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Le synode de l’Église orthodoxe roumaine prépare le dossier en canonisation du hiéromoine Arsène (Boca).
C’est l’assemblée diocésaine de la métropole de Transylvanie qui, en septembre 2019, en a déposé la demande auprès du synode.
Rappelons que le hiéromoine Arsène (Boca), théologien et fresquiste roumain, disposait d’un don de prévoyance qui attirait de nombreux croyants. Il est né le 29 septembre 1910 dans une famille très pieuse de paysans de Vața de Sus et lors de son baptême a reçu le prénom Zian. En 1933, à la fin de ses études secondaires au lycée orthodoxe Abraham à Brad, il entre à l'académie de théologie de Sibiu, où tout le monde se souvient lui comme d’un étudiant que l’on surnommait « le saint » et qui s’est lié d’amitié avec son professeur, l’archiprêtre Dumitru Stăniloae, qui deviendra une des figures marquantes de la théologie orthodoxe du XXe siècle.
En 1933, il entre à l’Institut des beaux-arts de Bucarest. Conjointement, il suit les cours de mystique chrétienne dispensés par le professeur Nikiphore Crainic à la faculté de théologie et des études de médecine. En 1936, il est ordonné diacre et, deux ans plus tard, il termine ses études de théologie ; en 1939, il est envoyé au skite roumain de Prodrome sur le Mont Athos où il séjourne trois mois. Les manuscrits grecs et roumains qu’il en a rapportés, traduits par le père Dumitru Stălinoae, constitueront la célèbre i[Philocalie ] iroumaine en 12 volumes
C’est l’assemblée diocésaine de la métropole de Transylvanie qui, en septembre 2019, en a déposé la demande auprès du synode.
Rappelons que le hiéromoine Arsène (Boca), théologien et fresquiste roumain, disposait d’un don de prévoyance qui attirait de nombreux croyants. Il est né le 29 septembre 1910 dans une famille très pieuse de paysans de Vața de Sus et lors de son baptême a reçu le prénom Zian. En 1933, à la fin de ses études secondaires au lycée orthodoxe Abraham à Brad, il entre à l'académie de théologie de Sibiu, où tout le monde se souvient lui comme d’un étudiant que l’on surnommait « le saint » et qui s’est lié d’amitié avec son professeur, l’archiprêtre Dumitru Stăniloae, qui deviendra une des figures marquantes de la théologie orthodoxe du XXe siècle.
En 1933, il entre à l’Institut des beaux-arts de Bucarest. Conjointement, il suit les cours de mystique chrétienne dispensés par le professeur Nikiphore Crainic à la faculté de théologie et des études de médecine. En 1936, il est ordonné diacre et, deux ans plus tard, il termine ses études de théologie ; en 1939, il est envoyé au skite roumain de Prodrome sur le Mont Athos où il séjourne trois mois. Les manuscrits grecs et roumains qu’il en a rapportés, traduits par le père Dumitru Stălinoae, constitueront la célèbre i[Philocalie ] iroumaine en 12 volumes
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mars 2020 à 19:20
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Carol Saba et son invité l'archimandrite Siméon /Cossec/
« Le Carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques » écrivait le Père Alexandre SCHMEMAN, un des plus éminents théologiens et liturgistes orthodoxes du XXème siècle.
Pour parler de ce voyage vers Pâques, Carol SABA reçoit l´Archimandrite Syméon (Cossec), higoumène du monastère Saint SILOUANE, à Saint MARS de LOCQUENAY.
Il sera question de la structure liturgique et spirituelle d'ensemble du Grand Carême dans l'Eglise orthodoxe et des disciplines, aussi bien physiques (jeûne et abstinence alimentaire) que spirituelles (offices de prières) que l'Eglise offre aux fidèles pendant cette période pour réussir, comme des gladiateurs, avec foi et discipline, ce qui s´assimile, aussi, à un combat spirituel.
ARCHIVES L'Orthodoxie, ici et maintenant
« Le Carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques » écrivait le Père Alexandre SCHMEMAN, un des plus éminents théologiens et liturgistes orthodoxes du XXème siècle.
Pour parler de ce voyage vers Pâques, Carol SABA reçoit l´Archimandrite Syméon (Cossec), higoumène du monastère Saint SILOUANE, à Saint MARS de LOCQUENAY.
Il sera question de la structure liturgique et spirituelle d'ensemble du Grand Carême dans l'Eglise orthodoxe et des disciplines, aussi bien physiques (jeûne et abstinence alimentaire) que spirituelles (offices de prières) que l'Eglise offre aux fidèles pendant cette période pour réussir, comme des gladiateurs, avec foi et discipline, ce qui s´assimile, aussi, à un combat spirituel.
