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Vernissage de l’exposition : « Martyre et sainteté au xxe siècle » à l’Union des plasticiens de Saint-Pétersbourg
Le 13 janvier 2010, à l’Union des plasticiens de Saint-Pétersbourg, a eu lieu le vernissage de l’exposition : « Martyre et sainteté au xxe siècle ». Cette manifestation a été précédée d’une table ronde sur le même thème au cours de laquelle ont été évoquées les questions du martyre chrétien en Russie durant le siècle dernier.
À ce vernissage assistaient l’archiprêtre Vladimir Sorokine, président de la commission diocésaine pour la canonisation des saints, le diacre Vladimir Vassilik, maître de conférences à l’Académie locale de Théologie, le professeur Mikhaïl Ouvarov de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, responsable de l’aspect scientifique du projet, Alexandre Klestov, vice-président du fond italo-russe « Dialogue de cultures », des critiques et des artistes plasticiens.
L’ascèse de ceux qui ont lutté et souffert pour la foi sous le régime soviétique a été comparée à celles des martyrs des premiers siècles de la chrétienté.
L’exposition présente cent cinquante œuvres d’artistes, confirmés ou débutants, dans les domaines de la peinture, de l’iconographie, de la gravure, de la sculpture et de la tapisserie.
Le 13 janvier 2010, à l’Union des plasticiens de Saint-Pétersbourg, a eu lieu le vernissage de l’exposition : « Martyre et sainteté au xxe siècle ». Cette manifestation a été précédée d’une table ronde sur le même thème au cours de laquelle ont été évoquées les questions du martyre chrétien en Russie durant le siècle dernier.
À ce vernissage assistaient l’archiprêtre Vladimir Sorokine, président de la commission diocésaine pour la canonisation des saints, le diacre Vladimir Vassilik, maître de conférences à l’Académie locale de Théologie, le professeur Mikhaïl Ouvarov de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, responsable de l’aspect scientifique du projet, Alexandre Klestov, vice-président du fond italo-russe « Dialogue de cultures », des critiques et des artistes plasticiens.
L’ascèse de ceux qui ont lutté et souffert pour la foi sous le régime soviétique a été comparée à celles des martyrs des premiers siècles de la chrétienté.
L’exposition présente cent cinquante œuvres d’artistes, confirmés ou débutants, dans les domaines de la peinture, de l’iconographie, de la gravure, de la sculpture et de la tapisserie.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 19 Janvier 2010 à 14:04
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L’Académie d’iconographie de Bruxelles a été fondée en septembre 2005 par Irina Gorbounova-Lomax avec la bénédiction de Mgr Simon, archevêque de Bruxelles et de Belgique ( Une icône d'Irina Gourbounova, page de garde du site) Plus de vingt personnes appartenant à diverses confessions chrétiennes suivent actuellement ses cours.
Les cours durent quatre ans, à la fin des études des diplômes sont remis, signés par le recteur, par Mgr Simon ainsi que par un représentant de l'Église catholique responsable pour les relations inter confessionnelles
"L’icône : Vérité et élucubrations"
par Irina Gorbounova-Lomax
Lorsque l’objet de mes préoccupations, qui m’a finalement poussée à écrire cet essai, se présenta à moi pour la première fois à la fin des années 1990, je ne devinais pas encore qu’un jour je viendrais vivre en Belgique, ni que j’écrirais sur l’icône. A l’époque je me contentais de peindre des icônes au fin fond de la Carélie, dans l’atelier de Mère N., sur les bords du lac Onega.
Mon « objet » prit les traits d'une sympathique jeune femme, une journaliste de la télévision française, qui avait fait un voyage interminable (des centaines de kilomètres en avion, et puis une nuit de train, et puis encore deux heures de bus dans des forêts sans fin) pour trouver la paroisse de la Dormition de Kondopoga, et notre atelier. C’est là, lui avait-on assuré, que de vrais iconographes peignaient encore de vraies icônes, en respectant toutes les règles et tous les canons… !
A peine a-t-elle aperçu notre maison paroissiale, que notre intrépide voyageuse est déjà légèrement découragée : la grande isba est aménagée et meublée à la manière d’une maison de campagne européenne. De plus, une des iconographes (l’auteure de ce livre) qui aide la Mère N. s’adresse à elle dans un français assez correct, si bien qu’elle n'a pas besoin de l'interprète amené de Saint-Pétersbourg. Mais les plus grosses déceptions sont encore à venir… En entrant dans l’atelier, notre visiteuse s’arrête horrifiée : sur une table elle aperçoit une icône... du 19ème siècle, de style académique, en attente de restauration.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » demande la visiteuse. « Est-ce que ce genre d’icône n’est pas interdit en Russie ? »
Le « Codex Pauli » renferme les contributions inédites, préparées spécialement pour l'occasion, du patriarche Œcuménique de Constantinople, Bartholomée I; du patriarche de Moscou et de toute les Russies, Cyrille ; de Gregorios III Laham ; de Rowan Williams, primat de la communion anglicane; d'Eduard Lohse, évêque émérite de l'Eglise évangélique d'Hannovre; et de nombreux autres.
le « Codex Pauli », une œuvre monumentale, unique en son genre, conçue dans le style des anciens codex monastiques et agrémentée d'une minutieuse sélection de frises, enluminures et illustrations provenant de manuscrits de différentes époques conservés à l'Abbaye de Saint-Paul hors-les-Murs.
L'œuvre, un tome unique de 424 pages de haute valeur œcuménique, est dédiée à Benoît XVI, qui a lancé les célébrations pour le bimillénaire de la naissance de saint Paul. Le tirage est limité à 998 copies numérotées.
En même temps que le Codex a été créé le font original « Paulus 2008 », reproduisant la graphie du copiste de la Bible carolingienne (IXème siècle).
