Le Synode de l'Église de Chypre a reconnu la nouvelle Eglise d’Ukraine
Le 20 novembre, le Saint-Synode de l’Eglise orthodoxe russe a constaté l’impossibilité de la communion eucharistique avec l’archevêque grec-orthodoxe de Chypre, qui a reconnu il y a un mois l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.

Le Saint Synode de l'Église orthodoxe chypriote, à la majorité, a soutenu la décision de son chef, l'archevêque Chrysostome, de commémorer l'Épiphane Doumenko, responsable de l'Église orthodoxe d'Ukraine (EOU), que le patriarcat de Moscou considère comme non canonique .

Selon un rapport publié sur le site de l'Église de Chypre, lors de deux sessions du Synode, les 23 et 25 novembre, les évêques "ont discuté en détail de la question de l'Église ukrainienne et du problème qui s'est posé à cause de la commémoration d'Épiphane par l'archevêque Chrysostome en tant que primat de l'Église d'Ukraine". A cet égard, le Synode de Chypre a statué qu'il "ne s'opposait pas à la décision" de Mgr Chrysostome.

En même temps, le Synode espère des consultations plus larges, auxquelles participeront toutes les Églises locales, « afin de surmonter la crise actuelle qui menace de diviser l'Église du Christ ».

Selon le métropolite Nicéphore de Kykkos, "des divergences se sont fait jour" lors du Synode, et le résultat du vote sur la question ukrainienne a été de neuf à six, avec une abstention.

Ainsi, l'Église de Chypre est devenue la quatrième à reconnaître l'autocéphalie de l' EOU, après Constantinople, l'Église de Grèce et le Patriarcat d'Alexandrie Lien

Prise de distance avec la Russie ?

La position de Chrysostome II n’a pas toujours été la même. Dans une lettre datant de 2018, pour le 1030e anniversaire du baptême de la Russie, Chrysostome II avait clairement exprimé son soutien au Patriarcat de Moscou : « L’Eglise chypriote (…) soutiendra de toutes ses forces la position de l’Eglise orthodoxe russe (…). C’est là [en Ukraine] que sont vos racines spirituelles, et on ne saurait vous en arracher ». Il s’était ensuite proposé d’être un médiateur dans cette question ukrainienne. Les primats des Eglises d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem avaient même déclaré en avril 2019 souscrire à cette initiative.

Puis, en novembre 2019, Chrysostome II avait désapprouvé le comportement du Patriarcat de Moscou après la reconnaissance par le Patriarcat d’Athènes de la nouvelle Eglise d’Ukraine. « Je considère, avait-il dit, inacceptable la position du patriarche de Moscou. On ne cesse pas la commémoration d’un autre primat parce qu’on est en désaccord avec sa position. Ce n’est que lorsqu’il devient hérétique que l’on cesse la communion avec lui. Et ce que je sais, c’est que ni le patriarche œcuménique, ni l’archevêque d’Athènes, ne sont hérétiques ».

Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a commenté le 24 octobre dernier, l’évolution de la position de Chrysostome II. « Ce n’est un secret pour personne, explique-t-il, que des pressions ont été exercées sur lui par le patriarche de Constantinople (…). Il y a eu aussi des pressions de la part des Etats-Unis, qui ont intérêt à affaiblir l’Eglise russe et à provoquer un conflit entre le monde grec et le monde slave ».

Toutefois, le métropolite a ajouté que le Patriarcat de Moscou restera « en communion » avec les hiérarques qui ne reconnaîtront pas l’opinion personnelle de l’archevêque de Chypre. « Les Russes, assure-t-il, ont toujours été proches des Chypriotes, nos pèlerins continueront à se rendre aux sanctuaires des métropoles de l’Eglise chypriote dont les chefs resteront en communion avec l’Eglise russe ».... Suite

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Novembre 2020 à 17:12 | 0 commentaire | Permalien

L'Église orthodoxe russe a appelé à simplifier l'acquisition de la citoyenneté  pour les descendants d'émigrants russes
L'Église orthodoxe russe avance une initiative visant à simplifier la procédure d'obtention de la citoyenneté russe pour les descendants d'émigrants, annonce l'agence TASS . L'évêque Savva /Toutounov/ de Zelenograd , qui est le directeur adjoint de l'administration  du patriarcat de Moscou, a appelé à la simplifier . 

L'évêque a noté que la procédure d'obtention d'un passeport russe pour les ressortissants étrangers est déjà laborieuse et que toute suggestion visant à la faciliter ne doit être que la bienvenue. Il juge injuste que les membres de la communauté des émigrants russes doivent faire face à de telles difficultés, en particulier en l’année du centenaire de l’exode russe de 1920. 

Monseigneur Savva a également exhorté à faciliter leur venue en Russie pour une visite du pays.  

Auparavant, le ministère de l'Intérieur a déclaré que les compatriotes de familles nombreuses qui viennent dans notre pays se verront rembourser l'argent dépensé pour l'exécution de certaines formalités  Cette assistance  sera octroyée aux  migrants en Extrême-Orient. 

Упростить получение российского гражданства для потомков русских эмигрантов призвали в РПЦ

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Novembre 2020 à 10:20 | 0 commentaire | Permalien

Les cinq mesures principales seront proposées mardi au conseil de Défense, avant l'allocution d'Emmanuel Macron prévue dans la soirée.

Quatre mètres carrés entre chaque fidèle, jauge de 30 à 50 personnes: les responsables de culte se sont mis d'accord lundi 23 novembre sur un protocole permettant la reprise des cérémonies avec public lors d'une réunion avec le ministère de l'Intérieur, a indiqué l'un d'eux à l'AFP.

Ce protocole, exposé notamment au directeur de cabinet du ministre Gérald Darmanin, «sera proposé mardi au Conseil de défense» qui précèdera mardi soir l'allocution d'Emmanuel Macron, a précisé François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France. Les responsables des cultes (toutes confessions) proposent un protocole comportant cinq points principaux, a-t-il expliqué. «Le premier est que les cultes reprennent le week-end prochain», les 28 et 29 novembre, a-t-il dit.

Espace de 4 mètres carrés

Dans un lieu de culte, un espace de «4m2» doit être prévu entre chaque fidèle. La jauge à l'intérieur doit être «souple, allant de 30 à 50 personnes», moyennant le respect de ces 4 m2, selon lui. Port du masque, gel hydroalcoolique, entrée et sortie bien contrôlées sont d'autres points. «Pour la communion, une attention doit être portée à ce que, lorsque le prêtre (catholique) ou le pasteur (protestant) donne l'hostie ou le pain et le vin, il y ait bien un mètre de distance» entre chaque fidèle.

