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L FAUT ÉVITER LES MENSONGES QUI NUISENT A UN AUTRE OU A SOI-MÊME.
DIFFÉRENCE ENTRE L'HOMME QUI MENT ET LE MENTEUR.
Ce point une fois solidement établi, on procède plus sûrement à l'étude des autres espèces de mensonge. Mais on voit déjà clairement qu'il faut s'interdire tous ceux qui blessent quelqu'un injustement : car on ne doit faire à personne un tort, même léger, pour en éviter un plus grave à un tiers. Il ne faut pas davantage se permettre ces mensonges qui ne nuisent pas à un autre, mais ne profitent à personne et font tort à celui qui les profère sans raison. C'est là proprement ce qu'on appelle être menteur.
Car il y a cette différence entre le mentant et le menteur.
Le mentant est celui qui ment malgré lui; le menteur aime à mentir et goûte intérieurement le plaisir de le faire. Mettons à la suite ceux qui mentent pour plaire aux hommes, non dans le huit de faire tort ou injure à quelqu'un (nous avons déjà écarté cette catégorie) mais pour donner de l'agrément à leurs conversations.
DIFFÉRENCE ENTRE L'HOMME QUI MENT ET LE MENTEUR.
Ce point une fois solidement établi, on procède plus sûrement à l'étude des autres espèces de mensonge. Mais on voit déjà clairement qu'il faut s'interdire tous ceux qui blessent quelqu'un injustement : car on ne doit faire à personne un tort, même léger, pour en éviter un plus grave à un tiers. Il ne faut pas davantage se permettre ces mensonges qui ne nuisent pas à un autre, mais ne profitent à personne et font tort à celui qui les profère sans raison. C'est là proprement ce qu'on appelle être menteur.
Car il y a cette différence entre le mentant et le menteur.
Le mentant est celui qui ment malgré lui; le menteur aime à mentir et goûte intérieurement le plaisir de le faire. Mettons à la suite ceux qui mentent pour plaire aux hommes, non dans le huit de faire tort ou injure à quelqu'un (nous avons déjà écarté cette catégorie) mais pour donner de l'agrément à leurs conversations.
Rédigé par l'équipe rédaction le 10 Février 2010 à 14:17
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7 commentaires
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Un texte fondateur
Comme l'écrit Mgr Ware (cf. article précédent) le projet alternatif prend la lettre du patriarche Alexis II, adressée au clergé et aux fidèles orthodoxes d’origine et de tradition russe en Europe Occidentale le 1 avril 2003, comme texte fondateur: il propose la " … création en Europe Occidentale d’une Métropole réunissant plusieurs diocèses et incluant toutes les paroisses, les monastères et les communautés orthodoxes d’origine et de tradition russe qui souhaiteraient la rejoindre. Nous prévoyons d’accorder à cette Métropole les droits de l’Autonomie avec élection du Métropolite par le Concile Métropolitain, composé des évêques, des clercs et des laïcs, selon les statuts qu’il sera nécessaire d’élaborer avec le concours des représentants de toutes les parties de la diaspora orthodoxe d’origine russe présente dans les pays d’Europe Occidentale. (…) Nous fondons notre espoir que la Nouvelle Métropole autonome, qui réunira tous les fidèles de tradition orthodoxe russe des pays d’Europe Occidentale, servira au moment choisi par Dieu, de creuset à l’organisation de la future Eglise orthodoxe Locale multiethnique en Europe Occidentale, construite dans un esprit de conciliarité par tous les fidèles orthodoxes se trouvant dans ces pays."
Comme l'écrit Mgr Ware (cf. article précédent) le projet alternatif prend la lettre du patriarche Alexis II, adressée au clergé et aux fidèles orthodoxes d’origine et de tradition russe en Europe Occidentale le 1 avril 2003, comme texte fondateur: il propose la " … création en Europe Occidentale d’une Métropole réunissant plusieurs diocèses et incluant toutes les paroisses, les monastères et les communautés orthodoxes d’origine et de tradition russe qui souhaiteraient la rejoindre. Nous prévoyons d’accorder à cette Métropole les droits de l’Autonomie avec élection du Métropolite par le Concile Métropolitain, composé des évêques, des clercs et des laïcs, selon les statuts qu’il sera nécessaire d’élaborer avec le concours des représentants de toutes les parties de la diaspora orthodoxe d’origine russe présente dans les pays d’Europe Occidentale. (…) Nous fondons notre espoir que la Nouvelle Métropole autonome, qui réunira tous les fidèles de tradition orthodoxe russe des pays d’Europe Occidentale, servira au moment choisi par Dieu, de creuset à l’organisation de la future Eglise orthodoxe Locale multiethnique en Europe Occidentale, construite dans un esprit de conciliarité par tous les fidèles orthodoxes se trouvant dans ces pays."
