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Un nouveau livre sur le cimetière russe . « UN COIN DE RUSSIE A SAINTE GENEVIÈVE-DES-BOIS »
Le premier livre édité en 2008 comportait 240 personnalités diverses sur 146 pages. Cette nouvelle édition conserve la même structure, mais a été étoffée de plus de 200 nouveaux noms. Elle présente 266 personnalités sur 166 pages, dont une quarantaine incontournable, issues du premier livre comme : Rudolph Noureev, Andreï Tarkovski, Ivan Bounine, Félix Youssoupov, Zinaïde Serebriakova, ……qui se devaient de figurer dans ce nouvel ouvrage.
En règle générale, pour chaque personne citée, il y a une biographie de quelques lignes, une photo de la tombe, la photo représentant la personne et quelquefois une illustration complémentaire : par exemple la représentation d’un tableau pour un peintre ou celle d’un navire pour un amiral.
On peut trouver dans la rubrique des militaires un document exceptionnel : la liste de près de 200 marins inhumés dans ce cimetière, du grade d’amiral à celui de simple matelot. Ce document n’a jamais été publié.
Le premier livre édité en 2008 comportait 240 personnalités diverses sur 146 pages. Cette nouvelle édition conserve la même structure, mais a été étoffée de plus de 200 nouveaux noms. Elle présente 266 personnalités sur 166 pages, dont une quarantaine incontournable, issues du premier livre comme : Rudolph Noureev, Andreï Tarkovski, Ivan Bounine, Félix Youssoupov, Zinaïde Serebriakova, ……qui se devaient de figurer dans ce nouvel ouvrage.
En règle générale, pour chaque personne citée, il y a une biographie de quelques lignes, une photo de la tombe, la photo représentant la personne et quelquefois une illustration complémentaire : par exemple la représentation d’un tableau pour un peintre ou celle d’un navire pour un amiral.
On peut trouver dans la rubrique des militaires un document exceptionnel : la liste de près de 200 marins inhumés dans ce cimetière, du grade d’amiral à celui de simple matelot. Ce document n’a jamais été publié.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Novembre 2019 à 13:12
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Cette cathédrale abrite également aujourd'hui un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Djoulfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens (au nombre de sept cents).
Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'était la croix au sommet du dôme. A l'intérieur les murs sont recouverts d'une merveilleuse collection de fresques consacrées entre autre au martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne
L'église est officiellement affiliée à l'Eglise apostolique arménienne.
Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'était la croix au sommet du dôme. A l'intérieur les murs sont recouverts d'une merveilleuse collection de fresques consacrées entre autre au martyre légendaire de saint Grégoire l'Illuminateur, fondateur de l'Église arménienne
L'église est officiellement affiliée à l'Eglise apostolique arménienne.
Le service de presse du gouvernement régional a annoncé que des spécialistes d'un laboratoire mobile français examinent l'état des monuments de l'Ancienne Russie à Novgorod la Grande.
"Selon ce communiqué, un laboratoire mobile de recherche sur les monuments historiques va travailler à Novgorod pendant quatre jours. Ses chercheurs étudieront les monuments archéologiques, les peintures murales (dans les églises anciennes - IF), des textes écrits sur de l'écorce de bouleau et des objets d'art, selon des procédés non-destructifs de haute précision".
La visite des chercheurs français a été initiée par l'Académie des sciences de Russie. Les objets rares des collections du musée de Novgorod, les produits des fouilles effectuées par les expéditions de l'Institut d'archéologie de l'Académie des sciences de Russie (Moscou), ainsi que des objets du patrimoine culturel difficiles ou impossibles à étudier dans des laboratoires traditionnels ont été sélectionnés pour être étudiés.
"Selon ce communiqué, un laboratoire mobile de recherche sur les monuments historiques va travailler à Novgorod pendant quatre jours. Ses chercheurs étudieront les monuments archéologiques, les peintures murales (dans les églises anciennes - IF), des textes écrits sur de l'écorce de bouleau et des objets d'art, selon des procédés non-destructifs de haute précision".
La visite des chercheurs français a été initiée par l'Académie des sciences de Russie. Les objets rares des collections du musée de Novgorod, les produits des fouilles effectuées par les expéditions de l'Institut d'archéologie de l'Académie des sciences de Russie (Moscou), ainsi que des objets du patrimoine culturel difficiles ou impossibles à étudier dans des laboratoires traditionnels ont été sélectionnés pour être étudiés.
