Plateforme libre de discussion
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Lettre de Mgr Emmanuel aux prêtres de l’Archevêché
Chers Pères,
Vous connaissez tous la décision prise par le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique concernant le retrait du Tomos et l'invitation à rejoindre les Métropoles des pays où vous êtes établis. Je sais le rôle statutaire important que représente l'Assemblée générale extraordinaire et je prie Dieu qu'il envoie le Saint Esprit pour combler vos travaux de sa grâce et de son amour, afin que vous trouviez le chemin le meilleur pour poursuivre ici, en Europe occidentale, le témoignage du Christ.
Je voulais m'adresser à vous pour vous assurer que je ne cherche en rien à spolier qui que ce soit, mais que je suis prêt, dans les limites de la Métropole dont j'ai la charge, à conserver, à travers un statut de vicariat, les caractéristiques suivantes:
- Le maintien de l'association existante qui continuera à gérer les biens qui lui appartiennent et à fonctionner selon ses propres statuts, qu'il faudra probablement adapter.
Chers Pères,
Vous connaissez tous la décision prise par le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique concernant le retrait du Tomos et l'invitation à rejoindre les Métropoles des pays où vous êtes établis. Je sais le rôle statutaire important que représente l'Assemblée générale extraordinaire et je prie Dieu qu'il envoie le Saint Esprit pour combler vos travaux de sa grâce et de son amour, afin que vous trouviez le chemin le meilleur pour poursuivre ici, en Europe occidentale, le témoignage du Christ.
Je voulais m'adresser à vous pour vous assurer que je ne cherche en rien à spolier qui que ce soit, mais que je suis prêt, dans les limites de la Métropole dont j'ai la charge, à conserver, à travers un statut de vicariat, les caractéristiques suivantes:
- Le maintien de l'association existante qui continuera à gérer les biens qui lui appartiennent et à fonctionner selon ses propres statuts, qu'il faudra probablement adapter.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Février 2019 à 15:13
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Открытое письмо настоятеля русской церкви в Санремо Дионисия Байкова приходам и общинам Архиепископии православных русских церквей в Западной Европе
Italie : la paroisse de San Remo quitte l’Archevêché pour l’Église orthodoxe russe hors-frontières
Chers pères, frères et sœurs,
Je vous écris ceci en réponse à l'attitude agressive du patriarcat de Constantinople en la personne du métropolite Guennadios Zervos. Le 21 janvier dernier le métropolite Guennadios m'a interdit d'officier. Il a déclaré vouloir exercer son autorité sur la paroisse du Christ Sauveur à San Remo (Italie).
Unanimement, notre paroisse, entité autonome aux yeux de la législation italienne, a décidé de se placer sous l'omophore de l'EORHF.
Aussi nous sommes complètement en droit de nous autodéterminer. Nos choix ne sont pas influençables. De même que notre communauté dans son ensemble j'ai été fortement chagriné par le fait que mon interdiction n'a pas été suivie par une quelconque réaction de la part des responsables de l'Archevêché.
Italie : la paroisse de San Remo quitte l’Archevêché pour l’Église orthodoxe russe hors-frontières
Chers pères, frères et sœurs,
Je vous écris ceci en réponse à l'attitude agressive du patriarcat de Constantinople en la personne du métropolite Guennadios Zervos. Le 21 janvier dernier le métropolite Guennadios m'a interdit d'officier. Il a déclaré vouloir exercer son autorité sur la paroisse du Christ Sauveur à San Remo (Italie).
Unanimement, notre paroisse, entité autonome aux yeux de la législation italienne, a décidé de se placer sous l'omophore de l'EORHF.
Aussi nous sommes complètement en droit de nous autodéterminer. Nos choix ne sont pas influençables. De même que notre communauté dans son ensemble j'ai été fortement chagriné par le fait que mon interdiction n'a pas été suivie par une quelconque réaction de la part des responsables de l'Archevêché.
Nous vous invitons à regarder la présentation de l'exposition : « Ivan Kuleff, le génie humble – icônes, art graphique, peintures » qui a lieu à ce moment au Centre culturel et spirituel russe à Paris.
