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Le patriarche Bartholomée insiste sur l'abolition des institutions précédentes et la construction d'une verticale Phanar du pouvoir
Le Saint Synode du Patriarcat de Constantinople, présidé par le Patriarche Bartholomée, a suspendu de manière inattendue le statut de l'archidiocèse du Patriarcat de Constantinople aux États-Unis, annonce l'UOJ se référant à la publication "Romphea".
Selon le portail grec, cette décision est motivée par le désir de « renforcer le rôle de la plus grande province de l'Église Mère avec une nouvelle vision et une nouvelle constitution adaptées aux besoins pastoraux contemporains en évolution et en mutation de la société américaine».
Ce qui se cache exactement derrière ce libellé n'est pas encore clair. Très probablement, le Phanar tente d'empêcher le départ progressif de la diaspora grecque aux États-Unis du patriarcat de Constantinople, car il est bien connu que dans les années 1990, l'archidiocèse avait des relations très compliquées et tendues avec le patriarche Bartholomée et son synode. Il s’agissait des différends sur les limites de son indépendance.
Le Saint Synode du Patriarcat de Constantinople, présidé par le Patriarche Bartholomée, a suspendu de manière inattendue le statut de l'archidiocèse du Patriarcat de Constantinople aux États-Unis, annonce l'UOJ se référant à la publication "Romphea".
Selon le portail grec, cette décision est motivée par le désir de « renforcer le rôle de la plus grande province de l'Église Mère avec une nouvelle vision et une nouvelle constitution adaptées aux besoins pastoraux contemporains en évolution et en mutation de la société américaine».
Ce qui se cache exactement derrière ce libellé n'est pas encore clair. Très probablement, le Phanar tente d'empêcher le départ progressif de la diaspora grecque aux États-Unis du patriarcat de Constantinople, car il est bien connu que dans les années 1990, l'archidiocèse avait des relations très compliquées et tendues avec le patriarche Bartholomée et son synode. Il s’agissait des différends sur les limites de son indépendance.
Pour tenter de contrer ces tendances, le patriarche Bartholomée avait insisté sur la destitution de l'ancien chef permanent de l'archidiocèse aux États-Unis, le métropolite Dimitry, et l'élection de son fidèle compagnon d'armes, l'archevêque Elpidophoros, qui est un sincère Phanariote, à sa place. Et maintenant, ils ont décidé ensemble de changer la charte même de l'archidiocèse.
La charte ecclésiale actuelle de l'archidiocèse américain a été adoptée en 1977 et sa principale caractéristique était la décentralisation de l'administration de l'église avec l'octroi de pouvoirs plus importants aux diocèses et aux laïcs. Apparemment, le patriarche Bartholomée a décidé de mettre fin à cette « démocratie».
Le temps nous dira si cette décision conduira à des troubles au sein de l'Église aux États-Unis.
LIEN
Cвященный Синод Константинопольского Патриархата, состоявшийся под председательством Патриарха Варфоломея, неожиданно для многих приостановил действие устава Архиепископии Константинопольского патриархата в США, сообщает СПЖ со ссылкой на издание «Ромфея».
Действующий ныне церковный устав Американской архиепископии был принят в 1977 году, и его главной особенностью была децентрализация церковного управления с предоставлением больших полномочий епархиям и мирянам. С этой «демократией», видимо, и решил покончить Патриарх Варфоломей.
La charte ecclésiale actuelle de l'archidiocèse américain a été adoptée en 1977 et sa principale caractéristique était la décentralisation de l'administration de l'église avec l'octroi de pouvoirs plus importants aux diocèses et aux laïcs. Apparemment, le patriarche Bartholomée a décidé de mettre fin à cette « démocratie».
Le temps nous dira si cette décision conduira à des troubles au sein de l'Église aux États-Unis.
LIEN
Cвященный Синод Константинопольского Патриархата, состоявшийся под председательством Патриарха Варфоломея, неожиданно для многих приостановил действие устава Архиепископии Константинопольского патриархата в США, сообщает СПЖ со ссылкой на издание «Ромфея».
Действующий ныне церковный устав Американской архиепископии был принят в 1977 году, и его главной особенностью была децентрализация церковного управления с предоставлением больших полномочий епархиям и мирянам. С этой «демократией», видимо, и решил покончить Патриарх Варфоломей.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Octobre 2020 à 21:42
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11 commentaires
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Actuellement nous, les chrétiens, constatons que la parole de l’Evangile ne touche plus le cœur des jeunes....
Un jour, Jésus se trouvait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu...
Mon attention a été attirée par la première phrase : « la foule se pressait autour de Lui... »
Cela m’a rappelé la prophétie d’Amos au sujet du jour du Seigneur : « Voici venir des jours où je répandrai la famine dans le pays, non pas la faim du pain, ni la soif de l’eau, mais celle d’entendre la parole du Seigneur. On ira titubant d’une mer à l’autre, errant du nord à l’est, pour chercher la parole du Seigneur, et on ne la trouvera pas ! » (Am. 8,11-12).
Les gens qui entouraient Jésus ont cherché non seulement la guérison (comme nous voyons souvent dans l’Evangile), mais quelque chose de plus important : la parole de Dieu. Comme toutes les prophéties, les paroles d’Amos ont une dimension non seulement messianique mais aussi eschatologique.
A mon avis le prophète nous parle aussi de notre époque et même peut être des jours qui viendront.
Un jour, Jésus se trouvait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu...
Mon attention a été attirée par la première phrase : « la foule se pressait autour de Lui... »
Cela m’a rappelé la prophétie d’Amos au sujet du jour du Seigneur : « Voici venir des jours où je répandrai la famine dans le pays, non pas la faim du pain, ni la soif de l’eau, mais celle d’entendre la parole du Seigneur. On ira titubant d’une mer à l’autre, errant du nord à l’est, pour chercher la parole du Seigneur, et on ne la trouvera pas ! » (Am. 8,11-12).
Les gens qui entouraient Jésus ont cherché non seulement la guérison (comme nous voyons souvent dans l’Evangile), mais quelque chose de plus important : la parole de Dieu. Comme toutes les prophéties, les paroles d’Amos ont une dimension non seulement messianique mais aussi eschatologique.
A mon avis le prophète nous parle aussi de notre époque et même peut être des jours qui viendront.
Actuellement nous, les chrétiens, constatons que la parole de l’Evangile ne touche plus le cœur des jeunes. Nous n’arrêtons pas de nous plaindre de la sécularisation de la société moderne. Certes, la société s’intéresse peu au christianisme et néanmoins cette société, selon la parole prophétique, a une profonde faim et soif spirituelle de la vraie parole de Dieu.
La parole du Christ avait la puissance de faire des miracles. Elle avait aussi le pouvoir de retourner le cœur de ceux qui l’entendaient. Les gardes que les pharisiens avaient envoyés pour arrêter Jésus sont rentrés en leur disant : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme ». Et juste avant cet épisode, Jésus avait dit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que boive celui qui croit en moi ».
Je peux témoigner moi-même de la force d’une telle parole venant, non directement du Christ, mais d’un prédicateur capable de retourner les cœurs vers le Christ. A 15 ans, j’étais incroyant, et j’ai été bouleversé par le livre « Le Fils de l’Homme » du Père Alexandre Men. À tel point que j’ai décidé de prier, de chercher Dieu, et enfin de devenir chrétien. Il m’a révélé l’envie de rencontrer le Christ comme une personne vivante, réelle. Et ce n’est pas seulement ma propre expérience : dans les années 90 en Russie, des milliers de gens ont fait le même cheminement.
Qu’est-ce qui donne une telle force à la parole de Dieu, à la parole des saints? Les convictions de celui qui parle ? Son talent oratoire, sa grande instruction ?
Cette question a été posée par les Juifs au sujet de Jésus : « comment est-il si savant, lui qui n’a pas étudié ? » (Jn 7, 15). Et Jésus répond : « mon enseignement ne vient pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé ».
Autrement dit, la parole devient vivante si elle reflète l’expérience vécue d’une profonde union avec Dieu, dans la parole, dans la prière, dans toute la vie
P.Nikolaï Tikhonchuk
La parole du Christ avait la puissance de faire des miracles. Elle avait aussi le pouvoir de retourner le cœur de ceux qui l’entendaient. Les gardes que les pharisiens avaient envoyés pour arrêter Jésus sont rentrés en leur disant : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme ». Et juste avant cet épisode, Jésus avait dit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que boive celui qui croit en moi ».
Je peux témoigner moi-même de la force d’une telle parole venant, non directement du Christ, mais d’un prédicateur capable de retourner les cœurs vers le Christ. A 15 ans, j’étais incroyant, et j’ai été bouleversé par le livre « Le Fils de l’Homme » du Père Alexandre Men. À tel point que j’ai décidé de prier, de chercher Dieu, et enfin de devenir chrétien. Il m’a révélé l’envie de rencontrer le Christ comme une personne vivante, réelle. Et ce n’est pas seulement ma propre expérience : dans les années 90 en Russie, des milliers de gens ont fait le même cheminement.
Qu’est-ce qui donne une telle force à la parole de Dieu, à la parole des saints? Les convictions de celui qui parle ? Son talent oratoire, sa grande instruction ?
Cette question a été posée par les Juifs au sujet de Jésus : « comment est-il si savant, lui qui n’a pas étudié ? » (Jn 7, 15). Et Jésus répond : « mon enseignement ne vient pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé ».
Autrement dit, la parole devient vivante si elle reflète l’expérience vécue d’une profonde union avec Dieu, dans la parole, dans la prière, dans toute la vie
P.Nikolaï Tikhonchuk
Замечательный видеорепортаж о женской обители во имя иконы Божией Матери «Знамение» в местечке Марсена (Центральный массив Франции), который вошел в телепередачу « Des racines & des ailes »
Samedi 17 octobre 2020
Avec la bénédiction de son Éminence Mgr Antoine, métropolite de Chersonèse , exarque du patriarche en Europe occidentale
Site PALOMNIK
PROGRAMME
7h00 Départ du bus de l'église des Trois Saints Docteurs: 5, rue Pétel, Paris 75015
9h30 Liturgie devant les reliques de la Bienheureuse Vierge Marie
13h00 Repas fraternel.
17h00: retour à l'église des Trois Saints Docteurs
Avec la bénédiction de son Éminence Mgr Antoine, métropolite de Chersonèse , exarque du patriarche en Europe occidentale
Site PALOMNIK
PROGRAMME
7h00 Départ du bus de l'église des Trois Saints Docteurs: 5, rue Pétel, Paris 75015
9h30 Liturgie devant les reliques de la Bienheureuse Vierge Marie
13h00 Repas fraternel.
17h00: retour à l'église des Trois Saints Docteurs
Pour couvrir les frais: 70 euros
Inscrivez-vous
auprès du prêtre Nikolai Nikishin 06 20 34 95 46
Inna Bocharova 06 50 64 01 26
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auprès du prêtre Nikolai Nikishin 06 20 34 95 46
Inna Bocharova 06 50 64 01 26
Gérard Gorokhoff sera inhumé au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois dans le carré des Cadets russe le vendredi 2 octobre à 16h00
Un bien triste nouvelle, un ami vient de disparaître. Le propriétaire de l'une des collections rare de l'histoire militaire russe, l'auteur d'un certain nombre de livres et d'albums consacrés aux grandes pages de notre histoire russe, tels que "Corps expéditionnaire russe en France et à Thessalonique", "Garde impériale russe" et autres, expert auprés de nombreux commissaires priseurs, est décédé à Paris Gérard Gorokhoff (1943 -- 2020) .
Paix à son âme, Вечная память
Artcorusse N. Tikhobrazoff
Un bien triste nouvelle, un ami vient de disparaître. Le propriétaire de l'une des collections rare de l'histoire militaire russe, l'auteur d'un certain nombre de livres et d'albums consacrés aux grandes pages de notre histoire russe, tels que "Corps expéditionnaire russe en France et à Thessalonique", "Garde impériale russe" et autres, expert auprés de nombreux commissaires priseurs, est décédé à Paris Gérard Gorokhoff (1943 -- 2020) .
