire : nous devons la célébrer avec tous nos saints protecteurs de l'université », a déclaré le recteur de l'église, l'archiprêtre Vladimir Viguilyansky sur sa page Facebook.
Les plaques commémoratives ont été consacrées par le patriarche Kirill le 25 janvier de cette année, jour de la mémoire de la sainte martyre Tatiana, en présence du recteur de l'Université d'État de Moscou, Viktor Sadovnitchy, des enseignants, des étudiants et des anciens de l'université.
Une exposition intitulée "Dieu est avec nous, que la Russie revive!" s'est ouverte le 28 septembre au séminaire de Koursk.
Elle a été préparée par le Fonds de la mémoire du mouvement Blanc et l'Union des anciens de Gallipoli -
Union des Descendants des Combattants Russes de Gallipoli. Il s'y agit de l'exploit des officiers et des soldats de l'Armée blanche et des membres de leurs familles, du clergé, des infirmières qui ont quitté la Russie en 1920 et se sont retrouvés dans des conditions extrêmement pénibles dans la presqu’île turque de Gallipoli.
Elle a été préparée par le Fonds de la mémoire du mouvement Blanc et l'Union des anciens de Gallipoli -
Union des Descendants des Combattants Russes de Gallipoli. Il s'y agit de l'exploit des officiers et des soldats de l'Armée blanche et des membres de leurs familles, du clergé, des infirmières qui ont quitté la Russie en 1920 et se sont retrouvés dans des conditions extrêmement pénibles dans la presqu’île turque de Gallipoli.
Le concile des évêques de l'Eglise de Grèce se réunira le 8 octobre prochain.
Selon une source "l'Eglise de Grèce a ajourné le débat sur le tomos consacré à la reconnaissance de l'autocéphalie de la nouvelle Eglise d'Ukraine. Nous sommes une Eglise peu nombreuse, il ne nous appartient pas de porter jugement à ce propos. Les divisions sont partout dans le monde orthodoxe. Notre concile se réunira probablement en février 2020. En attendant nous ne réagissons pas officiellement à ce qui se passe".
Source :Собор Элладской Церкви не будет обсуждать «украинский вопрос» Trad. PO
***
SUITE >>> 2000 clercs et laïcs de l’Église orthodoxe de Grèce demandent à leurs évêques de ne pas reconnaître la nouvelle Église autocéphale ukrainienne
Un appel adressé à l’archevêque d’Athènes et aux membres du Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Grèce, demandant que celle-ci s’abstienne de reconnaître la nouvelle Église d’Ukraine, a recueilli à ce jour 2000 signatures en Grèce, dont 100 prêtres, moines et moniales. Nous publions ci-dessous in extenso le texte intégral de cet appel.
Selon une source "l'Eglise de Grèce a ajourné le débat sur le tomos consacré à la reconnaissance de l'autocéphalie de la nouvelle Eglise d'Ukraine. Nous sommes une Eglise peu nombreuse, il ne nous appartient pas de porter jugement à ce propos. Les divisions sont partout dans le monde orthodoxe. Notre concile se réunira probablement en février 2020. En attendant nous ne réagissons pas officiellement à ce qui se passe".
Source :Собор Элладской Церкви не будет обсуждать «украинский вопрос» Trad. PO
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SUITE >>> 2000 clercs et laïcs de l’Église orthodoxe de Grèce demandent à leurs évêques de ne pas reconnaître la nouvelle Église autocéphale ukrainienne
Un appel adressé à l’archevêque d’Athènes et aux membres du Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Grèce, demandant que celle-ci s’abstienne de reconnaître la nouvelle Église d’Ukraine, a recueilli à ce jour 2000 signatures en Grèce, dont 100 prêtres, moines et moniales. Nous publions ci-dessous in extenso le texte intégral de cet appel.
Archiprêtre Alexandre Winogradsky Frenkel, patriarcat de Jérusalem
Il y a quelque chose de pourri dans le domaine de la climatologie. Enfin, il est certain que ces canicules, ces incendies qui avalent les hectares à travers les continents, les îles grecques, la Sibérie, l’Europe continentale… Il y aurait comme un changement. Hier encore, la pluie était normale. Il pleuvait, oui, certes ,mais on connait bien le terrain. Le grand-père, les aïeux savaient quand il faut semer, récolter, engranger. Là, il y a comme un tournis à y perdre son latin. Enfin, c’est peut-être vrai pour un occidental du Sud. Mais allez reconnaître la géographie humaine ces temps derniers ! Non seulement, il n’y a plus de saison, mais, en plus, les gens migrent. Tout va si vite… trop vite sans doute.
