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À Sa Sainteté le patriarche de Constantinople Bartholomée,
Votre Sainteté,
Avec profonde douleur, perplexité et indignation, j’ai lu votre lettre, dans laquelle vous m’informez des derniers actes de l’Église de Constantinople : l’entrée en communion de celle-ci avec les communautés non canoniques d’Ukraine ; «la révocation» de la gramota du Patriarche de Constantinople Denys IV, qui transférait la métropole de Kiev à la juridiction du Patriarcat de Moscou ; la tenue à Kiev d’un « concile local » des communautés non canoniques reçues en communion par vous ; l’élection par celles-ci du « primat de la nouvelle Église autocéphale d’Ukraine » ; l’intention, dans les prochains jours, d’octroyer le statut d’Église locale autocéphale à la communauté instituée par vous.
La réunion des schismatiques avec l’Église eût été une grande joie, tant pour les orthodoxes d’Ukraine, que pour le monde orthodoxe entier, si cela s’était produit conformément aux prescriptions du droit canon, dans l’esprit de la paix et de l’amour du Christ. Mais le processus actuel, politisé, d’unification forcée, est loin des normes et de l’esprit des saints canons. Il est accompagné d’un monstrueux mélange de mensonges et, maintenant déjà, de violences à l’égard de l’authentique Église orthodoxe d’Ukraine. Or, celle-ci est l’Église de millions de fidèles ukrainiens, que vous avez reconnue comme canonique durant toutes les années de votre ministère, jusqu’aux temps récents, alors que vous feignez maintenant qu’elle n’existe pas, et qu’il n’y a que des diocèses individuels qui reviennent sous votre omophore.
Votre Sainteté,
Avec profonde douleur, perplexité et indignation, j’ai lu votre lettre, dans laquelle vous m’informez des derniers actes de l’Église de Constantinople : l’entrée en communion de celle-ci avec les communautés non canoniques d’Ukraine ; «la révocation» de la gramota du Patriarche de Constantinople Denys IV, qui transférait la métropole de Kiev à la juridiction du Patriarcat de Moscou ; la tenue à Kiev d’un « concile local » des communautés non canoniques reçues en communion par vous ; l’élection par celles-ci du « primat de la nouvelle Église autocéphale d’Ukraine » ; l’intention, dans les prochains jours, d’octroyer le statut d’Église locale autocéphale à la communauté instituée par vous.
La réunion des schismatiques avec l’Église eût été une grande joie, tant pour les orthodoxes d’Ukraine, que pour le monde orthodoxe entier, si cela s’était produit conformément aux prescriptions du droit canon, dans l’esprit de la paix et de l’amour du Christ. Mais le processus actuel, politisé, d’unification forcée, est loin des normes et de l’esprit des saints canons. Il est accompagné d’un monstrueux mélange de mensonges et, maintenant déjà, de violences à l’égard de l’authentique Église orthodoxe d’Ukraine. Or, celle-ci est l’Église de millions de fidèles ukrainiens, que vous avez reconnue comme canonique durant toutes les années de votre ministère, jusqu’aux temps récents, alors que vous feignez maintenant qu’elle n’existe pas, et qu’il n’y a que des diocèses individuels qui reviennent sous votre omophore.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Janvier 2019 à 03:10
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52 commentaires
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Larissa
« A l’époque soviétique, les étoiles de Bethléem et les anges de cires ont été changés pour des étoiles rouges à cinq branches ou étoiles du Kremlin ».
C'est vers 330 que l'empereur Constantin fixa la date au 25 décembre, mais ce n'est qu'en 353, sous le pape Liberius (ou Liberos) que la fête de la naissance du Christ fut instituée à Rome. L'Eglise d'orient, qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6 janvier jour de l'Epiphanie, adopta en 381 elle-aussi la date du 25 décembre sur l'initiative de Grégoire de Nazianze, célébrant ainsi la venue sur terre du sauveur.
En 425, l'empereur d'Orient Théodose II codifia officiellement les cérémonies de la fête de Noël, ainsi Noël devint une fête exclusivement chrétienne. Le concile d'Agde en 506 rendit cette fête obligatoire, et l'empereur d'Orient Justinien, en 529, en fit un jour férié. C'est à partir du Ve siècle, sous le pontificat de Grégoire le Grand que l'on commença à célébrer la messe de minuit.
Au VIIe siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer 3 messes : la vigile au soir du 24 décembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25 décembre.
« A l’époque soviétique, les étoiles de Bethléem et les anges de cires ont été changés pour des étoiles rouges à cinq branches ou étoiles du Kremlin ».
C'est vers 330 que l'empereur Constantin fixa la date au 25 décembre, mais ce n'est qu'en 353, sous le pape Liberius (ou Liberos) que la fête de la naissance du Christ fut instituée à Rome. L'Eglise d'orient, qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6 janvier jour de l'Epiphanie, adopta en 381 elle-aussi la date du 25 décembre sur l'initiative de Grégoire de Nazianze, célébrant ainsi la venue sur terre du sauveur.
