Plateforme libre de discussion
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Selon le métropolite de Zougdidi et Tsaich Gérasime (Église orthodoxe de Géorgie) : « Le futur concile doit élever l’autorité de l’Église orthodoxe dans le monde, et non entrer dans l’histoire comme un concile de confrontation et de désaccord »
Le hiérarque géorgien a rappelé aux journalistes que les consultations en vue de la préparation du concile panorthodoxe avaient lieu en Suisse depuis des années déjà, soulignant à ce sujet que l’Église orthodoxe de Géorgie ne soutient pas la convocation du concile tant que les questions soulevées ne seront pas soigneusement étudiées, préparées et adoptées préalablement par consensus. Le métropolite Gerasime a souligné tout particulièrement que si (comme l’affirment certaines voix critiques) des réformes libérales sont proposées au concile, l’Église géorgienne ne les acceptera jamais.... SUITE Orthodoxie.com
Le hiérarque géorgien a rappelé aux journalistes que les consultations en vue de la préparation du concile panorthodoxe avaient lieu en Suisse depuis des années déjà, soulignant à ce sujet que l’Église orthodoxe de Géorgie ne soutient pas la convocation du concile tant que les questions soulevées ne seront pas soigneusement étudiées, préparées et adoptées préalablement par consensus. Le métropolite Gerasime a souligné tout particulièrement que si (comme l’affirment certaines voix critiques) des réformes libérales sont proposées au concile, l’Église géorgienne ne les acceptera jamais.... SUITE Orthodoxie.com
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 3 Février 2013 à 12:13
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3 commentaires
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V.G.
Censure ecclésiastique par laquelle on est retranché de la communion de l'église, Excommunication majeure, Celle qui retranche entièrement de la communion de l'église et de toute communion avec les fidèles. Excommunication mineure, Celle qui interdit seulement l'usage des sacrements…(Dictionnaire de l'Académie française 8ème et dernière édition 1932)
Le débat sur un autre fil montrent une confusion de sens entre les deux types de "peines canoniques" que différencie bien la définition de l'Académie française. Il s'agit pourtant de deux notions bien distinctes qui font confusion à cause de l'usage, à mon sens malheureux, du même mot "excommunication" en français. Je ne connais pas le grec, mais en slavon, les deux notions sont bien distinctes. Je voudrais donc proposer une mise au point et, comme je n’ai pas sous la main les textes de droit canonique, je compte sur les canonistes plus savants qui nous lisent pour corriger mes erreurs éventuelles.
Censure ecclésiastique par laquelle on est retranché de la communion de l'église, Excommunication majeure, Celle qui retranche entièrement de la communion de l'église et de toute communion avec les fidèles. Excommunication mineure, Celle qui interdit seulement l'usage des sacrements…(Dictionnaire de l'Académie française 8ème et dernière édition 1932)
Le débat sur un autre fil montrent une confusion de sens entre les deux types de "peines canoniques" que différencie bien la définition de l'Académie française. Il s'agit pourtant de deux notions bien distinctes qui font confusion à cause de l'usage, à mon sens malheureux, du même mot "excommunication" en français. Je ne connais pas le grec, mais en slavon, les deux notions sont bien distinctes. Je voudrais donc proposer une mise au point et, comme je n’ai pas sous la main les textes de droit canonique, je compte sur les canonistes plus savants qui nous lisent pour corriger mes erreurs éventuelles.
A la question : Pensez-vous que la liberté d'expression justifie la publication des carricatures contre des religions et des manifestations dans des lieux du culte?
Nos lecteurs ont répondu:
Oui, la liberté d'expression doit être absolue 58.16%
Non, la liberté d'expression ne peut justifier le blasphème 28.55%
Ceux qui s'en prennent aux religions cherchent surtout qu'on parle d'eux 13.29%
Nous les remercions d'avoir donné leur avis.
Nos lecteurs ont répondu:
Oui, la liberté d'expression doit être absolue 58.16%
Non, la liberté d'expression ne peut justifier le blasphème 28.55%
Ceux qui s'en prennent aux religions cherchent surtout qu'on parle d'eux 13.29%
Nous les remercions d'avoir donné leur avis.