Ce livre est le premier consacré à la construction et à la bénédiction à Paris de la cathédrale de la Sainte Trinité (diocèse de Chersonèse, PM). La décision de mettre en œuvre ce projet avait été prise en avril 2007, lors de la visite d’Etat de S. S. le patriarche Alexis II.
En 2016 le patriarche Cyrille a béni la cathédrale de la Sainte Trinité. Le livre raconte l’histoire difficile de ce chantier: des milieux fort différents allant de certains groupes orthodoxes et jusqu’aux laïcs ont tenté de faire obstacle à ce projet. Le projet architectural lui-même a été l’objet de nombreuses attaques et discutions.
L’auteur expose l’histoire de l’orthodoxie de tradition russe en France, il rappelle les temps difficiles qu’a eu à vivre le diocèse de Chersonèse après 1932 ainsi que les relations plus que compliquées avec l’Archevêché de la rue Daru. Au sommaire de l’ouvrage un texte important de Séraphin Rehbinder, président de l’OLTR, ainsi qu’un rappel historique du métropolite Antoine de Surozh.
En 2016 le patriarche Cyrille a béni la cathédrale de la Sainte Trinité. Le livre raconte l’histoire difficile de ce chantier: des milieux fort différents allant de certains groupes orthodoxes et jusqu’aux laïcs ont tenté de faire obstacle à ce projet. Le projet architectural lui-même a été l’objet de nombreuses attaques et discutions.
L’auteur expose l’histoire de l’orthodoxie de tradition russe en France, il rappelle les temps difficiles qu’a eu à vivre le diocèse de Chersonèse après 1932 ainsi que les relations plus que compliquées avec l’Archevêché de la rue Daru. Au sommaire de l’ouvrage un texte important de Séraphin Rehbinder, président de l’OLTR, ainsi qu’un rappel historique du métropolite Antoine de Surozh.
Nous lisons dans un article rédigé sur l’Eglise des Catacombes et la vie des croyants en 1951 par un témoin : « Les fidèles préféraient entrer dans l’Eglise clandestine plutôt que de demeurer dans l’Eglise officielle»
Un jour ; me dit ce témoin, mon juge d’instruction me déclara : « Savez-vous que nous, tchékistes, nous sommes, comme votre Dieu, tout puissants et omnipotents, que nous connaissons tout, que nous sommes partout ! Et nous vus déclarons : « Là où deux ou trois sont réunis en Son nom nous sommes au milieu d’eux ! »
Malgré les terribles persécutions menées contre elle, l’Eglise des catacombes continue d’exister en Union Soviétique. Une de ses chapelles-refuges de Crimée était creusée sous une étable dans laquelle la vache du kolkhoze ruminait en paix. Sous terre, dans une sorte de cave humide et obscure, on avait installé le sanctuaire, muni de tous les objets nécessaires au culte.
Un groupe de quelques moines et prêtres, ayant à sa tête l’évêque M. dirigeait la petite colonie et se tenait en contact avec d’autres groupes des catacombes dispersés dans toute la Russie. Cette colonie était entourée
d’un tel secret que beaucoup de groupes clandestins religieux de la région l’ignoraient.
Un jour ; me dit ce témoin, mon juge d’instruction me déclara : « Savez-vous que nous, tchékistes, nous sommes, comme votre Dieu, tout puissants et omnipotents, que nous connaissons tout, que nous sommes partout ! Et nous vus déclarons : « Là où deux ou trois sont réunis en Son nom nous sommes au milieu d’eux ! »
Malgré les terribles persécutions menées contre elle, l’Eglise des catacombes continue d’exister en Union Soviétique. Une de ses chapelles-refuges de Crimée était creusée sous une étable dans laquelle la vache du kolkhoze ruminait en paix. Sous terre, dans une sorte de cave humide et obscure, on avait installé le sanctuaire, muni de tous les objets nécessaires au culte.
Un groupe de quelques moines et prêtres, ayant à sa tête l’évêque M. dirigeait la petite colonie et se tenait en contact avec d’autres groupes des catacombes dispersés dans toute la Russie. Cette colonie était entourée
d’un tel secret que beaucoup de groupes clandestins religieux de la région l’ignoraient.
Le vendredi 4 octobre prochain est organisé une soirée russe dans l’Eglise Notre-Dame du Rosaire (194 rue Raymond Losserand 75014 Paris) au profit de la paroisse de la Présentation de la Vierge au Temple
Buffet russe et moldave – vente artisanale
Ouverture du buffet : 19h
Buffet russe et moldave – vente artisanale
Ouverture du buffet : 19h
De la réhabilitation des églises anciennes qui menacent ruine au fin fond des campagnes.