Nous approchons du Triomphe de l'Orthodoxie que nous allons célébrer tous ensemble dans bien des endroits (même à Lyon, pour la première fois), en un grand élan unitaire. Pour autant nos divergences ne vont pas disparaître et, en premier lieu, nos différences d'approche d'un projet pour l'Orthodoxie en Europe occidentale. Les récents débats ont montré que là se tient une part importante des désaccords entre Orthodoxes d'Europe et Mgr Ware l'a bien mis en lumière dans une conférence donnée en 2005: "… la lettre du patriarche Alexis II a mis en évidence l’existence de deux visions qui s’affrontent et nous divisent. Selon la première vision, il faut préalablement travailler à l’unification des juridictions russes en Europe occidentale, sous la présidence d’un métropolite relevant du patriarcat de Moscou, à partir de quoi se dégagerait la possibilité d’une mise en place progressive d’une Église locale multinationale, dont l’Église russe serait la garante. L’autre approche, qui, personnellement, me semble de loin préférable, s’appuie sur le fait que, déjà dans l’archevêché des églises orthodoxes de tradition russe sous la juridiction du patriarcat de Constantinople, il y a la promesse d’une Église locale multinationale."
Je ne connais aucune étude compète de ces DEUX projets et je vais essayer d'en proposer une modeste analyse à partir des informations et des impressions que j'ai pu rassembler durant mes nombreuses années de pratique des personnes concernées et la lecture des textes de différentes sources. Cet article n'est ni à un tableau exhaustif ni une étude scientifique: ce n'est qu'une 1ère approche et j'espère qu'il y aura suffisamment de commentaires éclairés et de bonne volonté pour compléter ce tableau.
Je ne connais aucune étude compète de ces DEUX projets et je vais essayer d'en proposer une modeste analyse à partir des informations et des impressions que j'ai pu rassembler durant mes nombreuses années de pratique des personnes concernées et la lecture des textes de différentes sources. Cet article n'est ni à un tableau exhaustif ni une étude scientifique: ce n'est qu'une 1ère approche et j'espère qu'il y aura suffisamment de commentaires éclairés et de bonne volonté pour compléter ce tableau.
@Philemont se trompe:
Tous les porteurs privés de titres des emprunts de l'état russe ont été recensés et remboursés (j'en avait 2 valises, héritées d'un oncle). Ceux qui protestent sont une poignée qui avait refusé ce remboursement.
C'est d'ailleurs l'un des fondements du droit de la Fédération sur les actifs impériaux: la Fédération a payé les dettes, il est normal qu'elle en récupère les actifs..
.
L'état français s'était remboursé dès les années 20 en récupérant l'or russe en dépôt dans les banque françaises...
V. Golovanow
Tous les porteurs privés de titres des emprunts de l'état russe ont été recensés et remboursés (j'en avait 2 valises, héritées d'un oncle). Ceux qui protestent sont une poignée qui avait refusé ce remboursement.
C'est d'ailleurs l'un des fondements du droit de la Fédération sur les actifs impériaux: la Fédération a payé les dettes, il est normal qu'elle en récupère les actifs..
.
L'état français s'était remboursé dès les années 20 en récupérant l'or russe en dépôt dans les banque françaises...
V. Golovanow
La future église russe à Paris sera le symbole d’une nouvelle étape dans les relations entre la Russie et la France, selon l’Église orthodoxe russe.
Moscou, le 8 février. Interfax — L’Église orthodoxe russe considère comme symbolique que le terrain de Météo France ait pu être acheté par la Russie à la veille de l’année de la Russie en France.
