Plateforme libre de discussion
|
Benoît XVI a élevé au rang d'éparchie l’exarchat apostolique pour les Ukrainiens de rite byzantin résidant en France. Mgr Borys Gudziak, jusqu’ici exarque en France, est nommé premier évêque de l'éparchie « Saint Vladimir-le-Grand de Paris des Byzantins-Ukrainiens », du nom du Prince de Kiev qui a accueilli le christianisme en 988 et de la cathédrale ukrainienne de rite byzantin à Paris. Né aux Etats Unis, âgé de 52 ans, Mgr Gudziak, a fait une partie de ses études à Rome. Il a fondé l’Institut d’histoire de l’Eglise à Lviv. Il a été, de 2000 à 2012, recteur de l'Université catholique ukrainienne. Il est également responsable des Ukrainiens de rite byzantin du Benelux et de Suisse.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Janvier 2013 à 22:31
|
6 commentaires
|
Permalien
*** Les partisans de la démolition du mausolée du fondateur de l’Etat soviétique sont devenus plus nombreux
Moscou, 15 janvier. INTERFAX – L’attitude des citoyens russes vis-à-vis de l’inhumation du guide de la Révolution d’octobre et de l’avenir de son mausolée sur la Place Rouge est devenue plus neutre, comme le montrent de récents sondages . Si, à la fin de 2011, 40% des sondés déclaraient que le corps de Lénine devait être inhumé au cimetière de Volkovo à Saint Pétersbourg, à proximité des tombes de sa mère et de ses sœurs, aujourd’hui ils ne sont plus que 34%, ont déclaré à « Interfax » les sociologues du « Levada-Centre », s’appuyant sur les résultats du sondage national réalisé en décembre de l’année dernière. Le taux des sonds que cette question n’intéresse point ou qui ne se prononcent pas a augmenté de 14% à 23%.
Moscou, 15 janvier. INTERFAX – L’attitude des citoyens russes vis-à-vis de l’inhumation du guide de la Révolution d’octobre et de l’avenir de son mausolée sur la Place Rouge est devenue plus neutre, comme le montrent de récents sondages . Si, à la fin de 2011, 40% des sondés déclaraient que le corps de Lénine devait être inhumé au cimetière de Volkovo à Saint Pétersbourg, à proximité des tombes de sa mère et de ses sœurs, aujourd’hui ils ne sont plus que 34%, ont déclaré à « Interfax » les sociologues du « Levada-Centre », s’appuyant sur les résultats du sondage national réalisé en décembre de l’année dernière. Le taux des sonds que cette question n’intéresse point ou qui ne se prononcent pas a augmenté de 14% à 23%.
OLTR "SOIREE A LA MEMOIRE DE MGR SERGE (KONOVALOFF) 1941-2003 " - Pour le 10ème anniversaire de sa mort
"Parlons d’orthodoxie" a publié les interventions de Mgr Nestor de Chersonèse et du père Nicolas Rehbinder à la Table ronde de l’OLTR consacrée au dixième anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Serge (Konovaloff).
Ce n’est que récemment que Monsieur Basile de Tiesenhausen nous a fait parvenir par courrier les textes sur lesquels il s’est fondé dans son intervention et qu’il a exposés dans leur intégralité. Il a fallu soumettre ces pages à un logiciel de reconnaissance de texte : nous prions les lecteurs d’excuser les inévitables bugs. Nous ne disposons pas encore de l’intervention émouvante de Vladimir Konovaloff, le fils du défunt archevêque.
Le Survol du début à nos jours
Surtout et après le XIX° siècle les émigrants d’origine russe qui sont venus en Europe Occidentale et plus particulièrement en France ont éprouvé le besoin de ne pas rompre le lien spirituel et affectif avec l’Eglise dans laquelle ils avaient été baptisés et de pouvoir vivre dans la communion de la foi et des traditions selon lesquelles ils avaient été élevés.Ils ont organisé la pratique de leur foi, construits des églises, réunis des communautés, formé des paroisses et enfin continué d’éduquer leur descendance dans ce qui était leur religion et leurs traditions.
"Parlons d’orthodoxie" a publié les interventions de Mgr Nestor de Chersonèse et du père Nicolas Rehbinder à la Table ronde de l’OLTR consacrée au dixième anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Serge (Konovaloff).
