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V.G.
Les musulmans du Tatarstan ont élu Kamil Samigoulline Grand mufti de la république en congrès extraordinaire le 17 avril dernier. Le Tatarstan est la plus importante des républiques musulmanes de Russie; elle compte prés de quatre millions d'habitants dont 55% se réclament de l'Islam, et le leader de cette communauté joue de ce fait un rôle important pour l'ensemble des musulmans russes. Rappelons que l'Islam est la deuxième religion du pays dont se réclament environ 10% de la population.
Or ce jeune théologien de 28 ans est un adversaire résolu de l’extrémisme et du terrorisme, ce qui correspond bien à la ligne traditionnelle de l'Islam au Tatarsan, comme me l'avaient expliqué des spécialistes rencontrés à Kazan il y a quelques années.
Les musulmans du Tatarstan ont élu Kamil Samigoulline Grand mufti de la république en congrès extraordinaire le 17 avril dernier. Le Tatarstan est la plus importante des républiques musulmanes de Russie; elle compte prés de quatre millions d'habitants dont 55% se réclament de l'Islam, et le leader de cette communauté joue de ce fait un rôle important pour l'ensemble des musulmans russes. Rappelons que l'Islam est la deuxième religion du pays dont se réclament environ 10% de la population.
Or ce jeune théologien de 28 ans est un adversaire résolu de l’extrémisme et du terrorisme, ce qui correspond bien à la ligne traditionnelle de l'Islam au Tatarsan, comme me l'avaient expliqué des spécialistes rencontrés à Kazan il y a quelques années.
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 23 Mai 2013 à 11:17
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13 commentaires
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Dimitri de Kochko
Un pélerinage pour commémorer les quelque 5.000 Russes morts au combat en terre française lors de la Première guerre mondiale s'est déroulé comme chaque année, le dimanche de la Pentecôte au cimetière militaire russe de saint-Hilaire le Grand, près du camp militaire de Mourmelon, dans l'est de la France (département de la Marne). PHOTOS
Un peu moins d'un millier de soldats russes du corps expéditionnaire de quelque 50.000 hommes qui fut envoyé en France et dans les Balkans de 1916 à 1918, y sont enterrés autour d'une chapelle orthodoxe et d'un monument aux morts, qui existe depuis 1916 et est entretenu depuis 1925 par les autorités françaises. Une association des officiers, anciens combattants du corps expéditionnaire, remplacée depuis la disparition du dernier survivant, dans les années 90, par l'association pour le souvenir, organise chaque année un pélerinage et veille à la mémoire du rôle du Corps expéditionnaire en France et pour les relations franco-russes. La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l'effroyable guerre de 14-18. Oubli qui a commencé à être réparé avec la participation d'ambassadeurs de la Russie, après la Perestroïka, aux cérémonies annuelles à Mourmelon.
Cette année, l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a rappelé que dorénavant le 1er août serait en Russie jour de mémoire des victimes de la Ière guerre mondiale et qu'une collecte auprès des Russes du monde est lancée pour édifier un monument aux morts à Moscou.
Un pélerinage pour commémorer les quelque 5.000 Russes morts au combat en terre française lors de la Première guerre mondiale s'est déroulé comme chaque année, le dimanche de la Pentecôte au cimetière militaire russe de saint-Hilaire le Grand, près du camp militaire de Mourmelon, dans l'est de la France (département de la Marne). PHOTOS
Un peu moins d'un millier de soldats russes du corps expéditionnaire de quelque 50.000 hommes qui fut envoyé en France et dans les Balkans de 1916 à 1918, y sont enterrés autour d'une chapelle orthodoxe et d'un monument aux morts, qui existe depuis 1916 et est entretenu depuis 1925 par les autorités françaises. Une association des officiers, anciens combattants du corps expéditionnaire, remplacée depuis la disparition du dernier survivant, dans les années 90, par l'association pour le souvenir, organise chaque année un pélerinage et veille à la mémoire du rôle du Corps expéditionnaire en France et pour les relations franco-russes. La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l'effroyable guerre de 14-18. Oubli qui a commencé à être réparé avec la participation d'ambassadeurs de la Russie, après la Perestroïka, aux cérémonies annuelles à Mourmelon.
Cette année, l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a rappelé que dorénavant le 1er août serait en Russie jour de mémoire des victimes de la Ière guerre mondiale et qu'une collecte auprès des Russes du monde est lancée pour édifier un monument aux morts à Moscou.
Le 17 mai 2013, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, qui séjournait à Istanboul avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, a rendu visite au Patriarcat de Constantinople. Il a vénéré les reliques de trois grands pères et docteurs de l’Église, Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome dans la cathédrale Saint-Georges du Phanar.
