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1/ Situation actuelle
La crémation des corps ne fait pas partie des traditions des trois religions du Livre et elle n'a fait son apparition dans nos pays que récemment: en France elle n'est autorisée que depuis la fin du XIX (loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles) et, en Russie, elle a fait son apparition après la révolution bolchévique (remarquer le style stalinien du premier crématorium sur la photo). Mais cette pratique est de plus en plus usitée:
- En France le taux de crémation approche 28% en 2007 selon l'Association française d'information funéraire (AFIF), alors qu'il était 1% en 1979, et 51 % des personnes interrogées désirent des obsèques avec crémation (19 % en 1977-1978).
- En Russie, après la période soviétique qui en a fait un moyen de lutte contre la religion, les chiffres sont encore plus importants: d'après le site d'information sur les obsèques de Moscou, cette pratique représenterait prés de 60% des obsèques à Moscou, et ce chiffre croitrait principalement du fait de manque de place dans les cimetières et du coût élevé des enterrements.
Un article d'Intefax d'août dernier indique que le nombre de crémations croit aussi à Minsk (il représente 1/3 des enterrements), et donne des informations sur l'accompagnement religieux: les adeptes des religions orientales accompagnent le défunt avec des cierges et des rites jusqu'à la mise à la flamme, en regardant l'incinération par le hublot. Des prêtres orthodoxes acceptent aussi d'accomplir l'office funéraire (отпевание), même si l'Église réprouve la crémation et parle de "rite païen".
La crémation des corps ne fait pas partie des traditions des trois religions du Livre et elle n'a fait son apparition dans nos pays que récemment: en France elle n'est autorisée que depuis la fin du XIX (loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles) et, en Russie, elle a fait son apparition après la révolution bolchévique (remarquer le style stalinien du premier crématorium sur la photo). Mais cette pratique est de plus en plus usitée:
- En France le taux de crémation approche 28% en 2007 selon l'Association française d'information funéraire (AFIF), alors qu'il était 1% en 1979, et 51 % des personnes interrogées désirent des obsèques avec crémation (19 % en 1977-1978).
- En Russie, après la période soviétique qui en a fait un moyen de lutte contre la religion, les chiffres sont encore plus importants: d'après le site d'information sur les obsèques de Moscou, cette pratique représenterait prés de 60% des obsèques à Moscou, et ce chiffre croitrait principalement du fait de manque de place dans les cimetières et du coût élevé des enterrements.
Un article d'Intefax d'août dernier indique que le nombre de crémations croit aussi à Minsk (il représente 1/3 des enterrements), et donne des informations sur l'accompagnement religieux: les adeptes des religions orientales accompagnent le défunt avec des cierges et des rites jusqu'à la mise à la flamme, en regardant l'incinération par le hublot. Des prêtres orthodoxes acceptent aussi d'accomplir l'office funéraire (отпевание), même si l'Église réprouve la crémation et parle de "rite païen".
2/ Une position orthodoxe en débat
En fait il n'y a pas, à ma connaissance, de véritable doctrine sur ce grave sujet, de position unanime qui aurait une force canonique au sein de l'orthodoxie. Il y a clairement une tradition qui s'oppose à la crémation, mais chaque Église semble avoir sa propre approche. Dans la suite de l'article je ne traiterai que de la position de l'Église russe, car je n'ai pas d'informations sur les autres Églises.
Mais l'Église russe non plus il ne semble pas avoir de position doctrinale tranchée: si la majorité des prêtres et évêques semble réprouver cette pratique, il n'y a pas de règle absolue et nombre de prêtres acceptent d'accomplir l'office funéraire avant la crémation, en Russie comme en Occident. D'ailleurs le site d'information cité plus haut indique (sans donner de source) que "le patriarche Alexis II a déclaré que la crémation n'est pas en contradiction avec les canons orthodoxes".