Paris va retrouver la sonnerie du XVIIIe siècle. Il était temps. Les cloches de la cathédrale n’étaient pas accordées avec leur bourdon depuis 1856
PHOTOS
«Exciting! » s’écrie Alison, Britannique de 48 ans, en voyant le convoi des cloches de Notre-Dame franchir le pont d’Arcole (IVe), hier après-midi. « Magnifique! » s’époumone Monique, sexagénaire retraitée, en courant sur le trottoir pour accompagner le cortège, salué par des cris de joie des passants et des coups de klaxons des automobilistes.
Escortés par huit motards de la préfecture de police de la porte Maillot jusqu’à l’île de la Cité, les deux camions-remorques, partis à 9 heures hier de Villedieu-les-Poêles (Manche), sont arrivés à 16h30 sur le parvis de la cathédrale alors que retentissait le bourdon Emmanuel.
PHOTOS
«Exciting! » s’écrie Alison, Britannique de 48 ans, en voyant le convoi des cloches de Notre-Dame franchir le pont d’Arcole (IVe), hier après-midi. « Magnifique! » s’époumone Monique, sexagénaire retraitée, en courant sur le trottoir pour accompagner le cortège, salué par des cris de joie des passants et des coups de klaxons des automobilistes.
Escortés par huit motards de la préfecture de police de la porte Maillot jusqu’à l’île de la Cité, les deux camions-remorques, partis à 9 heures hier de Villedieu-les-Poêles (Manche), sont arrivés à 16h30 sur le parvis de la cathédrale alors que retentissait le bourdon Emmanuel.
Les fidèles de l’Eglise orthodoxe russe ont célébré une divine liturgie le 27 janvier dernier à Andorre.
Cet office a eu lieu dans la paroisse catholique Sant Julià de Lòria, dans la ville du même nom (Sant Julià de Lòria est une paroisse d'Andorre, située au sud du pays près de la frontière espagnole au Riu Runer. Les habitants sont les Lauredians)
Il a été dit par l’higoumène Séraphin (Pavlov), recteur de l’église de l’Annonciation à Barcelone.
C’est à l’initiative de Mgr Jean Enric Vives, archevêque d’Urgell coprince d’Andorre que cet évènement a pu avoir lieu. En effet, Monseigneur Jean Enric avait proposé à Mgr Nestor, évêque de Chersonèse de célébrer des offices orthodoxes dans la Principauté. Lien
Cet office a eu lieu dans la paroisse catholique Sant Julià de Lòria, dans la ville du même nom (Sant Julià de Lòria est une paroisse d'Andorre, située au sud du pays près de la frontière espagnole au Riu Runer. Les habitants sont les Lauredians)
Il a été dit par l’higoumène Séraphin (Pavlov), recteur de l’église de l’Annonciation à Barcelone.
C’est à l’initiative de Mgr Jean Enric Vives, archevêque d’Urgell coprince d’Andorre que cet évènement a pu avoir lieu. En effet, Monseigneur Jean Enric avait proposé à Mgr Nestor, évêque de Chersonèse de célébrer des offices orthodoxes dans la Principauté. Lien
«Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » 1 et 2 parties Extraits traduit du russe par Maria-Luisa Bonaque
Le Seigneur n’aime pas les timorés
C’est le père Rafaïl qui me fit un jour découvrir cette loi spirituelle. Et il la tenait lui-même du père Alipi. Dans l’un de ses sermons il avait dit : « À la guerre, j’ai vu de mes propres yeux comment certains craignaient de mourir de faim. Ils portaient sur le dos des sacs avec des biscuits pour prolonger leur vie et ne pas se battre. Et ces gens-là tombaient avec leurs biscuits et voyaient leurs jours écourtés.
Mais ceux qui enlevaient leur vareuse et luttaient contre l’ennemi restaient en vie. » Quand on vint lui confisquer les clés des grottes, le père Alipi ordonna à son frère servant :
– Père Kornili, apporte-moi une hache, nous allons trancher des têtes !