Paix à son âme, Вечная память
Artcorusse N. Tikhobrazoff
Livres : La garde impériale russe : 1896-1914
Héros et mutins: les soldats russes sur le front français, 1916-1918
Héros et mutins: les soldats russes sur le front français, 1916-1918
Gérard Gorokhoff, ce spécialiste de l’histoire, collectionneur de militaria et auteur de plusieurs ouvrages et albums consacrés à l’histoire de Russie, s’est éteint dimanche à Paris à l’âge de 77 ans.
Par le passé et à plusieurs reprises, la rédaction de Russia Beyond a eu recours à son éminente expertise pour la rédaction d’articles dédiés au Corps expéditionnaire russe en France et à Salonique.
Ayant consacré de nombreuses années à l’étude de cette page de l’histoire commune, tout en accordant une importance particulière aux récits humains.
En 2017, il avait d’ailleurs également endossé le rôle de commissaire de l’exposition Le corps expéditionnaire russe 1916-1918 organisée à Rueil-Malmaison.
Parmi ses autres œuvres, il convient de citer La garde impériale russe : 1896-1914, coécrit avec Patrick De Gmeline, et de sa participation à la rédaction des Chtourmovik, d'Herbert Léonard.
Bouleversée par la triste nouvelle, la rédaction francophone de Russia Beyond, qui a maintes fois bénéficié, à titre gracieux, de son aide, notamment par l’envoi de photographies historiques, exprime ses profondes condoléances à la famille et aux proches de M. Gorokhoff, qui a tant inspiré ses membres et a permis de mettre en lumière l’un des épisodes les plus marquants des relations franco-russes.
Lien
Par le passé et à plusieurs reprises, la rédaction de Russia Beyond a eu recours à son éminente expertise pour la rédaction d’articles dédiés au Corps expéditionnaire russe en France et à Salonique.
Ayant consacré de nombreuses années à l’étude de cette page de l’histoire commune, tout en accordant une importance particulière aux récits humains.
En 2017, il avait d’ailleurs également endossé le rôle de commissaire de l’exposition Le corps expéditionnaire russe 1916-1918 organisée à Rueil-Malmaison.
Parmi ses autres œuvres, il convient de citer La garde impériale russe : 1896-1914, coécrit avec Patrick De Gmeline, et de sa participation à la rédaction des Chtourmovik, d'Herbert Léonard.
Bouleversée par la triste nouvelle, la rédaction francophone de Russia Beyond, qui a maintes fois bénéficié, à titre gracieux, de son aide, notamment par l’envoi de photographies historiques, exprime ses profondes condoléances à la famille et aux proches de M. Gorokhoff, qui a tant inspiré ses membres et a permis de mettre en lumière l’un des épisodes les plus marquants des relations franco-russes.
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Le Muftiate de Moscou, dirigé par Albir Karganov, avec des représentants d'autres religions traditionnelles, construira un centre culturel social et éducatif interreligieux à Kommunarka (Nouvelle Moscou).
Selon le service de presse du Mufti Karganov , un terrain de plus de 5 hectares a été attribué au projet soutenu par le gouvernement de Moscou. La construction sera entièrement financée par des mécènes et les organisations religieuses elles-mêmes.
L'objectif principal du projet est de rassembler les religions traditionnelles de la Russie . Les musulmans, les chrétiens, les juifs et les bouddhistes pourront partager leurs traditions culturelles et religieuses et éduquer toutes les personnes intéressées. En outre, le centre organisera une plate-forme unique pour la tenue de groupes de travail et de discussions pour résoudre conjointement les problèmes sociaux .
Selon le service de presse du Mufti Karganov , un terrain de plus de 5 hectares a été attribué au projet soutenu par le gouvernement de Moscou. La construction sera entièrement financée par des mécènes et les organisations religieuses elles-mêmes.
L'objectif principal du projet est de rassembler les religions traditionnelles de la Russie . Les musulmans, les chrétiens, les juifs et les bouddhistes pourront partager leurs traditions culturelles et religieuses et éduquer toutes les personnes intéressées. En outre, le centre organisera une plate-forme unique pour la tenue de groupes de travail et de discussions pour résoudre conjointement les problèmes sociaux .
Cet ensemble social et culturel moderne sera équipé de toutes les facilités, y compris pour les personnes handicapées et les personnes âgées. Une école spéciale pour les mal voyants sera ouverte sur le territoire du complexe . Les visiteurs pourront suivre des formations, visiter des expositions de musées, etc.
Mufti Karganov a noté que le projet de construction d'un centre interreligieux avait été approuvé il y a huit ans et soutenu par le maire de la capitale, mais les permis n'ont pas encore été reçus. Pour mettre en œuvre le projet, il est nécessaire de modifier les règles d'utilisation des sols et de développement à Moscou: nous pensons ajouter des types d'utilisation et de modifier les paramètres limitatifs de la construction autorisée.
En 2022, la Russie accueillera une conférence mondiale sur le dialogue interreligieux et interethnique sous les auspices de l'ONU. "Le centre culturel social et éducatif interreligieux deviendra un excellent exemple pour les pays étrangers sur la manière dont la Russie travaille dans ce sens", estime le mufti.
Moscou. 1er octobre. INTERFAX В Новой Москве построят межрелигиозный центр
Mufti Karganov a noté que le projet de construction d'un centre interreligieux avait été approuvé il y a huit ans et soutenu par le maire de la capitale, mais les permis n'ont pas encore été reçus. Pour mettre en œuvre le projet, il est nécessaire de modifier les règles d'utilisation des sols et de développement à Moscou: nous pensons ajouter des types d'utilisation et de modifier les paramètres limitatifs de la construction autorisée.
En 2022, la Russie accueillera une conférence mondiale sur le dialogue interreligieux et interethnique sous les auspices de l'ONU. "Le centre culturel social et éducatif interreligieux deviendra un excellent exemple pour les pays étrangers sur la manière dont la Russie travaille dans ce sens", estime le mufti.
Moscou. 1er octobre. INTERFAX В Новой Москве построят межрелигиозный центр
Moscou. Giovanna Parravicini présente сe livre.
La collection comprend les œuvres de Ste Mère Marie Skobtsov, des Essais religieux et philosophiques; Lettres et cahiers, auteurs/ rédacteurs T. V. Viktorova, N. V. Likvintseva, N. A. Struve; , L. V. Krosсhkina; consultants. A.I. Shmain-Velikanova, E. L. Margolis.
Editions "Roussky poutj", Moscou et Paris- YMCA-Press, 2019.
Le livre révèle au lecteur des aspects inhabituels et parfois inattendus de Mère Marie, brillante publiciste qui écrit des articles pour des périodiques émigrés et mène des polémiques dans les journaux avec les plus grands représentants de la pensée politique de la diaspora russe; en tant que théologien, auteur d'essais philosophiques et de livres historiques ; en tant que connaisseur de la vie des saints et participant actif du mouvement chrétien étudiant russe (ACER) .
De nombreux articles rassemblés dans le livre n'ont été publiés que dans des périodiques émigrés, certains documents sont publiés pour la première fois. Les originaux se trouvent dans des archives en Europe et aux Etats-Unis.
La collection comprend les œuvres de Ste Mère Marie Skobtsov, des Essais religieux et philosophiques; Lettres et cahiers, auteurs/ rédacteurs T. V. Viktorova, N. V. Likvintseva, N. A. Struve; , L. V. Krosсhkina; consultants. A.I. Shmain-Velikanova, E. L. Margolis.
Editions "Roussky poutj", Moscou et Paris- YMCA-Press, 2019.
Le livre révèle au lecteur des aspects inhabituels et parfois inattendus de Mère Marie, brillante publiciste qui écrit des articles pour des périodiques émigrés et mène des polémiques dans les journaux avec les plus grands représentants de la pensée politique de la diaspora russe; en tant que théologien, auteur d'essais philosophiques et de livres historiques ; en tant que connaisseur de la vie des saints et participant actif du mouvement chrétien étudiant russe (ACER) .
De nombreux articles rassemblés dans le livre n'ont été publiés que dans des périodiques émigrés, certains documents sont publiés pour la première fois. Les originaux se trouvent dans des archives en Europe et aux Etats-Unis.
Participants à la présentation du livre: - Natalia Likvintseva, l'un des éditeurs scientifique du livre, chercheur à la Maison de la diaspora russe. A. Soljenitsyne;
- Anna Shmain-Velikanova, consultant de la publication, professeur au Centre d'étude des religions de l'Université d'Etat russe des sciences humaines;
- Diacre Leonid Djhalilov, église du Sauveur Tout-Miséricordieux à Moscou.
Россия и эмиграция. Культурный центр «Покровские ворота»
Мать Мария (Скобцова)
Москва. Джованна Парравичини ведущая презентации книги
- Anna Shmain-Velikanova, consultant de la publication, professeur au Centre d'étude des religions de l'Université d'Etat russe des sciences humaines;
- Diacre Leonid Djhalilov, église du Sauveur Tout-Miséricordieux à Moscou.
Россия и эмиграция. Культурный центр «Покровские ворота»
Мать Мария (Скобцова)
Москва. Джованна Парравичини ведущая презентации книги
A l'occasion des 50 ans de la mort du père Grégoire Krug (1907 - 1969), KTO diffuse un documentaire sur cet écrivain d'icône parmi les plus remarquables du monde orthodoxe. La vie de cet artiste hors du commun est pleine de paradoxe. Né d'un mariage mixte protestant et orthodoxe, cet aquarelliste et graveur talentueux développe sa maîtrise de l'art de l'icône principalement à l'étranger en raison des événements de 1917 en Russie qui le force à s'installer à Paris. Dans son ermitage du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis, une forêt dans la banlieue parisienne, l'artiste créé des icônes et des fresques dignes des meilleures écoles d'iconographie traditionnelle.
L'occupation allemande de la France, et son enfermement dans un asile à la fin de sa vie n'auront pas raison de son oeuvre. Qu'est-ce qui fait la particularité de son style ? Comment a-t-il mis ses talents au service de la foi ? Ce film vous permettra de pénétrer dans le symbolisme authentique de l'icône orthodoxe et de voir quel chemin le père Grégoire a dû emprunter pour le retrouver.
Le père Grégoire : la voie vers la Lumière - UNE PRODUCTION DES EDITIONS SAINTE-GENEVIEVE 2019 -Réalisée par Alexey Vozniuk
Le père Grégoire : la voie vers la Lumière - UNE PRODUCTION DES EDITIONS SAINTE-GENEVIEVE 2019 -Réalisée par Alexey Vozniuk
A la veille des célébrations du 90e anniversaire de la fondation, L’ÉGLISE CATHÉDRALE
DES TROIS SAINTS DOCTEURS À PARIS annonce le recrutement de chanteurs à sa chorale
Si vous avez longtemps voulu chanter dans cette chorale, vous avez une bonne voix et de l’ouïe, s’il vous plaît contacter Alexandre Rehbinder, le chef de chœur
Une formation musicale n’est pas nécessaire, mais elle est bienvenue. Nous avons particulièrement besoin de ténors.
Lundi à 19 h 30 au temple.
Nous aimerions vous accueillir dans notre chorale.
Régent des Trois Saints, Alexandre Rehbinder - 07 67 18 02 02 - alexandre_rehbinder@yahoo.fr
DES TROIS SAINTS DOCTEURS À PARIS annonce le recrutement de chanteurs à sa chorale
Si vous avez longtemps voulu chanter dans cette chorale, vous avez une bonne voix et de l’ouïe, s’il vous plaît contacter Alexandre Rehbinder, le chef de chœur
Une formation musicale n’est pas nécessaire, mais elle est bienvenue. Nous avons particulièrement besoin de ténors.
Lundi à 19 h 30 au temple.
Nous aimerions vous accueillir dans notre chorale.
Régent des Trois Saints, Alexandre Rehbinder - 07 67 18 02 02 - alexandre_rehbinder@yahoo.fr
L’Art sacré n’est pas la description du spectacle du monde, il est une création au sens absolu du mot. Seul celui qui a purifié l’intelligence de son cœur, peut réaliser une œuvre sacrée et contribuer par Grâce à l’Action divine.