« Toutes les nouvelles pages dans l’histoire des relations entre la Russie et la France ont débuté par de nouvelles constructions, a déclaré ce lundi au correspondant d’Interfax-Religija l’hégoumène Philippe (Rjabykh), vice-président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Il a ainsi rappelé que la première pierre du pont Alexandre III à Paris a été posée par Nicolas II pour marquer l’union franco-russe d’octobre 1896. Aujourd’hui, le terrain de la future église russe a été acquis à la veille de l’ouverture de l’année de la Russie en France, ce 2 mars.
Moscou, le 8 février. Interfax — L’Église orthodoxe russe considère comme symbolique que le terrain de Météo France ait pu être acheté par la Russie à la veille de l’année de la Russie en France.
« Toutes les nouvelles pages dans l’histoire des relations entre la Russie et la France ont débuté par de nouvelles constructions, a déclaré ce lundi au correspondant d’Interfax-Religija l’hégoumène Philippe (Rjabykh), vice-président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Il a ainsi rappelé que la première pierre du pont Alexandre III à Paris a été posée par Nicolas II pour marquer l’union franco-russe d’octobre 1896. Aujourd’hui, le terrain de la future église russe a été acquis à la veille de l’ouverture de l’année de la Russie en France, ce 2 mars.
L’État français a décidé de vendre lundi 8 février un terrain en plein cœur de Paris à l’État russe, qui pourrait y construire une cathédrale
Une cathédrale orthodoxe, avec ses coupoles en forme de bulbe, à deux pas de la Tour Eiffel ? Cela pourrait bien se concrétiser dans les années à venir : l’État français a décidé lundi 8 février de vendre à la Russie le siège parisien de Météo France.
Selon l’édition russe de l’hebdomadaire Newsweek du 30 janvier, deux autres États étaient également intéressés par ce terrain, dont l’Arabie saoudite, qui envisageait d’y construire une mosquée et des logements. Mais l’État a choisi « la proposition assortie du prix le plus élevé », selon le communiqué du ministère du budget sans préciser le montant de la transaction.
Une cathédrale orthodoxe, avec ses coupoles en forme de bulbe, à deux pas de la Tour Eiffel ? Cela pourrait bien se concrétiser dans les années à venir : l’État français a décidé lundi 8 février de vendre à la Russie le siège parisien de Météo France.
Selon l’édition russe de l’hebdomadaire Newsweek du 30 janvier, deux autres États étaient également intéressés par ce terrain, dont l’Arabie saoudite, qui envisageait d’y construire une mosquée et des logements. Mais l’État a choisi « la proposition assortie du prix le plus élevé », selon le communiqué du ministère du budget sans préciser le montant de la transaction.
Le siège parisien de Météo France a été vendu à la fédération de Russie, annonce le ministère du Budget, qui ne précise pas le montant de la vente
Le bâtiment est situé à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp, dans le VIIe arrondissement. Météo France doit déménager l'année prochaine à Saint-Mandé (Val-de-Marne).
"Cette opération a suscité l'intérêt de nombreux investisseurs français et internationaux. A l'issue de cet appel d'offres, l'Etat a retenu la proposition assortie du prix le plus élevé. Celle-ci émane de la fédération de Russie", déclare le ministère du Budget dans un communiqué.
La politique de cession de bâtiments "devenus inutiles au service public" a rapporté près de 3 milliards d'euros à l'Etat au cours des cinq dernières années, ajoute le ministère.
Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse
Reuters
Le bâtiment est situé à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp, dans le VIIe arrondissement. Météo France doit déménager l'année prochaine à Saint-Mandé (Val-de-Marne).
"Cette opération a suscité l'intérêt de nombreux investisseurs français et internationaux. A l'issue de cet appel d'offres, l'Etat a retenu la proposition assortie du prix le plus élevé. Celle-ci émane de la fédération de Russie", déclare le ministère du Budget dans un communiqué.
La politique de cession de bâtiments "devenus inutiles au service public" a rapporté près de 3 milliards d'euros à l'Etat au cours des cinq dernières années, ajoute le ministère.
Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse
Reuters
JORF n°112 du 15 mai 1998
DECRET
Décret no 98-366 du 6 mai 1998 portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Fédération de Russie relatif au règlement définitif des créances réciproques entre la France et la Russie antérieures au 9 mai 1945 sous forme de mémorandum d'accord, signé à Paris le 26 novembre 1996, et de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Fédération de Russie sur le règlement définitif des créances réciproques financières et réelles apparues antérieurement au 9 mai 1945, signé à Paris le 27 mai 1997 (1)
NOR: MAEJ9830040D
DECRET
Décret no 98-366 du 6 mai 1998 portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Fédération de Russie relatif au règlement définitif des créances réciproques entre la France et la Russie antérieures au 9 mai 1945 sous forme de mémorandum d'accord, signé à Paris le 26 novembre 1996, et de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Fédération de Russie sur le règlement définitif des créances réciproques financières et réelles apparues antérieurement au 9 mai 1945, signé à Paris le 27 mai 1997 (1)
NOR: MAEJ9830040D
Une décision de justice vient d’être rendue par le Tribunal de Grande Instance compétent, à propos de la propriété de l’Eglise russe de Nice, dédiée à Saint Nicolas. Elle reconnaît le bien- fondé des revendications de l’Etat russe sur ce monument, directement lié à l’histoire de ce pays.
Cette décision va remplir de joie certains, provoquer indignation et rancœur chez d’autres. Et c’est cela qui, pour notre part, nous remplit de tristesse.
L’affaire de l’église Saint-Nicolas montre bien, en effet, tous les nœuds qui se sont malheureusement noués dans les relations de ceux qui sont concernés par la Russie, l’orthodoxie ou l’émigration russe en Europe, de laquelle beaucoup d’entre nous sont issus.
Cette décision va remplir de joie certains, provoquer indignation et rancœur chez d’autres. Et c’est cela qui, pour notre part, nous remplit de tristesse.
L’affaire de l’église Saint-Nicolas montre bien, en effet, tous les nœuds qui se sont malheureusement noués dans les relations de ceux qui sont concernés par la Russie, l’orthodoxie ou l’émigration russe en Europe, de laquelle beaucoup d’entre nous sont issus.
Répondant aux souhaits de nombre de nos lecteurs, l'historien de l'émigration M. Nicolas Ross , a rédigé pour "Parlons d'orthodoxie" ce texte important consacré au statut de la cathédrale Saint Alexandre de la Néva
* * *
Le site internet du Service orthodoxe de presse SOP vient de publier une note, datée du 30 janvier 2010, où on peut lire le passage suivant : «Il existe déjà à Paris une cathédrale orthodoxe russe, la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Néva, construite à partir de fonds privés venus tant de Russie que de toute la communauté russe d'Europe et inaugurée en 1861. Bien qu'ayant servi comme église de l'ambassade de Russie jusqu'à la Révolution de 1917, les tribunaux français reconnurent, en 1924, qu'elle était propriété de l'association cultuelle qui en assurait la gestion depuis 1918, empêchant ainsi le gouvernement soviétique de formuler toute prétention à son égard. »
Ces informations sont inexactes sur la plupart des points.
Nous avons là un exemple, un de plus, d’une publication de données erronées sur un thème actuel et brûlant qui devrait exiger la plus grande rigueur. Il est regrettable que cette publication ait eu lieu dans un organe de presse orthodoxe largement diffusé et qui se prétend, nous citons, « fidèle à sa vocation initiale qui est de donner une information précise et objective sur la vie de l'Église orthodoxe en France et dans le monde ».
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Le site internet du Service orthodoxe de presse SOP vient de publier une note, datée du 30 janvier 2010, où on peut lire le passage suivant : «Il existe déjà à Paris une cathédrale orthodoxe russe, la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Néva, construite à partir de fonds privés venus tant de Russie que de toute la communauté russe d'Europe et inaugurée en 1861. Bien qu'ayant servi comme église de l'ambassade de Russie jusqu'à la Révolution de 1917, les tribunaux français reconnurent, en 1924, qu'elle était propriété de l'association cultuelle qui en assurait la gestion depuis 1918, empêchant ainsi le gouvernement soviétique de formuler toute prétention à son égard. »
Ces informations sont inexactes sur la plupart des points.