ARCHIVES L'Orthodoxie, ici et maintenant
Les anges continuent de susciter l’intérêt parmi croyants et non-croyants. Présents du début à la fin de la Bible, ces êtres spirituels figurent au cœur de la doctrine chrétienne.
Qui sont-ils ?
Dans la Tradition chrétienne, les anges sont des créatures : ni dieux, ni demi-dieux, ils sont, comme les hommes, le fruit de la volonté aimante de Dieu.
Le Credo exprime la foi en Dieu « créateur de l’univers visible et invisible » : les anges s’inscrivent dans cet univers des réalités non matérielles. Reprenant cette affirmation, le IVe concile du Latran (1215) professe explicitement la création des anges par Dieu. Mais, s’ils sont des créatures, ils sont, contrairement aux hommes, définis comme de purs esprits.
Qui sont-ils ?
Dans la Tradition chrétienne, les anges sont des créatures : ni dieux, ni demi-dieux, ils sont, comme les hommes, le fruit de la volonté aimante de Dieu.
Le Credo exprime la foi en Dieu « créateur de l’univers visible et invisible » : les anges s’inscrivent dans cet univers des réalités non matérielles. Reprenant cette affirmation, le IVe concile du Latran (1215) professe explicitement la création des anges par Dieu. Mais, s’ils sont des créatures, ils sont, contrairement aux hommes, définis comme de purs esprits.
Le 17 février, l’Eglise orthodoxe russe fête la mémoire de saint Méthode, évêque de Petropavlovsk, évêque auxiliaire du diocèse d’Omsk. Lors d’une molébèn près de l’église Saint-Nicolas à Petropavlovsk,
Mgr Méthode a été arrêté par des soldats de l’Armée rouge et tué à coups de baïonnettes. Les meurtriers ont porté encore plusieurs blessures et planté ensuite une croix dans la dépouille de l’évêque. Les gens qui se tenaient à côté gardaient le silence.
Croix enfoncée dans une blessure
En 1921, une révolte des paysans contre le pouvoir soviétique a éclaté en Sibérie. Cette révolte a pris des dimensions considérables et s'est propagée dans les villes de Petropavlovsk, Ichim, Tobolsk.
Un gouvernement de la Sibérie du Nord a été créé. La répression de la révolte était accompagnée par une violence des bolchéviques auparavant inconnue. Les soldats ont tué des centaines de personnes dans les villages et villes envahis dont plusieurs ont été brûlés de fond en comble. En février 1921, à Petropavlovsk, les bolchéviques, par le feu et le sang, restaurent le pouvoir soviétique qui sera accueilli sans enthousiasme par la population.
Mgr Méthode a été arrêté par des soldats de l’Armée rouge et tué à coups de baïonnettes. Les meurtriers ont porté encore plusieurs blessures et planté ensuite une croix dans la dépouille de l’évêque. Les gens qui se tenaient à côté gardaient le silence.
Croix enfoncée dans une blessure
En 1921, une révolte des paysans contre le pouvoir soviétique a éclaté en Sibérie. Cette révolte a pris des dimensions considérables et s'est propagée dans les villes de Petropavlovsk, Ichim, Tobolsk.
Un gouvernement de la Sibérie du Nord a été créé. La répression de la révolte était accompagnée par une violence des bolchéviques auparavant inconnue. Les soldats ont tué des centaines de personnes dans les villages et villes envahis dont plusieurs ont été brûlés de fond en comble. En février 1921, à Petropavlovsk, les bolchéviques, par le feu et le sang, restaurent le pouvoir soviétique qui sera accueilli sans enthousiasme par la population.
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Si vous voulez ne plus éprouver de douleurs cardiaques commencez par aimer de tout votre cœur, prier et éprouver de la joie pour tous les humains.
Nous vivons dans un monde dans lequel les nouvelles technologies proclament avoir maîtrisé la matière.
Cela n’empêche en rien les hommes de souffrir des séquelles de la désobéissance d’Adam : elle a conduit à la fragilité de notre être et à la corruption qui suit la mort.Il y a longtemps que nous avons franchi le mur du son, que nous allons dans l’espace, nous sommes prêts d’avoir épuisé les ressources naturelles de notre planète.
Nous voilà aptes à faire tenir des macro bibliothèques dans un objet qui fait la taille d’une boîte d’allumettes.Nous restons ébaubis en contemplant le ciel étoilé et nous scrutons les ossements des dinosaures en éprouvant une indicible nostalgie du lointain passé. Notre vie ne s’en trouve pas de meilleure qualité.
Si vous voulez ne plus éprouver de douleurs cardiaques commencez par aimer de tout votre cœur, prier et éprouver de la joie pour tous les humains.
Nous vivons dans un monde dans lequel les nouvelles technologies proclament avoir maîtrisé la matière.
