Plateforme libre de discussion
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Par le protopresbytre Pavel Velikanov (Bogoslov.ru)
Traduction Elena Tastevin
On dit que la tartine du voisin est toujours meilleure. Et cela uniquement parce qu’elle n’est pas la mienne. Pendant mon voyage en Géorgie j’y ai souvent pensé.
Ma première impression forte a été d’écouter une discussion animée d’un groupe d’adultes dans la cathédrale de la Trinité à Tbilissi. Elle portait sur la perception de l’amour dans la théologie chrétienne. Une quarantaine de personnes, des jeunes de vingt ans à côté des vieux, discutaient avec un prêtre : fallait-il apprendre à aimer ou l’amour ne pouvait être qu’un don.Le prétexte en était le livre d’Erich Fromm « L’art d’aimer ». En fait, cette grande cathédrale somptueuse avec une multitude de petits autels, de marches, décorés de façon ostentatoire de pierre et d’or avec de précieuses icônes s’est soudain ranimée.
Elle a cessé d’être un simple rappel de l’existence de l’orthodoxie ou musée de l’histoire des religions. Si les paroissiens discutent de ce genre de questions d’une manière tellement animée cela répond à un vrai besoin. D’ailleurs, nous avons rencontré deux groupes. Le deuxième discutait sans lumière, dans la pénombre ce qui rendait l’atmosphère encore plus intime et chaleureuse.
Traduction Elena Tastevin
On dit que la tartine du voisin est toujours meilleure. Et cela uniquement parce qu’elle n’est pas la mienne. Pendant mon voyage en Géorgie j’y ai souvent pensé.
Ma première impression forte a été d’écouter une discussion animée d’un groupe d’adultes dans la cathédrale de la Trinité à Tbilissi. Elle portait sur la perception de l’amour dans la théologie chrétienne. Une quarantaine de personnes, des jeunes de vingt ans à côté des vieux, discutaient avec un prêtre : fallait-il apprendre à aimer ou l’amour ne pouvait être qu’un don.Le prétexte en était le livre d’Erich Fromm « L’art d’aimer ». En fait, cette grande cathédrale somptueuse avec une multitude de petits autels, de marches, décorés de façon ostentatoire de pierre et d’or avec de précieuses icônes s’est soudain ranimée.
Elle a cessé d’être un simple rappel de l’existence de l’orthodoxie ou musée de l’histoire des religions. Si les paroissiens discutent de ce genre de questions d’une manière tellement animée cela répond à un vrai besoin. D’ailleurs, nous avons rencontré deux groupes. Le deuxième discutait sans lumière, dans la pénombre ce qui rendait l’atmosphère encore plus intime et chaleureuse.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 20 Juin 2012 à 16:57
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1 commentaire
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Françoise Compoint
Comme les péripéties forment l'expérience personnelle et, par là, la façon de penser, les épreuves historiques forment les nations, leur idéologie. Il est par ailleurs des nations plus portées à la spiritualité que d’autres, des nations, si on veut, particulièrement sensibles au sacré. Pourquoi ?
Cette question sort des frontières empiriques de l’histoire et de l’ethnologie et le domaine étant en soi flou nous ne prétendons guère nous y incruster. En revanche, à en juger par l’état des choses dans certains grands pays, nul ne nous interdit d’expliquer la nature des données fournies par le centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique de Chicago.
Selon ses rapports, partant d’un échantillon représentatif de trente pays et d’un intervalle relativement vaste de 10-20 ans, la Russie connaît un renouveau spirituel incomparable si on s’applique à en comparer les effets avec n’importe quel pays aléatoire de l’Occident. Voici les chiffres relevés : 6,8% d’athées en 2008 contre 18,5% en 1998, soit, deux fois moins d’athées en dix ans seulement !
Comme les péripéties forment l'expérience personnelle et, par là, la façon de penser, les épreuves historiques forment les nations, leur idéologie. Il est par ailleurs des nations plus portées à la spiritualité que d’autres, des nations, si on veut, particulièrement sensibles au sacré. Pourquoi ?
Cette question sort des frontières empiriques de l’histoire et de l’ethnologie et le domaine étant en soi flou nous ne prétendons guère nous y incruster. En revanche, à en juger par l’état des choses dans certains grands pays, nul ne nous interdit d’expliquer la nature des données fournies par le centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique de Chicago.
