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V.G.
L'office des morts pour le repos des victimes des persécutions pour la foi par le pouvoir bolchévique sera célébré le soir du 7 novembre, de sinistre mémoire, devant l'église de Saint Jean le Théologien "sous-l'orme", à côté de la place de la Loubianka ou siégèrent "les Organes" exécutants des basses ouvres du régime, de la Tchéka au KGB (Les Moscovites avaient coutume de dire que cet immeuble était le plus grand de Moscou, car même depuis son 4e sous-sol, on voyait déjà la Sibérie…).
Ce rappel des sanglantes persécutions antichrétiennes, célébré à cette date et à cet endroit là, est évidement la réponse de l'Eglise au projet de rétablir sur la place le monument au premier bourreau du peuple russe, Felix Dzerjinski, qui rencontre l'opposition déterminée de l'Eglise.
"La Douleur: Les plaies à vif de l'église"
Le service funèbre sera suivi de l'inauguration de l'exposition de photographies "La Douleur: Les plaies à vif de l'église". Les visiteurs verront pour la première fois les restes de fresques - éléments conservés de la coupole de l'église supérieure cachés pendant des décennies par des planchers et cloisons aménagées dans l'église profanée au début de l'ère soviétique. (Photo Avant)
L'office des morts pour le repos des victimes des persécutions pour la foi par le pouvoir bolchévique sera célébré le soir du 7 novembre, de sinistre mémoire, devant l'église de Saint Jean le Théologien "sous-l'orme", à côté de la place de la Loubianka ou siégèrent "les Organes" exécutants des basses ouvres du régime, de la Tchéka au KGB (Les Moscovites avaient coutume de dire que cet immeuble était le plus grand de Moscou, car même depuis son 4e sous-sol, on voyait déjà la Sibérie…).
Ce rappel des sanglantes persécutions antichrétiennes, célébré à cette date et à cet endroit là, est évidement la réponse de l'Eglise au projet de rétablir sur la place le monument au premier bourreau du peuple russe, Felix Dzerjinski, qui rencontre l'opposition déterminée de l'Eglise.
"La Douleur: Les plaies à vif de l'église"
Le service funèbre sera suivi de l'inauguration de l'exposition de photographies "La Douleur: Les plaies à vif de l'église". Les visiteurs verront pour la première fois les restes de fresques - éléments conservés de la coupole de l'église supérieure cachés pendant des décennies par des planchers et cloisons aménagées dans l'église profanée au début de l'ère soviétique. (Photo Avant)
"Ces peintures portent l'empreinte terrible de la lutte antireligieuse et de la terreur bolchévique: Notre Dame a les yeux crevés et les lèvres écrasées; les visages des anges sont mutilés. Les profanateurs ont brisé les croix sur les moulures, gratté les icônes. Les mains sacrilèges travaillaient méthodiquement, en ajustant les coups", - lit-on dans la description de l'exposition.
Cette exposition doit rester en place jusqu'au début des travaux de restauration de l'église qui a une très vieille histoire: une église en bois consacrée au saint apôtre Jean le Théologien est documentée dès le XVe siècle à cet endroit situé hors les murs; un orme poussait à côté de l'autel, d'où son nom. Reconstruite en briques au XVIIe puis en pierre au XIXe elle est fermée peu après 1917 et transférée au Musée de l'histoire de Moscou. Les espaces intérieurs sont profondément modifiés, les fresques saccagées, les coupoles décapitées... Rendue officiellement à l'Eglise en 1992, elle n'a été libérée par le musée qu'en 2011 et transmise l'université orthodoxe russe. Les offices ont alors pu avoir lieu dans l'église basse, mais l'église principale, où se tiendra l'exposition de photographies, nécessite d'importants travaux de restauration dont le financement est en cours d'examen à la mairie de Mascou.
Cette exposition doit rester en place jusqu'au début des travaux de restauration de l'église qui a une très vieille histoire: une église en bois consacrée au saint apôtre Jean le Théologien est documentée dès le XVe siècle à cet endroit situé hors les murs; un orme poussait à côté de l'autel, d'où son nom. Reconstruite en briques au XVIIe puis en pierre au XIXe elle est fermée peu après 1917 et transférée au Musée de l'histoire de Moscou. Les espaces intérieurs sont profondément modifiés, les fresques saccagées, les coupoles décapitées... Rendue officiellement à l'Eglise en 1992, elle n'a été libérée par le musée qu'en 2011 et transmise l'université orthodoxe russe. Les offices ont alors pu avoir lieu dans l'église basse, mais l'église principale, où se tiendra l'exposition de photographies, nécessite d'importants travaux de restauration dont le financement est en cours d'examen à la mairie de Mascou.
"Ces peintures portent l'empreinte terrible de la lutte antireligieuse et de la terreur bolchévique: Notre Dame a les yeux crevés et les lèvres écrasées; les visages des anges sont mutilés"
Rédigé par Vladimir Golovanow le 7 Novembre 2013 à 19:54
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