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Les icônes chrétiennes qui ornent l'intérieur de l'ancienne basilique byzantine seront dissimulées le temps de la prière
La première prière islamique dans la basilique Sainte-Sophie durera un jour. Selon le journal grec Ethnos.gr, la prière durera du vendredi matin 24 juillet au samedi matin 25 juillet. Pendant tout ce temps, la cathédrale sera ouverte à la prière
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a effectué dimanche une visite symbolique dans l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul, la première depuis la reconversion controversée de ce monument en mosquée la semaine dernière. Lors de cette brève inspection, M. Erdogan a observé les travaux de reconversion à l'intérieur du bâtiment, a indiqué la présidence, qui a publié des photos sur lesquelles on voit des échafaudages. La visite surprise du chef de l'État turc a lieu à quelques jours de la première prière musulmane à Sainte-Sophie depuis sa reconversion, prévue vendredi. M. Erdogan y prendra part.
La semaine dernière, le plus haut tribunal administratif de Turquie a révoqué une décision gouvernementale datant de 1934 conférant à Sainte-Sophie le statut de musée.Aussitôt cette décision rendue publique, le président Erdogan a annoncé la transformation de Sainte-Sophie en mosquée. Selon l'Autorité des Affaires religieuses (Diyanet), 500 personnes participeront à la première prière collective, vendredi, à l'intérieur de Sainte-Sophie.
La première prière islamique dans la basilique Sainte-Sophie durera un jour. Selon le journal grec Ethnos.gr, la prière durera du vendredi matin 24 juillet au samedi matin 25 juillet. Pendant tout ce temps, la cathédrale sera ouverte à la prière
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a effectué dimanche une visite symbolique dans l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul, la première depuis la reconversion controversée de ce monument en mosquée la semaine dernière. Lors de cette brève inspection, M. Erdogan a observé les travaux de reconversion à l'intérieur du bâtiment, a indiqué la présidence, qui a publié des photos sur lesquelles on voit des échafaudages. La visite surprise du chef de l'État turc a lieu à quelques jours de la première prière musulmane à Sainte-Sophie depuis sa reconversion, prévue vendredi. M. Erdogan y prendra part.
La semaine dernière, le plus haut tribunal administratif de Turquie a révoqué une décision gouvernementale datant de 1934 conférant à Sainte-Sophie le statut de musée.Aussitôt cette décision rendue publique, le président Erdogan a annoncé la transformation de Sainte-Sophie en mosquée. Selon l'Autorité des Affaires religieuses (Diyanet), 500 personnes participeront à la première prière collective, vendredi, à l'intérieur de Sainte-Sophie.
Les icônes chrétiennes qui ornent l'intérieur de l'ancienne basilique byzantine seront dissimulées le temps de la prière, a expliqué dimanche le porte-parole de M. Erdogan, Ibrahim Kalin.Ibrahim Kalin, porte-parole du président turc : "Il n'y aura pas de système d'éclairage. Nous sommes en train de travailler à un système de rideaux. (...) Notre but, c'est d'éviter de nuire aux fresques, aux icônes ou à l'architecture historiques de l'édifice"
Ces ornements datant de l'époque byzantine resteront bien visibles en dehors des prières, a insisté M. Kalin, alors que la décision de reconvertir Sainte-Sophie en mosquée a suscité des inquiétudes quant à l'avenir de l'iconographie chrétienne.
Le président Erdogan a invité les chefs des États islamiques à assister à la première prière musulmane à Sainte-Sophie. Cependant, seuls quelques-uns ont répondu à cette invitation ... Selon les médias turcs, 1 000 à 1 500 personnes devraient assister à la basilique Sainte-Sophie ce jour-là. Un espace séparé sera prévu pour les femmes.
Outre le président turc Recep Tayyip Erdogan et des membres du gouvernement turc, les présidents de certains pays ont également annoncé leur participation à l'événement. En particulier, les présidents de l'Azerbaïdjan et du Qatar devraient arriver à Istanbul. Aucun des dirigeants islamiques, apparemment, ne voulait reconnaître Erdogan comme leur sultan.
Lien PM et RL
Ces ornements datant de l'époque byzantine resteront bien visibles en dehors des prières, a insisté M. Kalin, alors que la décision de reconvertir Sainte-Sophie en mosquée a suscité des inquiétudes quant à l'avenir de l'iconographie chrétienne.
Le président Erdogan a invité les chefs des États islamiques à assister à la première prière musulmane à Sainte-Sophie. Cependant, seuls quelques-uns ont répondu à cette invitation ... Selon les médias turcs, 1 000 à 1 500 personnes devraient assister à la basilique Sainte-Sophie ce jour-là. Un espace séparé sera prévu pour les femmes.
Outre le président turc Recep Tayyip Erdogan et des membres du gouvernement turc, les présidents de certains pays ont également annoncé leur participation à l'événement. En particulier, les présidents de l'Azerbaïdjan et du Qatar devraient arriver à Istanbul. Aucun des dirigeants islamiques, apparemment, ne voulait reconnaître Erdogan comme leur sultan.
Lien PM et RL
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Juillet 2020 à 15:27
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Le président Abdel Fattah al-Sissi a lancé plusieurs projets de développement visant à favoriser l'afflux de pèlerins au monastère grec orthodoxe de Sainte Catherine dans le sud du Sinaï. Aussi appelé monastère de la Transfiguration, il est considéré comme l'un des plus antiques complexes monastiques chrétiens du monde
C’est le 12 juillet dernier, au cours d'une réunion consacrée au lancement de projets d'urbanisme et d'infrastructures de grande importance que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a demandé au gouvernement d'accélérer le programme de développement déjà mis en place autour de la ville hôtelière de Sainte-Catherine à proximité du monastère, informe l’agence Fides, jeudi 16 juillet.
C’est le 12 juillet dernier, au cours d'une réunion consacrée au lancement de projets d'urbanisme et d'infrastructures de grande importance que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a demandé au gouvernement d'accélérer le programme de développement déjà mis en place autour de la ville hôtelière de Sainte-Catherine à proximité du monastère, informe l’agence Fides, jeudi 16 juillet.
Mgr Damianos, l'archevêque grec orthodoxe du Mont Sinaï, a ainsi dans la foulée remercié les autorités pour «cette attention et les ressources investies», afin de faciliter l'afflux de pèlerins. L’objectif est de «valoriser et de rendre plus accessible le patrimoine historique et spirituel» concentré dans le sud du Sinaï.
Un nouvel aéroport pour pèlerins grecs et chypriotes
Ce programme de développement à l'étude de la part du gouvernement égyptien prévoit entre autres la construction d'un aéroport dans la région, ce qui permettrait d'organiser des pèlerinages avec des vols directs provenant essentiellement de Grèce et de Chypre, garantissant aux touristes et aux pèlerins la possibilité d'arriver au monastère en toute sécurité.
Une grande collection de manuscrits antiques
Situé à 500 km à l’est du Caire, le monastère Sainte-Catherine perché à 1 570 m d'altitude sur les pentes du mont Horeb, accueille actuellement une vingtaine de moines grecs orthodoxes et jouit d'un statut d'autocéphalie (du grec autoképhalos, «qui est sa propre tête»).
Considéré comme le monastère chrétien le plus antique encore en activité, il a été déclaré au patrimoine de l'humanité de l'Unesco en 2002 du fait de son architecture byzantine, de sa précieuse collection d'icônes et des manuscrits antiques qu’il renferme.
En effet, après la Bibliothèque apostolique vaticane, le monastère renferme la seconde plus grande collection de manuscrits anciens au monde.
Naissance et turbulences
C’est en l’an 337 que l'impératrice byzantine Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier de Constantinople, fit construire une chapelle sur un site qu’elle pensait être celui du Buisson ardent de Moïse. Elle la dédia à la Vierge Marie. Ainsi naquit le monastère.
Ces dernières années, ce haut-lieu de pèlerinage a connu des épisodes.... SUITE
Un nouvel aéroport pour pèlerins grecs et chypriotes
Ce programme de développement à l'étude de la part du gouvernement égyptien prévoit entre autres la construction d'un aéroport dans la région, ce qui permettrait d'organiser des pèlerinages avec des vols directs provenant essentiellement de Grèce et de Chypre, garantissant aux touristes et aux pèlerins la possibilité d'arriver au monastère en toute sécurité.
Une grande collection de manuscrits antiques
Situé à 500 km à l’est du Caire, le monastère Sainte-Catherine perché à 1 570 m d'altitude sur les pentes du mont Horeb, accueille actuellement une vingtaine de moines grecs orthodoxes et jouit d'un statut d'autocéphalie (du grec autoképhalos, «qui est sa propre tête»).
Considéré comme le monastère chrétien le plus antique encore en activité, il a été déclaré au patrimoine de l'humanité de l'Unesco en 2002 du fait de son architecture byzantine, de sa précieuse collection d'icônes et des manuscrits antiques qu’il renferme.
En effet, après la Bibliothèque apostolique vaticane, le monastère renferme la seconde plus grande collection de manuscrits anciens au monde.
Naissance et turbulences
C’est en l’an 337 que l'impératrice byzantine Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier de Constantinople, fit construire une chapelle sur un site qu’elle pensait être celui du Buisson ardent de Moïse. Elle la dédia à la Vierge Marie. Ainsi naquit le monastère.
Ces dernières années, ce haut-lieu de pèlerinage a connu des épisodes.... SUITE
Sergueï Gavrilov, président de la commission de la Douma d’État au Développement de la société civile et aux questions sociétales et religieuses, a déclaré qu’il faut absolument qu’Istamboul rende à la Russie les églises orthodoxes dont elle a été spoliée.
« Il y a, à Istamboul, des églises qui historiquement appartenaient à la Russie. Il faut préparer tous les documents qui le prouvent pour qu’elles nous soient restituées, » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce mercredi.
Moscou, le 15 juillet 2020 Source Interfax — traduction PO
Глава думского комитета призывает вернуть России храмы Стамбула
Lors d'une réunion du Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe les 16 et 17 juillet 2020, la déclaration suivante a été adoptée à propos d'une décision des autorités turques de revoir le statut de l'Église Sainte-Sophie.
Le Saint Synode de l'Église orthodoxe russe regrette profondément la décision du gouvernement turc de priver Sainte-Sophie du statut de musée et de le transférer à l'usage liturgique de la communauté musulmane.
La décision susmentionnée a été prise sans tenir compte des démarches et de la position clairement exprimée des Primats et des hiérarches des Églises locales orthodoxes, des représentants d'États étrangers, de nombreuses organisations internationales publiques et de défense des droits de l'homme, du clergé de diverses confessions et traditions religieuses. Cette décision froisse les sentiments religieux de millions de chrétiens à travers le monde, ce qui peut conduire à une violation de l'équilibre interreligieux et de la compréhension mutuelle entre chrétiens et musulmans, non seulement en Turquie mais aussi ailleurs.
Le Saint Synode de l'Église orthodoxe russe regrette profondément la décision du gouvernement turc de priver Sainte-Sophie du statut de musée et de le transférer à l'usage liturgique de la communauté musulmane.
La décision susmentionnée a été prise sans tenir compte des démarches et de la position clairement exprimée des Primats et des hiérarches des Églises locales orthodoxes, des représentants d'États étrangers, de nombreuses organisations internationales publiques et de défense des droits de l'homme, du clergé de diverses confessions et traditions religieuses. Cette décision froisse les sentiments religieux de millions de chrétiens à travers le monde, ce qui peut conduire à une violation de l'équilibre interreligieux et de la compréhension mutuelle entre chrétiens et musulmans, non seulement en Turquie mais aussi ailleurs.
Dans des conditions où le christianisme est une religion persécutée dans de nombreux endroits de la planète, lorsque l'exode des chrétiens du Moyen-Orient se poursuit, cette décision des autorités turques est particulièrement douloureuse. La basilique Sainte-Sophie a été construite en l'honneur du Christ Sauveur; dans l'esprit de millions de chrétiens, elle continue d'être une église. Pour l'Église orthodoxe, cette cathédrale a une signification historique et spirituelle particulière.
Nous adressant aux Églises locales fraternelles, nous notons avec une tristesse particulière que le monde orthodoxe fait face aujourd'hui à un événement aussi triste pour la Sainte Église orthodoxe qui est une conséquence directe de la scission anticanonique en Ukraine et qui a affaibli notre capacité à faire face conjointement aux nouvelles menaces spirituelles et aux défis de la civilisation. Maintenant, à une époque de christianophobie croissante et de pressions croissantes de la société laïque sur l'Église, l'unité est encore plus nécessaire qu'auparavant. Nous exhortons les Églises locales fraternelles ensemble, dans un esprit de paix et d'amour pour le Christ, à chercher une issue à cette crise.
Nous espérons que les autorités turques feront les efforts nécessaires pour préserver les mosaïques chrétiennes inestimables miraculeusement préservées et garantiront l’accès des pèlerins chrétiens.
Exprimant l'espoir de continuer à préserver et à renforcer le respect mutuel et la compréhension mutuelle entre les croyants des différentes religions du monde, nous appelons également la communauté mondiale à apporter toute l'aide possible pour maintenir le statut spécial de l'église Sainte-Sophie, qui a une signification toute particulière pour les chrétiens.
Patriarchy.ru 7 juillet 2020
Заявление Священного Синода Русской Православной Церкви в связи с решением властей Турции о пересмотре статуса храма Святой Софии
Nous adressant aux Églises locales fraternelles, nous notons avec une tristesse particulière que le monde orthodoxe fait face aujourd'hui à un événement aussi triste pour la Sainte Église orthodoxe qui est une conséquence directe de la scission anticanonique en Ukraine et qui a affaibli notre capacité à faire face conjointement aux nouvelles menaces spirituelles et aux défis de la civilisation. Maintenant, à une époque de christianophobie croissante et de pressions croissantes de la société laïque sur l'Église, l'unité est encore plus nécessaire qu'auparavant. Nous exhortons les Églises locales fraternelles ensemble, dans un esprit de paix et d'amour pour le Christ, à chercher une issue à cette crise.
Nous espérons que les autorités turques feront les efforts nécessaires pour préserver les mosaïques chrétiennes inestimables miraculeusement préservées et garantiront l’accès des pèlerins chrétiens.
Exprimant l'espoir de continuer à préserver et à renforcer le respect mutuel et la compréhension mutuelle entre les croyants des différentes religions du monde, nous appelons également la communauté mondiale à apporter toute l'aide possible pour maintenir le statut spécial de l'église Sainte-Sophie, qui a une signification toute particulière pour les chrétiens.
Patriarchy.ru 7 juillet 2020
Заявление Священного Синода Русской Православной Церкви в связи с решением властей Турции о пересмотре статуса храма Святой Софии
Bibliographie des œuvres de Boris Zaïtsev et en russe Boris ZAÏTZEFF
Plus de six cents ans se sont écoulés depuis la naissance de saint Serge1, plus de cinq cents depuis sa mort. Sa vie calme, sainte et pure, a duré près d’un siècle. Le modeste adolescent, qui s’appelait d’abord Barthélemy et qui prit plus tard le nom de Serge, devint une des plus grandes gloires de la Russie.
Par sa sainteté, Serge est grand pour l’univers, car il a vécu pour l’humanité entière. Mais son harmonie parfaite avec son peuple, ce qu’il y a de typique dans sa nature, qui réunit les traits disséminés du caractère russe, lui donnent quelque chose de particulièrement émouvant pour nous.
De là proviennent la vénération tout exceptionnelle dont il est entouré en Russie et la canonisation tacite dont il a été l’objet, et par laquelle le peuple russe le reconnaît pour son saint par excellence ; privilège que personne d’autre ne partage avec lui.
Saint Serge vivait aux temps du joug tartare. Il n’en souffrait pas personnellement : les forêts de Radonège l’en préservaient. Mais il n’est pas resté indifférent à l’oppression tartare. Tout ermite qu’il fût, il n’en éleva pas moins la croix pour la Russie avec la résolution calme qui caractérisait tous ses actes ; il bénit Dimitri Donskoï, en l’envoyant à la bataille de Koulikovo2 qui, grâce à son geste, a gardé un sens symboliquement mystique jusqu’à nos jours.
Plus de six cents ans se sont écoulés depuis la naissance de saint Serge1, plus de cinq cents depuis sa mort. Sa vie calme, sainte et pure, a duré près d’un siècle. Le modeste adolescent, qui s’appelait d’abord Barthélemy et qui prit plus tard le nom de Serge, devint une des plus grandes gloires de la Russie.
