Plateforme libre de discussion
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En 640, l’Égypte chrétienne passe sous le contrôle des armées arabo-musulmanes. Le destin de la communauté copte bascule : héritière des pharaons et des Ptolémées, elle doit désormais faire vivre son identité dans un pays où elle est devenue minoritaire.
Christian Cannuyer évoque pour nous ce destin exemplaire entre spiritualité, foi et martyre - au sens de témoin - une minorité qui fait corps avec son pays.
En l’absence de recensement officiel, on estime que les Coptes sont environ 10% de la population (5% selon l’État, 20% selon l’Église), soit une dizaine de millions. Ils se répartissent sur le territoire entier, du nord au sud, ainsi que dans l’ensemble des classes sociales.
Christian Cannuyer évoque pour nous ce destin exemplaire entre spiritualité, foi et martyre - au sens de témoin - une minorité qui fait corps avec son pays.
En l’absence de recensement officiel, on estime que les Coptes sont environ 10% de la population (5% selon l’État, 20% selon l’Église), soit une dizaine de millions. Ils se répartissent sur le territoire entier, du nord au sud, ainsi que dans l’ensemble des classes sociales.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Avril 2021 à 11:56
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Michel Shkarovsky, docteur és sciences historiques, chercheur et archiviste en chef des Archives centrales de Saint-Pétersbourg, conférencier à l'Institut de la culture de Saint-Pétersbourg, professeur à l'Académie de théologie de Saint-Pétersbourg , membre du Conseil de l'Institut de recherche comparée des relations entre l'Église et l'État à Berlin
L'interaction entre les patriarches de Constantinople et les bolcheviks a commencé plusieurs années après octobre 1917. Ces contacts étaient mutuellement bénéfiques. Si les bolcheviks voulaient légaliser leurs rénovateurs avec l'aide de Constantinople, alors le Phanar voulait se protéger de la pression des Turcs, également intéressés par des relations stables avec l'URSS. L'Église orthodoxe russe, dirigée par le patriarche Tikhon, a été piégée par ce triangle. Considérons les principales étapes des relations entre les bolcheviks et Constantinople au cours de la première décennie qui a suivi le coup d'État d'octobre.
L'interaction entre les patriarches de Constantinople et les bolcheviks a commencé plusieurs années après octobre 1917. Ces contacts étaient mutuellement bénéfiques. Si les bolcheviks voulaient légaliser leurs rénovateurs avec l'aide de Constantinople, alors le Phanar voulait se protéger de la pression des Turcs, également intéressés par des relations stables avec l'URSS. L'Église orthodoxe russe, dirigée par le patriarche Tikhon, a été piégée par ce triangle. Considérons les principales étapes des relations entre les bolcheviks et Constantinople au cours de la première décennie qui a suivi le coup d'État d'octobre.
Croix "cosmique" XIII ème siècle
La basilique Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano), connue à l'origine sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. L'abside date de 1880 mais la mosaïque du XIII ème siècle a été conservée.
Elle reprend le thème de la Croix reposant sur la Jérusalem Céleste. La croix glorieuse (vision de Constantin lors de sa victoire sur Maxence au pont Milivius et victoire de la Croix sur le paganisme) est plantée sur une montagne.
Au-dessus de la croix, apparaît le symbole de la colombe de qui procèdent les flots de la vie. Ces flots descendent, par delà les bras de la croix, qui porte en son centre une représentation du baptême de Jésus jusqu'à la montagne où ils se divisent en quatre fleuves. Des cerfs et des agneaux viennent s'abreuver aux eaux vives.
La basilique Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano), connue à l'origine sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. L'abside date de 1880 mais la mosaïque du XIII ème siècle a été conservée.
Elle reprend le thème de la Croix reposant sur la Jérusalem Céleste. La croix glorieuse (vision de Constantin lors de sa victoire sur Maxence au pont Milivius et victoire de la Croix sur le paganisme) est plantée sur une montagne.
Au-dessus de la croix, apparaît le symbole de la colombe de qui procèdent les flots de la vie. Ces flots descendent, par delà les bras de la croix, qui porte en son centre une représentation du baptême de Jésus jusqu'à la montagne où ils se divisent en quatre fleuves. Des cerfs et des agneaux viennent s'abreuver aux eaux vives.