L'œuvre sera présentée au Capitole, dans la salle de la Protomoteca, à 17h30, en préparation à la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens (18-25 janvier).
Pour plus d'informations ICI
IMAGES SAINTES. MAÎTRE DENIS, ROUBLEV ET LES AUTRES
Fondation Gianadda, à Martigny
Jusqu’au 13 juin 2010
Accrochées le long de piliers, les icônes de saint Jean Chrysostome et de saint Grégoire de Nazianze dominent la salle d’exposition. Représentés en pied sur plus de trois mètres de hauteur, ces Pères de l’Église orthodoxe fascinent par leur attitude tranquille. Ces images ont été peintes en 1408 par le moine Andreï Roublev pour l’iconostase (1) de la cathédrale de la Dormition de Vladimir, à Moscou. Épurées de détails narratifs, elles se distinguent par leur clarté et l’harmonie de leurs motifs et couleurs.
Célèbre pour son icône de la Trinité, Roublev figure, avec Maître Denis et Simon Ouchakov, parmi les grands artistes présentés dans ce nouvel accrochage de la Fondation Gianadda, à Martigny. Après deux premières expositions avec la galerie Trétiakov de Moscou – en 1997, sur l’Ancien et le Nouveau Testament, et en 2000, sur les saints russes –, la Fondation renouvelle son partenariat avec le musée russe. Sous le titre «Images saintes, Maître Denis, Roublev et les autres», elle accueille 64 icônes du XIVe au XVIIIe siècle, issues de différents ateliers : Souzdal, Vladimir, Iaroslav, Novgorod, Pskov et Moscou.
Fondation Gianadda, à Martigny
Jusqu’au 13 juin 2010
Accrochées le long de piliers, les icônes de saint Jean Chrysostome et de saint Grégoire de Nazianze dominent la salle d’exposition. Représentés en pied sur plus de trois mètres de hauteur, ces Pères de l’Église orthodoxe fascinent par leur attitude tranquille. Ces images ont été peintes en 1408 par le moine Andreï Roublev pour l’iconostase (1) de la cathédrale de la Dormition de Vladimir, à Moscou. Épurées de détails narratifs, elles se distinguent par leur clarté et l’harmonie de leurs motifs et couleurs.
Célèbre pour son icône de la Trinité, Roublev figure, avec Maître Denis et Simon Ouchakov, parmi les grands artistes présentés dans ce nouvel accrochage de la Fondation Gianadda, à Martigny. Après deux premières expositions avec la galerie Trétiakov de Moscou – en 1997, sur l’Ancien et le Nouveau Testament, et en 2000, sur les saints russes –, la Fondation renouvelle son partenariat avec le musée russe. Sous le titre «Images saintes, Maître Denis, Roublev et les autres», elle accueille 64 icônes du XIVe au XVIIIe siècle, issues de différents ateliers : Souzdal, Vladimir, Iaroslav, Novgorod, Pskov et Moscou.
"La Vie"
par Frédéric Théobald
Date de sortie cinéma : 13 janvier 2010
Avec son nouveau film, Tsar, Pavel Lounguine s’attaque à un mythe russe toujours brûlant, entre foi et politique.
Eisenstein, qui, en 1942, se lança dans l’aventure, vit le second volet de son diptyque censuré, Staline s’étant sans doute reconnu dans cette figure paranoïaque. Filmer la figure d’Ivan IV, dit le Terrible, c’est, en Russie, s’attaquer à un mythe.
Pavel Lounguine, lui, relate un épisode particulier du règne du premier tsar : sa confrontation avec le métropolite Philippe. En 1565, Ivan tira son ami d’enfance de son monastère de Solovski pour le mettre à la tête de l’Église orthodoxe. Mais le nouveau prélat, loin d’être un allié, va s’opposer corps et âme au tsar. Au péril de sa vie. Conflit spirituel, incandescent et violent. Tortures, décapitation, supplices en tout genre…
Tsar n’est pas une œuvre émolliente. Mais un film à grand spectacle, où action et métaphysique s’entrechoquent dans un Moscou rarement vu au cinéma. Âmes sensibles, s’abstenir ! Mais si La Vie parraine le film, c’est parce que cette violence est au service d’une réflexion aiguë sur ce qu’il peut y avoir de plus russe dans les rapports entre religion et pouvoir. Sujet brûlant, qui a provoqué un vif débat en Russie.
Jusqu’ici, vous avez ausculté la Russie contemporaine, pourquoi ce retour sur la figure d’Ivan le Terrible ?
Il est impossible de comprendre la Russie sans s’interroger sur ce personnage qui demeure le plus important de notre histoire. Ivan IV fut le premier à se donner le titre de tsar (du latin caesar) et il a créé la matrice du pouvoir russe qui demeure inchangée.
par Frédéric Théobald
Date de sortie cinéma : 13 janvier 2010
Avec son nouveau film, Tsar, Pavel Lounguine s’attaque à un mythe russe toujours brûlant, entre foi et politique.
Eisenstein, qui, en 1942, se lança dans l’aventure, vit le second volet de son diptyque censuré, Staline s’étant sans doute reconnu dans cette figure paranoïaque. Filmer la figure d’Ivan IV, dit le Terrible, c’est, en Russie, s’attaquer à un mythe.