Par sa sainteté, Serge est grand pour l’univers, car il a vécu pour l’humanité entière. Mais son harmonie parfaite avec son peuple, ce qu’il y a de typique dans sa nature, qui réunit les traits disséminés du caractère russe, lui donnent quelque chose de particulièrement émouvant pour nous.
De là proviennent la vénération tout exceptionnelle dont il est entouré en Russie et la canonisation tacite dont il a été l’objet, et par laquelle le peuple russe le reconnaît pour son saint par excellence ; privilège que personne d’autre ne partage avec lui.
Saint Serge vivait aux temps du joug tartare. Il n’en souffrait pas personnellement : les forêts de Radonège l’en préservaient. Mais il n’est pas resté indifférent à l’oppression tartare. Tout ermite qu’il fût, il n’en éleva pas moins la croix pour la Russie avec la résolution calme qui caractérisait tous ses actes ; il bénit Dimitri Donskoï, en l’envoyant à la bataille de Koulikovo2 qui, grâce à son geste, a gardé un sens symboliquement mystique jusqu’à nos jours.
Par ce combat avec le khan mongol où s’engagèrent les Russes, le nom de Serge est resté lié à jamais à l’œuvre de la construction de la Russie.
Aussi bien était-il doué pour l’action comme pour la contemplation. Cinq siècles ont considéré son œuvre comme la juste cause.
Tous ceux qui venaient vénérer ses reliques à la Laure (couvent de la Sainte-Trinité et de saint Serge) y étaient émus par la simplicité et la sainteté qui y régnaient. L’esprit héroïque du moyen âge qui donna naissance à tant de sainteté se manifestait là.
Rien de plus naturel que de juger d’une société et d’une époque d’après leur manière d’apprécier un homme comme celui-là.
Aussi bien était-il doué pour l’action comme pour la contemplation. Cinq siècles ont considéré son œuvre comme la juste cause.
Tous ceux qui venaient vénérer ses reliques à la Laure (couvent de la Sainte-Trinité et de saint Serge) y étaient émus par la simplicité et la sainteté qui y régnaient. L’esprit héroïque du moyen âge qui donna naissance à tant de sainteté se manifestait là.
Rien de plus naturel que de juger d’une société et d’une époque d’après leur manière d’apprécier un homme comme celui-là.
Saint Serge est un ennemi pour tous ceux qui haïssent le Christ, qui s’affirment en niant la vérité. Ils sont nombreux de notre temps où les « déchirures » du monde sont devenues si grandes. Les Tartares, s’ils s’étaient approchés de son couvent, ne l’auraient probablement pas attaqué ; ils savaient respecter la religion. Le métropolite Pierre (contemporain de saint Serge) avait obtenu une charte de protection pour le clergé russe de la part du khan Ouzbec.
Mais notre siècle s’est cru en droit de démolir la Laure, d’insulter les reliques du saint. Pourtant il est hors de son pouvoir d’obscurcir son image. Ceux qui habitent les environs du couvent ont déjà créé une légende, d’après laquelle les reliques authentiques se seraient enfoncées dans la terre : le saint se serait ainsi éloigné de ce monde grossier, comme il l’avait fait jadis, dans l’expectative de temps meilleurs.
Qu’on le croie ou non, il reste indiscutable que l’image de Serge, après la profanation de ses reliques, répand une lumière encore plus pure et plus attirante. Le Christ a vaincu après sa crucifixion. B.Z. SUITE
Parmi les livres qui donnent un aperçu de la spiritualité orthodoxe, le Roseau d’Or a choisi pour ses lecteurs l’ouvrage de M. Boris Zaïtzeff (1881-1971), qui présente une des figures les plus populaires de la piété russe. Il importe en effet que le public occidental soit informé sur ces questions par des documents authentiques, lui procurant une connaissance directe. (N. D. E. 1927)
Mais notre siècle s’est cru en droit de démolir la Laure, d’insulter les reliques du saint. Pourtant il est hors de son pouvoir d’obscurcir son image. Ceux qui habitent les environs du couvent ont déjà créé une légende, d’après laquelle les reliques authentiques se seraient enfoncées dans la terre : le saint se serait ainsi éloigné de ce monde grossier, comme il l’avait fait jadis, dans l’expectative de temps meilleurs.
Qu’on le croie ou non, il reste indiscutable que l’image de Serge, après la profanation de ses reliques, répand une lumière encore plus pure et plus attirante. Le Christ a vaincu après sa crucifixion. B.Z. SUITE
Parmi les livres qui donnent un aperçu de la spiritualité orthodoxe, le Roseau d’Or a choisi pour ses lecteurs l’ouvrage de M. Boris Zaïtzeff (1881-1971), qui présente une des figures les plus populaires de la piété russe. Il importe en effet que le public occidental soit informé sur ces questions par des documents authentiques, lui procurant une connaissance directe. (N. D. E. 1927)
L’Eglise orthodoxe compte beaucoup de peintre d’icônes mais le plus connu est indéniablement Andreï Roublev. Célébré en Russie, et aussi, grâce au film de Tarkovski, au-delà des frontières. Mais que savons-nous au juste de ce mystérieux personnage ?
Il a été canonisé en 1988, date du millénaire de la foi chrétienne en Russie.
Un destin clément
Andreï Roublev a vécu une vie plutôt heureuse : il était reconnu de son vivant, est mentionné dans les chroniques, les Grand-Princes et les monastères lui passaient des commandes, il a travaillé à Moscou, Vladimir, Zvenigorod.Et après sa mort, son nom a traversé les siècles. Ses icônes ont été reconnues comme modèles pour les autres iconographes par le Synode Stoglav dès 1551.
Ses icônes étaient particulièrement adulées par les Vieux-croyants. Elles incarnaient le canon iconographique et l’image religieuse orthodoxe par excellence. Même au XIXè siècle, alors que les icônes ont perdu de leur popularité, les siennes sont restée un modèle de l’art religieux.
A l’ère soviétique, Andreï Roublev est devenu le symbole de la culture de la vieille Russie. En 1960, l’UNESCO a fêté solennellement l’anniversaire de ses 600 ans et Moscou a inauguré le Musée de la culture et de l’art de l’ancienne Russie Andreï Roublev, tandis que les chercheurs et scientifiques ont commencé à s’intéresser à ses œuvres, rassemblées en grande partie à la Galerie Tretiakov.
Lire aussi: Un nouveau projet hors du commun sous le nom de Rublev.com une base de données sur l’Orthodoxie, un guide et réseau social pour les fidèles et tous ceux qui s’intéressent au christianisme. Chacun peut se joindre au projet : devenir bénévole ou produire un apport à cette bonne œuvre
Il a été canonisé en 1988, date du millénaire de la foi chrétienne en Russie.
Un destin clément
Andreï Roublev a vécu une vie plutôt heureuse : il était reconnu de son vivant, est mentionné dans les chroniques, les Grand-Princes et les monastères lui passaient des commandes, il a travaillé à Moscou, Vladimir, Zvenigorod.Et après sa mort, son nom a traversé les siècles. Ses icônes ont été reconnues comme modèles pour les autres iconographes par le Synode Stoglav dès 1551.
Ses icônes étaient particulièrement adulées par les Vieux-croyants. Elles incarnaient le canon iconographique et l’image religieuse orthodoxe par excellence. Même au XIXè siècle, alors que les icônes ont perdu de leur popularité, les siennes sont restée un modèle de l’art religieux.
A l’ère soviétique, Andreï Roublev est devenu le symbole de la culture de la vieille Russie. En 1960, l’UNESCO a fêté solennellement l’anniversaire de ses 600 ans et Moscou a inauguré le Musée de la culture et de l’art de l’ancienne Russie Andreï Roublev, tandis que les chercheurs et scientifiques ont commencé à s’intéresser à ses œuvres, rassemblées en grande partie à la Galerie Tretiakov.
Lire aussi: Un nouveau projet hors du commun sous le nom de Rublev.com une base de données sur l’Orthodoxie, un guide et réseau social pour les fidèles et tous ceux qui s’intéressent au christianisme. Chacun peut se joindre au projet : devenir bénévole ou produire un apport à cette bonne œuvre
Sa vie, par petits bouts
Beaucoup d’ouvrages ont été écrits sur la vie et l’œuvre d’Andreï Roublev. Mais que savons-nous vraiment de ce personnage hors du commun ? Les données biographiques sont rares et il faut les glaner par petits bouts.
Né approximativement dans les années1360. Il est mort le 29 janvier 1430.
Il a grandi et vécu à une époque de troubles: la Russie était sous le joug des Tatars qui pillaient les villes, les églises et les monastères et faisaient prisonniers des populations entières.Tout cela dans un contexte de conflits entre principautés qui déchiraient le pays. A deux reprises, en 1364 et en 1366, Moscou a été frappée par l’épidémie de la peste. En 1365, elle a été ravagée par un énorme incendie et en 1368, a subi le siège d’Olgierd, le Grand-Duc de lituanie, puis connut la famine en 1371.
C’est au milieu de ce chaos qu’a grandi et vécu Andreï Roublev, chantre de l’harmonie céleste. Nous ne savons rien de ses parents, ni du milieu dont il est issu. Son nom de famille donne pourtant des indices.A l’époque, seules les personnes notables avaient un nom de famille. Souvent, il indiquait un métier qui se transmettait de père en fils. Roublev, provient probablement du verbe « roubit’ » ou du mot « roubel’ », instrument dont se servaient les tanneurs pour travailler le cuir.
Beaucoup d’ouvrages ont été écrits sur la vie et l’œuvre d’Andreï Roublev. Mais que savons-nous vraiment de ce personnage hors du commun ? Les données biographiques sont rares et il faut les glaner par petits bouts.
Né approximativement dans les années1360. Il est mort le 29 janvier 1430.
Il a grandi et vécu à une époque de troubles: la Russie était sous le joug des Tatars qui pillaient les villes, les églises et les monastères et faisaient prisonniers des populations entières.Tout cela dans un contexte de conflits entre principautés qui déchiraient le pays. A deux reprises, en 1364 et en 1366, Moscou a été frappée par l’épidémie de la peste. En 1365, elle a été ravagée par un énorme incendie et en 1368, a subi le siège d’Olgierd, le Grand-Duc de lituanie, puis connut la famine en 1371.
C’est au milieu de ce chaos qu’a grandi et vécu Andreï Roublev, chantre de l’harmonie céleste. Nous ne savons rien de ses parents, ni du milieu dont il est issu. Son nom de famille donne pourtant des indices.A l’époque, seules les personnes notables avaient un nom de famille. Souvent, il indiquait un métier qui se transmettait de père en fils. Roublev, provient probablement du verbe « roubit’ » ou du mot « roubel’ », instrument dont se servaient les tanneurs pour travailler le cuir.
Nous ne savons rien non plus de ses débuts. Ni où et de qui il a appris son art. C'est en 1405 que les chroniques mentionnent pour la première fois le nom de Roublev pour ses fresques dans la cathédrale de l'Annonciation au Kremlin de Moscou, où il travailla aux côtés de deux autres grands maîtres : Théophane le Grec et Prokhor de Gorodets. Cité en troisième, il était donc reconnu mais le cadet d’entre eux.
Roublev était un « tchernets », un moine. Il reçut la tonsure et son nom de moine, Andreï, au monastère de la Trinité Saint-Serge de Radonège, ce dont témoignent des manuscrits du XVIIIè siècle.
Il a beaucoup peint pour ce monasatère. Ses dernières années, Andreï les passa au monastère Saint-Andronikov, fondé par le disciple de Serge de Radonège. SUITE
Roublev était un « tchernets », un moine. Il reçut la tonsure et son nom de moine, Andreï, au monastère de la Trinité Saint-Serge de Radonège, ce dont témoignent des manuscrits du XVIIIè siècle.
Il a beaucoup peint pour ce monasatère. Ses dernières années, Andreï les passa au monastère Saint-Andronikov, fondé par le disciple de Serge de Radonège. SUITE
En 1408, André Roublev décore avec Daniel la cathédrale de l'Assomption à Vladimir.
Peu après 1422, le disciple bien-aimé de S. Serge, l'higoumène Nikon, l'invite au monastère de la Trinité Saint Serge- pour décorer la nouvelle église de la Trinité construite pour remplacer l'église primitive brûlée par les Τartares. André passa surtout de longues années au monastère Saint-Andronic, fondé par le métropolite de Moscou S. Alexis. Dans les années 20 du xve siècle, il y participe à l'édification de l'église de la Τransfiguration, s'intéressant aux plans, contribuant aux frais de construction. C'est là qu'il meurt le 9 janvier 1430. Οn ne connaît plus le lieu où il fut enseveli. Sa pierre tombale existait encore au xviii siècle, puis elle disparut.
Dans l'art liturgique de l'Eglise orthodoxe, l'œuvre de Roublev manifeste par l'image la sainteté et l'héritage spirituel de S. Serge de Radonège, cette pacification intime qui lui était propre et s'étendait à tous ses domaines d'activité, cette unité d'amour à l'image de la Τrinité divine dont l'expression artistique suprême reste la célèbre icône de la Sainte Trinité. Roublev la peignit justement à la gloire de saint Serge et pour son église. Dans un inventaire des peintures de la Laure de la Τrinité- Saint Serge, G. Α, Olsoufiev caractérisait ainsi, en 1920, cette icône: «Οn peut la dire sans pareille pour la synthèse parfaite d'une conception théologique sublime et du symbolisme artistique qui l'exprime par la structure des rythmes et des lignes, des couleurs et d'une plastique qui se transcende. Cette icοne est par excellence ontologique, nοn seulement dans sa conception, mais aussi dans tous ses détails ». SUITE Leonide Ouspensky: "André Roublev, son art, son époque"
Peu après 1422, le disciple bien-aimé de S. Serge, l'higoumène Nikon, l'invite au monastère de la Trinité Saint Serge- pour décorer la nouvelle église de la Trinité construite pour remplacer l'église primitive brûlée par les Τartares. André passa surtout de longues années au monastère Saint-Andronic, fondé par le métropolite de Moscou S. Alexis. Dans les années 20 du xve siècle, il y participe à l'édification de l'église de la Τransfiguration, s'intéressant aux plans, contribuant aux frais de construction. C'est là qu'il meurt le 9 janvier 1430. Οn ne connaît plus le lieu où il fut enseveli. Sa pierre tombale existait encore au xviii siècle, puis elle disparut.
Dans l'art liturgique de l'Eglise orthodoxe, l'œuvre de Roublev manifeste par l'image la sainteté et l'héritage spirituel de S. Serge de Radonège, cette pacification intime qui lui était propre et s'étendait à tous ses domaines d'activité, cette unité d'amour à l'image de la Τrinité divine dont l'expression artistique suprême reste la célèbre icône de la Sainte Trinité. Roublev la peignit justement à la gloire de saint Serge et pour son église. Dans un inventaire des peintures de la Laure de la Τrinité- Saint Serge, G. Α, Olsoufiev caractérisait ainsi, en 1920, cette icône: «Οn peut la dire sans pareille pour la synthèse parfaite d'une conception théologique sublime et du symbolisme artistique qui l'exprime par la structure des rythmes et des lignes, des couleurs et d'une plastique qui se transcende. Cette icοne est par excellence ontologique, nοn seulement dans sa conception, mais aussi dans tous ses détails ». SUITE Leonide Ouspensky: "André Roublev, son art, son époque"
Lire aussi: Un nouveau projet hors du commun sous le nom de Rublev.com une base de données sur l’Orthodoxie, un guide et réseau social pour les fidèles et tous ceux qui s’intéressent au christianisme. Chacun peut se joindre au projet : devenir bénévole ou produire un apport à cette bonne œuvre
La Trinité d'André Roublev serait dans un état critique
Dialogues d’une artiste et d’un théologien
Des icônes sur des tasses, assiettes, tee shirts...etc. : piété ou blasphème ?
La Trinité d'André Roublev serait dans un état critique
Dialogues d’une artiste et d’un théologien
Des icônes sur des tasses, assiettes, tee shirts...etc. : piété ou blasphème ?
Le temps s’écoule plus vite, beaucoup plus vite qu’auparavant. Est-ce que vous avez remarqué cela ? Nous n’avons pas le temps pour lire un livre, réfléchir, rencontrer des amis. Il ne nous reste même plus de temps pour les enfants et la compagne rencontrée à la croisée des chemins de notre vie.
Les savants voulurent mesurer cette accélération du temps, de la durée. Bien qu’il ne soit pas aisé de calculer l’unité de mesure de ce qui est. Car il n’existe aucun état ou mouvement dont la perception de l’écoulement du temps serait absent. Et ils conclurent, on ignore par quel calcul, qu’aujourd’hui 24 heures passent aussi vite qu’auparavant 16 heures.