Ce n’est que récemment que Monsieur Basile de Tiesenhausen nous a fait parvenir par courrier les textes sur lesquels il s’est fondé dans son intervention et qu’il a exposés dans leur intégralité. Il a fallu soumettre ces pages à un logiciel de reconnaissance de texte : nous prions les lecteurs d’excuser les inévitables bugs. Nous ne disposons pas encore de l’intervention émouvante de Vladimir Konovaloff, le fils du défunt archevêque.
Le Survol du début à nos jours
Surtout et après le XIX° siècle les émigrants d’origine russe qui sont venus en Europe Occidentale et plus particulièrement en France ont éprouvé le besoin de ne pas rompre le lien spirituel et affectif avec l’Eglise dans laquelle ils avaient été baptisés et de pouvoir vivre dans la communion de la foi et des traditions selon lesquelles ils avaient été élevés.Ils ont organisé la pratique de leur foi, construits des églises, réunis des communautés, formé des paroisses et enfin continué d’éduquer leur descendance dans ce qui était leur religion et leurs traditions.
Derrière les barreaux de la prison de Bialystok, avec une patience digne des moines orthodoxes, une dizaine de détenues apprennent l’art des icônes dans le cadre d’un programme de réinsertion sociale lancé dans ce grand pénitencier de l’est de la Pologne.
“C’est ma première icône de la Vierge”, dit fièrement Malgorzata Zablocka-Jaronczyk, 47 ans, en s’appliquant comme une écolière à parachever l’auréole d’une Vierge qu’elle dit déjà “prier”, bien qu’elle ne soit pas encore finie. “Je n’ai jamais su peindre. Ça ne m’a jamais trop intéressée. Et là, je commence à faire des progrès, je le vois moi-même, je suis assez contente de ce que je fais”, dit cette femme qui a encore huit ans à passer derrière les barreaux, après en avoir déjà purgé huit autres d’une peine de 24 ans réduite d’un tiers.
“On peut utiliser deux couleurs pour faire l’auréole. Cela donne un très bon effet. C’était une technique courante au XVIIe et XVIIIe siècles, pratiquée seulement en Russie pour écrire les icônes”, explique à ses disciples l’iconographe Jan Grigoruk.
“C’est ma première icône de la Vierge”, dit fièrement Malgorzata Zablocka-Jaronczyk, 47 ans, en s’appliquant comme une écolière à parachever l’auréole d’une Vierge qu’elle dit déjà “prier”, bien qu’elle ne soit pas encore finie. “Je n’ai jamais su peindre. Ça ne m’a jamais trop intéressée. Et là, je commence à faire des progrès, je le vois moi-même, je suis assez contente de ce que je fais”, dit cette femme qui a encore huit ans à passer derrière les barreaux, après en avoir déjà purgé huit autres d’une peine de 24 ans réduite d’un tiers.
“On peut utiliser deux couleurs pour faire l’auréole. Cela donne un très bon effet. C’était une technique courante au XVIIe et XVIIIe siècles, pratiquée seulement en Russie pour écrire les icônes”, explique à ses disciples l’iconographe Jan Grigoruk.
Dans la lettre Patriarcale datée du 16 janvier 2013, Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée 1er annonce que, par décision du Saint Synode, la demande de mise à la retraite de son Eminence, l’Archevêque Gabriel de Comane a bien été acceptée.
Son Éminence, le Métropolite Emmanuel de France est officiellement nommé Locum tenens de l’Exarchat Patriarcal du Trône Œcuménique pour les Paroisses Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale", conformément à la demande formulée en ce sens par le Conseil de l’Archevêché. A partir de maintenant et jusqu’à l’élection du nouvel Archevêque, il convient de commémorer dans les célébrations liturgiques le nom de son Éminence le Métropolite Emmanuel de France en tant que Locum tenens du Trône archiépiscopal
Son Éminence, le Métropolite Emmanuel de France est officiellement nommé Locum tenens de l’Exarchat Patriarcal du Trône Œcuménique pour les Paroisses Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale", conformément à la demande formulée en ce sens par le Conseil de l’Archevêché. A partir de maintenant et jusqu’à l’élection du nouvel Archevêque, il convient de commémorer dans les célébrations liturgiques le nom de son Éminence le Métropolite Emmanuel de France en tant que Locum tenens du Trône archiépiscopal
Vera GAUFMAN
Le séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève d’Épinay-sous-Sénart a ouvert ses portes il y a trois ans. L’établissement forme des prêtres pour les paroisses de l’église orthodoxe russe à l’étranger. Le Courrier de Russie est allé regarder derrière ses murs.
