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V.G.
Nous continuons la publication du document adopté par le Saint Synode de l'Eglise russe le 16 juillet 2013 Compte rendu № 80 en russe texte complet publié par le DREE ICI Après avoir clairement défini la notion de "mission" et les formes qu'elle peut prendre voir ici, le document en analyse les applications actuelles aux hétérodoxes: « nous (orthodoxes) n’avons pas le droit de renoncer à la mission que nous a imposée notre Seigneur Jésus Christ, mission de témoignage de la Vérité devant le monde non orthodoxe ». Ce thème donne toujours lieu à des débats passionnés; j'espère que cette mise au point officielle permettra de clarifier les choses d'autant qu'il s'agit de la doctrine officielle de la plus importante des Eglises orthodoxes, regroupant plus de la moitié de l'Orthodoxie, et que cette position est visiblement partagée par toutes les autres Eglises qui agissent exactement dans le même sens. Aller à l'encontre de ces principes me semble dans ces conditions se mettre de facto hors de l'Orthodoxie sur ce point.
Je garde la numérotation des paragraphes du document pour en montrer la continuité et propose cette partie in extenso. Les notes entre [ ] proviennent du document d'origine
Nous continuons la publication du document adopté par le Saint Synode de l'Eglise russe le 16 juillet 2013 Compte rendu № 80 en russe texte complet publié par le DREE ICI Après avoir clairement défini la notion de "mission" et les formes qu'elle peut prendre voir ici, le document en analyse les applications actuelles aux hétérodoxes: « nous (orthodoxes) n’avons pas le droit de renoncer à la mission que nous a imposée notre Seigneur Jésus Christ, mission de témoignage de la Vérité devant le monde non orthodoxe ». Ce thème donne toujours lieu à des débats passionnés; j'espère que cette mise au point officielle permettra de clarifier les choses d'autant qu'il s'agit de la doctrine officielle de la plus importante des Eglises orthodoxes, regroupant plus de la moitié de l'Orthodoxie, et que cette position est visiblement partagée par toutes les autres Eglises qui agissent exactement dans le même sens. Aller à l'encontre de ces principes me semble dans ces conditions se mettre de facto hors de l'Orthodoxie sur ce point.
Je garde la numérotation des paragraphes du document pour en montrer la continuité et propose cette partie in extenso. Les notes entre [ ] proviennent du document d'origine
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 14 Octobre 2013 à 18:07
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V.G.
La Direction des Relations ecclésiales extérieures de l'Eglise russe a publié le 2 septembre 2013 un document programmatique basé sur la « Conception de l’activité missionnaire dans l’Église orthodoxe russe » adoptée le 27 mars 2007 par le Saint Synode de l’Église orthodoxe. Ce texte répond aux questions souvent abordées dans les débats sur PO et j'en propose une version abrégée en deux parties Texte complet ICI
1) La notion de mission extérieure
La distinction entre mission intérieure et mission extérieure différencie les destinataires de l’activité missionnaire de l’Église. Elle renvoie également aux conditions dans lesquelles la mission est réalisée.
La mission intérieure s’adresse aux membres de l’Église, y compris ceux qui ont été baptisés mais ne sont pas suffisamment ancrés dans la foi orthodoxe, n’ont pas d’expérience de participation à la vie sacramentelle de l’Église. Elle sert à la croissance spirituelle de ses membres. La catéchèse et l’enseignement religieux sont les instruments obligés de ce type de mission.
La Direction des Relations ecclésiales extérieures de l'Eglise russe a publié le 2 septembre 2013 un document programmatique basé sur la « Conception de l’activité missionnaire dans l’Église orthodoxe russe » adoptée le 27 mars 2007 par le Saint Synode de l’Église orthodoxe. Ce texte répond aux questions souvent abordées dans les débats sur PO et j'en propose une version abrégée en deux parties Texte complet ICI
1) La notion de mission extérieure
La distinction entre mission intérieure et mission extérieure différencie les destinataires de l’activité missionnaire de l’Église. Elle renvoie également aux conditions dans lesquelles la mission est réalisée.
La mission intérieure s’adresse aux membres de l’Église, y compris ceux qui ont été baptisés mais ne sont pas suffisamment ancrés dans la foi orthodoxe, n’ont pas d’expérience de participation à la vie sacramentelle de l’Église. Elle sert à la croissance spirituelle de ses membres. La catéchèse et l’enseignement religieux sont les instruments obligés de ce type de mission.
Sainte Thècle, égale aux apôtres, martyre (I)
Elle aurait vécu au Ier siècle et elle appartenait à une riche famille païenne d'Iconium,( l'actuelle Konya).
Sainte Thècle, dont le culte est resté si populaire dans l'Eglise universelle, a mérité de tous les siècles les plus grandes louanges. Les Saints Pères l'ont appelée : la femme apostolique, la fille aînée de Saint Paul, la protomartyre parmi les femmes comme Saint Etienne fut le protomartyr des hommes.