Association des Amis du Compositeur Liamine
Chantre du Seigneur - partie 1
Olivier Clément avait publié dans la revue " Contacts" 1987, une étude du liturgiste Nicolas Lossky, auteur d'une "Théolgie du Chant Liturgique"
Par le père Nicolas Lossky
"...quelques-unes des compositions liturgiques de ce compositeur mort prématurément. Ces pièces présentent un intérêt non seulement musical et esthétique, mais également et surtout liturgique. En effet, elles révèlent qu' Jean Liamine avait parfaitement assimilé les principe les plus essentiels de la musique liturgique. Parole et musique sont unies d'une union si parfaite qu'on ne peut plus les distinguer ou les dissocier.
La musique ne fait pas écran par rapport au texte chanté. Elle ne détourne pas l'attention sur elle-même par un effet d'esthétique pure. L'esthétique a certes sa place dans la musique liturgique mais elle n'y est pas un but en soi. Elle est intégrée au tout. Et le tout est un mariage parfait de la parole et de la musique, les deux en un étant essentiellement destinés à ouvrir le cœur et l'esprit sur la contemplation de la Parole, le Verbe de Dieu. C'est cela que Jean Liamine réussit à merveille. La musique de Jean Liamine s'inscrit incontestablement dans une tradition. Elle est immédiatement repérable comme de la musique russe, et de la musique russe du XXe siècle.
Chantre du Seigneur - partie 1
Olivier Clément avait publié dans la revue " Contacts" 1987, une étude du liturgiste Nicolas Lossky, auteur d'une "Théolgie du Chant Liturgique"
Par le père Nicolas Lossky
"...quelques-unes des compositions liturgiques de ce compositeur mort prématurément. Ces pièces présentent un intérêt non seulement musical et esthétique, mais également et surtout liturgique. En effet, elles révèlent qu' Jean Liamine avait parfaitement assimilé les principe les plus essentiels de la musique liturgique. Parole et musique sont unies d'une union si parfaite qu'on ne peut plus les distinguer ou les dissocier.
La musique ne fait pas écran par rapport au texte chanté. Elle ne détourne pas l'attention sur elle-même par un effet d'esthétique pure. L'esthétique a certes sa place dans la musique liturgique mais elle n'y est pas un but en soi. Elle est intégrée au tout. Et le tout est un mariage parfait de la parole et de la musique, les deux en un étant essentiellement destinés à ouvrir le cœur et l'esprit sur la contemplation de la Parole, le Verbe de Dieu. C'est cela que Jean Liamine réussit à merveille. La musique de Jean Liamine s'inscrit incontestablement dans une tradition. Elle est immédiatement repérable comme de la musique russe, et de la musique russe du XXe siècle.
Cette œuvre restaurée constitue une nouveauté́ pour la connaissance du patrimoine des chrétiens d’Orient et en particulier des Maronites, catholiques orientaux rattachés à Rome au Moyen-Âge. L’icône s’inscrit dans la continuité́ des fresques médiévales de style byzantin qui ornent nombre de chapelles et d’églises au Liban, tout en restant la seule icone connue du début du XVIe siècle, moment où la région passe sous le pouvoir des Turcs ottomans.
La découverte récente de la date de « 1523 » sur cette icône en fait une pièce unique au Liban où cet art semblait interrompu entre le XIIIe et le XVIIe siècle.
Prêtée en 2018 par le Patriarcat maronite au Liban pour l’exposition à Paris sur les « Chrétiens d’Orient », cette grande Dormition de la Vierge, de 1,80 mètre de haut sur environ 1 mètre de large, avait besoin d’être restaurée
La découverte récente de la date de « 1523 » sur cette icône en fait une pièce unique au Liban où cet art semblait interrompu entre le XIIIe et le XVIIe siècle.
Prêtée en 2018 par le Patriarcat maronite au Liban pour l’exposition à Paris sur les « Chrétiens d’Orient », cette grande Dormition de la Vierge, de 1,80 mètre de haut sur environ 1 mètre de large, avait besoin d’être restaurée
Acheté par Pierre Ier de Russie, un enfant de 8 ans capturé en Afrique arrive en 1704 à Saint-Pétersbourg. Ibrahim deviendra Hanibal, un homme exceptionnel. Après son baptême sous le nom de Piotr Petrovitch Petrov, l'élève est accueilli par le tsar comme s'il était l'un des siens.