Cela n’empêche en rien les hommes de souffrir des séquelles de la désobéissance d’Adam : elle a conduit à la fragilité de notre être et à la corruption qui suit la mort.Il y a longtemps que nous avons franchi le mur du son, que nous allons dans l’espace, nous sommes prêts d’avoir épuisé les ressources naturelles de notre planète.
Nous voilà aptes à faire tenir des macro bibliothèques dans un objet qui fait la taille d’une boîte d’allumettes.Nous restons ébaubis en contemplant le ciel étoilé et nous scrutons les ossements des dinosaures en éprouvant une indicible nostalgie du lointain passé. Notre vie ne s’en trouve pas de meilleure qualité.
Marie-Hélène Congourdeau
Chargée de recherche au CNRS
L'hésychasme est un mouvement spirituel de l'Église d'Orient, marqué principalement par la répétition du nom de Jésus
Il remonte aux premiers siècles du christianisme, où il concernait principalement les provinces orientales de l'empire byzantin : Égypte, Palestine, Syrie. Il connut un renouveau spectaculaire au XIVe siècle, au cœur de l'empire byzantin et au mont Athos, suscitant une polémique autour de sa légitimité théologique, et finit par être adopté comme doctrine officielle de l'orthodoxie.
Après la chute de l'Empire byzantin, il eut une existence souterraine, en pays d'islam puis dans les monastères slaves. La publication d'un recueil de textes hésychastes, la Philocalie, à la fin du XVIIIe siècle, provoqua un nouvel essor de ce mouvement spirituel, qui de nos jours déborde sur les Églises d'Occident. Nous avons demandé à Marie-Hélène Congourdeau de nous en donner les premières définitions.
Chargée de recherche au CNRS
L'hésychasme est un mouvement spirituel de l'Église d'Orient, marqué principalement par la répétition du nom de Jésus
Il remonte aux premiers siècles du christianisme, où il concernait principalement les provinces orientales de l'empire byzantin : Égypte, Palestine, Syrie. Il connut un renouveau spectaculaire au XIVe siècle, au cœur de l'empire byzantin et au mont Athos, suscitant une polémique autour de sa légitimité théologique, et finit par être adopté comme doctrine officielle de l'orthodoxie.
Après la chute de l'Empire byzantin, il eut une existence souterraine, en pays d'islam puis dans les monastères slaves. La publication d'un recueil de textes hésychastes, la Philocalie, à la fin du XVIIIe siècle, provoqua un nouvel essor de ce mouvement spirituel, qui de nos jours déborde sur les Églises d'Occident. Nous avons demandé à Marie-Hélène Congourdeau de nous en donner les premières définitions.
Le 9 février l'Église Orthodoxe commémore la translation des reliques de Saint Jean Chrysostome
Evêque de Constantinople, Docteur de l'Eglise
Le 30 janvier, les Eglises d'Orient font mémoire de la translation, à Constantinople, des reliques de saint Jean Chrysostome que l'Eglise d'Occident célèbre le 13 septembre. Son surnom 'Chrysostome' veut dire 'bouche d'or'. Il soutint la foi catholique même contre la pression du pouvoir impérial. Ce qui lui valut d'être destitué de son siège patriarcal de Constantinople et d'être exilé sur les bords de la mer Noire, aux confins du Caucase, à Soukhoumi en Abkhazie géorgienne.
Un pére de la doctrine sociale chrétienne
Le Pape a évoqué sa nomination en 397 comme évêque de Constantinople, capitale de l'empire romain d'orient, puis son projet de réforme de l'Eglise. "L'austérité de sa résidence -a précisé le Saint-Père- devait être un exemple pour tous", comme fut exemplaire "sa sollicitude envers les pauvres qui le fit surnommer l'aumônier... Il créa des institutions caritatives très appréciées".
Evêque de Constantinople, Docteur de l'Eglise
Le 30 janvier, les Eglises d'Orient font mémoire de la translation, à Constantinople, des reliques de saint Jean Chrysostome que l'Eglise d'Occident célèbre le 13 septembre. Son surnom 'Chrysostome' veut dire 'bouche d'or'. Il soutint la foi catholique même contre la pression du pouvoir impérial. Ce qui lui valut d'être destitué de son siège patriarcal de Constantinople et d'être exilé sur les bords de la mer Noire, aux confins du Caucase, à Soukhoumi en Abkhazie géorgienne.
Un pére de la doctrine sociale chrétienne
Le Pape a évoqué sa nomination en 397 comme évêque de Constantinople, capitale de l'empire romain d'orient, puis son projet de réforme de l'Eglise. "L'austérité de sa résidence -a précisé le Saint-Père- devait être un exemple pour tous", comme fut exemplaire "sa sollicitude envers les pauvres qui le fit surnommer l'aumônier... Il créa des institutions caritatives très appréciées".