Il a ensuite rencontré Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de Constantinople. Les deux hiérarques ont échangé sur un large faisceau de problèmes concernant aussi bien la coopération interorthodoxe que le développement des relations bilatérales entre Constantinople et le Patriarcat de Moscou.
Il a ensuite rencontré Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de Constantinople. Les deux hiérarques ont échangé sur un large faisceau de problèmes concernant aussi bien la coopération interorthodoxe que le développement des relations bilatérales entre Constantinople et le Patriarcat de Moscou.
Le 17 mai 2007 restera dans l’histoire car c’est le jour de la réunion des deux branches de l’Eglise orthodoxe russe.
UNE HISTOIRE, DEUX MISSIONS
L’Eglise orthodoxe russe a vécu pendant la plus grande partie du XX siècle dans un état de division en deux branches : l’Eglise « dans le pays », Patriarcat de Moscou, et celle en dehors du pays, l’Eglise Orthodoxe Russe Hors-frontières (EORHF). Cette division s’est produite à la suite de l’avènement du pouvoir soviétique en 1917. L’existence séparée de ces deux branches s’est déroulée, il convient de le souligner, dans des conditions de très grande dignité.
Les Hors-Frontières ont pendant plus de 80 ans assumé la vie des diocèses et des paroisses étant en charge des fidèles russes, puis non seulement russes, en dehors du pays. L’EORHF a dès sa formation regroupé non seulement les évêques venant d’émigrer mais aussi les paroisses qui se situaient hors du pays, très nombreuses en Europe occidentale, le diocèse d’Amérique du Nord, les deux diocèses de l’Extrême-Orient, etc. ainsi que la mission orthodoxe en Palestine. Au prix d’efforts considérables le Synode de l’EORHF a réussi à regrouper tous les diocèses de Chine, du Japon, d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale.
L’EORHF s’en est tenue pendant toute son existence au maintien de la stricte tradition et a donc immuablement condamné le rénovationnisme et l’œcuménisme ainsi que ceux qui au XX siècle préconisaient ces dérives,essentiellement les représentants du Patriarcat de Constantinople.
UNE HISTOIRE, DEUX MISSIONS
L’Eglise orthodoxe russe a vécu pendant la plus grande partie du XX siècle dans un état de division en deux branches : l’Eglise « dans le pays », Patriarcat de Moscou, et celle en dehors du pays, l’Eglise Orthodoxe Russe Hors-frontières (EORHF). Cette division s’est produite à la suite de l’avènement du pouvoir soviétique en 1917. L’existence séparée de ces deux branches s’est déroulée, il convient de le souligner, dans des conditions de très grande dignité.
Les Hors-Frontières ont pendant plus de 80 ans assumé la vie des diocèses et des paroisses étant en charge des fidèles russes, puis non seulement russes, en dehors du pays. L’EORHF a dès sa formation regroupé non seulement les évêques venant d’émigrer mais aussi les paroisses qui se situaient hors du pays, très nombreuses en Europe occidentale, le diocèse d’Amérique du Nord, les deux diocèses de l’Extrême-Orient, etc. ainsi que la mission orthodoxe en Palestine. Au prix d’efforts considérables le Synode de l’EORHF a réussi à regrouper tous les diocèses de Chine, du Japon, d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale.
L’EORHF s’en est tenue pendant toute son existence au maintien de la stricte tradition et a donc immuablement condamné le rénovationnisme et l’œcuménisme ainsi que ceux qui au XX siècle préconisaient ces dérives,essentiellement les représentants du Patriarcat de Constantinople.
Nicolas Ross
Parmi ceux qui espèrent le transfert de la propriété de l'église Saint-Alexandre-Nevski de Paris à la Fédérations de Russie, certains envisagent de s'adresser à la justice française, espérant la faire revenir sur sa décision du 5 avril 1928, qui avait exprimé le rejet des prétentions de l'URSS à la propriété de notre cathédrale parisienne.
L'arrêt du Tribunal de la Seine du 5 avril 1928, conformément aux lois de 1901 et de 1905 sur les associations, a reconnu à l'association cultuelle de la rue Daru un droit de possession et d'usage sur son église, tant qu'elle respecterait ses statuts officiels et, en tout premier lieu, son obligation d'y faire régulièrement célébrer le culte orthodoxe russe.
Si je comprends bien la situation, au cas où l'association cultuelle ne respecterait plus ses obligations et, particulièrement, ne ferait plus célébrer dans la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski le culte orthodoxe russe ( par exemple, en y introduisant une célébration en français ), la possession des biens qui lui ont été confiés perdrait sa justification légale et pourrait être remise en cause par les autorités françaises.
Vous pouvez consulter en PJ le texte de l'arrêt de la Première chambre du Tribunal de la Seine
Parmi ceux qui espèrent le transfert de la propriété de l'église Saint-Alexandre-Nevski de Paris à la Fédérations de Russie, certains envisagent de s'adresser à la justice française, espérant la faire revenir sur sa décision du 5 avril 1928, qui avait exprimé le rejet des prétentions de l'URSS à la propriété de notre cathédrale parisienne.