Selon les Actes de Paul et Thècle, Thècle est une jeune vierge, disciple de Paul ; l'apôtre, qui était de passage dans la ville, enseignait la foi chrétienne dans une maison voisine. Thècle, cachée derrière une fenêtre, écoutait ses paroles. Après trois jours, elle fut convaincue par le discours de Paul sur la virginité et désira elle aussi devenir chrétienne. Elle provoque la colère de sa mère et de son fiancé qui la dénoncent au gouverneur. Paul est chassé de la ville et Thècle condamnée au bûcher.
Thècle au tribunal
"Castelius ordonna de la faire sortir. Pleine de joie, Thècle s'empressa de venir au tribunal où l'attendait le gouverneur. Au dehors, les païens soulevés par les Juifs, redoublaient ces cris : « A mort le magicien, le séducteur ! »
Elle aurait vécu au Ier siècle et elle appartenait à une riche famille païenne d'Iconium,( l'actuelle Konya).
Sainte Thècle, dont le culte est resté si populaire dans l'Eglise universelle, a mérité de tous les siècles les plus grandes louanges. Les Saints Pères l'ont appelée : la femme apostolique, la fille aînée de Saint Paul, la protomartyre parmi les femmes comme Saint Etienne fut le protomartyr des hommes.
Selon les Actes de Paul et Thècle, Thècle est une jeune vierge, disciple de Paul ; l'apôtre, qui était de passage dans la ville, enseignait la foi chrétienne dans une maison voisine. Thècle, cachée derrière une fenêtre, écoutait ses paroles. Après trois jours, elle fut convaincue par le discours de Paul sur la virginité et désira elle aussi devenir chrétienne. Elle provoque la colère de sa mère et de son fiancé qui la dénoncent au gouverneur. Paul est chassé de la ville et Thècle condamnée au bûcher.
Thècle au tribunal
"Castelius ordonna de la faire sortir. Pleine de joie, Thècle s'empressa de venir au tribunal où l'attendait le gouverneur. Au dehors, les païens soulevés par les Juifs, redoublaient ces cris : « A mort le magicien, le séducteur ! »
Né dans une humble famille de la région de Vologda en Russie, il fut élevé dans le monastère de Kazan. Prêtre séculier dans la paroisse de Saint Nicolas, il fut le témoin de l'apparition miraculeuse de l'icône de la Mère de Dieu.
Après la mort de son épouse, il devint moine au monastère de la Transfiguration, puis métropolite de Kazan et oeuvre à l'évangélisation des Tatares. Il écrivit d'importants ouvrages de théologie durant la "temps des troubles". Lors de l'accession au trône du prince Basile, il fut élevé à la dignité patriarcale. Là il montra un grand zèle pour défendre l'Orthodoxie menacée par le roi de Pologne dont les troupes occupaient la capitale de la Russie.
Le dimanche des Palmes, Hermogène fit comme de coutume la procession en passant devant les troupes et les canons ennemis. Durant la Semaine Sainte, Moscou fut brûlée et le patriarche mis en prison. Plus les troupes russes s'approchaient pour libérer la ville, plus dure fut son incarcération. Il mourut de faim et de soif dans l'horrible cachot où il était enfermé, dix jours avant la libération de Moscou.
Après la mort de son épouse, il devint moine au monastère de la Transfiguration, puis métropolite de Kazan et oeuvre à l'évangélisation des Tatares. Il écrivit d'importants ouvrages de théologie durant la "temps des troubles". Lors de l'accession au trône du prince Basile, il fut élevé à la dignité patriarcale. Là il montra un grand zèle pour défendre l'Orthodoxie menacée par le roi de Pologne dont les troupes occupaient la capitale de la Russie.
Le dimanche des Palmes, Hermogène fit comme de coutume la procession en passant devant les troupes et les canons ennemis. Durant la Semaine Sainte, Moscou fut brûlée et le patriarche mis en prison. Plus les troupes russes s'approchaient pour libérer la ville, plus dure fut son incarcération. Il mourut de faim et de soif dans l'horrible cachot où il était enfermé, dix jours avant la libération de Moscou.
Chers pères, frères et sœurs qui aimez Dieu
Le Christ est ressuscité !
C’est aujourd’hui la fête la plus lumineuse, la plus joyeuse de l’année religieuse et, à cette occasion, je vous adresse mes vœux les plus cordiaux ! Fête essentiellement joyeuse car le sentiment le plus fort que nous éprouvons en cette sainte et salvatrice nuit de la Résurrection du Christ est un sentiment de joie et de triomphe. Ce sentiment est évoqué par le Sauveur dans son dernier entretien avec ses disciples : «Mais Je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l’enlèvera » (Jn,16,22).