Disciples et compagnons de saint Paul (1er s.)
L'Eglise en Occident les unit comme disciples très chers de saint Paul qui leur confie la charge épiscopale dans l'Eglise naissante.
Timothée, que Paul appelle "son vrai fils dans la foi" est né en Asie mineure d'un père grec et d'une mère juive. Converti lors de la première mission de saint Paul, il devient son disciple et son collaborateur fidèle. Pour le faire accepter des juifs et des judéo-chrétiens, Paul le fait circoncire. Timothée partagera la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde captivité, le réclamera encore.
Selon la tradition, saint Timothée serait mort évêque d'Ephèse.
Tite est un grec converti, mais non circoncis. C'est un diplomate habile à qui Paul confie des missions délicates, tout en lui demandant d'être ferme et catégorique. Il ramènera la paix dans la communauté de Corinthe et organisera les communautés naissantes de Crète.
La tradition nous dit en effet qu'il meurt évêque de Cnossos en Crète.
L'Eglise en Occident les unit comme disciples très chers de saint Paul qui leur confie la charge épiscopale dans l'Eglise naissante.
Timothée, que Paul appelle "son vrai fils dans la foi" est né en Asie mineure d'un père grec et d'une mère juive. Converti lors de la première mission de saint Paul, il devient son disciple et son collaborateur fidèle. Pour le faire accepter des juifs et des judéo-chrétiens, Paul le fait circoncire. Timothée partagera la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde captivité, le réclamera encore.
Selon la tradition, saint Timothée serait mort évêque d'Ephèse.
Tite est un grec converti, mais non circoncis. C'est un diplomate habile à qui Paul confie des missions délicates, tout en lui demandant d'être ferme et catégorique. Il ramènera la paix dans la communauté de Corinthe et organisera les communautés naissantes de Crète.
La tradition nous dit en effet qu'il meurt évêque de Cnossos en Crète.
Par Grégoire Fetchorou
En été, nous partions, comme il se doit, à la campagne chez notre grand-mère. Nous habitions, quasiment à l’écart de la civilisation, dans une petite maison en bois et argile. On passait nos soirées à écouter des contes, à la lumière d’une lampe à huile. Quelle richesse révélait alors ce monde plein de mystères et de beauté ! Comme si je vivais dans un autre temps, prenais part à une autre histoire qui donnait accès à l’éternité. Mais à présent, il se fait que, de plus en plus vite, le temps se ratatine.
Le temps s’écoule plus vite, beaucoup plus vite qu’auparavant. Est-ce que vous avez remarqué cela ? Nous n’avons pas le temps pour lire un livre, réfléchir, rencontrer des amis. Il ne nous reste même plus de temps pour les enfants et la compagne rencontrée à la croisée des chemins de notre vie.
Les savants voulurent mesurer cette accélération du temps, de la durée. Bien qu’il ne soit pas aisé de calculer l’unité de mesure de ce qui est. Car il n’existe aucun état ou mouvement dont la perception de l’écoulement du temps serait absent. Et ils conclurent, on ignore par quel calcul, qu’aujourd’hui 24 heures passent aussi vite qu’auparavant 16 heures.
En été, nous partions, comme il se doit, à la campagne chez notre grand-mère. Nous habitions, quasiment à l’écart de la civilisation, dans une petite maison en bois et argile. On passait nos soirées à écouter des contes, à la lumière d’une lampe à huile. Quelle richesse révélait alors ce monde plein de mystères et de beauté ! Comme si je vivais dans un autre temps, prenais part à une autre histoire qui donnait accès à l’éternité. Mais à présent, il se fait que, de plus en plus vite, le temps se ratatine.
Le temps s’écoule plus vite, beaucoup plus vite qu’auparavant. Est-ce que vous avez remarqué cela ? Nous n’avons pas le temps pour lire un livre, réfléchir, rencontrer des amis. Il ne nous reste même plus de temps pour les enfants et la compagne rencontrée à la croisée des chemins de notre vie.
Les savants voulurent mesurer cette accélération du temps, de la durée. Bien qu’il ne soit pas aisé de calculer l’unité de mesure de ce qui est. Car il n’existe aucun état ou mouvement dont la perception de l’écoulement du temps serait absent. Et ils conclurent, on ignore par quel calcul, qu’aujourd’hui 24 heures passent aussi vite qu’auparavant 16 heures.
par le père SERGE MODEL
« L’essence du christianisme, c’est l’humanité unie à Dieu. C’est l’union de l’esprit humain, borné et limité dans le temps, à l’Esprit divin infini. C’est la sanctification du monde, la victoire sur le mal, les ténèbres et le péché. C’est la victoire de Dieu. Elle a commencé la nuit de la résurrection et continuera tant que le monde existera. »
C’est par ces paroles que, le 8 septembre 1990 à Moscou, le père Alexandre Men acheva sa conférence sur « le christianisme ». Le lendemain matin, ce prêtre orthodoxe russe renommé, prédicateur et écrivain brillant, père spirituel de l’intelligentsia, était assassiné par un inconnu. Une fin de martyr venait sceller une vie consacrée à l’annonce de l’Évangile.