Le 5 février nous commémorons le starets Ioann (Krestiankine), 1910-2006.
L’archimandrite Ioann moine du monastère des Grottes de Pskov a été rappelé à Dieu en février 2006, il était âgé de 95 ans. Il était vénéré par tous les orthodoxes en Russie et dans le monde car l’un des derniers confesseurs starets. Des centaines de fidèles affluaient chaque jour vers sa cellule pendant près de quarante ans afin de lui faire part de leurs joies et de leurs chagrins, de bénéficier de sa guidance spirituelle.
Le père Ioann est né à Orel le 11 avril 1910. Enfant, il servait les liturgies qu’officiait Mgr Séraphin (Ostrooumov), archevêque d’Orel. A la suite de ses études secondaires il s’inscrit à des cours de comptabilité et s’installe à Moscou où il trouve un emploi.
C’est en externe que le futur père Ioann s’inscrit au séminaire. Il fait partie de la promotion 1950 de l’académie de théologie de Moscou et y prépare une thèse qu’il ne réussit pas à soutenir car dans la nuit du 30 avril 1950 il est arrêté. Ses activités pastorales lui valent une condamnation de sept ans dans les camps de rééducation par le travail. Le 15 février 1955 il est libéré avant terme.
L’archimandrite Ioann moine du monastère des Grottes de Pskov a été rappelé à Dieu en février 2006, il était âgé de 95 ans. Il était vénéré par tous les orthodoxes en Russie et dans le monde car l’un des derniers confesseurs starets. Des centaines de fidèles affluaient chaque jour vers sa cellule pendant près de quarante ans afin de lui faire part de leurs joies et de leurs chagrins, de bénéficier de sa guidance spirituelle.
Le père Ioann est né à Orel le 11 avril 1910. Enfant, il servait les liturgies qu’officiait Mgr Séraphin (Ostrooumov), archevêque d’Orel. A la suite de ses études secondaires il s’inscrit à des cours de comptabilité et s’installe à Moscou où il trouve un emploi.
C’est en externe que le futur père Ioann s’inscrit au séminaire. Il fait partie de la promotion 1950 de l’académie de théologie de Moscou et y prépare une thèse qu’il ne réussit pas à soutenir car dans la nuit du 30 avril 1950 il est arrêté. Ses activités pastorales lui valent une condamnation de sept ans dans les camps de rééducation par le travail. Le 15 février 1955 il est libéré avant terme.
Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
2) Il existe d’autre part un découragement plus spécifiquement lié à la vie spirituelle.
Une première forme de celui-ci est liée à des péchés commis précédemment.
Pour en sortir, il faut bien entendu faire pénitence, mais en même temps ne pas regarder à ces péchés, ne pas se fixer sur eux (comme les chiens qui restent attachés à leurs propres vomissures /ap. Pierre/) : le starets Serge recommande de ne jamais se décourager, en se levant, à cause des péchés commis la veille ou les jours précédents, mais de commencer chaque jour comme s’il était totalement nouveau.
2) Il existe d’autre part un découragement plus spécifiquement lié à la vie spirituelle.
Une première forme de celui-ci est liée à des péchés commis précédemment.
Pour en sortir, il faut bien entendu faire pénitence, mais en même temps ne pas regarder à ces péchés, ne pas se fixer sur eux (comme les chiens qui restent attachés à leurs propres vomissures /ap. Pierre/) : le starets Serge recommande de ne jamais se décourager, en se levant, à cause des péchés commis la veille ou les jours précédents, mais de commencer chaque jour comme s’il était totalement nouveau.
L’Eglise orthodoxe russe hors-frontières avait en 1981 déclaré saint Eugène Botkine ainsi que les serviteurs de la famille impériale massacrés par les bolcheviks le 17 juillet 1918 dans la maison de l’ingénieur Ipatiev à Ekaterinbourg.
Le 3 février 2016 le Concile des évêques de l’Eglise orthodoxe russe, patriarcat de Moscou, a décidé de glorifier le docteur Eugène Botkine.
