Plateforme libre de discussion
|
« Jamais dans nos deux Églises n’ont eu autant de raisons de travailler ensemble », a déclaré le patriarche Kirill de Moscou
Au lendemain d’une audience avec le pape François, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, directeur du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a confié mercredi 13 novembre que l’Église orthodoxe russe est prête à travailler à une rencontre entre le pape et le patriarche orthodoxe russe Kirill.
« Nous ne sommes pas encore prêts à dire quand et où aura lieu cette rencontre mais nous sommes prêts à préparer et à travailler à cette rencontre », a-t-il déclaré à l’agence italienne Ansa, insistant sur le travail principal portant sur "le contenu".
Au lendemain d’une audience avec le pape François, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, directeur du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a confié mercredi 13 novembre que l’Église orthodoxe russe est prête à travailler à une rencontre entre le pape et le patriarche orthodoxe russe Kirill.
« Nous ne sommes pas encore prêts à dire quand et où aura lieu cette rencontre mais nous sommes prêts à préparer et à travailler à cette rencontre », a-t-il déclaré à l’agence italienne Ansa, insistant sur le travail principal portant sur "le contenu".
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Novembre 2013 à 19:53
|
17 commentaires
|
Permalien
Pour la clôture de l’Année de la foi, le dimanche 24 novembre, un évènement exceptionnel aura lieu en présence du pape François: l’exposition des ossements du premier apôtre Pierre.
Ce sera une première: des ossements, vénérés comme étant ceux de Saint-Pierre, le fondateur de l’Eglise, vont être sortis des Grottes, situées sous la basilique vaticane, pour être exposés au public. Cette exposition des reliques de Saint-Pierre sera visible le 24 novembre, jour de la clôture de l’Année de la foi.
Lancée en octobre 2012 par Benoît XVI, l’Année de la foi a donné lieu à de multiples célébrations sur la place Saint-Pierre. De nombreux pèlerins sont allés alors se recueillir dans les Grottes vaticanes, sous la basilique, devant le tombeau censé abriter les reliques du premier apôtre. D’autres tombeaux occupent également cet endroit, notamment celui de Jean Paul II.
Ce sera une première: des ossements, vénérés comme étant ceux de Saint-Pierre, le fondateur de l’Eglise, vont être sortis des Grottes, situées sous la basilique vaticane, pour être exposés au public. Cette exposition des reliques de Saint-Pierre sera visible le 24 novembre, jour de la clôture de l’Année de la foi.
Lancée en octobre 2012 par Benoît XVI, l’Année de la foi a donné lieu à de multiples célébrations sur la place Saint-Pierre. De nombreux pèlerins sont allés alors se recueillir dans les Grottes vaticanes, sous la basilique, devant le tombeau censé abriter les reliques du premier apôtre. D’autres tombeaux occupent également cet endroit, notamment celui de Jean Paul II.
"La réforme liturgique du métropolite Cyprien de Kiev - L'introduction du typikon sabaïte dans l'office divin"
L'Archimandrite Job Getcha (né en 1974), canadien d'origine ukrainienne, est docteur en théologie.Il enseigne la liturgie à l'Institut d'études supérieures en théologie orthodoxe auprès du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique à Chambésy-Genève et à l'Institut catholique de Paris.
La présente étude est consacrée à l'une des phases essentielles de la " synthèse byzantine " : la réforme liturgique associée au nom de Cyprien Tsamblak, né vers 1330 dans la région de Trnovo (Bulgarie), disciple du patriarche de Constantinople Philothée Kokkinos.
Etroitement lié à cette grande figure de I'hésychasme byzantin du XIVe siècle, Cyprien fit un séjour à l'Athos où il fut ainsi initié à l'enseignement des moines hésychastes. Il devint par la suite métropolite de Kiev et de Lituanie (en 1375), avant d'être définitivement intronisé métropolite de Kiev et de toutes les Russies, siège qu'il occupa à deux reprises de 1381 à 1382, puis de 1390 jusqu'à sa mort en 1406.[
L'Archimandrite Job Getcha (né en 1974), canadien d'origine ukrainienne, est docteur en théologie.Il enseigne la liturgie à l'Institut d'études supérieures en théologie orthodoxe auprès du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique à Chambésy-Genève et à l'Institut catholique de Paris.