Pavel Lounguine, lui, relate un épisode particulier du règne du premier tsar : sa confrontation avec le métropolite Philippe. En 1565, Ivan tira son ami d’enfance de son monastère de Solovski pour le mettre à la tête de l’Église orthodoxe. Mais le nouveau prélat, loin d’être un allié, va s’opposer corps et âme au tsar. Au péril de sa vie. Conflit spirituel, incandescent et violent. Tortures, décapitation, supplices en tout genre…
Tsar n’est pas une œuvre émolliente. Mais un film à grand spectacle, où action et métaphysique s’entrechoquent dans un Moscou rarement vu au cinéma. Âmes sensibles, s’abstenir ! Mais si La Vie parraine le film, c’est parce que cette violence est au service d’une réflexion aiguë sur ce qu’il peut y avoir de plus russe dans les rapports entre religion et pouvoir. Sujet brûlant, qui a provoqué un vif débat en Russie.
Jusqu’ici, vous avez ausculté la Russie contemporaine, pourquoi ce retour sur la figure d’Ivan le Terrible ?
Il est impossible de comprendre la Russie sans s’interroger sur ce personnage qui demeure le plus important de notre histoire. Ivan IV fut le premier à se donner le titre de tsar (du latin caesar) et il a créé la matrice du pouvoir russe qui demeure inchangée.
Le Festival "Ruskoff" souffle cette année ses 11 bougies!
L’occasion pour le Théâtre National de Nice d’ouvrir ses portes le 5 Janvier prochain, à la veille du Noël Russe, donnant ainsi le coup d’envoi de « l’Année Croisée France Russie 2010 ». C’est un événement qui répandra la joie dans toute la France, avec des spectacles sélectionnés au niveau national, par le Ministère de la Culture.
Découvrez le programme complet du festival Ruskoff sur www.festival-russe.com
L’occasion pour le Théâtre National de Nice d’ouvrir ses portes le 5 Janvier prochain, à la veille du Noël Russe, donnant ainsi le coup d’envoi de « l’Année Croisée France Russie 2010 ». C’est un événement qui répandra la joie dans toute la France, avec des spectacles sélectionnés au niveau national, par le Ministère de la Culture.
Découvrez le programme complet du festival Ruskoff sur www.festival-russe.com
Voici quelques nouvelles passées et à venir de l'association France-Oural.
Toute l'équipe permanente et le bureau vous souhaitent une excellente année 2010 et un joyeux Noël passé ou à venir.
On espère se retrouver nombreux au Kremlin-Bicêtre (PARIS) les 29-30 et 31 janvier
En cette fin d’année, toute l’équipe de l’association France-Oural est tournée vers les journées de
rencontres russophones « Russenko » de la fin janvier au Kremlin Bicêtre.
Elles seront une des premières manifestations de l’année de la Russie en France.
Grâce à l’accueil et au partenariat actif de la municipalité du Kremlin Bicêtre, du soutien de la Fondation Eltsine et d’une aide de la fondation Russki Mir, France-Oural peut avec quelques partenaires organiser cette manifestation dont vous trouverez les programmes.
Nous vous demandons à tous de venir et de faire venir vos amis car elle sera passionnante, variée et importante dans la vie de notre association. Le Prix Russophonie sera décerné à cette occasion le samedi 30 à 17h30 dans la salle d’honneur de laMairie. Un salon du livre, des tables rondes, des
expositions photos, de peinture et de sculpture, un salon gastronomique et artisanal, un ciné club ne devraient laisser personne sur sa faim.
cordialement Dimitri de Kochko
Association France-Oural
14, rue des Tapisseries, 75017 Paris
Tél. / fax: 01.46.22.55.18
Courriel: franural@globenet.org
Toute l'équipe permanente et le bureau vous souhaitent une excellente année 2010 et un joyeux Noël passé ou à venir.
On espère se retrouver nombreux au Kremlin-Bicêtre (PARIS) les 29-30 et 31 janvier
En cette fin d’année, toute l’équipe de l’association France-Oural est tournée vers les journées de
rencontres russophones « Russenko » de la fin janvier au Kremlin Bicêtre.
Elles seront une des premières manifestations de l’année de la Russie en France.
Grâce à l’accueil et au partenariat actif de la municipalité du Kremlin Bicêtre, du soutien de la Fondation Eltsine et d’une aide de la fondation Russki Mir, France-Oural peut avec quelques partenaires organiser cette manifestation dont vous trouverez les programmes.
Nous vous demandons à tous de venir et de faire venir vos amis car elle sera passionnante, variée et importante dans la vie de notre association. Le Prix Russophonie sera décerné à cette occasion le samedi 30 à 17h30 dans la salle d’honneur de laMairie. Un salon du livre, des tables rondes, des
expositions photos, de peinture et de sculpture, un salon gastronomique et artisanal, un ciné club ne devraient laisser personne sur sa faim.
cordialement Dimitri de Kochko
Association France-Oural
14, rue des Tapisseries, 75017 Paris
Tél. / fax: 01.46.22.55.18
Courriel: franural@globenet.org
La tombe de Nicolas Gogol au cimetière Novodievitchi à Moscou a été reconstituée dans son état premier, un crucifix surmontant « un Golgotha » y sont présents à nouveau. Une cérémonie solennelle a eu lieu à cette occasion.
Alexandre Avdéev, ministre de la culture de la fédération de Russie, a dit dans son allocution : « Pouvions nous célébrer le bicentenaire de la naissance de Gogol, prononcer de beaux discours alors que le tombeau de l’écrivain restait profané et dans un état regrettable ? Le crucifix en avait été arraché, la pierre emportées. Les cendres de l’écrivain ayant été déplacées dans un autre cimetière. La tombe est maintenant à nouveau telle qu’elle était lorsque l’écrivain a été mis en terre par les membres de sa famille. Son aspect est conforme aux dernières volontés de l’écrivain»
Nicolas Gogol avait été inhumé le 24 février 1852 au cimetière du monastère Saint Daniel à Moscou. Un crucifix de bronze reposant sur une pierre funéraire noire dite « Golgotha » avait été érigé sur sa tombe. Une citation du prophète Jérémie avait été gravée sur cette pierre : « Je rirai de mes paroles amères ».