Ainsi donc nous avons déjà perdu le tiers du temps de notre vie, sinon une moitié du temps pendant lequel nous restons actifs. Et ce ne sont pas uniquement les savants qui le remarquent.
Les savants voulurent mesurer cette accélération du temps, de la durée. Bien qu’il ne soit pas aisé de calculer l’unité de mesure de ce qui est. Car il n’existe aucun état ou mouvement dont la perception de l’écoulement du temps serait absent. Et ils conclurent, on ignore par quel calcul, qu’aujourd’hui 24 heures passent aussi vite qu’auparavant 16 heures.
Ainsi donc nous avons déjà perdu le tiers du temps de notre vie, sinon une moitié du temps pendant lequel nous restons actifs. Et ce ne sont pas uniquement les savants qui le remarquent.
Les ascètes qui sont nos contemporains, les pères qui s’exercent à la vertu dans les ermitages de la Montagne sainte, disent la même chose : aujourd’hui, le temps s’écoule bien plus vite qu’auparavant. Il serait injuste de les accuser d’une subjectivité psychologique due aux changements sociaux
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Revoyez votre emploi du temps de façon à ce que vous puissiez prendre du temps pour être en famille et avec les amis, pour aider les autres dans le besoin, pour faire votre prière quotidienne, pour assister aux services religieux et surtout parvenir à commencer chaque journée dans le calme. Si vous regardez la télévision ou surfer sur Internet pour obtenir un soulagement des tensions de la journée ou pour tromper l'ennui, sachez que la prière vous offrira bien plus d'avantages.
Pour changer le rythme de votre vie, éliminez certaines activités à partir de votre "liste de tâches". Identifiez les choses qui ne favorisent pas votre croissance spirituelle et qui sont incompatibles avec le mode de vie orthodoxe. Au travail, vous avez l'habitude de définir soigneusement les priorités et de vous assurer que vous faites ce qui est le plus important. Faites la même chose pour votre vie personnelle. À la fin de la journée de travail, vous avez besoin de vous séparer de votre activité de travail. Si vous laissez le travail au travail, alors vous pourrez mieux profiter de vos amis et votre famille lorsque vous ne serez plus au travail. Vous pourrez prendre le temps d'écouter vos enfants et votre conjoint.
La fin de la journée devrait le moment de ralentir jusqu'à ce que vienne le moment pour la prière, pour lire quelques passages des Écritures ou des Pères de l'Église. Ayez votre conversation avec Dieu, puis allez au lit tout empreint de son amour et de sa grande miséricorde. Organisez ce temps de votre vie après le travail de sorte que ce soit un temps de loisirs détaché de toutes les activités du travail.
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Revoyez votre emploi du temps de façon à ce que vous puissiez prendre du temps pour être en famille et avec les amis, pour aider les autres dans le besoin, pour faire votre prière quotidienne, pour assister aux services religieux et surtout parvenir à commencer chaque journée dans le calme. Si vous regardez la télévision ou surfer sur Internet pour obtenir un soulagement des tensions de la journée ou pour tromper l'ennui, sachez que la prière vous offrira bien plus d'avantages.
Pour changer le rythme de votre vie, éliminez certaines activités à partir de votre "liste de tâches". Identifiez les choses qui ne favorisent pas votre croissance spirituelle et qui sont incompatibles avec le mode de vie orthodoxe. Au travail, vous avez l'habitude de définir soigneusement les priorités et de vous assurer que vous faites ce qui est le plus important. Faites la même chose pour votre vie personnelle. À la fin de la journée de travail, vous avez besoin de vous séparer de votre activité de travail. Si vous laissez le travail au travail, alors vous pourrez mieux profiter de vos amis et votre famille lorsque vous ne serez plus au travail. Vous pourrez prendre le temps d'écouter vos enfants et votre conjoint.
La fin de la journée devrait le moment de ralentir jusqu'à ce que vienne le moment pour la prière, pour lire quelques passages des Écritures ou des Pères de l'Église. Ayez votre conversation avec Dieu, puis allez au lit tout empreint de son amour et de sa grande miséricorde. Organisez ce temps de votre vie après le travail de sorte que ce soit un temps de loisirs détaché de toutes les activités du travail.
Toutefois ne confondez pas ralentissement et paresse ou indolence. Ce sont des choses très différentes. La paresse conduit à la procrastination (tendance à remettre au lendemain.) et l'inefficacité. Une personne paresseuse ne fera pas l'effort d'organiser le temps pour la prière. Lorsque vous ralentirez votre rythme, vous trouverez que vous accordez plus d'attention aux détails. Concentrez-vous sur la moindre des choses que vous faites. La qualité de vos actions s'en améliorera dans tout ce que vous faites.
Jésus met en garde constamment contre l'anxiété au sujet des choses matérielles, même à propos de la nourriture et des vêtements. Dieu sait et prévoit tout ce dont vous avez besoin, mais très probablement vous avez exagéré vos besoins bien au-delà de vos nécessités de base. Pour suivre Jésus, il vous est demandé de renoncer à votre attachement aux biens et à la priorité que vous accordez aux choses de ce monde créé. Il vous est demandé de choisir un mode de vie simple centré sur Dieu qui ne soit pas alourdi par des besoins excessifs d'accumuler des biens matériels pour votre bonheur. La clé est dans l’équilibre.
Platon et Aristote ont enseigné à l'humanité, des centaines d'années avant Jésus-Christ, que l'idéal est un juste milieu, ce qui implique de cheminer dans la vie sans être ni accablés par excès, ni vivre dans la privation. En ralentissant ou en simplifiant notre vie, nous ne parlons pas d'être moins productifs ou de rejeter l'ensemble de ce monde matériel. Nous visons à être tout simplement plus efficaces, plus équilibrés, et à apporter plus de soin à ce que nous faisons, dans un mode de vie qui comprend l'exercice des impératifs moraux que Dieu a prévus pour nous.
Il n'y a pas de formule magique pour ralentir et vous simplifier la vie. Les possibilités sont infinies. Commencez par clarifier vos valeurs prioritaires. Ensuite, faites une liste de toutes vos activités. Enregistrez-les pour la période d'une semaine. Prenez le temps de réfléchir sur ce que vous avez enregistré et déterminez celles qui correspondent à vos priorités. Pensez à ce que vous pouvez éliminer pour mettre en place des priorités différentes dans votre vie. Commencer par consciemment restructurer votre mode de vie. Expérimentez des façons de le ralentir et de le simplifier et vous vous apercevrez que vous vous rapprochez de Dieu dans vos activités quotidiennes. Dans vos prières, demandez de l'aide à Dieu pour cette tâche.....
SUITE
Jésus met en garde constamment contre l'anxiété au sujet des choses matérielles, même à propos de la nourriture et des vêtements. Dieu sait et prévoit tout ce dont vous avez besoin, mais très probablement vous avez exagéré vos besoins bien au-delà de vos nécessités de base. Pour suivre Jésus, il vous est demandé de renoncer à votre attachement aux biens et à la priorité que vous accordez aux choses de ce monde créé. Il vous est demandé de choisir un mode de vie simple centré sur Dieu qui ne soit pas alourdi par des besoins excessifs d'accumuler des biens matériels pour votre bonheur. La clé est dans l’équilibre.
Platon et Aristote ont enseigné à l'humanité, des centaines d'années avant Jésus-Christ, que l'idéal est un juste milieu, ce qui implique de cheminer dans la vie sans être ni accablés par excès, ni vivre dans la privation. En ralentissant ou en simplifiant notre vie, nous ne parlons pas d'être moins productifs ou de rejeter l'ensemble de ce monde matériel. Nous visons à être tout simplement plus efficaces, plus équilibrés, et à apporter plus de soin à ce que nous faisons, dans un mode de vie qui comprend l'exercice des impératifs moraux que Dieu a prévus pour nous.
Il n'y a pas de formule magique pour ralentir et vous simplifier la vie. Les possibilités sont infinies. Commencez par clarifier vos valeurs prioritaires. Ensuite, faites une liste de toutes vos activités. Enregistrez-les pour la période d'une semaine. Prenez le temps de réfléchir sur ce que vous avez enregistré et déterminez celles qui correspondent à vos priorités. Pensez à ce que vous pouvez éliminer pour mettre en place des priorités différentes dans votre vie. Commencer par consciemment restructurer votre mode de vie. Expérimentez des façons de le ralentir et de le simplifier et vous vous apercevrez que vous vous rapprochez de Dieu dans vos activités quotidiennes. Dans vos prières, demandez de l'aide à Dieu pour cette tâche.....
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Selon les médias il y aura à la cathédrale Sainte Sophie lecture permanente du Coran. Les visiteurs qui souhaitent admirer les fresques pourront le faire selon l'horaire établi. Il ne leur faudra pas payer leur entrée. Toutes les fresques, les mosaïques et autres représentations chrétiennes ne correspondant pas au statut de mosquée seront présentées dans un autre lieu. Erdogan a annoncé que "Comme toutes les autres mosquées, les portes de Sainte-Sophie resteraient ouvertes à tous, Turcs et étrangers, musulmans et non-musulmans"
Moscou satisfait des déclarations de la Turquie selon lesquelles l'accès à Sainte-Sophie restera ouvert
"Nous avons entendu des déclarations de nos collègues turcs et du président turc, tout d'abord, selon lesquelles Sainte-Sophie sera préservée et que l'accès y restera ouvert. C'est satisfaisant", a déclaré le porte-parole présidentiel Dimitri Peskov aux journalistes mardi.
Moscou satisfait des déclarations de la Turquie selon lesquelles l'accès à Sainte-Sophie restera ouvert
"Nous avons entendu des déclarations de nos collègues turcs et du président turc, tout d'abord, selon lesquelles Sainte-Sophie sera préservée et que l'accès y restera ouvert. C'est satisfaisant", a déclaré le porte-parole présidentiel Dimitri Peskov aux journalistes mardi.
Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul avec quelque 3,8 millions de visiteurs en 2019.
Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, elle a été transformée en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité". Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les États-Unis et la France, avaient notamment mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure pour laquelle le président turc Recep Tayyip Erdogan, issu d'un parti islamo-conservateur, milite depuis des années.
***
Президент РФ Владимир Путин обратил внимание президента Турции Реджепа Тайипа Эрдогана на значительный общественный резонанс, который вызвало в России решение изменить статус храма Святой Софии в Стамбуле, сообщила пресс-служба Кремля по итогам разговора лидеров двух стран.
"Президент Турции дал соответствующие пояснения, отметив, что доступ к этому уникальному памятнику мировой цивилизации будет гарантирован для всех желающих, включая иностранных граждан, и будет обеспечена сохранность христианских святынь", - говорится в сообщении.
В соборе Святой Софии, который получил на днях статус мечети, будут круглосуточно читать Коран, при этом желающие осмотреть знаменитые фрески собора смогут это сделать в специально отведенное время, пишет, в свою очередь, греческое издание "Оrthodox Times". Далее
The Russian Foreign Ministry has expressed its regret over Turkey's decision to turn the Hagia Sophia cathedral museum into a mosque and to resume Muslim prayer services there.
"We hope that the administration of Hagia Sophia, which until recently was a museum and is the shrine for the entire Christianity, the patrimony of the world culture and Eurasian civilization, will fully correspond to its status as a UNESCO World Heritage site. We expect that any actions in regard to this unique monument will take into account its unique significance for believers the world over," the ministry's spokesperson Maria Zakharova said in a communique, commenting on Turkey's decision.
The 1934 decree which made Hagia Sophia a museum, at the behest of the founder of the modern Turkish state, Mustafa Kemal Ataturk, had "for decades made Hagia Sophia a symbol of peace and inter-religious accord, played an important role in strengthening the atmosphere of religious tolerance and dialogue among nations," Zakharova said.
Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, elle a été transformée en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité". Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les États-Unis et la France, avaient notamment mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure pour laquelle le président turc Recep Tayyip Erdogan, issu d'un parti islamo-conservateur, milite depuis des années.
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Президент РФ Владимир Путин обратил внимание президента Турции Реджепа Тайипа Эрдогана на значительный общественный резонанс, который вызвало в России решение изменить статус храма Святой Софии в Стамбуле, сообщила пресс-служба Кремля по итогам разговора лидеров двух стран.
"Президент Турции дал соответствующие пояснения, отметив, что доступ к этому уникальному памятнику мировой цивилизации будет гарантирован для всех желающих, включая иностранных граждан, и будет обеспечена сохранность христианских святынь", - говорится в сообщении.
В соборе Святой Софии, который получил на днях статус мечети, будут круглосуточно читать Коран, при этом желающие осмотреть знаменитые фрески собора смогут это сделать в специально отведенное время, пишет, в свою очередь, греческое издание "Оrthodox Times". Далее
The Russian Foreign Ministry has expressed its regret over Turkey's decision to turn the Hagia Sophia cathedral museum into a mosque and to resume Muslim prayer services there.
"We hope that the administration of Hagia Sophia, which until recently was a museum and is the shrine for the entire Christianity, the patrimony of the world culture and Eurasian civilization, will fully correspond to its status as a UNESCO World Heritage site. We expect that any actions in regard to this unique monument will take into account its unique significance for believers the world over," the ministry's spokesperson Maria Zakharova said in a communique, commenting on Turkey's decision.
The 1934 decree which made Hagia Sophia a museum, at the behest of the founder of the modern Turkish state, Mustafa Kemal Ataturk, had "for decades made Hagia Sophia a symbol of peace and inter-religious accord, played an important role in strengthening the atmosphere of religious tolerance and dialogue among nations," Zakharova said.
Au Musée d’histoire d’Orenbourg une exposition « Alexandre Schmorell, résister dans le Reich avec une âme russe »
"Moinillon au quotidien"
C'est un grand événement pour nous — et une joie tout aussi grande. Père Romain célébrait les Vigiles de la fête des saints apôtres Pierre et Paul.
L'archimandrite Romain, chef de la Mission de l'ÉORHF en Terre Sainte, est chez nous pour quelques jours afin de participer aux solennités du 70e anniversaire de l'exécution du martyr Alexandre Schmorell, glorifié l'année dernière, qui auront lieu samedi : une Liturgie sera célébrée par de nombreux évêques sur la tombe du martyr.
Cette année 2019, nous célébrons le 70e anniversaire de l'exécution d'Alexandre Schmorell.
Aujourd'hui, il n'y a pas de Liturgie au monastère, mais elle est célébrée sur la tombe du martyr au cimetière qui se trouve face à la cathédrale russe de Munich.
"Moinillon au quotidien"
C'est un grand événement pour nous — et une joie tout aussi grande. Père Romain célébrait les Vigiles de la fête des saints apôtres Pierre et Paul.
L'archimandrite Romain, chef de la Mission de l'ÉORHF en Terre Sainte, est chez nous pour quelques jours afin de participer aux solennités du 70e anniversaire de l'exécution du martyr Alexandre Schmorell, glorifié l'année dernière, qui auront lieu samedi : une Liturgie sera célébrée par de nombreux évêques sur la tombe du martyr.
Cette année 2019, nous célébrons le 70e anniversaire de l'exécution d'Alexandre Schmorell.
Aujourd'hui, il n'y a pas de Liturgie au monastère, mais elle est célébrée sur la tombe du martyr au cimetière qui se trouve face à la cathédrale russe de Munich.
Alexandre Schmorell a été décapité à Munich le 13 juillet 1943 par les nazis pour son activité au sein de le Rose blanche — petit groupe chrétien opposé au régime hitlérien.
Il repose au cimetière Am Perlacher Forst où se trouve également la tombe de ses amis assassinés par les nazis, situé — providentiellement — en face de la cathédrale orthodoxe russe actuelle de Munich. Le diocèse d'Allemagne de l'Église russe hors frontières a obtenu l'autorisation du Concile des évêques de préparer la canonisation du martyr Alexandre, qui est déjà honoré sur le plan local....Suite
Il repose au cimetière Am Perlacher Forst où se trouve également la tombe de ses amis assassinés par les nazis, situé — providentiellement — en face de la cathédrale orthodoxe russe actuelle de Munich. Le diocèse d'Allemagne de l'Église russe hors frontières a obtenu l'autorisation du Concile des évêques de préparer la canonisation du martyr Alexandre, qui est déjà honoré sur le plan local....Suite
Cinq évêques concélébraient ce matin la Liturgie sur les reliques du saint martyr Alexandre de Munich Schmorell
Une procession, partant de la cathédrale russe de Munich, s'est rendue au cimetière voisin Am Perlacher Forst où est enterré Alexandre Schmorell. Un autel a été placé directement sur la tombe, le candélabre sur la pierre tombale.