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a dit dans le cadre d’une conférence de presse « Il s’agit, j’en suis convaincu, d’une décision attendue depuis longtemps. Eugène Botkine est de ceux des saints qui sont vénérés non seulement au sein de l’EORHF mais aussi dans de nombreux diocèses du patriarcat de Moscou.
Le 3 février 2016 le Concile des évêques de l’Eglise orthodoxe russe, patriarcat de Moscou, a décidé de glorifier le docteur Eugène Botkine.
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a dit dans le cadre d’une conférence de presse « Il s’agit, j’en suis convaincu, d’une décision attendue depuis longtemps. Eugène Botkine est de ceux des saints qui sont vénérés non seulement au sein de l’EORHF mais aussi dans de nombreux diocèses du patriarcat de Moscou.
Une interview à propos de la décision prise par Constantinople
Où doit se régler le sort des paroisses russes en Europe occidentales ? À Paris ou à Constantinople ?
Par décision en date du 27 novembre 2018, le synode du patriarcat de Constantinople a dissous l’Archevêché des églises russes en Europe occidentale, ses 65 paroisses devront intégrer des métropoles de l’Église de Constantinople. Créé en 1931 par le métropolite Euloge (Gueorgievsky), l’Archevêché, placé sous juridiction de Constantinople, regroupait les immigrants russes de la première vague postrévolutionnaire qui souhaitaient entretenir en Europe les traditions orthodoxes russes.
Le 15 décembre l’assemblée pastorale de l’Archevêché a décidé de réunir le 23 février 2019 à Paris l’Assemblée générale qui doit soit accepter la décision de Constantinople soit envisager un autre destin.
Nous présentons ici l’interview que nous a accordée Nikita Krivochéine, personnalité de l’immigration russe et l’un des fondateurs du Mouvement pour une orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale.
Où doit se régler le sort des paroisses russes en Europe occidentales ? À Paris ou à Constantinople ?
Par décision en date du 27 novembre 2018, le synode du patriarcat de Constantinople a dissous l’Archevêché des églises russes en Europe occidentale, ses 65 paroisses devront intégrer des métropoles de l’Église de Constantinople. Créé en 1931 par le métropolite Euloge (Gueorgievsky), l’Archevêché, placé sous juridiction de Constantinople, regroupait les immigrants russes de la première vague postrévolutionnaire qui souhaitaient entretenir en Europe les traditions orthodoxes russes.
Le 15 décembre l’assemblée pastorale de l’Archevêché a décidé de réunir le 23 février 2019 à Paris l’Assemblée générale qui doit soit accepter la décision de Constantinople soit envisager un autre destin.
Nous présentons ici l’interview que nous a accordée Nikita Krivochéine, personnalité de l’immigration russe et l’un des fondateurs du Mouvement pour une orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale.
Le 3 février 2019 a eu lieu à la cathédrale Sainte Sophie, à Kiev "l'intronisation" du nouveau responsable de l'Eglise d'Ukraine. Il s'agit du métropolite, et non du patriarche, Épiphane (Doumenko).
Le patriarche d'honneur Philarète Denissenko devait assister à la cérémonie mais en dernière minute les médecins le lui ont interdit. Le président du pays Piotr Porochenko était présent.
Le métropolite Épiphane a précisé: "Avant, comme après l'octroi du Tomos, voilà quelques mois que des délégations du Patriarcat œcuménique vont de par le monde pour rencontrer des représentants des Eglises locales. Ces délégations expliquent à leurs interlocuteurs le processus de la mise en place de la nouvelle Eglise autocéphale d'Ukraine. Aucune des Eglises locales n'a jusqu'à présent reconnu l'Eglise d'Ukraine. De nombreux hiérarques sont disposés à assister à l'intronisation. Il existe cependant une procédure bien établie de la reconnaissance d'une autocéphalie et cela fait obstacle à leur venue.
Le patriarche d'honneur Philarète Denissenko devait assister à la cérémonie mais en dernière minute les médecins le lui ont interdit. Le président du pays Piotr Porochenko était présent.