Des artistes et des artisans sont venus pour donner vie au skite dans le respect de la tradition:Iaroslav Dobrynine (fresque), Père Zénon (Porte Royale), Claude-Dominique Béguin (icône), Emmanuelle Vernoux (broderie), Henry Guérin (vitraux), Michel Patrizio (mosaïque)… De nombreux textes témoignent d'une foi vivante et profondément enracinée dans la tradition : Higoumène Basile, Père André Gouzes, Bertrand Vergely, Henry Guérin, Michael Lonsdale…
Skite Sainte Foy est un lieu de retraite et de prière orthodoxe dans les Cévennes. Il dépend canoniquement de l'Archevêché des Eglises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale /Patriarcat de Moscou/
Des artistes et des artisans sont venus pour donner vie au skite dans le respect de la tradition:Iaroslav Dobrynine (fresque), Père Zénon (Porte Royale), Claude-Dominique Béguin (icône), Emmanuelle Vernoux (broderie), Henry Guérin (vitraux), Michel Patrizio (mosaïque)… De nombreux textes témoignent d'une foi vivante et profondément enracinée dans la tradition : Higoumène Basile, Père André Gouzes, Bertrand Vergely, Henry Guérin, Michael Lonsdale…
Skite Sainte Foy est un lieu de retraite et de prière orthodoxe dans les Cévennes. Il dépend canoniquement de l'Archevêché des Eglises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale /Patriarcat de Moscou/
Art Sacré - Frère Jean - Editions Art Sacré – prix public : 20 € + 5€ port = 25€
Format 160 mm x 240 mm - 156 pages – avec de nombreuses photos
Parution septembre 2020
ISBN : 978-2-9566117-2-1 - EAN : 9782956611721
Contact : Frère Jean - Tél : 04 66 45 42 93
E-mail : skite.saintefoy@wanadoo.fr - Site
Recevez, Madame, Monsieur, amis du skite mes cordiales salutations.
Père higoumène Gérasime
Format 160 mm x 240 mm - 156 pages – avec de nombreuses photos
Parution septembre 2020
ISBN : 978-2-9566117-2-1 - EAN : 9782956611721
Contact : Frère Jean - Tél : 04 66 45 42 93
E-mail : skite.saintefoy@wanadoo.fr - Site
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Père higoumène Gérasime
Du 1er au 2 octobre 2020, une Conférence internationale scientifique et pratique "Religion et pouvoir: l'émigration religieuse russe" aura lieu à Saint-Pétersbourg .
Organisateurs: le ministère de la Culture de la Fédération de Russie, le Musée d'État de l'histoire de la religion, la Maison Alexandre Soljenitsyne de la diaspora russe, la Société des amateurs d'histoire de l'Église, la branche de Saint-Pétersbourg de la Société russe d'histoire intellectuelle.
Dans le cadre de la conférence le 2 octobre à 17h, une table ronde est également prévue, consacrée au destin de l'archidiocèse des paroisses d'Europe occidentale de tradition russe. Y participeront: Nathalie Likvintseva, le père Ilya Soloviev et l'archiprêtre Georges Mitrofanov, les professeurs Serge Firssov et Antoine Nivière. Les débats sont coordonnées par A. Bourov (Institut des l'histoire des religions)
Organisateurs: le ministère de la Culture de la Fédération de Russie, le Musée d'État de l'histoire de la religion, la Maison Alexandre Soljenitsyne de la diaspora russe, la Société des amateurs d'histoire de l'Église, la branche de Saint-Pétersbourg de la Société russe d'histoire intellectuelle.
Dans le cadre de la conférence le 2 octobre à 17h, une table ronde est également prévue, consacrée au destin de l'archidiocèse des paroisses d'Europe occidentale de tradition russe. Y participeront: Nathalie Likvintseva, le père Ilya Soloviev et l'archiprêtre Georges Mitrofanov, les professeurs Serge Firssov et Antoine Nivière. Les débats sont coordonnées par A. Bourov (Institut des l'histoire des religions)
La conférence devrait examiner les problèmes suivants:
Problèmes méthodologiques de l'étude de l'émigration religieuse russe;
Les principaux groupes de l'émigration religieuse russe;
Le problème de l'unité dans l'environnement religieux émigré;
Les principales activités de l'émigration religieuse russe;
Problèmes d'éducation religieuse et d'éveil dans les conditions de la diaspora
Périodiques émigré et littérature religieuse;
Le sort des dirigeants religieux de l'émigration russe;
Mouvements religieux et sociaux de l'émigration russe.
Les historiens, philosophes, sociologues et religieux qui étudient le phénomène de l'émigration russe sont invités à participer.
Lien Международная научно-практическая конференция "РЕЛИГИЯ И ВЛАСТЬ: русская религиозная эмиграция"
Problèmes méthodologiques de l'étude de l'émigration religieuse russe;
Les principaux groupes de l'émigration religieuse russe;
Le problème de l'unité dans l'environnement religieux émigré;
Les principales activités de l'émigration religieuse russe;
Problèmes d'éducation religieuse et d'éveil dans les conditions de la diaspora
Périodiques émigré et littérature religieuse;
Le sort des dirigeants religieux de l'émigration russe;
Mouvements religieux et sociaux de l'émigration russe.
Les historiens, philosophes, sociologues et religieux qui étudient le phénomène de l'émigration russe sont invités à participer.
Lien Международная научно-практическая конференция "РЕЛИГИЯ И ВЛАСТЬ: русская религиозная эмиграция"
C’est avec consternation, et une sorte de terreur sacrée, que j’ai appris l’incendie de la cathédrale de Nantes et la disparition de son orgue vieux de 400 ans.
Quand Notre Dame a brûlé, j’ai su que c’était le début de la fin, que tout l’héritage de la France encore miraculeusement conservé allait subir le sort de celui de la sainte Russie, qui n’existe plus qu’à l’état résiduel, et que risquent d'achever l’incurie, l’ignorance, la cupidité et la stupidité. La différence est que ce qu’il reste de Russes se mobilise avec l’Eglise orthodoxe pour tenter d’en sauver les vestiges, car ils sont considérés par ce petit troupeau comme quelque chose de sacré, il arrive même que des incroyants y tiennent encore par patriotisme.
Alors qu’en France, il serait plus difficile, me semble-t-il, de regrouper la résistance autour des merveilles léguées par nos ancêtres, et qui sont non seulement belles, mais pleines de sens, car tout ce qu’on faisait au moyen âge était avant tout porteur de sens. Chaque sanctuaire était en soi un livre saint et un reliquaire, chaque sanctuaire est un message qui nous est adressé à travers les siècles, et je ne parle pas de la dimension mystérieuse qui, en Russie, fait même des icônes ou églises décadentes, qui ont perdu ce sens, et ne le transmettent pas, lorsqu'elles sont « imprégnées de prières », comme on dit ici, des objets chargés. Ainsi en est-il de l’icône sentimentale, académique et opaque devant laquelle priait saint Séraphin de Sarov.
Quand Notre Dame a brûlé, j’ai su que c’était le début de la fin, que tout l’héritage de la France encore miraculeusement conservé allait subir le sort de celui de la sainte Russie, qui n’existe plus qu’à l’état résiduel, et que risquent d'achever l’incurie, l’ignorance, la cupidité et la stupidité. La différence est que ce qu’il reste de Russes se mobilise avec l’Eglise orthodoxe pour tenter d’en sauver les vestiges, car ils sont considérés par ce petit troupeau comme quelque chose de sacré, il arrive même que des incroyants y tiennent encore par patriotisme.
Alors qu’en France, il serait plus difficile, me semble-t-il, de regrouper la résistance autour des merveilles léguées par nos ancêtres, et qui sont non seulement belles, mais pleines de sens, car tout ce qu’on faisait au moyen âge était avant tout porteur de sens. Chaque sanctuaire était en soi un livre saint et un reliquaire, chaque sanctuaire est un message qui nous est adressé à travers les siècles, et je ne parle pas de la dimension mystérieuse qui, en Russie, fait même des icônes ou églises décadentes, qui ont perdu ce sens, et ne le transmettent pas, lorsqu'elles sont « imprégnées de prières », comme on dit ici, des objets chargés. Ainsi en est-il de l’icône sentimentale, académique et opaque devant laquelle priait saint Séraphin de Sarov.
Dans cette perspective, le père Placide, par exemple, se souciait peu de l’authenticité des reliques car, disait-il, à partir du moment où des générations de gens avaient prié devant elles et les avaient honorées pendant des siècles, elles avaient quasiment la même vertu que des reliques authentiques. On voit même ici des copies d’icônes miraculeuses disparues prendre les vertus des originaux.
Même quand on ne comprend pas, faute d’avoir été élevé dans cet esprit, l’importance et le sens de ce langage visuel de l’architecture sacrée et de l’iconographie, il arrive qu’on le reconnaisse, c’était ce qui m’était arrivé dans ma jeunesse. On devine à l’harmonie générale de ce qu’on voit, qu’il s’agit d’un langage cohérent qui parle à l’âme sans passer par les mots, mais que les mots ou plus simplement le Verbe et l’Ecriture sous-tendent.
Les instits et les profs laïcards nous disaient que c’était pour instruire de l’histoire sainte les analphabètes médiévaux, comme les affiches de propagande soviétique cherchant à persuader le paysan russe de l’importance de la mécanisation, ce qui prouve à quel point cet art leur passait déjà loin au dessus du bonnet, alors qu’il touchait n’importe quelle personne des siècles passés, en cela qu’il ne suppléait pas à l’écrit pour les ignares, mais apportait un complément spirituel indicible à ce qui était exprimé par la lettre.
La disparition programmée de tout cela depuis deux cents ans est une catastrophe, car tous les témoignages permettant aux âmes perdues de s’orienter seront bientôt éliminés, chaque église qui brûle est un phare qui disparaît dans les ténèbres montantes. Mais les misérables antifas s’en réjouissent, dans leur vilenie sans remède, en clamant que les « seules églises qui éclairent sont celles qui brûlent ».
Pour un esprit médiéval, tout est signe sur le grand livre de la vie, ce que reflètent les sanctuaires anciens, et je trouve personnellement troublante la coïncidence de l’apparition de cette comète exceptionnellement belle avec les craquements sinistres qui annoncent de toutes parts le naufrage de notre Titanic.
La France se meurt, la civilisation chrétienne se meurt. Le Français de base sent obscurément que cela va très mal, mais lorsqu’il revendique sa qualité de Français, il exhibe généralement le saucisson-pinard, une pinup dépoitraillée, la minijupe tricolore au ras des fesses et la cigarette au bec. Des gilets jaunes s’indignaient que l’on envisageât de restaurer Notre Dame, plutôt que de consacrer cet argent à « quelque chose d’utile », et malheureusement, plein d’homo soviéticus ont le même réflexe ici, et avec une haine écumante. En cela, on peut dire que la mutation a été réussie, du Russe obstinément médiéval de l’avant 17, en petit-bourgeois européen mesquin, comme nous en ont fabriqué par millions l’alliance satanique de la révolution et du capital, auquel la première a permis de prendre son essor, sans être plus gêné par un roi ou un tsar, une Eglise et des structures organiques millénaires qui limitaient les appétits des crocodiles.
Au moment où l’on apprend qu’un « réfugié » rwandais, employé par le diocèse, serait l’auteur de l’attentat, la main qui a craqué l’allumette, au moment où les gros abrutis de la LDNA se réjouissent bruyamment de voir incendier une cathédrale médiévale construite selon eux, avec l’argent de la traite des noirs qui n’existait pas en ce temps-là, je tombe sur cet échange de commentaires à propos de l’évènement :
Même quand on ne comprend pas, faute d’avoir été élevé dans cet esprit, l’importance et le sens de ce langage visuel de l’architecture sacrée et de l’iconographie, il arrive qu’on le reconnaisse, c’était ce qui m’était arrivé dans ma jeunesse. On devine à l’harmonie générale de ce qu’on voit, qu’il s’agit d’un langage cohérent qui parle à l’âme sans passer par les mots, mais que les mots ou plus simplement le Verbe et l’Ecriture sous-tendent.
Les instits et les profs laïcards nous disaient que c’était pour instruire de l’histoire sainte les analphabètes médiévaux, comme les affiches de propagande soviétique cherchant à persuader le paysan russe de l’importance de la mécanisation, ce qui prouve à quel point cet art leur passait déjà loin au dessus du bonnet, alors qu’il touchait n’importe quelle personne des siècles passés, en cela qu’il ne suppléait pas à l’écrit pour les ignares, mais apportait un complément spirituel indicible à ce qui était exprimé par la lettre.