Les fonctionnaires prirent la fuite : qui sait ce qui pouvait passer par la tête de ces fanatiques obscurantistes ?! Le supérieur savait bien qu’il ne donnait pas de tels ordres en l’air. Un jour, alors que l’on venait pour la nième fois exiger la fermeture du monastère, il déclara sans détours :
– La moitié de mes frères a combattu sur le front. Nous sommes armés, nous nous battrons jusqu’à la dernière cartouche. Regardez ce monastère :comment peut-il être question de dislocation ?Les tanks ne passeront pas. Vous ne pourrez nous prendre que par les airs, avec l’aviation. Mais dès que le premier avion apparaîtra au-dessus du monastère, la nouvelle sera immédiatement retransmise dans le monde entier par la "Voix de l’Amérique". Alors réfléchissez !
Le Seigneur n’aime pas les timorés
C’est le père Rafaïl qui me fit un jour découvrir cette loi spirituelle. Et il la tenait lui-même du père Alipi. Dans l’un de ses sermons il avait dit : « À la guerre, j’ai vu de mes propres yeux comment certains craignaient de mourir de faim. Ils portaient sur le dos des sacs avec des biscuits pour prolonger leur vie et ne pas se battre. Et ces gens-là tombaient avec leurs biscuits et voyaient leurs jours écourtés.
Mais ceux qui enlevaient leur vareuse et luttaient contre l’ennemi restaient en vie. » Quand on vint lui confisquer les clés des grottes, le père Alipi ordonna à son frère servant :
– Père Kornili, apporte-moi une hache, nous allons trancher des têtes !
Les fonctionnaires prirent la fuite : qui sait ce qui pouvait passer par la tête de ces fanatiques obscurantistes ?! Le supérieur savait bien qu’il ne donnait pas de tels ordres en l’air. Un jour, alors que l’on venait pour la nième fois exiger la fermeture du monastère, il déclara sans détours :
– La moitié de mes frères a combattu sur le front. Nous sommes armés, nous nous battrons jusqu’à la dernière cartouche. Regardez ce monastère :comment peut-il être question de dislocation ?Les tanks ne passeront pas. Vous ne pourrez nous prendre que par les airs, avec l’aviation. Mais dès que le premier avion apparaîtra au-dessus du monastère, la nouvelle sera immédiatement retransmise dans le monde entier par la "Voix de l’Amérique". Alors réfléchissez !
Vladimir Golovanow
Dans une interview au "Tzerkovniy-vestnik" (Церковный Вестник! le père Paul Hondzinski, professeur de théologie à l'Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou (PSTGU) explique que la théologie russe des XVIII et XIXe siècles doit revenir sur le devant de recherche théologique car elle correspond totalement aux besoins actuels, et ce contrairement à l'opinons de nombre de théologiens du XXe siècle qui la considéraient comme une décadence, une "occidentalisation" servile de la théologie orthodoxe alors que le père Paul considère au contraire que ces théologien russes ont "ecclésialisé" la pensée occidentale comme il dit, c'est-à-dire l'ont ramenée dans l'orthodoxie de l'Eglise.A partir de là il pense que cette tradition théologique peut faire repartir le dialogue œcuménique sur de bonnes bases théologiques, et cette idée est d'autant plus intéressante que c'est le dialogue théologique, dans le cadre de la Commission Foi et Constitution, qui marque les avancées les plus remarquables du mouvement œcuménique. (1)
Dans une interview au "Tzerkovniy-vestnik" (Церковный Вестник! le père Paul Hondzinski, professeur de théologie à l'Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou (PSTGU) explique que la théologie russe des XVIII et XIXe siècles doit revenir sur le devant de recherche théologique car elle correspond totalement aux besoins actuels, et ce contrairement à l'opinons de nombre de théologiens du XXe siècle qui la considéraient comme une décadence, une "occidentalisation" servile de la théologie orthodoxe alors que le père Paul considère au contraire que ces théologien russes ont "ecclésialisé" la pensée occidentale comme il dit, c'est-à-dire l'ont ramenée dans l'orthodoxie de l'Eglise.A partir de là il pense que cette tradition théologique peut faire repartir le dialogue œcuménique sur de bonnes bases théologiques, et cette idée est d'autant plus intéressante que c'est le dialogue théologique, dans le cadre de la Commission Foi et Constitution, qui marque les avancées les plus remarquables du mouvement œcuménique. (1)
Le métropolite Tikhon a été intronisé le 27 janvier Archevêque de Washington et Métropolite de toute l'Amérique et du Canda, titre porté par les primats de l'OCA (1).