Polyglotte, traducteur, mathématicien, il connaît alors une ascension fulgurante : il devient major-général. Il meurt à 85 ans, dans le domaine que lui a offert l'impératrice. Sa petite-fille donnera naissance au poète Alexandre Pouchkine.
***
A Saint-Pétersbourg, devenue la capitale de la Russie et l'emblème de son règne réformateur, le tsar Pierre Ier, dit le Grand, attend, un matin de mars 1704, l'arrivée de son ambassadeur Savva Vladislavitch. Pour l'accueillir, il a demandé à Alexandre Danilovitch Menchikov, puissant gouverneur général de la ville et complice des débauches de sa jeunesse, d'être auprès de lui. « Ne vous impatientez pas, Majesté. Ils devraient arriver d'une minute à l'autre », glisse, en soupirant, le gouverneur, une pointe d'agacement dans la voix.
Polyglotte, traducteur, mathématicien, il connaît alors une ascension fulgurante : il devient major-général. Il meurt à 85 ans, dans le domaine que lui a offert l'impératrice. Sa petite-fille donnera naissance au poète Alexandre Pouchkine.
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A Saint-Pétersbourg, devenue la capitale de la Russie et l'emblème de son règne réformateur, le tsar Pierre Ier, dit le Grand, attend, un matin de mars 1704, l'arrivée de son ambassadeur Savva Vladislavitch. Pour l'accueillir, il a demandé à Alexandre Danilovitch Menchikov, puissant gouverneur général de la ville et complice des débauches de sa jeunesse, d'être auprès de lui. « Ne vous impatientez pas, Majesté. Ils devraient arriver d'une minute à l'autre », glisse, en soupirant, le gouverneur, une pointe d'agacement dans la voix.
Le site « ortograf.ru » publie une communication consacrée à des représentations inhabituelles du Christ sur des enluminures.
Dans le psautier « Chludov » (IX siècle, Byzance) les chercheurs ont trouvé, en frontispice, l’effigie d’un Christ imberbe et sans moustache. M. Tchepkina, spécialisée dans l’étude du psautier « Chludov » écrit à ce propos en se référant aux travaux de N.Kondakov : « Le roi David assis sur son trône surplombé d’un arc semi circulaire s’appuyant sur des colonnes joue du psautier= kinnôr, la lyre hébraïque ancienne.
Dans le psautier « Chludov » (IX siècle, Byzance) les chercheurs ont trouvé, en frontispice, l’effigie d’un Christ imberbe et sans moustache. M. Tchepkina, spécialisée dans l’étude du psautier « Chludov » écrit à ce propos en se référant aux travaux de N.Kondakov : « Le roi David assis sur son trône surplombé d’un arc semi circulaire s’appuyant sur des colonnes joue du psautier= kinnôr, la lyre hébraïque ancienne.
Anastasia Popova
L’église historique de l'archange Michel à Cannes français est en détresse. Ceci est un SOS.
Construite en 1894, elle était sous la juridiction de l'Église orthodoxe russe et appartenait à l'Empire russe. En tant que successeur légal - la Russie modern est, l'héritier de ce site culturel important. Mais une organisation locale appelée Association culturelle orthodoxe de Cannes (ACOR) y est solidement implantée et ne veut pas transférer le bâtiment à la Russie. Le temple continue de s'effondrer.
En 2015, le dôme doré qui couronnait le clocher s'est effondré. Il a brisé un carreau de couleur unique à motifs personnalisés. Et maintenant il est froissé, rouillé et pourri, à peine reconnaissable. Les étoiles dorées sont arrachées, la croix est cassée, les restes sont entassés dans la crypte.
Brève description de l’histoire et de la situation actuelle de l’église Saint-Michel-Archange à Cannes En 2013, le tribunal décida de remettre la gestion de l’église au groupe des anciens paroissiens (redevenus membres de l’association cultuelle lors de leur conflit avec Varnava et Sérafim). Ceux-ci décidèrent de se placer sous l’autorité d’une organisation religieuse non canonique dont la hiérarchie se trouve en Ukraine. Pendant la saison des pluies, la crypte est inondée, de la moisissure - sur les murs, sur les icônes, l'iconostase pourrit.
L’église historique de l'archange Michel à Cannes français est en détresse. Ceci est un SOS.