Une procession, partant de la cathédrale russe de Munich, s'est rendue au cimetière voisin Am Perlacher Forst où est enterré Alexandre Schmorell. Un autel a été placé directement sur la tombe, le candélabre sur la pierre tombale.
Les appels de certains hommes politiques turcs à modifier le statut de musée de l’église Sainte-Sophie, l’un des plus grands monuments de la culture chrétienne, m’inquiètent profondément.
Édifiée au VIe siècle en l’honneur du Christ Sauveur, cette église a une grande valeur pour toute l’Orthodoxie. Elle est très chère à l’Église russe. Les ambassadeurs du grand-prince Vladimir, ayant franchi le seuil de cette église, furent ravis par sa beauté céleste. Convaincu par leur récit, saint Vladimir reçut le baptême et baptisa la Russie, qui entra à sa suite dans une nouvelle ère spirituelle et historique, dans la civilisation chrétienne.
Le ravissement qu’inspire les réalisations de cette civilisation, dont nous faisons partie, s’est transmis jusqu’à nous, de génération en génération. Sainte-Sophie en était et reste l’un des symboles, vénérés avec dévotion. Elle a inspiré les architectes de Kiev, de Novgorod, de Polotsk, tous les principaux centres de la croissance spirituelle de la Rus’ ancienne.
Édifiée au VIe siècle en l’honneur du Christ Sauveur, cette église a une grande valeur pour toute l’Orthodoxie. Elle est très chère à l’Église russe. Les ambassadeurs du grand-prince Vladimir, ayant franchi le seuil de cette église, furent ravis par sa beauté céleste. Convaincu par leur récit, saint Vladimir reçut le baptême et baptisa la Russie, qui entra à sa suite dans une nouvelle ère spirituelle et historique, dans la civilisation chrétienne.
Le ravissement qu’inspire les réalisations de cette civilisation, dont nous faisons partie, s’est transmis jusqu’à nous, de génération en génération. Sainte-Sophie en était et reste l’un des symboles, vénérés avec dévotion. Elle a inspiré les architectes de Kiev, de Novgorod, de Polotsk, tous les principaux centres de la croissance spirituelle de la Rus’ ancienne.
Les relations entre la Rus’ et Constantinople ont traversé des périodes différentes, parfois très difficiles, au cours de l’histoire. Mais le peuple russe, aujourd’hui comme hier, accueille avec amertume et indignation toute tentative d’humilier ou de fouler aux pieds le patrimoine spirituel millénaire de l’Église constantinopolitaine. Menacer Sainte-Sophie, c’est menacer la civilisation chrétienne dans son ensemble et, par conséquent, notre spiritualité et notre histoire. Aujourd’hui encore, Sainte-Sophie représente pour tous les orthodoxes de Russie un sanctuaire chrétien essentiel.
Le devoir de tout état civilisé est de veiller à l’équilibre : de mettre fin aux désaccords dans la société, et non de les aggraver ; de contribuer à l’unité des personnes, et non à leur division.
Aujourd’hui, les relations entre la Turquie et la Russie connaissent un développement dynamique. Mais il convient de tenir compte du fait que la population russe est majoritairement orthodoxe. Ce qui pourrait arriver à Sainte-Sophie blesserait profondément le peuple russe.
Je compte sur la sagesse des dirigeants de l’état turc. Préserver le statut actuel de neutralité de Sainte-Sophie, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la la culture chrétienne, église-symbole pour des millions de chrétiens dans le monde entier, servirait le développement ultérieur des relations entre la Russie et la Turquie, la consolidation de la paix et de la concorde interreligieuses.
+ CYRILLE,
PATRIARCHE CYRILLE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
Partager la publication "Déclaration du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie "
Le devoir de tout état civilisé est de veiller à l’équilibre : de mettre fin aux désaccords dans la société, et non de les aggraver ; de contribuer à l’unité des personnes, et non à leur division.
Aujourd’hui, les relations entre la Turquie et la Russie connaissent un développement dynamique. Mais il convient de tenir compte du fait que la population russe est majoritairement orthodoxe. Ce qui pourrait arriver à Sainte-Sophie blesserait profondément le peuple russe.
Je compte sur la sagesse des dirigeants de l’état turc. Préserver le statut actuel de neutralité de Sainte-Sophie, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la la culture chrétienne, église-symbole pour des millions de chrétiens dans le monde entier, servirait le développement ultérieur des relations entre la Russie et la Turquie, la consolidation de la paix et de la concorde interreligieuses.
+ CYRILLE,
PATRIARCHE CYRILLE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
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Le prêtre-martyr Zinovy Evstafievich Sutormine naquit le 30 octobre 1864 dans une famille paysanne. Diplômé de l'école centrale des aides-médecins d'Omsk, il servit en tant qu'aide-médecin en chef au 3ème département militaire de la troupe cosaque de Sibérie.
A l'âge de 35 ans, Zinovy Evstafievich commença à servir à l'église comme lecteur. Le 21 février 1899, il fut ordonné diacre par le frère de sa femme, l'évêque d'Omsk et de Semipalatinsk Serge (Petrov), pour l'église de la Résurrection de la ville de Semipalatinsk.
Le 11 juillet 1911, le père Zinovy fut ordonné prêtre pour l'église en construction Saint Nicolas le Thaumaturge du village de Verkh-Oulbinsk, situé dans le district de Zmeïnogorod (actuellement, cet endroit se trouve dans la ville d'Oust-Kamenogorsk).
Grâce au travail du père Zinovy, la construction de l'église s'acheva en 1913, et celle-ci fut consacrée le 30 juin 1913 en présence de mille cinq cents fidèles. Après la révolution de 1917, l'église ne fut pas longtemps utilisée comme telle et au début des années 30, elle fut transformée en école. Plus tard, elle abrita un certain nombre d'autres organisations, et en été 2000 les murs de l'église furent démolis.
A l'âge de 35 ans, Zinovy Evstafievich commença à servir à l'église comme lecteur. Le 21 février 1899, il fut ordonné diacre par le frère de sa femme, l'évêque d'Omsk et de Semipalatinsk Serge (Petrov), pour l'église de la Résurrection de la ville de Semipalatinsk.
Le 11 juillet 1911, le père Zinovy fut ordonné prêtre pour l'église en construction Saint Nicolas le Thaumaturge du village de Verkh-Oulbinsk, situé dans le district de Zmeïnogorod (actuellement, cet endroit se trouve dans la ville d'Oust-Kamenogorsk).
Grâce au travail du père Zinovy, la construction de l'église s'acheva en 1913, et celle-ci fut consacrée le 30 juin 1913 en présence de mille cinq cents fidèles. Après la révolution de 1917, l'église ne fut pas longtemps utilisée comme telle et au début des années 30, elle fut transformée en école. Plus tard, elle abrita un certain nombre d'autres organisations, et en été 2000 les murs de l'église furent démolis.
Les anciens paroissiens de l'église, qui étaient alors encore des enfants, se rappelaient que les gens demandaient souvent au prêtre une aide médicale, qu'il ne refusait jamais à personne, puisqu'il avait reçu l'instruction appropriée. En 1912 mourut l'épouse du père Zinovy. Sa fille aînée était déjà adulte à cette époque, mais il dut élever lui-même ses quatre plus jeunes enfants.
En 1919, le prêtre qui servait dans le village de Gueorguievka (aujourd'hui dans la province du Kazakhstan oriental) adressa une demande à l'évêque du diocèse, dans laquelle il lui demandait de le transférer dans une paroisse plus riche, en raison de sa famille nombreuse. L'évêque proposa au prêtre de trouver lui-même quelqu'un qui accepterait de changer avec lui et de prendre une paroisse pauvre. Le père Zinovy accepta.
A cette époque, ses enfants les plus âgés vivaient déjà de manière indépendante, et il lui restait encore les deux plus jeunes, sa fille Alexandra et son fils Stepan.
En 1919, le prêtre qui servait dans le village de Gueorguievka (aujourd'hui dans la province du Kazakhstan oriental) adressa une demande à l'évêque du diocèse, dans laquelle il lui demandait de le transférer dans une paroisse plus riche, en raison de sa famille nombreuse. L'évêque proposa au prêtre de trouver lui-même quelqu'un qui accepterait de changer avec lui et de prendre une paroisse pauvre. Le père Zinovy accepta.
A cette époque, ses enfants les plus âgés vivaient déjà de manière indépendante, et il lui restait encore les deux plus jeunes, sa fille Alexandra et son fils Stepan.
En Janvier 1920, le père Zinovy était en visite avec ses jeunes enfants dans le village de Chemonaïkha près d'Oust-Kamenogorsk chez son fils aîné Ivan, qui était marié à une institutrice locale.
Le 23 janvier, Chemonaïkha fut occupé par un détachement de l'armée rouge. La terreur s'installa dans le village. Tous ceux qui, selon les bolcheviks qui s'étaient emparés du village, étaient des ennemis de la révolution, furent immédiatement saisis et condamnés à être fusillés.
Le père Zinovy lui aussi n'échappa pas à ce sort. Le prêtre fut arrêté pour la seule raison qu'il était prêtre. C'est par lui que les bolcheviks décidèrent de commencer leur œuvre sanglante. Ils lui ordonnèrent d'enlever ses bottes, après quoi ils lui tranchèrent la tête avec une hache et l'enterrèrent dans une tombe commune anonyme non loin du village de Chemonaïha.
Le prêtre-martyr Zinovy a été glorifié au nombre des saints nouveaux martyrs et confesseurs de Russie par le Conseil épiscopal de l'Eglise orthodoxe russe du 13 au 16 août 2000.
Lien Traduction Marie et André Donzeau
Cвященномученик Зиновий Евстафьевич Сутормин родился 30 октября 1864 года в крестьянской семье.
Фото: Зиновий Сутормин с детьми и прихожанами своего храмa
Le 23 janvier, Chemonaïkha fut occupé par un détachement de l'armée rouge. La terreur s'installa dans le village. Tous ceux qui, selon les bolcheviks qui s'étaient emparés du village, étaient des ennemis de la révolution, furent immédiatement saisis et condamnés à être fusillés.
Le père Zinovy lui aussi n'échappa pas à ce sort. Le prêtre fut arrêté pour la seule raison qu'il était prêtre. C'est par lui que les bolcheviks décidèrent de commencer leur œuvre sanglante. Ils lui ordonnèrent d'enlever ses bottes, après quoi ils lui tranchèrent la tête avec une hache et l'enterrèrent dans une tombe commune anonyme non loin du village de Chemonaïha.
Le prêtre-martyr Zinovy a été glorifié au nombre des saints nouveaux martyrs et confesseurs de Russie par le Conseil épiscopal de l'Eglise orthodoxe russe du 13 au 16 août 2000.
Lien Traduction Marie et André Donzeau
Cвященномученик Зиновий Евстафьевич Сутормин родился 30 октября 1864 года в крестьянской семье.
Фото: Зиновий Сутормин с детьми и прихожанами своего храмa
Les nouveaux martyrs de la terre russe - 143 Résultats pour votre recherche
L’archiprêtre Andrew Phillips : Saint Nicolas Johnson - Martyr anglais
L’archiprêtre Andrew Phillips : Saint Nicolas Johnson - Martyr anglais
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé vendredi 10 juillet l’ouverture de l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie à Istanbul aux prières musulmanes, après qu’un tribunal a retiré son statut de musée, ouvrant ainsi la voie à sa transformation en mosquée.
« Il a été décidé que Sainte-Sophie sera placée sous l’administration de Diyanet [l’Autorité des affaires religieuses] et sera rouverte aux prières », a annoncé M. Erdogan dans un communiqué qu’il a publié sur Twitter.
La France souhaite que le musée Sainte-Sophie à Istanbul reste "ouvert à tous", a déclaré jeudi le ministère des Affaires étrangères, alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan veut le retransformer en mosquée.
"Nous serons attentifs à la préservation de l'intégrité de ce joyau du patrimoine universel, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco", a dit une porte-parole du Quai d'Orsay. "Symbole de tolérance et de diversité, ce lieu doit rester ouvert à tous." Cette prise de position survient dans un contexte de fortes tensions entre la France et la Turquie, toutes deux membres de l'Otan, autour notamment du conflit en Libye.
Le projet de rendre à l'ex-basilique Sainte-Sophie son statut de mosquée a été examiné jeudi par la justice turque. Une décision devrait être rendue dans un délai de 15 jours, a dit un avocat plaidant en faveur de ce changement.
Le patriarche orthodoxe Bartholomée, les Etats-Unis mais aussi la Grèce ont aussi critiqué cette initiative
Erdogan rejette les critiques sur le projet du musée Sainte-Sophie à Istanbul
Les critiques contre le projet de transformation du musée Sainte-Sophie à Istanbul en mosquée constituent "une attaque contre la souveraineté de la Turquie", a déclaré vendredi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
« Il a été décidé que Sainte-Sophie sera placée sous l’administration de Diyanet [l’Autorité des affaires religieuses] et sera rouverte aux prières », a annoncé M. Erdogan dans un communiqué qu’il a publié sur Twitter.
La France souhaite que le musée Sainte-Sophie à Istanbul reste "ouvert à tous", a déclaré jeudi le ministère des Affaires étrangères, alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan veut le retransformer en mosquée.
"Nous serons attentifs à la préservation de l'intégrité de ce joyau du patrimoine universel, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco", a dit une porte-parole du Quai d'Orsay. "Symbole de tolérance et de diversité, ce lieu doit rester ouvert à tous." Cette prise de position survient dans un contexte de fortes tensions entre la France et la Turquie, toutes deux membres de l'Otan, autour notamment du conflit en Libye.
Le projet de rendre à l'ex-basilique Sainte-Sophie son statut de mosquée a été examiné jeudi par la justice turque. Une décision devrait être rendue dans un délai de 15 jours, a dit un avocat plaidant en faveur de ce changement.
Le patriarche orthodoxe Bartholomée, les Etats-Unis mais aussi la Grèce ont aussi critiqué cette initiative
Erdogan rejette les critiques sur le projet du musée Sainte-Sophie à Istanbul
Les critiques contre le projet de transformation du musée Sainte-Sophie à Istanbul en mosquée constituent "une attaque contre la souveraineté de la Turquie", a déclaré vendredi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
"Les accusations à l'égard de notre pays sur Sainte-Sophie visent directement nos droits souverains", a réagi le président turc, en réponse aux inquiétudes soulevées par les Etats-Unis, la France et la Grèce sur cette initiative...Suite
Jeudi 2 juillet, le Conseil d'État turc, le plus haut tribunal du pays, a étudié la requête de plusieurs associations qui demandent que le monument redevienne une mosquée. La décision sera annoncée sous 15 jours, selon la télévision d'État TRT.
Transformer l’ex-basilique byzantine d’Istanbul en mosquée s’inscrit dans la révolution culturelle qu’impose à la société turque le dirigeant islamo-conservateur.
LETTRE D’ISTANBUL
Une vaste réinterprétation de l’histoire est à l’œuvre! Le président turc Recep Tayyip Erdogan à la reconquête de Sainte-Sophie
L’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul va-t-elle être transformée en mosquée ? La vieille tocade du président turc, Recep Tayyip Erdogan, est sur le point de devenir réalité. Il est vrai qu’ajouter une mosquée supplémentaire aux 84 684 déjà existantes en Turquie ne saurait attendre.
Taraudé par ce projet, le numéro un turc a demandé au Conseil d’Etat, la juridiction administrative suprême, de se prononcer sur l’opportunité d’annuler le décret ministériel du 24 novembre 1934 qui a permis la transformation de ce joyau de l’art byzantin en musée.
La décision sera annoncée le 2 juillet. Elle devrait aller dans le sens voulu par le chef d’Etat. « Si Dieu le veut, nous dirons la prière à Sainte-Sophie », a-t-il fait savoir, le 16 juin, lors d’une réunion de son parti de la Justice et du développement (AKP).
« Une grosse erreur »
Construite au VIe siècle à l’entrée du détroit du Bosphore, la basilique où furent couronnés les empereurs byzantins a été convertie en mosquée au XVe siècle, après la prise de Constantinople par le sultan Mehmet II. Sa transformation en musée, à l’époque de Mustafa Kemal Atatürk, est, selon une affirmation du président turc en 2019, « une grosse erreur » qu’il convient de réparer.
L’idée de rendre Sainte-Sophie au culte islamique n’est pas nouvelle. En 2017, M. Erdogan l’avait évoquée en réponse à la reconnaissance par le président américain, Donald Trump, de Jérusalem en tant que capitale de l’Etat hébreu. En 2019, alors que l’AKP apparaissait en mauvaise posture pour les municipales, il avait de nouveau caressé cette idée, espérant sans doute redorer son blason auprès de la frange la plus conservatrice de son électorat.