La présente étude est consacrée à l'une des phases essentielles de la " synthèse byzantine " : la réforme liturgique associée au nom de Cyprien Tsamblak, né vers 1330 dans la région de Trnovo (Bulgarie), disciple du patriarche de Constantinople Philothée Kokkinos.
Etroitement lié à cette grande figure de I'hésychasme byzantin du XIVe siècle, Cyprien fit un séjour à l'Athos où il fut ainsi initié à l'enseignement des moines hésychastes. Il devint par la suite métropolite de Kiev et de Lituanie (en 1375), avant d'être définitivement intronisé métropolite de Kiev et de toutes les Russies, siège qu'il occupa à deux reprises de 1381 à 1382, puis de 1390 jusqu'à sa mort en 1406.[
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a été reçu mardi 12 novembre par le pape François, tandis que de nombreux signes et rencontres soulignent le réchauffement des relations des relations entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe russe. Suite
Le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, est à Moscou pour une visite de trois jours, dans le cadre des nombreuses initiatives marquant le dix-septième centenaire de l’Edit de Constantin. Point d’orgue de cette visite : sa rencontre prévue mardi matin avec le patriarche orthodoxe de Moscou, Kirill.
Une visite qui sera scrutée avec attention et qui montre le réchauffement en cours entre Rome et Moscou.
Dans les années 90, après l’effondrement de l’Union Soviétique, les rapports entre l’Eglise catholique romaine et l’orthodoxie russe étaient tendus et le dialogue dans l’impasse. Mais le dégel s’est amorcé après l’élection de Benoît XVI. Sur un plan diplomatique d’abord, les relations entre le Saint-Siège et la Russie se sont renforcées. Lors de la venue du président Dmitri Medvedev en décembre 2009, les deux États avaient décidé d'établir de pleines relations diplomatiques.
Le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, est à Moscou pour une visite de trois jours, dans le cadre des nombreuses initiatives marquant le dix-septième centenaire de l’Edit de Constantin. Point d’orgue de cette visite : sa rencontre prévue mardi matin avec le patriarche orthodoxe de Moscou, Kirill.
Une visite qui sera scrutée avec attention et qui montre le réchauffement en cours entre Rome et Moscou.
Dans les années 90, après l’effondrement de l’Union Soviétique, les rapports entre l’Eglise catholique romaine et l’orthodoxie russe étaient tendus et le dialogue dans l’impasse. Mais le dégel s’est amorcé après l’élection de Benoît XVI. Sur un plan diplomatique d’abord, les relations entre le Saint-Siège et la Russie se sont renforcées. Lors de la venue du président Dmitri Medvedev en décembre 2009, les deux États avaient décidé d'établir de pleines relations diplomatiques.
Il est de tradition de commémorer la mémoire des combattants de la Première guerre mondiale, le 11 novembre. Madame le maire de Saint-Hilaire a d'abord prononcé un discours au cimetière russe de Saint-Hilaire-le-Grand. Père André a célébré la liturgie dans la chapelle commémorative, où tous les soldats orthodoxes du Corps expéditionnaire ont été commémoré. Lien
La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l'effroyable guerre de 1914-18. Oubli qui a commencé à être réparé avec la participation d'ambassadeurs de la Russie, après la Perestroïka, aux cérémonies annuelles à Mourmelon.
Cette année, l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a rappelé que dorénavant le 1er août serait en Russie jour de mémoire des victimes de la Ière guerre mondiale et qu'une collecte auprès des Russes du monde est lancée pour édifier un monument aux morts à Moscou. Les morts russes sur le front français de 1914 - 1918 commémorés à Mourmelon
La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l'effroyable guerre de 1914-18. Oubli qui a commencé à être réparé avec la participation d'ambassadeurs de la Russie, après la Perestroïka, aux cérémonies annuelles à Mourmelon.
Cette année, l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a rappelé que dorénavant le 1er août serait en Russie jour de mémoire des victimes de la Ière guerre mondiale et qu'une collecte auprès des Russes du monde est lancée pour édifier un monument aux morts à Moscou. Les morts russes sur le front français de 1914 - 1918 commémorés à Mourmelon
1/ Situation actuelle
La crémation des corps ne fait pas partie des traditions des trois religions du Livre et elle n'a fait son apparition dans nos pays que récemment: en France elle n'est autorisée que depuis la fin du XIX (loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles) et, en Russie, elle a fait son apparition après la révolution bolchévique (remarquer le style stalinien du premier crématorium sur la photo). Mais cette pratique est de plus en plus usitée:
- En France le taux de crémation approche 28% en 2007 selon l'Association française d'information funéraire (AFIF), alors qu'il était 1% en 1979, et 51 % des personnes interrogées désirent des obsèques avec crémation (19 % en 1977-1978).