En 425, l'empereur d'Orient Théodose II codifia officiellement les cérémonies de la fête de Noël, ainsi Noël devint une fête exclusivement chrétienne. Le concile d'Agde en 506 rendit cette fête obligatoire, et l'empereur d'Orient Justinien, en 529, en fit un jour férié. C'est à partir du Ve siècle, sous le pontificat de Grégoire le Grand que l'on commença à célébrer la messe de minuit.
Au VIIe siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer 3 messes : la vigile au soir du 24 décembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25 décembre.
Père Alexandre Schmemann (1)
J'ai déjà parlé de ce que signifient dans l'Evangile les paroles du Christ "soyez comme des enfants". J'ai dit que l'enfance montre cette intégrité de la vision du monde, cette sincérité, cette ouverture et cette confiance, ce don de se fondre dans le tout qui appartiennent à l'enfance et que nous perdons sans retour quand nous quittons le paradis doré et entrons dans le monde "adulte", fracturé, gris, ennuyeux. Et c'est de là que vient: "si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux." (Mt. 18:13).
J'ai déjà parlé de ce que signifient dans l'Evangile les paroles du Christ "soyez comme des enfants". J'ai dit que l'enfance montre cette intégrité de la vision du monde, cette sincérité, cette ouverture et cette confiance, ce don de se fondre dans le tout qui appartiennent à l'enfance et que nous perdons sans retour quand nous quittons le paradis doré et entrons dans le monde "adulte", fracturé, gris, ennuyeux. Et c'est de là que vient: "si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux." (Mt. 18:13).
Mais comment devenir "comme des enfants"? Comment revenir à ce paradis perdu? Comment reconstituer cette intégrité? En un mot, comment suivre le commandement du Christ "soyez comme des enfants"?
J'ai déjà parlé de ce que signifient dans l'Evangile les paroles du Christ "soyez comme des enfants". J'ai dit que l'enfance montre cette intégrité de la vision du monde, cette sincérité, cette ouverture et cette confiance, ce don de se fondre dans le tout qui appartiennent à l'enfance et que nous perdons sans retour quand nous quittons le paradis doré et entrons dans le monde "adulte", fracturé, gris, ennuyeux. Et c'est de là que vient: "si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux." (Mt. 18:13).
J'ai déjà parlé de ce que signifient dans l'Evangile les paroles du Christ "soyez comme des enfants". J'ai dit que l'enfance montre cette intégrité de la vision du monde, cette sincérité, cette ouverture et cette confiance, ce don de se fondre dans le tout qui appartiennent à l'enfance et que nous perdons sans retour quand nous quittons le paradis doré et entrons dans le monde "adulte", fracturé, gris, ennuyeux. Et c'est de là que vient: "si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux." (Mt. 18:13).
Mais comment devenir "comme des enfants"? Comment revenir à ce paradis perdu? Comment reconstituer cette intégrité? En un mot, comment suivre le commandement du Christ "soyez comme des enfants"?
Pere Andrew Phillips
L'Eglise orthodoxe russe a enfin formé deux nouveaux Exarchats, d'Europe occidentale et d'Asie du Sud-Est. Ce dernier, dirigé par l’archevêque Sergei, est basé à Singapour et couvre les territoires de onze pays: Singapour, Vietnam, Indonésie, Cambodge, Corée du Nord, Corée du Sud, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines et Thaïlande.
Le nouvel Exarchat de Chersonèse et d’Europe de l’Ouest est basé à Paris. Il comprend les territoires de treize pays: Andorre, Belgique, Royaume-Uni, Irlande, Espagne, Italie (probablement Saint-Marin), Liechtenstein, Luxembourg, Monaco, Pays-Bas, Portugal, France et Suisse. Il comprend ainsi cinq diocèses (France, Ibérie, Benelux, Italie et îles Britanniques et Irlande).À sa tête est prévu l'actuel évêque Jean de Bogorodsk, qui a passé plusieurs années aux États-Unis, qui s'occupe actuellement des paroisses orthodoxes russes en Italie et dont le saint patron est St Jean de Shanghai et l'Europe occidentale.
L'Eglise orthodoxe russe a enfin formé deux nouveaux Exarchats, d'Europe occidentale et d'Asie du Sud-Est. Ce dernier, dirigé par l’archevêque Sergei, est basé à Singapour et couvre les territoires de onze pays: Singapour, Vietnam, Indonésie, Cambodge, Corée du Nord, Corée du Sud, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines et Thaïlande.
Le nouvel Exarchat de Chersonèse et d’Europe de l’Ouest est basé à Paris. Il comprend les territoires de treize pays: Andorre, Belgique, Royaume-Uni, Irlande, Espagne, Italie (probablement Saint-Marin), Liechtenstein, Luxembourg, Monaco, Pays-Bas, Portugal, France et Suisse. Il comprend ainsi cinq diocèses (France, Ibérie, Benelux, Italie et îles Britanniques et Irlande).À sa tête est prévu l'actuel évêque Jean de Bogorodsk, qui a passé plusieurs années aux États-Unis, qui s'occupe actuellement des paroisses orthodoxes russes en Italie et dont le saint patron est St Jean de Shanghai et l'Europe occidentale.
Les membres du Saint-Synode de l’Église orthodoxe, réunis le 28 décembre 2018 à la résidence patriarcale et synodale du monastère Saint-Daniel de Moscou, ont débatu de la position de l’Église dans les pays d’Europe occidentale (procès-verbal n°105) et d’Asie du Sud-Est (procès-verbal n°106).