Lire aussi La situation des religions en Turquie
Les islamistes rigoristes militent depuis longtemps pour que la basilique et aussi l’église de Saint-Sauveur-in-Chora (« Kariye », en turc), une autre merveille du patrimoine byzantin à Istanbul, redeviennent des mosquées. Le statut de musée dont elles jouissent actuellement est selon eux un véritable affront aux décrets du calife qui interdisait de les utiliser autrement que pour le culte.
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Pour éviter ce manque à gagner, le monument pourrait servir à la prière le vendredi et conserver son statut de musée le reste de la semaine. Preuve que le changement voulu relève davantage de l’affichage populiste que de la prise en compte d’un « souhait ardent » de la population, comme l’assure l’AKP, enquête d’opinion à l’appui.
Ceux qui ne sont pas d’accord sont invités à se taire. Pour avoir rappelé que l’ex-basilique faisait partie du « patrimoine commun à toute l’humanité », Ibrahim Kaboglu, député du CHP, s’est attiré les foudres du porte-parole de l’AKP, Ömer Çelik, excédé par ce qu’il a décrit comme « un manque de respect envers les valeurs et la culture turques ».
« Briser les chaînes de Sainte-Sophie en l’ouvrant à la prière est notre souhait commun. Cela répond à la volonté du sultan conquérant Mehmet II », a expliqué Abdulhamit Gül, le ministre de la justice.
Réinterprétation de l’histoire
Féru d’histoire, le président Erdogan n’a aucun mal à s’identifier aux sultans ottomans, surtout au « Conquérant » dont il est prêt à enfourcher le cheval pour renforcer sa popularité déclinante dans les sondages. « Briser les chaînes », « se débarrasser de la laisse » que l’Occident a passée au cou des Turcs lors de la fondation de la République, en 1923, sont les références cultes des islamo-conservateurs.
Une vaste réinterprétation de l’histoire est à l’œuvre. Selon le nouveau roman national, les partenaires occidentaux de la Turquie, aidés par ces ennemis internes que sont les Kurdes séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les « fethullahci », les partisans de l’imam Fethullah Gülen, n’aspirent qu’à sa perte.
Une fois la décision actée par le Conseil d’Etat, une grande prière collective sera organisée à Sainte-Sophie le 15 juillet, le jour des commémorations de l’échec de la tentative de coup d’Etat de 2016 dont la paternité est attribuée au prédicateur Gülen par Ankara.
Célébré chaque année, le putsch raté sert de marqueur à la révolution culturelle que M. Erdogan veut imposer à sa population. Le 15 juillet 2019, l’accent avait été mis sur l’acquisition des missiles antiaériens russes S-400, devenus le symbole d’une Turquie désireuse de prendre ses distances avec l’Occident.
Cette année, la religion sera brandie comme un trophée. « Sainte-Sophie est une propriété de la République de Turquie, elle a été conquise ! », a cru bon de rappeler Mevlüt Çavuşoğlu, le chef de la diplomatie turque, en réponse aux protestations de la Grèce. Ressassé à l’envi ces jours-ci, le thème de la « conquête » est décidément d’actualité, s’appliquant aussi bien aux monuments d’Istanbul qu’aux visées expansionnistes turques en Méditerranée.
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SUITE
Marie Jégo
(Istanbul, correspondante)
Lire aussi Pour la première fois depuis 87 ans, un imam a récité une sourate du Coran à l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie
Jeudi 2 juillet, le Conseil d'État turc, le plus haut tribunal du pays, a étudié la requête de plusieurs associations qui demandent que le monument redevienne une mosquée. La décision sera annoncée sous 15 jours, selon la télévision d'État TRT.
Transformer l’ex-basilique byzantine d’Istanbul en mosquée s’inscrit dans la révolution culturelle qu’impose à la société turque le dirigeant islamo-conservateur.
LETTRE D’ISTANBUL
Une vaste réinterprétation de l’histoire est à l’œuvre! Le président turc Recep Tayyip Erdogan à la reconquête de Sainte-Sophie
L’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul va-t-elle être transformée en mosquée ? La vieille tocade du président turc, Recep Tayyip Erdogan, est sur le point de devenir réalité. Il est vrai qu’ajouter une mosquée supplémentaire aux 84 684 déjà existantes en Turquie ne saurait attendre.
Taraudé par ce projet, le numéro un turc a demandé au Conseil d’Etat, la juridiction administrative suprême, de se prononcer sur l’opportunité d’annuler le décret ministériel du 24 novembre 1934 qui a permis la transformation de ce joyau de l’art byzantin en musée.
La décision sera annoncée le 2 juillet. Elle devrait aller dans le sens voulu par le chef d’Etat. « Si Dieu le veut, nous dirons la prière à Sainte-Sophie », a-t-il fait savoir, le 16 juin, lors d’une réunion de son parti de la Justice et du développement (AKP).
« Une grosse erreur »
Construite au VIe siècle à l’entrée du détroit du Bosphore, la basilique où furent couronnés les empereurs byzantins a été convertie en mosquée au XVe siècle, après la prise de Constantinople par le sultan Mehmet II. Sa transformation en musée, à l’époque de Mustafa Kemal Atatürk, est, selon une affirmation du président turc en 2019, « une grosse erreur » qu’il convient de réparer.
L’idée de rendre Sainte-Sophie au culte islamique n’est pas nouvelle. En 2017, M. Erdogan l’avait évoquée en réponse à la reconnaissance par le président américain, Donald Trump, de Jérusalem en tant que capitale de l’Etat hébreu. En 2019, alors que l’AKP apparaissait en mauvaise posture pour les municipales, il avait de nouveau caressé cette idée, espérant sans doute redorer son blason auprès de la frange la plus conservatrice de son électorat.
Lire aussi La situation des religions en Turquie
Les islamistes rigoristes militent depuis longtemps pour que la basilique et aussi l’église de Saint-Sauveur-in-Chora (« Kariye », en turc), une autre merveille du patrimoine byzantin à Istanbul, redeviennent des mosquées. Le statut de musée dont elles jouissent actuellement est selon eux un véritable affront aux décrets du calife qui interdisait de les utiliser autrement que pour le culte.
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Pour éviter ce manque à gagner, le monument pourrait servir à la prière le vendredi et conserver son statut de musée le reste de la semaine. Preuve que le changement voulu relève davantage de l’affichage populiste que de la prise en compte d’un « souhait ardent » de la population, comme l’assure l’AKP, enquête d’opinion à l’appui.
Ceux qui ne sont pas d’accord sont invités à se taire. Pour avoir rappelé que l’ex-basilique faisait partie du « patrimoine commun à toute l’humanité », Ibrahim Kaboglu, député du CHP, s’est attiré les foudres du porte-parole de l’AKP, Ömer Çelik, excédé par ce qu’il a décrit comme « un manque de respect envers les valeurs et la culture turques ».
« Briser les chaînes de Sainte-Sophie en l’ouvrant à la prière est notre souhait commun. Cela répond à la volonté du sultan conquérant Mehmet II », a expliqué Abdulhamit Gül, le ministre de la justice.
Réinterprétation de l’histoire
Féru d’histoire, le président Erdogan n’a aucun mal à s’identifier aux sultans ottomans, surtout au « Conquérant » dont il est prêt à enfourcher le cheval pour renforcer sa popularité déclinante dans les sondages. « Briser les chaînes », « se débarrasser de la laisse » que l’Occident a passée au cou des Turcs lors de la fondation de la République, en 1923, sont les références cultes des islamo-conservateurs.
Une vaste réinterprétation de l’histoire est à l’œuvre. Selon le nouveau roman national, les partenaires occidentaux de la Turquie, aidés par ces ennemis internes que sont les Kurdes séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les « fethullahci », les partisans de l’imam Fethullah Gülen, n’aspirent qu’à sa perte.
Une fois la décision actée par le Conseil d’Etat, une grande prière collective sera organisée à Sainte-Sophie le 15 juillet, le jour des commémorations de l’échec de la tentative de coup d’Etat de 2016 dont la paternité est attribuée au prédicateur Gülen par Ankara.
Célébré chaque année, le putsch raté sert de marqueur à la révolution culturelle que M. Erdogan veut imposer à sa population. Le 15 juillet 2019, l’accent avait été mis sur l’acquisition des missiles antiaériens russes S-400, devenus le symbole d’une Turquie désireuse de prendre ses distances avec l’Occident.
Cette année, la religion sera brandie comme un trophée. « Sainte-Sophie est une propriété de la République de Turquie, elle a été conquise ! », a cru bon de rappeler Mevlüt Çavuşoğlu, le chef de la diplomatie turque, en réponse aux protestations de la Grèce. Ressassé à l’envi ces jours-ci, le thème de la « conquête » est décidément d’actualité, s’appliquant aussi bien aux monuments d’Istanbul qu’aux visées expansionnistes turques en Méditerranée.
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SUITE
Marie Jégo
(Istanbul, correspondante)
Lire aussi Pour la première fois depuis 87 ans, un imam a récité une sourate du Coran à l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie
L'histoire de "l’octroi du tomos" que Piotr Porochenko a essayé de présenter dans l'intérêt politique de sa campagne comme une page exceptionnelle de l'histoire de la lutte pour l'indépendance de l'Ukraine, a au début été pleine de mensonges : promesses de l’administration du président ukrainien de présenter dix, puis vingt et encore plus de signatures des évêques canoniques de l’Eglise ukrainienne orthodoxe qui attendraient le convoité «tomos» pour convaincre le peuple orthodoxe d'Ukraine que le tomos est exactement ce qui manque pour leur bonheur total. P. A. Poroshenko assurait les "exarques" de Constantinople qu'il réglera le "problème de Philarète" en lui promettant qu'en fait, rien dans son "église" ne changera, mais restera " l'intention de maintenir le contrôle.
Le successeur a promis d'être guidé par les conseils de son "père spirituel" qu'il a très vite négligé; les promesses données à l'ancien métropolite Siméon de Vinnitsa ont été non tenues Il n'a donc rien gagné mais a perdu presque tout son diocèse.
Selon les recherche des experts invités par le Phanar qui «prouvèrent» que la métropole de Kiev en 1686 n'avait pas été donnée à Moscou de façon permanente mais seulement autorisée à ordonner temporairement les métropolitains ...
Le successeur a promis d'être guidé par les conseils de son "père spirituel" qu'il a très vite négligé; les promesses données à l'ancien métropolite Siméon de Vinnitsa ont été non tenues Il n'a donc rien gagné mais a perdu presque tout son diocèse.
Selon les recherche des experts invités par le Phanar qui «prouvèrent» que la métropole de Kiev en 1686 n'avait pas été donnée à Moscou de façon permanente mais seulement autorisée à ordonner temporairement les métropolitains ...
Maintenant, l'ancien «patriarche honoraire» exilé Philarète dit qu'ils ont présenté «le mauvais» tomos. Il a raison, ils ont menti. Et il est difficile de croire que Philarète n'a même pas lu le tomos avant de faire semblant de dissoudre son «Patriarcat de Kiev », qui a ensuite dû être recréé. J'espérais seulement que les fanfares se tairaient, que les Grecs partiraient et que la vie continuera comme avant.
Ça n'a pas marché ! Soit l'âge pèse lourd et l'instinct politique échoue, soit il ne supporte tout simplement pas les nombreuses heures de chantage et de pression du président Poroshenko de l'époque, qui a passé de longues heures seul avec le "patriarche honoraire" dans la nuit devant le "concile de l'unification". Il sentait dans le cœur du vieil homme que tout allait mal, il ne voulait pas aller dans ce "concile", il ne voulait pas signer la dissolution du «patriarcat», mais il a été forcé. Les exarques d'Istanbul ne voulaient pas se déshonorer, ils ne voulaient pas de faux départ pour l'aéroport. Ils ont dû participer à un événement honteux, qui était idéologiquement inspiré par l'administration du président de l'Ukraine, et sur le plan organisationnel, par «le Service de sécurité d'Ukraine ».
Le temps viendra, et toute la vérité sur ces tromperies apparaîtra dans son intégralité. «Car il n'y a rien de secret qui ne deviendrait apparent, ni de secret qui ne deviendrait célèbre et ne serait révélé», selon l'Évangile. Ceux qui ont été trompés ne resteront pas silencieux .
Après tout, la principale personne concernée, le sauveur de la nation et le revivaliste spirituel P.A. Poroshenko, qui siégeait au présidium de ce "concile " à la manière de Saint Constantin le Grand, s’est également trompé dans ses technologues politiques selon lesquelles le tomos garantit une victoire aux élections. Le patriarche Bartholomée, qui croyait que toute l'Ukraine le suivrait, fatiguée du "joug de Moscou" et prête à avaler au moins quelques tomos. Il n'a pas reçu la liste promise de "stavropégies" en propriété.
Réputation perdue. Tout ce qui restait était la nécessité de nous persuader, nous-mêmes et les autres que tout irait bien, que certains autres primats auraient reconnu les «tomos» et les «autocéphales» ukrainiens , et qu'ils le feraient avec gratitude, et même qu'ils se repentiraient d'avoir si longtemps hésité ...
" Rêves irréels et non réalisés", disent nos Ukrainiens dans de tels cas.
Archiprêtre Nikolai Balachov,
vice-président du Département des relations extérieures de l'Église du Patriarcat de Moscou,
spécialement pour Interfax Religion
Вся история с томосом была замешана на обмане Traduction pour PO
Lire aussi Les relations entre le Saint patriarche Tikhon et le patriarcat de Constantinople
Ça n'a pas marché ! Soit l'âge pèse lourd et l'instinct politique échoue, soit il ne supporte tout simplement pas les nombreuses heures de chantage et de pression du président Poroshenko de l'époque, qui a passé de longues heures seul avec le "patriarche honoraire" dans la nuit devant le "concile de l'unification". Il sentait dans le cœur du vieil homme que tout allait mal, il ne voulait pas aller dans ce "concile", il ne voulait pas signer la dissolution du «patriarcat», mais il a été forcé. Les exarques d'Istanbul ne voulaient pas se déshonorer, ils ne voulaient pas de faux départ pour l'aéroport. Ils ont dû participer à un événement honteux, qui était idéologiquement inspiré par l'administration du président de l'Ukraine, et sur le plan organisationnel, par «le Service de sécurité d'Ukraine ».
Le temps viendra, et toute la vérité sur ces tromperies apparaîtra dans son intégralité. «Car il n'y a rien de secret qui ne deviendrait apparent, ni de secret qui ne deviendrait célèbre et ne serait révélé», selon l'Évangile. Ceux qui ont été trompés ne resteront pas silencieux .
Après tout, la principale personne concernée, le sauveur de la nation et le revivaliste spirituel P.A. Poroshenko, qui siégeait au présidium de ce "concile " à la manière de Saint Constantin le Grand, s’est également trompé dans ses technologues politiques selon lesquelles le tomos garantit une victoire aux élections. Le patriarche Bartholomée, qui croyait que toute l'Ukraine le suivrait, fatiguée du "joug de Moscou" et prête à avaler au moins quelques tomos. Il n'a pas reçu la liste promise de "stavropégies" en propriété.
Réputation perdue. Tout ce qui restait était la nécessité de nous persuader, nous-mêmes et les autres que tout irait bien, que certains autres primats auraient reconnu les «tomos» et les «autocéphales» ukrainiens , et qu'ils le feraient avec gratitude, et même qu'ils se repentiraient d'avoir si longtemps hésité ...
" Rêves irréels et non réalisés", disent nos Ukrainiens dans de tels cas.
Archiprêtre Nikolai Balachov,
vice-président du Département des relations extérieures de l'Église du Patriarcat de Moscou,
spécialement pour Interfax Religion
Вся история с томосом была замешана на обмане Traduction pour PO
Lire aussi Les relations entre le Saint patriarche Tikhon et le patriarcat de Constantinople
The whole story with Tomos was based on fraud
The whole story with "receiving Tomos" which was presented as an outstanding page in the history of Ukrainian independence in political interests of Pyotr Poroshenko's election campaign was initially based on fraud. The fraud was in everything: in the promises of the Ukrainian president's administration to collect ten, twenty or even more signatures of canonical bishops of the Ukrainian Orthodox Church, who also could not help waiting for the long-awaited "Tomos"; in attempts to convince the Orthodox people of Ukraine that Tomos is exactly what they need for entire happiness; in Poroshenko's attempts to assure Constantinople "exarchs" that he will settle "the problem with Filaret," in the promises given to Filaret that nothing will change in his "Church" and he will remain the "Patriarch"; in the actions of Filaret, who pretended to renounce the post of the primate, but actually intended to retain control; in the successor's promises to be guided by the advice of his "spiritual father" whom he soon neglected; in the unfulfilled promises to former Metropolitan Simeon of Vinnitsa, who gained nothing, but lost almost all his diocese; in "scientific research" of experts attracted by Phanar who "proved" that Kiev Metropolitanate in 1686 was granted to Moscow "not forever" or even "not granted at all," but just temporarily allowed to consecrate metropolitans (for this lie, however, someone was rewarded with rich Australian Diocese, others received more modest royalty)...