- En Russie, après la période soviétique qui en a fait un moyen de lutte contre la religion, les chiffres sont encore plus importants: d'après le site d'information sur les obsèques de Moscou, cette pratique représenterait prés de 60% des obsèques à Moscou, et ce chiffre croitrait principalement du fait de manque de place dans les cimetières et du coût élevé des enterrements.
Un article d'Intefax d'août dernier indique que le nombre de crémations croit aussi à Minsk (il représente 1/3 des enterrements), et donne des informations sur l'accompagnement religieux: les adeptes des religions orientales accompagnent le défunt avec des cierges et des rites jusqu'à la mise à la flamme, en regardant l'incinération par le hublot. Des prêtres orthodoxes acceptent aussi d'accomplir l'office funéraire (отпевание), même si l'Église réprouve la crémation et parle de "rite païen".
La crémation des corps ne fait pas partie des traditions des trois religions du Livre et elle n'a fait son apparition dans nos pays que récemment: en France elle n'est autorisée que depuis la fin du XIX (loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles) et, en Russie, elle a fait son apparition après la révolution bolchévique (remarquer le style stalinien du premier crématorium sur la photo). Mais cette pratique est de plus en plus usitée:
- En France le taux de crémation approche 28% en 2007 selon l'Association française d'information funéraire (AFIF), alors qu'il était 1% en 1979, et 51 % des personnes interrogées désirent des obsèques avec crémation (19 % en 1977-1978).
- En Russie, après la période soviétique qui en a fait un moyen de lutte contre la religion, les chiffres sont encore plus importants: d'après le site d'information sur les obsèques de Moscou, cette pratique représenterait prés de 60% des obsèques à Moscou, et ce chiffre croitrait principalement du fait de manque de place dans les cimetières et du coût élevé des enterrements.
Un article d'Intefax d'août dernier indique que le nombre de crémations croit aussi à Minsk (il représente 1/3 des enterrements), et donne des informations sur l'accompagnement religieux: les adeptes des religions orientales accompagnent le défunt avec des cierges et des rites jusqu'à la mise à la flamme, en regardant l'incinération par le hublot. Des prêtres orthodoxes acceptent aussi d'accomplir l'office funéraire (отпевание), même si l'Église réprouve la crémation et parle de "rite païen".
Communiqué de presse
BALAMAND (LIBAN) – Le 9 novembre 2013
Sa Béatitude le Patriarche Jean X a reçu ce jour dans sa résidence patriarcale à BALAMAND, Son Eminence le métropolite Hilarion (ALFEYEV), président du département des relations extérieures de l’Eglise russe, qui lui a transmis l’amour et la solidarité du Patriarche Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie. Les deux parties ont évoqué lors de cette rencontre les relations bilatérales entre les deux Eglises soeurs et les moyens de les renforcer au cours du pontificat des deux patriarches Cyrille et Jean X. Sa Béatitude a remercié la Russie, peuple, Eglise et gouvernement, pour ses prises de positions à l’égard de notre Eglise et de notre peuple en Syrie qui consistent à affirmer l’importance de l’adoption du dialogue et de la solution pacifique comme planche de salut pour la Syrie dans son épreuve.
BALAMAND (LIBAN) – Le 9 novembre 2013
Sa Béatitude le Patriarche Jean X a reçu ce jour dans sa résidence patriarcale à BALAMAND, Son Eminence le métropolite Hilarion (ALFEYEV), président du département des relations extérieures de l’Eglise russe, qui lui a transmis l’amour et la solidarité du Patriarche Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie. Les deux parties ont évoqué lors de cette rencontre les relations bilatérales entre les deux Eglises soeurs et les moyens de les renforcer au cours du pontificat des deux patriarches Cyrille et Jean X. Sa Béatitude a remercié la Russie, peuple, Eglise et gouvernement, pour ses prises de positions à l’égard de notre Eglise et de notre peuple en Syrie qui consistent à affirmer l’importance de l’adoption du dialogue et de la solution pacifique comme planche de salut pour la Syrie dans son épreuve.