Mgr Tikhon est un moine savant: Marc R. Mollard dans le monde, né en 1996 à Boston dans une famille de religion épiscopalienne (Communion Anglicanne),il a d'abord étudié la philosophie (Bachelor en Arts, diplômes de français et de sociologie). Reçu dans l'Orthodoxie en 1989 il commença à étudier au séminaire Saint Tikhon et devint novice au monastère éponyme l'année suivante. Ayant soutenu le master de théologie en 1993 il devint professeur d'Ancien Testament et Patristique.
Tonsuré moine et ordonné prêtre en 1995 il devint Archimandrite en 2000 et second prieur du monastère St Tikhon en 2002. Il a été sacré évêque en 2004 et élevé à la dignité d'Archevêque de Philadelphie et de Pennsylvanie orientale en 2012 Orthodoxie.com (1)
Mgr Tikhon est un moine savant: Marc R. Mollard dans le monde, né en 1996 à Boston dans une famille de religion épiscopalienne (Communion Anglicanne),il a d'abord étudié la philosophie (Bachelor en Arts, diplômes de français et de sociologie). Reçu dans l'Orthodoxie en 1989 il commença à étudier au séminaire Saint Tikhon et devint novice au monastère éponyme l'année suivante. Ayant soutenu le master de théologie en 1993 il devint professeur d'Ancien Testament et Patristique.
Tonsuré moine et ordonné prêtre en 1995 il devint Archimandrite en 2000 et second prieur du monastère St Tikhon en 2002. Il a été sacré évêque en 2004 et élevé à la dignité d'Archevêque de Philadelphie et de Pennsylvanie orientale en 2012 Orthodoxie.com (1)
V.G.
Alors que la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens doit se conclure vendredi 25 janvier à Rome, le cardinal suisse Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, dresse un bilan plutôt positif de la situation œcuménique.
Interrogé le 23 janvier par l’agence Apic, le cardinal Koch explique vouloir mettre en œuvre en 2013 les impulsions du Synode pour la nouvelle évangélisation de novembre dernier sur le plan œcuménique. De même, il entend prolonger le projet « Harvesting the fruits » (Récolter les fruits), lancé par son prédécesseur, le cardinal Walter Kasper.
Évoquant les prochains voyages du pape, il confirme que Benoît XVI se rendra bien à Rio de Janeiro, à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse (23 au 28 juillet 2013), excluant toutefois qu’il puisse assister aux célébrations du 1700e anniversaire de l’Édit de Milan en Serbie. Au chapitre œcuménique, il précise que la déclaration commune élaborée avec la Fédération luthérienne mondiale dans le cadre des 500 ans de la Réforme sera publiée prochainement.
Alors que la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens doit se conclure vendredi 25 janvier à Rome, le cardinal suisse Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, dresse un bilan plutôt positif de la situation œcuménique.
Interrogé le 23 janvier par l’agence Apic, le cardinal Koch explique vouloir mettre en œuvre en 2013 les impulsions du Synode pour la nouvelle évangélisation de novembre dernier sur le plan œcuménique. De même, il entend prolonger le projet « Harvesting the fruits » (Récolter les fruits), lancé par son prédécesseur, le cardinal Walter Kasper.
Évoquant les prochains voyages du pape, il confirme que Benoît XVI se rendra bien à Rio de Janeiro, à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse (23 au 28 juillet 2013), excluant toutefois qu’il puisse assister aux célébrations du 1700e anniversaire de l’Édit de Milan en Serbie. Au chapitre œcuménique, il précise que la déclaration commune élaborée avec la Fédération luthérienne mondiale dans le cadre des 500 ans de la Réforme sera publiée prochainement.
Le site du séminaire a mis en ligne de magnifiques photos de l'église en bois dans son parc, sous la neige.
Les gros travaux de l'église étant terminés, elle est en train d'être aménagée à l'intérieur (électricité, chauffage, eau etc).
L'iconostase a été commandée et est en cours de fabrication à Moscou.
Les gros travaux de l'église étant terminés, elle est en train d'être aménagée à l'intérieur (électricité, chauffage, eau etc).
L'iconostase a été commandée et est en cours de fabrication à Moscou.
Traduction Elena Lavanant
Moscou, le 25 janvier. INTERFAX. Le Patriarche de Moscou Cyrille réaffirme que l’Eglise est ouverte au dialogue avec l’intelligentsia.