UN PRÊTRE AU PAYS DES SOVIETS
Né à Moscou le 22 janvier 1935 dans une famille juive non-religieuse, Alexandre Men auraît pu devenir un « homo sovieticus », considérant que « toute idée religieuse, toute conception d’un pouvoir divin, même n’importe quelle insignifiance à l’égard de Dieu est une abomination indescriptible, un fléau méprisable » (Lénine) et estimant que « le marxisme-léninisme, enrichi par Staline, est la seule théorie philosophique donnant un tableau scientifique du monde, défendant les principes et les méthodes scientifiques d’explication de la nature et de la société, fournissant à l’humanité travailleuse l’instrument de la lutte pour la construction du communisme » (manuel scolaire stalinien).
« L’essence du christianisme, c’est l’humanité unie à Dieu. C’est l’union de l’esprit humain, borné et limité dans le temps, à l’Esprit divin infini. C’est la sanctification du monde, la victoire sur le mal, les ténèbres et le péché. C’est la victoire de Dieu. Elle a commencé la nuit de la résurrection et continuera tant que le monde existera. »
C’est par ces paroles que, le 8 septembre 1990 à Moscou, le père Alexandre Men acheva sa conférence sur « le christianisme ». Le lendemain matin, ce prêtre orthodoxe russe renommé, prédicateur et écrivain brillant, père spirituel de l’intelligentsia, était assassiné par un inconnu. Une fin de martyr venait sceller une vie consacrée à l’annonce de l’Évangile.
UN PRÊTRE AU PAYS DES SOVIETS
Né à Moscou le 22 janvier 1935 dans une famille juive non-religieuse, Alexandre Men auraît pu devenir un « homo sovieticus », considérant que « toute idée religieuse, toute conception d’un pouvoir divin, même n’importe quelle insignifiance à l’égard de Dieu est une abomination indescriptible, un fléau méprisable » (Lénine) et estimant que « le marxisme-léninisme, enrichi par Staline, est la seule théorie philosophique donnant un tableau scientifique du monde, défendant les principes et les méthodes scientifiques d’explication de la nature et de la société, fournissant à l’humanité travailleuse l’instrument de la lutte pour la construction du communisme » (manuel scolaire stalinien).
Chers frères et sœurs ! Plusieurs d’entre nous sont nés et ont vécu à l’Époque où l’on fêtait le Nouvel An comme si le temps pouvait donner la vie.
Nous avons attendu la nouvelle année – le début du nouveau temps – de la même manière que probablement, les premiers chrétiens attendaient le retour du Seigneur Jésus chaque dimanche, le Jour du Seigneur.
Les premiers chrétiens étaient persuadés que le retour du Seigneur Jésus était imminent. Jésus devait revenir de façon inattendue, prendre au dépourvu le monde qui ne l’attendait pas. Le Seigneur devait revenir pour faire tomber le Temps et ainsi terminer l’Histoire. Aujourd’hui nous sommes tournés Dieu, devenus membres de son Église, nous avons trouvé la foi chrétienne. Et nous savons bien que le temps ne donne pas la vie.
Nous avons attendu la nouvelle année – le début du nouveau temps – de la même manière que probablement, les premiers chrétiens attendaient le retour du Seigneur Jésus chaque dimanche, le Jour du Seigneur.
Les premiers chrétiens étaient persuadés que le retour du Seigneur Jésus était imminent. Jésus devait revenir de façon inattendue, prendre au dépourvu le monde qui ne l’attendait pas. Le Seigneur devait revenir pour faire tomber le Temps et ainsi terminer l’Histoire. Aujourd’hui nous sommes tournés Dieu, devenus membres de son Église, nous avons trouvé la foi chrétienne. Et nous savons bien que le temps ne donne pas la vie.
Nous reprenons une très actuelle publication du site de Claude LOPEZ-GINISTY "Orthodoxologie"
Svetlana Tvirko: "Ils voulaient amputer la jambe de ma belle-mère"
En 2012, j'étudiai à Saint-Pétersbourg pendant cinq jours. Le premier jour, après mon cours, je suis allé au monastère Saint-Jean, où je n'étais jamais allée auparavant.