Le père Nicolas Soldatenkov, auparavant recteur de la paroisse orthodoxe à Altea en Espagne, est aujourd'hui à la retraite ( Diocèse de Chersonèse PM)
Un tel prêtre donne envie de se confesser et d’ouvrir son âme. L'archiprêtre Nicolas Soldatenkov est capable d’entendre le fidèle parler des profondeurs de son âme et de trouver en réponse des paroles de consolation et de pardon. Voici l’entretien du prêtre de la paroisse Saint Stéphane et Germain en France Nicolas Soldatenkov, descendant du mécène Kozma Soldatenkov avec le quotidien « Vetchernija Moskva ».
Père Nicolas, votre ascendance est enviable pour n’importe quel russe
p. Nicolas - Du côté de ma mère nous descendons d’Alexandre Pouchkine et de Nicolas Gogol. Ce dernier était célibataire et n’avait pas d’enfants. Sa sœur a épousé V. Bykov.
Leur fils unique, N. Bykov, a été officier d’ordonnance d’A. Pouchkine, commandant du 13ème régiment de hussards, fils du poète. A. Pouchkine avait une fille, Marie. Nicolas et Maria se sont mariés et ont eu 10 enfants dont ma grand-mère E. Bykov.
Un tel prêtre donne envie de se confesser et d’ouvrir son âme. L'archiprêtre Nicolas Soldatenkov est capable d’entendre le fidèle parler des profondeurs de son âme et de trouver en réponse des paroles de consolation et de pardon. Voici l’entretien du prêtre de la paroisse Saint Stéphane et Germain en France Nicolas Soldatenkov, descendant du mécène Kozma Soldatenkov avec le quotidien « Vetchernija Moskva ».
Père Nicolas, votre ascendance est enviable pour n’importe quel russe
p. Nicolas - Du côté de ma mère nous descendons d’Alexandre Pouchkine et de Nicolas Gogol. Ce dernier était célibataire et n’avait pas d’enfants. Sa sœur a épousé V. Bykov.
Leur fils unique, N. Bykov, a été officier d’ordonnance d’A. Pouchkine, commandant du 13ème régiment de hussards, fils du poète. A. Pouchkine avait une fille, Marie. Nicolas et Maria se sont mariés et ont eu 10 enfants dont ma grand-mère E. Bykov.
Ce samedi 9 novembre 2013, la paroisse orthodoxe du St Apôtre Matthieu à Louvain (Belgique) célebrera, en plus de sa fête patronale, le 10e anniversaire de sa (re) fondation (en 2003), ainsi que le 90e anniversaire de la création (1923) de la première communauté orthodoxe dans l’ancienne ville universitaire belge.
La première communauté orthodoxe à Louvain fut, en effet, créée dès 1923 par les étudiants russes émigrés qui avaient été admis à l’Université catholique de la ville grâce au concours du primat catholique de Belgique de l’époque – un homme véritablement « œcuménique » avant la lettre – le cardinal Mercier. Parmi les premiers desservants de cette petite communauté, placée sous le patronage des SS. Georges & Tatiana, on notera les PP. Georges Tsebrikov et Georges Tarassov. Ayant vu sa composition fortement diminuer après la Seconde guerre mondiale, cette première paroisse subsistera, avec des destins divers, jusqu’aux années 1980, où elle cessera d’exister, malgré plusieurs tentatives de la « ranimer ».
La première communauté orthodoxe à Louvain fut, en effet, créée dès 1923 par les étudiants russes émigrés qui avaient été admis à l’Université catholique de la ville grâce au concours du primat catholique de Belgique de l’époque – un homme véritablement « œcuménique » avant la lettre – le cardinal Mercier. Parmi les premiers desservants de cette petite communauté, placée sous le patronage des SS. Georges & Tatiana, on notera les PP. Georges Tsebrikov et Georges Tarassov. Ayant vu sa composition fortement diminuer après la Seconde guerre mondiale, cette première paroisse subsistera, avec des destins divers, jusqu’aux années 1980, où elle cessera d’exister, malgré plusieurs tentatives de la « ranimer ».
V.G.
L'office des morts pour le repos des victimes des persécutions pour la foi par le pouvoir bolchévique sera célébré le soir du 7 novembre, de sinistre mémoire, devant l'église de Saint Jean le Théologien "sous-l'orme", à côté de la place de la Loubianka ou siégèrent "les Organes" exécutants des basses ouvres du régime, de la Tchéka au KGB (Les Moscovites avaient coutume de dire que cet immeuble était le plus grand de Moscou, car même depuis son 4e sous-sol, on voyait déjà la Sibérie…).