Alexandre Avdéev, ministre de la culture de la fédération de Russie, a dit dans son allocution : « Pouvions nous célébrer le bicentenaire de la naissance de Gogol, prononcer de beaux discours alors que le tombeau de l’écrivain restait profané et dans un état regrettable ? Le crucifix en avait été arraché, la pierre emportées. Les cendres de l’écrivain ayant été déplacées dans un autre cimetière. La tombe est maintenant à nouveau telle qu’elle était lorsque l’écrivain a été mis en terre par les membres de sa famille. Son aspect est conforme aux dernières volontés de l’écrivain»
Nicolas Gogol avait été inhumé le 24 février 1852 au cimetière du monastère Saint Daniel à Moscou. Un crucifix de bronze reposant sur une pierre funéraire noire dite « Golgotha » avait été érigé sur sa tombe. Une citation du prophète Jérémie avait été gravée sur cette pierre : « Je rirai de mes paroles amères ».
Objets d'Art
du 05-03-2010 au 24-05-2010
L'art russe, des origines à Pierre le Grand
Dans le cadre de l'année France-Russie, cette exposition exceptionnelle consacrée à l'art russe ancien offre aux regards l’histoire de la Russie chrétienne, du IXe au XVIIIe siècle.
Celle-ci commence avec l’apparition des « Russes » dans l’histoire et avec les rivalités et luttes d'influence entre Latins, Vikings et Byzantins. Puis surviennent les premières conversions dans la Rous' de Kiev, qui aboutissent au célèbre "baptême" du prince Vladimir en 988. La Rous' devient alors définitivement chrétienne et reprend le modèle ecclésiastique de Constantinople. L'art chrétien s'épanouit dans la Rous', à Kiev, à Tchernigov, à Novgorod, à Pskov, à Vladimir, à Souzdal... hésitant alors entre prépondérance byzantine et tentation de l'Occident latin.
Après la coupure introduite au XIIIe siècle par l'invasion et la domination mongole, l'art chrétien renaît dans toute sa splendeur dans les grands centres de la Russie médiévale, accompagné par un dynamisme monastique sans précédent, tandis que peu à peu s'impose l'ascendant de Moscou. C'est aussi le temps des peintres Théophane, Roublev et Dionisi.
du 05-03-2010 au 24-05-2010
L'art russe, des origines à Pierre le Grand
Dans le cadre de l'année France-Russie, cette exposition exceptionnelle consacrée à l'art russe ancien offre aux regards l’histoire de la Russie chrétienne, du IXe au XVIIIe siècle.
Celle-ci commence avec l’apparition des « Russes » dans l’histoire et avec les rivalités et luttes d'influence entre Latins, Vikings et Byzantins. Puis surviennent les premières conversions dans la Rous' de Kiev, qui aboutissent au célèbre "baptême" du prince Vladimir en 988. La Rous' devient alors définitivement chrétienne et reprend le modèle ecclésiastique de Constantinople. L'art chrétien s'épanouit dans la Rous', à Kiev, à Tchernigov, à Novgorod, à Pskov, à Vladimir, à Souzdal... hésitant alors entre prépondérance byzantine et tentation de l'Occident latin.
Après la coupure introduite au XIIIe siècle par l'invasion et la domination mongole, l'art chrétien renaît dans toute sa splendeur dans les grands centres de la Russie médiévale, accompagné par un dynamisme monastique sans précédent, tandis que peu à peu s'impose l'ascendant de Moscou. C'est aussi le temps des peintres Théophane, Roublev et Dionisi.
Calendrier des principaux événements
6 janvier – 16 avril / MUSIQUE CLASSIQUE
Cycle de concerts consacrés à l’école russe
Dans le cadre de l’exposition « Sainte Russie » au Louvre
Auditorium du Musée du Louvre, Paris
2 mars – 24 mai /
« Sainte Russie : de la Rus’ de Kiev à la
Russie de Pierre le Grand »
Musée du Louvre, Paris
juin / RECHERCHE
La Russie invitée d’honneur au Salon européen de la Recherche et de l’Innovation
Paris
12 -13 juin / EVENEMENT
Célébration de la Fête nationale russe
Grand Palais, Paris
12 -16 juin / ECONOMIE
Exposition nationale russe
Grand Palais, Paris
Inauguration des deux manifestations le 12 juin par le Chef du Gouvernement de la Fédération de Russie, M. Vladimir Poutine
Pour le calendrier des principaux événements en France et en Russie qui sont soutenus par "Culturesfrance", cliquer ICI
Festival du cinéma russe ICI
6 janvier – 16 avril / MUSIQUE CLASSIQUE
Cycle de concerts consacrés à l’école russe
Dans le cadre de l’exposition « Sainte Russie » au Louvre
Auditorium du Musée du Louvre, Paris
2 mars – 24 mai /
« Sainte Russie : de la Rus’ de Kiev à la
Russie de Pierre le Grand »
Musée du Louvre, Paris
juin / RECHERCHE
La Russie invitée d’honneur au Salon européen de la Recherche et de l’Innovation
Paris
12 -13 juin / EVENEMENT
Célébration de la Fête nationale russe
Grand Palais, Paris
12 -16 juin / ECONOMIE
Exposition nationale russe
Grand Palais, Paris
Inauguration des deux manifestations le 12 juin par le Chef du Gouvernement de la Fédération de Russie, M. Vladimir Poutine
Pour le calendrier des principaux événements en France et en Russie qui sont soutenus par "Culturesfrance", cliquer ICI
Festival du cinéma russe ICI
Starets Silouane, un moine du Mont-Athos, a quant à lui obtenu une mention spéciale du jury. Conçu et mis en image par Gaëtan Evrard, cette bande dessinée raconte l’histoire de Syméon Ivanovitch Antonov, né en 1866 en Russie.