Now the former metropolitan and exiled "Honorary Patriarch" Filaret says that it was a "wrong" Tomos. He is right, they cheated, but in fact all the participants of that action were cheating. And it is hard to believe that Filaret did not even read either Tomos or the enslaving charter of the "OCU" (the uncanonical Orthodox Church of Ukraine - IF) before he dissolved (also "not for real") his "Kiev Patriarchate" which he had to restore later. He just hoped that the fanfares would be cut off, the Greeks would leave and life would go on as before, as usual.
But it never comes out. Even such an experienced player was overplayed. May be, the age takes its toll, or political flair fails, or he just did manage to stand the hours of blackmail and pressure from then acting president, who spent long hours of the night before the "unification council" tete-a-tete with the "honorary patriarch". The old man scented that things went wrong, he didn't want to go to this council, he did not want to sign under the dissolution of the "patriarchate", but he had to do it - he was forced or persuaded. The Istanbul exarchs also did not want to humiliate themselves, they tried to leave for the airport more than once and more than twice, but they did not let them go and had to participate in a shameful event, which was ideologically backed up by the administration of the president of Ukraine while its organization was provided by the Ukrainian Security Service, whose officials surrounded and filled throughout the periphery the Church of St. Sophia of Kiev.
The city of Kiev, where you can never hide a stitch in a bag, is full of stories about it from the participants. The time will come when the whole truth about these deceptions will come out in full. "For there is nothing hidden that will not be disclosed, and nothing concealed that will not be known or brought out into the open," the Gospel says. The deceived will not keep silence for their whole lives, they don't need to. After the revelations of the offended former metropolitan of Kiev, others will appear.
However, the main interested person, the savior of the nation and the restorer of spirituality, Pyotr Poroshenko, who was in the presidium of that "council" in the manner of St. Constantine the Great, was also deceived by his political technologists, who lied to him that Tomos would guarantee him victory in the elections. And Patriarch Bartholomew, who believed that the whole Ukraine, tired of the "Moscow yoke" and ready to swallow any Tomos, just to be called so, would follow him, was also deceived. He neither received in property the promised list of "stauropegia," nor the glory of the unifier of Orthodoxy, but only the bitterness of defeat and schism in the world family of Orthodox Christians, where he recently was the first among equals.
The reputation is lost. All that remained is the need to keep telling yourself and others that everything will be okay, that soon other primates will recognize the Ukrainian "Tomos" and the local "autocephaly", and will do it with gratitude, and will even repent for thinking so long...
"The plan went down the drain," our Ukrainian brothers sometimes say in such cases.
Archpriest Nikolay BALASHOV,
deputy head of the Moscow Patriarchate Department for External Church Relations,
specially for Interfax-Religion
The whole story with "receiving Tomos" which was presented as an outstanding page in the history of Ukrainian independence in political interests of Pyotr Poroshenko's election campaign was initially based on fraud. The fraud was in everything: in the promises of the Ukrainian president's administration to collect ten, twenty or even more signatures of canonical bishops of the Ukrainian Orthodox Church, who also could not help waiting for the long-awaited "Tomos"; in attempts to convince the Orthodox people of Ukraine that Tomos is exactly what they need for entire happiness; in Poroshenko's attempts to assure Constantinople "exarchs" that he will settle "the problem with Filaret," in the promises given to Filaret that nothing will change in his "Church" and he will remain the "Patriarch"; in the actions of Filaret, who pretended to renounce the post of the primate, but actually intended to retain control; in the successor's promises to be guided by the advice of his "spiritual father" whom he soon neglected; in the unfulfilled promises to former Metropolitan Simeon of Vinnitsa, who gained nothing, but lost almost all his diocese; in "scientific research" of experts attracted by Phanar who "proved" that Kiev Metropolitanate in 1686 was granted to Moscow "not forever" or even "not granted at all," but just temporarily allowed to consecrate metropolitans (for this lie, however, someone was rewarded with rich Australian Diocese, others received more modest royalty)...
Now the former metropolitan and exiled "Honorary Patriarch" Filaret says that it was a "wrong" Tomos. He is right, they cheated, but in fact all the participants of that action were cheating. And it is hard to believe that Filaret did not even read either Tomos or the enslaving charter of the "OCU" (the uncanonical Orthodox Church of Ukraine - IF) before he dissolved (also "not for real") his "Kiev Patriarchate" which he had to restore later. He just hoped that the fanfares would be cut off, the Greeks would leave and life would go on as before, as usual.
But it never comes out. Even such an experienced player was overplayed. May be, the age takes its toll, or political flair fails, or he just did manage to stand the hours of blackmail and pressure from then acting president, who spent long hours of the night before the "unification council" tete-a-tete with the "honorary patriarch". The old man scented that things went wrong, he didn't want to go to this council, he did not want to sign under the dissolution of the "patriarchate", but he had to do it - he was forced or persuaded. The Istanbul exarchs also did not want to humiliate themselves, they tried to leave for the airport more than once and more than twice, but they did not let them go and had to participate in a shameful event, which was ideologically backed up by the administration of the president of Ukraine while its organization was provided by the Ukrainian Security Service, whose officials surrounded and filled throughout the periphery the Church of St. Sophia of Kiev.
The city of Kiev, where you can never hide a stitch in a bag, is full of stories about it from the participants. The time will come when the whole truth about these deceptions will come out in full. "For there is nothing hidden that will not be disclosed, and nothing concealed that will not be known or brought out into the open," the Gospel says. The deceived will not keep silence for their whole lives, they don't need to. After the revelations of the offended former metropolitan of Kiev, others will appear.
However, the main interested person, the savior of the nation and the restorer of spirituality, Pyotr Poroshenko, who was in the presidium of that "council" in the manner of St. Constantine the Great, was also deceived by his political technologists, who lied to him that Tomos would guarantee him victory in the elections. And Patriarch Bartholomew, who believed that the whole Ukraine, tired of the "Moscow yoke" and ready to swallow any Tomos, just to be called so, would follow him, was also deceived. He neither received in property the promised list of "stauropegia," nor the glory of the unifier of Orthodoxy, but only the bitterness of defeat and schism in the world family of Orthodox Christians, where he recently was the first among equals.
The reputation is lost. All that remained is the need to keep telling yourself and others that everything will be okay, that soon other primates will recognize the Ukrainian "Tomos" and the local "autocephaly", and will do it with gratitude, and will even repent for thinking so long...
"The plan went down the drain," our Ukrainian brothers sometimes say in such cases.
Archpriest Nikolay BALASHOV,
deputy head of the Moscow Patriarchate Department for External Church Relations,
specially for Interfax-Religion
Mgr Sabba Toutoutov, adjoint du responsable du service administratif du patriarcat de Moscou, écrit sur le site Telegram: "Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et dans certains autres pays le mouvement "Black Lives Matter" devient de plus en plus antichrétien et, même, hostile à notre civilisation". Selon l'évêque cette tendance devient de plus en plus évidente. La statue de l'empereur Constantin le Grand qui voisine avec la cathédrale d'York en Grande-Bretagne pourrait être déboulonnée à cause de la prétendue glorification de l'esclavage par l'empereur. Le recteur de la cathédrale étudie la portée de cette sculpture à la lumières des plaintes qui lui ont été adressées.
Mgr Justin Welby, archevêque de Canterbury, a déclaré que les statues existant dans la cathédrale de Westminster et l'abbaye de Canterbury feront l'objet d'une étude spéciale pour vérifier si elles doivent être maintenues à leurs places.
Mgr Justin Welby, archevêque de Canterbury, a déclaré que les statues existant dans la cathédrale de Westminster et l'abbaye de Canterbury feront l'objet d'une étude spéciale pour vérifier si elles doivent être maintenues à leurs places.
Il a été annoncé le 30 juin dernier qu'une représentation de la sainte Cène sera installée dans l'autel de la cathédrale Saint Alban , en Grande-Bretagne. Le Christ y est représenté comme étant africain.
Ce tableau, réalisé en 2009 par Lorna May Wadsworth et inspiré de la célèbre Cène de Léonard de Vinci, a été peint à partir d’un modèle né en Jamaïque. Jusqu’au mois d’octobre, il couvrira un triptyque d’une scène de la Nativité, représentant la Vierge Marie et l’enfant Jésus entourés de bergers et des rois mages. « La vie des Noirs compte, c’est pourquoi nous avons transformé notre autel des persécutés en un espace de réflexion et de prière avec le retable de Lorna », s’est félicité Jeffrey John, doyen de la cathédrale, auprès du Daily Mail.
« L’Eglise n’est pas en position de force pour prêcher aux autres la justice, raciale ou autre », a-t-il estimé. « Les experts conviennent que Jésus aurait probablement eu des traits du Moyen-Orient, mais pendant des siècles, les peintres européens ont traditionnellement peint le Christ à leur image », a fait valoir l’artiste, expliquant que ce tableau visait à remettre en question « le mythe occidental » selon lequel Jésus avait les cheveux et les yeux clairs.
Black Lives Matter milite dans le monde entier et se montre ces derniers temps de plus en plus actif. Il exige une lutte plus combative contre le racisme, la réduction des budgets alloués aux polices, des allocations financières plus généreuses aux régions et aux pays où les minorités ethniques sont importantes.
В РПЦ указали на антихристианский характер движения Black Lives Matter Traduction PO
Ce tableau, réalisé en 2009 par Lorna May Wadsworth et inspiré de la célèbre Cène de Léonard de Vinci, a été peint à partir d’un modèle né en Jamaïque. Jusqu’au mois d’octobre, il couvrira un triptyque d’une scène de la Nativité, représentant la Vierge Marie et l’enfant Jésus entourés de bergers et des rois mages. « La vie des Noirs compte, c’est pourquoi nous avons transformé notre autel des persécutés en un espace de réflexion et de prière avec le retable de Lorna », s’est félicité Jeffrey John, doyen de la cathédrale, auprès du Daily Mail.
« L’Eglise n’est pas en position de force pour prêcher aux autres la justice, raciale ou autre », a-t-il estimé. « Les experts conviennent que Jésus aurait probablement eu des traits du Moyen-Orient, mais pendant des siècles, les peintres européens ont traditionnellement peint le Christ à leur image », a fait valoir l’artiste, expliquant que ce tableau visait à remettre en question « le mythe occidental » selon lequel Jésus avait les cheveux et les yeux clairs.
Black Lives Matter milite dans le monde entier et se montre ces derniers temps de plus en plus actif. Il exige une lutte plus combative contre le racisme, la réduction des budgets alloués aux polices, des allocations financières plus généreuses aux régions et aux pays où les minorités ethniques sont importantes.
В РПЦ указали на антихристианский характер движения Black Lives Matter Traduction PO
Comment le « convertis » cessent-ils d'être convertis?
Père ANDREW PHILLIPS: Presque tous les orthodoxes sont aujourd'hui convertis. Après la chute du communisme, des dizaines et des dizaines de millions de personnes se sont converties au Christ et ont été baptisées dans la foi de leurs ancêtres parce qu'elles étaient enfin libres de le faire. En Grèce également, de nombreuses personnes se sont éloignées de l'Église après les années 1960, mais certaines sont revenues de très loin, découvrant l'Orthodoxie pour la première fois, malgré leur nationalité et leur Orthodoxie présupposée. Tous ces exemples sont la preuve de la vérité évidente que l'ethnicité n'a rien à voir avec le fait d'être chrétien, une idée étrange qui ne serait jamais venue à l’esprit des Apôtres, des martyrs, des saints et des Pères de l'Église.
Les convertis doivent dépasser l'Orthodoxie des néophytes, une fascination pour ce qui leur semble dans leur éloignement de la normalité, être ésotérique ou exotique (ce qui n'est pas du tout ésotérique ou exotique pour nous qui la vivons quotidiennement). Cela implique de se rendre compte que la vraie Orthodoxie est simplement le mode de vie chrétien, le vrai christianisme, et que ce qu'ils pensaient auparavant être le christianisme (protestantisme / catholicisme) ne l'a jamais été. C'est un choc pour eux - cependant c'est la vérité, comme beaucoup le confirmeront ensuite. Et tous doivent découvrir que l'Orthodoxie ne concerne pas les croix en or et les cœurs en bois, mais les cœurs en or et les croix de bois.
Père ANDREW PHILLIPS: Presque tous les orthodoxes sont aujourd'hui convertis. Après la chute du communisme, des dizaines et des dizaines de millions de personnes se sont converties au Christ et ont été baptisées dans la foi de leurs ancêtres parce qu'elles étaient enfin libres de le faire. En Grèce également, de nombreuses personnes se sont éloignées de l'Église après les années 1960, mais certaines sont revenues de très loin, découvrant l'Orthodoxie pour la première fois, malgré leur nationalité et leur Orthodoxie présupposée. Tous ces exemples sont la preuve de la vérité évidente que l'ethnicité n'a rien à voir avec le fait d'être chrétien, une idée étrange qui ne serait jamais venue à l’esprit des Apôtres, des martyrs, des saints et des Pères de l'Église.
Les convertis doivent dépasser l'Orthodoxie des néophytes, une fascination pour ce qui leur semble dans leur éloignement de la normalité, être ésotérique ou exotique (ce qui n'est pas du tout ésotérique ou exotique pour nous qui la vivons quotidiennement). Cela implique de se rendre compte que la vraie Orthodoxie est simplement le mode de vie chrétien, le vrai christianisme, et que ce qu'ils pensaient auparavant être le christianisme (protestantisme / catholicisme) ne l'a jamais été. C'est un choc pour eux - cependant c'est la vérité, comme beaucoup le confirmeront ensuite. Et tous doivent découvrir que l'Orthodoxie ne concerne pas les croix en or et les cœurs en bois, mais les cœurs en or et les croix de bois.
Il arrive que les convertis débutants se manifestent comme des orthodoxes enflammés de zèle, mais ces flammes s'éteindront tôt ou tard. Ils se transformeront en cendres face aux difficultés auxquels la réalité nous confronte – à moins que ces convertis n'aient le carburant qui alimente le cœur. Et ce carburant vient de la vie liturgique, de la participation aux offices, de la prière (la participation aux services vous oblige à prier, sinon vous vous ennuierez), du jeûne, des sacrements et de l'amour de notre prochain. (Les livres et les théories, évidemment, cela ne nourrit pas le cœur, cela ne nourrit que le cerveau, ce qui provoque simplement des maux de tête, littéralement, de la constipation mentale).
Mais ce sont précisément les difficultés de la vie qui détruisent les illusions. Ainsi, perdre des illusions ne signifie pas devenir désillusionné ou cynique, cela signifie devenir réaliste. Car nous devons notre fidélité non pas aux illusions, mais au Christ. Notre foi est simplement le mode de vie chrétien, les valeurs chrétiennes, la culture chrétienne, la civilisation chrétienne - il n'y en a pas d'autre.
Il semble y avoir tellement de règles à l'orthodoxie. Quelle est la différence entre l'Orthodoxie et le pharisaïsme ?
Père ANDREW PHILLIPS :Vous êtes débutant. Ne laissez pas les vieux pharisiens - qui prétendent être les seuls vrais orthodoxes au monde ! - transformer le christianisme en pharisaïsme rigide pour vous, comme pour eux. Ne les laissez pas faire de l'Église un « bâton pour votre dos ». Prenez les choses progressivement. Certes, l'Orthodoxie est la rigueur pour vous-même, tandis que le pharisaïsme est la rigueur pour les autres.
Cependant, en apprenant la vie orthodoxe, vous apprendrez qu'il existe deux livres. L'un est le Livre des Règles écrit, qui est composé de nombreux livres, tels que la Bible, les Canons, le Typikon, etc., et l'autre est le Livre des Exceptions non écrit. Tout comme le premier Livre n'est pas un Livre de châtiment sévère qui procure un désespoir noir, le second Livre n'est pas un Livre de libéralisme laxiste, qui entraîne une indifférence cynique. Le premier est notre idéal, le second est notre réalité. Vous devez connaître et avoir les deux livres, car ensemble, ils forment Le Seul Grand Livre de l'Orthodoxie, connu sous le nom de livre de la sagesse et de l'amour de Dieu. Ce livre n'est disponible dans aucune librairie, seul le temps vous l'apprendra, si vous avez la patience et l'humilité d'apprendre par expérience.