Selon ses rapports, partant d’un échantillon représentatif de trente pays et d’un intervalle relativement vaste de 10-20 ans, la Russie connaît un renouveau spirituel incomparable si on s’applique à en comparer les effets avec n’importe quel pays aléatoire de l’Occident. Voici les chiffres relevés : 6,8% d’athées en 2008 contre 18,5% en 1998, soit, deux fois moins d’athées en dix ans seulement !
V.G.
« La religion est le royaume de l'âme humaine et de la morale. Les hautes valeurs professées par toutes les religions seront toujours conservées et respectées par l'Etat », Nursultan Nazarbayev, président du Kazakhstan
Le Kazakhstan est en passe de réussir son pari de devenir un centre incontournable du dialogue interreligieux: ce IVème congrès a en effet rassemblé les 30-31 mai 2012 plus de 350 délégués de 40 pays, musulmans et chrétiens, juifs et bouddhistes, hindouistes, shintoïstes et zoroastriens. Les orthodoxes étaient fortement représentés par deux patriarches, Moscou et Jérusalem, Mgr Emmanuel de France représentant le patriarche de Constantinople. Le patriarche de Moscou était aussi accompagné par le métropolite Hilarion de Volokolamsk et le métropolite Alexandre d’Astana et du Kazakhstan
« La religion est le royaume de l'âme humaine et de la morale. Les hautes valeurs professées par toutes les religions seront toujours conservées et respectées par l'Etat », Nursultan Nazarbayev, président du Kazakhstan
Le Kazakhstan est en passe de réussir son pari de devenir un centre incontournable du dialogue interreligieux: ce IVème congrès a en effet rassemblé les 30-31 mai 2012 plus de 350 délégués de 40 pays, musulmans et chrétiens, juifs et bouddhistes, hindouistes, shintoïstes et zoroastriens. Les orthodoxes étaient fortement représentés par deux patriarches, Moscou et Jérusalem, Mgr Emmanuel de France représentant le patriarche de Constantinople. Le patriarche de Moscou était aussi accompagné par le métropolite Hilarion de Volokolamsk et le métropolite Alexandre d’Astana et du Kazakhstan
Traduction pour "PO" Elena Tastevin
L’église de la Dormition à Casablanca (Maroc) érigée grâce aux efforts des émigrés russes en 1958 est menacée de démolition. C’est l’une des deux églises orthodoxes russes qui se sont conservées dans le Royaume du Maroc.
L’ex-prêtre Nicolas Semenov, Eglise orthodoxe russe hors-frontières, de nationalité française, défroqué en 2001, a vendu les biens de la paroisse de la Dormition à une commerçante marocaine. Elle envisage de démolir l’édifice pour réaliser un projet immobilier à sa place. L’église de l’Assomption se trouve dans un des quartiers d’affaires prestigieux du centre-ville.
Le 1er février 2012 des manœuvres marocains embauchés par Semenov sont entrés à l’église restaurée récemment grâce aux efforts des paroissiens. Ils ont brisé la précieuse iconostase, ont arraché des murs des icônes anciennes et tenté de voler les objets sacrés. Ils ont été arrêtés par le locataire de la paroisse.
L’église de la Dormition à Casablanca (Maroc) érigée grâce aux efforts des émigrés russes en 1958 est menacée de démolition. C’est l’une des deux églises orthodoxes russes qui se sont conservées dans le Royaume du Maroc.
L’ex-prêtre Nicolas Semenov, Eglise orthodoxe russe hors-frontières, de nationalité française, défroqué en 2001, a vendu les biens de la paroisse de la Dormition à une commerçante marocaine. Elle envisage de démolir l’édifice pour réaliser un projet immobilier à sa place. L’église de l’Assomption se trouve dans un des quartiers d’affaires prestigieux du centre-ville.
Le 1er février 2012 des manœuvres marocains embauchés par Semenov sont entrés à l’église restaurée récemment grâce aux efforts des paroissiens. Ils ont brisé la précieuse iconostase, ont arraché des murs des icônes anciennes et tenté de voler les objets sacrés. Ils ont été arrêtés par le locataire de la paroisse.
Le prélat grec attaque l’archevêque catholique d’Athènes pour "prosélytisme"
"Dans son article 3, alinéa 3, elle précise même (la Constitution hellénique) que "le texte des Saintes Ecritures reste inaltérable". Sa traduction officielle sans l’approbation de l’Eglise de Grèce est même interdite. Ainsi, selon la Constitution, il est interdit de traduire la Bible sans le consentement orthodoxe."