L'arrêt du Tribunal de la Seine du 5 avril 1928, conformément aux lois de 1901 et de 1905 sur les associations, a reconnu à l'association cultuelle de la rue Daru un droit de possession et d'usage sur son église, tant qu'elle respecterait ses statuts officiels et, en tout premier lieu, son obligation d'y faire régulièrement célébrer le culte orthodoxe russe.
Si je comprends bien la situation, au cas où l'association cultuelle ne respecterait plus ses obligations et, particulièrement, ne ferait plus célébrer dans la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski le culte orthodoxe russe ( par exemple, en y introduisant une célébration en français ), la possession des biens qui lui ont été confiés perdrait sa justification légale et pourrait être remise en cause par les autorités françaises.
Vous pouvez consulter en PJ le texte de l'arrêt de la Première chambre du Tribunal de la Seine
Jugement du 5 avril 1928 (1).jpg
(1.55 Mo)
Jugement du 5 avril 1928 (2).jpg (1.3 Mo)
Jugement du 5 avril 1928 (3).jpg (1.07 Mo)
Jugement du 5 avril 1928 (2).jpg (1.3 Mo)
Jugement du 5 avril 1928 (3).jpg (1.07 Mo)
Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. Mais l'ange prit la parole, et dit aux femmes: Pour vous, ne craignez pas; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n'est point ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit. Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. (Mt. XXVIII, 1-8).
L’Ange du Seigneur dit à la Vierge pleine de grâce : * Vierge sainte, réjouis-toi ; * ne pleure plus, réjouis-toi, * car ton Fils est ressuscité * du tombeau, le troisième jour. * Peuples, réjouissez-vous ! (Matines de la Résurection, Ode 9)
L’Ange du Seigneur dit à la Vierge pleine de grâce : * Vierge sainte, réjouis-toi ; * ne pleure plus, réjouis-toi, * car ton Fils est ressuscité * du tombeau, le troisième jour. * Peuples, réjouissez-vous ! (Matines de la Résurection, Ode 9)
La présentation du livre « Notre foi et la vie de quelques nouveaux martyrs et confesseurs russes » a eu lieu le 15 avril dans le centre de presse du quotidien « Vetchernija Moskva ».
Les archives de la période des répressions de masse sont de plus en plus difficiles d’accès. La Commission du Saint Synode en charge de la canonisation s’est vue forcée d’interrompre son travail. Intervenant le 15 mai lors de la présentation du livre « Notre foi et la vie de quelques nouveaux martyrs et confesseurs russes » consacré aux Nouveaux Martyrs et Confesseurs l’archiprêtre Vladimir Vorobiev a dit :
« Recteur de l’Université orthodoxe Saint Tikhon et membre de la Commission j’affirme que nous n’avons pas accès aux documents qui nous sont indispensables. Cela était bien plus facile auparavant mais de nos jours cela devient presque impossible. Nous poursuivons notre collaboration avec la Direction des archives du FSB (Services de sécurité). La publication de l’ouvrage que nous présentons aujourd’hui est l’un des résultats de cette collaboration. Cependant les chercheurs de notre université espéraient qu’à l’expiration du délai légal de 50 ans ils pourraient accéder à de nombreuses archives concernant les persécutions de l’Eglise.
Les archives de la période des répressions de masse sont de plus en plus difficiles d’accès. La Commission du Saint Synode en charge de la canonisation s’est vue forcée d’interrompre son travail. Intervenant le 15 mai lors de la présentation du livre « Notre foi et la vie de quelques nouveaux martyrs et confesseurs russes » consacré aux Nouveaux Martyrs et Confesseurs l’archiprêtre Vladimir Vorobiev a dit :
« Recteur de l’Université orthodoxe Saint Tikhon et membre de la Commission j’affirme que nous n’avons pas accès aux documents qui nous sont indispensables. Cela était bien plus facile auparavant mais de nos jours cela devient presque impossible. Nous poursuivons notre collaboration avec la Direction des archives du FSB (Services de sécurité). La publication de l’ouvrage que nous présentons aujourd’hui est l’un des résultats de cette collaboration. Cependant les chercheurs de notre université espéraient qu’à l’expiration du délai légal de 50 ans ils pourraient accéder à de nombreuses archives concernant les persécutions de l’Eglise.
V! Golovanow
Chroniques d'Abitibi 6 :En attendant de poursuivre son autobiographie, le père Georges propose cette réflexion sur cette forme bien peu reconnue de l'engagement orthodoxe.