Il a été décidé d’ériger un Exarchat patriarcal en Europe occidentale, dont le centre sera à Paris. Les pays suivants relèveront de sa circonscription : Principauté d’Andore, Royaume de Belgique, Royaume-Uni, Irlande, Royaume d’Espagne, République italienne, Principauté du Lichtchenstein, Grand-Duché du Luxembourg, Principauté de Monaco, Royaume des Pays-Bas, République portugaise, République française et Confédération suisse.
L’évêque Jean de Bogorodsk est nommé chef de l’Exarchat patriarcal en Europe occidental, avec le titre d’évêque de Chersonèse et d’Europe occidentale. Mgr Jean est nommé ordinaire du diocèse de Chersonèse, tout en conservant l’administration temporaire des paroisses de l’Église orthodoxe russe en République italienne.
Il a été décidé d’ériger un Exarchat patriarcal en Europe occidentale, dont le centre sera à Paris. Les pays suivants relèveront de sa circonscription : Principauté d’Andore, Royaume de Belgique, Royaume-Uni, Irlande, Royaume d’Espagne, République italienne, Principauté du Lichtchenstein, Grand-Duché du Luxembourg, Principauté de Monaco, Royaume des Pays-Bas, République portugaise, République française et Confédération suisse.
L’évêque Jean de Bogorodsk est nommé chef de l’Exarchat patriarcal en Europe occidental, avec le titre d’évêque de Chersonèse et d’Europe occidentale. Mgr Jean est nommé ordinaire du diocèse de Chersonèse, tout en conservant l’administration temporaire des paroisses de l’Église orthodoxe russe en République italienne.
720 tonnes de sable tout droit venu des Dolomites pour une crèche grandeur nature. Cette année, le Vatican a préféré sortir de l'ordinaire en laissant à quatre artistes internationaux, américain, néerlandais, russe et tchèque, le soin de sculpter cette oeuvre impressionnante de 5 mètres de haut.
Présentée sur la place Saint-Pierre le 7 décembre, elle respecte la très ancienne tradition de sculpture en sable de la ville italienne de Jesolo. Depuis 2002, cette commune située à deux pas de Venise fait réaliser sa crèche en sable par les plus grands sculpteurs mondiaux. Celle du Vatican a demandé un an de préparation et pourra être admirée jusqu'au 13 janvier. Reportage d'Alban Mikoczy, Florence Crimon, Laura Tositti, Claudia Billi et Valérie Parent.
Présentée sur la place Saint-Pierre le 7 décembre, elle respecte la très ancienne tradition de sculpture en sable de la ville italienne de Jesolo. Depuis 2002, cette commune située à deux pas de Venise fait réaliser sa crèche en sable par les plus grands sculpteurs mondiaux. Celle du Vatican a demandé un an de préparation et pourra être admirée jusqu'au 13 janvier. Reportage d'Alban Mikoczy, Florence Crimon, Laura Tositti, Claudia Billi et Valérie Parent.
Le diacre Alexandre Zanemonets /Patriarcat de Constantinople/ professeur de l'université de Haïfa , Israel, a publié un article consacré à la situation actuelle de l'archevêché.
Il y est dit: "Le 27 novembre 2018 le Synode du patriarcat de Constantinople a annoncé, le même jour, la date de la convocation du Concile unificateur à Kiev et dissous l'archevêché de la rue Daru.
On aimerait croire que ces décisions s'inspirent de la Providence Divine et ne relèvent pas seulement de la politique. Monseigneur Jean /Renneteau/ a énuméré les propositions faites à l'archevêché par trois diverses Eglises en vue de sa survie: rallier l'EORHF, se joindre au patriarcat de Moscou tout en y maintenant son autonomie ou, enfin, relever de l'Eglise de Roumanie.
L'Eglise de Roumanie me semble être une solution plutôt étrange. Elle serait à la limite acceptable pour les communautés francophones ou anglophones mais pas pour les fidèles russes qui se sont toujours considérés comme faisant partie de l’orthodoxie de tradition russe.
Le patriarcat de Moscou propose à l'archevêché une totale autonomie: maintien des statuts, des traditions administratives fondées par le métropolite Euloge. Le patriarche de Moscou serait commémoré au même titre que celui de Constantinople.
L'EORHF suggère à l'archevêché de relever du diocèse de Londres. Cette solution permet d'espérer que la décision sera prise en faveur de Moscou " /extrait de texte en russe, traduction PO/
Il y est dit: "Le 27 novembre 2018 le Synode du patriarcat de Constantinople a annoncé, le même jour, la date de la convocation du Concile unificateur à Kiev et dissous l'archevêché de la rue Daru.
On aimerait croire que ces décisions s'inspirent de la Providence Divine et ne relèvent pas seulement de la politique. Monseigneur Jean /Renneteau/ a énuméré les propositions faites à l'archevêché par trois diverses Eglises en vue de sa survie: rallier l'EORHF, se joindre au patriarcat de Moscou tout en y maintenant son autonomie ou, enfin, relever de l'Eglise de Roumanie.