Le métropolite Épiphane a précisé: "Avant, comme après l'octroi du Tomos, voilà quelques mois que des délégations du Patriarcat œcuménique vont de par le monde pour rencontrer des représentants des Eglises locales. Ces délégations expliquent à leurs interlocuteurs le processus de la mise en place de la nouvelle Eglise autocéphale d'Ukraine. Aucune des Eglises locales n'a jusqu'à présent reconnu l'Eglise d'Ukraine. De nombreux hiérarques sont disposés à assister à l'intronisation. Il existe cependant une procédure bien établie de la reconnaissance d'une autocéphalie et cela fait obstacle à leur venue.
Vladimir Golovanow Source VESTI
La cathédrale russe de la rue Daru était la paroisse de l'artiste de depuis 2012, quand il y avait épousé Macha Méril, née princesse Gagarine, après avoir adopté l'Orthodoxie. C'est donc là que ce sont déroulées ses obsèques le 1 février, en présence de nombreux invités.
Une commémoration civile a eu lieu dans l'après-midi au théâtre Marigny, puis l'artiste a été inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
La cathédrale russe de la rue Daru était la paroisse de l'artiste de depuis 2012, quand il y avait épousé Macha Méril, née princesse Gagarine, après avoir adopté l'Orthodoxie. C'est donc là que ce sont déroulées ses obsèques le 1 février, en présence de nombreux invités.
Une commémoration civile a eu lieu dans l'après-midi au théâtre Marigny, puis l'artiste a été inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Pour les dernières dix années la quantité d'États, à qui fait le service l'Eglise orthodoxe Russe, a augmenté de dix.
"En dix ans le nombre des pays où l'Eglise orthodoxe Russe est présente a augmenté de 10 "annonce un article analytique préparé par le patriarcat de Moscou pour le 10ème anniversaire du Concile local qui avait élu le patriarche Cyrille.
Il y a é ce jour 19 diocèses de l'église Russe en fonctionnement dans " l'étranger lointain" (hors des frontières traditionnelles de l'Église russe), dit l'article. On y compte actuellement plus de mille institutions (977 paroisses et 40 monastères) contre 356 en 2009.
"En dix ans le nombre des pays où l'Eglise orthodoxe Russe est présente a augmenté de 10 "annonce un article analytique préparé par le patriarcat de Moscou pour le 10ème anniversaire du Concile local qui avait élu le patriarche Cyrille.
Il y a é ce jour 19 diocèses de l'église Russe en fonctionnement dans " l'étranger lointain" (hors des frontières traditionnelles de l'Église russe), dit l'article. On y compte actuellement plus de mille institutions (977 paroisses et 40 monastères) contre 356 en 2009.
Exposition organisée du 14 mai au 30 juin 2019, au Centre culturel et spirituel orthodoxe russe, 1 quai Branly, dans le 7ème arrondissement de Paris, à l'occasion du 50 e anniversaire du rappel à Dieu du célèbre moine iconographe.
Les conférences du samedi 8 juin
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Les conférences du samedi 8 juin
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Lc 18, 35-43: En ce temps-là, comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, en train de mendier. Ayant entendu passer une foule, il demanda ce que c'était. On lui annonça : « C'est Jésus le Nazôréen qui passe. » Il s'écria : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour qu'il se taise ; mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Jésus s'arrêta et commanda qu'on le lui amène.
Quand il se fut approché, il l'interrogea : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue ! » Jésus lui dit : « Retrouve la vue. Ta foi t'a sauvé. » A l'instant même il retrouva la vue et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Tout le peuple voyant cela fit monter à Dieu sa louange.
Le passage évangélique que nous venons d’entendre me confirme dans la conviction profonde que dans nos rapports avec Dieu, il faut être audacieux.
Il faut être entreprenant. Il ne faut pas avoir peur de paraître même envahissant : Jésus n’a-t-il pas comparé celui qui prie avec la femme importune qui ne laisse pas en paix le juge inique tant qu’elle n’a pas obtenu de lui ce qu’elle est venue chercher ? Cette parabole de la veuve assommante figure du reste dans le même chapitre 18 de l’Evangile de Luc, d’où est tiré l’épisode de la guérison de l’aveugle de Jéricho.