La belle affaire ! Les massorètes avaient fait mieux au Xème siècle è.c., Ils avaient compté toutes les lettres de chaque livre de la Bible dans le but de la protéger contre toute tentation d'amendement. Personne n'y a vu à mal. En tout ce qui concerne la transmission des Ecritures il est normal d'être prudent.
"Dans son article 3, alinéa 3, elle précise même (la Constitution hellénique) que "le texte des Saintes Ecritures reste inaltérable". Sa traduction officielle sans l’approbation de l’Eglise de Grèce est même interdite. Ainsi, selon la Constitution, il est interdit de traduire la Bible sans le consentement orthodoxe."
La belle affaire ! Les massorètes avaient fait mieux au Xème siècle è.c., Ils avaient compté toutes les lettres de chaque livre de la Bible dans le but de la protéger contre toute tentation d'amendement. Personne n'y a vu à mal. En tout ce qui concerne la transmission des Ecritures il est normal d'être prudent.
V.Golovanow
La communauté copte orthodoxe de Ronchères (1) veut construire une église. Pour accueillir cinq fois plus de fidèles en Puisaye.
Le projet leur trotte dans la tête depuis qu’ils sont installés en Puisaye. Depuis 1997.
À l’époque déjà, le siège français de l’Église copte orthodoxe s’était porté acquéreur de 19 hectares dans la campagne de Ronchères. Une surface dont plus de 5.000 m2 sont aujourd’hui classés en zone constructible. Le feu vert que le père Sahroubim attendait depuis qu’il a quitté le monastère El Moharaq, situé à 300 km au sud du Caire (Égypte), pour fonder son discret monastère. Le seul de France.Installé à la table de la grande salle du monastère, le religieux s’autorise un sourire. La municipalité a validé les plans, le bureau d’études est sur le point de rendre ses conclusions, et les appels d’offres vont bientôt être lancés pour attaquer la construction de l’église.
La communauté copte orthodoxe de Ronchères (1) veut construire une église. Pour accueillir cinq fois plus de fidèles en Puisaye.
Le projet leur trotte dans la tête depuis qu’ils sont installés en Puisaye. Depuis 1997.
À l’époque déjà, le siège français de l’Église copte orthodoxe s’était porté acquéreur de 19 hectares dans la campagne de Ronchères. Une surface dont plus de 5.000 m2 sont aujourd’hui classés en zone constructible. Le feu vert que le père Sahroubim attendait depuis qu’il a quitté le monastère El Moharaq, situé à 300 km au sud du Caire (Égypte), pour fonder son discret monastère. Le seul de France.Installé à la table de la grande salle du monastère, le religieux s’autorise un sourire. La municipalité a validé les plans, le bureau d’études est sur le point de rendre ses conclusions, et les appels d’offres vont bientôt être lancés pour attaquer la construction de l’église.
V.G.
L’ancien ministre de l’Information du Liban, Tarek Mitri (1), s’est entretenu le 16 mais dernier avec le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi, au siège de l’évêché. « Cette visite fait partie de celles nombreuses que je rends à Mgr Audi, afin de prendre son avis sur les affaires nationales », a rappelé M. Mitri. C’est sur la situation à Tripoli qu’a été axé l’entretien, une situation que l’ancien ministre a qualifiée d’«inquiétante».
Toutefois, « nous espérons que le déploiement de l’armée se poursuivra efficacement et que la ville sera démilitarisée », a-t-il déclaré. « Il est impossible d’établir la sécurité, tant que les armes sont détenues par les habitants, dans les villes et les contrées, de Tripoli à Beyrouth ». Tarek Mitri a souligné le lien étroit entre « le redressement de la vie politique et la quiétude des gens quant à leur avenir .
L’ancien ministre de l’Information du Liban, Tarek Mitri (1), s’est entretenu le 16 mais dernier avec le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi, au siège de l’évêché. « Cette visite fait partie de celles nombreuses que je rends à Mgr Audi, afin de prendre son avis sur les affaires nationales », a rappelé M. Mitri. C’est sur la situation à Tripoli qu’a été axé l’entretien, une situation que l’ancien ministre a qualifiée d’«inquiétante».