« Lorsqu’on nous dit qu’il existe des contradictions insurmontables entre l’intelligentsia et l’Eglise, que le comportement de l’Eglise rebute l’intelligentsia, c’est une pure fiction imaginée par les milieux très restreints de gens pour lesquels ce qui importe est la lutte contre la foi, et non l’appartenance à l’intelligentsia », a affirmé le Patriarche après la liturgie qu’il a célébrée dans l’église Sainte Tatiana de l’Université de Moscou le vendredi 25 janvier, jour de la fête traditionnelle des étudiants russes.
Il a souhaité que les étudiants et les enseignants de l’Université de Moscou et de tous les établissements supérieurs du pays « réfléchissent à la signification du mot fidèle, à la nature de la foi en Dieu », en notant qu’aujourd’hui un nombre important des représentants de l’intelligentsia « ont déjà retrouvé la voie vers l’Eglise ».
Moscou, le 25 janvier. INTERFAX. Le Patriarche de Moscou Cyrille réaffirme que l’Eglise est ouverte au dialogue avec l’intelligentsia.
« Lorsqu’on nous dit qu’il existe des contradictions insurmontables entre l’intelligentsia et l’Eglise, que le comportement de l’Eglise rebute l’intelligentsia, c’est une pure fiction imaginée par les milieux très restreints de gens pour lesquels ce qui importe est la lutte contre la foi, et non l’appartenance à l’intelligentsia », a affirmé le Patriarche après la liturgie qu’il a célébrée dans l’église Sainte Tatiana de l’Université de Moscou le vendredi 25 janvier, jour de la fête traditionnelle des étudiants russes.
Il a souhaité que les étudiants et les enseignants de l’Université de Moscou et de tous les établissements supérieurs du pays « réfléchissent à la signification du mot fidèle, à la nature de la foi en Dieu », en notant qu’aujourd’hui un nombre important des représentants de l’intelligentsia « ont déjà retrouvé la voie vers l’Eglise ».
Victoria Issaïeva
En plein centre de la ville de Moscou, dans le quartier de la Loubianka, s’est cachée une belle basilique catholique, l’Eglise Saint-Louis-des-Français de Moscou, une des deux églises catholiques en service à la capitale de Russie. Doté de tous les caractéristiques du classicisme, le bâtiment de l’église ainsi que la paroisse elle-même a une longue histoire qui remonte à la fin du XVIII siècle ! L’église a connu deux modifications depuis et a vécu des époques difficiles de l’histoire de la Russie. Aujourd’hui la paroisse Saint-Louis-des-Français de Moscou représente une communauté internationale et mène une vie très active et saturée en servant en même temps de monument historique qui fait partie du patrimoine historique de la capitale russe.
Le père Lucas Chuffart qui a rejoint la paroisse Saint-Louis-des-Français il n’y a pas longtemps, a aimablement consenti à nous raconter des faits intéressants de l’histoire et de la vie actuelle de l’église.
En plein centre de la ville de Moscou, dans le quartier de la Loubianka, s’est cachée une belle basilique catholique, l’Eglise Saint-Louis-des-Français de Moscou, une des deux églises catholiques en service à la capitale de Russie. Doté de tous les caractéristiques du classicisme, le bâtiment de l’église ainsi que la paroisse elle-même a une longue histoire qui remonte à la fin du XVIII siècle ! L’église a connu deux modifications depuis et a vécu des époques difficiles de l’histoire de la Russie. Aujourd’hui la paroisse Saint-Louis-des-Français de Moscou représente une communauté internationale et mène une vie très active et saturée en servant en même temps de monument historique qui fait partie du patrimoine historique de la capitale russe.
Le père Lucas Chuffart qui a rejoint la paroisse Saint-Louis-des-Français il n’y a pas longtemps, a aimablement consenti à nous raconter des faits intéressants de l’histoire et de la vie actuelle de l’église.
De tous ses titres, c’est sans doute celui dont elle aurait été le plus fière. Comtesse du Luart par son mariage en France, Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe, est devenue la « marraine » de la légion étrangère au cours de la Seconde Guerre mondiale qu’elle a passée à soigner les soldats. Une stèle à sa mémoire est inaugurée le 21 janvier 1989, au sein du quartier Labouche, à Orange. Le 4 décembre 2001, le colonel Yakovleff, chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie, inaugure au sein du quartier Labouche, la nouvelle salle de souvenirs des brigadiers-chefs, dédiée à la comtesse du Luart.