Quand il se fut approché, il l'interrogea : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue ! » Jésus lui dit : « Retrouve la vue. Ta foi t'a sauvé. » A l'instant même il retrouva la vue et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Tout le peuple voyant cela fit monter à Dieu sa louange.
Le passage évangélique que nous venons d’entendre me confirme dans la conviction profonde que dans nos rapports avec Dieu, il faut être audacieux.
Il faut être entreprenant. Il ne faut pas avoir peur de paraître même envahissant : Jésus n’a-t-il pas comparé celui qui prie avec la femme importune qui ne laisse pas en paix le juge inique tant qu’elle n’a pas obtenu de lui ce qu’elle est venue chercher ? Cette parabole de la veuve assommante figure du reste dans le même chapitre 18 de l’Evangile de Luc, d’où est tiré l’épisode de la guérison de l’aveugle de Jéricho.
Le CENTRE SPIRITUEL ET CULTUREL ORTHODOXE RUSSE ACCUEILLE la Première exposition rétrospective d'IVAN KULEFF
Иван Артёмович Кюлев / иногда пишут Кулев/ 1983-1987
Ivan Kuleff (né en 1893 à Rostov-sur-le-Don – mort à Montmorency en 1987) est un peintre mystique et mystérieux qui excellait aussi bien dans la peinture d’icônes que dans l’art profane.
Réfugié en France en 1927 après la révolution bolchévique et cinq ans de pérégrinations dans les Balkans, il a peint inlassablement malgré les vicissitudes de la vie.
A partir d’une centaine d’œuvres, pour la plupart intimes qui n’ont jamais été présentées, l’exposition qui embrasse 60 années de sa production, dévoile les différentes facettes de son art.
Иван Артёмович Кюлев / иногда пишут Кулев/ 1983-1987
Ivan Kuleff (né en 1893 à Rostov-sur-le-Don – mort à Montmorency en 1987) est un peintre mystique et mystérieux qui excellait aussi bien dans la peinture d’icônes que dans l’art profane.
Réfugié en France en 1927 après la révolution bolchévique et cinq ans de pérégrinations dans les Balkans, il a peint inlassablement malgré les vicissitudes de la vie.
A partir d’une centaine d’œuvres, pour la plupart intimes qui n’ont jamais été présentées, l’exposition qui embrasse 60 années de sa production, dévoile les différentes facettes de son art.
En présence de représentations de 9 Églises locales. 5 manquaient à l'appel
Une réception solennelle a été donnée dans le grand salon du Kremlin pour le 10e anniversaire du Concile local de l'Église russe et de l'intronisation du patriarche Cyrille, en présence du président Poutine et du patriarche Cyrille avec la participations très significatives de représentants de 9 Églises locales, dont trois primats:
- Le Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient avec les délégués du Patriarcat d'Antioche Jean X et les délégués du Patriarcat d'Antioche
- Le Patriarche de Serbie Irinée avec les délégués du Patriarcat de Serbie
- Le Métropolite des terres Tchèques et de Slovaquie Rostislav avec la délégation de l'Eglise des terres Tchèques et de Slovaquie
- La délégation du patriarcat d'Alexandrie
- La délégation du patriarcat de Géorgie
Une réception solennelle a été donnée dans le grand salon du Kremlin pour le 10e anniversaire du Concile local de l'Église russe et de l'intronisation du patriarche Cyrille, en présence du président Poutine et du patriarche Cyrille avec la participations très significatives de représentants de 9 Églises locales, dont trois primats:
- Le Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient avec les délégués du Patriarcat d'Antioche Jean X et les délégués du Patriarcat d'Antioche
- Le Patriarche de Serbie Irinée avec les délégués du Patriarcat de Serbie
- Le Métropolite des terres Tchèques et de Slovaquie Rostislav avec la délégation de l'Eglise des terres Tchèques et de Slovaquie
- La délégation du patriarcat d'Alexandrie
- La délégation du patriarcat de Géorgie
Le Centre spirituel et culturel russe organise le 1 février à 19h la présentation, avec la participation de l’auteur, du nouveau livre de l’archiprêtre André Kordotchkine « Rendez à César ce qui est à César »
L’auteur traite de problèmes tels que « Est-ce que Jésus-Christ était un patriote ? », « Est-ce que le patriotisme peut aller jusqu’au péché ? », « Jusqu’à quel point faut-il rester fidèle à son pays, obéir aux autorités, défendre ses intérêts ? »
Nikita KRIVOCHEINE participera à la présentation de ce livre.