Suite version française par Maxime le minime
à lire sur PO Père ANDREW PHILLIPS
Mais ce sont précisément les difficultés de la vie qui détruisent les illusions. Ainsi, perdre des illusions ne signifie pas devenir désillusionné ou cynique, cela signifie devenir réaliste. Car nous devons notre fidélité non pas aux illusions, mais au Christ. Notre foi est simplement le mode de vie chrétien, les valeurs chrétiennes, la culture chrétienne, la civilisation chrétienne - il n'y en a pas d'autre.
Il semble y avoir tellement de règles à l'orthodoxie. Quelle est la différence entre l'Orthodoxie et le pharisaïsme ?
Père ANDREW PHILLIPS :Vous êtes débutant. Ne laissez pas les vieux pharisiens - qui prétendent être les seuls vrais orthodoxes au monde ! - transformer le christianisme en pharisaïsme rigide pour vous, comme pour eux. Ne les laissez pas faire de l'Église un « bâton pour votre dos ». Prenez les choses progressivement. Certes, l'Orthodoxie est la rigueur pour vous-même, tandis que le pharisaïsme est la rigueur pour les autres.
Cependant, en apprenant la vie orthodoxe, vous apprendrez qu'il existe deux livres. L'un est le Livre des Règles écrit, qui est composé de nombreux livres, tels que la Bible, les Canons, le Typikon, etc., et l'autre est le Livre des Exceptions non écrit. Tout comme le premier Livre n'est pas un Livre de châtiment sévère qui procure un désespoir noir, le second Livre n'est pas un Livre de libéralisme laxiste, qui entraîne une indifférence cynique. Le premier est notre idéal, le second est notre réalité. Vous devez connaître et avoir les deux livres, car ensemble, ils forment Le Seul Grand Livre de l'Orthodoxie, connu sous le nom de livre de la sagesse et de l'amour de Dieu. Ce livre n'est disponible dans aucune librairie, seul le temps vous l'apprendra, si vous avez la patience et l'humilité d'apprendre par expérience.
Suite version française par Maxime le minime
à lire sur PO Père ANDREW PHILLIPS
Alors que les frontières sont fermées à cause de l'épidémie la musique montre, une fois de plus, qu'elle est libre. Alexandre Kruse, présentateur du programme "Soyouz", a interviewé Marina Politov, chef de chœur, à la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris
C'est avec la bénédiction de Mgr Antoine, métropolite de Chersonèse, que Marina Politov a pris part au programme Canon de la chaîne orthodoxe "Soyouz". Elle a parlé de sa vie. Voilà dix ans qu'elle vit à Paris. Elle détient plusieurs diplômes dont l'un délivré par la Sorbonne. Marina Politov a exposé l'histoire du chant orthodoxe en France et a parlé de la formation de la chorale de la nouvelle cathédrale.
Il a beaucoup été question dans cet entretien des difficultés qu'affrontent actuellement les chorales ecclésiales. Les chefs de chorales dans les paroisses d'Europe occidentale doivent trouver des solutions à des problèmes inhérents à cette région du monde. L'émission consiste de deux parties.
C'est avec la bénédiction de Mgr Antoine, métropolite de Chersonèse, que Marina Politov a pris part au programme Canon de la chaîne orthodoxe "Soyouz". Elle a parlé de sa vie. Voilà dix ans qu'elle vit à Paris. Elle détient plusieurs diplômes dont l'un délivré par la Sorbonne. Marina Politov a exposé l'histoire du chant orthodoxe en France et a parlé de la formation de la chorale de la nouvelle cathédrale.
Il a beaucoup été question dans cet entretien des difficultés qu'affrontent actuellement les chorales ecclésiales. Les chefs de chorales dans les paroisses d'Europe occidentale doivent trouver des solutions à des problèmes inhérents à cette région du monde. L'émission consiste de deux parties.
По благословению митрополита Корсунского и Западноевропейского Антония, регент Свято-Троицкого кафедрального собора в Париже приняла участие в программе Канон на телеканале «Союз»
Регент Свято-Троицкого кафедрального собора в Париже Марина Политова была приглашена к участию в телепередаче Канон на российском православном канале «Союз».
В ходе беседы с журналистом телеканала регент Троицкого собора рассказала об истории развития русских православных певческих традиций во Франции, а также о создании архиерейского хора для нового соборного храма в Париже,
В рамках телепередачи много говорили о проблемах и вызовах, стоящих перед современным клиросом, о специфике регентского послушания в храмах и на приходах Западной Европы, а также на прочие актуальные темы.
С видеозаписью телепередачи, которая стала возможной благодаря современным средствам дистанционной связи, можно ознакомиться на сайте телеканала Ссылка
Регент Свято-Троицкого кафедрального собора в Париже Марина Политова была приглашена к участию в телепередаче Канон на российском православном канале «Союз».
В ходе беседы с журналистом телеканала регент Троицкого собора рассказала об истории развития русских православных певческих традиций во Франции, а также о создании архиерейского хора для нового соборного храма в Париже,
В рамках телепередачи много говорили о проблемах и вызовах, стоящих перед современным клиросом, о специфике регентского послушания в храмах и на приходах Западной Европы, а также на прочие актуальные темы.
С видеозаписью телепередачи, которая стала возможной благодаря современным средствам дистанционной связи, можно ознакомиться на сайте телеканала Ссылка
La revue « Neskoutchny Sad » (journaliste Anna Paltcheva) a obtenu un entretien avec le père Gabriel Bunge (1)
- NS. Vous vous êtes converti à l’orthodoxie, ceci à un âge fort avancé. Il n’est pas fréquent que de telles décisions soient prises aussi tard dans la vie. Votre conversion a eu lieu à Moscou, fin août dernier. Elle a suscité de grands remous parmi les catholiques. Vous avez dit que cette décision avait mûri en vous pendant toute votre vie. Vous êtes un théologien, un patrologue connu, un ermite. Racontez-nous cette évolution.
- GB. Dès ma naissance je me suis heurté au drame de la division de la chrétienté : mon père était protestant, ma mère catholique. J’ai été baptisé dans l’Eglise de Rome. A l’âge de 21 ans j’ai décidé d’entrer dans les ordres mais mon père s’y est opposé. J’étudiais alors à la faculté de philosophie et je suis allé passer deux mois en Grèce avec des camarades.
- NS. Vous vous êtes converti à l’orthodoxie, ceci à un âge fort avancé. Il n’est pas fréquent que de telles décisions soient prises aussi tard dans la vie. Votre conversion a eu lieu à Moscou, fin août dernier. Elle a suscité de grands remous parmi les catholiques. Vous avez dit que cette décision avait mûri en vous pendant toute votre vie. Vous êtes un théologien, un patrologue connu, un ermite. Racontez-nous cette évolution.
- GB. Dès ma naissance je me suis heurté au drame de la division de la chrétienté : mon père était protestant, ma mère catholique. J’ai été baptisé dans l’Eglise de Rome. A l’âge de 21 ans j’ai décidé d’entrer dans les ordres mais mon père s’y est opposé. J’étudiais alors à la faculté de philosophie et je suis allé passer deux mois en Grèce avec des camarades.
C’est alors que j’ai rencontré l’Eglise orthodoxe. A Athènes nous nous sommes mis à discuter avec les étudiants grecs de la faculté de théologie qui nous recevaient. J’ai dit à l’un d’entre eux, devenu par la suite un théologien célèbre : « Tout me plaît chez vous, tout est beau, à l’exception d’une seule chose : vous vous êtes séparés de nous ». Il me répondit : « Non, tu te trompes, c’est vous qui vous êtes séparés de nous ».
Cette réponse fût moi un véritable choc. J’appartenais à l’Eglise catholique, comme plus d’un milliard de fidèles. Je connaissais des protestants. Voilà que j’avais rencontré quelque chose de tout à fait nouveau. Je savais que l’Eglise grecque avait été fondée par l’apôtre Paul et qu’il n’allait donc pas de soi de lui reprocher de s’être éloignée de l’Eglise de Rome. Cette conversation déclencha en moi tout un processus de pensée. En définitive je me fis quand même moine. D’abord dans un cloître bénédictin en Allemagne. Rapidement les frères remarquèrent ma dévotion à l’égard de la tradition orientale. Le prieur, non sans regret car il m’était attaché, me transféra à Chevetogne, en Belgique, dans un monastère bénédictin de rite oriental. Mes réflexions s’approfondissaient, je lisais, j’étudiais l’histoire de la séparation des Eglises. Seul un retour à nos racines communes est à même d’aboutir à un rapprochement. L’Eglise unie a réellement existé dans le passé et ceci pendant plus d’un millénaire. Dans un certain sens Elle existe toujours car la période de l’unité n’est pas oubliée. Espérons que nous réussirons à retrouver ce socle commun, et je suis loin d’être aujourd’hui le seul à le penser.
La raison qui a fait que j’ai décidé de devenir orthodoxe à un âge aussi tardif est triste, elle est certainement désagréable à des oreilles catholiques. Je suis venu à l’amère conclusion que la réconciliation est tout à fait impossible au niveau des structures et des hiérarchies. Cela ne se produira jamais car l’Orient et l’Occident se trop éloignés l’un de l’autre avec les siècles. Je n’essaye d’accuser personne car il est difficile de nommer des coupables. Il ne s’agit que de choses qui ont eu lieu dans l’histoire. C’est lorsque j’ai pris conscience de l’impossibilité de réconcilier les Eglises que j’ai décidé que la seule chose qui me restait à faire était de me convertir. C’est à mon niveau personnel que la réconciliation devait se faire.
J’ai beaucoup prié, réfléchi, j’ai pris des notes. Je n’aspirais qu’à accomplir la volonté de Dieu. Je répétais sans cesse dans mes prières : « Si Ta volonté y est contraire, donne moi un signe, car Tu es à même de m’empêcher de la faire ».
Nous nous sommes rencontrés une fois à Milan avec Mgr Hilarion Alféev. Je lui ai fais part de mes pensées. C’était pour moi comme un ballon d’essai, je voulais connaître sa réaction. Je me suis dis que la volonté de Dieu allait se manifester. La suite est venue comme de par elle-même : me voilà avec vous, en Russie, et heureux d’être là.
- NS. Entre-temps les sites et la presse catholiques disent de vous que vous êtes un traître.
- GB. Gloire à Dieu, je me passe d’internet et je ne sais donc pas ce que disent les gens. Cela ne m’intéresse nullement. Par naïveté j’étais certain que cet événement passerait inaperçu, il en a été tout à fait autrement. Voilà 50 ans que j’ai apporté mes vœux, trente ans que je vis isolé dans un skite. Le monde entier était contre moi quand j’ai voulu devenir moine : mon père était un chercheur très connu, le milieu dont j’étais issu, tous mes amis d’enfance et de jeunesse, tous étaient contre moi, personne ne m’a soutenu.
A l’exception, de mon directeur spirituel, un staretz, higoumène d’un monastère. Souvent il ne faut pas s’attendre à une approbation unanime lorsque l’on prend des décisions très importantes.
Je n’imaginais pas en devenant orthodoxe des réactions aussi virulentes. Je n’ai rien, je l’ai déjà dit, contre les catholiques. Simplement, je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Le Christ rendra son unité à l’Eglise, ce que nous ne pouvons pas faire de par nous mêmes. Ce qui s’est passé avec moi est une sorte de prémonition de ce qui adviendra, fût-ce dans un autre monde.
Cette réponse fût moi un véritable choc. J’appartenais à l’Eglise catholique, comme plus d’un milliard de fidèles. Je connaissais des protestants. Voilà que j’avais rencontré quelque chose de tout à fait nouveau. Je savais que l’Eglise grecque avait été fondée par l’apôtre Paul et qu’il n’allait donc pas de soi de lui reprocher de s’être éloignée de l’Eglise de Rome. Cette conversation déclencha en moi tout un processus de pensée. En définitive je me fis quand même moine. D’abord dans un cloître bénédictin en Allemagne. Rapidement les frères remarquèrent ma dévotion à l’égard de la tradition orientale. Le prieur, non sans regret car il m’était attaché, me transféra à Chevetogne, en Belgique, dans un monastère bénédictin de rite oriental. Mes réflexions s’approfondissaient, je lisais, j’étudiais l’histoire de la séparation des Eglises. Seul un retour à nos racines communes est à même d’aboutir à un rapprochement. L’Eglise unie a réellement existé dans le passé et ceci pendant plus d’un millénaire. Dans un certain sens Elle existe toujours car la période de l’unité n’est pas oubliée. Espérons que nous réussirons à retrouver ce socle commun, et je suis loin d’être aujourd’hui le seul à le penser.
La raison qui a fait que j’ai décidé de devenir orthodoxe à un âge aussi tardif est triste, elle est certainement désagréable à des oreilles catholiques. Je suis venu à l’amère conclusion que la réconciliation est tout à fait impossible au niveau des structures et des hiérarchies. Cela ne se produira jamais car l’Orient et l’Occident se trop éloignés l’un de l’autre avec les siècles. Je n’essaye d’accuser personne car il est difficile de nommer des coupables. Il ne s’agit que de choses qui ont eu lieu dans l’histoire. C’est lorsque j’ai pris conscience de l’impossibilité de réconcilier les Eglises que j’ai décidé que la seule chose qui me restait à faire était de me convertir. C’est à mon niveau personnel que la réconciliation devait se faire.
J’ai beaucoup prié, réfléchi, j’ai pris des notes. Je n’aspirais qu’à accomplir la volonté de Dieu. Je répétais sans cesse dans mes prières : « Si Ta volonté y est contraire, donne moi un signe, car Tu es à même de m’empêcher de la faire ».
Nous nous sommes rencontrés une fois à Milan avec Mgr Hilarion Alféev. Je lui ai fais part de mes pensées. C’était pour moi comme un ballon d’essai, je voulais connaître sa réaction. Je me suis dis que la volonté de Dieu allait se manifester. La suite est venue comme de par elle-même : me voilà avec vous, en Russie, et heureux d’être là.
- NS. Entre-temps les sites et la presse catholiques disent de vous que vous êtes un traître.
- GB. Gloire à Dieu, je me passe d’internet et je ne sais donc pas ce que disent les gens. Cela ne m’intéresse nullement. Par naïveté j’étais certain que cet événement passerait inaperçu, il en a été tout à fait autrement. Voilà 50 ans que j’ai apporté mes vœux, trente ans que je vis isolé dans un skite. Le monde entier était contre moi quand j’ai voulu devenir moine : mon père était un chercheur très connu, le milieu dont j’étais issu, tous mes amis d’enfance et de jeunesse, tous étaient contre moi, personne ne m’a soutenu.
A l’exception, de mon directeur spirituel, un staretz, higoumène d’un monastère. Souvent il ne faut pas s’attendre à une approbation unanime lorsque l’on prend des décisions très importantes.
Je n’imaginais pas en devenant orthodoxe des réactions aussi virulentes. Je n’ai rien, je l’ai déjà dit, contre les catholiques. Simplement, je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Le Christ rendra son unité à l’Eglise, ce que nous ne pouvons pas faire de par nous mêmes. Ce qui s’est passé avec moi est une sorte de prémonition de ce qui adviendra, fût-ce dans un autre monde.
- NS. Il y a trente ans vous avez quitté votre monastère pour aller vivre en ermite dans les Alpes suisses. Comment voyez-vous votre avenir ?
- GB. J’ai vu en Russie plusieurs endroits où je serais resté avec plaisir. Je pense au monastère de Valaam. Les moines m’y ont accueilli en frère. J’y ai passé un jour avec des ermites accomplissant un exploit spirituel. J’avais le sentiment d’avoir trouvé ce que j’avais cherché pendant toute ma vie. Mais je suis revenu dans mon skite en Suisse.
- NS. Si vous décidiez à changez de lieu, que deviendront vos enfants spirituels ? Qui prendre soin d’eux ?
- GB. Je n’ai pas d’ouailles au sens propre du mot. Je reçois beaucoup de visiteurs dans mon skite, ils viennent se confesser ou s’entretenir avec moi. Je n’assume pas à leur égard de responsabilité pastorale. Ce n’est que rarement que je m’éloigne du skite.
- NS. Cependant votre décision sera perçue comme quelque chose de très grave par ceux qui venaient chez vous ?