L'Eglise de Roumanie me semble être une solution plutôt étrange. Elle serait à la limite acceptable pour les communautés francophones ou anglophones mais pas pour les fidèles russes qui se sont toujours considérés comme faisant partie de l’orthodoxie de tradition russe.
Le patriarcat de Moscou propose à l'archevêché une totale autonomie: maintien des statuts, des traditions administratives fondées par le métropolite Euloge. Le patriarche de Moscou serait commémoré au même titre que celui de Constantinople.
L'EORHF suggère à l'archevêché de relever du diocèse de Londres. Cette solution permet d'espérer que la décision sera prise en faveur de Moscou " /extrait de texte en russe, traduction PO/
Le patriarche Bartholomé demande à Philarète Denissenko de libérer la crypte de l'église Saint André Sur l'ordre de Porochenko cette église a été remise en don à Constantinople. Cependant Philarète refuse de libérer ces locaux et présente un ultimatum à Bartholomé:
1 - La majorité des Eglises locales doit reconnaître l'Eglise orthodoxe d'Ukraine
2- Philarète a l'intention de réunir le synode de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine afin de modifier les statuts de cette Eglise élaborés par le Phanar
3- Le métropolite Épiphane devra se rendre à Istanbul avant le 6 janvier afin de persuader Constantinople de reconnaître les ajouts aux statuts.
4- Le Phanar veut que Philarète lui remette toutes les paroisses ukrainiennes situées à l'étranger. Philarète n'accepte pas car les patriotes ukrainiens commencent à être indignés.
5 -Les exigences formulées par le Phanar à l'égard des autorités ukrainiennes font obstacle à l'octroi du Tomos: il s'agit de transmettre à Bartholomé tous les métochions ayant appartenu à Constantinople en 1686. Cette transmission a été consacrée par un accord secret signé le 3 novembre 2018 par le président Porochenko et le patriarche Bartholomé. Les autorités ukrainiennes sont les seules à pouvoir obtenir cette restitution.
Cela a incité le patriarcat de Géorgie à ajourner la reconnaissance de la nouvelle église car personne ne sait comment la situation va se développer.
1 - La majorité des Eglises locales doit reconnaître l'Eglise orthodoxe d'Ukraine
2- Philarète a l'intention de réunir le synode de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine afin de modifier les statuts de cette Eglise élaborés par le Phanar
3- Le métropolite Épiphane devra se rendre à Istanbul avant le 6 janvier afin de persuader Constantinople de reconnaître les ajouts aux statuts.
4- Le Phanar veut que Philarète lui remette toutes les paroisses ukrainiennes situées à l'étranger. Philarète n'accepte pas car les patriotes ukrainiens commencent à être indignés.
5 -Les exigences formulées par le Phanar à l'égard des autorités ukrainiennes font obstacle à l'octroi du Tomos: il s'agit de transmettre à Bartholomé tous les métochions ayant appartenu à Constantinople en 1686. Cette transmission a été consacrée par un accord secret signé le 3 novembre 2018 par le président Porochenko et le patriarche Bartholomé. Les autorités ukrainiennes sont les seules à pouvoir obtenir cette restitution.
Cela a incité le patriarcat de Géorgie à ajourner la reconnaissance de la nouvelle église car personne ne sait comment la situation va se développer.
Noël orthodoxe
Une question de calendrier expliquée par le père Hyacinthe Destivelle du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Il explique également la liturgie et les traditions populaires de ce temps festif.
Beaucoup d'orthodoxes (notamment l'Église orthodoxe russe) et de gréco-catholiques ont conservé le calendrier « julien » (introduit par Jules César), qui comporte actuellement 13 jours d'écart par rapport au calendrier occidental « grégorien » (institué par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle), qui est devenu le calendrier civil. Le 25 décembre du calendrier julien correspond donc au 7 janvier du calendrier grégorien utilisé par les catholiques, les protestants, et par un certain nombre d'Églises orthodoxes.
Les orthodoxes ont-ils un temps d'Avent comme les catholiques ?
La période de préparation aux fêtes de la Nativité ne s'appelle pas « Avent » mais « Carême de Noël », période de jeûne qui commence 40 jours avant la fête, du 28 (15) novembre, jour de la fête du l'apôtre Philippe (c'est pourquoi cette période est parfois appelée aussi « Carême de Philippe »), au 6 janvier (24 décembre). Les deux dimanches précédant Noël sont appelés respectivement « Dimanche des Ancêtres », consacré aux patriarches et prophètes de l'Ancien Testament, et « Dimanche des Pères », consacré aux parents du Christ selon la chair, tels qu'ils apparaissent dans les Généalogies du Seigneur.
Une question de calendrier expliquée par le père Hyacinthe Destivelle du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Il explique également la liturgie et les traditions populaires de ce temps festif.
Beaucoup d'orthodoxes (notamment l'Église orthodoxe russe) et de gréco-catholiques ont conservé le calendrier « julien » (introduit par Jules César), qui comporte actuellement 13 jours d'écart par rapport au calendrier occidental « grégorien » (institué par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle), qui est devenu le calendrier civil. Le 25 décembre du calendrier julien correspond donc au 7 janvier du calendrier grégorien utilisé par les catholiques, les protestants, et par un certain nombre d'Églises orthodoxes.