Ce rappel des sanglantes persécutions antichrétiennes, célébré à cette date et à cet endroit là, est évidement la réponse de l'Eglise au projet de rétablir sur la place le monument au premier bourreau du peuple russe, Felix Dzerjinski, qui rencontre l'opposition déterminée de l'Eglise.
"La Douleur: Les plaies à vif de l'église"
Le service funèbre sera suivi de l'inauguration de l'exposition de photographies "La Douleur: Les plaies à vif de l'église". Les visiteurs verront pour la première fois les restes de fresques - éléments conservés de la coupole de l'église supérieure cachés pendant des décennies par des planchers et cloisons aménagées dans l'église profanée au début de l'ère soviétique. (Photo Avant)
L'office des morts pour le repos des victimes des persécutions pour la foi par le pouvoir bolchévique sera célébré le soir du 7 novembre, de sinistre mémoire, devant l'église de Saint Jean le Théologien "sous-l'orme", à côté de la place de la Loubianka ou siégèrent "les Organes" exécutants des basses ouvres du régime, de la Tchéka au KGB (Les Moscovites avaient coutume de dire que cet immeuble était le plus grand de Moscou, car même depuis son 4e sous-sol, on voyait déjà la Sibérie…).
Ce rappel des sanglantes persécutions antichrétiennes, célébré à cette date et à cet endroit là, est évidement la réponse de l'Eglise au projet de rétablir sur la place le monument au premier bourreau du peuple russe, Felix Dzerjinski, qui rencontre l'opposition déterminée de l'Eglise.
"La Douleur: Les plaies à vif de l'église"
Le service funèbre sera suivi de l'inauguration de l'exposition de photographies "La Douleur: Les plaies à vif de l'église". Les visiteurs verront pour la première fois les restes de fresques - éléments conservés de la coupole de l'église supérieure cachés pendant des décennies par des planchers et cloisons aménagées dans l'église profanée au début de l'ère soviétique. (Photo Avant)
Le pape François recevra pour la première fois le 25 novembre le président russe Vladimir Poutine, a indiqué jeudi à l’AFP le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi.
La rencontre, qui aura lieu vers 17H00 (16H00 GMT), s’inscrit dans le contexte d’un délicat dialogue, marqué par des hauts et des bas, entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe russe.
La dernière visite d’un président russe remonte à Dmitri Medvedev en 2011, quand il était venu voir Benoît XVI. Vladimir Poutine -- réélu à la présidence russe en mars 2012 après avoir été Premier ministre pendant 4 ans -- avait rencontré Jean Paul II en 2000 et 2003, et Benoît XVI en mars 2007.
La rencontre, qui aura lieu vers 17H00 (16H00 GMT), s’inscrit dans le contexte d’un délicat dialogue, marqué par des hauts et des bas, entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe russe.
La dernière visite d’un président russe remonte à Dmitri Medvedev en 2011, quand il était venu voir Benoît XVI. Vladimir Poutine -- réélu à la présidence russe en mars 2012 après avoir été Premier ministre pendant 4 ans -- avait rencontré Jean Paul II en 2000 et 2003, et Benoît XVI en mars 2007.
AXIOS! АКСИОС! AXIOS! АКСИОС! ДОСТОИН! AXIOS! АКСИОС! ΑΞΙΟΣ, ΑΞΙΟΣ, ΑΞΙΟΣ! ДОСТОИН!
L’Intronisation sera célébrée les 5 et 6 décembre jour de la fête de saint-Alexandre-Nevsky, à la cathédrale. Le 5 décembre célébration de la vigile à 18h00 suivi à 20h00 du rite d’intronisation. Le lendemain, la divine liturgie à 10h00 sera présidée par le nouvel archevêque.
L’Intronisation sera célébrée les 5 et 6 décembre jour de la fête de saint-Alexandre-Nevsky, à la cathédrale. Le 5 décembre célébration de la vigile à 18h00 suivi à 20h00 du rite d’intronisation. Le lendemain, la divine liturgie à 10h00 sera présidée par le nouvel archevêque.