La disparition programmée de tout cela depuis deux cents ans est une catastrophe, car tous les témoignages permettant aux âmes perdues de s’orienter seront bientôt éliminés, chaque église qui brûle est un phare qui disparaît dans les ténèbres montantes. Mais les misérables antifas s’en réjouissent, dans leur vilenie sans remède, en clamant que les « seules églises qui éclairent sont celles qui brûlent ».
Pour un esprit médiéval, tout est signe sur le grand livre de la vie, ce que reflètent les sanctuaires anciens, et je trouve personnellement troublante la coïncidence de l’apparition de cette comète exceptionnellement belle avec les craquements sinistres qui annoncent de toutes parts le naufrage de notre Titanic.
La France se meurt, la civilisation chrétienne se meurt. Le Français de base sent obscurément que cela va très mal, mais lorsqu’il revendique sa qualité de Français, il exhibe généralement le saucisson-pinard, une pinup dépoitraillée, la minijupe tricolore au ras des fesses et la cigarette au bec. Des gilets jaunes s’indignaient que l’on envisageât de restaurer Notre Dame, plutôt que de consacrer cet argent à « quelque chose d’utile », et malheureusement, plein d’homo soviéticus ont le même réflexe ici, et avec une haine écumante. En cela, on peut dire que la mutation a été réussie, du Russe obstinément médiéval de l’avant 17, en petit-bourgeois européen mesquin, comme nous en ont fabriqué par millions l’alliance satanique de la révolution et du capital, auquel la première a permis de prendre son essor, sans être plus gêné par un roi ou un tsar, une Eglise et des structures organiques millénaires qui limitaient les appétits des crocodiles.
Au moment où l’on apprend qu’un « réfugié » rwandais, employé par le diocèse, serait l’auteur de l’attentat, la main qui a craqué l’allumette, au moment où les gros abrutis de la LDNA se réjouissent bruyamment de voir incendier une cathédrale médiévale construite selon eux, avec l’argent de la traite des noirs qui n’existait pas en ce temps-là, je tombe sur cet échange de commentaires à propos de l’évènement :
V. Z. Ce n’est pas grave. Il suffit que tous les chrétiens se mettent dans la prière et s’en remettent à notre Sainte Mère Marie ! Les édifices ne sont pas aussi importants que les âmes !
- R. R. Un chrétien endormi c'est le triomphe du diable
- V. Z. Exactement et il fait tout pour ça à travers la lucarne «magique » !
- R. R. Les Soldats Du Christ on pour but de sauver notre patrie, notre foi et non pas comme des cathos fragiles, mais bien solides campés sur leurs deux pieds. Nos églises nous allons les défendre, notre foi aussi.
Un pour tous, tous pour DIEU.
- V.Z. Notre Foi, notre Croix certainement car ce n’est pas du matériel. Le reste n’a que valeur vénale. Soyons logiques. Ils veulent que nous réagissions, que nous prenions les armes ? Prenons le contrepied de ces inversés du bocal. Chantons, louons Celui qui nous a permis de venir et d’expérimenter ici-bas. La colère est œuvre des ténèbres, la Joie, la Louange, la vraie Foi est œuvre Divine. Restons ou mettons-nous dans cette démarche et cette énergie, vibrons haut et fort l’Amour Inconditionnel, l’Amour Universel et ces forces obscures n’auront aucune prise sur nous. Restons soudés et solidaires, comme tu dis les deux pieds bien ancrés et rien ne pourra nous ébranler !
Dieu veille sur tous ses enfants, sans jugement, faisons-en autant !
Ne jugeons pas, n’ayons comme seule «arme » notre Foi !
Je ne parle pas de religions qui ne font qu’enfermer dans des dogmes et des rituels mais bien de Foi en l’Energie Divine qui est en toute chose et en tout être vivant du virus à l’humain en passant par les plantes et tous les animaux.
Nous ne sommes que ondes, fréquences, vibration, intensité, amplitude et notre «enveloppe » n’a que peu d’intérêt en définitive donc nous n’avons même pas à la défendre.
La seule chose que nous devons défendre est notre âme. Ne la souillons pas avec la violence !
- R. R. Croire en Dieu sans l'adorer dans son église, c'est comme aimer sa femme sans jamais lui faire l'amour.
- E. S. Il faut lire l'évangile en grec. Le Christ n'a pas fondée une "église" mais une assemblée. L'église est la récupération et la création par l'état romain d'une idéologie à son service.
- R. R. Un chrétien endormi c'est le triomphe du diable
- V. Z. Exactement et il fait tout pour ça à travers la lucarne «magique » !
- R. R. Les Soldats Du Christ on pour but de sauver notre patrie, notre foi et non pas comme des cathos fragiles, mais bien solides campés sur leurs deux pieds. Nos églises nous allons les défendre, notre foi aussi.
Un pour tous, tous pour DIEU.
- V.Z. Notre Foi, notre Croix certainement car ce n’est pas du matériel. Le reste n’a que valeur vénale. Soyons logiques. Ils veulent que nous réagissions, que nous prenions les armes ? Prenons le contrepied de ces inversés du bocal. Chantons, louons Celui qui nous a permis de venir et d’expérimenter ici-bas. La colère est œuvre des ténèbres, la Joie, la Louange, la vraie Foi est œuvre Divine. Restons ou mettons-nous dans cette démarche et cette énergie, vibrons haut et fort l’Amour Inconditionnel, l’Amour Universel et ces forces obscures n’auront aucune prise sur nous. Restons soudés et solidaires, comme tu dis les deux pieds bien ancrés et rien ne pourra nous ébranler !
Dieu veille sur tous ses enfants, sans jugement, faisons-en autant !
Ne jugeons pas, n’ayons comme seule «arme » notre Foi !
Je ne parle pas de religions qui ne font qu’enfermer dans des dogmes et des rituels mais bien de Foi en l’Energie Divine qui est en toute chose et en tout être vivant du virus à l’humain en passant par les plantes et tous les animaux.
Nous ne sommes que ondes, fréquences, vibration, intensité, amplitude et notre «enveloppe » n’a que peu d’intérêt en définitive donc nous n’avons même pas à la défendre.
La seule chose que nous devons défendre est notre âme. Ne la souillons pas avec la violence !
- R. R. Croire en Dieu sans l'adorer dans son église, c'est comme aimer sa femme sans jamais lui faire l'amour.
- E. S. Il faut lire l'évangile en grec. Le Christ n'a pas fondée une "église" mais une assemblée. L'église est la récupération et la création par l'état romain d'une idéologie à son service.
Je salue tout d’abord la santé psychologique et spirituelle de R.R. Un chrétien chevaleresque, un vrai Français. Sur ce qu’il dit, je n’ai pas de commentaires à faire, c’est V.Z. qui m’atterre. « Ce n’est pas grave », dit-elle « les édifices ne sont pas aussi importants que les âmes ».
Oui, en effet, c’est théoriquement vrai. Le père Basile trouve que j’attache trop d’importance au sort de sainte Sophie, et me prédit que tout sera détruit, certes, certes, je reconnais que j’ai du mal à passer par-dessus la disparition de tout ce qui nous a été légué, pour les raisons que j’expose au début de l’article. Mais « Ce n’est pas grave » ? En tant qu’orthodoxe, je ne peux pas dire que la destruction d’une église, d’une icône, d’une relique n’est pas grave, et cela pour toutes les raisons que je viens d’évoquer. L’iconoclasme qui a suivi Vatican II a donc produit des hordes de « cathos fragiles », comme les appelle R.R,, pour lesquels l’incendie de Notre Dame, celui de la cathédrale de Nantes, ce n’est pas grave, et qui ne lèveront pas le petit doigt pour défendre ce patrimoine qui leur est devenu complètement étranger.
J’insiste : ce ne sont pas des petits gauchistes élevés par le trotskisme soixante-huitard, mais des catholiques. V.Z. enfonce le clou de notre cercueil : tout ça c’est du matériel, donc cela n’a aucun intérêt, elle vit dans l’abstraction pure. La cathédrale est même quelque chose de « vénal », elle n’a plus aucune idée de ce qui présidait à l’édification d’un tel monument, et n’est pas pourvue des récepteurs permettant de comprendre ce qu’il a à nous dire. C’est-à-dire que pour être idéologiquement clean, un bâtiment religieux doit être pauvre, utilitaire, minimaliste et moche, comme les églises en béton des années 50, avec des slogans neuneus du genre «Dieu vous aime » et des photos de petits enfants du tiers-monde, beaucoup plus intéressants que les nôtres dans le rôle du prochain à chérir, bien que beaucoup plus lointains sur le plan géographique et culturel. Nous en arrivons logiquement à l’assertion suivante ICI
Chroniques de Pereslavl
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Oui, en effet, c’est théoriquement vrai. Le père Basile trouve que j’attache trop d’importance au sort de sainte Sophie, et me prédit que tout sera détruit, certes, certes, je reconnais que j’ai du mal à passer par-dessus la disparition de tout ce qui nous a été légué, pour les raisons que j’expose au début de l’article. Mais « Ce n’est pas grave » ? En tant qu’orthodoxe, je ne peux pas dire que la destruction d’une église, d’une icône, d’une relique n’est pas grave, et cela pour toutes les raisons que je viens d’évoquer. L’iconoclasme qui a suivi Vatican II a donc produit des hordes de « cathos fragiles », comme les appelle R.R,, pour lesquels l’incendie de Notre Dame, celui de la cathédrale de Nantes, ce n’est pas grave, et qui ne lèveront pas le petit doigt pour défendre ce patrimoine qui leur est devenu complètement étranger.
J’insiste : ce ne sont pas des petits gauchistes élevés par le trotskisme soixante-huitard, mais des catholiques. V.Z. enfonce le clou de notre cercueil : tout ça c’est du matériel, donc cela n’a aucun intérêt, elle vit dans l’abstraction pure. La cathédrale est même quelque chose de « vénal », elle n’a plus aucune idée de ce qui présidait à l’édification d’un tel monument, et n’est pas pourvue des récepteurs permettant de comprendre ce qu’il a à nous dire. C’est-à-dire que pour être idéologiquement clean, un bâtiment religieux doit être pauvre, utilitaire, minimaliste et moche, comme les églises en béton des années 50, avec des slogans neuneus du genre «Dieu vous aime » et des photos de petits enfants du tiers-monde, beaucoup plus intéressants que les nôtres dans le rôle du prochain à chérir, bien que beaucoup plus lointains sur le plan géographique et culturel. Nous en arrivons logiquement à l’assertion suivante ICI
Chroniques de Pereslavl
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Fréquenté par la communauté franco-polonaise, l’édifice un peu plus que centenaire a été la proie des flammes dans la nuit de vendredi à samedi. L’origine du sinistre est toujours inconnue.
Corbeil-Essonnes, samedi 4 juillet 2020. Une bonne partie du toit de cet édifice religieux datant de 1911 a été détruite par ce feu à l’origine pour le moment indéterminé >>> SUITE Corbeil-Essonnes : le toit de l’église Saint-Paul détruit par le feu
Les églises catholiques victimes de 1 400 dégradations en 2018 et 2019
Selon des informations du Service central de renseignement criminel de la gendarmerie (présent sur 95 % du territoire), relayées par Le Figaro, 1 400 dégradations ont été observées entre 2018 et 2019 dans les édifices religieux catholiques en France. Du côté du ministère de l'Intérieur, on indiquait en janvier 2020 que 1 052 faits antichrétiens ont été recensés en 2019, dont 996 « actions » (atteintes aux personnes et aux biens) et 56 menaces, pour 1 063 actes en 2018 (dont un peu moins d'un millier de dégradations) et 1 038 en 2017.
Butins à faibles montants
Concernant les vols, ils sont principalement commis durant la journée, durant les heures d'ouverture au public de l'édifice, sans effraction. Il peut s'agir d'objets religieux dérobés, comme des calices ou des porte-cierges, de dons subtilisés dans les troncs prévus à cet effet ou lors des quêtes. Cela peut être aussi des effets personnels des fidèles eux-mêmes ou des visiteurs (téléphone portable…). « Les mobiliers et autres équipements (chaises, sonorisation, matériels multimédias…) suscitent également les convoitises », indique un officier au Figaro.