Récemment sur internet quelqu’un a raconté l’histoire suivante. Un athée, c’est ainsi qu’il s’est nommé, a décidé de participer à la restauration d’une église. Mais de cette église personne n’avait besoin.
Ceux qui ont participé à cette restauration ne l’ont fait que pour le salaire versé. Quand il n’y a plus eu d’argent, les travaux ont stoppé. Et cet athée s’est demandé pourquoi est-ce que le Patriarcat n’a pas pris en charge cette restauration.
Si le Patriarcat n’a pas pris en charge cette restauration, c’est parce que personne n’a besoin de cette église. Il y a peu « Pravmir » a publié un historique d’églises qui nécessitent une remise en état et qui, aujourd’hui restaurées, embellissent notre terre. Mais avant de décider d’une restauration, il faut se demander à qui va servir cette église.
Récemment sur internet quelqu’un a raconté l’histoire suivante. Un athée, c’est ainsi qu’il s’est nommé, a décidé de participer à la restauration d’une église. Mais de cette église personne n’avait besoin.
Ceux qui ont participé à cette restauration ne l’ont fait que pour le salaire versé. Quand il n’y a plus eu d’argent, les travaux ont stoppé. Et cet athée s’est demandé pourquoi est-ce que le Patriarcat n’a pas pris en charge cette restauration.
Si le Patriarcat n’a pas pris en charge cette restauration, c’est parce que personne n’a besoin de cette église. Il y a peu « Pravmir » a publié un historique d’églises qui nécessitent une remise en état et qui, aujourd’hui restaurées, embellissent notre terre. Mais avant de décider d’une restauration, il faut se demander à qui va servir cette église.
Le livre "2.000.000 de kilomètres jusqu'à l'amour. L'Odyssée d'un pêcheur" de Klaus Kenneth vient de paraître à Moscou, aux éditions Nikea/Никея
C'est depuis longtemps un best seller dans le monde entier. L'auteur s'est rendu à Moscou pour présenter son ouvrage, traduit dans 12 langues dont le français, il visitera également Saint Saint-Pétersbourg.
Cet écrivain allemand a connu dans sa jeunesse des turbulences, il a été D.J. , a longuement vécu en Inde, est resté six heures dans un état de mort clinique. Il s'est fait moine bouddhiste. Enfin, sa difficile recherche l'a amené à l'orthodoxie. Il vit actuellement en Suisse, voyage beaucoup, a des activités de mission et de bienfaisance.
C'est depuis longtemps un best seller dans le monde entier. L'auteur s'est rendu à Moscou pour présenter son ouvrage, traduit dans 12 langues dont le français, il visitera également Saint Saint-Pétersbourg.
Cet écrivain allemand a connu dans sa jeunesse des turbulences, il a été D.J. , a longuement vécu en Inde, est resté six heures dans un état de mort clinique. Il s'est fait moine bouddhiste. Enfin, sa difficile recherche l'a amené à l'orthodoxie. Il vit actuellement en Suisse, voyage beaucoup, a des activités de mission et de bienfaisance.
Comment un prêtre et son épouse, anciens de la Gnessine, ont transformé la vie d’une petite ville de province
1995, Konakovo est une petite ville ouvrière sur la Volga nommée « 101ème kilomètre ». Une partie des habitants de la ville travaille à la centrale électrique locale, les autres vont quotidiennement chercher un salaire à Moscou, ceux qui restent cultivent leur jardin ou pêchent le long de la Volga.
Les enfants à la sortie de l’école traînent dans les rues, abandonnés à eux-mêmes. Le foot – la bière, la bière – le foot, à la tombée de la nuit c’est l’insécurité, les bagarres.
Puis, un jour, tout change : tous les soirs après l’école, plus de foot, plus de bière, tous se rendent au foyer local et y disparaissent jusque tard dans la soirée. Entassés dans une pièce, les jeunes apprennent par cœur des textes allemands, déchiffrent des partitions, chantent des œuvres de Bach, Haydn, Strauss, Tchaïkovsky ou Moussorgsky.
1995, Konakovo est une petite ville ouvrière sur la Volga nommée « 101ème kilomètre ». Une partie des habitants de la ville travaille à la centrale électrique locale, les autres vont quotidiennement chercher un salaire à Moscou, ceux qui restent cultivent leur jardin ou pêchent le long de la Volga.