J’arrive à la station Brunoy vers midi, après trente minutes de RER depuis Châtelet. Dans cette ville de banlieue parisienne, personne ne connaît ni la rue Sainte Geneviève ni le séminaire orthodoxe. Jusqu’au chauffeur de bus qui pourtant passe devant chaque jour. Il faut dire que le lieu n’est pas évident à trouver : le séminaire est situé dans un ancien couvent auquel les gens ne font plus attention. En arrivant, on ne s’attend pas à entendre parler russe.
Chez les sœurs
Je suis accueillie par deux séminaristes, Victor Smirnov et Ion Dimitrov. Souriants, ils ne cessent de plaisanter. Pas vraiment l’image que l’on se fait des hommes en soutane… Est-ce l’effet des croissants français du petit déjeuner ?
Victor, blond, a l’air typiquement russe. Ion est tout l’inverse : peau mate, barbe et cheveux noirs. Tous deux en dernière année, ils terminent leur thèse – et c’est le seul sujet qui parvient à les assombrir quelque peu.
Le séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève d’Épinay-sous-Sénart a ouvert ses portes il y a trois ans. L’établissement forme des prêtres pour les paroisses de l’église orthodoxe russe à l’étranger. Le Courrier de Russie est allé regarder derrière ses murs.
J’arrive à la station Brunoy vers midi, après trente minutes de RER depuis Châtelet. Dans cette ville de banlieue parisienne, personne ne connaît ni la rue Sainte Geneviève ni le séminaire orthodoxe. Jusqu’au chauffeur de bus qui pourtant passe devant chaque jour. Il faut dire que le lieu n’est pas évident à trouver : le séminaire est situé dans un ancien couvent auquel les gens ne font plus attention. En arrivant, on ne s’attend pas à entendre parler russe.
Chez les sœurs
Je suis accueillie par deux séminaristes, Victor Smirnov et Ion Dimitrov. Souriants, ils ne cessent de plaisanter. Pas vraiment l’image que l’on se fait des hommes en soutane… Est-ce l’effet des croissants français du petit déjeuner ?
Victor, blond, a l’air typiquement russe. Ion est tout l’inverse : peau mate, barbe et cheveux noirs. Tous deux en dernière année, ils terminent leur thèse – et c’est le seul sujet qui parvient à les assombrir quelque peu.
Le Père Alexandre Siniakov, 31 ans, recteur du séminaire orthodoxe russe Sainte Geneviève à Epinay-sous-Sénart revient sur son enfance dans le Caucase russe, sa vocation, son arrivée en France, l’église orthodoxe, la fondation tumultueuse du séminaire, l’église catholique de France, ses espoirs de réconciliation entre les religions chrétiennes.
Le Courrier de Russie : Parlez-nous de votre enfance.
Père Alexandre Siniakov : Mon père venait d’une famille de cosaques nekrassoviens exilés en Turquie en 1720. Il revint en Union Soviétique en 1962 et devint un Soviétique standard. C’est tout de même extraordinaire, ces gens qui étaient restés à part pendant trois siècles en Turquie et qui en vingt ans devenaient des Soviétiques ! Ma mère venait d’Ukraine. J’ai passé mon enfance dans la région de Stavropol, dans le village de Novokumski, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière tchétchène. Pour pouvoir sauter des classes, je faisais le programme de la classe suivante l’été et passais l’examen en septembre. Comme ça, à quinze ans, j’avais fini l’école et je pus partir, en 1997 au monastère Ipatiev de Kostroma. Je savais depuis longtemps que je voulais aller dans un monastère.
Le Courrier de Russie : Parlez-nous de votre enfance.