«Saint Séraphin de Sarov disait qu'aucun coup de torchon fait pour l'amour de Dieu, dans une église, ne sera oublié ! »
Aujourd'hui, la grande difficulté est de trouver des personnes qui veulent bien s'engager. On veut bien parler de l'Orthodoxie, mais de là à faire concrètement quelque chose, il y a un pas… De plus en plus, chacun passe du temps à « chatter » sur Internet, enfermé dans sa bulle. Le risque, c'est de préférer un écran, aux véritables relations humaines, tellement plus riches pourtant. Nous parlons d'engagement : mais de quel engagement s'agit-il au juste ? Un jour, lisant le Synaxaire, je suis tombé sur la vie de saint Érasme de Kiev (+ vers 1160, commémoré le 24 février).
Son exemple m'a frappé. Saint Érasme passa sa vie à embellir les églises de Dieu, à couvrir les icônes de rizas, à offrir aux sanctuaires des vases sacrés et des accessoires du culte. Mais, comme le dit le Synaxaire, vers la fin de sa vie, « il fut assailli par des pensées qui lui reprochaient d'avoir dilapidé en vain ses richesses pour les églises, au lieu d'en faire profiter les pauvres ». Le Synaxaire précise qu’il prêta attention à ces idées négatives, car il était « insuffisamment exercé à la lutte contre les pensées ». Le discernement appliqué aux pensées est effectivement une science subtile et profonde. En proie au doute, Saint Érasme tomba dans ce que l'on appelle aujourd'hui une dépression nerveuse.
Chroniques d'Abitibi 6 :En attendant de poursuivre son autobiographie, le père Georges propose cette réflexion sur cette forme bien peu reconnue de l'engagement orthodoxe.
«Saint Séraphin de Sarov disait qu'aucun coup de torchon fait pour l'amour de Dieu, dans une église, ne sera oublié ! »
Aujourd'hui, la grande difficulté est de trouver des personnes qui veulent bien s'engager. On veut bien parler de l'Orthodoxie, mais de là à faire concrètement quelque chose, il y a un pas… De plus en plus, chacun passe du temps à « chatter » sur Internet, enfermé dans sa bulle. Le risque, c'est de préférer un écran, aux véritables relations humaines, tellement plus riches pourtant. Nous parlons d'engagement : mais de quel engagement s'agit-il au juste ? Un jour, lisant le Synaxaire, je suis tombé sur la vie de saint Érasme de Kiev (+ vers 1160, commémoré le 24 février).
Son exemple m'a frappé. Saint Érasme passa sa vie à embellir les églises de Dieu, à couvrir les icônes de rizas, à offrir aux sanctuaires des vases sacrés et des accessoires du culte. Mais, comme le dit le Synaxaire, vers la fin de sa vie, « il fut assailli par des pensées qui lui reprochaient d'avoir dilapidé en vain ses richesses pour les églises, au lieu d'en faire profiter les pauvres ». Le Synaxaire précise qu’il prêta attention à ces idées négatives, car il était « insuffisamment exercé à la lutte contre les pensées ». Le discernement appliqué aux pensées est effectivement une science subtile et profonde. En proie au doute, Saint Érasme tomba dans ce que l'on appelle aujourd'hui une dépression nerveuse.
Quelques questions modernes au sujet d'une pratique ancienne
Dans l'Église orthodoxe aujourd'hui, on peut noter une très graaade variété dans la pratique de la confession. Un colloque récent1 a montré que la compréhension de la confession pouvait varier d'un endroit à un autre. Les différences dans la pratique de la confession, qui est très ancienne, posent plusieurs questions à l'homme moderne :
1. Où la confession doit-elle avoir lieu? Dans une église, dans une pièce? Devant une icône, ou devant la croix et l'évangile? Le pénitent doit-il se tenir debout, s'agenouiller ou s'asseoir? Par exemple, de nos jours, dans les paroisses russes et ukrainiennes, le prêtre reçoit les confessions à l'église, et le pénitent est généralement agenouillé, alors qu’en Grèce, il est commun de recevoir les confessions dans un bureau alors que le pénitent est assis.
2. Quelle prière « d'absolution » utiliser? L'Euchologe byzantin en contient un grand nombre. Certains utilisent une formule déprécative (« Que Dieu te pardonne... »), alors que d'autres emploient une formule indicative « Je te pardonne et t'absous »), comme celle que l'on trouve dans le Trebnik de Pierre Moghila.