Les enfants à la sortie de l’école traînent dans les rues, abandonnés à eux-mêmes. Le foot – la bière, la bière – le foot, à la tombée de la nuit c’est l’insécurité, les bagarres.
Puis, un jour, tout change : tous les soirs après l’école, plus de foot, plus de bière, tous se rendent au foyer local et y disparaissent jusque tard dans la soirée. Entassés dans une pièce, les jeunes apprennent par cœur des textes allemands, déchiffrent des partitions, chantent des œuvres de Bach, Haydn, Strauss, Tchaïkovsky ou Moussorgsky.
Les Éditions du Patriarcat de Moscou s'apprêtent à publier les œuvres complète du père Alexandre Men
2016 Le métropolite Juvénal officie la prière des défunts sur la tombe du père Alexandre VIDEO
Le p. Alexandre appelé « Apôtre de l’intelligentsia » de son vivant a été tué par un inconnu qui l’avait frappé avec un lourd objet sur la tête au petit matin du 9 septembre 1990 sur un sentier menant vers la gare de « Semhoz ».
Revue « Possev » №6-2014, Moscou-Francfort
Anna Kourt - Traduction Nikita Krivocheine
PARTIE I
Des dizaines d’ouvrages ont été consacrés à la vie d’ Alexandre Men (1935-1990), au sacerdoce, à l’œuvre écrite, à son éminente personnalité. Chaque année de sa vie, chacun de ses articles, de ses conférences et de ses homélies ont été étudiés et analysés.
J’ai eu le bonheur d’avoir pu converser avec Pavel Volfovitch Men, le frère cadet du père Alexandre avec lequel il était très proche.
Pavel Men a évoqué des faits inconnus, des souvenirs de leur enfance et de leur jeunesse communes, il a trouvé des éclairages nouveaux de ce destin passionnant et tragique. Sergueï Averintsev lors de l’enterrement du père Alexandre citait Pascal dans sa géniale oraison funèbre « J’en crois à des témoins qui se font égorger ».
Le père Men était de ceux là.
2016 Le métropolite Juvénal officie la prière des défunts sur la tombe du père Alexandre VIDEO
Le p. Alexandre appelé « Apôtre de l’intelligentsia » de son vivant a été tué par un inconnu qui l’avait frappé avec un lourd objet sur la tête au petit matin du 9 septembre 1990 sur un sentier menant vers la gare de « Semhoz ».
Revue « Possev » №6-2014, Moscou-Francfort
Anna Kourt - Traduction Nikita Krivocheine
PARTIE I
Des dizaines d’ouvrages ont été consacrés à la vie d’ Alexandre Men (1935-1990), au sacerdoce, à l’œuvre écrite, à son éminente personnalité. Chaque année de sa vie, chacun de ses articles, de ses conférences et de ses homélies ont été étudiés et analysés.
J’ai eu le bonheur d’avoir pu converser avec Pavel Volfovitch Men, le frère cadet du père Alexandre avec lequel il était très proche.
Pavel Men a évoqué des faits inconnus, des souvenirs de leur enfance et de leur jeunesse communes, il a trouvé des éclairages nouveaux de ce destin passionnant et tragique. Sergueï Averintsev lors de l’enterrement du père Alexandre citait Pascal dans sa géniale oraison funèbre « J’en crois à des témoins qui se font égorger ».
Le père Men était de ceux là.
Revue « Possev » №6-2014, Moscou-Francfort
Traduction Nikita Krivocheine
Anna Kourt : J’ai eu le bonheur d’avoir pu converser avec Pavel Volfovitch Men, le frère cadet du père Alexandre avec lequel il était très proche.Pavel Men a évoqué des faits inconnus, des souvenirs de leur enfance et de leur jeunesse communes, il a trouvé des éclairages nouveaux de ce destin passionnant et tragique
PARTIE II
Anna Kourt : Y a-t-il eu dans votre vie des situations dans lesquelles vous sentiez manifestement une intervention divine ? Avez-vous ressenti avoir été aidé? Avez-vous vécu des états de prière intenses?
Pavel Men: Il y a eu dans ma vie des moments très intenses. J’étais à Cuba au moment de la crise des missiles, dans d’autres situations également très dures. Toujours j’ai senti que j’ai été aidé. J’avais le sentiment qu’une Force, tout près de moi, me protégeait.