Les orthodoxes ont-ils un temps d'Avent comme les catholiques ?
La période de préparation aux fêtes de la Nativité ne s'appelle pas « Avent » mais « Carême de Noël », période de jeûne qui commence 40 jours avant la fête, du 28 (15) novembre, jour de la fête du l'apôtre Philippe (c'est pourquoi cette période est parfois appelée aussi « Carême de Philippe »), au 6 janvier (24 décembre). Les deux dimanches précédant Noël sont appelés respectivement « Dimanche des Ancêtres », consacré aux patriarches et prophètes de l'Ancien Testament, et « Dimanche des Pères », consacré aux parents du Christ selon la chair, tels qu'ils apparaissent dans les Généalogies du Seigneur.
Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a adressé ses vœux pour la fête de Noël aux chefs des Églises hétérodoxes : le patriarche de l’Église copte Tawadros II, le pape François de Rome, le patriache Ignace Ephrem II, chef de l’Église syro-jacobite, Gewargis III Sliwa, catholicos-patriarche de l’Église assyrienne d’Orient, le patriarche maronite Bechara Boutros, cardinal Rahi, le catholicos d’Orient, métropolite de Malankar, Basile mar Thomas Paul II, le patriache éthiopien Abuné Mathias I.
Le 26 décembre 2018, à la salle du Haut Conseil de l’église cathédrale du Christ-Sauveur, Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a présidé une séance ordinaire du Haut Conseil ecclésiastique de l’Église orthodoxe russe. Ouvrant la séance, Sa Sainteté a prononcé un discours devant les membres du Haut Conseil.
Слово Святейшего Патриарха Кирилла на заседании Высшего Церковного Совета 26 декабря 2018 года
Bienvenue à tous les membres du Haut Conseil pour la dernière séance de l’année. Nous parlerons, naturellement, du bilan de l’année écoulée. J’aimerais tout d’abord vous saluer tous. Et je dois dire quelques mots de l’année qui s’achève, qui, comme nous le sentons tous, a été particulièrement difficile.
La source de principale tension, le facteur influant sur le bien-être des orthodoxes, sur leur état spirituel, reste la situation de notre Église en Ukraine. Vous êtes au courant, vous savez ce qui se passe, vous savez quels évènements radicaux, extrêmement dangereux pour l’intégrité du peuple orthodoxe, et pas seulement pour notre Église, ont eu lieu récemment à Kiev, après la décision du parlement ukrainien qui exige de modifier la dénomination de l’Église orthodoxe ukrainienne. Ces modifications devraient être suivies de répressions, et il est évident qu’il s’agit d’une sorte d’ultimatum : si l’Église ne change pas de dénomination, son enregistrement lui sera retiré. Si l’Église change de dénomination, naturellement, on opèrera les pressions les plus fortes sur les Ukrainiens, sur la société. Il y aura sans aucun doute des saisies d’églises par la force. Or, le peuple des croyants, les orthodoxes d’Ukraine, sont fermes dans la foi, émotifs. Tout ce qui concerne leurs églises risque de tourner au conflit sanglant. C’est pourquoi je vous demanderais d’intensifier notre prière commune pour la conservation de la paix en terre d’Ukraine, ainsi, bien sûr, que nos prières pour la préservation de l’Église orthodoxe ukrainienne.
Слово Святейшего Патриарха Кирилла на заседании Высшего Церковного Совета 26 декабря 2018 года
Bienvenue à tous les membres du Haut Conseil pour la dernière séance de l’année. Nous parlerons, naturellement, du bilan de l’année écoulée. J’aimerais tout d’abord vous saluer tous. Et je dois dire quelques mots de l’année qui s’achève, qui, comme nous le sentons tous, a été particulièrement difficile.
La source de principale tension, le facteur influant sur le bien-être des orthodoxes, sur leur état spirituel, reste la situation de notre Église en Ukraine. Vous êtes au courant, vous savez ce qui se passe, vous savez quels évènements radicaux, extrêmement dangereux pour l’intégrité du peuple orthodoxe, et pas seulement pour notre Église, ont eu lieu récemment à Kiev, après la décision du parlement ukrainien qui exige de modifier la dénomination de l’Église orthodoxe ukrainienne. Ces modifications devraient être suivies de répressions, et il est évident qu’il s’agit d’une sorte d’ultimatum : si l’Église ne change pas de dénomination, son enregistrement lui sera retiré. Si l’Église change de dénomination, naturellement, on opèrera les pressions les plus fortes sur les Ukrainiens, sur la société. Il y aura sans aucun doute des saisies d’églises par la force. Or, le peuple des croyants, les orthodoxes d’Ukraine, sont fermes dans la foi, émotifs. Tout ce qui concerne leurs églises risque de tourner au conflit sanglant. C’est pourquoi je vous demanderais d’intensifier notre prière commune pour la conservation de la paix en terre d’Ukraine, ainsi, bien sûr, que nos prières pour la préservation de l’Église orthodoxe ukrainienne.
Le Conseil des ministres de l'Irak a porté le jour de Noël dans la liste des fêtes officielles du pays.
Il est précisé dans le communiqué publié par le gouvernement: "Noël devient une fête nationale sur l'ensemble du territoire national. Nous félicitons tous nos citoyens chrétiens ainsi que tous ceux dans le monde qui célèbrent Noël le 25 décembre.