Dernier point réclamé par l'ensemble des responsables de cultes: que «dans la prochaine version de l'attestation de sortie pour se déplacer, soit notée l'inscription ''activité cultuelle''. Autour du 19 décembre, «si les indicateurs sanitaires sont bons, on refera le point», selon François Clavairoly. Ce responsable a également affirmé avoir insisté sur l'importance d'autoriser les cultes aux détenus, dans les mêmes conditions sanitaires, et également d'autoriser la reprise de la catéchèse pour les enfants et les adolescents.

Le 16 novembre, le premier ministre avait affirmé qu'une reprise des cultes avec public - suspendus pendant le confinement - pourrait être envisagée autour du 1er décembre à deux conditions: que la situation épidémiologique le permette et à condition de respecter un protocole sanitaire strict.

Emmanuel Macron est attendu mardi soir à 20h00 lors d'une allocution télévisée pour dévoiler les grandes lignes d'un confinement allégé. Pour le troisième week-end consécutif, des catholiques se sont de nouveau rassemblés dimanche devant églises et cathédrales de plusieurs grandes villes en France pour réclamer le retour de la messe.

Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 20:55


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Novembre 2020 à 07:58 | 3 commentaires | Permalien


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Novembre 2020 à 09:49 | 0 commentaire | Permalien

NICE: Bras de fer judiciaire autour de la «vieille église» orthodoxe russe  Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra
Surnommée «la vieille église», l'église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra a été édifiée juste avant le rattachement de Nice à la France en 1860. Nice accueillait alors une importante diaspora russe dont les rangs se sont étoffés après la révolution de 1917 et l'arrivée de nombreux émigrés russes fuyant le régime bolchevique.

La paroisse orthodoxe de Nice, engluée depuis plus de dix ans dans un bras de fer avec l'Etat russe et déjà évincée de la cathédrale Saint-Nicolas, a plaidé mardi 17 novembre au tribunal pour empêcher son expulsion d'une autre église datant des tsars.

«La fédération de Russie s'est attribué la propriété de ces biens», a dénoncé devant le tribunal judiciaire de Nice Me Jean-Marc Szepetowski, l'avocat de l'association cultuelle orthodoxe russe (Acor) de Nice, accusant la Russie d'avoir trouvé «un notaire complaisant ou incompétent» pour modifier en 2015 l'acte de propriété établi en 1927 au profit de la paroisse. «Une voie de faits indigne d'un Etat souverain», a-t-il fustigé.

Outre l'église, située dans les beaux quartiers du centre-ville de Nice, un cimetière >>> Une publication datée de 2012: Portes closes au cimetière russe de Nice et photos récentes 2016 et des terrains mitoyens de la cathédrale Saint-Nicolas sont aussi concernés dans cette affaire qui mêle les soubresauts de l'histoire politique russe à des considérations de pur droit français.

NICE: Bras de fer judiciaire autour de la «vieille église» orthodoxe russe  Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra
«Valeur religieuse»

Me Szepetowski a ainsi fait valoir que la paroisse avait la jouissance «paisible, publique et non équivoque» de l'église depuis 93 ans, payant ses impôts, touchant des subventions, entretenant cet édifice classé monument historique et y célébrant l'office. Pour les avocats de la fédération de Russie, Me Roy Spitz et Andrea Pinna, l'association n'aurait jamais été véritablement propriétaire des lieux, mais uniquement son gestionnaire. «Cela a déjà été tranché», a plaidé Me Pinna.

En 2013, la Cour de cassation avait déjà permis à la Russie de récupérer la cathédrale Saint-Nicolas. En marge de l'audience, Me Pinna a expliqué que la Russie n'en faisait ni une question diplomatique, ni une question d'argent : «Ce n'est pas la valeur vénale des biens qui importe, mais leur valeur religieuse». «Les Russes veulent remettre la main sur tout ce qui leur rappelle leur glorieux passé tsariste après s'en être désintéressés pendant 70 ans», déplore un membre du conseil paroissial qui a requis l'anonymat. «Ils veulent chasser toutes les associations paroissiales, pas seulement à Nice, pour y placer leur propre clergé et dans un souci de rayonnement à l'étranger».

La paroisse orthodoxe russe Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra de Nice n'a jamais reconnu la tutelle religieuse de Moscou, lui préférant jusqu'en 2019 le Patriarcat de Constantinople, finalement délaissé pour le diocèse de Mgr Joseph, métropolite du Patriarcat de Roumanie.

Quoi qu’il en soit, pour les avocats de la Fédération de Russie, Me Roy Spitz et Andrea Pinna, cette deuxième affaire est similaire à la précédente. L’association n’aurait jamais été véritablement propriétaire des lieux, mais uniquement son gestionnaire. « Cela a déjà été tranché », ont-ils plaidé. Le jugement a été mis en délibéré au 25 février 2021.

Le FIGARO

NICE: Bras de fer judiciaire autour de la «vieille église» orthodoxe russe  Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra
L'église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra, rue Longchamp, a été inaugurée en 1859

La colonie russe de la Riviera était habituée depuis une dizaine d’années à la Côte d’Azur, où l’aristocratie européenne avait lancé la mode de l’hivernage. Certains y venaient aussi se soigner de la tuberculose qui faisait alors des ravages. L’impératrice Alexandra Féodorovna, l’épouse du défunt Nicolas Ier, aimait à y séjourner pour s’y reposer depuis son veuvage. Elle fit lever des fonds en 1856 pour la construction d’une église servant de paroisse et l’on confia le projet à l’architecte de la Cour impériale Alexandre Kondiakoff et à André-François Barraya. L’église fut bâtie rue Longchamp, non loin de l’actuelle avenue Jean-Médecin. Elle fut consacrée le 31 décembre 1859. La ville comptait à l’époque plus de 45 000 habitants et faisait partie avec son comté du royaume de Piémont-Sardaigne, appartenant à la Maison de Savoie, avant d’être annexée à l'Empire français par plébiscite quelques mois plus tard en avril 1860.

La cérémonie eut lieu en présence de la comtesse Stroganoff, née grande-duchesse Marie de Russie, fille aînée de l’impératrice douairière, sœur d’Alexandre II et protectrice des arts. L’impératrice Alexandra déjà malade ne put se déplacer2. Parmi les invités, on remarquait la présence de la famille de la princesse de Bade, des diplomates et des officiels russes.

L’impératrice douairière avait fait don de l’iconostase, venu de Saint-Pétersbourg, les icônes étant de style byzantin.