L’auteur traite de problèmes tels que « Est-ce que Jésus-Christ était un patriote ? », « Est-ce que le patriotisme peut aller jusqu’au péché ? », « Jusqu’à quel point faut-il rester fidèle à son pays, obéir aux autorités, défendre ses intérêts ? »
Nikita KRIVOCHEINE participera à la présentation de ce livre.
Le monde orthodoxe connaît actuellement une situation plus que compliquée en Ukraine; il s'agit, en particulier, de l'octroi par le Phanar d'un Tomos Les choses se répètent, l’Archevêché a connu une situation similaire en 1998-2000. Le texte qui suit reflète la stricte réalité. Il en existe des témoins.
Le 18 octobre 1999 une enveloppe froissée du Patriarcat arriva en courrier simple à l’Archevêché. Mais....le texte de Tomos, en grec exclusivement contenu dans l'enveloppe n’était pas celui proclamé, ni sur les dix points essentiels ni sur le préambule, mais à quelques détails près un nouveau texte très proche de celui qui avait été apporté de Constantinople, par le Métropolite Méliton, le 19 juin 1999.Des remarques sur ce texte furent rédigées avec Mgr Serge...... De nouveau il y eu des rencontres avec Mgr Jérémie, très gêné, des appels téléphoniques directs au Patriarche Bartholomée. Le 11 novembre 1999 Mgr Serge, Mgr Jérémie et le secrétaire de l’Archevêché se retrouvaient à Constantinople dans le bureau du Patriarche Œcuménique en sa présence et celle de Mgr Méliton. Entrevue orageuse....
Le « TOMOS »
Après les, laborieuses, discussions pour l’acceptation par Constantinople, des nouveaux statuts de l’Archevêché, l’accord final pour ces statuts fut fêté le 3 décembre 1997 dans le bureau même du Patriarche. C’est dans ce climat d’euphorie que fut soulevé par un des membres de la délégation de l’Archevêché le problème de la « dépendance » de fait de l’Archevêché vis-à-vis de la Métropole de France ( Mgr Jérémie était présent ). Le Patriarche accepta les remarques faites et dit même « je suis au courant » et il dit à Mgr Serge « proposez moi quelque chose . Je suis d’accord pour que vous soyez associés à la rédaction du texte qui définira votre large autonomie » Un compte rendu de ce voyage fut rédigé et un exemplaire remis à Mgr Jérémie.
C’est ainsi que le 16 décembre 1997 le Conseil de l’Archevêché créait un groupe de travail pour élaborer une proposition pour le Conseil. Furent désignés pour participer à ce Groupe de Travail : les pères Boris Bobrinskoy, Nicolas Ozoline, Nicolas Rehbinder et Michel Milkovitch, Antoine Nivière, Serge Obolensky, Vadim Tichonicky, Basile de Tiesenhausen.
Le 26 février 1998 le groupe présentait au Conseil un texte ayant obtenu le consensus de tous ses membres. Les points qui - de l’avis du groupe - devaient, d’après eux, figurer obligatoirement dans le texte final qui serait élaboré à Constantinople étaient :
Le 18 octobre 1999 une enveloppe froissée du Patriarcat arriva en courrier simple à l’Archevêché. Mais....le texte de Tomos, en grec exclusivement contenu dans l'enveloppe n’était pas celui proclamé, ni sur les dix points essentiels ni sur le préambule, mais à quelques détails près un nouveau texte très proche de celui qui avait été apporté de Constantinople, par le Métropolite Méliton, le 19 juin 1999.Des remarques sur ce texte furent rédigées avec Mgr Serge...... De nouveau il y eu des rencontres avec Mgr Jérémie, très gêné, des appels téléphoniques directs au Patriarche Bartholomée. Le 11 novembre 1999 Mgr Serge, Mgr Jérémie et le secrétaire de l’Archevêché se retrouvaient à Constantinople dans le bureau du Patriarche Œcuménique en sa présence et celle de Mgr Méliton. Entrevue orageuse....