Nous avons là un exemple, un de plus, d’une publication de données erronées sur un thème actuel et brûlant qui devrait exiger la plus grande rigueur. Il est regrettable que cette publication ait eu lieu dans un organe de presse orthodoxe largement diffusé et qui se prétend, nous citons, « fidèle à sa vocation initiale qui est de donner une information précise et objective sur la vie de l'Église orthodoxe en France et dans le monde ».
Il y a un an, Kirill devenait patriarche de Moscou. Avec Hieronymos II à Athènes, Daniel en Roumanie, Irinej en Serbie, il est représentatif d’une nouvelle génération de responsables plus ouverts au dialogue œcuménique, et qui devront aider l’orthodoxie à passer le cap de la modernité
Russie. L’ouverture vers l’Occident
Affaiblie par l’ère soviétique, l’Église russe a su renaître sous l’impulsion du patriarche Alexis II, puis de Kirill Ier, élu en 2009. En vingt ans, les paroisses ont été multipliées par quatre, les monastères par 45. La situation reste fragile : les 30 000 prêtres ne suffisent pas pour répondre aux besoins spirituels de la population, et la pratique ne dépasse pas les 2 %. Longtemps tentée par le repli, l’Église russe s’ouvre peu à peu à l’Occident, tout en étant critique vis-à-vis de sa sécularisation. Ainsi l’ouverture, en novembre, d’un séminaire orthodoxe russe en France traduit-elle la volonté de former une partie du clergé dans un contexte européen sécularisé.
Russie. L’ouverture vers l’Occident
Affaiblie par l’ère soviétique, l’Église russe a su renaître sous l’impulsion du patriarche Alexis II, puis de Kirill Ier, élu en 2009. En vingt ans, les paroisses ont été multipliées par quatre, les monastères par 45. La situation reste fragile : les 30 000 prêtres ne suffisent pas pour répondre aux besoins spirituels de la population, et la pratique ne dépasse pas les 2 %. Longtemps tentée par le repli, l’Église russe s’ouvre peu à peu à l’Occident, tout en étant critique vis-à-vis de sa sécularisation. Ainsi l’ouverture, en novembre, d’un séminaire orthodoxe russe en France traduit-elle la volonté de former une partie du clergé dans un contexte européen sécularisé.
Le rapprochement entre Rome et Moscou est freiné par des dissensions entre l’Église russe et le Patriarcat de Constantinople
Moscou et Constantinople, frères ennemis ? Exagéré, sans doute. Mais les relations entre le Patriarcat œcuménique de Constantinople – qui bénéficie d’une primauté d’honneur au sein de l’orthodoxie – et celui de Moscou – le plus important numériquement – sont très tendues depuis quelques années. L’Église russe reproche à Constantinople de vouloir s’ériger en une sorte de papauté orthodoxe. À tel point que le dialogue avec les catholiques se voit aujourd’hui ralenti par ces désaccords internes à l’orthodoxie.
Moscou et Constantinople, frères ennemis ? Exagéré, sans doute. Mais les relations entre le Patriarcat œcuménique de Constantinople – qui bénéficie d’une primauté d’honneur au sein de l’orthodoxie – et celui de Moscou – le plus important numériquement – sont très tendues depuis quelques années. L’Église russe reproche à Constantinople de vouloir s’ériger en une sorte de papauté orthodoxe. À tel point que le dialogue avec les catholiques se voit aujourd’hui ralenti par ces désaccords internes à l’orthodoxie.
Les porteurs d'emprunts russes veulent faire saisir la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, dont la justice française a récemment attribué la propriété à la Russie, pour obtenir un remboursement de leurs créances, a annoncé leur association samedi dans un communiqué.
L'Association fédérative internationale des porteurs d'emprunts russes (AFIPER) "étudie actuellement la possibilité de faire saisir par la justice française (...) la cathédrale Saint-Nicolas et tous les objets et oeuvres d'art inventoriés" en son sein, indique le communiqué.
Le 20 janvier, le tribunal de grande instance de Nice a donné à l'Etat russe la propriété intégrale du bâtiment, du terrain et des biens de la cathédrale, au coeur d'une longue bataille judiciaire entre l'Etat russe et une association cultuelle locale qui a fait appel du jugement.