O joie pascale, intarissable, infinie et incomparable ! Lorsqu’ils éprouvent cette joie nos cœurs se mettent à battre plus fort et nous voyons le monde sous un jour nouveau, joie qui nous laisse sentir ce dont parle le Saint Apôtre Jean le Théologien : le Christ Sauveur nous a donné la possibilité de devenir enfants de Dieu (Jn, 1, 12), nous sommes donc tous les frères et les sœurs les uns des autres et tous enfants du Père Céleste qui nous aime.
Le Christ est ressuscité !
C’est aujourd’hui la fête la plus lumineuse, la plus joyeuse de l’année religieuse et, à cette occasion, je vous adresse mes vœux les plus cordiaux ! Fête essentiellement joyeuse car le sentiment le plus fort que nous éprouvons en cette sainte et salvatrice nuit de la Résurrection du Christ est un sentiment de joie et de triomphe. Ce sentiment est évoqué par le Sauveur dans son dernier entretien avec ses disciples : «Mais Je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l’enlèvera » (Jn,16,22).
O joie pascale, intarissable, infinie et incomparable ! Lorsqu’ils éprouvent cette joie nos cœurs se mettent à battre plus fort et nous voyons le monde sous un jour nouveau, joie qui nous laisse sentir ce dont parle le Saint Apôtre Jean le Théologien : le Christ Sauveur nous a donné la possibilité de devenir enfants de Dieu (Jn, 1, 12), nous sommes donc tous les frères et les sœurs les uns des autres et tous enfants du Père Céleste qui nous aime.
LUNDI, MARDI ET MERCREDI SAINTS : LA FIN
Début du texte ICI
Ces trois jours, que l’Église appelle grands et saints, ont à l’intérieur du déroulement liturgique de la sainte Semaine un but bien défini : orienter les offices dans la perspective de la fin et nous rappeler le sens eschatologique de Pâques. Bien souvent la sainte Semaine est considérée comme une « belle tradition», une « coutume », une date saillante du calendrier. C’est l’événement annuel attendu et aimé, la fête « observée » depuis l’enfance, pendant laquelle on s’enchante de la beauté des offices, du faste des rites et où l’on s’affaire autour de la table pascale (qui n’est pas de moindre importance...) Puis, une fois tout ceci accompli, nous reprenons la vie normale. Mais avons-nous bien conscience que la « vie normale » n’est plus possible depuis que le monde rejeta son Sauveur, que « Jésus commença à être triste et abattu... son âme infiniment triste jusqu’à la mort... » (cf. Mt 26,37-38), et qu’il mourut sur la croix.
Début du texte ICI
Ces trois jours, que l’Église appelle grands et saints, ont à l’intérieur du déroulement liturgique de la sainte Semaine un but bien défini : orienter les offices dans la perspective de la fin et nous rappeler le sens eschatologique de Pâques. Bien souvent la sainte Semaine est considérée comme une « belle tradition», une « coutume », une date saillante du calendrier. C’est l’événement annuel attendu et aimé, la fête « observée » depuis l’enfance, pendant laquelle on s’enchante de la beauté des offices, du faste des rites et où l’on s’affaire autour de la table pascale (qui n’est pas de moindre importance...) Puis, une fois tout ceci accompli, nous reprenons la vie normale. Mais avons-nous bien conscience que la « vie normale » n’est plus possible depuis que le monde rejeta son Sauveur, que « Jésus commença à être triste et abattu... son âme infiniment triste jusqu’à la mort... » (cf. Mt 26,37-38), et qu’il mourut sur la croix.
Ce samedi avant les Rameaux, nous célébrons la Résurrection, le quatrième jour, du Saint et Juste Lazare, l'ami du Christ.
Comme tout être humain,
Jésus, Tu pleures et Tu frémis ;
en Ton pouvoir divin,
Tu ressuscites Ton ami.
Lazare était juive et il appartenait à la secte des Pharisiens, étant, à ce qu'il paraît, le fils du pharisien Simon, originaire du village de Béthanie. Alors que notre Seigneur Jésus Christ séjournait sur terre pour le salut du genre humain, Il S'unit d'amitié avec lui. Comme le Christ S'entretenait fréquemment avec Simon, parce que ce dernier avait en haute estime la doctrine de la résurrection des morts, et qu'Il entrait souvent dans sa maison, Lazare devint Son ami intime ; et non seulement lui, mais également ses deux sœurs, Marthe et Marie. Alors qu'approchait la Passion salvatrice, afin de rendre plus crédible le Mystère de la Résurrection, Jésus séjournait au-delà du Jourdain, où Il ressuscita d'abord la fille de Jaïre, puis le fils de la Veuve.
Et Son ami Lazare, atteint d'une grave maladie, mourut... Calendrier.egliseorthodoxe
Comme tout être humain,
Jésus, Tu pleures et Tu frémis ;
en Ton pouvoir divin,
Tu ressuscites Ton ami.