A la question: Quel genre de chant liturgique aimeriez-vous entendre régulièrement dans votre église? nos lecteurs ont répondu:
Des compositeurs classiques du XIX-XX siècle 19.01%
Le chant ordinaire paroissial ("obikhod") 19.95%
Le chant monastique ou ancien ("znamenny") 42.49%
Un chant plus contemporain, des compositeurs de notre époque 18.55%
426 Votant(s)
Des compositeurs classiques du XIX-XX siècle 19.01%
Le chant ordinaire paroissial ("obikhod") 19.95%
Le chant monastique ou ancien ("znamenny") 42.49%
Un chant plus contemporain, des compositeurs de notre époque 18.55%
426 Votant(s)
B. Kolymagine
Traduction E.Tastevin
Le Patriarche Cyrille ainsi que son prédécesseur, le défunt Patriarche Alexis II, aime voyager. Il a dû voir la moitié du monde. Cependant, le chemin en Abkhazie, contrée riche en monuments religieux, lui est interdit. Envoyer son représentant plénipotentiaire est tout ce que le primat de l’EOR peut se permettre pour ne pas rompre la paix canonique. L’archimandrite du grand habit Elie (Nozdrin), le père spirituel du Patriarche, a été un tel ambassadeur. Mais sa visite a suscité le mécontentement de l’Eglise géorgienne.
Depuis longtemps l’Abkhazie est considérée comme un territoire canonique du Patriarcat de Géorgie. Bien que de rares églises du pays (une vingtaine au total) mentionnent le patriarche Cyrille au cours des offices, Moscou ne peut pas établir sa juridiction dans cette république.
Le père spirituel du patriarche est allé en Abkhazie la veille de 20ème anniversaire de l’indépendance et représentait formellement le clergé pendant les festivités. Il a officié dans l’ancienne cathédrale Saint Georges à Ilori ainsi que dans les monastères de Drandi et de Kamani, enfin, le 30 septembre, jour de la fête, dans la cathédrale de Soukhoumi.
Traduction E.Tastevin
Le Patriarche Cyrille ainsi que son prédécesseur, le défunt Patriarche Alexis II, aime voyager. Il a dû voir la moitié du monde. Cependant, le chemin en Abkhazie, contrée riche en monuments religieux, lui est interdit. Envoyer son représentant plénipotentiaire est tout ce que le primat de l’EOR peut se permettre pour ne pas rompre la paix canonique. L’archimandrite du grand habit Elie (Nozdrin), le père spirituel du Patriarche, a été un tel ambassadeur. Mais sa visite a suscité le mécontentement de l’Eglise géorgienne.
Depuis longtemps l’Abkhazie est considérée comme un territoire canonique du Patriarcat de Géorgie. Bien que de rares églises du pays (une vingtaine au total) mentionnent le patriarche Cyrille au cours des offices, Moscou ne peut pas établir sa juridiction dans cette république.
Le père spirituel du patriarche est allé en Abkhazie la veille de 20ème anniversaire de l’indépendance et représentait formellement le clergé pendant les festivités. Il a officié dans l’ancienne cathédrale Saint Georges à Ilori ainsi que dans les monastères de Drandi et de Kamani, enfin, le 30 septembre, jour de la fête, dans la cathédrale de Soukhoumi.
L’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe Occidentale a tenu, le jeudi 31 octobre et vendredi 1er novembre une Assemblée Générale Extraordinaire (AGE), suivie d’une Assemblée Générale Extraordinaire Ordinaire (AGO) statutaire, sous la présidence du métropolite Emmanuel qui assure l’administration provisoire de l’Archevêché.