L'Association fédérative internationale des porteurs d'emprunts russes (AFIPER) "étudie actuellement la possibilité de faire saisir par la justice française (...) la cathédrale Saint-Nicolas et tous les objets et oeuvres d'art inventoriés" en son sein, indique le communiqué.
Le 20 janvier, le tribunal de grande instance de Nice a donné à l'Etat russe la propriété intégrale du bâtiment, du terrain et des biens de la cathédrale, au coeur d'une longue bataille judiciaire entre l'Etat russe et une association cultuelle locale qui a fait appel du jugement.
La Commission permanente interconciliaire, nouvel organisme collégial de l’Église orthodoxe russe qui siège entre les conciles locaux et les synodes épiscopaux, va devoir définir la position de l’Église sur les principales questions qui aujourd’hui préoccupent les croyants.
Selon le site officiel du Patriarcat de Moscou, la sous-commission aux relations entre l’Église, l’État et la société devra analyser les problèmes de la bioéthique, de la justice des mineurs, de l’économie, de l’écologie et de la globalisation ; elle devra aussi définir l’attitude de l’Église vis-à-vis des partis politiques, de la participation du clergé à la vie politique ; elle devra enfin étudier les législations en matière de religion, y compris dans les pays de la C.E.I. et dans les républiques baltes.
La sous-commission à la vie et aux pratiques paroissiales se penchera sur les « manifestations négatives dans la vie paroissiale actuelle » et les moyens de les éradiquer, ainsi que sur les règles du savoir-vivre concernant le clergé, le financement des paroisses, la vie des communautés du Patriarcat de Moscou à l’étranger.
La sous-commission à l’organisation de l’activité missionnaire de l’Église va expertiser les nouveaux programmes de missions, étudier les problèmes que pose la mission en terres non chrétiennes, parmi la jeunesse, dans les écoles et les prisons. La « problématique de la mission dans le cadre du schisme en Ukraine » fera l’objet d’un examen particulier.
Selon le site officiel du Patriarcat de Moscou, la sous-commission aux relations entre l’Église, l’État et la société devra analyser les problèmes de la bioéthique, de la justice des mineurs, de l’économie, de l’écologie et de la globalisation ; elle devra aussi définir l’attitude de l’Église vis-à-vis des partis politiques, de la participation du clergé à la vie politique ; elle devra enfin étudier les législations en matière de religion, y compris dans les pays de la C.E.I. et dans les républiques baltes.
La sous-commission à la vie et aux pratiques paroissiales se penchera sur les « manifestations négatives dans la vie paroissiale actuelle » et les moyens de les éradiquer, ainsi que sur les règles du savoir-vivre concernant le clergé, le financement des paroisses, la vie des communautés du Patriarcat de Moscou à l’étranger.
La sous-commission à l’organisation de l’activité missionnaire de l’Église va expertiser les nouveaux programmes de missions, étudier les problèmes que pose la mission en terres non chrétiennes, parmi la jeunesse, dans les écoles et les prisons. La « problématique de la mission dans le cadre du schisme en Ukraine » fera l’objet d’un examen particulier.
Interfax rapporte que Mgr Hilarion de Volokolamsk, chef du département des relations extérieures de l'Église et souvent présenté comme № 2 du patriarcat de Moscou, a rappelé que l'Église Russe autorise les mariages mixtes entre chrétiens de différentes confessions.
"Les « Fondements de la doctrine sociale » autorisent les mariages mixtes, et pourtant tous les prêtres ne les acceptent pas" a déclaré le métropolite à Moscou ce jeudi 4 février, au cours de la réunion de la conférence plénière du comité consultatif interconfessionnel chrétien des pays de la CEI et de la Baltique. (Cette instance consultative doit contribuer à la coopération entre orthodoxes, catholiques et protestants de ces pays dans la défense commune des valeurs chrétiennes; le thème principal de cette conférence est la famille chrétienne). Il a reconnu qu'il reçoit souvent des plaintes de fidèles à qui des prêtres refusent le mariage religieux avec des fidèles d'autres confessions. "Ainsi, a dit le métropolite, il y a un problème quand il existe une position officielle, mais qu'on ne la connaît pas en pratique"
L’archiprêtre Vladimir Viguiliansky, responsable du sezrvice de presse du patriarcat de Moscou, a soumis à une critique sévère une déclaration de Michel Piotrovsky, directeur du Musée de l’Ermitage à Saint Pétersbourg.