Un feu s’empare des terres. Il court les forêts, détruit. Les tornades ,les bourrasques font voler des bâtiments que l’on croirait stable. Les glaces ont fondu au Groënland. Les inondations ont submergé le Néguev israélien et le désert d’Akaba, la mousson déracine les sols birmans et les typhons précipitent la disparition des îles du Pacifique.
Il y a quelque chose de pourri dans le domaine de la climatologie. Enfin, il est certain que ces canicules, ces incendies qui avalent les hectares à travers les continents, les îles grecques, la Sibérie, l’Europe continentale… Il y aurait comme un changement. Hier encore, la pluie était normale. Il pleuvait, oui, certes ,mais on connait bien le terrain. Le grand-père, les aïeux savaient quand il faut semer, récolter, engranger. Là, il y a comme un tournis à y perdre son latin. Enfin, c’est peut-être vrai pour un occidental du Sud. Mais allez reconnaître la géographie humaine ces temps derniers ! Non seulement, il n’y a plus de saison, mais, en plus, les gens migrent. Tout va si vite… trop vite sans doute.
Un feu s’empare des terres. Il court les forêts, détruit. Les tornades ,les bourrasques font voler des bâtiments que l’on croirait stable. Les glaces ont fondu au Groënland. Les inondations ont submergé le Néguev israélien et le désert d’Akaba, la mousson déracine les sols birmans et les typhons précipitent la disparition des îles du Pacifique.
"Parlons d'orthodoxie" estime nécessaire de rappeler cette position du père Vladimir datant de 2003. Comme de nombreux clercs de l'Archevêché le père Vladimir faisait partie du "cercle Euloge" fondé par Monseigneur Serge Konovalov qui aspirait à s'unir avec la Mère Eglise. Le père Vladimir se rend souvent en Russie où il intervient dans les médias.
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Avec quelques six mois de recul il est possible maintenant de revenir avec sérénité sur les idées exprimées par les uns et les autres en réaction à la lettre patriarcale du 2 avril 2003.
Il me semble que l'argumentation des détracteurs a révélé une incompréhension du message du patriarche sur le fond, ainsi qu'une haine profonde de l'Eglise russe, de la Russie, ainsi que de tout ce qui est russe en général, et en particulier de ceux qui au contraire ont une relation vivante avec la russité, fut-elle purement affective. Le patriarche propose au fond un projet somme toute logique.
Première étape - réunifier les juridictions russes qui n'en faisaient qu'une en 1922. Il est vain d'invoquer le phylétisme, qui n'a rien à voir dans cette affaire. On se demande d'ailleurs si ceux qui manient ce terme avec suffisance, savent de quoi ils parlent. Il serait opportun de rappeler les circonstances de la condamnation du phylétisme à Constantinople en 1872. Ce synode local condamnait non pas la russité, mais les bulgares qui avaient proclamé l'indépendance de leur exarchat national sans limites géographiques, tandis que les grecs eux-mêmes avaient déjà proclamé leur indépendance en 1833, avant de faire reconnaître l'autocéphalie de l'Eglise d'Hellade en 1850, alors que se posait déjà le problème de la survie du patriarcat de Constantinople.
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Avec quelques six mois de recul il est possible maintenant de revenir avec sérénité sur les idées exprimées par les uns et les autres en réaction à la lettre patriarcale du 2 avril 2003.
Il me semble que l'argumentation des détracteurs a révélé une incompréhension du message du patriarche sur le fond, ainsi qu'une haine profonde de l'Eglise russe, de la Russie, ainsi que de tout ce qui est russe en général, et en particulier de ceux qui au contraire ont une relation vivante avec la russité, fut-elle purement affective. Le patriarche propose au fond un projet somme toute logique.
Première étape - réunifier les juridictions russes qui n'en faisaient qu'une en 1922. Il est vain d'invoquer le phylétisme, qui n'a rien à voir dans cette affaire. On se demande d'ailleurs si ceux qui manient ce terme avec suffisance, savent de quoi ils parlent. Il serait opportun de rappeler les circonstances de la condamnation du phylétisme à Constantinople en 1872. Ce synode local condamnait non pas la russité, mais les bulgares qui avaient proclamé l'indépendance de leur exarchat national sans limites géographiques, tandis que les grecs eux-mêmes avaient déjà proclamé leur indépendance en 1833, avant de faire reconnaître l'autocéphalie de l'Eglise d'Hellade en 1850, alors que se posait déjà le problème de la survie du patriarcat de Constantinople.