Toutefois, « nous espérons que le déploiement de l’armée se poursuivra efficacement et que la ville sera démilitarisée », a-t-il déclaré. « Il est impossible d’établir la sécurité, tant que les armes sont détenues par les habitants, dans les villes et les contrées, de Tripoli à Beyrouth ». Tarek Mitri a souligné le lien étroit entre « le redressement de la vie politique et la quiétude des gens quant à leur avenir .
V.G.
Des anathèmes percutants:
Dans un article précédent j'avais expliqué comment une «Confession de foi contre l’œcuménisme» avait jeté le trouble dans l'Orthodoxie en 2009 et mis en évidence la fracture qui la partage au sujet de l'œcuménisme. Et voilà que la question rebondit au plus haut niveau: comme l'indique le site Amen.gr (1), un métropolite (2) de l’Eglise de Grèce a prononcé, au cours de la divine liturgie célébrée le Dimanche de l’orthodoxie, des «anathèmes» contre des hétérodoxes et des croyants d’autres religions, ainsi que contre tous les participants au mouvement œcuménique.
Des anathèmes percutants:
Dans un article précédent j'avais expliqué comment une «Confession de foi contre l’œcuménisme» avait jeté le trouble dans l'Orthodoxie en 2009 et mis en évidence la fracture qui la partage au sujet de l'œcuménisme. Et voilà que la question rebondit au plus haut niveau: comme l'indique le site Amen.gr (1), un métropolite (2) de l’Eglise de Grèce a prononcé, au cours de la divine liturgie célébrée le Dimanche de l’orthodoxie, des «anathèmes» contre des hétérodoxes et des croyants d’autres religions, ainsi que contre tous les participants au mouvement œcuménique.
La congrégation pour les causes des saints a été autorisée par Benoît XVI à promulguer 4 décrets reconnaissant le martyre de 37 catholiques, victimes de la persécution qui s’est déchaînée sous couvert de la Guerre civile espagnole, ou bien sous le nazisme, ou au XVIIe s, en Tchéquie.
La reconnaissance du martyre ouvre la voie à la béatification mais un miracle ultérieur sera nécessaire pour la canonisation éventuelle.Les 22 martyrs qui ont perdu la vie pendant la Guerre civile espagnole, en haine de la foi sont :
- deux prêtres dominicains, tués au Pays basque espagnol, à Bilbao, le 2 octobre 1936 : Raimondo Castaño González et Jose Maria González Solís :- 19 religieux de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph : Santiago Puig Mirosa et 18 compagnons, et un laïc, Sebastiano Llorens Telarroja, morts en différents endroits d’Espagne entre 1936 et 1937.
La reconnaissance du martyre ouvre la voie à la béatification mais un miracle ultérieur sera nécessaire pour la canonisation éventuelle.Les 22 martyrs qui ont perdu la vie pendant la Guerre civile espagnole, en haine de la foi sont :
- deux prêtres dominicains, tués au Pays basque espagnol, à Bilbao, le 2 octobre 1936 : Raimondo Castaño González et Jose Maria González Solís :- 19 religieux de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph : Santiago Puig Mirosa et 18 compagnons, et un laïc, Sebastiano Llorens Telarroja, morts en différents endroits d’Espagne entre 1936 et 1937.
Le 13 mai est l’une des dates du pèlerinage à Notre-Dame de Fatima au Portugal, le quatrième lieu de culte marial au monde en termes de participation. Cette année, plus de 300.000 pèlerins se sont déplacés pour la 95e anniversaire des apparitions de la Vierge, dans ce petit village situé à 130 km de Lisbonne, soit une affluence record, alors que le pays est plongé dans une grave crise économique et financière.
La télévision portugaise a montré des images de la foule compacte et bariolée des pèlerins, venus de 30 pays. Certains portaient des bannières religieuses tandis que d’autres agitaient des drapeaux de leur pays. Quelque 19 tonnes de cierges ont été brûlées lors des cérémonies marquant ce 95e anniversaire des apparitions de la Vierge à Fatima.
La télévision portugaise a montré des images de la foule compacte et bariolée des pèlerins, venus de 30 pays. Certains portaient des bannières religieuses tandis que d’autres agitaient des drapeaux de leur pays. Quelque 19 tonnes de cierges ont été brûlées lors des cérémonies marquant ce 95e anniversaire des apparitions de la Vierge à Fatima.