Lazare était juive et il appartenait à la secte des Pharisiens, étant, à ce qu'il paraît, le fils du pharisien Simon, originaire du village de Béthanie. Alors que notre Seigneur Jésus Christ séjournait sur terre pour le salut du genre humain, Il S'unit d'amitié avec lui. Comme le Christ S'entretenait fréquemment avec Simon, parce que ce dernier avait en haute estime la doctrine de la résurrection des morts, et qu'Il entrait souvent dans sa maison, Lazare devint Son ami intime ; et non seulement lui, mais également ses deux sœurs, Marthe et Marie. Alors qu'approchait la Passion salvatrice, afin de rendre plus crédible le Mystère de la Résurrection, Jésus séjournait au-delà du Jourdain, où Il ressuscita d'abord la fille de Jaïre, puis le fils de la Veuve.
Et Son ami Lazare, atteint d'une grave maladie, mourut... Calendrier.egliseorthodoxe
Variété de rites à l'Eglise Russe Hors Frontière
Contrairement aux idées reçues, l'EORHF ne reste pas figée dans des certitudes sclérosées mais va de l'avant pour développer et enrichir sa tradition liturgique en puisant aux sources mêmes de la Tradition. Ainsi elle remet en honneur une ancienne forme de Liturgie des dons présanctifiés et, d'autre part, elle favorise la diffusion des "rites occidentaux" "pour faciliter l'accès à l'Orthodoxie de ceux qui sont déroutés, voire repoussés, par 'l'orientalisme' des rites byzantins qui ne correspondent pas à leur culture." Voici deux exemples récents de ces deux tendences.
La liturgie des Présanctifiés du saint apôtre Jacques a été célébrée pour la première fois au monastère de la Sainte Trinité de Jordanville EORHF le vendredi 12 Avril 2013
Contrairement aux idées reçues, l'EORHF ne reste pas figée dans des certitudes sclérosées mais va de l'avant pour développer et enrichir sa tradition liturgique en puisant aux sources mêmes de la Tradition. Ainsi elle remet en honneur une ancienne forme de Liturgie des dons présanctifiés et, d'autre part, elle favorise la diffusion des "rites occidentaux" "pour faciliter l'accès à l'Orthodoxie de ceux qui sont déroutés, voire repoussés, par 'l'orientalisme' des rites byzantins qui ne correspondent pas à leur culture." Voici deux exemples récents de ces deux tendences.
La liturgie des Présanctifiés du saint apôtre Jacques a été célébrée pour la première fois au monastère de la Sainte Trinité de Jordanville EORHF le vendredi 12 Avril 2013
Bartimée
"Un grand écart sépare, cette année, la date de Pâques dans le calendrier occidental et dans le calendrier oriental, pensez-vous qu'il soit urgent d'avoir une date commune pour l'ensemble du monde chrétien ?"
Conformément au concile de Nicée I, Pâques ne se rapporte pas à une date mais à un événement : le premier dimanche qui suit la pleine lune, qui suit l'équinoxe de printemps calculé sur le méridien de Jérusalem.
Cette période cosmique, mobile par nature d'une année sur l'autre, a été choisie par les Pères car est la seule période de l'année où toute la planète aussi bien côté jour que côté nuit, est éclairée au maximum par chacun des deux luminaires diurne et nocturne. La formule nicéenne a donc une signification théologico-cosmique essentielle.
"Un grand écart sépare, cette année, la date de Pâques dans le calendrier occidental et dans le calendrier oriental, pensez-vous qu'il soit urgent d'avoir une date commune pour l'ensemble du monde chrétien ?"
Conformément au concile de Nicée I, Pâques ne se rapporte pas à une date mais à un événement : le premier dimanche qui suit la pleine lune, qui suit l'équinoxe de printemps calculé sur le méridien de Jérusalem.
Cette période cosmique, mobile par nature d'une année sur l'autre, a été choisie par les Pères car est la seule période de l'année où toute la planète aussi bien côté jour que côté nuit, est éclairée au maximum par chacun des deux luminaires diurne et nocturne. La formule nicéenne a donc une signification théologico-cosmique essentielle.
V.G.
"La question d’une réforme du calendrier liturgique est en soi technique et non de nature théologique, le calendrier julien s’étant révélé (avec les siècles) inadéquat pour relier les dates des fêtes liturgiques de l’année aux événements cosmiques. Concernant la date de Pâques, la norme unique pour tous les chrétiens est la formule fixée au 1er Concile œcuménique de Nicée (325) : fêter Pâques le 1er dimanche qui suit la 1re pleine lune de printemps. Malheureusement, en suivant des tables antiques calculant les dates de Pâques (pascalies), le comput de l’Eglise orthodoxe est devenu erroné et ne respecte plus en général les prescriptions de Nicée I."