Père Alexandre Siniakov : Mon père venait d’une famille de cosaques nekrassoviens exilés en Turquie en 1720. Il revint en Union Soviétique en 1962 et devint un Soviétique standard. C’est tout de même extraordinaire, ces gens qui étaient restés à part pendant trois siècles en Turquie et qui en vingt ans devenaient des Soviétiques ! Ma mère venait d’Ukraine. J’ai passé mon enfance dans la région de Stavropol, dans le village de Novokumski, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière tchétchène. Pour pouvoir sauter des classes, je faisais le programme de la classe suivante l’été et passais l’examen en septembre. Comme ça, à quinze ans, j’avais fini l’école et je pus partir, en 1997 au monastère Ipatiev de Kostroma. Je savais depuis longtemps que je voulais aller dans un monastère.
Nous apprenons qu’une nouvelle audience de la Cour de cassation est fixée pour le 26 février pour examiner le pourvoi de l’ACOR Nice.
Traduction et mis en forme pour "Parlons d'orthodoxie" Vladimir GOLOVANOW
C'est sous se titre accrocheur que "Rosbalt.ru" publie une interview intéressante (1) de Serge Tchapnine (2) sur le bilan de l'année 2012. En voici résumés les points essentiels.
Après 20 ans de "renaissance religieuse"
2012 clos la période de renaissance de l'Eglise en Russie et nous entamons une nouvelle étape de relations entre l'Eglise et la société. L'Eglise n'a pas cherché l'impossible, renouer avec la tradition brisée en 1917, mais elle a voulu utiliser les possibilités qui s'ouvrent dans le monde moderne en entrant de façon créative dans l'ère postmoderne.
Cela me fait sourire quand j'entends dire que l'Orthodoxie devient une religion d'état. Voyez donc ce qui se passe dans l'église prés de chez vous, comment vit le recteur, ce que devient l'enseignement des fondements de l'Orthodoxie ou l'introduction d'aumôniers dans les forces armées, et vous verrez disparaitre toute illusion de "religion d'état". L'état cherche à utiliser l'Eglise, mais en aucune façon à l'aider! Nous constatons des échecs sur toute la ligne: oui, de la compréhension au plus haut niveau, et une multitude d'exemples de sabotage de ces décisions par les fonctionnaires intermédiaires (3). Nous somme encore très loin de relations normales, d'un partenariat entre l'Eglise et l'état, et j'ai l'impression que les fonctionnaires soviétiques s'auto-reproduisent même parmi les jeunes générations qui n'ont pas connues l'URSS.
C'est sous se titre accrocheur que "Rosbalt.ru" publie une interview intéressante (1) de Serge Tchapnine (2) sur le bilan de l'année 2012. En voici résumés les points essentiels.
Après 20 ans de "renaissance religieuse"
2012 clos la période de renaissance de l'Eglise en Russie et nous entamons une nouvelle étape de relations entre l'Eglise et la société. L'Eglise n'a pas cherché l'impossible, renouer avec la tradition brisée en 1917, mais elle a voulu utiliser les possibilités qui s'ouvrent dans le monde moderne en entrant de façon créative dans l'ère postmoderne.
Cela me fait sourire quand j'entends dire que l'Orthodoxie devient une religion d'état. Voyez donc ce qui se passe dans l'église prés de chez vous, comment vit le recteur, ce que devient l'enseignement des fondements de l'Orthodoxie ou l'introduction d'aumôniers dans les forces armées, et vous verrez disparaitre toute illusion de "religion d'état". L'état cherche à utiliser l'Eglise, mais en aucune façon à l'aider! Nous constatons des échecs sur toute la ligne: oui, de la compréhension au plus haut niveau, et une multitude d'exemples de sabotage de ces décisions par les fonctionnaires intermédiaires (3). Nous somme encore très loin de relations normales, d'un partenariat entre l'Eglise et l'état, et j'ai l'impression que les fonctionnaires soviétiques s'auto-reproduisent même parmi les jeunes générations qui n'ont pas connues l'URSS.
Le président Vladimir Poutine vient de nommer Alexandre Avdéev, l’ex- ministre de la culture ambassadeur auprès du Saint-Siège et représentant de la Fédération auprès de l’Ordre de Malte
Récemment l’âge limite des personnels de la fonction publiques a été porté à 70 ans ce qui a permis cette nomination car l’ambassadeur Avdéev est âgé de 67 ans.