Bientôt, après la mort de tuberculose du tzarévitch Nicolas en 1865, la communauté orthodoxe fit construire un oratoire dans le parc de la villa Bermond, où il était mort. Au début du xxe siècle, on fit construire à Nice une seconde église, la cathédrale Saint-Nicolas située à proximité de l’oratoire.

NICE: Bras de fer judiciaire autour de la «vieille église» orthodoxe russe  Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Novembre 2020 à 18:23 | 36 commentaires | Permalien

Poutine a déclaré qu'Aliyev était prêt à donner accès aux sites religieux du Karabakh aux Arméniens et aux Azerbaïdjanais
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev est prêt à donner accès aux sites religieux du Haut-Karabakh.

"J'ai parlé avec Ilham Heydarovich Aliyev , il procède du fait que les autorités azerbaïdjanaises prendront le contrôle de tout et donneront accès aux sites religieux aux représentants des parties arménienne et azerbaïdjanaise", a déclaré vendredi le président Vladimir Poutine lors d'une réunion en ligne avec les soldats de la paix russes.

"Je voudrais en particulier parler de la protection des monuments historiques et des sanctuaires religieux, azerbaïdjanais et arméniens. Cette question a une dimension humaine morale importante . Je crois que l'implication de l'UNESCO est très demandée ici", a déclaré Poutine lors d'une réunion sur la mission de maintien de la paix dans le Haut-Karabakh.

Poutine a noté que le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev est prêt à donner accès aux sites religieux du Haut-Karabakh aux représentants tant arméniens que azerbaïdjanais. Il a souligné que les soldats de la paix russes, en contact avec les deux parties, devraient établir un régime permettant l'accès des citoyens aux sites religieux.

Le Président de la Fédération de Russie a déclaré que l'aide aux habitants du Haut-Karabakh était une priorité pour la Russie et qu'un centre interministériel d'intervention humanitaire était en cours de création pour aider à résoudre les problèmes de la région. «Je sais que, compte tenu des tâches auxquelles le centre est confronté, ses unités spécialisées sont en cours de formation», a ajouté Poutine.

Il a noté que les soldats de la paix russes, en contact avec les deux parties, devraient établir un régime de travail permettant l'accès des citoyens aux sites religieux.

Le 16 novembre, lors d'une conversation téléphonique avec Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, Poutine a parlé de l'importance d'assurer la sécurité et le fonctionnement normal des églises chrétiennes et autres sanctuaires situés dans le Haut-Karabakh.

Moscou. 20 novembre. INTERFAX Путин заявил, что Алиев готов обеспечить доступ к религиозным объектам в Карабахе как армянам, так и азербайджанцам



Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Novembre 2020 à 20:18 | 0 commentaire | Permalien

BASILE KRIVOCHEINE (1900-1985)

Né en 1900, avec le siècle, Vsevolode Krivocheine, devenu l'Archevêque Basile de Belgique, est l'un des 5 fils d'Alexandre Krivochéine, un des ministres du tsar Nicolas II. Cette 75ème édition de l'Orthodoxie Ici et Maintenant, est dédiée à celui qui est considéré comme "Un pionnier du renouveau patristique dans l'Eglise orthodoxe", et ce, à l'occasion de la sortie de l'ouvrage qui lui est consacré aux Editions CERF par le Père Serge Model de l'archevêché russe de Belgique.
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Qui était Mgr Basile, archevêque de Belgique du Patriarcat de Moscou de 1960 jusqu'à sa mort en 1985 ? Qui était ce grand prélat qui contribua à la découverte des Saints Grégoire Palamas et Syméon le Nouveau Théologien, deux figures essentielles de la théologie orthodoxe ?


Qui était-il celui qui côtoya de grandes personnalités orthodoxes, comme les Métropolites Nicodim Rotov et Antoine Bloom, et catholique comme, le pape Jean Paul II, après avoir été moine pendant 22 ans au Mont Athos ?

Mon invité, le Père Alexandre Siniakov, recteur du séminaire orthodoxe russe d'Epinay-Sous-Sénart, nous en parlera. A la fin de l'entretien, nous irons sur les terres du séminaire orthodoxe russe d'Epinay à la rencontre de quelques locataires insolites des lieux qui, eux aussi, accourent au son du carillon des cloches du séminaire, vers le sanctuaire du Seigneur. Une émission présentée par Carol Saba.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2020 à 16:49 | 0 commentaire | Permalien

Le patriarche serbe Irénée est décédé à l'âge de 90 ans
Le patriarche serbe Irénée est décédé à l'âge de 90 ans des suites de complications causées par une infection par le coronavirus COVID-19 la chaîne de télévision et de radio serbe RTS. Il suivait un traitement dans un hôpital spécialisé "Karaburma" depuis le 4 novembre, date à laquelle il a été confirmé lors de tests de routine qu'il était infecté.

Les informations sur la mort du chef de l'Église orthodoxe serbe ont également été confirmées par le président du pays, Aleksandr Vucic. "Ce fut un honneur pour moi de vous connaître. Des gens comme vous ne partent jamais", a écrit Vucic sur sa page Instagram vendredi , en joignant une photo en noir et blanc du patriarche à la publication.À la veille du 19 novembre, un rapport a été reçu sur la détérioration de son état de santé. Il était connecté à un ventilateur.

Le patriarche Irénée (Gavrilovich) est né le 28 août 1930 dans le village de Vidova, baptisé Miroslav. En 1951, il est diplômé du séminaire théologique de Prizren. Puis il est diplômé de la faculté de théologie de l'Université de Belgrade et des études supérieures à la faculté de théologie de l'Université d'Athènes. Après avoir été diplômé de l'université, il a servi dans l'armée.

En octobre 1959, il prononça ses vœux monastiques. En mai 1974, il est élu vicaire évêque du patriarche de Serbie.Le 22 janvier 2010 à Belgrade, le premier jour du Conseil des évêques de l'Église serbe, il a été élu  patriarche.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2020 à 11:06 | 3 commentaires | Permalien

Garegin II a remercié Vladimir Poutine pour la préservation du patrimoine culturel des Arméniens au Karabakh
Erevan. 19 novembre. INTERFAX - Le Catholicos de tous les Arméniens Garegin II a envoyé un message au Président russe Vladimir Poutine dans lequel il a exprimé sa gratitude pour les mesures prises afin de préserver l'héritage du peuple arménien au Karabakh, a déclaré jeudi le service de presse d'Echmiadzine.

«Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude pour vos efforts en vue de préserver le patrimoine historique du peuple arménien situé dans les territoires transférés à l'Azerbaïdjan - monastères , églises et monuments culturels», dit le message.

En particulier, le Catholicos a souligné que grâce au déploiement des casques bleus russes, le service divin à Dadivanka était assuré.