Paysan pauvre puis simple soldat pendant son service militaire, il reçoit ensuite un appel et se rend au Mont Athos où il entre au monastère russe Saint-Pantéléimon. Là vivent 2000 moines orthodoxes. Devenu moine sous le nom de Silouane, il y mènera une existence religieuse ordinaire mais se révèlera un authentique témoin du Christ.
Starets Silouane a été canonisé en 1987 par le Patriarcat de Constantinople. Gaëtan Evrard est un illustrateur français depuis 1984. Il a écrit de nombreux ouvrages et a collaboré notamment à la revue Grain de soleil de Bayard Presse, Pomme d’Api, Pomme d’Api Soleil et Prions en Eglise. Le jury du 19e festival international de la bande dessinée chrétienne était composé d’un jury œcuménique de sept membres : le père Bernard Podvin, directeur de la communication et porte-parole de la Conférence des évêques de France, le père Jean-Michel Duband, qui assure des formations en bande dessinée, le pasteur Guy Rousseau, deux libraires et deux membres bénévoles de l’organisation du festival de la bande dessinée chrétienne.
Paysan pauvre puis simple soldat pendant son service militaire, il reçoit ensuite un appel et se rend au Mont Athos où il entre au monastère russe Saint-Pantéléimon. Là vivent 2000 moines orthodoxes. Devenu moine sous le nom de Silouane, il y mènera une existence religieuse ordinaire mais se révèlera un authentique témoin du Christ.
Starets Silouane a été canonisé en 1987 par le Patriarcat de Constantinople. Gaëtan Evrard est un illustrateur français depuis 1984. Il a écrit de nombreux ouvrages et a collaboré notamment à la revue Grain de soleil de Bayard Presse, Pomme d’Api, Pomme d’Api Soleil et Prions en Eglise. Le jury du 19e festival international de la bande dessinée chrétienne était composé d’un jury œcuménique de sept membres : le père Bernard Podvin, directeur de la communication et porte-parole de la Conférence des évêques de France, le père Jean-Michel Duband, qui assure des formations en bande dessinée, le pasteur Guy Rousseau, deux libraires et deux membres bénévoles de l’organisation du festival de la bande dessinée chrétienne.
L'icône de la Vierge Orante de Chersonèse, connue aussi sous le nom de Notre-Dame de Toropetsk (12e-14e siècles), qui était conservée au Musée Russe, à Saint-Pétersbourg, sera dorénavant placée dans une église du nord-ouest de Moscou, dont le patriarche Cyrille Ier a présidé la dédicace solennelle, le 6 décembre dernier. Le transfert de l'icône a été accepté par la commission des experts du Musée Russe, réunie le 30 novembre, qui a estimé que les conditions de transport et de conservation de l'icône permettaient de la prêter de manière temporaire, a indiqué un communiqué du ministère russe de la Culture. Toutefois, la directrice-adjointe du Musée Russe, Eugénie Petrov, a déclaré, le même jour, à l'agence RIA-Novosti, que cette décision avait été imposée à la direction du musée " sous la pression du patriarcat de Moscou et du ministère de la Culture ". Elle a ajouté que les experts estimaient qu'il n'était " pas raisonnable " de déplacer l'icône, car il s'agissait d'un " chef d'oeuvre unique et très ancien ".
Le transfert de l'icône fait suite à une requête formulée personnellement, le 24 novembre, par le patriarche de Moscou Cyrille Ier auprès du ministre de la Culture, Alexandre Avdeev, pour que l'icône soit placée dans l'église Saint-Alexandre-de-la-Néva, qui vient d'être construite dans le " cottage de Kniajié Ozero ", un centre résidentiel de haut standing, édifié entre 2005 et 2008, à Pavlovo-Slobodskoïé, dans la lointaine périphérie de Moscou.
Le transfert de l'icône fait suite à une requête formulée personnellement, le 24 novembre, par le patriarche de Moscou Cyrille Ier auprès du ministre de la Culture, Alexandre Avdeev, pour que l'icône soit placée dans l'église Saint-Alexandre-de-la-Néva, qui vient d'être construite dans le " cottage de Kniajié Ozero ", un centre résidentiel de haut standing, édifié entre 2005 et 2008, à Pavlovo-Slobodskoïé, dans la lointaine périphérie de Moscou.
«L'Église catholique et le communisme en Europe (1917-1989)» de Philippe Chenaux
Les relations entre le Vatican et les pays communistes.
«Le communisme est intrinsèquement pervers», déclarait, en 1937, le pape Pie XI. L'histoire des relations entre l'Église catholique et le phénomène communiste ne saurait toutefois se résumer à ce jugement sans appel. Ayant bénéficié de l'ouverture de certaines archives, tant du côté du Vatican que de la Russie, l'historien Philippe Chenaux, professeur à l'université du Latran, à Rome, vient enfin proposer au lecteur une synthèse sur les rapports entre l'Église catholique et le communisme en Europe, depuis la révolution d'Octobre jusqu'à la chute du mur de Berlin.
Les relations entre le Vatican et les pays communistes.
«Le communisme est intrinsèquement pervers», déclarait, en 1937, le pape Pie XI. L'histoire des relations entre l'Église catholique et le phénomène communiste ne saurait toutefois se résumer à ce jugement sans appel. Ayant bénéficié de l'ouverture de certaines archives, tant du côté du Vatican que de la Russie, l'historien Philippe Chenaux, professeur à l'université du Latran, à Rome, vient enfin proposer au lecteur une synthèse sur les rapports entre l'Église catholique et le communisme en Europe, depuis la révolution d'Octobre jusqu'à la chute du mur de Berlin.