Et en effet, il est surprenant de constater qu'il n'y a rien ni dans les Écritures ni dans les canons qui interdise la crémation, alors qu'il y a nombre d'autres interdits précis; cela parait d'autant plus surprenant que, si la crémation n'était pas pratiquée chez les Hébreux, elle était largement rependue chez les Grecs et les Romains.
3/ Éléments de réflexion
Un débat sur ce thème s'était déroulé l'an dernier sur le site Moinillon et je lui emprunte les éléments suivants
Un débat ancien: comme je l'ai écrit, l'incinération était répandue chez les Grecs et les Romains et, comme ni le Écritures ni les canons ne formulent aucun interdit précis, le sujet a été débattu dès les premiers temps de la chrétienté comme le montre l'extrait suivant d'une apologie du début du IIIe siècle (1):
- Tout d'abord, le païen Cecilius évoque la question des funérailles en ces termes (Octavius, 11): Les Chrétiens "promettent l'éternité à des cadavres qui ont un commencement et une fin. De là vient qu'ils ont nos bûchers en horreur, et qu'ils condamnent l'usage de brûler les morts : comme si les corps, pour être dérobés à la flamme, ne laissent pas avec le temps de tomber en poussière ! Et qu'importe, en effet, que notre corps soit la proie des bêtes féroces ou des monstres de la mer ; qu'il soit couvert de terre ou consumé par le feu ? Si les cadavres ont quelque sentiment, toute sépulture doit leur être un supplice ; s'ils n'en ont point, la plus expéditive est la meilleure. Cependant les chrétiens, abusés par cette erreur, se promettent à eux seuls, après la mort, comme s'ils étaient des gens de bien, une vie heureuse et sans fin, et nous menacent, comme si nous étions des méchants, de tourments éternels."
Et un peu plus loin:
"Mais, dites-moi, je vous prie, si c'est avec ou sans corps que vous ressusciterez? Sera-ce sans corps? mais, si je ne me trompe, sans corps il ne peut y avoir ni âme, ni sentiment, ni vie. Sera-ce avec votre corps? mais il y aura alors longtemps qu'il aura été détruit. Sera-ce avec un autre corps? il naîtra donc alors un nouvel homme qui sera différent du premier."
- A quoi le chrétien Octavius répond (Octav. 34):"Disputer à Dieu, qui a fait l'homme, le pouvoir de lui rendre sa première forme, soutenir qu'après sa mort l'homme rentre dans le néant d'où il était sorti, et vouloir qu'ayant pu naître de rien, il ne puisse de nouveau être créé de rien, ne serait-ce pas le comble de l'extravagance et de la stupidité? n'est-il pas plus difficile de donner l'être à ce qui n'est point que de reproduire ce qui a déjà existé? Croyez-vous que ce qui se dérobe à la faiblesse de notre vue se trouve anéanti pour la divinité? tout corps, soit qu'il se réduise en cendres ou en poussière, soit qu'il s'exhale en vapeurs ou en fumée, est soustrait à nos sens, mais il existe pour Dieu, qui en conserve les éléments."
Il continue ensuite :
"Nous ne redoutons rien, quoi que l'on puisse dire, de la sépulture par le feu; mais nous suivons la meilleure et la plus ancienne coutume, celle d'inhumer les corps."
Ainsi, il ne condamne pas en tant que telle la crémation, mais lui préfère comme meilleure pratique l'ensevelissement. Il est vrai, par ailleurs, que l'ensevelissement est une très ancienne coutume chrétienne, puisqu'elle remonte (au moins) à Abraham qui acquit un caveau (enfin, une caverne) de famille pour y ensevelir Sara (Genèse 23.17-20). Cette pratique juive - à laquelle le Seigneur lui-même a été soumis avant de ressusciter - est tout naturellement restée la pratique de l'Eglise naissante. Cependant - et Octavius le fait bien remarquer à son interlocuteur - il n'y a pas (à son époque) d'empêchement théologique, seulement la volonté de suivre une (la) coutume "meilleure et plus ancienne".
