Plateforme libre de discussion
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Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe serbe a désigné vendredi l’évêque Irinej de Nis nouveau patriarche de Serbie. Un choix d’ouverture pour une Église souvent taxée de nationalisme et tentée par le repli identitaire
Lové dans un vallon boisé, à l’écart du centre-ville de Belgrade, le monastère orthodoxe de Rakovica est devenu un lieu de mémoire pour des centaines de Serbes. C’est dans ce paisible sanctuaire du XIVe siècle que le patriarche Pavle, décédé le 15 novembre à l’âge de 95 ans, avait souhaité reposer, fidèle à sa réputation d’ascète.
Lové dans un vallon boisé, à l’écart du centre-ville de Belgrade, le monastère orthodoxe de Rakovica est devenu un lieu de mémoire pour des centaines de Serbes. C’est dans ce paisible sanctuaire du XIVe siècle que le patriarche Pavle, décédé le 15 novembre à l’âge de 95 ans, avait souhaité reposer, fidèle à sa réputation d’ascète.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 25 Janvier 2010 à 10:15
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L’Eglise russe prévient du danger qui consiste à voir des miracles et des signes dans les phénomènes de la nature. Mgr Mercure, évêque de Zaraïsk, responsable du Département de l’instruction religieuse et de la catéchisation du P.M., a raconté au cours d’une conférence de presse tenue à Moscou le cas d’un village dont les habitants auraient vu « l’image de la Vierge sur la coupe d’un tronc d’arbre ». La nouvelle se propagea rapidement, de très nombreux pèlerins venaient s’incliner devant ce tronc d’arbre. Les gens disaient « la Vierge est apparue sur un poirier ».
Nos gens éprouvent le besoin de voir la Vierge sur un tronc d’arbre scié, c’est un désir qui peut être compris. Mais n’ont-ils pas réfléchi au fait que, et ceci quotidiennement, la divine liturgie est dite dans nos églises, le Seigneur y est présent dans Sa chair et Son san
Nos gens éprouvent le besoin de voir la Vierge sur un tronc d’arbre scié, c’est un désir qui peut être compris. Mais n’ont-ils pas réfléchi au fait que, et ceci quotidiennement, la divine liturgie est dite dans nos églises, le Seigneur y est présent dans Sa chair et Son san
L'Eglise orthodoxe serbe vient d'élire Mgr Irénée (Gavrilović), évêque de Nis, comme nouveau patriarche serbe. Les 45 évêques constituant l'assemblée électorale de l'Église orthodoxe serbe ont désigné ce matin trois évêques candidats : Mgr Amphiloque, métropolite du Montenégro, Mgr Irénée de Backa et Mgr Irénée de Nis. Ce dernier a été choisi par tirage au sort. Mgr Irénée a été pendant 35 ans l'évêque du diocèse de Nis. Baptisé Miroslav, il est né en 1930 à Vidovo, près de Cacak (Serbie), et après avoir terminé ses études secondaires au lycée de Cacak, il s'est inscrit au séminaire de Prizren et a accompli ses études supérieures à la faculté de théologie de Belgrade. Avant de devenir professeur au séminaire de Prizren en 1959, il est tonsuré moine et ordonné prêtre, prenant le nom monastique d'Irénée. Après quelques années passées à Athènes pour ses études doctorales, il est nommé en 1969 à la tête de l'école monastique du monastère d'Ostrog, pour ensuite être désigné recteur du séminaire de Prizren.
Nous apprenons de source fiable que le conseil juridique de l’ACOR a introduit le 22 janvier un appel de la décision rendue le 20 par le TGI de Nice .
l’ACOR s'est également réservé d'initier en référé devant le Premier Président de la Cour d’Aix en Provence une démarche en vue afin de tenter d’arrêter l’exécution provisoire. Ce référé sera éventuellement examiné dans les deux semaines qui suivraient son dépôt. Cependant, le jugement reste exécutoire
Il appartient donc à la Fédération de Russie, légitime propriétaire du terrain Tzarevitch et de la Cathédrale de fixer les modalités et les délais de la mise en œuvre du jugement.
l’ACOR s'est également réservé d'initier en référé devant le Premier Président de la Cour d’Aix en Provence une démarche en vue afin de tenter d’arrêter l’exécution provisoire. Ce référé sera éventuellement examiné dans les deux semaines qui suivraient son dépôt. Cependant, le jugement reste exécutoire
Il appartient donc à la Fédération de Russie, légitime propriétaire du terrain Tzarevitch et de la Cathédrale de fixer les modalités et les délais de la mise en œuvre du jugement.