"Notre peuple se souviendra toujours du rôle important de la Russie dans l'arrêt de l'effusion de sang en Artsakh (le nom arménien du Haut-Karabakh - IF). Nous prierons pour la fermeté de l'amitié arméno-russe vieille de plusieurs siècles", a souligné Garegin II.

Le 16 novembre, il a été rapporté que le président Poutine, lors d'une conversation téléphonique avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, a déclaré qu'il était important d'assurer la sécurité et la vie normale des églises chrétiennes et autres sanctuaires situés dans le Haut-Karabakh.

Католикос всех армян Гарегин Второй направил президенту России Владимиру Путину послание, в котором выразил признательность за предпринятые меры по сохранению наследия армянского народа в Карабахе, сообщили в четверг в пресс-службе Эчмиадзина.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Novembre 2020 à 22:05 | 0 commentaire | Permalien

Qui le patriarche Bartholomée tolère-t-il en Ukraine et qui propose-t-il à la place
P.O. publie à regret ces informations à propos de la situation de l'Eglise en Ukraine. Nous le faisons pour mieux renseigner nos lecteurs francophones.

Le Phanar a déclaré que l'Église orthodoxe ukrainienne était «illégale» et qu'il «supportait temporairement» Sa Béatitude le métropolite Onuphre et sa hiérarchie en Ukraine. Les millions de fidèles de l'EOU sont-ils d'accord avec lui?

Le patriarche Bartholomée de Constantinople, qui se dit «le plus saint», dans une lettre aux propagandistes de l'Eglise autocéphale de la ressource «Tserkvarium», a déclaré les évêques de l'Église orthodoxe ukrainienne «tolérés temporairement» sur le territoire ukrainien. C'est regrettable... Non pour les hiérarques ukrainiens, mais pour le patriarche Bartholomée lui-même, qui laisse couler de ses lèvres le mensonge et la saleté. Examinons un petit exemple de QUI et QUOI le patriarche Bartholomée «supporte temporairement».

Dans cet article, nous n'entrerons pas dans les subtilités des canons ni ne débattrons si le patriarche Bartholomée a le droit de commander sur le territoire ukrainien ou non, tout cela a été réglé à plusieurs reprises sur notre ressource. Jetons juste un coup d'œil sur la personnalité du primat de l'Eglise autocéphale et de certains de ses évêques, ceux-là mêmes que le chef du Phanar «tolère» si généreusement.

Qui le patriarche Bartholomée tolère-t-il en Ukraine et qui propose-t-il à la place
Il y a un an, la chaîne Inter TV a diffusé un documentaire sur le métropolite Onuphre, intitulé «Notre Béatitude». Aujourd'hui, alors que le patriarche Bartholomée a qualifié le primat de l'EOU de «hiérarque vivant à Kiev», le titre de ce film prend une résonnance supplémentaire et très profonde: le métropolite Onuphre n'est pas un évêque titulaire, «temporairement toléré» à Kiev jusqu'à ce qu'il accepte de passer sous l' "Omophore" de "Mgr Épiphane" Doumenko.

Le métropolite Onuphre est NOTRE BEATITUDE. Peu importe ce qu'écrit le citoyen turc Bartholomée (Archondonis). Nous, les millions de croyants de l'Église orthodoxe ukrainienne, nous le reconnaissons comme notre primat, nous témoignons de notre fidélité à l'Église, qu'il sert dans cette haute fonction. Sous nos yeux, Dieu l'a mis à la tête de l'Église, dans une période très difficile, et les années suivantes ont montré à quel point le Seigneur avait été miséricordieux envers nous, en nous accordant un archevêque aussi rempli de grâce.

Le film montre d'abord comment un autre hiérarque de l'EOU, le métropolite Longin (Jar), venu dans un orphelinat en 1992, y adopta deux petits garçons que personne ne voulait accueillir dans sa famille. Il avait reçu pour cela la bénédiction du métropolite Onuphre, alors encore évêque à la tête du diocèse de Tchernivtsi.

Le métropolite Longine: «Deux enfants que personne ne voulait adopter, des garçons ... On m'a demandé avec insistance, quand nous sommes allés féliciter les enfants, on m'a demandé de les prendre, s'il était possible. Et nous avons décidé de passer par Sa Béatitude Onuphre, il était alors à la tête de notre diocèse de Tchernivtsi. Je l'ai consulté et j'ai reçu sa bénédiction pour cela. Monseigneur est toujours comme ça, notre Béatitude, il lève les mains vers le ciel et dit: "Dieu bénira" et il en est très heureux ".

Après les deux premiers garçons, la famille de celui aui était alors l'archiprêtre Mikhail Zhar, a adopté encore deux enfants, puis dix autres. Au début des années 2000, plus de 400 enfants vivaient déjà dans l'orphelinat organisé par le métropolite Longin, 82 d'entre eux étaient infectés par le VIH et 86 autres atteints de handicaps congénitaux.

Qui le patriarche Bartholomée tolère-t-il en Ukraine et qui propose-t-il à la place
Le métropolite Onuphre: «Je l’ai écouté et je l’ai béni, mais je me suis dit: c’est intéressant de voir ce que cela donnera. Prendre des enfants là bas ... Bon, ça va faire pour un mois, pour trois mois, pour un an, et puis que faire d'eux? Mais j'avais tort, il s'est avéré être tellement ... plus que je ne l'imaginais. Aujourd'hui, ce qu'il fait, personne au monde ne le ferait. Je peux dire cela en toute responsabilité. "

Le métropolite Onuphre est NOTRE BEATITUDE. Peu importe ce qu'écrit le citoyen turc Bartholomée (Archondonis). Nous, les millions de croyants de l'Église orthodoxe ukrainienne, nous le reconnaissons comme notre primat.

Au début, l'orphelinat était situé dans le monastère de la Sainte Ascension Banchensky, qui, d'ailleurs, a également été organisé et construit par Monseigneur Longine, puis a transféré au village de Molnitsa, dans la région de Tchernivtsi. De nos jours, c'est une ville entière, composée de beaux et confortables bâtiments, dans lesquels les enfants reçoivent l'amour et le bonheur de l'enfance, malgré les graves handicaps de beaucoup d'entre eux.

Les enfants atteints de malformations congénitales sont une croix très lourde pour leurs parents. De nombreuses familles ne tiennent pas le coup et abandonnent ces enfants, les condamnant à des souffrances physiques et psychologiques tout au long de leur vie, et elles-mêmes - à un insupportable remords, qui vient tôt ou tard. Mais le cœur aimant de monseigneur Longin accueille tous ces malades, souffrants, abandonnés ... Il supplie Dieu pour la santé de tout le monde et donne de l'espoir pour l'avenir.