Ces vols sont assez loin de répondre à des demandes de collectionneurs d'objets sacrés et les montants en jeu sont souvent assez faibles, même si des trafics se mettent en place. Pour le reste, les dégradations peuvent être des destructions comme des graffitis, avait précisé le ministère de l'Intérieur à Libération. Concernant le profil des voleurs et autres personnes commettant des dégradations, il s'agit le plus souvent de jeunes adultes ou d'adolescents. Cependant, d'autres profils peuvent se livrer à ce genre d'acte : Le Figaro rappelle ainsi la condamnation d'un prêtre à un an avec sursis en juin 2020 pour avoir volé pendant des années des objets de culte dans plusieurs églises.
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Lire aussi En février 2019, plusieurs églises vandalisées en quelques jours
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Les églises catholiques victimes de 1 400 dégradations en 2018 et 2019
Selon des informations du Service central de renseignement criminel de la gendarmerie (présent sur 95 % du territoire), relayées par Le Figaro, 1 400 dégradations ont été observées entre 2018 et 2019 dans les édifices religieux catholiques en France. Du côté du ministère de l'Intérieur, on indiquait en janvier 2020 que 1 052 faits antichrétiens ont été recensés en 2019, dont 996 « actions » (atteintes aux personnes et aux biens) et 56 menaces, pour 1 063 actes en 2018 (dont un peu moins d'un millier de dégradations) et 1 038 en 2017.
Butins à faibles montants
Concernant les vols, ils sont principalement commis durant la journée, durant les heures d'ouverture au public de l'édifice, sans effraction. Il peut s'agir d'objets religieux dérobés, comme des calices ou des porte-cierges, de dons subtilisés dans les troncs prévus à cet effet ou lors des quêtes. Cela peut être aussi des effets personnels des fidèles eux-mêmes ou des visiteurs (téléphone portable…). « Les mobiliers et autres équipements (chaises, sonorisation, matériels multimédias…) suscitent également les convoitises », indique un officier au Figaro.
Ces vols sont assez loin de répondre à des demandes de collectionneurs d'objets sacrés et les montants en jeu sont souvent assez faibles, même si des trafics se mettent en place. Pour le reste, les dégradations peuvent être des destructions comme des graffitis, avait précisé le ministère de l'Intérieur à Libération. Concernant le profil des voleurs et autres personnes commettant des dégradations, il s'agit le plus souvent de jeunes adultes ou d'adolescents. Cependant, d'autres profils peuvent se livrer à ce genre d'acte : Le Figaro rappelle ainsi la condamnation d'un prêtre à un an avec sursis en juin 2020 pour avoir volé pendant des années des objets de culte dans plusieurs églises.
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L'abbesse Gabriela (Glukhova), de la Nativité du couvent stavropégique de Theotokos à Grodno, s'est excusée pour son discours au forum des femmes pro-gouvernemental "Pour la Biélorussie".
L'abbesse Gabriela a demandé pardon à toutes les personnes "offensées ou blessées" par son discours lors de cet événement, a rapporté mardi le portail officiel de l'Église orthodoxe biélorusse.
"L'abbesse du monastère de Grodno a expliqué ses déclarations émotionnelles par des inquiétudes sur le sort de la patrie et a appelé tout le monde à lutter pour la paix, l'harmonie et l'amour", dit le message.
L'abbesse Gabriela a demandé pardon à toutes les personnes "offensées ou blessées" par son discours lors de cet événement, a rapporté mardi le portail officiel de l'Église orthodoxe biélorusse.
"L'abbesse du monastère de Grodno a expliqué ses déclarations émotionnelles par des inquiétudes sur le sort de la patrie et a appelé tout le monde à lutter pour la paix, l'harmonie et l'amour", dit le message.
Dans son discours au forum des femmes (il a été cité par un certain nombre de médias), l'abbesse a comparé les participants à des actions non autorisées à des «sectaires», les appelant «une foule de fous» qui, «comme un troupeau en colère, crient des cris démoniaques dans toute la ville».
Depuis plus d'un mois maintenant, des manifestations contre les résultats des élections présidentielles du 9 août se poursuivent au Bélarus. L'actuel chef de l'Etat, Alexandre Loukachenko, qui occupe ce poste depuis 1994, a été déclaré vainqueur. L'opposition n'a pas reconnu les résultats des élections annoncés par les autorités et les considère comme falsifiés.
Source et PO
Настоятельница монастыря в Белоруссии извинилась за свое выступление на провластном форуме
В том числе она сказала о протестующих, мол, «как разъяренное стадо, вопят на весь город бесовские выкрики». Ее выступление вызвало волну возмущения в соцсетях. Спустя время игуменья решила извиниться перед теми, кого задела ее речь на форуме, сообщил официальный портал БПЦ.
Depuis plus d'un mois maintenant, des manifestations contre les résultats des élections présidentielles du 9 août se poursuivent au Bélarus. L'actuel chef de l'Etat, Alexandre Loukachenko, qui occupe ce poste depuis 1994, a été déclaré vainqueur. L'opposition n'a pas reconnu les résultats des élections annoncés par les autorités et les considère comme falsifiés.
Source et PO
Настоятельница монастыря в Белоруссии извинилась за свое выступление на провластном форуме
В том числе она сказала о протестующих, мол, «как разъяренное стадо, вопят на весь город бесовские выкрики». Ее выступление вызвало волну возмущения в соцсетях. Спустя время игуменья решила извиниться перед теми, кого задела ее речь на форуме, сообщил официальный портал БПЦ.
La cérémonie de la consécration d'une nouvelle église orthodoxe, l'église Sainte-Sophie de la Sagesse de Dieu, a eu lieu à Varsovie, rapporte [RIA Novosti]url:. L'église est située dans la rue Pulawskaya , quartier Ursynów, au sud de la ville. Il s'agit de la première église orthodoxe construite à Varsovie au cours des 100 dernières années.
Jusqu'à aujourd'hui, il y avait deux églises orthodoxes dans la capitale polonaise - la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine et l'église Saint-Jean-de-l'Échelle.
Le dimanche 20 septembre a eu lieu la cérémonie de la «petite consécration», après quoi la liturgie peut déjà être célébrée dans l'église.
Jusqu'à aujourd'hui, il y avait deux églises orthodoxes dans la capitale polonaise - la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine et l'église Saint-Jean-de-l'Échelle.
Le dimanche 20 septembre a eu lieu la cérémonie de la «petite consécration», après quoi la liturgie peut déjà être célébrée dans l'église.
Pour le moment, les travaux de finition se poursuivent dans le temple, qui devrait être achevé en 2021.Jusqu'à 40 000 croyants orthodoxes vivent à Varsovie.
До сегодняшнего дня в польской столице действовали два православных храма — Кафедральный собор Святой Марии Магдалины и церковь Святого Иоанна Лествичника.
В воскресенье, 20 сентября, состоялась церемония «малого освящения», после которой в храме уже можно служить литургию. SUITE
До сегодняшнего дня в польской столице действовали два православных храма — Кафедральный собор Святой Марии Магдалины и церковь Святого Иоанна Лествичника.
В воскресенье, 20 сентября, состоялась церемония «малого освящения», после которой в храме уже можно служить литургию. SUITE
Une étoile de l’Orthodoxie en France, le Père Boris Borinskoy ( + 1925-2020) s’est éteinte le 7 août dernier à l’âge de 96 ans. Qui était le Père Boris, né à Paris en 1925 au sein d’une famille aristocratique de l’émigration russe ? Le théologien, le professeur de dogmatique, le prédicateur, le père spirituel ? Nous reviendrons sur ces différentes figures, de cette personnalité marquante de l’Orthodoxie.
Nous évoquerons aussi les tensions en Méditerranée orientale et l’émoi provoqué par les décisions des autorités turques de transformer en mosquée des sites majeurs du patrimoine byzantin, à savoir la cathédrale Sainte Sophie et l’ensemble monastique de Saint Sauveur in Chora.
Nous évoquerons aussi les tensions en Méditerranée orientale et l’émoi provoqué par les décisions des autorités turques de transformer en mosquée des sites majeurs du patrimoine byzantin, à savoir la cathédrale Sainte Sophie et l’ensemble monastique de Saint Sauveur in Chora.
S’agit-il de simples provocations ou cachent-elles des enjeux plus inquiétants ? Pour en parler, je recevrai Mgr Symeon de Domodedovo, qui vient d’être ordonné évêque auxiliaire de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, dont le siège est à Paris (rue Daru), avec lequel nous ferons aussi le point sur la crise panorthodoxe liée à l’autocéphalie Ukrainienne et la situation de l’Archevêché, qui désormais dépend du Patriarcat de Moscou.
L’année liturgique comporte, outre le cycle des dimanches et le cycle des fêtes commémorant directement Notre Seigneur, un cycle des fêtes des saints. La première grande fête de ce cycle des saints que nous rencontrons après le début de l’année liturgique est la fête de la nativité de la bienheureuse Vierge Marie, célébrée le 21septembre. Il convenait que, dès les premiers jours de la nouvelle année religieuse, nous fussions mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la mère de Jésus-Christ.
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui nous célébrons la Nativité de la Mère de Dieu. La naissance d’un bébé donne toujours une grande joie aux parents, à leurs proches et leurs amis. Surtout pour une famille qui n’avais pas d’enfants auparavant. Une nouvelle vie commence. La nativité de la Mère de Dieu a apporté la joie non seulement pour une famille, mais à toute l’humanité, comme dit le tropaire d’aujourd’hui :
Tout au début de l’histoire humaine, quand le premier homme Adam a déchu de son statut pour s’être séparé de Dieu, Dieu lui a donné un espoir. Il lui a donné une prophétie maudissant le diable et annonçant que la descendance de la femme lui meurtrirait la tête et que lui à son tour lui piquerait le talon. Gn. 3. 15.
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui nous célébrons la Nativité de la Mère de Dieu. La naissance d’un bébé donne toujours une grande joie aux parents, à leurs proches et leurs amis. Surtout pour une famille qui n’avais pas d’enfants auparavant. Une nouvelle vie commence. La nativité de la Mère de Dieu a apporté la joie non seulement pour une famille, mais à toute l’humanité, comme dit le tropaire d’aujourd’hui :
Tout au début de l’histoire humaine, quand le premier homme Adam a déchu de son statut pour s’être séparé de Dieu, Dieu lui a donné un espoir. Il lui a donné une prophétie maudissant le diable et annonçant que la descendance de la femme lui meurtrirait la tête et que lui à son tour lui piquerait le talon. Gn. 3. 15.
Beaucoup de prophètes de l’Ancien Testament ont parlé de la Mère de Dieu. Pendant les fêtes qui lui sont consacrées, aux Vêpres, nous relisons les prophéties les plus éloquentes : Dans la Genèse nous lisons un passage sur l’échelle de Jacob a vue, dont le sommet touchait le ciel ; des anges de Dieu y montaient et y descendaient. Gn. 28. 12. L’Eglise voit dans cette échelle la Vierge Marie, qui rétablit le lien entre le ciel et la terre, entre l’homme et Dieu.
Dans l’autre texte il s’agit de la porte de Jérusalem qui reste close et que personne ne peut franchir sauf le Messie. La porte représente symboliquement la Mère de Dieu. Dans le troisième texte, il s’agit de la Sagesse qui a bâti sa maison Pr. 9. 1. La Sagesse est le Christ et la maison est la Mère de Dieu.
Nous avons beaucoup de prophéties sur elle, cependant nous ne connaissons presque rien d’elle, de sa vie. Elle reste très discrète et passerait presque inaperçue dans les Evangiles, même si nous savons qu’elle suivait son Fils partout, jusqu’à Sa mort sur la croix. Dans le passage que nous avons entendu tout à l’heure (puisque c’est aussi le dimanche avant la Croix), l’apôtre Paul écrit aux Philippiens : «le Christ n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur » (et plus loin) « il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout, il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms ».