Philarète (né Basile Drozdov en 1782) fut métropolite de Moscou de 1821 à 1867, il est mort le 19 novembre 1867.
Il fut une des figures les plus marquantes de l'Église russe au XIXe siècle.
"Saint Philarète de Moscou, qui avait introduit l’usage du russe dans les séminaires, lisait d’abord Saint Grégoire de Nazianze en latin" Source: diocèse de Bordeaux
"Comme le notait le saint évêque Philarète de Moscou au XIXe s., la vraie et sainte Tradition ne consiste pas uniquement en une transmission visible et verbale des enseignements, des règles, des institutions et des rites : elle est en même temps une communication invisible et actuelle de grâce et de sanctification"
A lire aussi: Calendrier Orthodoxe - Fêtes et Saints de la Sainte Eglise Orthodoxe
Il fut une des figures les plus marquantes de l'Église russe au XIXe siècle.
"Saint Philarète de Moscou, qui avait introduit l’usage du russe dans les séminaires, lisait d’abord Saint Grégoire de Nazianze en latin" Source: diocèse de Bordeaux
"Comme le notait le saint évêque Philarète de Moscou au XIXe s., la vraie et sainte Tradition ne consiste pas uniquement en une transmission visible et verbale des enseignements, des règles, des institutions et des rites : elle est en même temps une communication invisible et actuelle de grâce et de sanctification"
A lire aussi: Calendrier Orthodoxe - Fêtes et Saints de la Sainte Eglise Orthodoxe
Jean-Marie Guénois - Envoyé spécial à Nice
La justice française doit dire aujourd'hui si l'édifice appartient à la Fédération de Russie ou à une association cultuelle fondée par des familles fuyant le bolchevisme au début du XXe siècle. Un bras de fer judiciaire mais aussi politique, diplomatique et religieux.
Il ne lui manque que la neige. Regardez la cathédrale orthodoxe de Nice, puis fermez les yeux, et vous êtes en Russie… Rien d'étonnant, c'est l'un des joyaux de l'architecture religieuse russe, bâtie en 1903. Même la semaine dernière, quand la France était blanche de neige, Nice, unique enclave, échappait aux flocons et les bulbes torsadés et colorés de l'église, insolents, semblaient se jouer du temps.
Pourtant, vue de Moscou, cette carte météo et sa petite poche niçoise ressemblaient ce jour-là plutôt à la carte de France des albums d'Astérix ! Avec un empire, la Fédération de Russie, en conflit avec une poignée de résistants. Ce ne sont pas les redoutables Gaulois, mais des Français, de religion orthodoxe, pour une part, issus à deux ou trois générations, de l'immigration «blanche». Ils quittèrent leur patrie avec la révolution d'Octobre 1917. Leurs familles finirent par s'installer durablement dans cette cité fétiche, et favorite, de l'élite russe. L'objet du conflit ? Rien de moins que la propriété de la cathédrale ! L'association cultuelle qui utilise la cathédrale depuis 1923 récuse la volonté de la Fédération de Russie de reprendre la propriété du bâtiment. Le bail emphytéotique de 99 ans, signé le 9 janvier 1909, est pourtant arrivé à terme le 31 décembre 2007. Mais il y a désaccord frontal et sur sa validité, et son autorité juridique.
La justice française doit dire aujourd'hui si l'édifice appartient à la Fédération de Russie ou à une association cultuelle fondée par des familles fuyant le bolchevisme au début du XXe siècle. Un bras de fer judiciaire mais aussi politique, diplomatique et religieux.
Il ne lui manque que la neige. Regardez la cathédrale orthodoxe de Nice, puis fermez les yeux, et vous êtes en Russie… Rien d'étonnant, c'est l'un des joyaux de l'architecture religieuse russe, bâtie en 1903. Même la semaine dernière, quand la France était blanche de neige, Nice, unique enclave, échappait aux flocons et les bulbes torsadés et colorés de l'église, insolents, semblaient se jouer du temps.