Compte rendu de la communication de Pierre Sollogoub (Fraternité orthodoxe en Europe occidentale), « Pourquoi une réforme du calendrier liturgique fixe et de la datation de Pâques ? », Compte rendu du colloque "Comprendre les enjeux du prochain Concile de l'Eglise orthodoxe"; Paris, Institut St Serge, 18-20 octobre 2012
Le coté technique de la question est exposée dans mon post de 2010 "Pourquoi une fête mobile pour Pâques", que PO vient de publier, mais je trouve que Pierre Sollogoub évacue bien vite le côté théologique du problème. En effet, alors même qu'il énonce que "le comput de l’Eglise orthodoxe est devenu erroné et ne respecte plus en général les prescriptions de Nicée I", tous les catholiques des diocèses de Terre Sainte, qu'ils soient de rite oriental ou latin, adoptent ce comput pour Pâques et la fêteront donc maintenant avec les Orthodoxes (1). Où est l'erreur?
Pour moi il faut chercher du côté des relations de l'Eglise avec la science et avec le peuple!
"La question d’une réforme du calendrier liturgique est en soi technique et non de nature théologique, le calendrier julien s’étant révélé (avec les siècles) inadéquat pour relier les dates des fêtes liturgiques de l’année aux événements cosmiques. Concernant la date de Pâques, la norme unique pour tous les chrétiens est la formule fixée au 1er Concile œcuménique de Nicée (325) : fêter Pâques le 1er dimanche qui suit la 1re pleine lune de printemps. Malheureusement, en suivant des tables antiques calculant les dates de Pâques (pascalies), le comput de l’Eglise orthodoxe est devenu erroné et ne respecte plus en général les prescriptions de Nicée I."
Compte rendu de la communication de Pierre Sollogoub (Fraternité orthodoxe en Europe occidentale), « Pourquoi une réforme du calendrier liturgique fixe et de la datation de Pâques ? », Compte rendu du colloque "Comprendre les enjeux du prochain Concile de l'Eglise orthodoxe"; Paris, Institut St Serge, 18-20 octobre 2012
Le coté technique de la question est exposée dans mon post de 2010 "Pourquoi une fête mobile pour Pâques", que PO vient de publier, mais je trouve que Pierre Sollogoub évacue bien vite le côté théologique du problème. En effet, alors même qu'il énonce que "le comput de l’Eglise orthodoxe est devenu erroné et ne respecte plus en général les prescriptions de Nicée I", tous les catholiques des diocèses de Terre Sainte, qu'ils soient de rite oriental ou latin, adoptent ce comput pour Pâques et la fêteront donc maintenant avec les Orthodoxes (1). Où est l'erreur?
Pour moi il faut chercher du côté des relations de l'Eglise avec la science et avec le peuple!
Notre contributeur M. Vladimir Golovanow nous adresse le texte qui suit:
Pourquoi une fête mobile pour Pâques(1)? Rappelons d'abord que les fêtes religieuses ne sont pas obligatoirement des dates anniversaires, mais constituent des "icônes cosmiques" montrant que l'univers entier participe au sens de la fête. Ainsi Noël avait été fixé au jour du solstice d'hiver(2), le retour du rallongement des jours marquant au plan cosmique cette naissance qui "a fait resplendir dans le monde la lumière de l'intelligence" (tropaire de Noël), ceci alors même que le Christ est probablement né en été, quand les troupeaux sont aux champs en Palestine (en juin - 4 d'après certains astronomes...). Pour Paques, la référence historique à la pâque juive, pourtant clairement mentionnée dans les Évangiles, a été rejetée dés le IVe siècle(3). En effet, c'est aussi une icône cosmique, montrant cette fois le triomphe de la lumière sur le ténèbres, qui fixe la date de la fête; comme le dit le canon pascal " Tout est inondé de Lumière, Le ciel et la terre et les enfers" ou "... cette nuit rédemptrice et lumineuse, Messagère du jour radieux de la Résurrection; en elle la Lumière éternelle apparut à tous… " etc. Trois cycles calendaires se conjuguent pour cela:
Pourquoi une fête mobile pour Pâques(1)? Rappelons d'abord que les fêtes religieuses ne sont pas obligatoirement des dates anniversaires, mais constituent des "icônes cosmiques" montrant que l'univers entier participe au sens de la fête. Ainsi Noël avait été fixé au jour du solstice d'hiver(2), le retour du rallongement des jours marquant au plan cosmique cette naissance qui "a fait resplendir dans le monde la lumière de l'intelligence" (tropaire de Noël), ceci alors même que le Christ est probablement né en été, quand les troupeaux sont aux champs en Palestine (en juin - 4 d'après certains astronomes...). Pour Paques, la référence historique à la pâque juive, pourtant clairement mentionnée dans les Évangiles, a été rejetée dés le IVe siècle(3). En effet, c'est aussi une icône cosmique, montrant cette fois le triomphe de la lumière sur le ténèbres, qui fixe la date de la fête; comme le dit le canon pascal " Tout est inondé de Lumière, Le ciel et la terre et les enfers" ou "... cette nuit rédemptrice et lumineuse, Messagère du jour radieux de la Résurrection; en elle la Lumière éternelle apparut à tous… " etc. Trois cycles calendaires se conjuguent pour cela:
Textes rassemblés par Bernard Le Caro avec la participation de Mathieu Malinine
Ce recueil est destiné à accompagner les fidèles pendant toute la période du Grand Carême. Il se veut simple et complet.