L’higoumène Philarète (Boulekov) vice-président du DREE du patriarcat de Moscou, le poste d’ambassadeur de Russie au Vatican est attribué sans consultations préalables avec le patriarcat de Moscou, « nous connaissons bien Alexandre Avdéev quelqu’un de très compétent dans les affaires de l’Eglise. Son long séjour en France lui a permis de bien connaître l’Eglise catholique. Izvestia
Récemment l’âge limite des personnels de la fonction publiques a été porté à 70 ans ce qui a permis cette nomination car l’ambassadeur Avdéev est âgé de 67 ans.
L’higoumène Philarète (Boulekov) vice-président du DREE du patriarcat de Moscou, le poste d’ambassadeur de Russie au Vatican est attribué sans consultations préalables avec le patriarcat de Moscou, « nous connaissons bien Alexandre Avdéev quelqu’un de très compétent dans les affaires de l’Eglise. Son long séjour en France lui a permis de bien connaître l’Eglise catholique. Izvestia
Dans un commentaire récent "Irénée" a fait une très intéressante analyse que je voudrais reprendre in extenso avec mes titres et quelques commentaires in fine. (V.G)
1% de "convertis"?
…Nous avons déjà eu des échanges ici sur cette question (1) qui n'a, en fait, jamais été étudiée d'une manière sérieuse. Nous n'avons pas ici les moyens de la faire... (2)
Mais il faut cependant prendre cette question très au sérieux. Le chiffre de 1% proposé par le père Serge ne me semble correspondre à rien (3). Si ce 'n'est peut être le pourcentage de convertis par rapport au nombre total de chrétiens orthodoxes issus des émigrations. Mais comme environ 5% d'entre eux fréquente régulièrement une paroisse, cela impliquerait que 20 % des personnes actives et présentes régulièrement dans les paroisses seraient converties(4). Ce chiffre me semble plus conforme à ce l'on peut observer.
1% de "convertis"?
…Nous avons déjà eu des échanges ici sur cette question (1) qui n'a, en fait, jamais été étudiée d'une manière sérieuse. Nous n'avons pas ici les moyens de la faire... (2)
Mais il faut cependant prendre cette question très au sérieux. Le chiffre de 1% proposé par le père Serge ne me semble correspondre à rien (3). Si ce 'n'est peut être le pourcentage de convertis par rapport au nombre total de chrétiens orthodoxes issus des émigrations. Mais comme environ 5% d'entre eux fréquente régulièrement une paroisse, cela impliquerait que 20 % des personnes actives et présentes régulièrement dans les paroisses seraient converties(4). Ce chiffre me semble plus conforme à ce l'on peut observer.
L'archevêque Michel de Genève et d'Europe occidentale, de l'Eglise orthodoxe russe hors frontières, a donné sa bénédiction aux fidèles de son diocèse, qui sont citoyens français, qui souhaitent participer à la manifestation du 13 janvier à Paris organisée contre le projet de loi intitulé "mariage pour tous". Pour lire sa lettre à ce sujet, cliquez sur ce lien Orthodoxie.com
Communiqué de l’Administration diocésaine sur la réunion du Conseil de l’Archevêché en date du 8 janvier 2013
Départ à la retraite de Mgr Gabriel
Mgr l’Archevêque Gabriel a informé les membres du Conseil que, compte tenu de l’aggravation de son état de santé, il avait décidé de se retirer de toutes ses fonctions et qu’il avait écrit en ce sens à Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique lui demandant de bien vouloir accéder à sa demande de mise à la retraite pour raison de santé (art. 40 des statuts de l’Archevêché). Ce départ à la retraite est effectif à partir du 15 janvier.
Mgr Gabriel qui est également recteur de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky a informé le Conseil que, d’ici l’élection et l’intronisation de son successeur, il avait nommé à sa place à la cathédrale l’Achiprêtre Alexis Struve en qualité de faisant fonction de recteur à titre provisoire.
Départ à la retraite de Mgr Gabriel
Mgr l’Archevêque Gabriel a informé les membres du Conseil que, compte tenu de l’aggravation de son état de santé, il avait décidé de se retirer de toutes ses fonctions et qu’il avait écrit en ce sens à Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique lui demandant de bien vouloir accéder à sa demande de mise à la retraite pour raison de santé (art. 40 des statuts de l’Archevêché). Ce départ à la retraite est effectif à partir du 15 janvier.