Pourtant, vue de Moscou, cette carte météo et sa petite poche niçoise ressemblaient ce jour-là plutôt à la carte de France des albums d'Astérix ! Avec un empire, la Fédération de Russie, en conflit avec une poignée de résistants. Ce ne sont pas les redoutables Gaulois, mais des Français, de religion orthodoxe, pour une part, issus à deux ou trois générations, de l'immigration «blanche». Ils quittèrent leur patrie avec la révolution d'Octobre 1917. Leurs familles finirent par s'installer durablement dans cette cité fétiche, et favorite, de l'élite russe. L'objet du conflit ? Rien de moins que la propriété de la cathédrale ! L'association cultuelle qui utilise la cathédrale depuis 1923 récuse la volonté de la Fédération de Russie de reprendre la propriété du bâtiment. Le bail emphytéotique de 99 ans, signé le 9 janvier 1909, est pourtant arrivé à terme le 31 décembre 2007. Mais il y a désaccord frontal et sur sa validité, et son autorité juridique.
Le président russe Dmitri Medvedev a félicité Irinej, le nouveau patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe intronisé samedi, exprimant l'espoir qu'il allait contribuer à renforcer les "liens de fraternité" entre les Russes et les Serbes. "J'espère que suivant l'exemple du (défunt) patriarche Pavle et de plusieurs autres de vos prédécesseurs, vous apporterez une contribution importante pour renforcer les liens de fraternité séculaires entre les peuples russe et serbe", a déclaré le président russe dans un message diffusé par le service de presse du Kremlin.
Voici un lien vers l'interview accordée par M. Michel Sollogoub à un quotidien très lu en Russie quant à propos de la décision du TGI de Nice. Lien: "Ejednevny Lournal"
Nous serons très reconnaissants au bénévole qui accepterait d'en effectuer la traduction.
Nous serons très reconnaissants au bénévole qui accepterait d'en effectuer la traduction.
Le président russe Dmitri Medvedev et le réalisateur serbe Emir Kusturica ont été décorés jeudi par l'Eglise orthodoxe russe pour "le renforcement de l'unité des peuples orthodoxes", ont rapporté les agences russes.
Le patriarche Kirill a remis un prix au chef de l'Etat russe pour avoir contribué à "un développement fructueux des relations entre l'Eglise et l'Etat", lors d'une cérémonie à la cathédrale Christ-Sauveur à Moscou. "Au cours des deux dernières décennies, l'Etat et l'Eglise orthodoxe ont collaboré de manière fructueuse en ce qui concerne l'éducation des jeunes, le maintien des traditions nationales", a déclaré M. Medvedev.
Il a dit qu'il reverserait l'argent accompagnant ce prix à une organisation caritative qui se charge de la reconstruction d'un monastère ainsi qu'à une série d'orphelinats.
Le patriarche Kirill a remis un prix au chef de l'Etat russe pour avoir contribué à "un développement fructueux des relations entre l'Eglise et l'Etat", lors d'une cérémonie à la cathédrale Christ-Sauveur à Moscou. "Au cours des deux dernières décennies, l'Etat et l'Eglise orthodoxe ont collaboré de manière fructueuse en ce qui concerne l'éducation des jeunes, le maintien des traditions nationales", a déclaré M. Medvedev.
Il a dit qu'il reverserait l'argent accompagnant ce prix à une organisation caritative qui se charge de la reconstruction d'un monastère ainsi qu'à une série d'orphelinats.
A l'occasion de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, Radio Notre Dame a interrogé plusieurs orthodoxes. Les émissions sont en ligne après la diffusion. C'est le cas du père Michel Evdokimov mardi dernier (voir et écouter ici); du père Alexandre (Siniakov), recteur du séminaire russe près de Paris (voir et écouter ici) hier; aujourd'hui, d'Emilie van Taack, iconographe, marguillier de la paroisse cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris à 10h45; du père Serge Sollogoub et de Bogdan Florin Vlaicu, animateur de l'émission "L'Église orthodoxe aujourd'hui", en dialogue avec le père dominicain Hyacinthe Destivelle, aujourd'hui de 11h05 à midi. Dans la soirée, de l'archimandrite Syméon du monastère Saint-Silouane de 22 heures à minuit; vendredi du "grand débat ", à partir de 7h23, et dans la soirée.