Le métropolite Longine: «Un garçon avait deux tumeurs malignes. Il avait deux ans - il faisait cinq kilogrammes. Et les médecins sont arrivés et ont dit: «C'est fini. Dans une heure ou deux il est mort." Il respirait déjà peu. Il respirait toutes les deux minutes. Et quand les médecins sont partis, j'ai commencé à pleurer sur lui, je l'ai pris dans mes bras, je suis allé vers l'icône miraculeuse de la Mère de Dieu de Boyan, je l'ai déposé devant et j'ai dit: «Mère de Dieu, c'est un orphelin, il n'a personne en ce monde. Aide le…".

La très Sainte Mère de Dieu a guéri ce bébé. Grâce à la prière du justes, il ne resta des deux tumeurs que de petites cicatrices. Il a maintenant 25 ans et sa propre famille. Certains enfants grandissent, se marient ou vont dans un monastère, mais ils restent toujours dans le cœur de leur papa, le métropolite Longine... Avec leur entrée dans l'âge adulte, la grande maison de monseigneur Longine ne reste pas vide, d'autres enfants y trouvent de l'affection, des soins et de l'amour.

Prendre soin de ces enfants n'est pas facile. Il n'est pas facile de soutenir près d'un demi-millier d'orphelins, de les nourrir, de les vêtir, de leur donner un toit . Parfois, on doit traverser des moments très difficiles.

Le métropolite Longine: «Chaque fois que c'était très difficile pour moi, j'appelais monseigneur Onuphre et lui disais: 'Priez pour moi, monseigneur!' Et cela nous donnait tant d'espoir que quelqu'un nous guide. Telle est la prière au Tout-Puissant de notre Béatitude. "

Le métropolite Onuphre: «J'ai souvent regardé ces enfants dans les yeux, et je n'y ai pas vu une trace de tristesse. <...> Ils reçoivent plus de tendresse que la plupart des enfants n'en reçoivent de leurs propres parents. "

Et ainsi vit, par les prières et les efforts de Sa Béatitude Onuphre, du métropolite Longine, des moniales qui s'occupent des enfants, des bienfaiteurs, l'orphelinat dans le village. Et dans toute l'Ukraine - plus de 12 mille communautés paroissiales, près d'un demi-millier de monastères, plus d'une centaine de hiérarques servent Dieu. Et tous ces gens sont «temporairement tolérés» par une personne qui se fait appeler le chef de toute l'Église orthodoxe.

Le patriarche Bartholomée: "Nous tolérons temporairement l'existence de hiérarques ukrainiens sous la juridiction de la Russie non pas en tant qu'évêques locaux légitimes, mais seulement en tant que titulaires ou se trouvant (ayant leur résidence) en Ukraine ...".

Autrement dit, selon le patriarche Bartholomée, il n'y a pas de place pour tout ce qui est mentionné plus haut en Ukraine. Et qu'offre-t-il en retour? En retour, il propose d'obéir à Doumenko et à ses partisans, qui, au lieu de s'occuper des orphelins, au lieu de la prière et d'une vie juste, font ce genre de choses.

Des croyants de l'EOU de Zadubrovka après avoir défendu leur église contre les pillards de l'Eglise autocéphale

Il existe de nombreuses photos et vidéos sur Internet où l'on voit les partisans de "Mgr Doumenko", que le patriarche Bartholomée appelle «le métropolite canonique de Kiev», s'emparer des églises, forcer des serrures, tabasser le clergé ....

Qui le patriarche Bartholomée tolère-t-il en Ukraine et qui propose-t-il à la place
Quel genre de cœur faut-il avoir pour «supporter temporairement» le bien et bénir l'iniquité?!

Essayons de nous abstraire et de regarder toute cette situation de l'extérieur - où est l'amour évangélique dans tout cela? Avec qui se tient le Christ? Avec Sa Béatitude Onuphre ou le patriarche Bartholomée (de Doumenko, il vaut mieux ne même pas parler)?

Même si nous ne sommes pas aujourd'hui en communion eucharistique avec le patriarche Bartholomée, personne ne nous interdit de prier pour lui. Or une prière pour son âme est maintenant tout ce qu'il y a de plus nécessaire ...

Traduction Laurence Guillon Кого патриарх Варфоломей терпит в Украине и что предлагает взамен


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Novembre 2020 à 03:05 | 0 commentaire | Permalien

Rappel à Dieu de Marie Struve, née Eltchaninoff (1925- 2020)
Le 3 juin 2020 a été célébré le 95e anniversaire de la naissance de Maria Alexandrovna Struve. Le 13 novembre 2020 a été rappelée à Dieu. Paix à son âme!

Fille d'un prêtre émigré russe en France, le p. Alexandre Eltchaninoff et de la peintre d'icônes Tamara Vladimirovna Eltchaninoff, épouse et fidèle assistante de l'un des fondateurs de la Maison de la diaspora russe A. Solzhenitsyn, directeur de la maison d'édition parisienne russe "YMCA-Press" Nikita Struve /1931-2016/. Avec son mari, elle a participé activement à la publication de livres interdits en URSS, qui ont joué un rôle énorme dans le retour de la richesse spirituelle de la Russie à son peuple. C’est avec sa participation que le premier volume de "L'archipel du Goulag" d’ Alexandre Soljenitsyne a été publié.

Maria Alexandrovna et son mari ont visité à plusieurs reprises la Maison des Russes de l'étranger. Le 17 novembre 2012, elle a participé à la soirée «Saints du XXe siècle: mère Marie (Skobtsov), I. Lagovsky» et a partagé ses souvenirs de Mère Marie, qu'elle avait connue enfant, avant qu’elle ne devienne moniale. Elle a raconté comment Elizaveta Yuryevna Skobtsov (Pilenko) a rendu visite à leur famille, comment elle cuisinait pour nourrir les affamés. La mémoire de Maria Alexandrovna a été marquée par «une vivacité, une énergie et un amour incroyables pour les gens» de Ste Mère Marie Skobtsov de Paris

Fille spirituelle du père Serge Boulgakov, Maria Alexandrovna a consacré beaucoup d'efforts à l'éducation de la jeunesse russe, à travailler au sein de l’ACER.