Traduction Nikita Krivocheine
Anna Kourt : J’ai eu le bonheur d’avoir pu converser avec Pavel Volfovitch Men, le frère cadet du père Alexandre avec lequel il était très proche.Pavel Men a évoqué des faits inconnus, des souvenirs de leur enfance et de leur jeunesse communes, il a trouvé des éclairages nouveaux de ce destin passionnant et tragique
PARTIE II
Anna Kourt : Y a-t-il eu dans votre vie des situations dans lesquelles vous sentiez manifestement une intervention divine ? Avez-vous ressenti avoir été aidé? Avez-vous vécu des états de prière intenses?
Pavel Men: Il y a eu dans ma vie des moments très intenses. J’étais à Cuba au moment de la crise des missiles, dans d’autres situations également très dures. Toujours j’ai senti que j’ai été aidé. J’avais le sentiment qu’une Force, tout près de moi, me protégeait.
Le 3 novembre 2017 au Centre culturel « Pokrovskie vorota » a eu lieu la présentation du projet international « Les saints de l’Église indivise ».
La première exposition organisée dans le cadre de ce projet s’est ouverte à Minsk le 21 décembre, elle doit ensuite voyager en Russie et à l’étranger.
Irina Yazykova, présidente du Comité d’experts en œuvres d’art, vice-recteur de l’Institut d’études bibliques et de théologie Apôtre Saint André et professeur au grand séminaire de Kolomna, nous présente ce projet auquel participent plus d’une centaine de peintres d’icônes venus de quatorze pays
« C’est un projet unique, actuel pour notre temps. Son idée est apparue il y a un certain temps. Elle est née de la rencontre du pape François et du patriarche Cyrille à Cuba en février 2016.
Membres de l’amicale de soutien à la culture chrétienne « Arthos » nous avons compris que cette rencontre pouvait ouvrir une nouvelle page dans le dialogue entre les chrétientés occidentale et orientale, et nous avons décidé de faire quelque chose de concret.
La première exposition organisée dans le cadre de ce projet s’est ouverte à Minsk le 21 décembre, elle doit ensuite voyager en Russie et à l’étranger.
Irina Yazykova, présidente du Comité d’experts en œuvres d’art, vice-recteur de l’Institut d’études bibliques et de théologie Apôtre Saint André et professeur au grand séminaire de Kolomna, nous présente ce projet auquel participent plus d’une centaine de peintres d’icônes venus de quatorze pays
« C’est un projet unique, actuel pour notre temps. Son idée est apparue il y a un certain temps. Elle est née de la rencontre du pape François et du patriarche Cyrille à Cuba en février 2016.
Membres de l’amicale de soutien à la culture chrétienne « Arthos » nous avons compris que cette rencontre pouvait ouvrir une nouvelle page dans le dialogue entre les chrétientés occidentale et orientale, et nous avons décidé de faire quelque chose de concret.
Xénia Igorevna Krivochéine est écrivain, artiste, membre fondateur du Mouvement pour une Orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale ("Mouvement pour une Orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale", op. cit. - OLTR), l'une des responsables du site web orthodoxe du diocèse de Korsoun du Patriarcat de Moscou, figure publique orthodoxe active de la France, nominée au Prix littéraire patriarcal de 2016, titulaire de l'Ordre de l'Eglise orthodoxe russe de Sainte Euphrosyne de Moscou III degré.
***
Notre entretien avec Xénia Igorovna porte sur la situation de la diaspora orthodoxe en France et sur le "Mouvement pour l'orthodoxie locale de tradition russe", sur les raisons et les modalités de la construction d'une nouvelle cathédrale orthodoxe à Paris, sur le travail du Centre spirituel des bords de Seine et de nombreuses autres questions.
"Le mouvement pour l'orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale -OLTR»
- Chère Xénia Igorovna, vous êtes membre et fondatrice du "Mouvement pour l'orthodoxie locale de la tradition russe en Europe occidentale". Veuillez nous parler un peu de la nécessité et de la pertinence de créer cette organisation.
- Le 1er avril 2003, la diaspora russe à Paris a été choquée par un message de Moscou : l'Eglise orthodoxe russe a proposé de créer une seule métropole. Je me souviens très bien comment elle était perçue dans l'archevêché du Patriarcat de Constantinople, rue Daru. Les Russes, qui avaient vécu toute leur vie dans l'espoir de s'unir à l'Église Mère, se réjouissaient, mais il y en avait d'autres qui rêvaient de "l'orthodoxie française" depuis des décennies.