Lien Orthodoxie.com
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Anne Khoudokormoff.
août 2009, Moscou.
En août dernier à Moscou, il m’a été donné de pouvoir circuler librement parmi les iconographes en train de peindre les voûtes de la crypte de la Transfiguration, sous la cathédrale Saint Sauveur à Moscou.
PHOTOS - ICI
Un peu d’histoire
Rappelons qu’il y a bientôt 10 ans que la cathédrale du Saint Sauveur ( consacrée en 1883 en l’honneur des défenseurs de la Patrie tombés lors de la guerre de 1812 contre Napoléon, et dynamitée en décembre 1931 par ordre de Staline) a été rebâtie à l’identique et consacrée solennellement en août 2000 - après avoir été décorée suivant les modèles originaux par des iconographes choisis pour l’excellence de leur art après un concours sévère. La crypte, dédiée à la Transfiguration, se voit à son tour ornée de fresques. La différence cette fois-ci réside dans le fait que lors de la reconstruction de la cathédrale on s’est trouvé devant un énorme cratère, on a imaginé alors de l’utiliser pour construire une crypte qui n’existait pas à l’origine, c’est ainsi que cet espace nouveau, murs, voûtes et galeries entourant la crypte ont offert un emplacement idéal pour peindre de nouvelles fresques inédites. C’est ce travail de peinture de fresques, presque achevé, qui a été photographié avec la bénédiction du doyen de la cathédrale.
août 2009, Moscou.
En août dernier à Moscou, il m’a été donné de pouvoir circuler librement parmi les iconographes en train de peindre les voûtes de la crypte de la Transfiguration, sous la cathédrale Saint Sauveur à Moscou.
PHOTOS - ICI
Un peu d’histoire
Rappelons qu’il y a bientôt 10 ans que la cathédrale du Saint Sauveur ( consacrée en 1883 en l’honneur des défenseurs de la Patrie tombés lors de la guerre de 1812 contre Napoléon, et dynamitée en décembre 1931 par ordre de Staline) a été rebâtie à l’identique et consacrée solennellement en août 2000 - après avoir été décorée suivant les modèles originaux par des iconographes choisis pour l’excellence de leur art après un concours sévère. La crypte, dédiée à la Transfiguration, se voit à son tour ornée de fresques. La différence cette fois-ci réside dans le fait que lors de la reconstruction de la cathédrale on s’est trouvé devant un énorme cratère, on a imaginé alors de l’utiliser pour construire une crypte qui n’existait pas à l’origine, c’est ainsi que cet espace nouveau, murs, voûtes et galeries entourant la crypte ont offert un emplacement idéal pour peindre de nouvelles fresques inédites. C’est ce travail de peinture de fresques, presque achevé, qui a été photographié avec la bénédiction du doyen de la cathédrale.
Le Tribunal de Grande Instance de Nice a stipulé dans une décision dont il a été donné lecture le 20 janvier que la Fédération de Russie est en droit le propriétaire de la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas à Nice. L’ACOR (Association cultuelle orthodoxe russe), relevant canoniquement de l’exarchat du patriarcat de Constantinople, a été déboutée. Le jugement est exécutoire. « Bogoslov.ru » a appris cette nouvelle de Nikita Krivochéine, l’un des rédacteurs du blog francophone « Parlons d’orthodoxie ».
La cathédrale Saint-Nicolas est la plus grande église russe à l’étranger. Elle a été construite en 1912 par l’empereur Nicolas II sur un terrain où se trouvait la villa Bermont. C’est là qu’en 1865 est décédé le Grand-Duc Nicolas Alexandrovitch, oncle de Nicolas II.
La cathédrale Saint-Nicolas est la plus grande église russe à l’étranger. Elle a été construite en 1912 par l’empereur Nicolas II sur un terrain où se trouvait la villa Bermont. C’est là qu’en 1865 est décédé le Grand-Duc Nicolas Alexandrovitch, oncle de Nicolas II.