Pour chaque jour, ce livre propose la lecture des Proverbes, une homélie des Pères de l’Église ou de saints récents de l’Église orthodoxe d’Orient et d’Occident. Des extraits du Triode, le texte liturgique du Grand Carême, figurent également dans cet ouvrage.
Les synaxaires constituent une explication des fêtes ou événements commémorés. Ces textes, souvent ignorés des fidèles car ils ne sont pas lus à l’église, font également partie de cette édition. Certaines explications de textes ou des usages liturgiques du Grand Carême ont été ajouté à ces écrits fondamentaux.
Éditions des Syrtes - 14,place de la Fusterie - 1204 Genève - Suisse
www.editions-syrtes.fr
marie.malinine@syrtes.ch
Ce recueil est destiné à accompagner les fidèles pendant toute la période du Grand Carême. Il se veut simple et complet.
Pour chaque jour, ce livre propose la lecture des Proverbes, une homélie des Pères de l’Église ou de saints récents de l’Église orthodoxe d’Orient et d’Occident. Des extraits du Triode, le texte liturgique du Grand Carême, figurent également dans cet ouvrage.
Les synaxaires constituent une explication des fêtes ou événements commémorés. Ces textes, souvent ignorés des fidèles car ils ne sont pas lus à l’église, font également partie de cette édition. Certaines explications de textes ou des usages liturgiques du Grand Carême ont été ajouté à ces écrits fondamentaux.
Éditions des Syrtes - 14,place de la Fusterie - 1204 Genève - Suisse
www.editions-syrtes.fr
marie.malinine@syrtes.ch
Le métropolite Hilarion a présidé une réunion du groupe de travail de la Commission synodale biblique et théologique pour la préparation d’un catéchisme moderne de l’Église orthodoxe russe. La réunion a eu lieu le 12 février 2013 au Département des relations ecclésiastiques extérieures. La principale question à l’ordre du jour était l’application des délais de la préparation du Catéchisme adoptés au Concile épiscopal des 2-5 février 2013. La commission biblique et théologique a été chargée de terminer la préparation de ce catéchisme pour le prochain Concile épiscopal de l’Église orthodoxe russe.
Homélie pour le 26ème dimanche après la Pentecôte prononcée à léglise de Notre Dame de toute protection (Lyon) le 2 décembre 2012 par le père Joseph (Pavlinciuc)
En nom du père, du Fils et du Saint-Esprit.
"Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera–t–il ?" (Lc. 12: 20)
L’Evangile d’aujourd’hui est un grave et sévère avertissement, un avis à chacun d’entre nous. Jésus décrit l’état d’un homme riche qui accumule pour lui même, au lieu de s’enrichir pour Dieu. Cet homme pense à construire des greniers et des hangars pour préserver ses moissons et ses fruits. Il dit à son âme : « Repose-toi, mange, bois et réjouis-toi » (Lc. 12: 14-19). Mais Dieu lui dit : « Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme. Qui donc profitera de ce que tu as amassé ? » Cette parabole pose devant chacun de nous une question alarmante. Si cette nuit même, mon âme m’était redemandée, par rapport à qui serais-je trouvé riche ? Serais-je riche pour moi même ou riche pour Dieu ?
En nom du père, du Fils et du Saint-Esprit.
"Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera–t–il ?" (Lc. 12: 20)
L’Evangile d’aujourd’hui est un grave et sévère avertissement, un avis à chacun d’entre nous. Jésus décrit l’état d’un homme riche qui accumule pour lui même, au lieu de s’enrichir pour Dieu. Cet homme pense à construire des greniers et des hangars pour préserver ses moissons et ses fruits. Il dit à son âme : « Repose-toi, mange, bois et réjouis-toi » (Lc. 12: 14-19). Mais Dieu lui dit : « Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme. Qui donc profitera de ce que tu as amassé ? » Cette parabole pose devant chacun de nous une question alarmante. Si cette nuit même, mon âme m’était redemandée, par rapport à qui serais-je trouvé riche ? Serais-je riche pour moi même ou riche pour Dieu ?
Une épître de l’Archevêque Nicéphore de Slovanie et de Chersonèse (1)
A cause de mon rand, je suis obligé de surveiller toutes choses et de vérifier que toute chose soit entièrement préservée et nullement altérée. En premier, j’attire votre attention sur le Saint Baptême, qui est la porte de tous les mystères, le début de notre salut, l’absolution du péché et la réconciliation avec Dieu. Il est le don de l’adoption car dans le baptême, nous devenons les enfants de Dieu et les héritiers du Christ, revêtant le Christ notre Seigneur, selon mot de l’apôtre Paul : « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ ». Sans cela, le baptême est impossible. « Amen, amen, je vous le dis, si l’homme ne naît pas d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 :5)
Au sujet du saint mystère, je dois attirer l’attention sur ceci :
1° Le mot lui-même et le nom de ce mystère, dans le langage initialement utilisé par les apôtres divinement illuminés afin de nous communiquer la bonne nouvelle de l’Evangile, signifie en réalité immersion et non effusion ou aspersion.