1,4 millions de chrétiens résidaient dans le pays en 2003 A la suite d'une guerre destructrice leur nombre s'est réduit à 300.000 De nombreux sanctuaires et lieux saints ont été détruits.
Il est précisé dans le communiqué publié par le gouvernement: "Noël devient une fête nationale sur l'ensemble du territoire national. Nous félicitons tous nos citoyens chrétiens ainsi que tous ceux dans le monde qui célèbrent Noël le 25 décembre.
1,4 millions de chrétiens résidaient dans le pays en 2003 A la suite d'une guerre destructrice leur nombre s'est réduit à 300.000 De nombreux sanctuaires et lieux saints ont été détruits.
Chers amis, le père Philippe Riabykh, recteur de l'église de Tous les Saints à Strasbourg vous invite tous à la première liturgie et à la consécration de l'église qui sera célébrée le 23 décembre 2018 par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse accompagné du père Maxime Politov, secrétaire de l'administration diocésaine, du protodiacre Nicolas Rehbinder et du lecteur Daniel Naberejny.
Дорогие друзья, настоятель храма в честь Всех Святых в Страсбурге игумен Филипп Рябых приглашает всех на малое освящение и на первую литургию, которые состоятся в новосооруженном храме 23 декабря 2018 года.
Освящение совершит епископ Корсунский Нестор. В торжествах также примет участие делегация Корсунской епархии в составе секретаря епархиального управления иерея Максима Политова, соборного протодиакона Николая Ребиндера и чтеца Даниила Набережного.
Дорогие друзья, настоятель храма в честь Всех Святых в Страсбурге игумен Филипп Рябых приглашает всех на малое освящение и на первую литургию, которые состоятся в новосооруженном храме 23 декабря 2018 года.
Освящение совершит епископ Корсунский Нестор. В торжествах также примет участие делегация Корсунской епархии в составе секретаря епархиального управления иерея Максима Политова, соборного протодиакона Николая Ребиндера и чтеца Даниила Набережного.
PREMIÈRE ÉTAPE DE L’OFFENSIVE MENÉE PAR LE GOUVERNEMENT UKRAINIEN POUR DÉTRUIRE CETTE ÉGLISE CANONIQUE: LA PRIVER DE SON NOM!
Le gouvernement de Kiev développe à marche forcée son offensive contre l’EOU: cinq jours après le pseudo-concile unifiant les schismatiques, largement minoritaires en terme de fidèles et de paroisses, la Rada (parlement ukrainien) adopte le 20 décembre, une loi exigeant de l’UOC-MP qu’elle change de nom et ne puisse plus s’appeler Église orthodoxe ukrainienne, malgré la prière de 2000 fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique devant le parlement pour que ce vote n’ait pas lieu (cf. illustrations).
Une bagarre a éclaté dans le parlement mais, ignorant les remous et l’appel de UOC-MP à opposer son droit de veto sur cette loi, le président Porochenko s’est au contraire empressé de promulguer la loi dans la foulée, dès le 22 décembre.
Le gouvernement de Kiev développe à marche forcée son offensive contre l’EOU: cinq jours après le pseudo-concile unifiant les schismatiques, largement minoritaires en terme de fidèles et de paroisses, la Rada (parlement ukrainien) adopte le 20 décembre, une loi exigeant de l’UOC-MP qu’elle change de nom et ne puisse plus s’appeler Église orthodoxe ukrainienne, malgré la prière de 2000 fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique devant le parlement pour que ce vote n’ait pas lieu (cf. illustrations).
Une bagarre a éclaté dans le parlement mais, ignorant les remous et l’appel de UOC-MP à opposer son droit de veto sur cette loi, le président Porochenko s’est au contraire empressé de promulguer la loi dans la foulée, dès le 22 décembre.
Le patriarche de Moscou Cyrille a adressé un message aux primats des Églises orthodoxes locales, les exhortant à ne pas entrer en communion avec la nouvelle « Église orthodoxe d’Ukraine »
Le patriarche Cyrille a informé les primats que, le 15 décembre 2018 à Kiev, avec la participation et sous le patronage direct des autorités gouvernementales d’Ukraine a eu lieu une réunion de « hiérarques », du « clergé » et de laïcs des deux groupes schismatiques ukrainiens.
Constantinople Patriarchate is accomplice to persecution of Ukrainian Orthodox Church - Patriarch Kirill
Les participants de ce conciliabule illégal, qui ont siégé en l’église historique Sainte-Sophie de Kiev, se sont auto-proclamés « Concile de réunification ». En réalité, cette soi-disant réunification s’est terminée par la fusion des deux organisations schismatiques, le « Patriarcat de Kiev » et « l’Église orthodoxe autocéphale d’Ukraine ». « Or, l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine, présidée par S.B. le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre, reconnue dans tout le monde orthodoxe, a refusé, conformément à la décision de son Saint-Synode du 7 décembre, de participer à l’événement en question, le considérant comme « une réunion illégale ».
Le patriarche Cyrille a informé les primats que, le 15 décembre 2018 à Kiev, avec la participation et sous le patronage direct des autorités gouvernementales d’Ukraine a eu lieu une réunion de « hiérarques », du « clergé » et de laïcs des deux groupes schismatiques ukrainiens.