Construite en 1894, elle était sous la juridiction de l'Église orthodoxe russe et appartenait à l'Empire russe. En tant que successeur légal - la Russie modern est, l'héritier de ce site culturel important. Mais une organisation locale appelée Association culturelle orthodoxe de Cannes (ACOR) y est solidement implantée et ne veut pas transférer le bâtiment à la Russie. Le temple continue de s'effondrer.
En 2015, le dôme doré qui couronnait le clocher s'est effondré. Il a brisé un carreau de couleur unique à motifs personnalisés. Et maintenant il est froissé, rouillé et pourri, à peine reconnaissable. Les étoiles dorées sont arrachées, la croix est cassée, les restes sont entassés dans la crypte.
Brève description de l’histoire et de la situation actuelle de l’église Saint-Michel-Archange à Cannes En 2013, le tribunal décida de remettre la gestion de l’église au groupe des anciens paroissiens (redevenus membres de l’association cultuelle lors de leur conflit avec Varnava et Sérafim). Ceux-ci décidèrent de se placer sous l’autorité d’une organisation religieuse non canonique dont la hiérarchie se trouve en Ukraine. Pendant la saison des pluies, la crypte est inondée, de la moisissure - sur les murs, sur les icônes, l'iconostase pourrit.
Anatole Krasnov-Levitine
(1930-1991, écrivain orthodoxe, il a été à plusieurs reprises arrêté. Expulsé d’URSS en 1975, il termine ses jours à Lucerne et Paris. Auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’orthodoxie)
* * *
De nos jours, tous les termes vieillissent à une vitesse effrayante. Cela s’explique par le rythme précipité de notre vie. Autrefois, dans les années 50, l’Eglise orthodoxe russe était l’Eglise du silence. Mais, avec les années 60, l’Eglise du silence s’est mise à parler.D’abord doucement, sans assurance, par la voix du Samizdat religieux, puis de plus en plus fort, et enfin de toute sa voix, pour le monde entier.
Cela se passait le 13 décembre 1965, quand fut publiée ma pétition de deux prêtres moscovites, les pères Gleb Iakounine et Nikolai Echliman. Et depuis, l’Eglise russe ne s’est plus tue : elle parle par la bouche de l’archevêque Hermogène et d’Alexandre Issaevitch Soljenitsyne, par celles du père Alexandre Men et du père Serge Jeloudkov, et dans les sermons du père Dimitri Doudko.
(1930-1991, écrivain orthodoxe, il a été à plusieurs reprises arrêté. Expulsé d’URSS en 1975, il termine ses jours à Lucerne et Paris. Auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’orthodoxie)
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De nos jours, tous les termes vieillissent à une vitesse effrayante. Cela s’explique par le rythme précipité de notre vie. Autrefois, dans les années 50, l’Eglise orthodoxe russe était l’Eglise du silence. Mais, avec les années 60, l’Eglise du silence s’est mise à parler.D’abord doucement, sans assurance, par la voix du Samizdat religieux, puis de plus en plus fort, et enfin de toute sa voix, pour le monde entier.
Cela se passait le 13 décembre 1965, quand fut publiée ma pétition de deux prêtres moscovites, les pères Gleb Iakounine et Nikolai Echliman. Et depuis, l’Eglise russe ne s’est plus tue : elle parle par la bouche de l’archevêque Hermogène et d’Alexandre Issaevitch Soljenitsyne, par celles du père Alexandre Men et du père Serge Jeloudkov, et dans les sermons du père Dimitri Doudko.
Né en 1888 et décédé en 1956, Saint Nicolas Velimirovitch est appelé le « Chrysostome serbe» en référence à Saint Jean Chrysostome, magistral et grand Prédicateur de la période patristique de l'Eglise. Qui était Saint Nicolas de Zica et d'Ohrid? Quel a été son itinéraire ? Qui sont les saints serbes qui s'inscrivent depuis dans sa filiation spirituelle ? Comment a-t-il marqué cette belle Eglise serbe, Eglise du témoignage et du martyr, où clergé et peuple marchent ensemble depuis des siècles ?
Carol Saba reçoit Liubomir Mihailovitch, traducteur du serbe vers le français des textes de Saint Nicolas, qui assume depuis de nombreuses années une diaconie de témoignage de l'Eglise serbe dans l'espace francophone. Nous évoquerons avec lui les figures de sainteté qui ont marqué le XXème siècle serbe, les hauts lieux et traditions ancestrales de cette Eglise.