C’est d’ailleurs sous cette dernière appellation que ses filleuls du régiment étranger de cavalerie vont s’adresser à elle pour lui rendre hommage, le 25 janvier à 10 heures, au cimetière orthodoxe de Sainte-Geneviève.
L’une des femmes les plus décorées de France
Comme chaque année impaire depuis ses obsèques il y a vingt-huit ans, les principaux dirigeants de la légion étrangère viennent se recueillir sur la tombe de leur « marraine ». « C’est l’une des femmes les plus décorées de France* », rapporte Georges Lelu, le président de l’Association des amis de l’histoire de Sainte-Geneviève. Le parcours de cette « princesse courage », née à Saint-Pétersbourg en 1898, a inspiré plusieurs livres et journaux de l’époque.
C’est d’ailleurs sous cette dernière appellation que ses filleuls du régiment étranger de cavalerie vont s’adresser à elle pour lui rendre hommage, le 25 janvier à 10 heures, au cimetière orthodoxe de Sainte-Geneviève.
L’une des femmes les plus décorées de France
Comme chaque année impaire depuis ses obsèques il y a vingt-huit ans, les principaux dirigeants de la légion étrangère viennent se recueillir sur la tombe de leur « marraine ». « C’est l’une des femmes les plus décorées de France* », rapporte Georges Lelu, le président de l’Association des amis de l’histoire de Sainte-Geneviève. Le parcours de cette « princesse courage », née à Saint-Pétersbourg en 1898, a inspiré plusieurs livres et journaux de l’époque.
Vladimir GOLOVANOW
"Ni patriarche ni concile ne pourraient parmi nous introduire un enseignement nouveau, car le gardien de la religion est le corps même de l'Eglise, c'est à dire le peuple (laos) même" Lettre des 'Patriarches orthodoxes' au Pape Pie IX, 1848 (1)
Le débat sur un autre fil (2) a montré une grande incompréhension concernant ce fondement de la doctrine orthodoxe. Il est pourtant à la base de notre ecclésiologie conciliaire et le Père Afanassiev, cité par le Père Boris Bobrinskoy, va jusqu'à écrire "le christianisme primitif était un mouvement laïc" (3). En effet, si les évêques définissent et proclament la vérité dans les conciles, ils le font pour toute l'Eglise et le Peuple de Dieu doit encore accepter et recevoir cette définition. "Comme la Parole de Dieu est reçue et actualisée dans les communautés chrétiennes, les formulations avancées par les Pères anciens et leurs successeurs modernes sont appelées à produire leur effet dans l’Église : le peuple de Dieu, dernier garant de leur authenticité doctrinale, en reçoit et entérine les seuls éléments jugés conformes à l’ensemble de la Tradition, comprise comme réalité théologique et non ensemble d’usages" écrit le professeur de théologie liturgique André Lossky (4).
"Ni patriarche ni concile ne pourraient parmi nous introduire un enseignement nouveau, car le gardien de la religion est le corps même de l'Eglise, c'est à dire le peuple (laos) même" Lettre des 'Patriarches orthodoxes' au Pape Pie IX, 1848 (1)
Le débat sur un autre fil (2) a montré une grande incompréhension concernant ce fondement de la doctrine orthodoxe. Il est pourtant à la base de notre ecclésiologie conciliaire et le Père Afanassiev, cité par le Père Boris Bobrinskoy, va jusqu'à écrire "le christianisme primitif était un mouvement laïc" (3). En effet, si les évêques définissent et proclament la vérité dans les conciles, ils le font pour toute l'Eglise et le Peuple de Dieu doit encore accepter et recevoir cette définition. "Comme la Parole de Dieu est reçue et actualisée dans les communautés chrétiennes, les formulations avancées par les Pères anciens et leurs successeurs modernes sont appelées à produire leur effet dans l’Église : le peuple de Dieu, dernier garant de leur authenticité doctrinale, en reçoit et entérine les seuls éléments jugés conformes à l’ensemble de la Tradition, comprise comme réalité théologique et non ensemble d’usages" écrit le professeur de théologie liturgique André Lossky (4).