Constantinople Patriarchate is accomplice to persecution of Ukrainian Orthodox Church - Patriarch Kirill
Les participants de ce conciliabule illégal, qui ont siégé en l’église historique Sainte-Sophie de Kiev, se sont auto-proclamés « Concile de réunification ». En réalité, cette soi-disant réunification s’est terminée par la fusion des deux organisations schismatiques, le « Patriarcat de Kiev » et « l’Église orthodoxe autocéphale d’Ukraine ». « Or, l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine, présidée par S.B. le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre, reconnue dans tout le monde orthodoxe, a refusé, conformément à la décision de son Saint-Synode du 7 décembre, de participer à l’événement en question, le considérant comme « une réunion illégale ».
Le nom de Serge Karcevski (1884 – 1955) n’est pas connu du grand public. Et pourtant c’est un éminent linguiste, dont l’activité a marqué la première moitié du XXe siècle. Les évènements historiques ont fait que son nom a été rayé de la science soviétique parce qu’émigré et l’occident ne l’a pas vraiment accepté parce que son activité linguistique se basait surtout sur l’analyse de la langue russe.
En juillet 2018 à Moscou, les éditions Ridero avec le soutien de Planeta ont publié S.I. Karcevski Iz proshlogo, iz dalekogo (C’était il y a longtemps, c’était loin). Ce livre regroupe les écrits de Karcevski que nous avons découverts dans ses archives conservées à l’Université de Genève.
Ces essais littéraires ont tous un caractère biographique : c’est son arrivée et ses premiers jours dans un village vogoul où il est envoyé comme instituteur, son analyse des peuples sibériens au contact desquels il vit, un épisode de son passé révolutionnaire, deux billets de correspondant de guerre : les avions soviétiques bombardent les villes de Finlande, etc.
En juillet 2018 à Moscou, les éditions Ridero avec le soutien de Planeta ont publié S.I. Karcevski Iz proshlogo, iz dalekogo (C’était il y a longtemps, c’était loin). Ce livre regroupe les écrits de Karcevski que nous avons découverts dans ses archives conservées à l’Université de Genève.
Ces essais littéraires ont tous un caractère biographique : c’est son arrivée et ses premiers jours dans un village vogoul où il est envoyé comme instituteur, son analyse des peuples sibériens au contact desquels il vit, un épisode de son passé révolutionnaire, deux billets de correspondant de guerre : les avions soviétiques bombardent les villes de Finlande, etc.
Le site "VaticanNews" annonce la formation en Ukraine d'une "nouvelle église" avec à sa tête le métropolite Épiphane. Le service de presse du Vatican précise que cette information n'en est qu'une parmi d'autres.
L'agence TASS, se référant à des sources bien informées annonce que le Vatican a décidé de ne pas établir de contacts avec la nouvelle entité estimant qu'il est prioritaire de maintenir de bonnes relations avec le patriarcat de Moscou. Le Vatican estime que des contacts avec l'entité ukrainienne non canonique mettraient en danger ses relations avec l'Eglise orthodoxe russe.
L'agence TASS, se référant à des sources bien informées annonce que le Vatican a décidé de ne pas établir de contacts avec la nouvelle entité estimant qu'il est prioritaire de maintenir de bonnes relations avec le patriarcat de Moscou. Le Vatican estime que des contacts avec l'entité ukrainienne non canonique mettraient en danger ses relations avec l'Eglise orthodoxe russe.
V. Golovanow
C’est le titre d’un article de Fabrice Deprez, jeune journaliste qui a travaillé en Ukraine, en Russie et dans les pays Baltes et qui tente une synthèse des évènements pour le journal catholique de référence en France "La Croix" (article réservé aux abonnés (1). Mais cet article se révèle en fait très approximatif alors même qu’il sera la référence pour l’opinion française.
UNE APPROXIMATION DE TAILLE
Après avoir rappelé l’élection du métropolite Épiphane (Doumenko), que notre chroniqueur baptise curieusement "I’Epifani", il fait un micro-trottoir: "Avec quelques milliers d’autres Ukrainiens, Constantine a bravé le froid hivernal, samedi 15 décembre, pour se rendre devant la cathédrale Sainte Sophie et assister à la création d’une nouvelle Église orthodoxe ukrainienne. « C’est un événement historique », s’enthousiasme cet électricien venu de la région de Tcherkassy, dans le sud du pays. Une bandelette aux couleurs du drapeau ukrainien noué sur la poitrine, il attend patiemment la confirmation du succès du concile, une journée que « nos enfants étudieront à l’école », assure-t-il."
"Concrètement, explique ensuite très justement Fabrice Deprez, le concile a fusionné l’Église du Patriarcat de Kiev (la plus importante du pays d’après plusieurs sondages) et la minoritaire Église autocéphale, deux organisations religieuses qui n’étaient alors pas reconnues comme canoniques."
C’est le titre d’un article de Fabrice Deprez, jeune journaliste qui a travaillé en Ukraine, en Russie et dans les pays Baltes et qui tente une synthèse des évènements pour le journal catholique de référence en France "La Croix" (article réservé aux abonnés (1). Mais cet article se révèle en fait très approximatif alors même qu’il sera la référence pour l’opinion française.