Nous venons d'apprendre que le TGI de Nice a donné aujourd'hui, le 20 janvier à 9h30, lecture de la décision qu'il a adoptée dans le procès opposant la Fédération de Russie à l'ACOR.
La Fédération de Russie obtient satisfaction pour l'ensemble de ses demandes, l'ACOR étant déboutée et condamnée aux frais de justice.
Indépendamment de l'examen d'éventuels appels et recours le jugement serait exécutoire.
Ce communiqué se fonde sur des informations reçues par téléphone, nous publierons des précisions aussi rapidement que possible.
L'équipe de rédaction
La Fédération de Russie obtient satisfaction pour l'ensemble de ses demandes, l'ACOR étant déboutée et condamnée aux frais de justice.
Indépendamment de l'examen d'éventuels appels et recours le jugement serait exécutoire.
Ce communiqué se fonde sur des informations reçues par téléphone, nous publierons des précisions aussi rapidement que possible.
L'équipe de rédaction
FEDELE MENDICINO
Genève -Le propriétaire du lieu de prière tire la sonnette d’alarme: au moins trois millions de francs de travaux sont nécessaires. - Toitures, peintures intérieures, tuyauterie sont à refaire. L’Etat et la Ville se disent prêts à participer aux frais.
Elles ont beau toujours briller au soleil, les coupoles d’or de l’église russe ont perdu de leur éclat. La toiture fait grise mine et les murs de pierre s’effritent et se fendillent avec le temps et les intempéries. Quant aux décorations intérieures, dorures et icônes, elles sont également menacées par l’humidité ambiante.
«En comptant la peinture, la tuyauterie, le chauffage et les installations électriques, on arrive à des besoins de rénovation dépassant les trois millions de francs», estime Me Serguei Lakoutine, avocat de l’association Les amis de l’église orthodoxe russe. Il faut dire que les derniers grands travaux de rafraîchissement du lieu remontent à 1966.
340 000 francs pour les coupoles en or
Propriétaire du bâtiment classé, la Société de l’église russe tire la sonnette d’alarme et appelle à la générosité de tous depuis le début de l’année: fidèles, autorités consulaires et locales. «Tout doit être terminé pour 2016, date des 150 ans de ce monument historique», explique François Moser, membre de la Société de l’église russe. La récolte a d’ores et déjà été lancée dans la communauté russe de Genève via notamment le site Internet Nashia Gazeta.ch.
Genève -Le propriétaire du lieu de prière tire la sonnette d’alarme: au moins trois millions de francs de travaux sont nécessaires. - Toitures, peintures intérieures, tuyauterie sont à refaire. L’Etat et la Ville se disent prêts à participer aux frais.
Elles ont beau toujours briller au soleil, les coupoles d’or de l’église russe ont perdu de leur éclat. La toiture fait grise mine et les murs de pierre s’effritent et se fendillent avec le temps et les intempéries. Quant aux décorations intérieures, dorures et icônes, elles sont également menacées par l’humidité ambiante.
«En comptant la peinture, la tuyauterie, le chauffage et les installations électriques, on arrive à des besoins de rénovation dépassant les trois millions de francs», estime Me Serguei Lakoutine, avocat de l’association Les amis de l’église orthodoxe russe. Il faut dire que les derniers grands travaux de rafraîchissement du lieu remontent à 1966.
340 000 francs pour les coupoles en or
Propriétaire du bâtiment classé, la Société de l’église russe tire la sonnette d’alarme et appelle à la générosité de tous depuis le début de l’année: fidèles, autorités consulaires et locales. «Tout doit être terminé pour 2016, date des 150 ans de ce monument historique», explique François Moser, membre de la Société de l’église russe. La récolte a d’ores et déjà été lancée dans la communauté russe de Genève via notamment le site Internet Nashia Gazeta.ch.
Nous avons souvent évoqué l'action remarquable de MEMORIAL pour la débolchevisation et la défense des droits de l'homme en Russie. Cette action serait enfin remarquée par les "droits-de l'homistes" internationaux au plus niveau: une députée norvégienne a annoncé son intention de proposer l'ONG Memorial et une de ses responsables, Svetlana Gannouchkina, pour le prix Nobel de la paix 2010.