Martigny fait dans l’icône
C’est la troisième fois. La Fondation Gianadda, qui entretient des liens étroits avec la Russie, présente de nouvelles icônes issues de la Galerie Tretiakov de Moscou. Il y en a 52, reflétant la création orthodoxe du XIVe au XVIIIe siècle. ÉTIENNE DUMONT (Tribune de Genève)
VERONIQUE RIBORDY
Les icônes présentées à Martigny (Suisse)
«Images Saintes», la nouvelle exposition de la Fondation Pierre Gianadda, présente des icônes de la galerie Tretiakov de Moscou jusqu'au 13 juin prochain.
C'est une chose de voir de la peinture dans des livres, une autre de la voir en vrai. Si nous avions vu les icônes de la galerie Tretiakov prêtée à la Fondation Pierre Gianadda, le cahier publié hier dans «Le Nouvelliste» aurait été différent. Nous aurions parlé de la beauté et de la subtilité des icônes des XVIIe et XVIIIe siècles, avec leurs bleus purs, leurs roses délicats, leur gris fumée. Nous aurions insisté sur leur taille surprenante. Les deux icônes d'Andreï Roublev, ces pièces maîtresses presque impossible à obtenir en prêt, dépassent les trois mètres. Et surtout, nous aurions pu faire passer un peu de l'enthousiasme et des connaissances de la commissaire de cette - très belle - exposition, Nathalia Cheredega, cheffe du département des arts de l'Ancienne Russie à la galerie Tretiakov.
La galerie Tretiakov de Moscou a prêté une soixantaine d'icônes, dont la moitié ont été décrochées des cimaises. L'autre moitié provient des très vastes réserves de la Tretiakov, dont la collection d'icônes est la première de Russie. Nathalia Cheredega a orienté son exposition de manière à «mettre en lumière les différentes régions qui ont été des centres de production d'icônes, Novgorod, Pskov, Moscou, et ses plus grands maîtres, Maître Denis, Roublev».
C’est la troisième fois. La Fondation Gianadda, qui entretient des liens étroits avec la Russie, présente de nouvelles icônes issues de la Galerie Tretiakov de Moscou. Il y en a 52, reflétant la création orthodoxe du XIVe au XVIIIe siècle. ÉTIENNE DUMONT (Tribune de Genève)
VERONIQUE RIBORDY
Les icônes présentées à Martigny (Suisse)
«Images Saintes», la nouvelle exposition de la Fondation Pierre Gianadda, présente des icônes de la galerie Tretiakov de Moscou jusqu'au 13 juin prochain.
C'est une chose de voir de la peinture dans des livres, une autre de la voir en vrai. Si nous avions vu les icônes de la galerie Tretiakov prêtée à la Fondation Pierre Gianadda, le cahier publié hier dans «Le Nouvelliste» aurait été différent. Nous aurions parlé de la beauté et de la subtilité des icônes des XVIIe et XVIIIe siècles, avec leurs bleus purs, leurs roses délicats, leur gris fumée. Nous aurions insisté sur leur taille surprenante. Les deux icônes d'Andreï Roublev, ces pièces maîtresses presque impossible à obtenir en prêt, dépassent les trois mètres. Et surtout, nous aurions pu faire passer un peu de l'enthousiasme et des connaissances de la commissaire de cette - très belle - exposition, Nathalia Cheredega, cheffe du département des arts de l'Ancienne Russie à la galerie Tretiakov.
La galerie Tretiakov de Moscou a prêté une soixantaine d'icônes, dont la moitié ont été décrochées des cimaises. L'autre moitié provient des très vastes réserves de la Tretiakov, dont la collection d'icônes est la première de Russie. Nathalia Cheredega a orienté son exposition de manière à «mettre en lumière les différentes régions qui ont été des centres de production d'icônes, Novgorod, Pskov, Moscou, et ses plus grands maîtres, Maître Denis, Roublev».
« La mission orthodoxe de Pskov » est l’un des épisodes les moins connus de la Seconde guerre mondiale.
D’août 1941 à février 1944 des prêtres orthodoxes venus des pays baltes ont œuvré à la renaissance de la vie orthodoxe dans les régions de l’URSS occupées par la Wermacht. Au retour des troupes soviétiques ces prêtres furent déportés dans les camps.
Le starets Ioan Krestiankine interprété par Serge Makovetzky est le modèle du père Alexandre Ionine, le personnage principal du nouveau film de Vladimir Khotinenko « Le pope ». Makovetzky s’est inspiré du physique, de la manière de parler, de la manière de se comporter du célèbre starets. Le réalisateur a voulu montrer un homme simple, humble et ouvert.
L’acteur qui joue le père Ionine a réussi à montrer des traits de caractère inhérents à de nombreux prêtres dont le défunt patriarche Alexis II. "Nous nous sommes beaucoup servis des textes des sermons prononcés par le père Ioan, avons visionné beaucoup de documentaires dans lesquels il figure".
Le film a été tourné avec la bénédiction du patriarche Alexis qui ne voulait pas que l’épisode tragique de la mission orthodoxe de Pskov soit oublié devait d’abord être intitulé « La Transfiguration ».
Le patriarche Alexis II savait parfaitement que traiter ce sujet n’est pas sans danger.
D’août 1941 à février 1944 des prêtres orthodoxes venus des pays baltes ont œuvré à la renaissance de la vie orthodoxe dans les régions de l’URSS occupées par la Wermacht. Au retour des troupes soviétiques ces prêtres furent déportés dans les camps.