La vocation de M.A. Struve était la peinture d'icônes. Les iconostases de son travail se trouvent dans les églises de New York, San Francisco,de Suisse à Chambesy, dans l'église du monastère de l'Intercession à Bussy-en-Othe. Depuis 1967, les œuvres de Maria Alexandrovna étaient présentes aux expositions annuelles d'icônes à Paris et à Montgeron. En 1996, lors de l'exposition anniversaire de la «Icon Society », deux images créées par elle ont été présentées - des icônes de l'archange Michel et de Saint Jean-Baptiste.
Rappel à Dieu de Marie Struve, née Eltchaninoff (1925- 2020)

Depuis son enfance, Maria Eltchaninoff rêvait de s'inscrire à l'École des Beaux-Arts, mais elle est tombée malade de la tuberculose et est partie se reposer au monastère orthodoxe de Bussy-en-Othe.

C'était en 1946. Le même été, sœur Jeanne Reitlinger a vécu dans ce monastère et y a peint l'iconostase. En l'aidant, Maria Alexandrovna a commencé à comprendre l'art de la peinture d'icônes. Elle a participé à la peinture d'icônes pendant douze étés. Ces icônes sont toujours présentes dans la «petite» église du monastère.

M.A. Struve a peint de nombreuses icônes pour des individus, ainsi que des icônes et iconostases pour des églises en France, Suisse, USA: - iconostase pour l'église du monastère de l'Intercession de Bussy-en-Othe (France); - l'iconostase de l'église du Séminaire théologique Saint-Vladimir aux États-Unis (l'iconostase a été remplacée, mais les icônes de M.A. Struve ont été préservées et sont situées des deux côtés de la nouvelle iconostase); - onze icônes pour l'iconostase de l'église Saint-Nicolas de Joliet (Illinois, USA), tandis que l'iconostase de l'église a été réalisée par la mère de M.A. Struve - l'iconostase de l'église de la Résurrection du Christ à Claremont (New Hampshire, USA), dont les paroissiens étaient la famille Soljenitsyne, ainsi que des icônes pour leur chapelle d'origine; - l'iconostase de l'église Saint-Cyprien de Carthage à Midlothian (Virginie, USA); - l'iconostase de l'église St. John the Baptist à Warren (Ohio, USA); - iconostase de l’Eglise Sainte Catherine de Chambesy (Suisse).

En 2005, le nouveau bâtiment de la Maison de la diaspora russe à Moscou a été consacré avec l'icône de la Mère de Dieu peinte par Maria Alexandrovna Struve et offerte à la Maison.
Rappel à Dieu de Marie Struve, née Eltchaninoff (1925- 2020)

Actuellement, la famille Struve prépare un album de ses œuvres pour publication.

Svetlana Dubrovina, Victor Leonidov

Les auteurs de l'article remercient Daniel et Mélanie Struve pour les informations;

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Novembre 2020 à 15:45 | 2 commentaires | Permalien

« Dieu, mon Dieu, qui est mon prochain, comment aimer mon prochain ?»
père Nikolaï Tikhonchuk

Chers frères et sœurs !
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, un légiste récite deux commandements au sujet de l’amour envers Dieu, notre Créateur, et de l’amour envers le prochain. Ensuite, Jésus le félicite pour cette réponse et il prononce la parabole du bon Samaritain.


Lc. 10,25-37
"Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question: «Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle?» Jésus lui demanda: «Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit? Que lis-tu?» L’autre répondit: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même.» Jésus lui dit: «Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie.»

Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus: «Et qui donc est mon prochain?» Jésus reprit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits; ceux-ci, après l’avoir dépouillé, roué de coups, s’en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa de l’autre côté".

«Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui; il le vit et fut saisi de pitié. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant de l’huile et du vin; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant: “Prends soin de lui; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits?» Le docteur de la Loi répond: «Celui qui a fait preuve de bonté envers lui.» Jésus lui dit: «Va, et toi aussi, fais de même.»

Chers frères et sœurs

Ce dialogue entre le légiste et Jésus est très emblématique de l’Evangile. Saint Mathieu et saint Marc le racontent également. Mais chez saint Luc, c’est le légiste qui cite ces deux commandements, alors que chez les autres évangélistes, c’est Jésus lui-même qui les énonce. Comme vous le savez, ces deux commandements de l’Ancien Testament sont devenus les deux commandements principaux de Nouveau Testament.

C’est un dialogue qui n’est pas resté figé dans le passé, mais qui naît en nous de façon permanente. C’est un dialogue que nous-mêmes, nous menons avec Dieu. Nous connaissons l’Evangile, nous connaissons tous ces commandements, bref, nous connaissons la volonté de Dieu : nous savons que l’amour est le seul et unique chemin de salut. Alors pourquoi ce dialogue intérieur avec le Père apparaît-il en nous ? « Dieu, mon Dieu, qui est mon prochain, comment aimer mon prochain ? Je ne sais pas quoi faire de ce commandement … ».

Ce dialogue intérieur révèle une chose en nous : d’une part, qu’aimer son prochain, ce n’est pas facile, certes. Mais aussi autre chose. Chacun de nous cherche à réduire la loi divine de l’amour à un ensemble de règles : décrire, donner une définition, codifier. Par ce que dans cette démarche au final nous recherchons fuir, mettre limites de nos responsabilités vis-à-vis de Dieu. On aimerait bien réduire ce commandement à une liste de règles à respecter, de principes moraux, parce que sinon, on ne sait pas quoi en faire.

Comment Dieu peut-il nous commander d’aimer ? C’est impossible, tout simplement. Dans notre compréhension, l’amour c’est spontané : on aime une personne, ou pas, rien à faire. Pourtant, dans le mariage, on s’engage à aimer son époux ou son épouse toute sa vie, alors qu’après tout, on ne sait pas quels seront nos sentiments dans quelques années… N’est-ce pas déraisonnable ?

En réalité, les commandements du Christ ne sont pas des lois dans le sens juridique du terme. Ce n’est pas une loi, mais une action d’amour qui est sans limite : comme le dit le psalmiste, « large à l’infini est Ton commandement » (Ps. 118). Ce commandement d’aimer est impossible à accomplir - c’est impossible à l’homme, mais rien n’est impossible à Dieu.

C’est l’appel à marcher avec Lui dans cette voie, pour apprendre à aimer à la fois Dieu et notre prochain. En effet, comme dit saint Jean, si je dis que j’aime Dieu et que je n’aime pas mon frère, ce n’est pas vrai que j’aime Dieu. C’est un commandement qu’il nous faut approfondir toute notre vie, pour apprendre, par la grâce de Dieu, à aimer comme Il nous aime.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Novembre 2020 à 12:11 | Permalien


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Novembre 2020 à 09:16 | 0 commentaire | Permalien

Les actions unilatérales de Mgr Chrysostome ont conduit à la scission de l’Église chypriote
Les théologiens chypriotes ont appelé à une discussion sur la question de la reconnaissance ou de la non-reconnaissance du statut canonique de l’évêque-dissident Doumenko

Le 11 novembre 2020, deux organisations de théologiens chypriotes ont appelé à la convocation d'un Conseil panorthodoxe pour résoudre le problème de l '«autocéphalie» de la nouvelle Eglise d’Ukraine, car ce problème ne peut être résolu par les décisions synodales des Églises locales rapportent les médias se référant à la publication grecque Orthodoxia.info.