La Mère de Dieu, plus que tout autre, a suivi la voie du Christ, la voie de l’humilité et de la croix. Elle n’a revendiqué aucune gloire, elle qui était la mère de Celui qui a créé l’univers, et Jésus a révélé en quoi résidait sa plus haute dignité : à une femme qui voulait glorifier « le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité », Jésus répond « heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ». Par là, il ne diminuait en rien la gloire de sa Mère, mais montrait plutôt d’où vient cette gloire : de son humilité et de son obéissance à la volonté de Dieu. Et c’est pour cela que nous la disons « plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins ».
Amen
Pere Nikolaï Tikhonchuk
Lire aussi Homélie "Notre prière pour les autres..."
Dans l’autre texte il s’agit de la porte de Jérusalem qui reste close et que personne ne peut franchir sauf le Messie. La porte représente symboliquement la Mère de Dieu. Dans le troisième texte, il s’agit de la Sagesse qui a bâti sa maison Pr. 9. 1. La Sagesse est le Christ et la maison est la Mère de Dieu.
Nous avons beaucoup de prophéties sur elle, cependant nous ne connaissons presque rien d’elle, de sa vie. Elle reste très discrète et passerait presque inaperçue dans les Evangiles, même si nous savons qu’elle suivait son Fils partout, jusqu’à Sa mort sur la croix. Dans le passage que nous avons entendu tout à l’heure (puisque c’est aussi le dimanche avant la Croix), l’apôtre Paul écrit aux Philippiens : «le Christ n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur » (et plus loin) « il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout, il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms ».
La Mère de Dieu, plus que tout autre, a suivi la voie du Christ, la voie de l’humilité et de la croix. Elle n’a revendiqué aucune gloire, elle qui était la mère de Celui qui a créé l’univers, et Jésus a révélé en quoi résidait sa plus haute dignité : à une femme qui voulait glorifier « le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité », Jésus répond « heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ». Par là, il ne diminuait en rien la gloire de sa Mère, mais montrait plutôt d’où vient cette gloire : de son humilité et de son obéissance à la volonté de Dieu. Et c’est pour cela que nous la disons « plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins ».
Amen
Pere Nikolaï Tikhonchuk
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Le jugement du prochain est directement lié à l’orgueil et à l’égoïsme : celui qui juge autrui se considère généralement comme supérieur à lui et en tout cas se considère comme un centre de référence et prend ses propres idées et ses propres comportements pour la norme.
Le jugement du prochain est une passion que nous devons redouter comme la peste. C’est une passion très négative tant en ce qui concerne son origine que ses effets. Elle contrevient à l’amour du prochain et c’est le diable qui sans cesse nous pousse à la mettre en œuvre. Elle vient aussi de l’oubli de Dieu et du manque de prière.
C’est une passion si grave qu’elle nous empêche de recevoir de Dieu ce que nous Lui demandons dans notre prière. C’est aussi une passion dont les effets se retournent toujours contre nous, c'est-à-dire nous porte gravement préjudice sur le plan social et personnel ainsi que, plus gravement, sur le plan spirituel.
Le jugement du prochain est une passion que nous devons redouter comme la peste. C’est une passion très négative tant en ce qui concerne son origine que ses effets. Elle contrevient à l’amour du prochain et c’est le diable qui sans cesse nous pousse à la mettre en œuvre. Elle vient aussi de l’oubli de Dieu et du manque de prière.
C’est une passion si grave qu’elle nous empêche de recevoir de Dieu ce que nous Lui demandons dans notre prière. C’est aussi une passion dont les effets se retournent toujours contre nous, c'est-à-dire nous porte gravement préjudice sur le plan social et personnel ainsi que, plus gravement, sur le plan spirituel.
Face à la tentation, inévitable, de juger le prochain, nous devons nous rappeler que toute la loi se trouve résumée dans l’amour de Dieu et l’amour du prochain.
Мытарство осуждения. Фреска Рильского монастыря, Болгария
Мытарство осуждения. Фреска Рильского монастыря, Болгария
Les passions sexuelles
Les passions liées à la sexualité revêtent aux yeux du starets Serge une particulière gravité parce qu’elles sont la source de péchés qui sont des « crimes contre une autre personne » en même temps que des « crimes contre soi-même, contre sa propre personne ».
Dans la passion sexuelle en effet, le sujet de la passion se traite lui-même et traite l’autre comme un instrument de plaisir, se réduit et le réduit à une chose, ignore délibérément et méprise sa propre dimension spirituelle et celle de l’autre, et pêche par là en même temps contre Dieu à l’image dont il est porteur ainsi que son prochain. La passion sexuelle se trouve donc, elle aussi, directement liée à l’orgueil, à l’égoïsme et au manque d’amour envers Dieu, le prochain et soi-même.
Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
Les passions liées à la sexualité revêtent aux yeux du starets Serge une particulière gravité parce qu’elles sont la source de péchés qui sont des « crimes contre une autre personne » en même temps que des « crimes contre soi-même, contre sa propre personne ».
Dans la passion sexuelle en effet, le sujet de la passion se traite lui-même et traite l’autre comme un instrument de plaisir, se réduit et le réduit à une chose, ignore délibérément et méprise sa propre dimension spirituelle et celle de l’autre, et pêche par là en même temps contre Dieu à l’image dont il est porteur ainsi que son prochain. La passion sexuelle se trouve donc, elle aussi, directement liée à l’orgueil, à l’égoïsme et au manque d’amour envers Dieu, le prochain et soi-même.
Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
L’acteur Gérard Depardieu a été baptisé par Mgr Jean de Doubna dans la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris vendredi 4 septembre.
Cette cérémonie s’est déroulée à l’occasion du baptême d’une petite fille dont il est le 2e parrain. Il a été reçu dans l’Église orthodoxe par une confession et le baptême (il n’avait jamais été baptisé). Il a précisé à Mgr Jean qu’il y réfléchit depuis longtemps. Interrogé après la cérémonie, il a répondu en s’inspirant de saint Augustin : « Je Le cherchais partout, mais Il était en moi ». Il a déclaré à la presse que son père spirituel est Mgr Tikhon (Chevkounov).
Voilà un Chemin de vie particulier et unique en son genre, d'un immense artiste, que nous apprécions mon épouse et moi, dès son premier film; mais que nous avions redécouvert, à l'occasion de son interprétation magistrale de "Cyrano de Bergerac", il y a déjà quelques années: la voix de l'acteur s'était alors totalement transformée, devenue douce et suave, inspirée, acquérant manifestement une dimension spirituelle étonnante mais évidente.
Nous avons été dès lors beaucoup plus attentifs au parcours de ce personnage hors normes ,car " l'Esprit souffle où Il veut".
Cette cérémonie s’est déroulée à l’occasion du baptême d’une petite fille dont il est le 2e parrain. Il a été reçu dans l’Église orthodoxe par une confession et le baptême (il n’avait jamais été baptisé). Il a précisé à Mgr Jean qu’il y réfléchit depuis longtemps. Interrogé après la cérémonie, il a répondu en s’inspirant de saint Augustin : « Je Le cherchais partout, mais Il était en moi ». Il a déclaré à la presse que son père spirituel est Mgr Tikhon (Chevkounov).
Voilà un Chemin de vie particulier et unique en son genre, d'un immense artiste, que nous apprécions mon épouse et moi, dès son premier film; mais que nous avions redécouvert, à l'occasion de son interprétation magistrale de "Cyrano de Bergerac", il y a déjà quelques années: la voix de l'acteur s'était alors totalement transformée, devenue douce et suave, inspirée, acquérant manifestement une dimension spirituelle étonnante mais évidente.
Nous avons été dès lors beaucoup plus attentifs au parcours de ce personnage hors normes ,car " l'Esprit souffle où Il veut".
Ce parcours époustouflant, me fait penser à celui d'un Dimitri Karamazoff (???). Reçu par les russes à Moscou puis en Mordovie comme un Hérault , une Force de la Nature, les Babas russes l'entourant dans une espèce de ronde, tout en lui passant une "roubachka" populaire russe par dessus la tête, après lui avoir enlevé la sienne, dans une scène improvisée digne d'un opéra- bouffe.
Mais il suit aussi le cheminement d'Ivan et prend finalement le Chemin d'Aliocha...
Et dire qu'il y a peu, le Conseil Paroissial d'une de nos églises avait refusé à ce "mécréant" (sic), l'hospitalité humblement sollicitée pour un épisode d'un film, qui devait se passer à l'intérieur d'une église orthodoxe russe !...
Les voies du Seigneur sont impénétrables...
Il y a un peu plus d'un an, le 31 mai 2019, nous étions invités mon épouse et moi, au concert donné en la Cathédrale St Alexandre Nevsky, par le professeur de chant choral du Conservatoire Tchaikovski de Moscou, Alexei Rudnevsky. Dirigeant le choeur "Kastalsky", il interprètait non seulement les oeuvres de compositeurs universsellement connus, comme la prestigieuse lignée de Kedroff-père et de Kedroff -fils,, mais encore, de liturgistes du XXème siècle peu connus, en établissant par exemple un parallèle entre l'oeuvre d' un Golovanoff, de l'urss persécutrice et d'un Ivan Semionovitch Liamine, de la diaspora orthodoxe russe en France, le seul compositeur de Chants Liturgiques Orthodoxes Russes, qui fût d' Ecole Française: mais tous deux disciples du grand Kastalsky, de l'Ecole Synodale de Moscou...
Entourée par une ruche bourdonnante de jolies femmes, une silhouette se détachait devant l'Iconostase: Gérard Depardieu, tout de blanc vêtu; se détachant du groupe de ses fans, il reçut les paroles chaleureuses du maître des lieux, le protodiacre et chef de choeur Alexandre Kedroff, qui, avec un zeste d'humour, évoquat" l'affection et même l'amour "du grand acteur pour les russes, aussi bien ceux de Moscou et de Mordovie, que ceux de Paris.
A ce moment-là, avec l'audace des timides, mon épouse s'approcha de Gérard Depardieu et ils eurent le bref colloque singulier que voici:
- Elle: " c'est la première fois que je vous vois en chair et en os".
-Lui: " Madame, moi aussi, c'est la première fois que je vous vois en chair et en os; et tous les jours, je viens dans cette Cathédrale , oui, tous les jours, tous les jours..."
Mais revenons à ce vendredi 4 septembre 2020, où effectuant un pèlerinage de 3 jours à Paris, je me retrouve à "Daru", assis dans la pénombre dans un coin de l'aile ouest de notre Cathédrale, après avoir communié lors de la Divine Liturgie, célébrée par le père André et une chantre à la pure voix de soprano me rappelant une voix unique que j’entendis dans mon enfance , celle d'un "canonarque" au visage lumineux , se détachant dans la pénombre, éclairé par les cierges, Maxime Kovalevsky; mais cela me faisait évoquer aussi, malgré moi, le chant "grégorien", que j' affectionne particulièrement .
Enfoui dans mes souvenirs, je me revois en 1938-39, petit servant en aube à "Daru", en formation par Pétia Kovalevsky, André Schmemann, et Nelidoff, mes ainés, pour devenir " мальчик с Посухом de Владыка " ( "petit garçon portant la crosse, de Vladyka" ; (mais cette formation sera interrompue définitivement par la déclaration de guerre de daladier à L'allemagne le 2 septembre 39, guerre de 39-40, au cours de laquelle nous restons bloqués à Nice, mes parents, ma sœur aînée Alinka et moi, pendant 3 longues années).
Dans l'aile Est de la Cathédrale, père André va célébrer le baptême d'un petit enfant accompagné de ses parents; et père André leur explique en français, chaque geste rituel, ainsi que sa signification profonde. Une grande silhouette blanche semble se détacher dans la pénombre, mais sur le coup, je n'y prêtre pas une attention particulière.
Ce sera seulement 3 jours après, que j'apprendrai que l'après-midi du vendredi 4 septembre, Gérard Depardieu, choisi comme parrain d'une petite fille , reçut le Baptême par Mgr Jean de Doubna, en la Cathédrale Orthodoxe Russe St Alexandre de la Nèva. Sauvée par le thaumaturge, il y avait peu de temps , cette Cathédrale avait échappé miraculeusement à une destruction programmée.
9 septembre 2020 par IVAN
Mais il suit aussi le cheminement d'Ivan et prend finalement le Chemin d'Aliocha...