Les racines de ce mouvement se trouvent dans l'histoire de l'archevêché et des pages sont écrites à son sujet. Une remarque importante : depuis la fin des années 60 du siècle dernier, l'enseignement à l'Institut théologique Saint-Serge se fait entièrement en français. Je rêvais que la jeune génération de diplômés de l'Institut et des associations de jeunes (comme l’OLTR) puisse tourner la page de l'archevêché "russe", mais cela ne s'est pas produit. Depuis 1932, lorsque le Métropolite Euloge est passé au Phanar, différentes congrégations se sont formées dans les paroisses de l'Archevêché, certaines d'entre elles ont continué à servir en slavon d’Eglise, d'autres dans les langues locales. Toutes deux ont suivi la tradition liturgique. Beaucoup dans la diaspora ne comprenaient pas ce qu'est l'"orthodoxie française". Peut-être une sorte de renouveau!?
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Notre entretien avec Xénia Igorovna porte sur la situation de la diaspora orthodoxe en France et sur le "Mouvement pour l'orthodoxie locale de tradition russe", sur les raisons et les modalités de la construction d'une nouvelle cathédrale orthodoxe à Paris, sur le travail du Centre spirituel des bords de Seine et de nombreuses autres questions.
"Le mouvement pour l'orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale -OLTR»
- Chère Xénia Igorovna, vous êtes membre et fondatrice du "Mouvement pour l'orthodoxie locale de la tradition russe en Europe occidentale". Veuillez nous parler un peu de la nécessité et de la pertinence de créer cette organisation.
- Le 1er avril 2003, la diaspora russe à Paris a été choquée par un message de Moscou : l'Eglise orthodoxe russe a proposé de créer une seule métropole. Je me souviens très bien comment elle était perçue dans l'archevêché du Patriarcat de Constantinople, rue Daru. Les Russes, qui avaient vécu toute leur vie dans l'espoir de s'unir à l'Église Mère, se réjouissaient, mais il y en avait d'autres qui rêvaient de "l'orthodoxie française" depuis des décennies.
Les racines de ce mouvement se trouvent dans l'histoire de l'archevêché et des pages sont écrites à son sujet. Une remarque importante : depuis la fin des années 60 du siècle dernier, l'enseignement à l'Institut théologique Saint-Serge se fait entièrement en français. Je rêvais que la jeune génération de diplômés de l'Institut et des associations de jeunes (comme l’OLTR) puisse tourner la page de l'archevêché "russe", mais cela ne s'est pas produit. Depuis 1932, lorsque le Métropolite Euloge est passé au Phanar, différentes congrégations se sont formées dans les paroisses de l'Archevêché, certaines d'entre elles ont continué à servir en slavon d’Eglise, d'autres dans les langues locales. Toutes deux ont suivi la tradition liturgique. Beaucoup dans la diaspora ne comprenaient pas ce qu'est l'"orthodoxie française". Peut-être une sorte de renouveau!?
D'après les chiffres publiés par le Comité de l'enseignement de l'Église russe, le nombre d'inscrits aux cours préparatoires à l'enseignement supérieur religieux a augmenté de 25% et celui des reçus en première année a augmenté de 20% par rapport à l'année dernière.
VOCATION OU CARRIÈRE?
"Il y a un appel d'air, explique l'archiprêtre Alexandre Iliachenko, ex-directeur du site «Pravoslavie i mir». *Dans nombre d'églises, la moitié des paroissiens ont moins de vingt ans et veulent servir Dieu et leurs prochains." Mais le professeur de philosophie de l'université d'Oulianovsk et expert en religion Serge Petrov**, pense qu'il n'y a pas que la vocation qui explique le phénomène. "Beaucoup de jeunes gens y voient une bonne opportunité de carrière, la sécurité de l'emploi...
VOCATION OU CARRIÈRE?
"Il y a un appel d'air, explique l'archiprêtre Alexandre Iliachenko, ex-directeur du site «Pravoslavie i mir». *Dans nombre d'églises, la moitié des paroissiens ont moins de vingt ans et veulent servir Dieu et leurs prochains." Mais le professeur de philosophie de l'université d'Oulianovsk et expert en religion Serge Petrov**, pense qu'il n'y a pas que la vocation qui explique le phénomène. "Beaucoup de jeunes gens y voient une bonne opportunité de carrière, la sécurité de l'emploi...
Le 19 juillet, jour de la commémoration de Saint Serge de Radonezh Sa Sainteté le patriarche Cyrille s'est rendu à Serguiev Possad. Une liturgie suivie d'une panikhide ont été célébrées en présence d'un très grand nombre de fidèles.