Le starets Ioan Krestiankine interprété par Serge Makovetzky est le modèle du père Alexandre Ionine, le personnage principal du nouveau film de Vladimir Khotinenko « Le pope ». Makovetzky s’est inspiré du physique, de la manière de parler, de la manière de se comporter du célèbre starets. Le réalisateur a voulu montrer un homme simple, humble et ouvert.
L’acteur qui joue le père Ionine a réussi à montrer des traits de caractère inhérents à de nombreux prêtres dont le défunt patriarche Alexis II. "Nous nous sommes beaucoup servis des textes des sermons prononcés par le père Ioan, avons visionné beaucoup de documentaires dans lesquels il figure".
Le film a été tourné avec la bénédiction du patriarche Alexis qui ne voulait pas que l’épisode tragique de la mission orthodoxe de Pskov soit oublié devait d’abord être intitulé « La Transfiguration ».
Le patriarche Alexis II savait parfaitement que traiter ce sujet n’est pas sans danger.
Le patrimoine des religions
Du cultuel au culturel… un « R » qui marque la séparation entre le religieux et le laïque, mais un « R » qui relie également le culturel au cultuel dans une même volonté de préservation d’un patrimoine exceptionnel.
Les édifices cultuels sont habités par un sentiment de spiritualité, mais aussi par les gestes de l’homme créateur d’œuvres d’art. Ces œuvres, immédiatement accessibles au public, font de l’ensemble des lieux de pratique religieuse « le plus grand musée du monde ».
Dans le paysage de toutes les civilisations, les édifices religieux constituent des repères qui identifient les pratiques religieuses mais participent également à l’ancrage culturel des habitants et leur enracinement dans un territoire.
Au-delà de la volonté de maintenir une identité religieuse, conserver ce patrimoine mobilier et immobilier, matériel et immatériel, c’est préserver une mémoire artistique et culturelle.
Du cultuel au culturel… un « R » qui marque la séparation entre le religieux et le laïque, mais un « R » qui relie également le culturel au cultuel dans une même volonté de préservation d’un patrimoine exceptionnel.
Les édifices cultuels sont habités par un sentiment de spiritualité, mais aussi par les gestes de l’homme créateur d’œuvres d’art. Ces œuvres, immédiatement accessibles au public, font de l’ensemble des lieux de pratique religieuse « le plus grand musée du monde ».
Dans le paysage de toutes les civilisations, les édifices religieux constituent des repères qui identifient les pratiques religieuses mais participent également à l’ancrage culturel des habitants et leur enracinement dans un territoire.
Au-delà de la volonté de maintenir une identité religieuse, conserver ce patrimoine mobilier et immobilier, matériel et immatériel, c’est préserver une mémoire artistique et culturelle.
Chers amis,
Vendredi le 30 octobre à 20h
à l’église des Trois saints Docteurs
(5, rue Pétel, M° Vaugirard)
présentation du film « L’ange de l’Eglise russe contre le père des peuples ».
L’hiéromoine Joseph (Pavlinciuc) dirigera les débats qui suivront le film.
Ce documentaire est consacré à l’un des chapitres les plus tragiques et les plus contradictoires dans l’histoire de l’Eglise Orthodoxe Russe. Pendant la seconde guerre mondiale l’Eglise, pratiquement anéantie à la suite de la révolution de 1917 a été paradoxalement ramenée à la vie par Staline. Le patriarche Serge (Starogorodsky), l’un des personnages les plus litigieux dans l’histoire moderne de l’Eglise russe est le principal personnage de ce film passionnant.
Vendredi le 30 octobre à 20h
à l’église des Trois saints Docteurs
(5, rue Pétel, M° Vaugirard)
présentation du film « L’ange de l’Eglise russe contre le père des peuples ».
L’hiéromoine Joseph (Pavlinciuc) dirigera les débats qui suivront le film.
Ce documentaire est consacré à l’un des chapitres les plus tragiques et les plus contradictoires dans l’histoire de l’Eglise Orthodoxe Russe. Pendant la seconde guerre mondiale l’Eglise, pratiquement anéantie à la suite de la révolution de 1917 a été paradoxalement ramenée à la vie par Staline. Le patriarche Serge (Starogorodsky), l’un des personnages les plus litigieux dans l’histoire moderne de l’Eglise russe est le principal personnage de ce film passionnant.
Victor Loupan
(Portrait de Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars)
L’athéisme était l’un des piliers de l’idéologie soviétique.
Jeune dissident, j’avais, comme nombre de mes amis, une représentation erronée de ce qu’était la liberté de conscience dans le monde occidental. Nous étions persuadés que si un athéisme haïssable régnait en URSS le monde occidental était le siège d’une foi ardente.
A la différence de la Russie l’athéisme militant occidental a derrière lui une histoire multiséculaire. La grande révolution française avec ses centaines de milliers de victimes en a été l’une des premières manifestations. Saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, se souvenait des prêtres qui venaient dans son village dans des habits paysans et disaient la messe tard la nuit dans des granges cadenassées. La France ainsi que l’Italie ont connu au début du XX siècle la confiscation de tous les biens de l’Eglise : les monastères étaient fermés, les congrégations expulsées avec l’aide de la police. Les fondements de l’athéisme occidental moderne sont certes différents. Le combat qu’il mène contre la doctrine de l’Eglise se situe à un niveau bien plus rudimentaire. L’écrasante majorité des médias prônent un monde sans Dieu.
L’école publique offre à ses pupilles des programmes imprégnés d’athéisme.
(Portrait de Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars)
L’athéisme était l’un des piliers de l’idéologie soviétique.
Jeune dissident, j’avais, comme nombre de mes amis, une représentation erronée de ce qu’était la liberté de conscience dans le monde occidental. Nous étions persuadés que si un athéisme haïssable régnait en URSS le monde occidental était le siège d’une foi ardente.