Et dire qu'il y a peu, le Conseil Paroissial d'une de nos églises avait refusé à ce "mécréant" (sic), l'hospitalité humblement sollicitée pour un épisode d'un film, qui devait se passer à l'intérieur d'une église orthodoxe russe !...
Les voies du Seigneur sont impénétrables...
Il y a un peu plus d'un an, le 31 mai 2019, nous étions invités mon épouse et moi, au concert donné en la Cathédrale St Alexandre Nevsky, par le professeur de chant choral du Conservatoire Tchaikovski de Moscou, Alexei Rudnevsky. Dirigeant le choeur "Kastalsky", il interprètait non seulement les oeuvres de compositeurs universsellement connus, comme la prestigieuse lignée de Kedroff-père et de Kedroff -fils,, mais encore, de liturgistes du XXème siècle peu connus, en établissant par exemple un parallèle entre l'oeuvre d' un Golovanoff, de l'urss persécutrice et d'un Ivan Semionovitch Liamine, de la diaspora orthodoxe russe en France, le seul compositeur de Chants Liturgiques Orthodoxes Russes, qui fût d' Ecole Française: mais tous deux disciples du grand Kastalsky, de l'Ecole Synodale de Moscou...
Entourée par une ruche bourdonnante de jolies femmes, une silhouette se détachait devant l'Iconostase: Gérard Depardieu, tout de blanc vêtu; se détachant du groupe de ses fans, il reçut les paroles chaleureuses du maître des lieux, le protodiacre et chef de choeur Alexandre Kedroff, qui, avec un zeste d'humour, évoquat" l'affection et même l'amour "du grand acteur pour les russes, aussi bien ceux de Moscou et de Mordovie, que ceux de Paris.
A ce moment-là, avec l'audace des timides, mon épouse s'approcha de Gérard Depardieu et ils eurent le bref colloque singulier que voici:
- Elle: " c'est la première fois que je vous vois en chair et en os".
-Lui: " Madame, moi aussi, c'est la première fois que je vous vois en chair et en os; et tous les jours, je viens dans cette Cathédrale , oui, tous les jours, tous les jours..."
Mais revenons à ce vendredi 4 septembre 2020, où effectuant un pèlerinage de 3 jours à Paris, je me retrouve à "Daru", assis dans la pénombre dans un coin de l'aile ouest de notre Cathédrale, après avoir communié lors de la Divine Liturgie, célébrée par le père André et une chantre à la pure voix de soprano me rappelant une voix unique que j’entendis dans mon enfance , celle d'un "canonarque" au visage lumineux , se détachant dans la pénombre, éclairé par les cierges, Maxime Kovalevsky; mais cela me faisait évoquer aussi, malgré moi, le chant "grégorien", que j' affectionne particulièrement .
Enfoui dans mes souvenirs, je me revois en 1938-39, petit servant en aube à "Daru", en formation par Pétia Kovalevsky, André Schmemann, et Nelidoff, mes ainés, pour devenir " мальчик с Посухом de Владыка " ( "petit garçon portant la crosse, de Vladyka" ; (mais cette formation sera interrompue définitivement par la déclaration de guerre de daladier à L'allemagne le 2 septembre 39, guerre de 39-40, au cours de laquelle nous restons bloqués à Nice, mes parents, ma sœur aînée Alinka et moi, pendant 3 longues années).
Dans l'aile Est de la Cathédrale, père André va célébrer le baptême d'un petit enfant accompagné de ses parents; et père André leur explique en français, chaque geste rituel, ainsi que sa signification profonde. Une grande silhouette blanche semble se détacher dans la pénombre, mais sur le coup, je n'y prêtre pas une attention particulière.
Ce sera seulement 3 jours après, que j'apprendrai que l'après-midi du vendredi 4 septembre, Gérard Depardieu, choisi comme parrain d'une petite fille , reçut le Baptême par Mgr Jean de Doubna, en la Cathédrale Orthodoxe Russe St Alexandre de la Nèva. Sauvée par le thaumaturge, il y avait peu de temps , cette Cathédrale avait échappé miraculeusement à une destruction programmée.
9 septembre 2020 par IVAN
Parents de saint Jean-Baptiste et de la parenté de la Vierge Marie.
Saint Zacharie était prêtre et c'est pendant qu'il accomplissait son service que l'ange Gabriel vint lui dire qu'il pourrait enfin avoir l'enfant tant attendu. Zacharie émet des doutes en raison de son âge et il en devint muet jusqu'au jour de la naissance de Jean le Baptiste. Sa joie éclatera dans l'hymne du "Benedictus". Quant à Elisabeth, sa joie, quelques semaines auparavant, avait été le tressaillement de son propre enfant au jour de la Visitation où jaillit l'action de grâces du "Magnificat".
Lire dans le premier chapitre de l'Evangile selon saint Luc:
"Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Élisabeth."et "quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle"
Le Christ est toujours source de joie et de bonheur!
Saint Zacharie était prêtre et c'est pendant qu'il accomplissait son service que l'ange Gabriel vint lui dire qu'il pourrait enfin avoir l'enfant tant attendu. Zacharie émet des doutes en raison de son âge et il en devint muet jusqu'au jour de la naissance de Jean le Baptiste. Sa joie éclatera dans l'hymne du "Benedictus". Quant à Elisabeth, sa joie, quelques semaines auparavant, avait été le tressaillement de son propre enfant au jour de la Visitation où jaillit l'action de grâces du "Magnificat".
Lire dans le premier chapitre de l'Evangile selon saint Luc:
"Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Élisabeth."et "quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle"
Le Christ est toujours source de joie et de bonheur!
Согласно Евангелию от Луки (Лк 1. 5-23), во время совершения обряда воскурения фимиама в Иерусалимском храме Захарий сподобился явления арх. Гавриила, который сказал ему: «...не бойся, Захария, ибо услышана молитва твоя, и жена твоя Елисавета родит тебе сына, и наречешь ему имя: Иоанн» (Лк 1. 13). Хотя Захарий молился не о сыне, а о спасении Израиля, ему (сверх ожиданий) было дано пророчество о рождении сына.
Захарий выразил сомнение в возможности рождения сына, т. к. он и его жена были уже в преклонных летах.
Захарий выразил сомнение в возможности рождения сына, т. к. он и его жена были уже в преклонных летах.
A l'occasion de la reprise des cours d'iconographie au Centre Culturel Orthodoxe Russe du quai Branly, nous vous proposons l'interview d'une élève réalisé par un journal roumain « Lumina de Duminica ».
Madame Valérie Cagnat, vous êtes diplômée de L'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Qu’est-ce que vous a déterminée de passer de l’art profane à l’art sacré et de commencer à peindre des icônes orthodoxes?
Lorsque j'étais étudiante et que j'aspirais à devenir peintre, la question de l'art sacré est très vite devenue centrale pour moi car mon intuition me suggérait que l'art véritable ne pouvait être que métaphysique. Pour autant, je n'étais pas croyante ( bien que d'une famille de confession catholique ) mais ce questionnement sur le sens de notre existence sur terre était lancinant et source d'une grande souffrance intérieure ...
Cette quête se confondait avec la recherche d'un monde intérieur susceptible de communiquer une réalité spirituelle qui puisse être accessible à l'esprit de l'homme contemporain.
J'ai donc étudié l'art sacré dans différentes traditions pour m'en imprégner et y trouver l'inspiration (notamment chez les « Primitifs italiens »), mais curieusement ces recherches ne m'ont jamais fait découvrir le monde des icônes. Je me suis heurtée à des difficultés insurmontables: je sentais bien que ma démarche était artificielle dans la mesure où j'allais aboutir à une forme de symbolisme nourri de subjectivité en me contentant de reproduire des formes anachroniques, amputées de leur substance vivifiante, car abordée de l'extérieur, sans véritable adhésion à une réalité spirituelle. Ce confus et ambitieux projet a abouti à une crise intérieure très profonde et à une incapacité totale à pouvoir m'exprimer. J'étais dans une impasse...
Madame Valérie Cagnat, vous êtes diplômée de L'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Qu’est-ce que vous a déterminée de passer de l’art profane à l’art sacré et de commencer à peindre des icônes orthodoxes?
Lorsque j'étais étudiante et que j'aspirais à devenir peintre, la question de l'art sacré est très vite devenue centrale pour moi car mon intuition me suggérait que l'art véritable ne pouvait être que métaphysique. Pour autant, je n'étais pas croyante ( bien que d'une famille de confession catholique ) mais ce questionnement sur le sens de notre existence sur terre était lancinant et source d'une grande souffrance intérieure ...
Cette quête se confondait avec la recherche d'un monde intérieur susceptible de communiquer une réalité spirituelle qui puisse être accessible à l'esprit de l'homme contemporain.
J'ai donc étudié l'art sacré dans différentes traditions pour m'en imprégner et y trouver l'inspiration (notamment chez les « Primitifs italiens »), mais curieusement ces recherches ne m'ont jamais fait découvrir le monde des icônes. Je me suis heurtée à des difficultés insurmontables: je sentais bien que ma démarche était artificielle dans la mesure où j'allais aboutir à une forme de symbolisme nourri de subjectivité en me contentant de reproduire des formes anachroniques, amputées de leur substance vivifiante, car abordée de l'extérieur, sans véritable adhésion à une réalité spirituelle. Ce confus et ambitieux projet a abouti à une crise intérieure très profonde et à une incapacité totale à pouvoir m'exprimer. J'étais dans une impasse...
C'est alors que par la grâce de Dieu, une rencontre inattendue et providentielle a bouleversé ma vie et que je suis devenue orthodoxe. Peu après mon baptême, mon père spirituel qui connaissait bien mon parcours, m'a suggéré de commencer l'apprentissage de l'iconographie auprès de mon maître Emilie Van Taack, elle-même disciple de Léonide Ouspensky. Ce fut pour moi une révélation: j'ai alors compris que l'icône était la voie et la réponse à mon questionnement intérieur et que ce que j'avais recherché si confusément et si maladroitement, se trouvait résolu par la pratique de l'iconographie, la théologie de l'icône et la foi.
Comment êtes-vous devenue orthodoxe et quelle est la raison de votre proximité avec l'Église Orthodoxe Roumaine?
Comme on dit en roumain: « Voia lui Dumnezeu! La volonté de Dieu ». Cela peut paraître prétentieux mais je n'ai pas choisi l'Orthodoxie, c'est elle qui est venue à moi! La rencontre providentielle avec celui qui allait devenir mon père spirituel a été à l'origine de ma conversion: lorsque je l'ai vu, sans savoir qui il était ni même de quelle confession il était, j'ai eu une certitude intérieure qui dépassait ma logique humaine: j'avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps et une joie intérieure immense m'a submergée...Cet inconnu venait tout juste d'être ordonné évêque de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Ocidentale et Méridionale ! Je dois dire cependant que cet incroyable événement avait été précédé par une grave crise intérieure, au cours de laquelle j'avais osé, poussée par le désespoir et malgré les réticences de ma raison,
adresser une prière à un Dieu inconnu que j'avais imploré de m'aider malgré ma totale absence de foi...Je dois aussi mentionner les prières d'un ami catholique très fervent avec qui nous échangions souvent au sujet de l'existence de Dieu ainsi que celles, si discrètes que je n'en aurais pas eu connaissance sans le lui avoir demandé, du père de mon meilleur ami ( lui même roumain et orthodoxe) et qui j'en suis certaine, ont indéniablement contribuées à cette réponse miraculeuse du Seigneur à mon égard...Aujourd'hui encore, je ne cesse de m'en émerveiller!
Qu’est-ce que vous a le plus marquée spirituellement et professionnellement pendant les années passées comme disciple iconographe ? Comment vous a influencée votre maître, Mme Emilie VanTaack ?
Il me parait difficile de répondre à cette question de manière si concise...Je tiens cependant à dire que pour moi, la pratique iconographique ne peut se résumer à une simple profession dans la mesure où elle est de par sa nature même un art liturgique, qui s'enracine profondément dans la vie spirituelle et ascétique et qui est un service dans et pour l'église ( mélanger l'argent et l'icône ne peut aboutir qu'à une déviation dans le sens où on ne peut servir Dieu et Mamon).