La veille le Patriarche Cyrille a inauguré un monument au serviteurs du culte tués par les bolcheviks , jour de la fête de St Serge de Radonege et de la sainte grande-duchesse Élisabeth Serguiev Possad , non loin de la Laure de la Trinité-St. Serge. Il représente le père Paul Florensky, la Grande-duchesse Élisabeth et l'archimandrite Kronid, dernier archimandrite de la Laure avant la révolution bolchévique*.
Le monument est érigé sur le site de l'ensemble commémoratif à «Toutes les victimes des années de persécution et de répression». L'auteur de ces sculptures est Marie Tikhonova.
La veille le Patriarche Cyrille a inauguré un monument au serviteurs du culte tués par les bolcheviks , jour de la fête de St Serge de Radonege et de la sainte grande-duchesse Élisabeth Serguiev Possad , non loin de la Laure de la Trinité-St. Serge. Il représente le père Paul Florensky, la Grande-duchesse Élisabeth et l'archimandrite Kronid, dernier archimandrite de la Laure avant la révolution bolchévique*.
Le monument est érigé sur le site de l'ensemble commémoratif à «Toutes les victimes des années de persécution et de répression». L'auteur de ces sculptures est Marie Tikhonova.
LE MOINE GREGOIRE KROUG: Exposition du 14 mai au 30 juin 2019, au Centre culturel et spirituel orthodoxe russe
J'aimerais aborder un thème particulièrement intéressant pour nous dans les écrits du père Grégoire, celui de la Tradition iconographique.
Quelques imprécisions théologiques dans ses réflexions ne doivent pas nous empêcher de prendre au sérieux et de goûter à la profonde richesse spirituelle et mystique de ses écrits
Pour aborder correctement ces Carnets, il faut d'abord comprendre qui est père Grégoire.
SUITE PJ
J'aimerais aborder un thème particulièrement intéressant pour nous dans les écrits du père Grégoire, celui de la Tradition iconographique.
Quelques imprécisions théologiques dans ses réflexions ne doivent pas nous empêcher de prendre au sérieux et de goûter à la profonde richesse spirituelle et mystique de ses écrits
Pour aborder correctement ces Carnets, il faut d'abord comprendre qui est père Grégoire.
SUITE PJ
Dans la grande rue Jytomyr, à Kiev, se trouve une petite chapelle située à coté de "l’Association des amis des pauvres". Cette chapelle a reçu en l’honneur de la Vierge, le nom de Notre-Dame de la Consolation. / Le titre de Notre Dame de Consolation prévalut au titre de Notre Dame de Pitié à la fin du 17°siècle./
Le 15/28 août 1923, à deux heures du matin, un juif, demeurant trois maisons plus bas, sortit dans sa cour parce qu’il voyait une très forte lumière, un incendie sans doute. Cet embrasement sortait de la chapelle.
Effrayé, cet homme qui avait sa boulangerie tout près, courut avertir les autorités que la chapelle brûlait. Une grande foule s’amassa, saisie de crainte, car on ne voyait aucune fumée mais une aveuglante lumière qui augmentait et diminuait sans arrêt. On courut chercher les clés et on appela les membres du Parti communiste, ces « représentants du peuple ».
Le 15/28 août 1923, à deux heures du matin, un juif, demeurant trois maisons plus bas, sortit dans sa cour parce qu’il voyait une très forte lumière, un incendie sans doute. Cet embrasement sortait de la chapelle.
Effrayé, cet homme qui avait sa boulangerie tout près, courut avertir les autorités que la chapelle brûlait. Une grande foule s’amassa, saisie de crainte, car on ne voyait aucune fumée mais une aveuglante lumière qui augmentait et diminuait sans arrêt. On courut chercher les clés et on appela les membres du Parti communiste, ces « représentants du peuple ».
L’Espagne que nous ne connaissons pas. L’archiprêtre André Kordotchkine, recteur de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Madrid partage ici avec nous son amour pour les reliques de saint Jacques le Majeur, le Suaire de notre Seigneur, une parcelle de la Sainte Croix et la geôle de la sainte martyre Léocadia.
Parfois on nous demande en quoi la vie orthodoxe à l’étranger diffère-t-elle de celle de la Russie. Il me semble qu’il y a une différence, importante, peut-être pas pour tous, mais pour beaucoup. Quand on vit à Moscou, par exemple, ou à Saint-Pétersbourg, si on a le cafard, on peut aller au monastère du Don ou sur les bords de la Smolenka, et alors ça va mieux, ou ça passe totalement. Si on est à Madrid, on n’a nulle part où aller, nulle part où recharger ses batteries.