Celui-ci a dit qu’il est préférable de laisser aux musées les originaux des icônes et des objets religieux et de faire confectionner des copies de ces objets d’art pour les remettre aux églises.
Le père Vladimir a dit : « Si les musées, celui de l’Ermitage entre autres souhaitent être des receleurs d’objets qui ne leur appartenaient pas avant la révolution, c’est à leur guise. Est-ce moral ? Posez cette question aux héritiers légitimes, à ceux qui étaient jadis les propriétaires de ces reliques de famille, portraits, icônes. Ils ont été spoliés de tout cela. Les objets confisqués ont été vendus aux enchères et personne ne sait comment les musées sont devenus leurs détenteurs.
Celui-ci a dit qu’il est préférable de laisser aux musées les originaux des icônes et des objets religieux et de faire confectionner des copies de ces objets d’art pour les remettre aux églises.
Le père Vladimir a dit : « Si les musées, celui de l’Ermitage entre autres souhaitent être des receleurs d’objets qui ne leur appartenaient pas avant la révolution, c’est à leur guise. Est-ce moral ? Posez cette question aux héritiers légitimes, à ceux qui étaient jadis les propriétaires de ces reliques de famille, portraits, icônes. Ils ont été spoliés de tout cela. Les objets confisqués ont été vendus aux enchères et personne ne sait comment les musées sont devenus leurs détenteurs.
Moscou: Progression constante du nombre de prêtres
L’Eglise orthodoxe russe va nommer 400 aumôniers militaires dans les forces armées russes, a annoncé le patriarche Kyrill Ier. Le patriarcat de Moscou prévoit de mettre sur pied des centres où l’on donnera des cours de formation d’une durée de trois mois pour ces aumôniers.
L’Eglise orthodoxe russe va nommer 400 aumôniers militaires dans les forces armées russes, a annoncé le patriarche Kyrill Ier. Le patriarcat de Moscou prévoit de mettre sur pied des centres où l’on donnera des cours de formation d’une durée de trois mois pour ces aumôniers.
L'inauguration officielle aura lieu à l'UNESCO à Paris,
du 8 au 12 février 2010
Les dates et lieux
Toute l'actualité de l'Expo sur son blog
Lire, écrire, toucher, voir, écouter la Bible
"La nouvelle exposition permet d’éclairer les questions que nos contemporains se posent sur la Bible, explique Matthieu Arnéra, chef de projet responsable de l’exposition à l’ABF. Le visiteur construit lui-même son itinéraire et s’arrête sur les sujets qu’il souhaite approfondir. Il peut glaner une nouvelle information, passer d’une thématique à une autre, et lire, écrire, toucher, voir, écouter la Bible !
En de nombreux endroits, des bibles permettent une approche directe du texte lui-même. Ailleurs, la possibilité est donnée de s’exprimer et d’écrire son avis sur les découvertes au fil de la visite.
Conçue par une équipe pluriconfessionnelle, l’exposition a une vocation résolument culturelle. En marquant bien la différence entre la foi et le savoir, elle offre une clé d’entrée pour une lecture laïque de la Bible. Elle est ainsi ouverte aux étudiants et aux scolaires, qui peuvent découvrir un éclairage nouveau sur la Bible dans le cadre de leur cursus, de manière ludique et interactive."
L'agenda des manifestations de l'exposition
Si, à votre tour, vous êtes intéressés et désirez faire venir l’exposition dans votre ville, ou si vous désirez tout simplement de plus amples renseignements, contactez-nous
du 8 au 12 février 2010
Les dates et lieux
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Lire, écrire, toucher, voir, écouter la Bible
"La nouvelle exposition permet d’éclairer les questions que nos contemporains se posent sur la Bible, explique Matthieu Arnéra, chef de projet responsable de l’exposition à l’ABF. Le visiteur construit lui-même son itinéraire et s’arrête sur les sujets qu’il souhaite approfondir. Il peut glaner une nouvelle information, passer d’une thématique à une autre, et lire, écrire, toucher, voir, écouter la Bible !