Carol Saba reçoit Liubomir Mihailovitch, traducteur du serbe vers le français des textes de Saint Nicolas, qui assume depuis de nombreuses années une diaconie de témoignage de l'Eglise serbe dans l'espace francophone. Nous évoquerons avec lui les figures de sainteté qui ont marqué le XXème siècle serbe, les hauts lieux et traditions ancestrales de cette Eglise.
Le premier CD du chœur d’hommes « Chantres orthodoxes russes », ayant pour titre « Bienheureux ceux que Tu as élus et appelés », est sur le point de paraître.
« Depuis leur création en 2013, les « Chantres orthodoxes russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et surtout aux œuvres des grands centres spirituels comme le monastère des grottes de Kiev, et plus particulièrement la laure de la Trinité Saint-Serge non loin de Moscou.
« Depuis leur création en 2013, les « Chantres orthodoxes russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et surtout aux œuvres des grands centres spirituels comme le monastère des grottes de Kiev, et plus particulièrement la laure de la Trinité Saint-Serge non loin de Moscou.
« L’Évangéliaire slavon des rois de France », conservé à Reims, fait aujourd’hui l’objet d’une enquête exceptionnelle avec des intervenants de qualité, Coline Gosciniak, conservatrice de la bibliothèque Carnegie de Reims et Patrick Demouy, auteur d’un très remarquable ouvrage intitulé « Le Sacre du roi ». Ensemble, ils nous expliquent la légende et l’histoire de cet évangélia.
Cet ouvrage, qui fut utilisé lors des sacres à partir de 1575, est un lien qui s’ajoute à d’autres entre l’Est et l’Ouest de l’Europe chrétienne. Des explications sur le sacre des rois à Reims sont données, ainsi que sur ce qu’est un évangéliaire dans la tradition orthodoxe et son rôle. Le documentaire, produit par le père Jivko Panev et réalisé par Alexey Vozniuk, est en ligne ici et ci-dessous.
ICI>>>Disponible jusqu'au 24.11.20
Cet ouvrage, qui fut utilisé lors des sacres à partir de 1575, est un lien qui s’ajoute à d’autres entre l’Est et l’Ouest de l’Europe chrétienne. Des explications sur le sacre des rois à Reims sont données, ainsi que sur ce qu’est un évangéliaire dans la tradition orthodoxe et son rôle. Le documentaire, produit par le père Jivko Panev et réalisé par Alexey Vozniuk, est en ligne ici et ci-dessous.
ICI>>>Disponible jusqu'au 24.11.20
Dimanche 15 novembre 2020 à 16 h
Cathédrale St Alexandre Nevsky, VIII° Paris
Concert de chants liturgiques russes en mémoire de l’Exode Russe avec Chœur de la Cathédrale Alexandre Nevsky & chœur des Chantres Orthodoxes Russes
A l’occasion du centenaire du Grand Exode Russe (Novembre 1920 – Novembre 2020) et conjointement avec le chœur de la cathédrale Saint-Alexandre Nevsky (Direction : Protodiacre A. Kedroff) le chœur d’hommes Chantres Orthodoxes Russes (Sous la direction de Serge Rehbinder) donnera un concert en mémoire de ces événement tragiques.
Cathédrale St Alexandre Nevsky, VIII° Paris
Concert de chants liturgiques russes en mémoire de l’Exode Russe avec Chœur de la Cathédrale Alexandre Nevsky & chœur des Chantres Orthodoxes Russes
A l’occasion du centenaire du Grand Exode Russe (Novembre 1920 – Novembre 2020) et conjointement avec le chœur de la cathédrale Saint-Alexandre Nevsky (Direction : Protodiacre A. Kedroff) le chœur d’hommes Chantres Orthodoxes Russes (Sous la direction de Serge Rehbinder) donnera un concert en mémoire de ces événement tragiques.
La Russie respecte le droit de la Turquie de décider de manière indépendante de l'utilisation du bâtiment de Sainte-Sophie, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Nous reconnaissons le droit de la Turquie et des autorités d'Istanbul de déterminer des paramètres spécifiques pour l'utilisation de ce site, mais, bien sûr, en tenant compte de son statut de site du patrimoine culturel mondial, qui a été attribué par l'UNESCO", a déclaré Lavrov dans un entretien avec les stations de radio russes mercredi.