Prêtre Serge Model
Archevêché orthodoxe russe en Belgique
Le 1er avril 1862, à Bruxelles, était consacré le premier lieu de culte orthodoxe de notre pays : l’église de Saint-Nicolas, créée auprès de l’ambassade russe dans la capitale. Un siècle et demie plus tard, une cinquantaine d’églises ou chapelles, de différentes obédiences, desservent pastoralement les dizaines de milliers d’orthodoxes de toutes origines présents sur le territoire belge. « Toute patrie leur est une terre étrangère, et toute terre étrangère est pour eux une patrie » disait déjà, à propos des chrétiens, la Lettre à Diognète (IIe siècle) …
On le sait, avec le catholicisme romain et les communautés issues de la Réforme, l’Église orthodoxe constitue l’une des trois expressions majeures du christianisme historique. Sans exclure une adaptation créatrice aux situations changeantes, elle se sent particulièrement garante d’une fidélité à la tradition ecclésiale originelle, tant doctrinale et sacramentelle que dans son organisation même, de nature conciliaire. Formé sur les lieux mêmes de la prédication apostolique, « entre Athènes et Jérusalem » (selon l’expression consacrée), le christianisme orthodoxe a, au départ de l’Empire byzantin, rayonné principalement vers l’Europe de l’Est. Depuis les grandes migrations des XIXe et XXe siècles (dues aux guerres, aux persécutions ou à la misère économique), il a néanmoins largement perdu son caractère géographique oriental, et l’Église orthodoxe (250 millions de fidèles) est aujourd’hui présente sur tous les continents.
Archevêché orthodoxe russe en Belgique
Le 1er avril 1862, à Bruxelles, était consacré le premier lieu de culte orthodoxe de notre pays : l’église de Saint-Nicolas, créée auprès de l’ambassade russe dans la capitale. Un siècle et demie plus tard, une cinquantaine d’églises ou chapelles, de différentes obédiences, desservent pastoralement les dizaines de milliers d’orthodoxes de toutes origines présents sur le territoire belge. « Toute patrie leur est une terre étrangère, et toute terre étrangère est pour eux une patrie » disait déjà, à propos des chrétiens, la Lettre à Diognète (IIe siècle) …
On le sait, avec le catholicisme romain et les communautés issues de la Réforme, l’Église orthodoxe constitue l’une des trois expressions majeures du christianisme historique. Sans exclure une adaptation créatrice aux situations changeantes, elle se sent particulièrement garante d’une fidélité à la tradition ecclésiale originelle, tant doctrinale et sacramentelle que dans son organisation même, de nature conciliaire. Formé sur les lieux mêmes de la prédication apostolique, « entre Athènes et Jérusalem » (selon l’expression consacrée), le christianisme orthodoxe a, au départ de l’Empire byzantin, rayonné principalement vers l’Europe de l’Est. Depuis les grandes migrations des XIXe et XXe siècles (dues aux guerres, aux persécutions ou à la misère économique), il a néanmoins largement perdu son caractère géographique oriental, et l’Église orthodoxe (250 millions de fidèles) est aujourd’hui présente sur tous les continents.
Нomélie prononcée le 18 janvier par le Père Alexandre Siniakov à l'église Saint-Gervais à Paris
Chers frères et soeurs, la tradition chrétienne orientale considère la tour de Babel comme un film négatif de l’Église : j’utilise ce terme dans le sens des photographes. C’est une image inversée de la Pentecôte.
Cette interprétation du récit de la Genèse que nous venons d’entendre est chantée dans le kondakion du dimanche de la Pentecôte : « Quand il a confondu les langues humaines, le Seigneur a dispersé les nations. Mais quand il distribue les langues de feu, il invite tous les hommes à l’unité, pour qu’unanimement nous rendions gloire au très saint Esprit ».
Chers frères et soeurs, la tradition chrétienne orientale considère la tour de Babel comme un film négatif de l’Église : j’utilise ce terme dans le sens des photographes. C’est une image inversée de la Pentecôte.