Je voulais beaucoup le faire afin d'aller sur la tombe du père Jean. Ma mère devait aller le lendemain faire des examens médicaux, et les médecins s'attendaient au pire. Ma belle-mère était également à l'hôpital. Elle avait soixante-six ans à l'époque. Ils voulaient amputer sa jambe, elle avait la gangrène et elle devenait noire.
Svetlana Tvirko: "Ils voulaient amputer la jambe de ma belle-mère"
En 2012, j'étudiai à Saint-Pétersbourg pendant cinq jours. Le premier jour, après mon cours, je suis allé au monastère Saint-Jean, où je n'étais jamais allée auparavant.
Je voulais beaucoup le faire afin d'aller sur la tombe du père Jean. Ma mère devait aller le lendemain faire des examens médicaux, et les médecins s'attendaient au pire. Ma belle-mère était également à l'hôpital. Elle avait soixante-six ans à l'époque. Ils voulaient amputer sa jambe, elle avait la gangrène et elle devenait noire.
Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
Parfois le starets Serge évoque la passion du désespoir, qui peut chez le chrétien, naître de la conscience aigüe d’un péché commis ou de son état de péché.
Le starets préconise plusieurs façons de sortir de cet état spirituel non seulement pathologique mais dangereux.
1. Nous ne devons jamais croire notre état de péché irrémédiable, mais au contraire être sûrs qu’il y a toujours un pardon pour toute faute, et qu’il suffit de le demander à Dieu pour l’obtenir.
2. Nous devons éviter d’être sous la dépendance de nos péchés et de nos états de péché antérieurs.
Pour cela nous devons : a) éviter de nous rappeler nos fautes dans le détail et de les « ruminer » ; b) commencer chaque jour comme si c’était un jour nouveau, « tout reprendre de zéro », ne pas être tourné vers le passé mais vers le présent et vers l’avenir.
3. Nous devons nous désolidariser de notre péché. Alors que le diable vise à nous identifier à notre péché, nous suggérant : « Tu es cela », pour nous pousser, justement, au désespoir, nous devons comprendre que le péché et les passions sont profondément étrangers à notre nature et à notre personne, qu’ils sont comme des abcès qui s’y sont surajoutés par accident, qui ont parasité notre peau mais ne font pas partie d’elle.
Parfois le starets Serge évoque la passion du désespoir, qui peut chez le chrétien, naître de la conscience aigüe d’un péché commis ou de son état de péché.
Le starets préconise plusieurs façons de sortir de cet état spirituel non seulement pathologique mais dangereux.
1. Nous ne devons jamais croire notre état de péché irrémédiable, mais au contraire être sûrs qu’il y a toujours un pardon pour toute faute, et qu’il suffit de le demander à Dieu pour l’obtenir.
2. Nous devons éviter d’être sous la dépendance de nos péchés et de nos états de péché antérieurs.
Pour cela nous devons : a) éviter de nous rappeler nos fautes dans le détail et de les « ruminer » ; b) commencer chaque jour comme si c’était un jour nouveau, « tout reprendre de zéro », ne pas être tourné vers le passé mais vers le présent et vers l’avenir.
3. Nous devons nous désolidariser de notre péché. Alors que le diable vise à nous identifier à notre péché, nous suggérant : « Tu es cela », pour nous pousser, justement, au désespoir, nous devons comprendre que le péché et les passions sont profondément étrangers à notre nature et à notre personne, qu’ils sont comme des abcès qui s’y sont surajoutés par accident, qui ont parasité notre peau mais ne font pas partie d’elle.
Le père Grégoire : "la voie vers la Lumière ", réalisée par Alexey Vozniuk
A l'occasion des 50 ans de la mort du père Grégoire Krug (1907 - 1969), KTO diffuse un documentaire sur cet écrivain d'icône parmi les plus remarquables du monde orthodoxe. La vie de cet artiste hors du commun est pleine de paradoxe.
Né d'un mariage mixte protestant et orthodoxe, cet aquarelliste et graveur talentueux développe sa maîtrise de l'art de l'icône principalement à l'étranger en raison des événements de 1917 en Russie qui le force à s'installer à Paris.
Dans son ermitage du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis, une forêt dans la banlieue parisienne, l'artiste créé des icônes et des fresques dignes des meilleures écoles d'iconographie traditionnelle. L'occupation allemande de la France, et son enfermement dans un asile à la fin de sa vie n'auront pas raison de son oeuvre.
A l'occasion des 50 ans de la mort du père Grégoire Krug (1907 - 1969), KTO diffuse un documentaire sur cet écrivain d'icône parmi les plus remarquables du monde orthodoxe. La vie de cet artiste hors du commun est pleine de paradoxe.
Né d'un mariage mixte protestant et orthodoxe, cet aquarelliste et graveur talentueux développe sa maîtrise de l'art de l'icône principalement à l'étranger en raison des événements de 1917 en Russie qui le force à s'installer à Paris.