Mais plutôt que de s'intéresser à l'action de MEMORIAL, qui justifie amplement la reconnaissance internationale que constitue le Nobel, nos faiseurs d'opinion mettent l'accent sur des questions de personnes qui n'intéressent que le microcosme politique: " Cette candidature risque de poser un dilemme au président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland, qui occupe aussi les fonctions de secrétaire général du Conseil de l'Europe, où la Russie est un acteur important, souligne le journal Verdens Gang (VG) qui a publié l'information."
Mais plutôt que de s'intéresser à l'action de MEMORIAL, qui justifie amplement la reconnaissance internationale que constitue le Nobel, nos faiseurs d'opinion mettent l'accent sur des questions de personnes qui n'intéressent que le microcosme politique: " Cette candidature risque de poser un dilemme au président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland, qui occupe aussi les fonctions de secrétaire général du Conseil de l'Europe, où la Russie est un acteur important, souligne le journal Verdens Gang (VG) qui a publié l'information."
Vernissage de l’exposition : « Martyre et sainteté au xxe siècle » à l’Union des plasticiens de Saint-Pétersbourg
Le 13 janvier 2010, à l’Union des plasticiens de Saint-Pétersbourg, a eu lieu le vernissage de l’exposition : « Martyre et sainteté au xxe siècle ». Cette manifestation a été précédée d’une table ronde sur le même thème au cours de laquelle ont été évoquées les questions du martyre chrétien en Russie durant le siècle dernier.
À ce vernissage assistaient l’archiprêtre Vladimir Sorokine, président de la commission diocésaine pour la canonisation des saints, le diacre Vladimir Vassilik, maître de conférences à l’Académie locale de Théologie, le professeur Mikhaïl Ouvarov de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, responsable de l’aspect scientifique du projet, Alexandre Klestov, vice-président du fond italo-russe « Dialogue de cultures », des critiques et des artistes plasticiens.
L’ascèse de ceux qui ont lutté et souffert pour la foi sous le régime soviétique a été comparée à celles des martyrs des premiers siècles de la chrétienté.
L’exposition présente cent cinquante œuvres d’artistes, confirmés ou débutants, dans les domaines de la peinture, de l’iconographie, de la gravure, de la sculpture et de la tapisserie.
Le 13 janvier 2010, à l’Union des plasticiens de Saint-Pétersbourg, a eu lieu le vernissage de l’exposition : « Martyre et sainteté au xxe siècle ». Cette manifestation a été précédée d’une table ronde sur le même thème au cours de laquelle ont été évoquées les questions du martyre chrétien en Russie durant le siècle dernier.
À ce vernissage assistaient l’archiprêtre Vladimir Sorokine, président de la commission diocésaine pour la canonisation des saints, le diacre Vladimir Vassilik, maître de conférences à l’Académie locale de Théologie, le professeur Mikhaïl Ouvarov de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, responsable de l’aspect scientifique du projet, Alexandre Klestov, vice-président du fond italo-russe « Dialogue de cultures », des critiques et des artistes plasticiens.
L’ascèse de ceux qui ont lutté et souffert pour la foi sous le régime soviétique a été comparée à celles des martyrs des premiers siècles de la chrétienté.
L’exposition présente cent cinquante œuvres d’artistes, confirmés ou débutants, dans les domaines de la peinture, de l’iconographie, de la gravure, de la sculpture et de la tapisserie.
Nombre de nos lecteurs savent probablement qu’un site orthodoxe francophone pilote ces derniers jours "une discussion" à propos du séminaire orthodoxe d’Epinay s/Sénart.
Il ne s’y agit nullement de questions relevant de la doctrine de notre foi.
Mais de ragots et de règlements de compte du plus mauvais aloi.
C’est délibérément que « Parlons d’orthodoxie » se tient, pour l’instant du moins, à l’écart de ce vil débat.
Pour de simples raisons de salubrité.
L’équipe de rédaction
Il ne s’y agit nullement de questions relevant de la doctrine de notre foi.
Mais de ragots et de règlements de compte du plus mauvais aloi.
C’est délibérément que « Parlons d’orthodoxie » se tient, pour l’instant du moins, à l’écart de ce vil débat.
Pour de simples raisons de salubrité.
L’équipe de rédaction
Deux articles consacrés au séminaire orthodoxe russe à Épinay-sous-Sénart viennent de paraître sur le site de Voice of America et dans National Catholic Reporter.