UNE APPROXIMATION DE TAILLE
Après avoir rappelé l’élection du métropolite Épiphane (Doumenko), que notre chroniqueur baptise curieusement "I’Epifani", il fait un micro-trottoir: "Avec quelques milliers d’autres Ukrainiens, Constantine a bravé le froid hivernal, samedi 15 décembre, pour se rendre devant la cathédrale Sainte Sophie et assister à la création d’une nouvelle Église orthodoxe ukrainienne. « C’est un événement historique », s’enthousiasme cet électricien venu de la région de Tcherkassy, dans le sud du pays. Une bandelette aux couleurs du drapeau ukrainien noué sur la poitrine, il attend patiemment la confirmation du succès du concile, une journée que « nos enfants étudieront à l’école », assure-t-il."
"Concrètement, explique ensuite très justement Fabrice Deprez, le concile a fusionné l’Église du Patriarcat de Kiev (la plus importante du pays d’après plusieurs sondages) et la minoritaire Église autocéphale, deux organisations religieuses qui n’étaient alors pas reconnues comme canoniques."
Robert Palladino, respponsable du service de presse du Département d'Etat, a déclaré le 17 décembre 2018: "La création de cette Eglise est devenue pour l'Ukraine un événement historique. Nous allons continuer à soutenir l'Ukraine, nous estimons qu'aucun obstacle extérieur ne doit entraver la liberté de conscience". Les Etats-Unis ont félicité le métropolite Épiphane de son élection.
L'Eglise orthodoxe russe estime que le concile soit disant de réunification qui s'est tenu à Kiev est un événement de nature politique et non ecclésiale. Il découle des statuts de la nouvelle entité qu'elle sera dirigée par un métropolite et non par le patriarche. L'union de trois églises locales au sein de cette nouvelle entité ne s'est pas faite. Deux entités schismatiques l'ont rejointe.
L'archiprêtre Nicolas Balachov a précisé: "La portée canonique du concile de réunification souhaité par le patriarche œcuménique est par Porochenko insignifiante. Il faudra que le patriarcat de Constantinople explique son attitude à l'ensemble du monde orthodoxe. Il lui faudra convaincre les Eglises locales de considérer comme leurs égaux les schismatiques d'hier".
L'Eglise orthodoxe d'Ukraine dirigée par le métropolite Onuphre n' pas été dupe des intrigues et des ordres qui lui ont été adressés. Elle reste entière si l'on ne compte pas deux transfuges qui l'ont abandonnée ( les métropolites Alexandre Drabinko et Siméon de Vinnitsa ) Les deux métropolites Symeon et Alexandre ont été destitués par le Saint Synode de l'Eglise Orthodoxe d'Ukraine qui a siégé aujourd'hui en séance extraordinaire sous la présidence du metropolite Onuphre de Kiev et toute l'Ukraine.
..................
Mgr Épiphane Doumenko, métropolite de Pereyaslav-Khmelnitsy (Patriarcat de Kiev) a été élu le 15 novembre primat de la nouvelle « Église orthodoxe d’Ukraine » unifiée par les participants du « concile de réunification » à Kiev.
Après l’élection, Mgr Épiphane s’est adressé aux fidèles réunis devant la cathédrale Sainte-Sophie, en remerciant le président Porochenko pour ses efforts qui ont contribué à la création de l’Église orthodoxe ukrainienne unie, mais aussi Mgr Philarète qui « est père spirituel de tous les Ukrainiens », ainsi que tous les membres du « concile de réunification ».
L'archiprêtre Nicolas Balachov a précisé: "La portée canonique du concile de réunification souhaité par le patriarche œcuménique est par Porochenko insignifiante. Il faudra que le patriarcat de Constantinople explique son attitude à l'ensemble du monde orthodoxe. Il lui faudra convaincre les Eglises locales de considérer comme leurs égaux les schismatiques d'hier".
L'Eglise orthodoxe d'Ukraine dirigée par le métropolite Onuphre n' pas été dupe des intrigues et des ordres qui lui ont été adressés. Elle reste entière si l'on ne compte pas deux transfuges qui l'ont abandonnée ( les métropolites Alexandre Drabinko et Siméon de Vinnitsa ) Les deux métropolites Symeon et Alexandre ont été destitués par le Saint Synode de l'Eglise Orthodoxe d'Ukraine qui a siégé aujourd'hui en séance extraordinaire sous la présidence du metropolite Onuphre de Kiev et toute l'Ukraine.
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Mgr Épiphane Doumenko, métropolite de Pereyaslav-Khmelnitsy (Patriarcat de Kiev) a été élu le 15 novembre primat de la nouvelle « Église orthodoxe d’Ukraine » unifiée par les participants du « concile de réunification » à Kiev.
Après l’élection, Mgr Épiphane s’est adressé aux fidèles réunis devant la cathédrale Sainte-Sophie, en remerciant le président Porochenko pour ses efforts qui ont contribué à la création de l’Église orthodoxe ukrainienne unie, mais aussi Mgr Philarète qui « est père spirituel de tous les Ukrainiens », ainsi que tous les membres du « concile de réunification ».
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