Dans son ermitage du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis, une forêt dans la banlieue parisienne, l'artiste créé des icônes et des fresques dignes des meilleures écoles d'iconographie traditionnelle. L'occupation allemande de la France, et son enfermement dans un asile à la fin de sa vie n'auront pas raison de son oeuvre.
Un article de Xenia KRIVOCHEINE traduit par Laurence Guillon
Revue "MILOSERDIE"
Du plus loin que je me rappelle, nous avons toujours eu des chiens, des chats et autres animaux à la maison. Dans les années soixante, l’intelligentsia russe se tournait vers la campagne, nous n’étions pas une exception, et nous élevions là bas des lapins, des poules, et la vache Dotcha.
Les lapins, nous ne pouvions pas les égorger, et ils se reproduisaient sans pitié, nous devions les distribuer aux voisins ; les poules pondaient des œufs et parfois se retrouvaient dans la soupe, pas sans larmes du côté de ma mère, cependant, et la vache, qui répondait au doux nom de Dotcha et avait de très beaux yeux bruns, nous donnait beaucoup de lait.
J’appris à la traire et même à faucher l’herbe. Et à Paris aussi, nous avons toujours vécu avec des chats et des chiens, pour nous occuper de tout ce petit monde, nous dûmes augmenter les dépenses auprès du vétérinaire et de l’assurance médicale. Cette assurance fut notre salut, car notre chien se révéla une créature souffreteuse. Il vécut 17 ans, mais il était constamment malade : opérations, prophylaxie, piqûres, vitamines, médicaments… des dépenses incommensurables !
Revue "MILOSERDIE"
Du plus loin que je me rappelle, nous avons toujours eu des chiens, des chats et autres animaux à la maison. Dans les années soixante, l’intelligentsia russe se tournait vers la campagne, nous n’étions pas une exception, et nous élevions là bas des lapins, des poules, et la vache Dotcha.
Les lapins, nous ne pouvions pas les égorger, et ils se reproduisaient sans pitié, nous devions les distribuer aux voisins ; les poules pondaient des œufs et parfois se retrouvaient dans la soupe, pas sans larmes du côté de ma mère, cependant, et la vache, qui répondait au doux nom de Dotcha et avait de très beaux yeux bruns, nous donnait beaucoup de lait.
J’appris à la traire et même à faucher l’herbe. Et à Paris aussi, nous avons toujours vécu avec des chats et des chiens, pour nous occuper de tout ce petit monde, nous dûmes augmenter les dépenses auprès du vétérinaire et de l’assurance médicale. Cette assurance fut notre salut, car notre chien se révéla une créature souffreteuse. Il vécut 17 ans, mais il était constamment malade : opérations, prophylaxie, piqûres, vitamines, médicaments… des dépenses incommensurables !
Avec la bénédiction de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d'Europe occidentale (Patriarcat de Moscou)
Au X e siècle, grâce à la Providence Divine, l'une des Ceintures de la Vierge Marie se retrouva dans la ville de Loches, où son séjour fut marqué par de nombreux miracles. En particulier, les jeunes mères vont à Loches depuis des siècles afin de prier pour leurs enfants.
PROGRAMME:
7h00 - Départ du bus de l'église des Trois Saints Docteurs: 5, rue Pétel Paris 75015.
12h00 - Vénération de la ceinture de la Bienheureuse Mère de Dieu
13h00 - 15h00 Déjeuner pique-nique. Prenez un casse-croûte
15h30 - Vénération des reliques de la sainte martyre Catherine
20h00 - Retour à l'église des Trois Saints Docteurs
Au X e siècle, grâce à la Providence Divine, l'une des Ceintures de la Vierge Marie se retrouva dans la ville de Loches, où son séjour fut marqué par de nombreux miracles. En particulier, les jeunes mères vont à Loches depuis des siècles afin de prier pour leurs enfants.
PROGRAMME:
7h00 - Départ du bus de l'église des Trois Saints Docteurs: 5, rue Pétel Paris 75015.
12h00 - Vénération de la ceinture de la Bienheureuse Mère de Dieu
13h00 - 15h00 Déjeuner pique-nique. Prenez un casse-croûte
15h30 - Vénération des reliques de la sainte martyre Catherine
20h00 - Retour à l'église des Trois Saints Docteurs
Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d'un village de Russie centrale. D'une vigueur peu commune, il était affligé d'un caractère violent et querelleur.
A 26 ans, tout change! Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l'Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d'abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas.
Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l'orgueil lui colle à la peau et qu'il ne peut s'en défaire. L'épreuve est si longue et si dure qu'il en arrive à se croire condamné, damné même.
C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit :" Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. " Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu'à sa mort.
A 26 ans, tout change! Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l'Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d'abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas.
Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l'orgueil lui colle à la peau et qu'il ne peut s'en défaire. L'épreuve est si longue et si dure qu'il en arrive à se croire condamné, damné même.
C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit :" Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. " Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu'à sa mort.
Un office d’intercession (moleben) a été célébré en soutien à Mgr l’archevêque Jean le jeudi 5 septembre à 19h en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski à Paris.
Vladimir Golovanow
Le 21 juillet et le 22 octobre l'Eglise russe fête l'Enfantrice de Dieu dans son icône Notre Dame de Kazan et, fait remarquable, ce jour est officiellement férié en Russie comme "Jour de l’Unité". C'est, avec Noël, la deuxième fête religieuse chômée en Russie et j'y vois un signe de la sollicitude particulière de l'Enfantrice de Dieu envers la résurrection de la Sainte Russie.
Avant la révolution ce jour du 22 Octobre (calendrier julien) était bien entendu férié: c'était la fête religieuse de Notre Dame de Kazan et aussi la commémoration de la libération de Moscou après l'intervention polonaise de 1612. Supprimée à la révolution, la fête a été réinstaurée en 2007 sur proposition de l'Eglise, pour remplacer la commémoration de la révolution, le 7 novembre.
L'icône de Notre-Dame de Kazan est une icône particulièrement révérée par l'Église russe. Deux grandes cathédrales lui sont dédiées, à Moscou et à Saint-Pétersbourg, et elle est fêtée deux fois, le 8/21 juillet et le 22 Octobre/4 novembre. L'histoire de l'icône est riche en signes que je vais résumer
Le 21 juillet et le 22 octobre l'Eglise russe fête l'Enfantrice de Dieu dans son icône Notre Dame de Kazan et, fait remarquable, ce jour est officiellement férié en Russie comme "Jour de l’Unité". C'est, avec Noël, la deuxième fête religieuse chômée en Russie et j'y vois un signe de la sollicitude particulière de l'Enfantrice de Dieu envers la résurrection de la Sainte Russie.
Avant la révolution ce jour du 22 Octobre (calendrier julien) était bien entendu férié: c'était la fête religieuse de Notre Dame de Kazan et aussi la commémoration de la libération de Moscou après l'intervention polonaise de 1612. Supprimée à la révolution, la fête a été réinstaurée en 2007 sur proposition de l'Eglise, pour remplacer la commémoration de la révolution, le 7 novembre.
L'icône de Notre-Dame de Kazan est une icône particulièrement révérée par l'Église russe. Deux grandes cathédrales lui sont dédiées, à Moscou et à Saint-Pétersbourg, et elle est fêtée deux fois, le 8/21 juillet et le 22 Octobre/4 novembre. L'histoire de l'icône est riche en signes que je vais résumer
Valerian Novitzky est né en 1897 dans la famille d’un simple prêtre de village.
Son saint patron est le martyr Valerian qui avait souffert pour sa foi du temps de l’Empire Romain. Qui pouvait deviner lors du baptême que le nouveau né était également destiné à endurer des souffrances terribles ?
Nous savons peu de choses de son enfance. Il a chanté dans la chorale de la paroisse dont son père avait la charge. Il s’est inscrit au séminaire de Minsk dont il n’a pas réussi à terminer les études car le séminaire fut fermé déjà en 1918. En 1921 le jeune Valerian est étudiant à la faculté de droit de l’université de Minsk.
En 1923, après la mort de son père, il décide de se consacrer à l’Eglise et devient prêtre pour être nommé recteur de la paroisse villageoise de son défunt père. Il expliquait sa décision en disant : « Il est indispensable de sauver la Foi ». C’était un homme d’une grande bonté, un prédicateur éloquent qui réussit pendant les sept qu’il passa dans cette paroisse à faire revenir à la foi de nombreux fidèles égarés.
Son saint patron est le martyr Valerian qui avait souffert pour sa foi du temps de l’Empire Romain. Qui pouvait deviner lors du baptême que le nouveau né était également destiné à endurer des souffrances terribles ?
Nous savons peu de choses de son enfance. Il a chanté dans la chorale de la paroisse dont son père avait la charge. Il s’est inscrit au séminaire de Minsk dont il n’a pas réussi à terminer les études car le séminaire fut fermé déjà en 1918. En 1921 le jeune Valerian est étudiant à la faculté de droit de l’université de Minsk.
En 1923, après la mort de son père, il décide de se consacrer à l’Eglise et devient prêtre pour être nommé recteur de la paroisse villageoise de son défunt père. Il expliquait sa décision en disant : « Il est indispensable de sauver la Foi ». C’était un homme d’une grande bonté, un prédicateur éloquent qui réussit pendant les sept qu’il passa dans cette paroisse à faire revenir à la foi de nombreux fidèles égarés.
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