la Croix reposant sur la Jérusalem Céleste
Croix "cosmique" XIII ème siècle

La basilique Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano), connue à l'origine sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. L'abside date de 1880 mais la mosaïque du XIII ème siècle a été conservée.

Elle reprend le thème de la Croix reposant sur la Jérusalem Céleste. La croix glorieuse (vision de Constantin lors de sa victoire sur Maxence au pont Milivius et victoire de la Croix sur le paganisme) est plantée sur une montagne.

Au-dessus de la croix, apparaît le symbole de la colombe de qui procèdent les flots de la vie. Ces flots descendent, par delà les bras de la croix, qui porte en son centre une représentation du baptême de Jésus jusqu'à la montagne où ils se divisent en quatre fleuves. Des cerfs et des agneaux viennent s'abreuver aux eaux vives.

la Croix reposant sur la Jérusalem Céleste
Au pied de la montagne, entre les fleuves, voici la Cité sainte aux murs d'or. Un ange en garde la porte, et Pierre et Paul viennent aux créneaux. Au centre de la cité, un phénix, symbole de l'immortalité , est perché sur la plus haute branche d'un palmier. La montagne est située au bord du Jourdain dans un merveilleux jardin de verdure et de fleurs. Les deux intercesseurs de part et d'autre de la croix sont Marie et Jean Baptiste.

La basilique Saint-Jean-de-Latran est la cathédrale de Rome, c'est le premier sanctuaire du Christianisme construit sur ce site, dès 312-313, par Constantin, le premier empereur romain devenu chrétien. C'est l'une des quatre basiliques majeures de Rome.

Le texte biblique

L'homme qui me guidait me fit revenir à l'entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l'eau jaillissait en direction de l'orient, puisque la façade du Temple était du côté de l'orient. L'eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l'autel.

L'homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore l'eau coulait du côté droit.

L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux chevilles.

Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins.

Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve infranchissable.

Alors il me dit : « As-tu vu, fils d'homme ? » Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent.

Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre.

Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux.

En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.

Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

Ez 47, 1-12
la Croix reposant sur la Jérusalem Céleste

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Avril 2021 à 15:56 | 0 commentaire | Permalien



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