C’est ce que je pensais quand je suis arrivé à Madrid, il y a douze ans, quand nous avons commencé à officier là où avant nous venaient des immigrés latino-américains ou marocains pour téléphoner chez eux ou vendre des pêches et des tomates. Ce n’est pas facile de commencer quelque chose, d’essuyer les plâtres, pensai-je. Mais petit à petit nous avons appris que nous n’étions pas les premiers. L’histoire passée de notre paroisse nous est apparue, elle remonte jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, nous avons découvert un prêtre remarquable : le père Constantin Koustodiev qui officiait à Madrid dans les années 1860, nous avons feuilleté les pages de l’histoire de l’Église indivise en Espagne.
Parfois on nous demande en quoi la vie orthodoxe à l’étranger diffère-t-elle de celle de la Russie. Il me semble qu’il y a une différence, importante, peut-être pas pour tous, mais pour beaucoup. Quand on vit à Moscou, par exemple, ou à Saint-Pétersbourg, si on a le cafard, on peut aller au monastère du Don ou sur les bords de la Smolenka, et alors ça va mieux, ou ça passe totalement. Si on est à Madrid, on n’a nulle part où aller, nulle part où recharger ses batteries.
C’est ce que je pensais quand je suis arrivé à Madrid, il y a douze ans, quand nous avons commencé à officier là où avant nous venaient des immigrés latino-américains ou marocains pour téléphoner chez eux ou vendre des pêches et des tomates. Ce n’est pas facile de commencer quelque chose, d’essuyer les plâtres, pensai-je. Mais petit à petit nous avons appris que nous n’étions pas les premiers. L’histoire passée de notre paroisse nous est apparue, elle remonte jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, nous avons découvert un prêtre remarquable : le père Constantin Koustodiev qui officiait à Madrid dans les années 1860, nous avons feuilleté les pages de l’histoire de l’Église indivise en Espagne.
Un nouveau film dédié à l’héritage de l’iconographe orthodoxe Grégoire Kroug vient de paraître sur DVD chez les "Ouverture Productions" à l’occasion du 50e anniversaire de sa mort, sous l’intitulé « Dans la Paix de Père Grégoire avec le Père Archimandrite Barsanuphe ».
Le film a été réalisé sur l’initative du feu archimandrite Barsanuphe (Ferrier, +2018) à partir dès images d’archives de différentes époques, y compris les tournages exclusifs datés du 1968, effectués par une chaîne télévisive française au Skite du Saint-Esprit à Mesnil-Saint-Denis. Grâce à ces matériaux visuels nous vivont quelques moments mémorables avec le Père Grégoire (Kroug) pendant qu’il dessine une icône et l’archimandrite Serge (Chévitch), le Père-supérieur du Skit.
Le film a été réalisé sur l’initative du feu archimandrite Barsanuphe (Ferrier, +2018) à partir dès images d’archives de différentes époques, y compris les tournages exclusifs datés du 1968, effectués par une chaîne télévisive française au Skite du Saint-Esprit à Mesnil-Saint-Denis. Grâce à ces matériaux visuels nous vivont quelques moments mémorables avec le Père Grégoire (Kroug) pendant qu’il dessine une icône et l’archimandrite Serge (Chévitch), le Père-supérieur du Skit.
Le numéro 264 de Contacts, revue française de l’orthodoxie, vient de paraître. Il est consacré à un hommage au père Nicolas Lossky, universitaire orthodoxe d’origine russe, prêtre du Patriarcat de Moscou, ancien professeur à l’Institut Saint-Serge, acteur du dialogue œcuménique au niveau international (comme membre actif du Conseil oecuménique des Églises).
Ce volume propose notamment un essai inédit de 36 pages du p. Nicolas « Les défis du mouvement œcuménique », qui résonne comme son testament spirituel. Suivent quatre articles repris du p. Nicolas Lossky et une série d’hommages dédiée aux multiples facettes d’un homme de foi au service de l’Église et de l’unité des chrétiens.
Ce volume propose notamment un essai inédit de 36 pages du p. Nicolas « Les défis du mouvement œcuménique », qui résonne comme son testament spirituel. Suivent quatre articles repris du p. Nicolas Lossky et une série d’hommages dédiée aux multiples facettes d’un homme de foi au service de l’Église et de l’unité des chrétiens.
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