3. La confession est-elle optionnelle ou obligatoire? Est-il nécessaire de se confesser chaque fois que l'on se prépare à communier, ou doit-on s'approcher du mystère de la confession seulement lorsque l'on a conscience d'avoir quelque chose à confesser? La confession est-elle une pratique normale, à exercer de manière régulière, ou est-elle plutôt un événement extraordinaire, lié à un moment de crise? Est-elle une nécessité, comme un bain froid, ou plutôt une occasion, un moment où l'on peut faire l'expérience de la grâce divine? Un jour, un prêtre voulut obliger un vieux paroissien grec à venir se confesser. Le vieillard se fâcha et dit au prêtre : « Mon père, je suis marié depuis plus de cinquante ans, et je n'ai jamais commis d'adultère. Je n'ai donc rien à confesser! »
Dans l'Église orthodoxe aujourd'hui, on peut noter une très graaade variété dans la pratique de la confession. Un colloque récent1 a montré que la compréhension de la confession pouvait varier d'un endroit à un autre. Les différences dans la pratique de la confession, qui est très ancienne, posent plusieurs questions à l'homme moderne :
1. Où la confession doit-elle avoir lieu? Dans une église, dans une pièce? Devant une icône, ou devant la croix et l'évangile? Le pénitent doit-il se tenir debout, s'agenouiller ou s'asseoir? Par exemple, de nos jours, dans les paroisses russes et ukrainiennes, le prêtre reçoit les confessions à l'église, et le pénitent est généralement agenouillé, alors qu’en Grèce, il est commun de recevoir les confessions dans un bureau alors que le pénitent est assis.
2. Quelle prière « d'absolution » utiliser? L'Euchologe byzantin en contient un grand nombre. Certains utilisent une formule déprécative (« Que Dieu te pardonne... »), alors que d'autres emploient une formule indicative « Je te pardonne et t'absous »), comme celle que l'on trouve dans le Trebnik de Pierre Moghila.
3. La confession est-elle optionnelle ou obligatoire? Est-il nécessaire de se confesser chaque fois que l'on se prépare à communier, ou doit-on s'approcher du mystère de la confession seulement lorsque l'on a conscience d'avoir quelque chose à confesser? La confession est-elle une pratique normale, à exercer de manière régulière, ou est-elle plutôt un événement extraordinaire, lié à un moment de crise? Est-elle une nécessité, comme un bain froid, ou plutôt une occasion, un moment où l'on peut faire l'expérience de la grâce divine? Un jour, un prêtre voulut obliger un vieux paroissien grec à venir se confesser. Le vieillard se fâcha et dit au prêtre : « Mon père, je suis marié depuis plus de cinquante ans, et je n'ai jamais commis d'adultère. Je n'ai donc rien à confesser! »
Claude LOPEZ-GINISTY
Depuis que la Roumanie est devenue un pays libre bon nombre de ses saints des prisons viennent à la lumière et sont honorés par les fidèles.
Valériou Gafencou est né le 24 Décembre 1921, dans la partie nord de la Roumanie, près de la frontière russe à cette époque. Ses parents étaient tous deux chrétiens orthodoxes actifs. Son père devait être déporté en Sibérie par les Russes en 1940 pour son activité pro roumaine. Quand il était au lycée, Valériou rejoint une organisation de jeunesse orthodoxe appelée les confréries de la Croix, et, lorsque cela est devenu illégal au cours de la seconde guerre mondiale, il fut arrêté et condamné à 25 ans de travaux forcés. Il n'avait que 20 ans et, lors de son procès, ses camarades et les enseignants sont venus le défendre, en soulignant son innocence et ses qualités humaines remarquables. Au début, il fut envoyé dans une prison appelée Aiud.
Les premières années furent un temps pour réfléchir à son héritage chrétien. Il allait bientôt s'engager dans une vie de prière, tandis qu’il lisait avidement les Pères de l'Église. Pendant la guerre, bien que la Roumanie avait un régime dictatorial, la vie en prison n'est pas si stricte et quelques droits fondamentaux de l'homme étaient toujours considérés: les prisonniers pouvaient aller à l'église de la prison, se confesser à un prêtre et recevoir la Sainte Communion et aussi se rencontrer les uns avec les autres et lire des livres de leur choix.Donc, Valériou a beaucoup lu: la Sainte Bible, les quatre premiers volumes de la Philocalie (qui venaient d'être traduits en roumain par une autre sainte figure de l'église, le Père Dumitru Staniloe, qui devait également rencontrer les prisons communistes quelques années plus tard) et d'autres Pères de l'Église.
Depuis que la Roumanie est devenue un pays libre bon nombre de ses saints des prisons viennent à la lumière et sont honorés par les fidèles.
Valériou Gafencou est né le 24 Décembre 1921, dans la partie nord de la Roumanie, près de la frontière russe à cette époque. Ses parents étaient tous deux chrétiens orthodoxes actifs. Son père devait être déporté en Sibérie par les Russes en 1940 pour son activité pro roumaine. Quand il était au lycée, Valériou rejoint une organisation de jeunesse orthodoxe appelée les confréries de la Croix, et, lorsque cela est devenu illégal au cours de la seconde guerre mondiale, il fut arrêté et condamné à 25 ans de travaux forcés. Il n'avait que 20 ans et, lors de son procès, ses camarades et les enseignants sont venus le défendre, en soulignant son innocence et ses qualités humaines remarquables. Au début, il fut envoyé dans une prison appelée Aiud.