A cause de mon rand, je suis obligé de surveiller toutes choses et de vérifier que toute chose soit entièrement préservée et nullement altérée. En premier, j’attire votre attention sur le Saint Baptême, qui est la porte de tous les mystères, le début de notre salut, l’absolution du péché et la réconciliation avec Dieu. Il est le don de l’adoption car dans le baptême, nous devenons les enfants de Dieu et les héritiers du Christ, revêtant le Christ notre Seigneur, selon mot de l’apôtre Paul : « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ ». Sans cela, le baptême est impossible. « Amen, amen, je vous le dis, si l’homme ne naît pas d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 :5)
Au sujet du saint mystère, je dois attirer l’attention sur ceci :
1° Le mot lui-même et le nom de ce mystère, dans le langage initialement utilisé par les apôtres divinement illuminés afin de nous communiquer la bonne nouvelle de l’Evangile, signifie en réalité immersion et non effusion ou aspersion.
Archevêque Basile (Krivochéine)
La liturgie orthodoxe, telle qu’elle s’est développée et a pris forme dans la période byzantine, avec sa structure élaborée, son action dramatique, son symbolisme, les hymnes liturgiques, les images sacrées, le chant, les vêtements, etc., constitue certainement, du point de vue purement historique, une des plus grandes créations du génie humain dans le domaine de l’art sacré. Elle continue la liturgie du Temple hébreu et de la synagogue et, en même temps, elle conserve quelque chose de la forme et de l’esprit de la tragédie grecque et de l’art hellénistique en général.
Toutefois, adopter une attitude esthétique et émotionnelle envers la liturgie orthodoxe serait complètement fausser son sens. En effet, cette liturgie souligne avec force le moment théologique et dogmatique, voire même intellectuel, qui lui donne son cadre et constitue son fondement et son contenu.Le mystère indicible de la présence divine est exprimé dans la liturgie par des symboles, actions ou paroles sacrées, ainsi qu’il convient à la religion du Verbe incarné. En conséquence, la liturgie orthodoxe, si saturée d’éléments bibliques et théologiques, évite, dans le développement de son action, toute interruption par des pauses ou intervalles de silence dans le chant et la récitation ; ils ne s’accorderaient pas avec son caractère dogmatique et corporatif.
La liturgie orthodoxe, telle qu’elle s’est développée et a pris forme dans la période byzantine, avec sa structure élaborée, son action dramatique, son symbolisme, les hymnes liturgiques, les images sacrées, le chant, les vêtements, etc., constitue certainement, du point de vue purement historique, une des plus grandes créations du génie humain dans le domaine de l’art sacré. Elle continue la liturgie du Temple hébreu et de la synagogue et, en même temps, elle conserve quelque chose de la forme et de l’esprit de la tragédie grecque et de l’art hellénistique en général.
Toutefois, adopter une attitude esthétique et émotionnelle envers la liturgie orthodoxe serait complètement fausser son sens. En effet, cette liturgie souligne avec force le moment théologique et dogmatique, voire même intellectuel, qui lui donne son cadre et constitue son fondement et son contenu.Le mystère indicible de la présence divine est exprimé dans la liturgie par des symboles, actions ou paroles sacrées, ainsi qu’il convient à la religion du Verbe incarné. En conséquence, la liturgie orthodoxe, si saturée d’éléments bibliques et théologiques, évite, dans le développement de son action, toute interruption par des pauses ou intervalles de silence dans le chant et la récitation ; ils ne s’accorderaient pas avec son caractère dogmatique et corporatif.
Phocas de Sinope, appelé parfois Phocas le jardinier, est un martyr reconnu saint par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe.
Saint Phocas naquit dans la ville de Sinope, au bord de la mer Noire, d'un père nommé Pamphile, constructeur de bateaux, et d'une mère nommée Marie. Dès qu'il sortit de l'erreur païenne, Dieu lui accorda la grâce d'accomplir des miracles. Il devint évêque de Sinope et amena, tant par ses paroles que par ses miracles, de nombreux païens à la vraie foi.
Les premières traces de son nom sont présentes dans les écrits d'Astérios d'Amasée (vers 400). En grec ancien, Phocas signifie phoque, ce qui explique peut-être que Saint Phocas soit le saint patron des marins et pêcheurs. Selon la tradition, les marins mettent de côté une part de chaque plat, appelée la portion de Saint Phocas. Cette portion est vendue à un des voyageurs, et le prix est remis au capitaine. De retour au port, l'argent est distribué aux pauvres en remerciement d'être rentrés sains et saufs. Cette tradition dérive probablement d'une tradition plus ancienne de la mer Noire basée sur l'esprit invisible de Klabautermann
Saint Phocas naquit dans la ville de Sinope, au bord de la mer Noire, d'un père nommé Pamphile, constructeur de bateaux, et d'une mère nommée Marie. Dès qu'il sortit de l'erreur païenne, Dieu lui accorda la grâce d'accomplir des miracles. Il devint évêque de Sinope et amena, tant par ses paroles que par ses miracles, de nombreux païens à la vraie foi.