La session de jeudi 31 octobre, réunissant 195 délégués clercs et laïcs qui représentaient toutes les communautés de l’Exarchat, était consacrée à la modification de deux articles des statuts de l’Archevêché (art. 41 et 43) en vue d’élargir les conditions d’éligibilité des candidats au poste d’archevêque, en permettant la candidature de clercs extérieurs au clergé de l’archevêché.Cette modification, qui avait fait l’objet d’une consultation par voie postale au cours du mois de juillet dernier, a été entérinée formellement par l’AGE conformément aux statuts (195 suffrages exprimés, 163 oui, 32 non). Le résultat du vote a été immédiatement envoyé au Patriarcat Œcuménique pour approbation par le Saint-Synode. SUITE
La session de jeudi 31 octobre, réunissant 195 délégués clercs et laïcs qui représentaient toutes les communautés de l’Exarchat, était consacrée à la modification de deux articles des statuts de l’Archevêché (art. 41 et 43) en vue d’élargir les conditions d’éligibilité des candidats au poste d’archevêque, en permettant la candidature de clercs extérieurs au clergé de l’archevêché.Cette modification, qui avait fait l’objet d’une consultation par voie postale au cours du mois de juillet dernier, a été entérinée formellement par l’AGE conformément aux statuts (195 suffrages exprimés, 163 oui, 32 non). Le résultat du vote a été immédiatement envoyé au Patriarcat Œcuménique pour approbation par le Saint-Synode. SUITE
La position de Mgr Euloge
Nicolas Ross, historien et spécialiste reconnu de l'émigration russe en France et de l'histoire de l'Archevêché (*), qui a fait des recherches approfondies dans les archives de l'Archevêché, rappelle très opportunément dans un commentaire deux textes fondamentaux publiés dans son livre "Saint-Alexandre-Nevsky - Centre spirituel de l'émigration russe - 1918-1939, p 276 et 277. Ces textes de 1932 précisent bien la position des fondateurs de l'Archevêché et correspondent exactement aux explications que me donnaient ceux qui participèrent à ces évènements et ne sont plus avec nous. Ils sont tellement importants que je cite in extenso:
Citation: Dans son tomos daté du 17 février 1931, le patriarche de Constantinople Photios II déclarait avoir examiné les documents présentés par le métropolite Euloge qui montraient la «situation anormale et menaçante» de son diocèse, et avoir pris la décision de «l’accepter sous la juridiction directe» du Patriarcat œcuménique «afin de le raffermir et de le protéger».
Nicolas Ross, historien et spécialiste reconnu de l'émigration russe en France et de l'histoire de l'Archevêché (*), qui a fait des recherches approfondies dans les archives de l'Archevêché, rappelle très opportunément dans un commentaire deux textes fondamentaux publiés dans son livre "Saint-Alexandre-Nevsky - Centre spirituel de l'émigration russe - 1918-1939, p 276 et 277. Ces textes de 1932 précisent bien la position des fondateurs de l'Archevêché et correspondent exactement aux explications que me donnaient ceux qui participèrent à ces évènements et ne sont plus avec nous. Ils sont tellement importants que je cite in extenso:
Citation: Dans son tomos daté du 17 février 1931, le patriarche de Constantinople Photios II déclarait avoir examiné les documents présentés par le métropolite Euloge qui montraient la «situation anormale et menaçante» de son diocèse, et avoir pris la décision de «l’accepter sous la juridiction directe» du Patriarcat œcuménique «afin de le raffermir et de le protéger».
Le 2 novembre Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, a conduit le pèlerinage d’un groupe de paroissiens de diverses églises orthodoxes de Paris. Les pèlerins se sont rendus à Contrexéville dans les Vosges où sont inhumée la Grande-Duchesse Marie Pavlovna de Mecklemburg-Schwerin (1854-1920) et son fils le Grand-Duc Boris Vladimirovitch Romanov. La Grande-Duchesse était la tante du Saint Martyr Nicolas II.
Le voyage organisé par le Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse se situe dans le cadre de la commémoration du quatre centième anniversaire de la dynastie des Romanov. Une divine liturgie a été officiée par Mgr Nestor dans la chapelle Saint Vladimir et Marie-Madeleine. Ont concélébré le père Nicolas Nikichine, responsable du centre de pèlerinage, ainsi que le père Maxime Politov.
Une panikhide a ensuite été célébrée sur la tombe de la Grande-Duchesse Maria Pavlovna et du Grand-Duc Boris Vladimirovitch. Monsieur Arnauld Salvini, maire de Contrexéville et des collaborateurs de la municipalité assistaient à l’office.
Monseigneur Nestor s’est entretenu avec le maire de la ville, ils ont débattu de la possibilité de continuer à célébrer dans la chapelle Saint Vladimir et Marie-Madeleine.
Le voyage organisé par le Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse se situe dans le cadre de la commémoration du quatre centième anniversaire de la dynastie des Romanov. Une divine liturgie a été officiée par Mgr Nestor dans la chapelle Saint Vladimir et Marie-Madeleine. Ont concélébré le père Nicolas Nikichine, responsable du centre de pèlerinage, ainsi que le père Maxime Politov.
Une panikhide a ensuite été célébrée sur la tombe de la Grande-Duchesse Maria Pavlovna et du Grand-Duc Boris Vladimirovitch. Monsieur Arnauld Salvini, maire de Contrexéville et des collaborateurs de la municipalité assistaient à l’office.