Les premières années furent un temps pour réfléchir à son héritage chrétien. Il allait bientôt s'engager dans une vie de prière, tandis qu’il lisait avidement les Pères de l'Église. Pendant la guerre, bien que la Roumanie avait un régime dictatorial, la vie en prison n'est pas si stricte et quelques droits fondamentaux de l'homme étaient toujours considérés: les prisonniers pouvaient aller à l'église de la prison, se confesser à un prêtre et recevoir la Sainte Communion et aussi se rencontrer les uns avec les autres et lire des livres de leur choix.Donc, Valériou a beaucoup lu: la Sainte Bible, les quatre premiers volumes de la Philocalie (qui venaient d'être traduits en roumain par une autre sainte figure de l'église, le Père Dumitru Staniloe, qui devait également rencontrer les prisons communistes quelques années plus tard) et d'autres Pères de l'Église.
Les croyants orthodoxes de la République de Sakha (Iakoutie - La capitale régionale Iakoutsk) viennent d’écrire une lettre ouverte à Mathieu Evséev, Directeur général de la société Almazy Anabara pour demander d’enlever le monument à Joseph Staline qui vient d’être érigé dans la cour de l’entreprise. L’archiprêtre Serge Klintzov, recteur de l’église de la Transfiguration, l’un des signataires de cette lettre, l’a fait savoir à Interfax-Religia.
Les auteurs de la pétition publient sur la toile une liste de personnes exécutées sur ordre personnel de Staline. Il est dit dans la lettre adressée à M. Evséev :
« Les documents d’archives prouvent que Staline est l’assassin de personnes innocentes. Si vous n’accordez pas crédit à ce qui est écrit noir sur blanc, venez chez nous, entretenez-vous avec les parents des victimes, allez dans la presqu’île de Kolyma où ces gens ont péri. En vertu de quels soit disant mérites le bourreau pourrait être innocenté de la mort de tant d’innocentes victimes ? En faisant ériger dans la cour de votre entreprise un monument à l’assassin de très nombreux évêques, prêtres, laïcs orthodoxes, à l’assassin d’innombrables Russes et Iakoutes vous avez manifesté votre profond mépris non seulement à l’égard des chrétiens orthodoxes de notre République mais aussi ceux de toute la Russie.
Les auteurs de la pétition publient sur la toile une liste de personnes exécutées sur ordre personnel de Staline. Il est dit dans la lettre adressée à M. Evséev :
« Les documents d’archives prouvent que Staline est l’assassin de personnes innocentes. Si vous n’accordez pas crédit à ce qui est écrit noir sur blanc, venez chez nous, entretenez-vous avec les parents des victimes, allez dans la presqu’île de Kolyma où ces gens ont péri. En vertu de quels soit disant mérites le bourreau pourrait être innocenté de la mort de tant d’innocentes victimes ? En faisant ériger dans la cour de votre entreprise un monument à l’assassin de très nombreux évêques, prêtres, laïcs orthodoxes, à l’assassin d’innombrables Russes et Iakoutes vous avez manifesté votre profond mépris non seulement à l’égard des chrétiens orthodoxes de notre République mais aussi ceux de toute la Russie.
Le 13 mai 2013, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, en visite en Chine, s’est rendu à la cathédrale Sainte-Sophie de Harbin. Le Primat de l’Église russe était accompagné d’A. Denissov, ambassadeur de la Fédération de Russie en République populaire de Chine et d’autres personnalités dont Zhang Lebin, vice-directeur de la Direction d’état aux affaires religieuses auprès du Conseil d’état de la Chine.
Les employés du musée installé actuellement dans le bâtiment de l’église, ont retracé pour le Patriarche l’histoire de la cathédrale Sainte-Sophie.Le Primat de l’Église orthodoxe russe, mentionnant l’histoire de la destruction de l’église du Christ Sauveur à Moscou, a souligné l’importance de la conservation des monuments rappelant la présence russe en Chine pour le développement des relations sino-russes.Ensuite, le Patriarche Cyrille et les personnes qui l’accompagnaient ont chanté le tropaire pascal.
Les employés du musée installé actuellement dans le bâtiment de l’église, ont retracé pour le Patriarche l’histoire de la cathédrale Sainte-Sophie.Le Primat de l’Église orthodoxe russe, mentionnant l’histoire de la destruction de l’église du Christ Sauveur à Moscou, a souligné l’importance de la conservation des monuments rappelant la présence russe en Chine pour le développement des relations sino-russes.Ensuite, le Patriarche Cyrille et les personnes qui l’accompagnaient ont chanté le tropaire pascal.