Traduction Laurence Guillon pour "Parlons d'orthodoxie"
Le Stonegate Institute a publié ce rapport en réponse à une nouvelle qui a mis en émoi tout le monde musulman : des militaires américains avaient brûlé, en Afghanistan, toute une série de livres musulmans parmi lesquels quelques exemplaires du Coran. La liste des persécutions antichrétiennes des islamistes pour février 2012 inclut (mais sans s’y limiter) les exemples suivants, classés par ordre alphabétique des pays et non par degré de la cruauté en cause.
Agressions contre des églises
Algérie. Des gens armés se sont rués dans une église protestante à Ouargl (fonctionnant sur la base d’une autorisation officielle de 1958), l’ont mise à sac, ont brisé le crucifix qui surmontait l’entrée. Le pasteur et sa famille se trouvaient alors dans l’église et, selon leurs dires, « craignaient qu’on les tue ». Depuis le moment de son affectation dans cette église, en 2007, le pasteur « fut plusieurs fois menacé. Pendant l’été 2009, sa femme fut battue par des inconnus, et à fin 2011, une foule déchaînée, criant vengeance, avait jeté des ordures sur les murs de l’église. »
Le Stonegate Institute a publié ce rapport en réponse à une nouvelle qui a mis en émoi tout le monde musulman : des militaires américains avaient brûlé, en Afghanistan, toute une série de livres musulmans parmi lesquels quelques exemplaires du Coran. La liste des persécutions antichrétiennes des islamistes pour février 2012 inclut (mais sans s’y limiter) les exemples suivants, classés par ordre alphabétique des pays et non par degré de la cruauté en cause.
Agressions contre des églises
Algérie. Des gens armés se sont rués dans une église protestante à Ouargl (fonctionnant sur la base d’une autorisation officielle de 1958), l’ont mise à sac, ont brisé le crucifix qui surmontait l’entrée. Le pasteur et sa famille se trouvaient alors dans l’église et, selon leurs dires, « craignaient qu’on les tue ». Depuis le moment de son affectation dans cette église, en 2007, le pasteur « fut plusieurs fois menacé. Pendant l’été 2009, sa femme fut battue par des inconnus, et à fin 2011, une foule déchaînée, criant vengeance, avait jeté des ordures sur les murs de l’église. »
"FOMA" Un article de Constantin Matsan, traduit par
Laurence Guillon
Il se trouve que le sort des nouveaux martyrs de Boutovo ne touche pas seulement le cœur de nos compatriotes. On a pu le voir avec des pèlerins de divers pays d’Europe (Grande-Bretagne, Italie, Suède, Pologne, Serbie etc.) qui sont venus pour la Semaine Sainte, fin avril, à Moscou.
Ils furent amenés par des moines de la communauté française de Taizé. Leur plus forte impression fut le vendredi saint, jour que nos hôtes passèrent au Polygone de Boutovo. L’Allemand Benjamin étudie la théologie en Suède. Il a vingt-cinq ans. Comme il convient à un Européen, il ne sait pas discuter avec des inconnus sans sourire.
Laurence Guillon
Il se trouve que le sort des nouveaux martyrs de Boutovo ne touche pas seulement le cœur de nos compatriotes. On a pu le voir avec des pèlerins de divers pays d’Europe (Grande-Bretagne, Italie, Suède, Pologne, Serbie etc.) qui sont venus pour la Semaine Sainte, fin avril, à Moscou.
Ils furent amenés par des moines de la communauté française de Taizé. Leur plus forte impression fut le vendredi saint, jour que nos hôtes passèrent au Polygone de Boutovo. L’Allemand Benjamin étudie la théologie en Suède. Il a vingt-cinq ans. Comme il convient à un Européen, il ne sait pas discuter avec des inconnus sans sourire.
Un confesseur, pour se confesser, va d’abord tenter de vous faire vous confesser. Le père Basile, alias Vassili Pasquiet : un moine français catholique converti à l’orthodoxie et pratiquant en Russie depuis bientôt vingt ans. Longue conversation à cœur ouvert dans le monastère de la Sainte-Trinité qu’il dirige à Tcheboksary, un lieu non ostentatoire et accueillant, comme on n’en fait presque plus.
Père Basile : Vous croyez, Nina ?
Le Courrier de Russie : Si on veut, oui. En l’être humain.