Monseigneur Nestor s’est entretenu avec le maire de la ville, ils ont débattu de la possibilité de continuer à célébrer dans la chapelle Saint Vladimir et Marie-Madeleine.
À Uccle-Bruxelles (Belgique), l’église orthodoxe russe de St Job, temple-mémorial de l’empereur Nicolas II, de sa famille et de de toutes les victimes de la révolution et de la guerre civile en Russie (relevant de l’Église orthodoxe russe hors-frontières), a fait l’objet, l’an dernier, d’une restauration complète.
Le 1er novembre 2013 une célébration solennelle marqua la fin de ces travaux. Après un office de bénédiction de l’eau, l’office de la re-consécration de l’autel suivi d’une Divine Liturgie pontificale fut présidée par Mgr Michel de Genève, entouré de 8 prêtres et deux diacres, de différentes juridictions (Église russe hors frontières, patriarcat de Moscou, patriarcat de Constantinople), en présence du métropolite Panteleimon de Belgique (patriarcat œcuménique) et de nombreux fidèles. La liturgie fut suivie d’un court molébèn à St Jean de Cronstadt (né un 1er novembre) dont les ornements avaient été apportés à l’église pour l’occasion.
Le 1er novembre 2013 une célébration solennelle marqua la fin de ces travaux. Après un office de bénédiction de l’eau, l’office de la re-consécration de l’autel suivi d’une Divine Liturgie pontificale fut présidée par Mgr Michel de Genève, entouré de 8 prêtres et deux diacres, de différentes juridictions (Église russe hors frontières, patriarcat de Moscou, patriarcat de Constantinople), en présence du métropolite Panteleimon de Belgique (patriarcat œcuménique) et de nombreux fidèles. La liturgie fut suivie d’un court molébèn à St Jean de Cronstadt (né un 1er novembre) dont les ornements avaient été apportés à l’église pour l’occasion.
V.G.
Mgr Hilarion de Volokolamsk devant la Xème Assemblée Générale du COE
"Tandis que nous continuons à discuter de nos différences dans l’atmosphère confortable de nos conférences et de nos dialogues théologiques, une question se pose avec toujours plus d’acuité : la civilisation chrétienne survivra-t-elle seulement ?"
L'un des plus grands rassemblements chrétiens au monde, la Dixième Assemblée du Conseil œcuménique des Églises (1), se déroule à Busan (République de Corée) du 30 octobre au 8 novembre 2013 sur le thème que j'ai pris comme titre de cet article. L'Assemblée est l'organe directeur suprême du Conseil œcuménique des Églises (COE) et se réunit tous les sept ans. Plus de 3000 délégués officiels de 345 Églises et communautés ecclésiales affiliées à l’organisme, des Églises non-membres et d’organisations associées sont attendus (2)
La délégation de l'Eglise russe est la plus nombreuse; dirigée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, elle compte plus de 20 membres, avec des représentants de plusieurs Eglises autonomes (Ukraine, Biélorussie, Chine, Japon…). Le métropolite Hilarion a donné à cette occasion une interview à "RIA Novosti" (3) et une l'allocution prononcée devant l’Assemblée générale que je résume. (4)
Mgr Hilarion de Volokolamsk devant la Xème Assemblée Générale du COE
"Tandis que nous continuons à discuter de nos différences dans l’atmosphère confortable de nos conférences et de nos dialogues théologiques, une question se pose avec toujours plus d’acuité : la civilisation chrétienne survivra-t-elle seulement ?"
L'un des plus grands rassemblements chrétiens au monde, la Dixième Assemblée du Conseil œcuménique des Églises (1), se déroule à Busan (République de Corée) du 30 octobre au 8 novembre 2013 sur le thème que j'ai pris comme titre de cet article. L'Assemblée est l'organe directeur suprême du Conseil œcuménique des Églises (COE) et se réunit tous les sept ans. Plus de 3000 délégués officiels de 345 Églises et communautés ecclésiales affiliées à l’organisme, des Églises non-membres et d’organisations associées sont attendus (2)
La délégation de l'Eglise russe est la plus nombreuse; dirigée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, elle compte plus de 20 membres, avec des représentants de plusieurs Eglises autonomes (Ukraine, Biélorussie, Chine, Japon…). Le métropolite Hilarion a donné à cette occasion une interview à "RIA Novosti" (3) et une l'allocution prononcée devant l’Assemblée générale que je résume. (4)
Sondage
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones