Quatrième dimanche après Pâques: l’Église orthodoxe lit le récit de la guérison du paralytique
Chers frères et sœurs, je dois vous faire une confidence : ces derniers jours, en réfléchissant à ce que j’allais vous dire en ce quatrième dimanche après Pâques, où l’Église orthodoxe lit le récit de la guérison du paralytique, contenu dans l’Évangile de Jean, j’étais troublé au point d’en faire des cauchemars dans la nuit. J’ai rêvé être face à des paralytiques, des personnes incapables de mouvoir autre chose que leur intelligence, leur esprit ; j’ai rêvé être moi-même paralysé au point de ne pouvoir ni bouger ni parler.

Mes rêves ne comportaient aucune guérison ; c’est au réveil que je retrouvais la conviction d’être en possession de mes membres.

Vous pouvez imaginer à quel point j’étais soulagé de me savoir parfaitement mobile ; vous pouvez donc imaginer la joie éprouvée par le paralytique de Jérusalem lorsqu’il a recouvré l’usage de ses membres grâce à la parole de Jésus, non pas par l’action magique d’un ange descendu dans une cuve d’eau bouillonnante, mais grâce à la miséricorde du Verbe créateur de Dieu descendu dans la nature même des humains, bouillonnante de passions et de péchés.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Mai 2021 à 08:00 | -2 commentaire | Permalien

La victoire sur la mort par le Christ est l’essence-même de la foi chrétienne. Avec Sa résurrection, la mort n’est plus un retour vers le néant mais un sommeil jusqu’à la résurrection universel des hommes lors du second avènement du Christ.

Stéphane Charpier, professeur de neurosciences, et auteur du livre « La science de la résurrection : ils ont repoussé les frontières de la mort« , l’archevêque Job Getcha, auteur du livre « Le typicon décrypté » , le diacre Marc Andronikof, chef de service des urgences de l’hôpital Antoine-Béclère et co-auteur du livre « Médecin aux urgences« , Michel Stavrou, professeur de Théologie des dogmes et d’Histoire de l’Église byzantine à l’Institut Saint-Serge et Mgr Jean Renneteau sont invités du documentaire « ‘Ô Mort, où est ton aiguillon ?’

La commémoration des défunts dans l’Église orthodoxe » diffusé le dimanche 28 mars à partir de 9h30 sur France 2 ou en direct et ensuite sur France 2 replay visible dans le monde entier pendant un mois.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Mai 2021 à 10:40 | 0 commentaire | Permalien

La Nativité du Christ, Icône de Sa descente aux enfers
Par professeur Nicolas Ossorguine

Dans l’Eglise orthodoxe, la Nativité du Christ est une fête très importante. Liturgiquement, l’Eglise voit en elle l’icône de la fête de Pâques. C’est la raison pour laquelle, dans la partie consacrée aux éphémérides du « Psautier commenté », la fête de la Nativité est appelée « Pâques, fête de trois jours ».

La notion de « trois jours » doit être comprise non pas sur le plan de temps (durée), mais dans le sens qualitatif : liturgiquement les offices de la Nativité contiennent des éléments du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques. Ces éléments se retrouvent dans les offices des 24 et 25 décembre, à savoir : 1) le 24 – XII « les Heures Royales » (Vendredi Saint), 2) le 25-XII les Vêpres avec la liturgie vespérale de Saint Basile (Samedi Saint) et enfin 3) la liturgie eucharistique matinale de Saint Jean Chrysostome le jour de la Nativité (Pâques).

Dans la mesure où le 24 décembre correspond aux deux derniers jours de la Semaine Sainte, l’Eglise prescrit un carême semblable à celui de cette semaine Il est très important de comprendre que, du moment où il y a relation très étroite entre les évènements liés à la fête de Pâques, fête mobile et les évènements de la Nativité, fête fixe, l’expression liturgique de la Nativité se manifeste simultanément à travers ces deux cycles : fixe et mobile (pascal).
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 1 Mai 2021 à 10:57 | -6 commentaire | Permalien

Le Saint et Grand mardi, nous faisons mémoire de la parabole évangélique des Dix Vierges
Dix vierges font cortège au plus grand des Mardis tiens ta lampe allumée, ne sois pas étourdi!

Pourquoi le Seigneur, entré à Jérusalem afin d'y accomplir Sa Passion, propose-t-il de telles paraboles à Ses disciples: ce sont, dit-Il, des paraboles qui s'appliquent aussi aux Juifs. En effet, Il raconte la parabole des dix vierges en portant l'attention sur la miséricorde, et en même temps Il enseigne à tous à être prêts avant la fin. Car sur la virginité, Il leur a parlé plusieurs fois, ainsi que sur les eunuques. Certes, beaucoup de gloire s'attache à la virginité, elle est grande, en vérité. Mais afin que nul, en pratiquant cette vertu, ne néglige les autres, et surtout la miséricorde, dont s'éclaire la lampe de la virginité, le Saint Evangile propose cette parabole .
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 27 Avril 2021 à 15:12 | -1 commentaire | Permalien

 LIMINAIRE : "Un numéro de la revue Contacts consacré à saint Sophrony"
Revue CONTACTS N° 273

L’archimandrite Sophrony (1896-1993), saint moine d’origine russe formé au Mont-Athos, a été canonisé par le saint-synode du Patriarcat de Constantinople le 27 novembre 2019.

Soixante ans plus tôt, au moment de fonder en Essex le monastère orthodoxe Saint-Jean-Baptiste où il allait vivre plus de trente ans, le père Sophrony aida la relance de notre revue, dessinant lui-même le logo stylisé – l’icône de la Sainte Trinité – qui orne encore sa première page de couverture. Le volume Contacts 209 (1er trimestre 2005) lui avait été consacré. Seize ans plus tard, nous sommes heureux d’offrir ce second volume à sa mémoire.

Comme son starets, saint Silouane l’Athonite, dont il fit connaître la vie et le message au monde entier, saint Sophrony constitue un véritable trait d’union entre Orient et Occident, par-delà les nationalités, les cultures et les langues, les traditions et les modernités, au cœur de chacune des irréductibilités personnelles, dans la continuité de la commune nature humaine telle que le Christ l’a divinement manifestée. Prégnance paradoxale de l’Esprit Saint émergeant de l’espace confiné d’un humble cœur creusé jusqu’à l’épuisement, pour se rendre présent en des lieux imprévisibles, en France, en Angleterre, au Liban, reposant sur des communautés doubles – moines et moniales d’esprit athonite évangéliquement éclos. Modernité eschatologiquement embarquée, de force, sur la voie de la sainteté.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Avril 2021 à 10:38 | 0 commentaire | Permalien

Dimanche de saint Jean Climaque, hégoumène des moines du Sinaï (+ 605 )
Ce quatrième dimanche de Carême, nous faisons mémoire de notre Vénérable Père Jean Climaque

Vers la fin de sa vie, on lui demande de rédiger "L'échelle sainte" (en grec "klimax", d'où son nom) qui résume l'expérience spirituelle des trois premiers siècles du monachisme.

Tu mortifiais la chair, Saint Jean, de ton vivant
et, bien que tu paraisses sans vie maintenant,
tu vis éternellement.
L'Echelle où tu décris la montée vers les cieux
annonce de ton âme le retour à Dieu.


Lire aussi Histoire d'un voleur pénitent : Extrait de "L'échelle sainte" de Saint Jean Climaque

Alors qu'il était âgé de seize ans et qu'il avait l'esprit vif, il s'offrit à Dieu en victime sacrée, gravissant la montagne du Sinaï. Après dix-neuf ans passés dans ce Monastère, il le quitta pour le stade des hésychastes : à cinq milles de la palestre où s'exerça l'anachorète Cyriaque,

il fixa sa demeure au lieudit Tholâs. Il y passa quarante ans, dans un ardent amour, constamment embrasé par le feu de l'amour divin.

Il mangeait de tout ce que lui permettait la règle (et en cela il brisait très sagement l'aiguillon de l'orgueil), mais il le faisait en toute frugalité et non jusqu'à satiété. Et le flot de ses larmes, qui pourrait le décrire ?
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 11 Avril 2021 à 06:24 | 0 commentaire | Permalien

La Prière des Grandes Complies, "Seigneur des Puissances" est chantée dans toutes les paroisses de Tradition Russe, les quatre premiers jours de la première semaine du Grand Carême, lors de la célébration d'un office unique, l'Office des Grandes Complies, avec la lecture du "Grand Canon de Saint André de Crête".

Vous pouvez voir et entendre ci-dessus, le Chœur du Conservatoire TchaÏkovsky de Moscou sous la direction d'Alexei Rudnevsky , interpréter "Seigneur des Puissances" de Jean Liamine 1899-1944

Association des Amis du Compositeur Liamine
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Mars 2021 à 11:54 | 0 commentaire | Permalien

Dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis
Archevêque Job de Telmessos

En cette veille du début du Grand Carême, le Triode nous invite à méditer cette fois-ci non pas sur une parabole évangélique, mais sur un texte tiré du tout premier livre de l’Ancien Testament, de la Genèse.

En effet, il retrace d’une manière poétique le récit de la deuxième création (Gn 2, 4-25), avec la dure épreuve de la liberté de l’homme (Gn 3, 1-13) qui a conduit à l’expulsion d’Adam du Paradis (Gn 3, 14-24).

Il est clair que dans le récit biblique, aussi bien que dans le commentaire qu’en ont fait les Pères de l’Église, de même que l’hymnographie du Triode, Adam est un personnage qui récapitule l’humanité toute entière de la même manière que le fait le Christ. C’est saint Paul nous en donne la clef de lecture, lorsqu’il dit que « de même que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » (1 Co 15, 22).

Il en découle donc que l’histoire d’Adam est aussi notre propre histoire personnelle, et c’est pourquoi l’hymnographe chante : « Mon créateur, le Seigneur, prenant du limon de la terre, m’a formé. Il m’a donné une âme par son souffle vivifiant, de toutes choses visibles sur terre il m’établit comme chef et des Anges il m’a fait le concitoyen. Mais Satan, par l’entremise du serpent, perfidement m’a pris à l’hameçon et de la gloire divine m’a séparé, me livrant sur terre à la mort. Mais toi, Seigneur de tendresse, rappelle-moi vers toi » (vêpres, lucernaire).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Mars 2021 à 04:36 | 0 commentaire | Permalien

Le Fils prodigue : Homélie prononcée par le père Boris  Bobrinsky à la Crypte ( rue Daru ) le 23 février 2003
V.G.

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,

L’Église nous prépare à entrer dans ce temps béni du Saint Carême et nous instruit par des paraboles. D’année en année, nous réentendons ces paraboles et nous les réapprenons. Pour nous, elles ont toujours un sens nouveau, nous les découvrons comme si c’était la première fois.

Dimanche dernier, nous avons entendu la parabole du Publicain et du Pharisien, aujourd’hui c’est la parabole du Fils Prodigue. Il y a des analogies entre les deux paraboles et aussi des différences.

Une des analogies c’est l’orgueil, le sentiment de la justice, le contentement de soi du pharisien d’une part, et du fils aîné d’autre part, lui qui a toujours accompli la volonté de son père. Tous deux ont le cœur dur. Le pharisien s’exalte au point de mépriser tous les autres hommes et, en particulier, le publicain qui se tient là en retrait. Quant au frère aîné, il n’a pas de compassion pour son frère dévoyé, il ne ressent pas la joie de le retrouver à la maison paternelle et refuse de participer au repas de fête.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Février 2021 à 07:26 | 0 commentaire | Permalien

Les Homélies spirituelles de saint Macaire l’Égyptien  (+ 391)
Saint Macaire utilise des couleurs vives pour dépeindre la façon dont Satan a réduit la nature humaine en esclavage après la chute d’Adam.

« Le royaume des ténèbres, le prince pervers, a, dès le commencement, réduit l’homme en captivité ; il a enveloppé et revêtu son âme de la puissance des ténèbres [...] comme on couvre [un homme] de vêtements . »

Pour évoquer les actions des puissances des ténèbres, saint Macaire a souvent recours à l’image du vent nocturne.

« Comme un vent sauvage qui souffle dans une nuit obscure et ténébreuse, ébranle, agite et secoue toutes les plantes et toutes les graines, ainsi l’homme qui est tombé au pouvoir de la nuit, des ténèbres et de Satan, et qui vit dans cette nuit ténébreuse, est violemment secoué, agité et ébranlé par le vent terrible du péché »

Ou encore. « De même en effet qu’un unique vent trouble et agite toutes les plantes et toutes les graines, et que l’unique obscurité de la nuit s’étend sur tout l’univers, ainsi le prince du mal, qui est lui-même l’obscurité spirituelle de la malice et de la mort, ainsi qu’un vent mystérieux et sauvage, agite sur la terre toute la race des hommes, la trouble par des pensées toujours en mouvement et séduit par les désirs du monde les cœurs des hommes ; il remplit des ténèbres de l’ignorance, de l’aveuglement et de l’oubli toute âme qui n’est pas née d’en-haut »
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 1 Février 2021 à 07:57 | 3 commentaires | Permalien

Saint Seraphim de Sarov  (1759-1833) - Entretien avec Motovilov
"Starets Séraphim - un moine de Sarov" - Nouvelle publication (BD pour enfants)

Prokhore Mochnine (Saint Séraphim de Sarov), fils d'un entrepreneur en bâtiments, est né à Koursk, en Russie en 1759. Alors que l’Occident va s’éclairer aux lumières de la raison horizontale, il sera le saint d’Orient qui rappellera au monde moderne qu’il existe une Autre Lumière, qui habite et transcende l’homme en lui conférant une dignité incomparable et une joie que nul ne peut ravir.

Ayant reçu très jeune la visite de la Vierge Marie - elle apparaît et proclame « Celui-là est de notre race » - Prokhor entre à vingt ans au monastère de Sarov où il prend le nom prédestiné de Séraphim, le “flamboyant”. Là, il se prépare à l'ordination monastique qui eut lieu en 1786. Après seize années de vie monastique et avec l'accord de ses supérieurs, il choisit la vie solitaire en forêt et s'efforce de revivre la vie de Jésus dans un « désert » qu’il appellera sa Terre Sainte. Il vécut dans l’ascèse et la prière, passant la plupart de ses nuits en prière, debout sur un rocher.

Ce fut une longue et difficile ascension spirituelle où se mêlent les apparitions de la Vierge Marie et les persécutions démoniaques. On le voit nourrissant amicalement d’énormes ours. Un jour, il fut battu par des voleurs. Il garda toute sa vie des séquelles douloureuses de ces coups.

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 15 Janvier 2021 à 10:30 | 12 commentaires | Permalien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Novembre 2020 à 09:49 | 0 commentaire | Permalien

BASILE KRIVOCHEINE (1900-1985)

Né en 1900, avec le siècle, Vsevolode Krivocheine, devenu l'Archevêque Basile de Belgique, est l'un des 5 fils d'Alexandre Krivochéine, un des ministres du tsar Nicolas II. Cette 75ème édition de l'Orthodoxie Ici et Maintenant, est dédiée à celui qui est considéré comme "Un pionnier du renouveau patristique dans l'Eglise orthodoxe", et ce, à l'occasion de la sortie de l'ouvrage qui lui est consacré aux Editions CERF par le Père Serge Model de l'archevêché russe de Belgique.
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Qui était Mgr Basile, archevêque de Belgique du Patriarcat de Moscou de 1960 jusqu'à sa mort en 1985 ? Qui était ce grand prélat qui contribua à la découverte des Saints Grégoire Palamas et Syméon le Nouveau Théologien, deux figures essentielles de la théologie orthodoxe ?

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2020 à 16:49 | 0 commentaire | Permalien

« Dieu, mon Dieu, qui est mon prochain, comment aimer mon prochain ?»
père Nikolaï Tikhonchuk

Chers frères et sœurs !
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, un légiste récite deux commandements au sujet de l’amour envers Dieu, notre Créateur, et de l’amour envers le prochain. Ensuite, Jésus le félicite pour cette réponse et il prononce la parabole du bon Samaritain.


Lc. 10,25-37
"Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question: «Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle?» Jésus lui demanda: «Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit? Que lis-tu?» L’autre répondit: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même.» Jésus lui dit: «Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie.»

Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus: «Et qui donc est mon prochain?» Jésus reprit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits; ceux-ci, après l’avoir dépouillé, roué de coups, s’en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa de l’autre côté".
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Novembre 2020 à 12:11 | Permalien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Novembre 2020 à 09:16 | 0 commentaire | Permalien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Novembre 2020 à 12:22 | 1 commentaire | Permalien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Novembre 2020 à 12:04 | 7 commentaires | Permalien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Octobre 2020 à 09:39 | 0 commentaire | Permalien

Voici la première édition de la nouvelle émission hebdomadaire "Scholies" présentées par le hiéromoine Alexandre Siniakov et réalisée par Alexey Vozniuk, du Séminaire d'Épinay-sous-Sénart.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Octobre 2020 à 19:57 | 4 commentaires | Permalien

Le jugement du prochain et les passions sexuelles
Le jugement du prochain est directement lié à l’orgueil et à l’égoïsme : celui qui juge autrui se considère généralement comme supérieur à lui et en tout cas se considère comme un centre de référence et prend ses propres idées et ses propres comportements pour la norme.

Le jugement du prochain est une passion que nous devons redouter comme la peste. C’est une passion très négative tant en ce qui concerne son origine que ses effets. Elle contrevient à l’amour du prochain et c’est le diable qui sans cesse nous pousse à la mettre en œuvre. Elle vient aussi de l’oubli de Dieu et du manque de prière.

C’est une passion si grave qu’elle nous empêche de recevoir de Dieu ce que nous Lui demandons dans notre prière. C’est aussi une passion dont les effets se retournent toujours contre nous, c'est-à-dire nous porte gravement préjudice sur le plan social et personnel ainsi que, plus gravement, sur le plan spirituel.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Septembre 2020 à 04:51 | 0 commentaire | Permalien

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