Quelques arguments:
Pour présenter les arguments les plus fréquents je me sers du commentaire très synthétique de "Hiéromoine Nicolas"
a) La crémation empêche la résurrection des corps. Mais alors quid des saints martyrisés par le feu (très concrètement les néomartyres Marie et Alexis, dont les restes incinérés viennent d'être authentifiés)? Des victimes d'incendie?.
b) La crémation va contre la volonté de Dieu: "Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière." (Gn. 3,19). Mais le corps incinéré retourne à la terre aussi bien que le cadavre pourri ou mangé par les vers. C'est le même procédé d'oxydation que la décomposition, mais accéléré.
c) La crémation est une procédure horrible: en quoi le délitement du corps en terre est-il plus sympathique? Voir en particulier les longues descriptions des cadavres en décomposition faites par certains des Pères pour détourner de la luxure.
d) La crémation empêche l'obtention de reliques et interdit la manifestation de la sainteté d'un personnage par l'incorruption de son corps. Mais les cendres dans un reliquaire sont aussi des reliques et pour l'incorruption , selon que l'on se place, dans telle ou telle partie de l'Orthodoxie, elle s'appréciée différemment. Pour certains, c'est le signe de la sainteté, pour d'autres c'est le signe que la terre refuse d'accueillir le corps d'un pécheur.
e) Et, bien entendu, la crémation ne nécessite aucune modification du rite des funérailles puisqu'elle a lieu après le отпевание, la "mise à la flamme remplaçant la mise en terre.
Deux prises de positions importantes:
* Le Concile des Evêques de l'Eglise Russe Hors Frontières avait fait une déclaration à ce sujet en 1932. Il fut décidé à l'époque de ne pas permettre l'incinération des chrétiens orthodoxes dans des crématoriums en considération du fait que les adeptes de cette pratique sont habituellement des athées, hostiles à l'Eglise, et l'Eglise Hors Frontière refuse tout rite funéraire avant une crémation et interdit même les prières pour le défunt incinéré (панихида) avant le 40ème jour". In Orthodox Life No3, 1989 - Traduit de l'anglais par M. de Castelbajac
Mais c'est là une décision d'une Église particulière, qui n'a pas été étendue, à ma connaissance. Elle ne s'applique donc qu'à ses fidèles.
* Une prise de position très ferme du métropolite Cyrill (qui n'était pas encore patriarche(2)): "la crémation se trouve hors de la tradition orthodoxe. Nous croyons qu'à la fin de l'histoire les morts ressusciteront comme a ressuscité notre Sauveur Jésus Christ, c'est-à-dire non seulement dans leur âme, mais aussi dans leur corps. Si nous acceptons la crémation, par cela même nous refusons symboliquement cette foi. Bien entendu il n'est pas question ici simplement de symboles, car le corps humain mis en terre se transforme aussi en cendre, mais Dieu, par Sa puissance' rétablira le corps de chacun à partir de la cendre et de la poussière" La crémation, c'est-à-dire l'anéantissement volontaire du corps de défunt, montre un refus de la foi en la Résurrection universelle".
Voilà évidement un avis de poids. Toutefois cela reste une "opinion théologique" et il sera intéressant de voir si patriarche Cyrille la confirmera en un texte canonique qui, alors, s'imposera à l'Église russe.
1. L'Octavius ; je cite une contribution d'"Albocicade" dont le site érudit mérite le détour!
2. Citée par plusieurs sites russes qui ne donnent pas la source.
Traduction VG
Lénine: des églises transformées en fours crématoires
En fait il n'y a pas, à ma connaissance, de véritable doctrine sur ce grave sujet, de position unanime qui aurait une force canonique au sein de l'orthodoxie. Il y a clairement une tradition qui s'oppose à la crémation, mais chaque Église semble avoir sa propre approche. Dans la suite de l'article je ne traiterai que de la position de l'Église russe, car je n'ai pas d'informations sur les autres Églises.