"Nous reconnaissons le droit de la Turquie et des autorités d'Istanbul de déterminer des paramètres spécifiques pour l'utilisation de ce site, mais, bien sûr, en tenant compte de son statut de site du patrimoine culturel mondial, qui a été attribué par l'UNESCO", a déclaré Lavrov dans un entretien avec les stations de radio russes mercredi.
Замечательный видеорепортаж о женской обители во имя иконы Божией Матери «Знамение» в местечке Марсена (Центральный массив Франции), который вошел в телепередачу « Des racines & des ailes »
L’Art sacré n’est pas la description du spectacle du monde, il est une création au sens absolu du mot. Seul celui qui a purifié l’intelligence de son cœur, peut réaliser une œuvre sacrée et contribuer par Grâce à l’Action divine.
Des artistes et des artisans sont venus pour donner vie au skite dans le respect de la tradition:Iaroslav Dobrynine (fresque), Père Zénon (Porte Royale), Claude-Dominique Béguin (icône), Emmanuelle Vernoux (broderie), Henry Guérin (vitraux), Michel Patrizio (mosaïque)… De nombreux textes témoignent d'une foi vivante et profondément enracinée dans la tradition : Higoumène Basile, Père André Gouzes, Bertrand Vergely, Henry Guérin, Michael Lonsdale…
Skite Sainte Foy est un lieu de retraite et de prière orthodoxe dans les Cévennes. Il dépend canoniquement de l'Archevêché des Eglises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale /Patriarcat de Moscou/
Des artistes et des artisans sont venus pour donner vie au skite dans le respect de la tradition:Iaroslav Dobrynine (fresque), Père Zénon (Porte Royale), Claude-Dominique Béguin (icône), Emmanuelle Vernoux (broderie), Henry Guérin (vitraux), Michel Patrizio (mosaïque)… De nombreux textes témoignent d'une foi vivante et profondément enracinée dans la tradition : Higoumène Basile, Père André Gouzes, Bertrand Vergely, Henry Guérin, Michael Lonsdale…
Skite Sainte Foy est un lieu de retraite et de prière orthodoxe dans les Cévennes. Il dépend canoniquement de l'Archevêché des Eglises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale /Patriarcat de Moscou/
A l'occasion de la reprise des cours d'iconographie au Centre Culturel Orthodoxe Russe du quai Branly, nous vous proposons l'interview d'une élève réalisé par un journal roumain « Lumina de Duminica ».
Madame Valérie Cagnat, vous êtes diplômée de L'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Qu’est-ce que vous a déterminée de passer de l’art profane à l’art sacré et de commencer à peindre des icônes orthodoxes?
Lorsque j'étais étudiante et que j'aspirais à devenir peintre, la question de l'art sacré est très vite devenue centrale pour moi car mon intuition me suggérait que l'art véritable ne pouvait être que métaphysique. Pour autant, je n'étais pas croyante ( bien que d'une famille de confession catholique ) mais ce questionnement sur le sens de notre existence sur terre était lancinant et source d'une grande souffrance intérieure ...
Cette quête se confondait avec la recherche d'un monde intérieur susceptible de communiquer une réalité spirituelle qui puisse être accessible à l'esprit de l'homme contemporain.
J'ai donc étudié l'art sacré dans différentes traditions pour m'en imprégner et y trouver l'inspiration (notamment chez les « Primitifs italiens »), mais curieusement ces recherches ne m'ont jamais fait découvrir le monde des icônes. Je me suis heurtée à des difficultés insurmontables: je sentais bien que ma démarche était artificielle dans la mesure où j'allais aboutir à une forme de symbolisme nourri de subjectivité en me contentant de reproduire des formes anachroniques, amputées de leur substance vivifiante, car abordée de l'extérieur, sans véritable adhésion à une réalité spirituelle. Ce confus et ambitieux projet a abouti à une crise intérieure très profonde et à une incapacité totale à pouvoir m'exprimer. J'étais dans une impasse...
Madame Valérie Cagnat, vous êtes diplômée de L'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Qu’est-ce que vous a déterminée de passer de l’art profane à l’art sacré et de commencer à peindre des icônes orthodoxes?