Les premières traces de son nom sont présentes dans les écrits d'Astérios d'Amasée (vers 400). En grec ancien, Phocas signifie phoque, ce qui explique peut-être que Saint Phocas soit le saint patron des marins et pêcheurs. Selon la tradition, les marins mettent de côté une part de chaque plat, appelée la portion de Saint Phocas. Cette portion est vendue à un des voyageurs, et le prix est remis au capitaine. De retour au port, l'argent est distribué aux pauvres en remerciement d'être rentrés sains et saufs. Cette tradition dérive probablement d'une tradition plus ancienne de la mer Noire basée sur l'esprit invisible de Klabautermann
Traduction Elena Tastevin
Pour ceux qui vivent dans le monde du silence c’est souvent la seule possibilité de s’initier au chemin spirituel, démêler ses propres problèmes et recevoir un soutien moral. Le nombre de programmes de réhabilitation pour les malentendants est dérisoire. Nicolas Sokolov, psychologue et chef du centre de catéchisation pour les sourds et les malentendants auprès de la cathédrale de la Protection de la Vierge, a raconté au site « Education et Orthodoxie » les particularités du cheminement spirituel des malentendants.
Nous avons eu l’idée de célébrer la liturgie pour les personnes sourdes et malentendantes il y a 8 ans lorsqu’une jeune femme sourde est venue dans la cathédrale de la Protection de la Vierge pour se faire baptiser.Aucun clerc n’a pu lui parler du baptême, elle ne comprenait rien à ce qu’on lui disait. On s’est alors adressé au psychologue Nicolas Sokolov. Ainsi, cette jeune femme lorsque baptisée est devenue la première fidèle de la paroisse orthodoxe des personnes sourdes et malentendantes.
Pour ceux qui vivent dans le monde du silence c’est souvent la seule possibilité de s’initier au chemin spirituel, démêler ses propres problèmes et recevoir un soutien moral. Le nombre de programmes de réhabilitation pour les malentendants est dérisoire. Nicolas Sokolov, psychologue et chef du centre de catéchisation pour les sourds et les malentendants auprès de la cathédrale de la Protection de la Vierge, a raconté au site « Education et Orthodoxie » les particularités du cheminement spirituel des malentendants.
Nous avons eu l’idée de célébrer la liturgie pour les personnes sourdes et malentendantes il y a 8 ans lorsqu’une jeune femme sourde est venue dans la cathédrale de la Protection de la Vierge pour se faire baptiser.Aucun clerc n’a pu lui parler du baptême, elle ne comprenait rien à ce qu’on lui disait. On s’est alors adressé au psychologue Nicolas Sokolov. Ainsi, cette jeune femme lorsque baptisée est devenue la première fidèle de la paroisse orthodoxe des personnes sourdes et malentendantes.
Ce sera cette année le 1875e anniversaire du martyre des saintes Foi, Espérance, Charité et de leur mère Sophie, qui a eu lieu vers l’an 137. Ces saintes sont vénérées par les chrétiens de différents pays, et particulièrement en Russie. Leurs noms rappellent les vertus les plus importantes; la foi, l’espérance, la charité et la sagesse. On prie ces saintes martyres pour l’éducation des enfants, pour la paix et la concorde entre époux, et aussi entre parents et enfants.
e 30 septembre, jour de la fête des saintes martyres Foi, Espérance, Charité [en russe Vera, Nadejda, Lioubov] et de leur mère Sophie sera marquée pour la première fois par une procession orthodoxe russe avec les reliques des saintes martyres, en l’église Saint-Trophime d’Eschau, près de Strasbourg. Avec la bénédiction du patriarche de Moscou Cyrille et du métropolite de Kiev Vladimir, les vêpres le samedi 29 septembre ainsi que la Liturgie le lendemain y seront présidées par l’archevêque Antoine de Borispol (Ukraine).
e 30 septembre, jour de la fête des saintes martyres Foi, Espérance, Charité [en russe Vera, Nadejda, Lioubov] et de leur mère Sophie sera marquée pour la première fois par une procession orthodoxe russe avec les reliques des saintes martyres, en l’église Saint-Trophime d’Eschau, près de Strasbourg. Avec la bénédiction du patriarche de Moscou Cyrille et du métropolite de Kiev Vladimir, les vêpres le samedi 29 septembre ainsi que la Liturgie le lendemain y seront présidées par l’archevêque Antoine de Borispol (Ukraine).
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