A la différence de la Russie l’athéisme militant occidental a derrière lui une histoire multiséculaire. La grande révolution française avec ses centaines de milliers de victimes en a été l’une des premières manifestations. Saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, se souvenait des prêtres qui venaient dans son village dans des habits paysans et disaient la messe tard la nuit dans des granges cadenassées. La France ainsi que l’Italie ont connu au début du XX siècle la confiscation de tous les biens de l’Eglise : les monastères étaient fermés, les congrégations expulsées avec l’aide de la police. Les fondements de l’athéisme occidental moderne sont certes différents. Le combat qu’il mène contre la doctrine de l’Eglise se situe à un niveau bien plus rudimentaire. L’écrasante majorité des médias prônent un monde sans Dieu.
L’école publique offre à ses pupilles des programmes imprégnés d’athéisme.
Librairie « Les Editeurs Réunis »
le jeudi 22 octobre à 18h 30 et sera consacrée à
la présentation de la traduction française du
"JOURNAL (1973-1983)"
du Père Alexandre Schmemann
paru aux Editions des Syrtes
avec la participation des traducteurs : René Marichal, Anne Davidenkoff, Anne Kichilov, Daniel Struve.
Seront également présentés les homélies et entretiens en langue russe du P.A. Schmemann, parus en livres et en DVD et le recueil de ses articles théologiques et littéraires récemment parus en russe.
.............................................
"Journal" d'une grande figure de l'orthodoxie russe dans lequel sont consignées ses joies et ses peines, ses interrogations spirituelles. Compte rendu intime de sa vie, ces écrits évoquent ses souvenirs et ses rencontres, abordent les problèmes de l'Eglise et de la foi, de la hiérarchie ecclésiastique ou encore les événements politiques de cette période.
L'existence de ce journal n'a été révélée qu'après la mort du père Alexandre Schmemann, le 13 décembre 1983, lorsqu'on retrouva huit cahiers de notes dans son bureau du séminaire de Saint-Vladimir, à New York.
En 1973, lorsqu'il entreprend de tenir son journal, Alexandre Schmemann a cinquante-deux ans et est une figure éminente de l'Orthodoxie.
Avec un tel personnage, Pavel Lounguine se devait d'imposer un souffle imposant à ce moment d'une richesse dramatique intense. Il n'y parvient que par intermittences et passe donc à côté du grand film annoncé.
Nicolas Schiavi
Il a filmé les espoirs et les dérives de la perestroïka, avant de plonger au tréfonds de l'âme russe. Avec Ivan le Terrible, Pavel Lounguine s'attaque à l'un des personnages les plus complexes de l'histoire russe.
Pendant cinq mois, le réalisateur de "Taxi Blues", d'"Un nouveau Russe" et "L'île" a tourné ce film ambitieux, qui retrace la confrontation entre le tsar despotique et le métropolite Philippe, symbole de la conscience éclairée, à Souzdal, au coeur de la Russie éternelle.
"Pour moi, c'est un film sur la contradiction entre le pouvoir absolu et l'idée du Christ, de spiritualité. Il y a là quelque chose de profondément antinomique", explique Pavel Lounguine, dont le film est monté à Moscou en vue d'une sortie au printemps 2009.
Se croyant investi d'une mission divine dans une Russie en proie aux complots et au désordre, Ivan le Terrible (1530-1584) instaura un pouvoir absolu en écrasant, avec une cruauté légendaire, tous ceux qui pouvaient le gêner.
Dans ce climat de terreur, le métropolite Philippe, grand érudit, ami d'Ivan, osa se lever et dénoncer la tyrannie mystique du souverain, malgré la certitude d'une mort brutale. Il finit exilé dans un monastère, où un des hommes de main du tsar l'étouffa dans sa cellule.
"C'est l'histoire d'une amitié trahie, entre deux personnages très shakespeariens, dont l'un est devenu un saint et l'autre un monstre", constate Pavel Lounguine qui rejette toute idée de film politique et tout lien avec la Russie d'aujourd'hui, beaucoup plus "paisible", note-t-il.
Nicolas Schiavi
Il a filmé les espoirs et les dérives de la perestroïka, avant de plonger au tréfonds de l'âme russe. Avec Ivan le Terrible, Pavel Lounguine s'attaque à l'un des personnages les plus complexes de l'histoire russe.
Pendant cinq mois, le réalisateur de "Taxi Blues", d'"Un nouveau Russe" et "L'île" a tourné ce film ambitieux, qui retrace la confrontation entre le tsar despotique et le métropolite Philippe, symbole de la conscience éclairée, à Souzdal, au coeur de la Russie éternelle.
"Pour moi, c'est un film sur la contradiction entre le pouvoir absolu et l'idée du Christ, de spiritualité. Il y a là quelque chose de profondément antinomique", explique Pavel Lounguine, dont le film est monté à Moscou en vue d'une sortie au printemps 2009.
Se croyant investi d'une mission divine dans une Russie en proie aux complots et au désordre, Ivan le Terrible (1530-1584) instaura un pouvoir absolu en écrasant, avec une cruauté légendaire, tous ceux qui pouvaient le gêner.
Dans ce climat de terreur, le métropolite Philippe, grand érudit, ami d'Ivan, osa se lever et dénoncer la tyrannie mystique du souverain, malgré la certitude d'une mort brutale. Il finit exilé dans un monastère, où un des hommes de main du tsar l'étouffa dans sa cellule.
"C'est l'histoire d'une amitié trahie, entre deux personnages très shakespeariens, dont l'un est devenu un saint et l'autre un monstre", constate Pavel Lounguine qui rejette toute idée de film politique et tout lien avec la Russie d'aujourd'hui, beaucoup plus "paisible", note-t-il.
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12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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