Lorsque j'étais étudiante et que j'aspirais à devenir peintre, la question de l'art sacré est très vite devenue centrale pour moi car mon intuition me suggérait que l'art véritable ne pouvait être que métaphysique. Pour autant, je n'étais pas croyante ( bien que d'une famille de confession catholique ) mais ce questionnement sur le sens de notre existence sur terre était lancinant et source d'une grande souffrance intérieure ...
Cette quête se confondait avec la recherche d'un monde intérieur susceptible de communiquer une réalité spirituelle qui puisse être accessible à l'esprit de l'homme contemporain.
J'ai donc étudié l'art sacré dans différentes traditions pour m'en imprégner et y trouver l'inspiration (notamment chez les « Primitifs italiens »), mais curieusement ces recherches ne m'ont jamais fait découvrir le monde des icônes. Je me suis heurtée à des difficultés insurmontables: je sentais bien que ma démarche était artificielle dans la mesure où j'allais aboutir à une forme de symbolisme nourri de subjectivité en me contentant de reproduire des formes anachroniques, amputées de leur substance vivifiante, car abordée de l'extérieur, sans véritable adhésion à une réalité spirituelle. Ce confus et ambitieux projet a abouti à une crise intérieure très profonde et à une incapacité totale à pouvoir m'exprimer. J'étais dans une impasse...
Viktoria Ivanova- RIA Novosti
Un peu moins de la moitié des tombes du célèbre cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois à proximité de Paris ont besoin de restauration et de travaux de renouvellement, selon le Directeur du Centre de Russie pour la science et la culture Konstantin VOLKOV, le début des travaux était prévu pour le printemps, mais le coronavirus a fait ses corrections, a déclaré le chef du Centre de Russie pour la science et de la culture à Paris, Konstantin Volkov, dans un entretien avec la correspondante de RIA Novosti.
Le cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois est situé à 24 kilomètres de Paris, dans le département de l’Essonne. Il a été fondé à la fin du XIXe siècle et la toute première tombe russe est apparue en 1927. C’est le lieu de repos des écrivains Ivan Bounine et Teffi, du réalisateur Andreï Tarkovski, des danseurs étoiles de ballet Sergueï Lifar et Roudolf Nouréev, du poète Alexandre Galitch, des émigrants de différentes vagues, des représentants de la noblesse, des cercles militaires et d’autres originaires de Russie.
L’histoire de la restauration du secteur russe du cimetière de Sainte-Geneviève — des-Bois date de 2016, où la nécropole a été intégralement inscrite sur la Liste des sépultures d’importance historique et valeur commémorative pour la Fédération de Russie, situées à l’étranger.
Un peu moins de la moitié des tombes du célèbre cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois à proximité de Paris ont besoin de restauration et de travaux de renouvellement, selon le Directeur du Centre de Russie pour la science et la culture Konstantin VOLKOV, le début des travaux était prévu pour le printemps, mais le coronavirus a fait ses corrections, a déclaré le chef du Centre de Russie pour la science et de la culture à Paris, Konstantin Volkov, dans un entretien avec la correspondante de RIA Novosti.
Le cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois est situé à 24 kilomètres de Paris, dans le département de l’Essonne. Il a été fondé à la fin du XIXe siècle et la toute première tombe russe est apparue en 1927. C’est le lieu de repos des écrivains Ivan Bounine et Teffi, du réalisateur Andreï Tarkovski, des danseurs étoiles de ballet Sergueï Lifar et Roudolf Nouréev, du poète Alexandre Galitch, des émigrants de différentes vagues, des représentants de la noblesse, des cercles militaires et d’autres originaires de Russie.
L’histoire de la restauration du secteur russe du cimetière de Sainte-Geneviève — des-Bois date de 2016, où la nécropole a été intégralement inscrite sur la Liste des sépultures d’importance historique et valeur commémorative pour la Fédération de Russie, situées à l’étranger.
Le 4 août, le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris a fait une inspection planifiée d’une partie des sépultures russes sur le territoire de la plus grande nécropole russe à l’étranger — le cimetière municipal de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Plus de 5 000 tombes et plus de 11 000 compatriotes inhumés dans le « carré russe » sont inscrits sur la Liste des lieux de sépulture situés à l’étranger qui ont une importance historique et une valeur commémorative pour la Fédération de Russie, conformément au Decret № 1948-р du Gouvernement de la Fédération de Russie, en date du 11 novembre 2010.