Mgr Gabriel qui est également recteur de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky a informé le Conseil que, d’ici l’élection et l’intronisation de son successeur, il avait nommé à sa place à la cathédrale l’Achiprêtre Alexis Struve en qualité de faisant fonction de recteur à titre provisoire.
L’émission du 6 janvier 2013 est consacrée à la célébration du 100e anniversaire de la consécration de la cathédrale Saint Nicolas à Nice qui aura lieu le 19 décembre 2012. L'émission est réalisée par le père Nicolas Ozoline
La liturgie solennelle était présidée ce jour-là par Mgr Paul, métropolite de Ryazan. Il était entouré de plusieurs évêques venus à Nice pour l'occasion: l’archevêque Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’archevêque Innocent de Vilnius et de Lituanie, l’archevêque Michel de Genève et de l’Europe Occidentale, l’évêque Ambroise de Gatchina, recteur de l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg, l’évêque Nestor de Chersonèse. L’évêque Barnabas de Cannes (l’ERHF), M. A. Orlov, ambassadeur de Russie en France, M. V. Yakounin, président de la Compagnie des chemins de fer russes et Vladimir Kojin, Directeur Général des Affaires de la Présidence Russe, ont également assisté à la liturgie.
Voir le VIDEO
Le 19 décembre 2012, le jour de la mémoire de saint Nicolas, archevêque de Myre, selon le calendrier julien, l’église orthodoxe Saint-Nicolas de Nice a fêté le centenaire de sa consécration.
La liturgie solennelle était présidée ce jour-là par Mgr Paul, métropolite de Ryazan. Il était entouré de plusieurs évêques venus à Nice pour l'occasion: l’archevêque Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’archevêque Innocent de Vilnius et de Lituanie, l’archevêque Michel de Genève et de l’Europe Occidentale, l’évêque Ambroise de Gatchina, recteur de l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg, l’évêque Nestor de Chersonèse. L’évêque Barnabas de Cannes (l’ERHF), M. A. Orlov, ambassadeur de Russie en France, M. V. Yakounin, président de la Compagnie des chemins de fer russes et Vladimir Kojin, Directeur Général des Affaires de la Présidence Russe, ont également assisté à la liturgie.
Voir le VIDEO
Le 19 décembre 2012, le jour de la mémoire de saint Nicolas, archevêque de Myre, selon le calendrier julien, l’église orthodoxe Saint-Nicolas de Nice a fêté le centenaire de sa consécration.
MOSCOU, 6 janvier (Reuters) - Le patriarche Cyrille, chef de l'Eglise orthodoxe russe et allié de longue date du président Vladimir Poutine, a appelé dimanche le Kremlin à la modération dans l'élaboration de la nouvelle législation réprimant les offenses aux sentiments religieux, dix mois après le déclenchement de l'affaire des Pussy Riot.
Le parti Russie unie de Poutine a présenté un projet visant à punir plus lourdement les atteintes à la religion, en réponse notamment à la manifestation du groupe féministe punk dans la cathédrale du Christ-Sauveur en février dernier à Moscou. SUITE Reuters
Le parti Russie unie de Poutine a présenté un projet visant à punir plus lourdement les atteintes à la religion, en réponse notamment à la manifestation du groupe féministe punk dans la cathédrale du Christ-Sauveur en février dernier à Moscou. SUITE Reuters
Le président russe Vladimir Poutine a approuvé que le 1er Août soit la Journée du souvenir des victimes de la Première Guerre mondiale. C'est ce que le service de presse du Kremlin a annoncé le 31 décembre 31.
Les modifications appropriées de la loi fédérale "Sur les jours de gloire militaire et les dates mémorables de la Russie" ont été adoptées par la Douma, le 18 Décembre 2012, et le Conseil de la Fédération les a approuvés le 26 Décembre.
"Cette date commémorative a été instituée dans le but de perpétuer la mémoire et mettre en relief les mérites des soldats russes morts durant la Première Guerre mondiale», indique le communiqué du Kremlin.