P.B. : L’humain, c’est la dernière chose en laquelle il faut croire ! Voyez ce que font les hommes, c’est terrible… Les seuls humains agissant normalement sont ceux qui croient en une divinité.
LCDR : Ah bon ? En n’importe laquelle ?
Père Basile : Vous croyez, Nina ?
Le Courrier de Russie : Si on veut, oui. En l’être humain.
P.B. : L’humain, c’est la dernière chose en laquelle il faut croire ! Voyez ce que font les hommes, c’est terrible… Les seuls humains agissant normalement sont ceux qui croient en une divinité.
LCDR : Ah bon ? En n’importe laquelle ?
Traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Laurence Guillon
Revue " FOMA"
Le 10 décembre, l’Eglise Orthodoxe Russe célèbre la mémoire du Nouveau Martyr Nicolas (Dobronravov), archevêque de Vladimir et Souzdal.
Le prêtre martyr Nicolas est né en 1861 dans le village d’Ignatovka, gouvernement de Moscou., dans la famille du prêtre Paul Dobronravov. En 1881, il est diplômé du séminaire théologique de Moscou, en 1885, de l’Académie de théologie de Moscou et il enseigne au séminaire de Béthanie. Il se marie. Il est ordonné prêtre et affecté à l’église de l’école militaire Alexandrovski, à Moscou. Après la révolution de 1917 et la fermeture de l’école, le père Nicolas fut transféré à l’église de tous les Saints à Koulishki. Il prit une part active au Concile Local de 1917-18 ; il fut élevé au rang d’archiprêtre
Revue " FOMA"
Le 10 décembre, l’Eglise Orthodoxe Russe célèbre la mémoire du Nouveau Martyr Nicolas (Dobronravov), archevêque de Vladimir et Souzdal.
Le prêtre martyr Nicolas est né en 1861 dans le village d’Ignatovka, gouvernement de Moscou., dans la famille du prêtre Paul Dobronravov. En 1881, il est diplômé du séminaire théologique de Moscou, en 1885, de l’Académie de théologie de Moscou et il enseigne au séminaire de Béthanie. Il se marie. Il est ordonné prêtre et affecté à l’église de l’école militaire Alexandrovski, à Moscou. Après la révolution de 1917 et la fermeture de l’école, le père Nicolas fut transféré à l’église de tous les Saints à Koulishki. Il prit une part active au Concile Local de 1917-18 ; il fut élevé au rang d’archiprêtre
V.G.
Après 5 ans de vacances le siège de Toledo et du diocèse bulgare de l’OCA a été pourvu par le sacre de l’archimandrite Alexandre Golitzin le 5 mai 2012. Le sacre était présidé par le métropolite Jonas, primat de l'OCA et concélébré par un grand nombre de ses hiérarques.
Le diocèse bulgare est l'un des trois diocèses non géographiques de l'OCA qui sont soumis à l'autorité ecclésiale du primat et du synode de l'OCA et gardent aussi un lien avec leur Église mère (le primat de l'OCA est ainsi exarque du patriarche de Bulgarie). Il a rejoint l'OCA en 1976 (après le tomos du patriarche de Moscou octroyant l'autocéphalie à l'OCA en 1970, statut encore non reconnus par Constantinople et six ou sept Eglises locales) et il comprend 19 paroisses et communautés et un monastère.
Après 5 ans de vacances le siège de Toledo et du diocèse bulgare de l’OCA a été pourvu par le sacre de l’archimandrite Alexandre Golitzin le 5 mai 2012. Le sacre était présidé par le métropolite Jonas, primat de l'OCA et concélébré par un grand nombre de ses hiérarques.
Le diocèse bulgare est l'un des trois diocèses non géographiques de l'OCA qui sont soumis à l'autorité ecclésiale du primat et du synode de l'OCA et gardent aussi un lien avec leur Église mère (le primat de l'OCA est ainsi exarque du patriarche de Bulgarie). Il a rejoint l'OCA en 1976 (après le tomos du patriarche de Moscou octroyant l'autocéphalie à l'OCA en 1970, statut encore non reconnus par Constantinople et six ou sept Eglises locales) et il comprend 19 paroisses et communautés et un monastère.
Rédaction et traduction V. GOLOVANOW
(1) Le gouvernement réduit les salaires du clergé.