Le président de l'Association des théologiens Christakis Efstafiu a déclaré qu'il est regrettable que l'Église, dans de telles périodes , dans la crise que traverse le monde entier, soit divisée. Il a souligné que l'Église est une image d'unité et d'amour, au lieu de laquelle nous voyons des hiérarques «manifester des éléments de division».

Selon Efstafiu, "nous sommes dans une situation où le Saint Synode doit se réunir pour examiner toutes ces questions et de guérir les blessures déjà infligées".

À son tour, le président de l'Association chypriotes des théologiens grecs, Giorgi Kyriakos, a déclaré que le schisme dans l'Église chypriote était dû à la décision de l'archevêque Chrysostome, qui a arbitrairement commémoré Doumenko. Selon lui, le seul «remède» dans cette situation est un retour à la vie canonique.

Kyriakos a souligné qu'il était entièrement d'accord avec le métropolite Néophyte, qui considère Sa Béatitude Onuphre comme le métropolite canonique de Kiev "dès le début, le patriarcat œcuménique l’a reconnu comme tel, et ne l’a pas été écarté pour des erreurs canoniques". Dans le même temps, le théologien affirme: «Epiphane, est soudainement reconnu par le patriarcat œcuménique comme étant le métropolite de Kiev».

Il a souligné que cette situation ne correspond pas aux règles de l'Église orthodoxe, selon lesquelles il est impossible d'avoir deux métropolites sur le même territoire.

Selon Kyriakos, «le problème ne peut être résolu par les décisions synodales des Eglises locales concernant la reconnaissance ou la non-reconnaissance du statut canonique d'un évêque schismatique (Doumenko - N.D.E.), Mais il est résolu par la convocation d'un Conseil panorthodoxe».

Kyriakos a souligné que ni le Saint Synode de l'Église chypriote, ni aucun autre Synode d'aucune Église locale «ne peut résoudre le problème qui concerne l'ensemble de l'orthodoxie». Il a également déclaré que les théologiens chypriotes "sont préoccupés par la mention par Sa Béatitude du non-canonique évêque Epiphane Doumenko, contournant le Synode".

Kyriakos a rappelé que le fonctionnement normal de l'Église « est assuré par le respect de ses règles , sans exceptions», tandis que «la violation de ces règles crée des frictions et des troubles dans toute l'Église. Par conséquent, le traitement dans ce cas n'est rien de plus qu'un retour à la vie canonique », a ajouté le théologien.

Pour cela, dit Kyriakos, il y a des règles d'église, "donc tout le monde ne fait pas ce qu'il veut". Il a souligné que «les règles sont la Constitution de l'Église et ont été déterminées par le Saint-Esprit, les Conseils locaux et œcuméniques» et que ceux qui ne reconnaissent pas ces règles «doivent rendre des comptes au Conseil panorthodoxe».

Kyriakos a souligné que la majorité des Églises locales «ne reconnaissent pas l'Épiphanie comme l'évêque canonique, mais Onuphre,« et les troubles à ce sujet «sont créés non seulement dans l'Église de Chypre, mais concernent également toutes les Églises orthodoxes locales».

La "question ukrainienne" est un gros problème dont l'Église orthodoxe a souffert pendant de nombreuses années, peut-être des décennies et des siècles ", a déclaré un autre théologien et avocat. À son avis, en raison de la "question ukrainienne", il y a un conflit entre le patriarcat de Constantinople et l'Église russe, et après que le patriarcat de Moscou n'a pas participé au concile de Crète, "le patriarche œcuménique ne leur a pas pardonné et a proclamé l'autocéphalie ukrainienne."

En plus, le patriarche Bartholomée, le théologien en est certain, a été soumis à «la pression d'un autre pays», et la «question ukrainienne» fait «partie des plans géopolitiques».

« Le patriarche a accordé l'autocéphalie à deux groupes qui étaient auparavant considérés comme schismatiques » et « maintenant il y a une scission dans l'Église orthodoxe, puisqu'un primat ne mentionne pas l'autre, ce qui induit les croyants en tentation».

«La convocation du Concile est nécessaire pour que cette question puisse être discutée en détail», a conclu le théologien.

Односторонние действия Архиепископа Хризостома привели к расколу Кипрскую Церковь
Кипрские богословы призвали соборно обсудить вопрос признания или
непризнания канонического статуса епископа-раскольника Думенко…


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Novembre 2020 à 14:30 | 0 commentaire | Permalien

Ce geste de couper une cape en deux parties pour n'en donner que la moitié peut sembler curieux, mais il faut savoir que tout militaire romain devait payer la moitié de son uniforme tandis que l'autre moitié restait propriété de la cavalerie. Saint Martin ne pouvait donc pas s'en défaire sans courir le risque d'être accusé de détourner les deniers publics.

La légende de St Martin de Tours

St Martin, patron des ânes est né bien loin de Tours en Pannonie (ancienne région de l’Europe centrale sur le moyen Danube) aux alentours de l’an 317. St Martin de Tours est un véritable personnage de légende.

Il est l'un des saints les plus populaires de France : des centaines de villages et d'églises portent son nom ; d'innombrables vitraux, sculptures, enluminures représentent la scène du partage de son manteau d'officier avec un pauvre.

A Tours, nombre de monuments sont ornés à son honneur.

Fils d'un officier de la cavalerie romaine, Saint Martin grandit dans la région de Pavie, en Italie où son père avait reçu quelques lopins de terre.

A l'âge de 10 ans, Martin se présenta de sa propre initiative pour recevoir l'enseignement de l'église chrétienne mais ses parents, restés païens refusèrent son choix et, alors que le jeune homme ne rêvait que de vie monastique, son père l'inscrivit de force dans la cavalerie de l'armée.

C'est au cours du passage de sa cohorte romaine dans les environs d’Amiens (où il fut sans doute baptisé en 339) que se situe la plus populaire anecdote de la vie de Saint Martin. Agé alors de 18 ans, il faisait route à cheval quand il rencontra un mendiant, pauvrement vêtu dans le froid hivernal. Dégainant son épée, il tailla en deux sa cape pour en donner la moitié au pauvre (scène représentée sur la Tour Charlemagne).