Les chefs des Eglises chrétiennes de Jérusalem ont dénoncé dimanche la "punition brutale" infligée par la police israélienne à des prêtres et des pèlerins au cours des célébrations du "feu sacré", pendant la récente Pâque orthodoxe, au Saint-Sépulcre à Jérusalem.
"Nous, chefs des Eglises à Jérusalem avons assisté le coeur lourd aux scènes terribles du traitement brutal de notre clergé, de notre peuple et de nos pèlerins dans la Vieille ville de Jérusalem pendant le Samedi Saint", déplorent les patriarches orthodoxes et catholiques dans un communiqué.
"Nous, chefs des Eglises à Jérusalem avons assisté le coeur lourd aux scènes terribles du traitement brutal de notre clergé, de notre peuple et de nos pèlerins dans la Vieille ville de Jérusalem pendant le Samedi Saint", déplorent les patriarches orthodoxes et catholiques dans un communiqué.
Traduction Elena Tastevin
L'archiprêtre Dionisy Pozdniaiev, recteur de la paroisse Saints Pierre et Paul à Hong Kong
Cette année la Mission orthodoxe russe en Chine célèbre son 300 anniversaire. A partir de 1954 les associations religieuses ne pouvaient pas être dirigées par des étrangers d’où l’établissement en 1957 de l’Eglise Orthodoxe Autocéphale de Chine.
Les catholiques et les protestants ont mis en place des associations « patriotiques ». Les protestants de dénominations diverses se sont regroupés au sein d’une association unique, cela malgré des divergences théologiques. Les orthodoxes chinois n’ont pas réussi à s’organiser faute de soutien.
Tandis que les églises catholiques et protestantes de Chine étaient soutenues par les croyants en Europe de l’Ouest et en Amérique, l’Eglise Orthodoxe Russe elle-même persécutée n’avait pas la possibilité d’assister l’Eglise Orthodoxe de Chine. Par la suite les relations entre l’URSS et la Chine se sont détériorées à un tel point que les chinois qui avaient un lien avec la Russie ne le mentionnait nulle part de peur de gâcher leur carrière voire de perdre la liberté. Cette situation a duré des décennies, pendant toute la révolution culturelle de Chine.
L'archiprêtre Dionisy Pozdniaiev, recteur de la paroisse Saints Pierre et Paul à Hong Kong
Cette année la Mission orthodoxe russe en Chine célèbre son 300 anniversaire. A partir de 1954 les associations religieuses ne pouvaient pas être dirigées par des étrangers d’où l’établissement en 1957 de l’Eglise Orthodoxe Autocéphale de Chine.
Les catholiques et les protestants ont mis en place des associations « patriotiques ». Les protestants de dénominations diverses se sont regroupés au sein d’une association unique, cela malgré des divergences théologiques. Les orthodoxes chinois n’ont pas réussi à s’organiser faute de soutien.
Tandis que les églises catholiques et protestantes de Chine étaient soutenues par les croyants en Europe de l’Ouest et en Amérique, l’Eglise Orthodoxe Russe elle-même persécutée n’avait pas la possibilité d’assister l’Eglise Orthodoxe de Chine. Par la suite les relations entre l’URSS et la Chine se sont détériorées à un tel point que les chinois qui avaient un lien avec la Russie ne le mentionnait nulle part de peur de gâcher leur carrière voire de perdre la liberté. Cette situation a duré des décennies, pendant toute la révolution culturelle de Chine.
La justice turque enquête sur un complot présumé visant à assassiner le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée Ier, chef spirituel des chrétiens orthodoxes du monde entier, et la sécurité a été renforcée aux abords du patriarcat à Istanbul, a déclaré vendredi le porte-parole du dignitaire.
Le patriarche n'a pas reçu lui-même de menaces directes, mais a eu vent de celles-ci par voie de presse, et la police a confirmé par la suite au patriarcat leur existence.
Le patriarche n'a pas reçu lui-même de menaces directes, mais a eu vent de celles-ci par voie de presse, et la police a confirmé par la suite au patriarcat leur existence.
Le patriarche Cyrille espère que le nouveau pontife poursuivra le rapprochement avec l’Eglise Russe.
Le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille a déclaré que l’Eglise Russe est disposée à approndir le dialogue avec les catholiques.
« Nous sommes prêts à dialoguer et à coopérer et nous espérons que le nouveau Pape y est également ouvert », a dit le patriarche dans son interview aux chaînes « Rossia 1 » et « Rossia 24 ». « L’époque des divergences face aux problèmes sociaux importants doit prendre fin ».
Cette tendance a marqué le pontificat de Benoît XVI et cela permet d’espérer que le Pape d’aujourd’hui vu sa sensibilité aux problèmes sociaux restera fidèle à cet esprit. Du temps de Benoit XVI les relations entre les deux Eglises se sont considérablement améliorées parce que certains projets comme, par exemple, la visite du Pape à Moscou ont été abandonnés.