Mais l'Église russe non plus il ne semble pas avoir de position doctrinale tranchée: si la majorité des prêtres et évêques semble réprouver cette pratique, il n'y a pas de règle absolue et nombre de prêtres acceptent d'accomplir l'office funéraire avant la crémation, en Russie comme en Occident. D'ailleurs le site d'information cité plus haut indique (sans donner de source) que "le patriarche Alexis II a déclaré que la crémation n'est pas en contradiction avec les canons orthodoxes".
Et en effet, il est surprenant de constater qu'il n'y a rien ni dans les Écritures ni dans les canons qui interdise la crémation, alors qu'il y a nombre d'autres interdits précis; cela parait d'autant plus surprenant que, si la crémation n'était pas pratiquée chez les Hébreux, elle était largement rependue chez les Grecs et les Romains.
3/ Éléments de réflexion
Un débat sur ce thème s'était déroulé l'an dernier sur le site Moinillon et je lui emprunte les éléments suivants
Un débat ancien: comme je l'ai écrit, l'incinération était répandue chez les Grecs et les Romains et, comme ni le Écritures ni les canons ne formulent aucun interdit précis, le sujet a été débattu dès les premiers temps de la chrétienté comme le montre l'extrait suivant d'une apologie du début du IIIe siècle (1):
- Tout d'abord, le païen Cecilius évoque la question des funérailles en ces termes (Octavius, 11): Les Chrétiens "promettent l'éternité à des cadavres qui ont un commencement et une fin. De là vient qu'ils ont nos bûchers en horreur, et qu'ils condamnent l'usage de brûler les morts : comme si les corps, pour être dérobés à la flamme, ne laissent pas avec le temps de tomber en poussière ! Et qu'importe, en effet, que notre corps soit la proie des bêtes féroces ou des monstres de la mer ; qu'il soit couvert de terre ou consumé par le feu ? Si les cadavres ont quelque sentiment, toute sépulture doit leur être un supplice ; s'ils n'en ont point, la plus expéditive est la meilleure. Cependant les chrétiens, abusés par cette erreur, se promettent à eux seuls, après la mort, comme s'ils étaient des gens de bien, une vie heureuse et sans fin, et nous menacent, comme si nous étions des méchants, de tourments éternels."
Et un peu plus loin:
"Mais, dites-moi, je vous prie, si c'est avec ou sans corps que vous ressusciterez? Sera-ce sans corps? mais, si je ne me trompe, sans corps il ne peut y avoir ni âme, ni sentiment, ni vie. Sera-ce avec votre corps? mais il y aura alors longtemps qu'il aura été détruit. Sera-ce avec un autre corps? il naîtra donc alors un nouvel homme qui sera différent du premier."
- A quoi le chrétien Octavius répond (Octav. 34):"Disputer à Dieu, qui a fait l'homme, le pouvoir de lui rendre sa première forme, soutenir qu'après sa mort l'homme rentre dans le néant d'où il était sorti, et vouloir qu'ayant pu naître de rien, il ne puisse de nouveau être créé de rien, ne serait-ce pas le comble de l'extravagance et de la stupidité? n'est-il pas plus difficile de donner l'être à ce qui n'est point que de reproduire ce qui a déjà existé? Croyez-vous que ce qui se dérobe à la faiblesse de notre vue se trouve anéanti pour la divinité? tout corps, soit qu'il se réduise en cendres ou en poussière, soit qu'il s'exhale en vapeurs ou en fumée, est soustrait à nos sens, mais il existe pour Dieu, qui en conserve les éléments."
Il continue ensuite :
"Nous ne redoutons rien, quoi que l'on puisse dire, de la sépulture par le feu; mais nous suivons la meilleure et la plus ancienne coutume, celle d'inhumer les corps."
Ainsi, il ne condamne pas en tant que telle la crémation, mais lui préfère comme meilleure pratique l'ensevelissement. Il est vrai, par ailleurs, que l'ensevelissement est une très ancienne coutume chrétienne, puisqu'elle remonte (au moins) à Abraham qui acquit un caveau (enfin, une caverne) de famille pour y ensevelir Sara (Genèse 23.17-20). Cette pratique juive - à laquelle le Seigneur lui-même a été soumis avant de ressusciter - est tout naturellement restée la pratique de l'Eglise naissante. Cependant - et Octavius le fait bien remarquer à son interlocuteur - il n'y a pas (à son époque) d'empêchement théologique, seulement la volonté de suivre une (la) coutume "meilleure et plus ancienne".