(2) Les demandes d'aide sociales adressées à l'Eglise flambent comme autant de morsures de la crise
(3) L'Eglise, conservatrice, se tourne vers des opérations commerciales modernes
L'agence Reuters consacre un important article documenté aux difficultés de l’Église de Grèce face à la crise économique.
Les liens étroits entre l'Etat grec et l'Eglise orthodoxe, qui étaient une bénédiction pour les membres du clergé, sont en train de tourner en malédiction car le gouvernement étranglé par sa dette se dérobe à financer l'ancienne institution, alors même que Grecs appauvris ont encore plus besoin de ses œuvres caritatives.vPrivée de recettes car l'Etat fait des coupes sombres dans ses dépenses l'Eglise, profondément conservatrice, qui vient de l'un des premiers centres du christianisme, en est réduite à rechercher de nouvelles sources de financement.
(1) Le gouvernement réduit les salaires du clergé.
(2) Les demandes d'aide sociales adressées à l'Eglise flambent comme autant de morsures de la crise
(3) L'Eglise, conservatrice, se tourne vers des opérations commerciales modernes
L'agence Reuters consacre un important article documenté aux difficultés de l’Église de Grèce face à la crise économique.
Les liens étroits entre l'Etat grec et l'Eglise orthodoxe, qui étaient une bénédiction pour les membres du clergé, sont en train de tourner en malédiction car le gouvernement étranglé par sa dette se dérobe à financer l'ancienne institution, alors même que Grecs appauvris ont encore plus besoin de ses œuvres caritatives.vPrivée de recettes car l'Etat fait des coupes sombres dans ses dépenses l'Eglise, profondément conservatrice, qui vient de l'un des premiers centres du christianisme, en est réduite à rechercher de nouvelles sources de financement.
Votre Sainteté, comment caractériseriez-vous les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église orthodoxe bulgare ?
- J’aimerais tout d’abord saluer les téléspectateurs bulgares qui nous regardent en ce moment et leur exprimer ma joie de la visite qui s’annonce.
Nos deux Églises sont liées par les liens de la fraternité, des liens historiques, culturels, spirituels remontant, naturellement, loin dans le passé. Il suffit de rappeler que la décision d’Alexandre II, qui résolut de commencer la lutte de libération, a en grande partie été déterminée par la position de l’Église orthodoxe russe. Nos soldats ont marché sur les Balkans pour libérer leurs frères dans la foi. L’expression « d’une même foi » était à la première place ; il s’agissait d’une manifestation de solidarité spirituelle, une manifestation de solidarité entre des gens unis dans l’orthodoxie.
- J’aimerais tout d’abord saluer les téléspectateurs bulgares qui nous regardent en ce moment et leur exprimer ma joie de la visite qui s’annonce.
Nos deux Églises sont liées par les liens de la fraternité, des liens historiques, culturels, spirituels remontant, naturellement, loin dans le passé. Il suffit de rappeler que la décision d’Alexandre II, qui résolut de commencer la lutte de libération, a en grande partie été déterminée par la position de l’Église orthodoxe russe. Nos soldats ont marché sur les Balkans pour libérer leurs frères dans la foi. L’expression « d’une même foi » était à la première place ; il s’agissait d’une manifestation de solidarité spirituelle, une manifestation de solidarité entre des gens unis dans l’orthodoxie.
V.G.
"The Voice" dit de sa nouvelle traduction de la Bible (1) qu'elle "se lit comme une histoire, avec toute la vérité et la sagesse de la Parole de Dieu." (ici) Partant du principe que les "Américains modernes" ne vont plus à l'église et n'en connaissent pas le vocabulaire, les traducteurs ont choisi de ne pas utiliser les mots spécifiques comme «Christ», remplacé par «Oint» ("Anointed", traduction littérale de l'hébreu «Messie» et du grec «Christ») ou «Roi libérateur» (the "liberating king"), "ange", remplacé par "messager" ("messenger") ou "apôtre" remplacé par "émissaire" ("emissary", qui sont aussi les traductions littérales des mots grecs originaux).
Le professeur David Capes, de l'université baptiste de Houston, rédacteur en chef de la nouvelle traduction, explique que bon nombre d'Américains, même parmi ceux qui fréquentent une église, "n'ont toujours pas compris que " Christ" est un titre: ils pensent que Jésus est le prénom et Christ - le nom" (sic).