Dans le premier, qui peut être lu à cette page, la vie et les objectifs du séminaire sont présentés brièvement, ainsi que des témoignages des étudiants et des enseignants.
Le deuxième article, analyse la signification de cette fondation dans les relations entre le patriarcat de Moscou et l'Église catholique romaine
Lien ICI
Dans le premier, qui peut être lu à cette page, la vie et les objectifs du séminaire sont présentés brièvement, ainsi que des témoignages des étudiants et des enseignants.
Le deuxième article, analyse la signification de cette fondation dans les relations entre le patriarcat de Moscou et l'Église catholique romaine
Lien ICI
L'émission de télévision sur France 2 "Orthodoxie", du dimanche 17 janvier, de 9h30 à 10 heures, proposera la première partie d'un reportage sur l'inauguration (1) du Séminaire russe du patriarcat de Moscou (à Epinay-sous-Sénart). La deuxième partie de cette émission sera diffusée le 14 février prochain.
Lien orthodoxie.com
Lien orthodoxie.com
Le modèle laïque français n'est pas universel
Extrait d'un article de Caroline Bruneau dans Le Figaro
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Dès octobre, les communes, la police fédérale, les organismes caritatifs et la compagnie nationale des chemins de fer mettent en place les procédures à suivre en cas de grand froid. En particulier l'ouverture des gares, afin de garantir à tous un abri minimal lorsqu'il gèle dehors, notamment pour tous ceux qui refusent l'hébergement d'urgence : «Ceux qui ont passé plusieurs hivers dehors ne veulent plus venir», explique Michael Grosse, qui dirige à Berlin la Stadtmission, un centre d'hébergement d'urgence près de la gare centrale.
Jusqu'à 120 personnes peuvent passer la nuit ici : «Tous ceux qui se présentent sont acceptés.» Une politique qui évite les drames : entre dix et quinze sans-abri meurent en Allemagne chaque année. En France, ce sont 353 personnes qui ont succombé dehors aux rigueurs de l'hiver depuis le 1er janvier 2009, selon le bilan du collectif Morts de la rue publié le 29 décembre.
Pour ceux qui refusent l'hébergement, des cafés de nuit existent dans toutes les villes, plus d'une trentaine rien que dans la capitale. Ils acceptent souvent les chiens, seuls compagnons des SDF. Certains sont exclusivement réservés aux femmes, qui représentent désormais un quart des sans-domicile-fixe. Les bus maraudent dans les grandes villes pour apporter boissons chaudes et sacs de couchage à ceux qui veulent rester dehors. Le but avoué, c'est que personne ne meure de froid en Allemagne.
Extrait d'un article de Caroline Bruneau dans Le Figaro
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Dès octobre, les communes, la police fédérale, les organismes caritatifs et la compagnie nationale des chemins de fer mettent en place les procédures à suivre en cas de grand froid. En particulier l'ouverture des gares, afin de garantir à tous un abri minimal lorsqu'il gèle dehors, notamment pour tous ceux qui refusent l'hébergement d'urgence : «Ceux qui ont passé plusieurs hivers dehors ne veulent plus venir», explique Michael Grosse, qui dirige à Berlin la Stadtmission, un centre d'hébergement d'urgence près de la gare centrale.
Jusqu'à 120 personnes peuvent passer la nuit ici : «Tous ceux qui se présentent sont acceptés.» Une politique qui évite les drames : entre dix et quinze sans-abri meurent en Allemagne chaque année. En France, ce sont 353 personnes qui ont succombé dehors aux rigueurs de l'hiver depuis le 1er janvier 2009, selon le bilan du collectif Morts de la rue publié le 29 décembre.
Pour ceux qui refusent l'hébergement, des cafés de nuit existent dans toutes les villes, plus d'une trentaine rien que dans la capitale. Ils acceptent souvent les chiens, seuls compagnons des SDF. Certains sont exclusivement réservés aux femmes, qui représentent désormais un quart des sans-domicile-fixe. Les bus maraudent dans les grandes villes pour apporter boissons chaudes et sacs de couchage à ceux qui veulent rester dehors. Le but avoué, c'est que personne ne meure de froid en Allemagne.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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