Pour résumer l'essence de l'enseignement d'Emilie Van Taack , j'aimerais citer cette pensée de St Grégoire le Théologien qui dit que celui qui prie vraiment est théologien, pardonnez-moi d'oser dire qu'est véritablement iconographe celui qui prie ! Emilie Van Taack est à ma connaissance une des rares iconographes occidentales à unir de manière si étroite la pratique de l'iconographie à la vie ascétique, contrairement à de nombreux ateliers où tout se résume à la simple acquisition d'une technique. Chaque cours commence par la lecture d'un canon aux Saints Apôtres, auxquels l'atelier est dédié. En tant qu'apprentie et disciple iconographe ( que je me considère toujours être tant ce chemin est long et difficile), il me semble néanmoins avec les années être plus à même d'apprécier la justesse de son enseignement, tant sur le plan plastique qu'ascétique et dogmatique. Du point de vue spirituel, ce qui m'a le plus marqué est le fait que le travail iconographique est
compris comme collaboration entre Dieu et l'homme et que pour arriver à cette communion, la rigueur, la discipline, l'humilité, la conversion intérieure et le combat avec soi à travers le renoncement à sa subjectivité pour laisser la place à l'action de l'Esprit Saint sont nécessaires. Elle m'a aussi appris à voir avec beaucoup de finesse ce qu'est véritablement le langage de l'icône, notamment dans le dessin iconographique et la perspective inversée.
Qu’est-ce que représente pour vous l’école d’iconographie de Paris et les icônes du père Léonide
Ouspensky ?
Ce qu'on appelle « école iconographique de Paris » me paraît être secondaire par rapport à l'importance et à l'influence du travail de Léonide Ouspensky aussi bien en tant qu'iconographe qu'en tant que théologien (sans parler bien entendu de la figure charismatique du moine-iconographe Grégoire Krug). Bien que nous tentions modestement de les suivre, il me semble qu'aucun iconographe contemporain n'a atteint leur mesure. Léonide Ouspensky a été à l'origine du renouveau iconographique en Occident en retrouvant la pureté de l'icône, son sens et son contenu véritable (qui avait été perdu depuis le 17 ème siècle) tandis que Père Grégoire a porté plus loin encore cette vision contemplative de l'icône dans une expression jusqu'ici inégalée de la Lumière Incrée. Ils sont les témoins de ce que la fidélité à la Tradition n'est pas reproduction stérile de canons iconographiques mais une création toujours renouvelée dans l'Esprit Saint.
Organisez-vous souvent des expositions avec vos icônes dans l’espace public ?
Pour le moment, je n'ai jamais eu l'occasion de participer à des expositions dans l'espace public et je n'ai pas le désir de le faire...Il me semble qu'il y a quelque chose d'un peu mondain dans cette approche et qui me semble loin de la vocation première de l'icône, qui est d'être destinée à la prière privée ou liturgique. De plus, je travaille très lentement et ai bien du mal à honorer en temps et en heure les commandes qui me sont faites, je ne peins pas d'icônes sans une nécessité spirituelle précise.
Comment vos travaux sont-ils perçus par les français en général et par les orthodoxes présents en France ?
Cette question est prématurée car je ne suis qu'au début de ce chemin et la majeure partie de mes icônes ont été réalisées pour des personnes privées. Dans un futur proche, si Dieu veut, je serai probablement amenée à peindre l'iconostase du monastère de la Protection de la Mère de Dieu en Suisse sous l'omophore du Métropolite Iosif.
Quelle importance ont pour vous les saints, ces beaux personnages écrits dans vos icônes ?
Ils sont nos modèles, nos inspirateurs et nos intercesseurs devant Dieu ! Nous cherchons humblement dans la prière et le travail iconographique à nous rapprocher d'eux. Que serions-nous sans leurs prières agréables à Dieu car « Toute grâce et tout don parfait procède de Toi Père des Lumières » , par conséquent à travers l'intercession des saints.
Comment concevez-vous, en tant qu’iconographe, l’Orthodoxie comme mode de vie dans un monde de
plus en plus sécularisé ?
Comme la meilleure part, celle de Marie qui ne lui sera pas ôtée et l'unique refuge pour résister à l'atmosphère ambiante si pesante car délibérément hostile à toute forme de vie spirituelle, à toute prière. Il me semble que sans une participation sacramentelle active et une communion très fréquente, comme le disait le Père Sophrony lui-même, nous n'avons pas la force de rester chrétien tant le monde actuel est plongé dans les ténèbres...C'est un défi et une croix que nous devons porter avec confiance en nous confiant totalement à la miséricorde divine, car le Seigneur lui-même nous l'a dit: « Prenez courage, j'ai vaincu le monde. »
Icone de sainte Genevieve peinte par Valerie Cagnat sous la direction d'Emilie van Taack
Comment êtes-vous devenue orthodoxe et quelle est la raison de votre proximité avec l'Église Orthodoxe Roumaine?
Comme on dit en roumain: « Voia lui Dumnezeu! La volonté de Dieu ». Cela peut paraître prétentieux mais je n'ai pas choisi l'Orthodoxie, c'est elle qui est venue à moi! La rencontre providentielle avec celui qui allait devenir mon père spirituel a été à l'origine de ma conversion: lorsque je l'ai vu, sans savoir qui il était ni même de quelle confession il était, j'ai eu une certitude intérieure qui dépassait ma logique humaine: j'avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps et une joie intérieure immense m'a submergée...Cet inconnu venait tout juste d'être ordonné évêque de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Ocidentale et Méridionale ! Je dois dire cependant que cet incroyable événement avait été précédé par une grave crise intérieure, au cours de laquelle j'avais osé, poussée par le désespoir et malgré les réticences de ma raison,
adresser une prière à un Dieu inconnu que j'avais imploré de m'aider malgré ma totale absence de foi...Je dois aussi mentionner les prières d'un ami catholique très fervent avec qui nous échangions souvent au sujet de l'existence de Dieu ainsi que celles, si discrètes que je n'en aurais pas eu connaissance sans le lui avoir demandé, du père de mon meilleur ami ( lui même roumain et orthodoxe) et qui j'en suis certaine, ont indéniablement contribuées à cette réponse miraculeuse du Seigneur à mon égard...Aujourd'hui encore, je ne cesse de m'en émerveiller!
Qu’est-ce que vous a le plus marquée spirituellement et professionnellement pendant les années passées comme disciple iconographe ? Comment vous a influencée votre maître, Mme Emilie VanTaack ?
Il me parait difficile de répondre à cette question de manière si concise...Je tiens cependant à dire que pour moi, la pratique iconographique ne peut se résumer à une simple profession dans la mesure où elle est de par sa nature même un art liturgique, qui s'enracine profondément dans la vie spirituelle et ascétique et qui est un service dans et pour l'église ( mélanger l'argent et l'icône ne peut aboutir qu'à une déviation dans le sens où on ne peut servir Dieu et Mamon).
Pour résumer l'essence de l'enseignement d'Emilie Van Taack , j'aimerais citer cette pensée de St Grégoire le Théologien qui dit que celui qui prie vraiment est théologien, pardonnez-moi d'oser dire qu'est véritablement iconographe celui qui prie ! Emilie Van Taack est à ma connaissance une des rares iconographes occidentales à unir de manière si étroite la pratique de l'iconographie à la vie ascétique, contrairement à de nombreux ateliers où tout se résume à la simple acquisition d'une technique. Chaque cours commence par la lecture d'un canon aux Saints Apôtres, auxquels l'atelier est dédié. En tant qu'apprentie et disciple iconographe ( que je me considère toujours être tant ce chemin est long et difficile), il me semble néanmoins avec les années être plus à même d'apprécier la justesse de son enseignement, tant sur le plan plastique qu'ascétique et dogmatique. Du point de vue spirituel, ce qui m'a le plus marqué est le fait que le travail iconographique est
compris comme collaboration entre Dieu et l'homme et que pour arriver à cette communion, la rigueur, la discipline, l'humilité, la conversion intérieure et le combat avec soi à travers le renoncement à sa subjectivité pour laisser la place à l'action de l'Esprit Saint sont nécessaires. Elle m'a aussi appris à voir avec beaucoup de finesse ce qu'est véritablement le langage de l'icône, notamment dans le dessin iconographique et la perspective inversée.
Qu’est-ce que représente pour vous l’école d’iconographie de Paris et les icônes du père Léonide
Ouspensky ?
Ce qu'on appelle « école iconographique de Paris » me paraît être secondaire par rapport à l'importance et à l'influence du travail de Léonide Ouspensky aussi bien en tant qu'iconographe qu'en tant que théologien (sans parler bien entendu de la figure charismatique du moine-iconographe Grégoire Krug). Bien que nous tentions modestement de les suivre, il me semble qu'aucun iconographe contemporain n'a atteint leur mesure. Léonide Ouspensky a été à l'origine du renouveau iconographique en Occident en retrouvant la pureté de l'icône, son sens et son contenu véritable (qui avait été perdu depuis le 17 ème siècle) tandis que Père Grégoire a porté plus loin encore cette vision contemplative de l'icône dans une expression jusqu'ici inégalée de la Lumière Incrée. Ils sont les témoins de ce que la fidélité à la Tradition n'est pas reproduction stérile de canons iconographiques mais une création toujours renouvelée dans l'Esprit Saint.
Organisez-vous souvent des expositions avec vos icônes dans l’espace public ?
Pour le moment, je n'ai jamais eu l'occasion de participer à des expositions dans l'espace public et je n'ai pas le désir de le faire...Il me semble qu'il y a quelque chose d'un peu mondain dans cette approche et qui me semble loin de la vocation première de l'icône, qui est d'être destinée à la prière privée ou liturgique. De plus, je travaille très lentement et ai bien du mal à honorer en temps et en heure les commandes qui me sont faites, je ne peins pas d'icônes sans une nécessité spirituelle précise.
Comment vos travaux sont-ils perçus par les français en général et par les orthodoxes présents en France ?
Cette question est prématurée car je ne suis qu'au début de ce chemin et la majeure partie de mes icônes ont été réalisées pour des personnes privées. Dans un futur proche, si Dieu veut, je serai probablement amenée à peindre l'iconostase du monastère de la Protection de la Mère de Dieu en Suisse sous l'omophore du Métropolite Iosif.
Quelle importance ont pour vous les saints, ces beaux personnages écrits dans vos icônes ?
Ils sont nos modèles, nos inspirateurs et nos intercesseurs devant Dieu ! Nous cherchons humblement dans la prière et le travail iconographique à nous rapprocher d'eux. Que serions-nous sans leurs prières agréables à Dieu car « Toute grâce et tout don parfait procède de Toi Père des Lumières » , par conséquent à travers l'intercession des saints.
Comment concevez-vous, en tant qu’iconographe, l’Orthodoxie comme mode de vie dans un monde de
plus en plus sécularisé ?
Comme la meilleure part, celle de Marie qui ne lui sera pas ôtée et l'unique refuge pour résister à l'atmosphère ambiante si pesante car délibérément hostile à toute forme de vie spirituelle, à toute prière. Il me semble que sans une participation sacramentelle active et une communion très fréquente, comme le disait le Père Sophrony lui-même, nous n'avons pas la force de rester chrétien tant le monde actuel est plongé dans les ténèbres...C'est un défi et une croix que nous devons porter avec confiance en nous confiant totalement à la miséricorde divine, car le Seigneur lui-même nous l'a dit: « Prenez courage, j'ai vaincu le monde. »
Icone de sainte Genevieve peinte par Valerie Cagnat sous la direction d'Emilie van Taack
L’icône est un des plus emblématiques attributs religieux de l’Orthodoxie. Son rôle dans la spiritualité et la culture orthodoxe est affirmé par toute l’histoire du christianisme oriental. Au XXème, à Paris siècle Léonide Ouspenski et le moine Grégoire Kroug mettent en place une tradition russe, ils redécouvrent la tradition ancienne de l’iconographie et mettent en place toute une école. Leurs élèves continuent cette tradition et cette filiation dans le même esprit de travail dans la prière.
L’atelier est gratuit à condition d’inscription au Pôle d’études, sous réserve de places disponibles.
PÔLE D‘ÉTUDES COMPLÉMENTAIRES
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe
2, avenue Rapp, 75007 Paris
La librairie et la boutique du Centre spirituel de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
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