Le « TOMOS »
Après les, laborieuses, discussions pour l’acceptation par Constantinople, des nouveaux statuts de l’Archevêché, l’accord final pour ces statuts fut fêté le 3 décembre 1997 dans le bureau même du Patriarche. C’est dans ce climat d’euphorie que fut soulevé par un des membres de la délégation de l’Archevêché le problème de la « dépendance » de fait de l’Archevêché vis-à-vis de la Métropole de France ( Mgr Jérémie était présent ). Le Patriarche accepta les remarques faites et dit même « je suis au courant » et il dit à Mgr Serge « proposez moi quelque chose . Je suis d’accord pour que vous soyez associés à la rédaction du texte qui définira votre large autonomie » Un compte rendu de ce voyage fut rédigé et un exemplaire remis à Mgr Jérémie.
C’est ainsi que le 16 décembre 1997 le Conseil de l’Archevêché créait un groupe de travail pour élaborer une proposition pour le Conseil. Furent désignés pour participer à ce Groupe de Travail : les pères Boris Bobrinskoy, Nicolas Ozoline, Nicolas Rehbinder et Michel Milkovitch, Antoine Nivière, Serge Obolensky, Vadim Tichonicky, Basile de Tiesenhausen.
Le 26 février 1998 le groupe présentait au Conseil un texte ayant obtenu le consensus de tous ses membres. Les points qui - de l’avis du groupe - devaient, d’après eux, figurer obligatoirement dans le texte final qui serait élaboré à Constantinople étaient :
Dimanche 27 janvier 2019, en la fête de la translation des reliques de saint Jean Chrysostome.
Cela fait maintenant plus d’un quart de siècle, depuis précisément l’automne 1990, que je consacre une part significative de ma vie à l’Institut Saint-Serge en tâchant de rendre aux jeunes générations un peu de l’enseignement théologique que j’ai reçu de mes aînés. Il y a trois ans de cela, en juin 2015, mes collègues m’ont demandé d’en assumer la présidence, estimant que mon existence publique et mon expérience professionnelle leur seraient utiles pour endiguer les difficultés et les hostilités que subissait notre école.
Moi-même, dans l’instant, j’y ai vu l’opportunité d’enfin procéder aux réformes indispensables que j’avais à plusieurs reprises prônées, mais que tous désormais, administrateurs, enseignants et personnels, ne pouvaient que savoir impératives à moins de faillir à maintenir et à poursuivre la vocation que nous avions devoir de transmettre.
Cette mission, je l’ai acceptée hier par esprit de solidarité et j’y renonce aujourd’hui par souci de vérité.
Cela fait maintenant plus d’un quart de siècle, depuis précisément l’automne 1990, que je consacre une part significative de ma vie à l’Institut Saint-Serge en tâchant de rendre aux jeunes générations un peu de l’enseignement théologique que j’ai reçu de mes aînés. Il y a trois ans de cela, en juin 2015, mes collègues m’ont demandé d’en assumer la présidence, estimant que mon existence publique et mon expérience professionnelle leur seraient utiles pour endiguer les difficultés et les hostilités que subissait notre école.
Moi-même, dans l’instant, j’y ai vu l’opportunité d’enfin procéder aux réformes indispensables que j’avais à plusieurs reprises prônées, mais que tous désormais, administrateurs, enseignants et personnels, ne pouvaient que savoir impératives à moins de faillir à maintenir et à poursuivre la vocation que nous avions devoir de transmettre.
Cette mission, je l’ai acceptée hier par esprit de solidarité et j’y renonce aujourd’hui par souci de vérité.
Mercredi, la paroisse de San Remo (église du Christ-Sauveur, de saint Séraphin de Sarov et de sainte Catherine, photographie ci-dessus), en Italie, a annoncé qu’elle quittait l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale pour l’Église orthodoxe russe hors-frontières.