- GB. Oui, sans doute. Mais jamais je n’ai fait mystère de mes convictions. Une moitié au moins de ces personnes diront : « C’est ce à quoi nous nous attendions depuis longtemps ». Deux évêques orthodoxes que je connaissais avant m’ont récemment rencontré en Russie et m’ont dit : « Vous avez toujours été l’un des notre. Maintenant nous communions au même calice ». C’est précisément ce quoi à j’aspirais. Dans tous mes livres j’ai traduit et commenté des textes qui tous datent du premier millénaire, c’est à dire d’avant la séparation des Eglises.
Benoît XVI connaît bien l’orthodoxie et s’y réfère souvent. Malheureusement il prêche souvent dans le désert. Dans l’une de ses interventions datant des années soixante-dix le futur pape avait dit que si les Eglises s’unissaient Rome ne serait pas en droit de demander plus que ce qu’elle n’avait au premier millénaire. Cela aurait été suffisant pour maintenir l’unité. Un orthodoxe, moi par exemple, devrait répondre : « Parfait, alors revenons au statut du premier millénaire ». Mais je ne crois pas que cela soit aujourd’hui possible. L’Eglise catholique existe partout dans le monde, elle n’est pas du tout la même en Amérique, en Afrique et en Europe. Des tendances diverses, parfois contradictoires et ne communiquant pas entre elles existent au sein de cette Eglise. Si certains acceptaient ce retour au premier millénaire, d’autres le refuseraient.
- NS. Vous dites vous-même que les orthodoxes sont bien plus sur leurs gardes dans leurs relations avec les catholiques que le contraire.
- GB. Lorsqu’en 1961 je suis allé en Grèce mes professeurs de l’université de Bonn m’avaient averti de ne pas entrer en contact avec des orthodoxes : « Ce sont des schismatiques, n’aie aucun contact avec eux ». Aussi, j’ai fait de mon mieux pour ne pas me compromettre. Mais vous savez qu’aucun orthodoxe n’incitera un catholique à communier avec lui. Un starets orthodoxe vint me trouver à l’issue d’une liturgie, je me tenais au fonds de l’église, et me mit dans la main une parcelle d’antidoron.
Alors qu’aujourd’hui on voit des catholiques chassés des paroisses orthodoxes. C’est Vatican II qui a tout changé. L’Eglise catholique a proclamé alors une politique d’ouverture à l’égard du monde entier, non seulement à l’égard de l’orthodoxie. Les catholiques se montrent très amicaux avec nous. A Lugano, ma ville, la communauté orthodoxe vient célébrer Pâques dans la cathédrale catholique car sa paroisse ne pourrait contenir tous les fidèles. Dans presque chaque foyer catholique en Suisse ou en France on peut voir des icônes. Tous écoutent des chants religieux orthodoxes.
L’essentiel est que Vatican II a été suivi par une période de sécularisation de la société. On pourrait parler d’une « protestisation » du catholicisme. C’est précisément cet esprit protestant qui effraye les orthodoxes. C’est d’ailleurs cette tendance là au sein de l’Eglise de Rome qui est à l’origine du changement de posture à l’égard des orthodoxes. J’ai été témoin de ce changement d’attitude. Or, je ne suis pas tellement vieux. Les relations entre les deux Eglises ont souvent changé dans le temps. Il y a eu des époques de « coexistence pacifique » suivies par des périodes d’activisme prosélyte de la part des catholiques. Les orthodoxes réagissent par une posture défensive. C’est une sorte de mouvement de pendule.
Ce n’est que d’En Haut que nous viendra la réponse.
.......................................
(1) Le hiéromoine Gabriel Bunge est né en 1940 à Cologne. En 1963 il devient moine bénédictin, prêtre en 1973. Docteur ès philosophie, théologie. Patrologue, spécialiste d’Evagrius du Pont-Euxin. A partir de 1980 vit en ermite en Suisse dans le skite de la Sainte Croix . En août 2010 il rejoint l’Eglise orthodoxe russe.
La revue « Neskoutchny Sad » Traduction Nikita Krivocheine "P.O."
Photo: skite de la Sainte Croix en Suisse
- GB. J’ai vu en Russie plusieurs endroits où je serais resté avec plaisir. Je pense au monastère de Valaam. Les moines m’y ont accueilli en frère. J’y ai passé un jour avec des ermites accomplissant un exploit spirituel. J’avais le sentiment d’avoir trouvé ce que j’avais cherché pendant toute ma vie. Mais je suis revenu dans mon skite en Suisse.
- NS. Si vous décidiez à changez de lieu, que deviendront vos enfants spirituels ? Qui prendre soin d’eux ?
- GB. Je n’ai pas d’ouailles au sens propre du mot. Je reçois beaucoup de visiteurs dans mon skite, ils viennent se confesser ou s’entretenir avec moi. Je n’assume pas à leur égard de responsabilité pastorale. Ce n’est que rarement que je m’éloigne du skite.
- NS. Cependant votre décision sera perçue comme quelque chose de très grave par ceux qui venaient chez vous ?
- GB. Oui, sans doute. Mais jamais je n’ai fait mystère de mes convictions. Une moitié au moins de ces personnes diront : « C’est ce à quoi nous nous attendions depuis longtemps ». Deux évêques orthodoxes que je connaissais avant m’ont récemment rencontré en Russie et m’ont dit : « Vous avez toujours été l’un des notre. Maintenant nous communions au même calice ». C’est précisément ce quoi à j’aspirais. Dans tous mes livres j’ai traduit et commenté des textes qui tous datent du premier millénaire, c’est à dire d’avant la séparation des Eglises.
Benoît XVI connaît bien l’orthodoxie et s’y réfère souvent. Malheureusement il prêche souvent dans le désert. Dans l’une de ses interventions datant des années soixante-dix le futur pape avait dit que si les Eglises s’unissaient Rome ne serait pas en droit de demander plus que ce qu’elle n’avait au premier millénaire. Cela aurait été suffisant pour maintenir l’unité. Un orthodoxe, moi par exemple, devrait répondre : « Parfait, alors revenons au statut du premier millénaire ». Mais je ne crois pas que cela soit aujourd’hui possible. L’Eglise catholique existe partout dans le monde, elle n’est pas du tout la même en Amérique, en Afrique et en Europe. Des tendances diverses, parfois contradictoires et ne communiquant pas entre elles existent au sein de cette Eglise. Si certains acceptaient ce retour au premier millénaire, d’autres le refuseraient.
- NS. Vous dites vous-même que les orthodoxes sont bien plus sur leurs gardes dans leurs relations avec les catholiques que le contraire.
- GB. Lorsqu’en 1961 je suis allé en Grèce mes professeurs de l’université de Bonn m’avaient averti de ne pas entrer en contact avec des orthodoxes : « Ce sont des schismatiques, n’aie aucun contact avec eux ». Aussi, j’ai fait de mon mieux pour ne pas me compromettre. Mais vous savez qu’aucun orthodoxe n’incitera un catholique à communier avec lui. Un starets orthodoxe vint me trouver à l’issue d’une liturgie, je me tenais au fonds de l’église, et me mit dans la main une parcelle d’antidoron.
Alors qu’aujourd’hui on voit des catholiques chassés des paroisses orthodoxes. C’est Vatican II qui a tout changé. L’Eglise catholique a proclamé alors une politique d’ouverture à l’égard du monde entier, non seulement à l’égard de l’orthodoxie. Les catholiques se montrent très amicaux avec nous. A Lugano, ma ville, la communauté orthodoxe vient célébrer Pâques dans la cathédrale catholique car sa paroisse ne pourrait contenir tous les fidèles. Dans presque chaque foyer catholique en Suisse ou en France on peut voir des icônes. Tous écoutent des chants religieux orthodoxes.
L’essentiel est que Vatican II a été suivi par une période de sécularisation de la société. On pourrait parler d’une « protestisation » du catholicisme. C’est précisément cet esprit protestant qui effraye les orthodoxes. C’est d’ailleurs cette tendance là au sein de l’Eglise de Rome qui est à l’origine du changement de posture à l’égard des orthodoxes. J’ai été témoin de ce changement d’attitude. Or, je ne suis pas tellement vieux. Les relations entre les deux Eglises ont souvent changé dans le temps. Il y a eu des époques de « coexistence pacifique » suivies par des périodes d’activisme prosélyte de la part des catholiques. Les orthodoxes réagissent par une posture défensive. C’est une sorte de mouvement de pendule.
Ce n’est que d’En Haut que nous viendra la réponse.
.......................................
(1) Le hiéromoine Gabriel Bunge est né en 1940 à Cologne. En 1963 il devient moine bénédictin, prêtre en 1973. Docteur ès philosophie, théologie. Patrologue, spécialiste d’Evagrius du Pont-Euxin. A partir de 1980 vit en ermite en Suisse dans le skite de la Sainte Croix . En août 2010 il rejoint l’Eglise orthodoxe russe.
La revue « Neskoutchny Sad » Traduction Nikita Krivocheine "P.O."
Photo: skite de la Sainte Croix en Suisse
Non seulement les monastères du Mont Athos ont conservé le calendrier julien, mais ils continuent en outre à utiliser la division du temps romain ou byzantin - ce sont les derniers endroits sur terre à préserver cette pratique.
Tout au long de l'histoire, l'homme a pris l'habitude de compter le temps à partir du coucher du soleil.
Ceci est en accord avec la description biblique de la création du temps: " Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était sans forme et vide; et les ténèbres étaient sur la face de l'abîme. Et l'Esprit de Dieu planait sur la face des eaux. Puis Dieu dit: Que la lumière soit; «Et la lumière fut. (Genèse 1: 1-3) "
Le jour, suivant l'horloge byzantine, commence donc au coucher du soleil. Cela peut être quelque peu arbitraire, car "coucher de soleil" peut signifier "quand le soleil descend sous l'horizon sur la mer», ou "quand le soleil descend sous la crête de la montagne." En outre, la longueur des jour croît et décroît tout au long de l'année.
Tout au long de l'histoire, l'homme a pris l'habitude de compter le temps à partir du coucher du soleil.
Ceci est en accord avec la description biblique de la création du temps: " Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était sans forme et vide; et les ténèbres étaient sur la face de l'abîme. Et l'Esprit de Dieu planait sur la face des eaux. Puis Dieu dit: Que la lumière soit; «Et la lumière fut. (Genèse 1: 1-3) "
Le jour, suivant l'horloge byzantine, commence donc au coucher du soleil. Cela peut être quelque peu arbitraire, car "coucher de soleil" peut signifier "quand le soleil descend sous l'horizon sur la mer», ou "quand le soleil descend sous la crête de la montagne." En outre, la longueur des jour croît et décroît tout au long de l'année.
Pour des raisons pratiques, le monastère Xeropotamou publie une liste de fois que le coucher du soleil se produit sur la péninsule atonie conformément à l'horloge "du monde". Ainsi, par exemple, si le calendrier de Xeropotamou indique que le coucher du soleil se produit à 19h00 (comme nous le noterions "normalement"), une horloge "athonite» sera alors réglée sur "minuit", ou 0h00, à ce moment-là.
La plupart des grands monastères utilisent l'horaire publié, mais certains règlent leur horloge locale à l'heure du coucher du soleil observée à leur endroit.
Cela semble déroutant au premier abord, mais devient peu à peu une habitude. En fait, en ajustant les temps des offices à la longueur du jour, les monastères du Mont Athos évitent le problème que nous avons dans les paroisses de célébrer les vêpres tout au long de l'année à 18h00 du temps "du monde", qui correspond à la tombée de la nuit en Décembre mais dans la chaleur de l'après-midi en Juin. La réalité est que la plupart des gens "dans le monde" vivent par l'horloge et ignorent les saisons. Sur l'Ethos, cependant, les moines vivent en harmonie avec les rythmes de la nature tout au long de l'année.
Version en français par Maxime le minime de la source
La plupart des grands monastères utilisent l'horaire publié, mais certains règlent leur horloge locale à l'heure du coucher du soleil observée à leur endroit.
Cela semble déroutant au premier abord, mais devient peu à peu une habitude. En fait, en ajustant les temps des offices à la longueur du jour, les monastères du Mont Athos évitent le problème que nous avons dans les paroisses de célébrer les vêpres tout au long de l'année à 18h00 du temps "du monde", qui correspond à la tombée de la nuit en Décembre mais dans la chaleur de l'après-midi en Juin. La réalité est que la plupart des gens "dans le monde" vivent par l'horloge et ignorent les saisons. Sur l'Ethos, cependant, les moines vivent en harmonie avec les rythmes de la nature tout au long de l'année.
Version en français par Maxime le minime de la source
Chers Pères,
Chers Frères et Sœurs,
C’est avec une grande joie que je vous annonce qu’avec la bénédiction de Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie, les 27 et 28 juin 2020 auront lieu les ordinations épiscopales des évêques vicaires de l’Archevêché des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale :
L'ordination épiscopale de l’archimandrite Syméon /Cossec/ aura lieu le samedi 27 juin 2020, à 09h30 en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris, au cour de la célébration de la Divine Liturgie présidée par Son Eminence le Métropolite JEAN de Doubna, Archevêque dirigeant des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale en concélébration de Son Éminence le Métropolite Antoine de Chersonèse et d’Europe occidentale, Exarque du Patriarche de Moscou en Europe occidentale et de Son Eminence Monseigneur Nestor, Archevêque de Madrid et Lisbonne.
Chers Frères et Sœurs,
C’est avec une grande joie que je vous annonce qu’avec la bénédiction de Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie, les 27 et 28 juin 2020 auront lieu les ordinations épiscopales des évêques vicaires de l’Archevêché des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale :
L'ordination épiscopale de l’archimandrite Syméon /Cossec/ aura lieu le samedi 27 juin 2020, à 09h30 en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris, au cour de la célébration de la Divine Liturgie présidée par Son Eminence le Métropolite JEAN de Doubna, Archevêque dirigeant des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale en concélébration de Son Éminence le Métropolite Antoine de Chersonèse et d’Europe occidentale, Exarque du Patriarche de Moscou en Europe occidentale et de Son Eminence Monseigneur Nestor, Archevêque de Madrid et Lisbonne.
L’ordination épiscopale de l’archimandrite Elisée /Germain/ aura lieu le dimanche 28 juin 2020, à 09h30 en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris, au cour de la célébration de la Divine Liturgie présidée par Son Eminence le Métropolite JEAN de Doubna, Archevêque dirigeant des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale en concélébration de Son Éminence le Métropolite Antoine de Chersonèse et d’Europe occidentale, Exarque du Patriarche de Moscou en Europe occidentale et de Son Eminence Monseigneur Nestor, Archevêque de Madrid et Lisbonne, et de Son Excellence Monseigneur Syméon de Domodedovo, vicaire de l’Archevêché des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale du Patriarcat de Moscou. SUITE
Moscou, Saint Synode de l'Eglise orthodoxe russe, séance du 11 mars: validation de l'élection au sein de l'Archevêché des évêques vicaires Mgr Syméon et de l'higoumène Elisée
Moscou, Saint Synode de l'Eglise orthodoxe russe, séance du 11 mars: validation de l'élection au sein de l'Archevêché des évêques vicaires Mgr Syméon et de l'higoumène Elisée
Pays d’Afrique le plus mortellement touché par la pandémie de Covid-19, avec plus de 1.300 décès, l’Égypte a imposé des mesures extraordinaires pour limiter la diffusion du virus, fermant églises et monastères et annulant rencontres et pèlerinages.
Le diocèse copte orthodoxe d’Aswan (sud du pays) a dû prendre une mesure particulière et alerter la population, ainsi que le rapporte l’agence Fides. Des inconnus se sont en effet présentés chez des particuliers. Prétextant être des représentants de l’Église locale, ils leur ont apporté de l’eau et de l’huile « de guérison » permettant soi-disant d’éviter la contamination ou de soigner les symptômes de la pandémie.
Le diocèse copte orthodoxe d’Aswan (sud du pays) a dû prendre une mesure particulière et alerter la population, ainsi que le rapporte l’agence Fides. Des inconnus se sont en effet présentés chez des particuliers. Prétextant être des représentants de l’Église locale, ils leur ont apporté de l’eau et de l’huile « de guérison » permettant soi-disant d’éviter la contamination ou de soigner les symptômes de la pandémie.
Or, l’Église copte n’avait mandaté personne pour faire du porte-à-porte et distribuer des produits « thaumaturgiques » et il s’agissait bien évidemment d’une supercherie. Un conseil, donc : si vous souhaitez prier pour vous prévenir de la maladie ou en guérir, n’écoutez pas le premier venu et tournez-vous plutôt vers les saints thaumaturges....SUITE
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