"The Voice" dit de sa nouvelle traduction de la Bible (1) qu'elle "se lit comme une histoire, avec toute la vérité et la sagesse de la Parole de Dieu." (ici) Partant du principe que les "Américains modernes" ne vont plus à l'église et n'en connaissent pas le vocabulaire, les traducteurs ont choisi de ne pas utiliser les mots spécifiques comme «Christ», remplacé par «Oint» ("Anointed", traduction littérale de l'hébreu «Messie» et du grec «Christ») ou «Roi libérateur» (the "liberating king"), "ange", remplacé par "messager" ("messenger") ou "apôtre" remplacé par "émissaire" ("emissary", qui sont aussi les traductions littérales des mots grecs originaux).
Le professeur David Capes, de l'université baptiste de Houston, rédacteur en chef de la nouvelle traduction, explique que bon nombre d'Américains, même parmi ceux qui fréquentent une église, "n'ont toujours pas compris que " Christ" est un titre: ils pensent que Jésus est le prénom et Christ - le nom" (sic).
"Nos compatriotes vivant à l’étranger ont besoin de maintenir un lien permanent avec leur patrie, de conserver leur identité culturelle et nationale et leur langue, de développer la communauté de la diaspora et de s’intégrer à leur pays d’adoption."
Recevant une délégation de l’Institut des Hautes études de défense nationale, le métropolite HILARION de Volokolamsk, Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou (DREE), a fait une présentation très complète de l'action de l'Eglise russe. Après avoir présenté ses activités sur le territoire national il parle de ses missions internationales qui sont confiées au DREE, département fondé par le Saint Synode le 4 avril 1946. Je vous en propose un résumé des points qui peuvent directement nous concerner.
Recevant une délégation de l’Institut des Hautes études de défense nationale, le métropolite HILARION de Volokolamsk, Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou (DREE), a fait une présentation très complète de l'action de l'Eglise russe. Après avoir présenté ses activités sur le territoire national il parle de ses missions internationales qui sont confiées au DREE, département fondé par le Saint Synode le 4 avril 1946. Je vous en propose un résumé des points qui peuvent directement nous concerner.
Par Mustafa Canka
Traduit par Persa Aligrudic
Il y a trois siècles, sur le littoral monténégrin, on recensait pas moins de 17 églises à double autel, l’un catholique l’autre orthodoxe. Actuellement il n’en reste plus qu’une, l’église Saint-Ćekle de Sutomore, près de Bar. Par contre, un « oecuménisme populaire » et naturel continue d’irriguer la vie quotidienne : par exemple, des liens de parenté spirituelle unissent souvent des catholiques et des orthodoxes...
L’église saint Ćekle (saint Thècle) de Sutomore date du XIVe siècle et appartient au type d’édifices sépulcraux à une nef construits en pierre taillée. Près de l’iconostase et de la table d’autel orthodoxe, dans l’allée ouest adossé au mur sud, se trouve aussi un autel catholique.« C’est l’église à deux autels la plus importante non seulement au Monténégro mais dans les Balkans et ailleurs, et la cohabitation entre les deux confessions chrétiennes fonctionne parfaitement. Il est intéressant de noter que l’église a été restaurée en commun accord avec les représentants des deux confessions, il y a quelques années.
Traduit par Persa Aligrudic
Il y a trois siècles, sur le littoral monténégrin, on recensait pas moins de 17 églises à double autel, l’un catholique l’autre orthodoxe. Actuellement il n’en reste plus qu’une, l’église Saint-Ćekle de Sutomore, près de Bar. Par contre, un « oecuménisme populaire » et naturel continue d’irriguer la vie quotidienne : par exemple, des liens de parenté spirituelle unissent souvent des catholiques et des orthodoxes...
L’église saint Ćekle (saint Thècle) de Sutomore date du XIVe siècle et appartient au type d’édifices sépulcraux à une nef construits en pierre taillée. Près de l’iconostase et de la table d’autel orthodoxe, dans l’allée ouest adossé au mur sud, se trouve aussi un autel catholique.« C’est l’église à deux autels la plus importante non seulement au Monténégro mais dans les Balkans et ailleurs, et la cohabitation entre les deux confessions chrétiennes fonctionne parfaitement. Il est intéressant de noter que l’église a été restaurée en commun accord avec les représentants des deux confessions, il y a quelques années.
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