En de nombreux endroits, des bibles permettent une approche directe du texte lui-même. Ailleurs, la possibilité est donnée de s’exprimer et d’écrire son avis sur les découvertes au fil de la visite.
Conçue par une équipe pluriconfessionnelle, l’exposition a une vocation résolument culturelle. En marquant bien la différence entre la foi et le savoir, elle offre une clé d’entrée pour une lecture laïque de la Bible. Elle est ainsi ouverte aux étudiants et aux scolaires, qui peuvent découvrir un éclairage nouveau sur la Bible dans le cadre de leur cursus, de manière ludique et interactive."
L'agenda des manifestations de l'exposition
Si, à votre tour, vous êtes intéressés et désirez faire venir l’exposition dans votre ville, ou si vous désirez tout simplement de plus amples renseignements, contactez-nous
"L’islam assimilé est l’un des rares legs miraculeux de la Soviétie, avec l’alphabétisation des masses et le culte de l’enfance. Les minarets n’y éraflent ni le Ciel, ni les esprits, et le beau nom de Kazan évoque tout à la fois l’icône de la Vierge et l’écho de la mosquée"- écrit Le Courrier de Russie dans son dernier numéro. L'idée est juste, mais quelle ignorance crasse de l'histoire de la Russie! L’islam assimilé date, bien évidement, de la Russie impériale et cet exemple est en tout point exemplaire.
Tout avait pourtant mal commencé: la guerre avec les Tatars, musulmans depuis le Xe siècle, puis les Turcs dura plusieurs siècles et s'accompagna de la destruction des mosquées lors des premiers succès russes (prise de Kazan par Ivan le terrible en 1552). Mais dès le XVIIIe siècle tout change: alors que Louis XIV révoque l'édit de Nantes (1685), provoquant l'émigration massive des protestants jusqu'en Russie, la Grande Catherine (1729-1796) promulgue un édit de tolérance autorisant la construction des mosquées dans tout l'empire. La coexistence entre une forte minorité musulmane et un état chrétien n'a dés lors pas posé de problèmes majeures pendent prés de II siècles et demi et n'en pose toujours pas. Les musulmans ont représenté jusqu'à 30% de la population de l'empire à la fin du XIXe siècle, ils avaient pratiquement les mêmes droits que les Russes, en particulier dans l'armée (garde techerkesse de l'empereur, division sauvage de Kornilov…) et à la coure, et toutes les grandes villes de Russie ont leurs mosquées (avec minarets, mais sans muezzin).
Tout avait pourtant mal commencé: la guerre avec les Tatars, musulmans depuis le Xe siècle, puis les Turcs dura plusieurs siècles et s'accompagna de la destruction des mosquées lors des premiers succès russes (prise de Kazan par Ivan le terrible en 1552). Mais dès le XVIIIe siècle tout change: alors que Louis XIV révoque l'édit de Nantes (1685), provoquant l'émigration massive des protestants jusqu'en Russie, la Grande Catherine (1729-1796) promulgue un édit de tolérance autorisant la construction des mosquées dans tout l'empire. La coexistence entre une forte minorité musulmane et un état chrétien n'a dés lors pas posé de problèmes majeures pendent prés de II siècles et demi et n'en pose toujours pas. Les musulmans ont représenté jusqu'à 30% de la population de l'empire à la fin du XIXe siècle, ils avaient pratiquement les mêmes droits que les Russes, en particulier dans l'armée (garde techerkesse de l'empereur, division sauvage de Kornilov…) et à la coure, et toutes les grandes villes de Russie ont leurs mosquées (avec minarets, mais sans muezzin).
Le patriarche Cyrille a souligné, intervenant à la conférence des Evêques qui vient de se tenir à Moscou, la similitude des positions de l’Eglise Russe et de celle du Vatican pour ce qui est de nombreux aspects de notre époque. A la différence de nombreuses branches du protestantisme l’Eglise catholique a, dans nombre de questions, des analyses identiques à celles du patriarcat de Moscou. Nous avons la même approche de l’offensive menée actuellement par le sécularisme, de la globalisation, de la morale traditionnelle.
Le pape Benoît XVI a fait de nombreuses déclarations dans ce sens.
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