Son recteur, le père Dionisyos Baïkov, a expliqué : « En raison des actions inacceptables de l’archidiocèse d’Italie et de Malte du Patriarcat de Constantinople envers notre paroisse et le recteur, il nous est impossible de rester en communion avec le Patriarcat de Constantinople. L’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale continue d’être en communion avec le Patriarcat de Constantinople, nous sommes profondément attristés d’abandonner cette juridiction. Nous espérons que l’assemblée du 23 février à Paris choisira de revenir sous l’Église mère russe. »
Son recteur, le père Dionisyos Baïkov, a expliqué : « En raison des actions inacceptables de l’archidiocèse d’Italie et de Malte du Patriarcat de Constantinople envers notre paroisse et le recteur, il nous est impossible de rester en communion avec le Patriarcat de Constantinople. L’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale continue d’être en communion avec le Patriarcat de Constantinople, nous sommes profondément attristés d’abandonner cette juridiction. Nous espérons que l’assemblée du 23 février à Paris choisira de revenir sous l’Église mère russe. »
UKRAINE: bis repetita!
Le 23 janvier le père Dionysos Baïkov, recteur de la paroisse du Christ Sauveur à San Remo (Italie), a été interdit d’officier par le métropolite Guennadios, patriarcat de Constantinople. Il en a informé le quotidien Nezavissimaya Gazeta :
« Plusieurs clercs, dont moi, avions plusieurs jours durant reçu des lettres envoyées par le métropolite Guennadios Zervos. Il exigeait de nous de le commémorer lors des offices. C’est le 23 janvier que j’ai reçu ce message, je n’ai pas donné suite. Je continue à commémorer notre évêque ainsi que Monseigneur Jean de Charioupolis, notre exarque. En ayant été informé le métropolite Guennadios a décidé de m’interdire ».
La communauté orthodoxe de San Remo a déclaré qu’elle considère comme anti-canonique les décisions de l’évêque dépendant de Constantinople. Elle a l’intention de continuer jusqu’au 23 février, date de l’Assemblée générale à observer les statuts de l’Archevêché.
Le 23 janvier le père Dionysos Baïkov, recteur de la paroisse du Christ Sauveur à San Remo (Italie), a été interdit d’officier par le métropolite Guennadios, patriarcat de Constantinople. Il en a informé le quotidien Nezavissimaya Gazeta :
« Plusieurs clercs, dont moi, avions plusieurs jours durant reçu des lettres envoyées par le métropolite Guennadios Zervos. Il exigeait de nous de le commémorer lors des offices. C’est le 23 janvier que j’ai reçu ce message, je n’ai pas donné suite. Je continue à commémorer notre évêque ainsi que Monseigneur Jean de Charioupolis, notre exarque. En ayant été informé le métropolite Guennadios a décidé de m’interdire ».
La communauté orthodoxe de San Remo a déclaré qu’elle considère comme anti-canonique les décisions de l’évêque dépendant de Constantinople. Elle a l’intention de continuer jusqu’au 23 février, date de l’Assemblée générale à observer les statuts de l’Archevêché.
V.Golovanow
Comme nous somme dans l’après fête de la Théophanie, je vous propose ces photos historiques de la célébration au corps expéditionnaire russe sur le front de Champagne en janvier 1917.
L’explication que donne le journaliste sous les photos est particulièrement savoureuse !
"LE MIROIR" était un hebdomadaire illustré lancé en 1910 comme supplément du Petit Parisien, puis comme périodique autonome à partir de janvier 1912. Il contenant essentiellement des photographies d'actualité. Il devient "Le Miroir des sports » en juillet 1920.
Comme nous somme dans l’après fête de la Théophanie, je vous propose ces photos historiques de la célébration au corps expéditionnaire russe sur le front de Champagne en janvier 1917.
L’explication que donne le journaliste sous les photos est particulièrement savoureuse !
"LE MIROIR" était un hebdomadaire illustré lancé en 1910 comme supplément du Petit Parisien, puis comme périodique autonome à partir de janvier 1912. Il contenant essentiellement des photographies d'actualité. Il devient "Le Miroir des sports » en juillet 1920.
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