Le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille a déclaré que l’Eglise Russe est disposée à approndir le dialogue avec les catholiques.
« Nous sommes prêts à dialoguer et à coopérer et nous espérons que le nouveau Pape y est également ouvert », a dit le patriarche dans son interview aux chaînes « Rossia 1 » et « Rossia 24 ». « L’époque des divergences face aux problèmes sociaux importants doit prendre fin ».
Cette tendance a marqué le pontificat de Benoît XVI et cela permet d’espérer que le Pape d’aujourd’hui vu sa sensibilité aux problèmes sociaux restera fidèle à cet esprit. Du temps de Benoit XVI les relations entre les deux Eglises se sont considérablement améliorées parce que certains projets comme, par exemple, la visite du Pape à Moscou ont été abandonnés.
Milena Faoustova
Visite historique du patriarche Cyrille en Chine! Le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Cyrille a entamé un voyage en Chine. Cette visite qui se terminera le 15 mai, est déjà qualifiée d’historique : c’est la première fois qu’un chef du patriarcat de Moscou est invité par les autorités chinoises.
Pékin, Shanghai, Harbin – voici l’itinéraire du patriarche Cyrille. Ce choix s’explique facilement : c’est de ces villes-là que la religion orthodoxe est partie à la conquête de l’Empire du Milieu il y a exactement trois cents ans.
Les activités missionnaires de l’Eglise orthodoxe russe en Chine commencent au XVII siècle avec l’arrivée du prêtre russe Maxime Léontiev à Pékin. Une mission russe est créée en 1713. Grâce aux missionnaires russes la religion orthodoxe s’est très vite répandue en Chine. A compter du XVIII siècle et jusqu’en 1917 des centaines de centres orthodoxes ont été fondés en Chine par l’Eglise orthodoxe russe. C’est aussi à cette époque qu’est née la sinologie russe qui est l’étude de l’histoire, de l’économie, de la politique, de la philosophie, de la langue, de la littérature, de la culture de la Chine ancienne et contemporaine.
Visite historique du patriarche Cyrille en Chine! Le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Cyrille a entamé un voyage en Chine. Cette visite qui se terminera le 15 mai, est déjà qualifiée d’historique : c’est la première fois qu’un chef du patriarcat de Moscou est invité par les autorités chinoises.
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Le patriarche copte orthodoxe d'Alexandrie Tawadros II rencontre le pape François vendredi au Vatican. Il s'agit de la première visite à Rome d'un patriarche de la principale Eglise non catholique du Moyen-Orient depuis 1973
Cette rencontre est le point culminant d'un voyage en Europe au cours duquel Tawadros doit rencontrer plusieurs paroisses coptes. Le pape des coptes se rend pour la première fois à l'étranger depuis son élection en novembre 2012. La minorité copte d'Egypte estimée entre 6 à 10 % de la population est confrontée à la montée de l'islamisme. Certains ont déjà choisi la voie de l'émigration.
Cette rencontre est le point culminant d'un voyage en Europe au cours duquel Tawadros doit rencontrer plusieurs paroisses coptes. Le pape des coptes se rend pour la première fois à l'étranger depuis son élection en novembre 2012. La minorité copte d'Egypte estimée entre 6 à 10 % de la population est confrontée à la montée de l'islamisme. Certains ont déjà choisi la voie de l'émigration.
Le 5 mai 2013, jour de la Sainte Pâques, Résurrection du Seigneur Jésus-Christ, le recteur du séminaire, le P. Alexandre (Siniakov), accompagné de huit séminaristes, ont célébré les matines pascales à l'église russe à Champagne-sur-Seine.
L'église de la Protection de la Mère de Dieu fut construite en 1938-1939 sur un terrain acheté par les ouvriers russes. Le 24 septembre 1939, l'église fut consacrée. Avec la disparition de la plupart des membres de la communauté veres la fin des années 70, les célébrations se raréfiaient et en 1980, l'église est cédée à la commune de Champagne afin que la ville en fasse un musée. L'an dernier, Mgr Michel, archevêque de Genève et de l'Europe occidentale (Eglise russe hors frontières) a visité l'église et y célébré un office d'action de grâce.
L'église de la Protection de la Mère de Dieu fut construite en 1938-1939 sur un terrain acheté par les ouvriers russes. Le 24 septembre 1939, l'église fut consacrée. Avec la disparition de la plupart des membres de la communauté veres la fin des années 70, les célébrations se raréfiaient et en 1980, l'église est cédée à la commune de Champagne afin que la ville en fasse un musée. L'an dernier, Mgr Michel, archevêque de Genève et de l'Europe occidentale (Eglise russe hors frontières) a visité l'église et y célébré un office d'action de grâce.
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