Au total, la Liste répertoriée comprend des lieux de sépulture dans les 14 pays : Bulgarie, Allemagne, Grèce, Egypte, Italie, Macédoine, Maroc, Pays-Bas, Pologne, Serbie, Tunisie, Turquie, France et République Tchèque. Depuis cette année la France a complété cette Liste de sépulture par les noms des artistes éminents d’avant-garde Natalia Gontcharova et Mikhaïl Larionov.
On poursuit les recherches en France, conformément aux critères de sélection : l’importance historique des personnes inhumées et leur contribution à la science, à la culture, à l’art, à la vie spirituelle de la Russie et des États qui ont des lieux de sépulture, au renforcement des relations entre la Russie et les pays étrangers.
Plus de 5 000 tombes et plus de 11 000 compatriotes inhumés dans le « carré russe » sont inscrits sur la Liste des lieux de sépulture situés à l’étranger qui ont une importance historique et une valeur commémorative pour la Fédération de Russie, conformément au Decret № 1948-р du Gouvernement de la Fédération de Russie, en date du 11 novembre 2010.
Au total, la Liste répertoriée comprend des lieux de sépulture dans les 14 pays : Bulgarie, Allemagne, Grèce, Egypte, Italie, Macédoine, Maroc, Pays-Bas, Pologne, Serbie, Tunisie, Turquie, France et République Tchèque. Depuis cette année la France a complété cette Liste de sépulture par les noms des artistes éminents d’avant-garde Natalia Gontcharova et Mikhaïl Larionov.
On poursuit les recherches en France, conformément aux critères de sélection : l’importance historique des personnes inhumées et leur contribution à la science, à la culture, à l’art, à la vie spirituelle de la Russie et des États qui ont des lieux de sépulture, au renforcement des relations entre la Russie et les pays étrangers.
Nous commérons + le 4 Août Mgr Antoine, métropolite de Sourozh 1914-2003
L’évêque Benjamin (Fedchenkov) et quelques laïcs restés fidèles au patriarcat de Moscou se sont réunis en mars 1931 pour fonder la paroisse des Trois-Saints-Docteurs. Tous ont pour but immédiat de trouver un lieu pour fonder une église. On trouve, au 5 rue Pétel dans le XVe arrondissement de Paris, un ancien garage dont la location est abordable. La consécration de l’église, dédiée aux trois saints Docteurs Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome et à saint Tikhon de Zadonsk,et la toute première divine liturgie sont célébrées pour Pâques 1931.
Dans un entretien, Mgr Antoine de Sourozh se souvenait :
« Je me rappelle la première fois où je suis allé à l’église des Trois-Saints-Docteurs. J’avais lu dans un journal un article du métropolite Eleuthère de Vilnius et de Lituanie où il écrivait qu’il y avait eu un schisme [à Paris], que la grande majorité des paroisses avait quitté le patriarcat de Moscou et il appelait tous ceux qui continuaient de croire en l’Église orthodoxe russe, qui voulaient lui rester fidèles à créer de nouvelles paroisses. La paroisse des Trois-Saints-Docteurs venait de voir le jour. […]
L’évêque Benjamin (Fedchenkov) et quelques laïcs restés fidèles au patriarcat de Moscou se sont réunis en mars 1931 pour fonder la paroisse des Trois-Saints-Docteurs. Tous ont pour but immédiat de trouver un lieu pour fonder une église. On trouve, au 5 rue Pétel dans le XVe arrondissement de Paris, un ancien garage dont la location est abordable. La consécration de l’église, dédiée aux trois saints Docteurs Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome et à saint Tikhon de Zadonsk,et la toute première divine liturgie sont célébrées pour Pâques 1931.
Dans un entretien, Mgr Antoine de Sourozh se souvenait :
« Je me rappelle la première fois où je suis allé à l’église des Trois-Saints-Docteurs. J’avais lu dans un journal un article du métropolite Eleuthère de Vilnius et de Lituanie où il écrivait qu’il y avait eu un schisme [à Paris], que la grande majorité des paroisses avait quitté le patriarcat de Moscou et il appelait tous ceux qui continuaient de croire en l’Église orthodoxe russe, qui voulaient lui rester fidèles à créer de nouvelles paroisses. La paroisse des Trois-Saints-Docteurs venait de voir le jour. […]
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