Il n’y avait pas, auparavant, de journée officielle à la mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale en Russie. La plupart des pays participants se souvient des tués, le 11 Novembre. En ce jour de 1918, l'Allemagne avait signé l'armistice avec les Alliés.
Les modifications appropriées de la loi fédérale "Sur les jours de gloire militaire et les dates mémorables de la Russie" ont été adoptées par la Douma, le 18 Décembre 2012, et le Conseil de la Fédération les a approuvés le 26 Décembre.
"Cette date commémorative a été instituée dans le but de perpétuer la mémoire et mettre en relief les mérites des soldats russes morts durant la Première Guerre mondiale», indique le communiqué du Kremlin.
Il n’y avait pas, auparavant, de journée officielle à la mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale en Russie. La plupart des pays participants se souvient des tués, le 11 Novembre. En ce jour de 1918, l'Allemagne avait signé l'armistice avec les Alliés.
Dans son allocution à l’assemblée diocésaine de la ville de Moscou, le 28 décembre, le patriarche de Moscou Cyrille a accordé une attention particulière à l’interaction en matière d’informations entre l’Église et la société.
« L’année passée a confirmé encore une fois la nécessité d’efforts constants pour optimiser notre présence dans le milieu médiatique. Cela est actuel tant au niveau général de l’Église, que celui de chaque diocèse » a mentionné le patriarche.
Le primat a déclaré que « le temps était venu » pour les sites Internet paroissiaux « de sortir du cadre de la simple information sur la vie de la communauté, dont les nouvelles sont parfois limitées à l’horaire des offices. Les sites doivent devenir des centres de communication virtuelle, compensant dans une certaine mesure l’insuffisance de liens à l’intérieur de la paroisse. Les réalités contemporaines sont telles qu’il faut utiliser chaque possibilité pour renforcer l’unité de nos paroissiens qui, malheureusement, ne se connaissent que de vue ».
« L’année passée a confirmé encore une fois la nécessité d’efforts constants pour optimiser notre présence dans le milieu médiatique. Cela est actuel tant au niveau général de l’Église, que celui de chaque diocèse » a mentionné le patriarche.
Le primat a déclaré que « le temps était venu » pour les sites Internet paroissiaux « de sortir du cadre de la simple information sur la vie de la communauté, dont les nouvelles sont parfois limitées à l’horaire des offices. Les sites doivent devenir des centres de communication virtuelle, compensant dans une certaine mesure l’insuffisance de liens à l’intérieur de la paroisse. Les réalités contemporaines sont telles qu’il faut utiliser chaque possibilité pour renforcer l’unité de nos paroissiens qui, malheureusement, ne se connaissent que de vue ».
V. GOLOVANOW
Dans un interview à "Interfax-religion"(1) Mgr Hilarion (2) commente les moments essentiel de 2012. Je résume les deux points qui nous concernent le plus directement.
La réconciliation avec la Pologne fait progresser la paix
Pour Mgr Hilarion, la visite du patriarche Cyrile en Pologne et la signature du "Message commun sur la réconciliation des deux peuples" le 17 août dernier par le patriarche Cyrille et l’archevêque Joseph Mikhalik, président de la conférence épiscopale (catholique) de Pologne (3), constitue pour Mgr Hilarion l'évènement historique majeur de 2012. En effet, souligne-t-il, les deux Eglises signataires "ont formé pendant des siècles l'identité des peuples russes et polonais… et la signature de ce document constitue un pas important pour surmonter les différents politiques entre les deux nations et établir une paix solide…"
Dans un interview à "Interfax-religion"(1) Mgr Hilarion (2) commente les moments essentiel de 2012. Je résume les deux points qui nous concernent le plus directement.
La réconciliation avec la Pologne fait progresser la paix
Pour Mgr Hilarion, la visite du patriarche Cyrile en Pologne et la signature du "Message commun sur la réconciliation des deux peuples" le 17 août dernier par le patriarche Cyrille et l’archevêque Joseph Mikhalik, président de la conférence épiscopale (catholique) de Pologne (3), constitue pour Mgr Hilarion l'évènement historique majeur de 2012. En effet, souligne-t-il, les deux Eglises signataires "ont formé pendant des siècles l'identité des peuples russes et polonais… et la signature de ce document constitue un pas important pour surmonter les différents politiques entre les deux nations et établir une paix solide…"
V.G.