Cette interprétation du récit de la Genèse que nous venons d’entendre est chantée dans le kondakion du dimanche de la Pentecôte : « Quand il a confondu les langues humaines, le Seigneur a dispersé les nations. Mais quand il distribue les langues de feu, il invite tous les hommes à l’unité, pour qu’unanimement nous rendions gloire au très saint Esprit ».
Le 13 janvier 2013, dans le cadre des célébrations du 35e anniversaire de son intronisation au trône patriarcal et du 80e anniversaire de Sa Sainteté et Béatitude le Patriarche-Catholicos Élie II, une Divine liturgie a été célébrée à la cathédrale de la Sainte-Trinité de Tbilissi. Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, chef de la délégation de l’Église orthodoxe russe et l’évêque Roman de Iakoutsk, membre de cette délégation y participaient.
Comme vous le savez, c’est un livre qui a eu un succès important en Russie. Il a été édité en anglais et l’ "Editions des Syrte" le publie le 21 mars prochain. Comme le souhaite « l’Edition des Syrtes », blog " Parlons d'orthodoxie" mettra en ligne les prochains jours les bonnes feuilles de bel ouvrage «Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » Extraits traduit du russe par Maria-Luisa Bonaque
* * *
« Voulant paraître à découvert à ceux qui le cherchent de tout leur coeur, et caché à ceux qui le fuient de tout leur coeur, il a tempéré la connaissance, en sorte qu’il a donné des marques de soi visibles à ceux qui le cherchent et non à ceux qui ne le cherchent pas. Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire. » Blaise Pascal
* * *
« Voulant paraître à découvert à ceux qui le cherchent de tout leur coeur, et caché à ceux qui le fuient de tout leur coeur, il a tempéré la connaissance, en sorte qu’il a donné des marques de soi visibles à ceux qui le cherchent et non à ceux qui ne le cherchent pas. Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire. » Blaise Pascal
Benoît XVI a élevé au rang d'éparchie l’exarchat apostolique pour les Ukrainiens de rite byzantin résidant en France. Mgr Borys Gudziak, jusqu’ici exarque en France, est nommé premier évêque de l'éparchie « Saint Vladimir-le-Grand de Paris des Byzantins-Ukrainiens », du nom du Prince de Kiev qui a accueilli le christianisme en 988 et de la cathédrale ukrainienne de rite byzantin à Paris. Né aux Etats Unis, âgé de 52 ans, Mgr Gudziak, a fait une partie de ses études à Rome. Il a fondé l’Institut d’histoire de l’Eglise à Lviv. Il a été, de 2000 à 2012, recteur de l'Université catholique ukrainienne. Il est également responsable des Ukrainiens de rite byzantin du Benelux et de Suisse.
*** Les partisans de la démolition du mausolée du fondateur de l’Etat soviétique sont devenus plus nombreux
Moscou, 15 janvier. INTERFAX – L’attitude des citoyens russes vis-à-vis de l’inhumation du guide de la Révolution d’octobre et de l’avenir de son mausolée sur la Place Rouge est devenue plus neutre, comme le montrent de récents sondages . Si, à la fin de 2011, 40% des sondés déclaraient que le corps de Lénine devait être inhumé au cimetière de Volkovo à Saint Pétersbourg, à proximité des tombes de sa mère et de ses sœurs, aujourd’hui ils ne sont plus que 34%, ont déclaré à « Interfax » les sociologues du « Levada-Centre », s’appuyant sur les résultats du sondage national réalisé en décembre de l’année dernière. Le taux des sonds que cette question n’intéresse point ou qui ne se prononcent pas a augmenté de 14% à 23%.
Moscou, 15 janvier. INTERFAX – L’attitude des citoyens russes vis-à-vis de l’inhumation du guide de la Révolution d’octobre et de l’avenir de son mausolée sur la Place Rouge est devenue plus neutre, comme le montrent de récents sondages . Si, à la fin de 2011, 40% des sondés déclaraient que le corps de Lénine devait être inhumé au cimetière de Volkovo à Saint Pétersbourg, à proximité des tombes de sa mère et de ses sœurs, aujourd’hui ils ne sont plus que 34%, ont déclaré à « Interfax » les sociologues du « Levada-Centre », s’appuyant sur les résultats du sondage national réalisé en décembre de l’année dernière. Le taux des sonds que cette question n’intéresse point ou qui ne se prononcent pas a augmenté de 14% à 23%.
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