Ce geste de couper une cape en deux parties pour n'en donner que la moitié peut sembler curieux, mais il faut savoir que tout militaire romain devait payer la moitié de son uniforme tandis que l'autre moitié restait propriété de la cavalerie. Saint Martin ne pouvait donc pas s'en défaire sans courir le risque d'être accusé de détourner les deniers publics.

On peut penser que ce geste, répondant aux principes qu'il avait appris dans l'évangile, était aussi en quelque sorte une manière de tourner en dérision les principes militaires auxquels il était astreint contre son gré
Selon la légende, lorsque Saint Martin mourut en novembre 397, sa dépouille fut ramenée à Tours le long du fleuve et sur son passage, les arbres se mirent à fleurir. Depuis, chaque année à cette période, le temps se radoucit l’espace de quelques jours, c’est ce que l’on appelle “l’été de la Saint Martin” pendant lequel sont allumés les fameux “feux de la Saint Martin”.

A Tours, on éleva une modeste basilique remplacée bientôt par une église romane puis une église gothique. La crypte où reposaient ses reliques reçut la visite de nombreux rois : Clovis, Charlemagne, Philippe-Auguste, Henri IV, Louis XIV, etc.
Suite
St Martin de Tours  ( 317- 397 )

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Novembre 2020 à 01:48 | 1 commentaire | Permalien

Né en 1888 et décédé en 1956, Saint Nicolas Velimirovitch est appelé le « Chrysostome serbe» en référence à Saint Jean Chrysostome, magistral et grand Prédicateur de la période patristique de l'Eglise. Qui était Saint Nicolas de Zica et d'Ohrid? Quel a été son itinéraire ? Qui sont les saints serbes qui s'inscrivent depuis dans sa filiation spirituelle ? Comment a-t-il marqué cette belle Eglise serbe, Eglise du témoignage et du martyr, où clergé et peuple marchent ensemble depuis des siècles ?

Carol Saba reçoit Liubomir Mihailovitch, traducteur du serbe vers le français des textes de Saint Nicolas, qui assume depuis de nombreuses années une diaconie de témoignage de l'Eglise serbe dans l'espace francophone. Nous évoquerons avec lui les figures de sainteté qui ont marqué le XXème siècle serbe, les hauts lieux et traditions ancestrales de cette Eglise.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Novembre 2020 à 10:36 | 0 commentaire | Permalien


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Novembre 2020 à 12:22 | 1 commentaire | Permalien

Des centaines de clercs du Patriarcat d’Alexandrie veulent rejoindre l’Église orthodoxe russe après que leur patriarche  Théodore II a reconnu la nouvelle église d’Ukraine
L’Église orthodoxe russe étudie la possibilité d’admettre des centaines de prêtres du Patriarcat d’Alexandrie, mécontents du fait que leur chef spirituel, le patriarche Théodore, ait reconnu la nouvelle Église d’Ukraine (PCU).

Le vice-président du département synodal des relations extérieures de l’Église, Mgr Leonid, a rappelé sur la radio Vesti FM que le Synode d’Alexandrie n’avait pas conféré au patriarche le droit de prendre une telle décision.

Selon l’archevêque, le ROC reçoit plus d’une centaine d’appels des clercs de l’Église d’Alexandrie sur le désir de passer sous l’omophore du patriarche Cyrille.

Le représentant de l’Église orthodoxe russe a déclaré qu’elle étudiait « cette question » et même, dans une certaine mesure, a dissuadé les clercs qui avaient demandé la transition, puisque l’Église russe, comme il l’a noté, n’adhérait pas à la politique d'expansion et se prononçait pour des relations honnêtes et décentes entre les Églises.

« Même lorsque nous sommes trahis, nous respectons toujours les règles des relations établies entre les Églises. Nous restons fidèles à notre parole. Et nous voulons que les autres Églises le le soient aussi. Nous voulons que nos partenaires aient la même responsabilité et la même attitude. Pas des mots et des déclarations "nobles", mais si vous avez promis quelque chose - faites-le, parce qu’il y a des millions, des millions de personnes derrière vous », a déclaré l'archevêque.

Comme indiqué, l’automne dernier, le patriarche d’Alexandrie a reconnu l' Eglise d'Ukraine, créé fin 2018 par le Patriarcat de Constantinople avec le soutien des autorités ukrainiennes de l’époque. Après cela, le patriarche Cyrille a cessé de commémorer le patriarche Théodore

В Русской православной церкви изучают возможность приема в ее ряды сотен священников Александрийского патриархата, недовольных тем, что их духовный лидер патриарх Феодор признал новую церковь Украины /ПЦУ/

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Novembre 2020 à 12:44 | 0 commentaire | Permalien

Le patriarche serbe Irénée hospitalisé pour un coronavirus
Le patriarche de Serbie Irénée a été hospitalisé après avoir été testé positif au COVID-19, selon un communiqué publié sur le site  de l'Église orthodoxe serbe.

Hier soir, Sa Sainteté Irénée, Patriarche de Serbie, a été admis à l'hôpital militaire de Karaburma, où il est traité pour un coronavirus.
Le patriarche a 90 ans. Le rapport note qu'il va généralement bien, et ne présente pas  les symptômes  du coronavirus, ni de la fièvre.

Les médias étrangers attirent l'attention sur le fait que la veille, le patriarche avait assisté aux funérailles du métropolite Amphilochius du Monténégro, décédé après avoir contracté le COVID-19. Des milliers de personnes s'y sont rassemblées , beaucoup étaient sans masque. Certains ont embrassé le défunt.

Патриарха Сербского госпитализировали с коронавирусом

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Novembre 2020 à 10:16 | 5 commentaires | Permalien

Archevêché des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale: 1er anniversaire de la réception de la Gramota patriarcale
Archevêché des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale Patriarcat de Moscou

Le Dimanche 08 novembre 2020 à 09h30, la Divine Liturgie sera célébrée par les Métropolites Jean de Doubna et Antoine de Chersonèse en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à l’occasion de la première année de la réception de la Gramota (lettre patriarcale et synodale) qui a scellée le rattachement canonique de notre Archevêché au Patriarcat de Moscou le 3 novembre 2019.

À l’issue de la Divine Liturgie, un office d’action de grâce (moleben), sera célébré pour rendre grâce au Seigneur de la continuité de l’œuvre établi par le Métropolite Euloge au service de l’Église orthodoxe en Europe occidentale.
Lien
Archevêché des Églises Orthodoxes de Tradition Russe en Europe Occidentale: 1er anniversaire de la réception de la Gramota patriarcale

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Novembre 2020 à 10:33 | 1 commentaire | Permalien

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