Quelques arguments:
Pour présenter les arguments les plus fréquents je me sers du commentaire très synthétique de "Hiéromoine Nicolas"
a) La crémation empêche la résurrection des corps. Mais alors quid des saints martyrisés par le feu (très concrètement les néomartyres Marie et Alexis, dont les restes incinérés viennent d'être authentifiés)? Des victimes d'incendie?.
b) La crémation va contre la volonté de Dieu: "Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière." (Gn. 3,19). Mais le corps incinéré retourne à la terre aussi bien que le cadavre pourri ou mangé par les vers. C'est le même procédé d'oxydation que la décomposition, mais accéléré.
c) La crémation est une procédure horrible: en quoi le délitement du corps en terre est-il plus sympathique? Voir en particulier les longues descriptions des cadavres en décomposition faites par certains des Pères pour détourner de la luxure.
d) La crémation empêche l'obtention de reliques et interdit la manifestation de la sainteté d'un personnage par l'incorruption de son corps. Mais les cendres dans un reliquaire sont aussi des reliques et pour l'incorruption , selon que l'on se place, dans telle ou telle partie de l'Orthodoxie, elle s'appréciée différemment. Pour certains, c'est le signe de la sainteté, pour d'autres c'est le signe que la terre refuse d'accueillir le corps d'un pécheur.
e) Et, bien entendu, la crémation ne nécessite aucune modification du rite des funérailles puisqu'elle a lieu après le отпевание, la "mise à la flamme remplaçant la mise en terre.
Deux prises de positions importantes:
* Le Concile des Evêques de l'Eglise Russe Hors Frontières avait fait une déclaration à ce sujet en 1932. Il fut décidé à l'époque de ne pas permettre l'incinération des chrétiens orthodoxes dans des crématoriums en considération du fait que les adeptes de cette pratique sont habituellement des athées, hostiles à l'Eglise, et l'Eglise Hors Frontière refuse tout rite funéraire avant une crémation et interdit même les prières pour le défunt incinéré (панихида) avant le 40ème jour". In Orthodox Life No3, 1989 - Traduit de l'anglais par M. de Castelbajac
Mais c'est là une décision d'une Église particulière, qui n'a pas été étendue, à ma connaissance. Elle ne s'applique donc qu'à ses fidèles.
* Une prise de position très ferme du métropolite Cyrill (qui n'était pas encore patriarche(2)): "la crémation se trouve hors de la tradition orthodoxe. Nous croyons qu'à la fin de l'histoire les morts ressusciteront comme a ressuscité notre Sauveur Jésus Christ, c'est-à-dire non seulement dans leur âme, mais aussi dans leur corps. Si nous acceptons la crémation, par cela même nous refusons symboliquement cette foi. Bien entendu il n'est pas question ici simplement de symboles, car le corps humain mis en terre se transforme aussi en cendre, mais Dieu, par Sa puissance' rétablira le corps de chacun à partir de la cendre et de la poussière" La crémation, c'est-à-dire l'anéantissement volontaire du corps de défunt, montre un refus de la foi en la Résurrection universelle".
Voilà évidement un avis de poids. Toutefois cela reste une "opinion théologique" et il sera intéressant de voir si patriarche Cyrille la confirmera en un texte canonique qui, alors, s'imposera à l'Église russe.
1. L'Octavius ; je cite une contribution d'"Albocicade" dont le site érudit mérite le détour!
2. Citée par plusieurs sites russes qui ne donnent pas la source.
Traduction VG
Lénine: des églises transformées en fours crématoires
Rédigé par Vladimir Golovanow le 10 Novembre 2013 à 18:37
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