Communiqué du Bureau de l’Archevêque du 29 septembre 2019
L’assemblée pastorale de l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale du 28 septembre 2019 SUITE
Absolute majority of Russian Exarchate clerics in Europe join Moscow Patriarchate
Le 28 septembre 2019 s'est tenue une réunion du clergé de l'Archevêché. La majorité absolue des clercs avec à leur tête Mgr Jean de Doubna ont rejoint l'Eglise orthodoxe russe.
La réunion a adopté un message adressé à Sa Sainteté Cyrille. Le Saint Synode adoptera dès sa prochaine réunion la décision qui s'impose.
L’assemblée pastorale de l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale du 28 septembre 2019 SUITE
Absolute majority of Russian Exarchate clerics in Europe join Moscow Patriarchate
Le 28 septembre 2019 s'est tenue une réunion du clergé de l'Archevêché. La majorité absolue des clercs avec à leur tête Mgr Jean de Doubna ont rejoint l'Eglise orthodoxe russe.
La réunion a adopté un message adressé à Sa Sainteté Cyrille. Le Saint Synode adoptera dès sa prochaine réunion la décision qui s'impose.
Le statut des paroisses de l'ex Exarchat de Constantinople qui ont rallié le 28 septembre le patriarcat de Moscou sera défini par le Saint Synode qui se réunira à la Laure Saint Serge.
Monseigneur Sabba Toutounov, vice-responsable de l'administration du patriarcat de Moscou, a dit:
"Le jour où nous commémorons Saint Serge de Radonezh aura lieu à la Laure la session d'automne du Saint Synode. Des décisions historiques devraient y être adoptées. Le Synode a l'intention de maintenir le statut spécifique de l'exarchat tel qu'il existe depuis sa fondation.
Le Patriarcat de Moscou propose à l'Archevêché de conserver ses traditions et ses statuts
Ce sera un archevêché, avec à sa tête Monseigneur Jean de Doubna, il ne sera pas fusionné avec notre exarchat en Europe, fondé fin 2018 et qui ne deviendra pas un diocèse à l'étranger.
Monseigneur Sabba Toutounov, vice-responsable de l'administration du patriarcat de Moscou, a dit:
"Le jour où nous commémorons Saint Serge de Radonezh aura lieu à la Laure la session d'automne du Saint Synode. Des décisions historiques devraient y être adoptées. Le Synode a l'intention de maintenir le statut spécifique de l'exarchat tel qu'il existe depuis sa fondation.
Le Patriarcat de Moscou propose à l'Archevêché de conserver ses traditions et ses statuts
Ce sera un archevêché, avec à sa tête Monseigneur Jean de Doubna, il ne sera pas fusionné avec notre exarchat en Europe, fondé fin 2018 et qui ne deviendra pas un diocèse à l'étranger.
Samedi le 12 octobre 2019
Avec la bénédiction de son Éminence Anthony, métropolite de Korsunsky et Europe occidentale , exarque patriarcal de L'EUROPE occidentale
POUR LA PREMIÈRE FOIS, LA LITURGIE SERA SERVIE DEVANT LA COUVERTURE DE LA MÈRE DE DIEU
Site PALOMNIK
PROGRAMME
7h00 Départ du bus du Temple des Trois Saints: 5, rue Pétel Paris 75015.
9h30 Liturgie devant le plateau de la Bienheureuse Vierge Marie
13h00 Repas fraternel.
Avec la bénédiction de son Éminence Anthony, métropolite de Korsunsky et Europe occidentale , exarque patriarcal de L'EUROPE occidentale
POUR LA PREMIÈRE FOIS, LA LITURGIE SERA SERVIE DEVANT LA COUVERTURE DE LA MÈRE DE DIEU
Site PALOMNIK
PROGRAMME
7h00 Départ du bus du Temple des Trois Saints: 5, rue Pétel Paris 75015.
9h30 Liturgie devant le plateau de la Bienheureuse Vierge Marie
13h00 Repas fraternel.
Qu’il est pénible, désolant, affligeant de subir, depuis l’automne dernier, l’agonie de l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe occidentale, tel que nous l’avons connu et aimé.
Nous sommes des spectateurs ébahis, écœurés
En Suisse, on pourrait dire que cela ne nous concerne pas, puisqu’il ne s’y trouve pas de paroisses de l’Archevêché. Mais «quand un membre souffre, tous partagent sa souffrance» (1 Corinthiens 12,26). A titre personnel, je ne puis être indifférent. En 1956, rue Daru, je suis entré pour la première fois dans une église orthodoxe
En 1981, j’ai été reçu dans l’Eglise orthodoxe par le père Jean Renneteau, alors recteur de la Paroisse orthodoxe francophone de Chambésy. Avec lui, et avec des frères et sœurs orthodoxes venus d’au moins dix juridictions, nous avons fondé en 1982 la première paroisse orthodoxe à Fribourg. Dans la Métropole de Suisse du Patriarcat œcuménique, coexistant avec des paroisses de style grec, nous avons pu nous inspirer plutôt du style russe et développer une vie paroissiale dans une grande liberté, respectant la composition de la paroisse, avec sa diversité de langues et de cultures; elle avait des particularités qui lui donnaient un beau visage. Ce fut une magnifique aventure. A qui me demandait alors ce qu’est l’Eglise orthodoxe, j’osais dire : Venez et voyez! En ce temps-là, j’ai travaillé avec le père Jean. Plus tard, j’ai salué Mgr Jean de Charioupolis. Et maintenant je dois dire à Mgr Jean de Doubna : Que ces titres ne changent rien à votre identité de baptisé!
Nous sommes des spectateurs ébahis, écœurés
En Suisse, on pourrait dire que cela ne nous concerne pas, puisqu’il ne s’y trouve pas de paroisses de l’Archevêché. Mais «quand un membre souffre, tous partagent sa souffrance» (1 Corinthiens 12,26). A titre personnel, je ne puis être indifférent. En 1956, rue Daru, je suis entré pour la première fois dans une église orthodoxe
En 1981, j’ai été reçu dans l’Eglise orthodoxe par le père Jean Renneteau, alors recteur de la Paroisse orthodoxe francophone de Chambésy. Avec lui, et avec des frères et sœurs orthodoxes venus d’au moins dix juridictions, nous avons fondé en 1982 la première paroisse orthodoxe à Fribourg. Dans la Métropole de Suisse du Patriarcat œcuménique, coexistant avec des paroisses de style grec, nous avons pu nous inspirer plutôt du style russe et développer une vie paroissiale dans une grande liberté, respectant la composition de la paroisse, avec sa diversité de langues et de cultures; elle avait des particularités qui lui donnaient un beau visage. Ce fut une magnifique aventure. A qui me demandait alors ce qu’est l’Eglise orthodoxe, j’osais dire : Venez et voyez! En ce temps-là, j’ai travaillé avec le père Jean. Plus tard, j’ai salué Mgr Jean de Charioupolis. Et maintenant je dois dire à Mgr Jean de Doubna : Que ces titres ne changent rien à votre identité de baptisé!
Sur la situation de notre Archevêché en droit
Plusieurs contributions, émises « à titre privé », circulent à l’heure actuelle visant à décourager les clercs de notre Archevêché de participer à l’assemblée pastorale du 28 septembre prochain aux motifs que Monseigneur Jean n’aurait plus qualité pour présider l’Archevêché.
Ces interventions mélangent habilement les notions juridiques et ecclésiales. Elles font de très nombreuses approximations sur les statuts qu’elles qualifient volontiers de « loi fondamentale » pour mieux pouvoir les contourner :
1) Le Conseil de l’Archevêché (CA) n’est pas co-décisionnaire suivant les statuts : c’est « l’Archevêque, assisté du Conseil Episcopal et du CA, qui dispose de la plénitude du pouvoir en matière d’enseignement doctrinal et moral, d’administration et de gestion, de vie liturgique et de ministère pastoral » (article 39). Il n’y a donc pas de « co-responsabilité pastorale » du CA au sens de nos statuts. Les mots ont un sens.
Plusieurs contributions, émises « à titre privé », circulent à l’heure actuelle visant à décourager les clercs de notre Archevêché de participer à l’assemblée pastorale du 28 septembre prochain aux motifs que Monseigneur Jean n’aurait plus qualité pour présider l’Archevêché.
Ces interventions mélangent habilement les notions juridiques et ecclésiales. Elles font de très nombreuses approximations sur les statuts qu’elles qualifient volontiers de « loi fondamentale » pour mieux pouvoir les contourner :
1) Le Conseil de l’Archevêché (CA) n’est pas co-décisionnaire suivant les statuts : c’est « l’Archevêque, assisté du Conseil Episcopal et du CA, qui dispose de la plénitude du pouvoir en matière d’enseignement doctrinal et moral, d’administration et de gestion, de vie liturgique et de ministère pastoral » (article 39). Il n’y a donc pas de « co-responsabilité pastorale » du CA au sens de nos statuts. Les mots ont un sens.
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