Cette intéressante conférence provoque déjà de nombreuses réactions et demande une analyse fouillée. J'en propose un commentaire des points principaux qui n'est pas exhaustif car cette conférence est très riche.
Une position minoritaire
Le professeur Arjakovsky est un grand connaisseur de "l’école de Paris", spécialiste en particulier de sophiologie et du mouvement œcuménique. Dans cette conférence il représentante bien cette tendance très "parisienne" dont je qualifie le projet d'Eglise locale de rêve (1). Ce courant est probablement majoritaire à Daru, en tout cas dans les instances dirigeantes, mais ses représentants ne sont pas conscients qu'ils ne représentent qu'une toute petite minorité dans l'ensemble de la diaspora orthodoxe: "les autres Églises n'acceptaient même pas l'idée du passage de leurs "diasporas" dans la juridiction du patriarche grecque" écrivait le P. Jean Meyendorff à propos de la fondation de l'OCA (2) et cela s'applique parfaitement à la majeure partie de la diaspora encore aujourd'hui. Le professeur Arjakovsky semble vouloir faire croire qu’il parle au nom de toute la diaspora
Cette intéressante conférence provoque déjà de nombreuses réactions et demande une analyse fouillée. J'en propose un commentaire des points principaux qui n'est pas exhaustif car cette conférence est très riche.
Une position minoritaire
Le professeur Arjakovsky est un grand connaisseur de "l’école de Paris", spécialiste en particulier de sophiologie et du mouvement œcuménique. Dans cette conférence il représentante bien cette tendance très "parisienne" dont je qualifie le projet d'Eglise locale de rêve (1). Ce courant est probablement majoritaire à Daru, en tout cas dans les instances dirigeantes, mais ses représentants ne sont pas conscients qu'ils ne représentent qu'une toute petite minorité dans l'ensemble de la diaspora orthodoxe: "les autres Églises n'acceptaient même pas l'idée du passage de leurs "diasporas" dans la juridiction du patriarche grecque" écrivait le P. Jean Meyendorff à propos de la fondation de l'OCA (2) et cela s'applique parfaitement à la majeure partie de la diaspora encore aujourd'hui. Le professeur Arjakovsky semble vouloir faire croire qu’il parle au nom de toute la diaspora
Nous invitons nos lecteurs à parcourir et à admirer le tout nouveau site de la cathédrale Saint Nicolas à Nice. Les graphismes sont très beaux, le contenu est bien conçu (la version russe sera ajoutée sous peu). Histoire du lieu, offices, vie religieuses, informations pratiques, tout y est.
Ce lieu interactif est né de la volonté de faire partager à tous les visiteurs le profond attachement de la communauté orthodoxe russe à la Cathédrale. Ceci d’un point de vue liturgique, historique et artistique, tout en replaçant le monument dans son environnement niçois, un site exceptionnel entre mer et montagne.
Dédié tant au fidèle de la Cathédrale, au niçois curieux qu’au touriste étranger, ce site internet est un espace culturel ouvert désireux de faire le lien entre passé, présent et avenir, à l’image de l’histoire de la présence russe sur la Côte qui a débuté au milieu du XIXe siècle et se perpétue activement jusqu’à ce jour.
Accueil • Histoire • Vie Religieuse • Fêtes et Jeûnes • Faire un Don • Toute l'actualité de la cathédrale • Liens • Destination
Ce lieu interactif est né de la volonté de faire partager à tous les visiteurs le profond attachement de la communauté orthodoxe russe à la Cathédrale. Ceci d’un point de vue liturgique, historique et artistique, tout en replaçant le monument dans son environnement niçois, un site exceptionnel entre mer et montagne.
Dédié tant au fidèle de la Cathédrale, au niçois curieux qu’au touriste étranger, ce site internet est un espace culturel ouvert désireux de faire le lien entre passé, présent et avenir, à l’image de l’histoire de la présence russe sur la Côte qui a débuté au milieu du XIXe siècle et se perpétue activement jusqu’à ce jour.
Accueil • Histoire • Vie Religieuse • Fêtes et Jeûnes • Faire un Don • Toute l'actualité de la cathédrale • Liens • Destination
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones