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Le père Alexis est né le 9 février 1875 dans le village de Viélino (district de Bronnitsk, province de Moscou) dans la famille du prêtre Pierre Skvortsov.
En 1895, Alexis a terminé ses études au grand séminaire de Moscou et a été affecté en 1899 comme psalmiste à l’église de la Décollation-de-Saint-Jean-le-Précurseur du couvent de filles Saint-Jean à Moscou. Le 5 mars 1898, il fut ordonné diacre et en 1917 prêtre de la même église. En 1920, il fut honoré du port de la kamilavka.
Après qu’en 1918, époque de répression de l’Église orthodoxe russe, le monastère a été fermé par les incroyants et les cellules des sœurs transformées en prison pour condamnés politiques, l’église abbatiale Saint-Jean-le-Précurseur est devenue paroissiale, le père Alexis a continué d’y officier jusqu’à sa fermeture. Ensuite il a desservi la paroisse de la Dormition à Gjel (district de Bronnitsk).
En 1929, lorsque fut arrêté son recteur, le conseil de la paroisse de l’Archange-Michel du village de Zagornovo, situé non loin de Gjel, fit appel au père Alexis qui s’installa dans le village avec sa famille.
Au début des années trente, la section locale de la GPU a cherché le moyen d’arrêter le père Alexis.
En 1895, Alexis a terminé ses études au grand séminaire de Moscou et a été affecté en 1899 comme psalmiste à l’église de la Décollation-de-Saint-Jean-le-Précurseur du couvent de filles Saint-Jean à Moscou. Le 5 mars 1898, il fut ordonné diacre et en 1917 prêtre de la même église. En 1920, il fut honoré du port de la kamilavka.
Après qu’en 1918, époque de répression de l’Église orthodoxe russe, le monastère a été fermé par les incroyants et les cellules des sœurs transformées en prison pour condamnés politiques, l’église abbatiale Saint-Jean-le-Précurseur est devenue paroissiale, le père Alexis a continué d’y officier jusqu’à sa fermeture. Ensuite il a desservi la paroisse de la Dormition à Gjel (district de Bronnitsk).
En 1929, lorsque fut arrêté son recteur, le conseil de la paroisse de l’Archange-Michel du village de Zagornovo, situé non loin de Gjel, fit appel au père Alexis qui s’installa dans le village avec sa famille.
Au début des années trente, la section locale de la GPU a cherché le moyen d’arrêter le père Alexis.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Mars 2019 à 09:06
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Plus de dix mille chrétiens ont été tués en Espagne dans les années 30, lors de la terreur communiste.
C'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître sur les persécutions religieuses durant la guerre civile espagnole, alors que l'Eglise ibérique s'apprête à en béatifier 526, dimanche 13 octobre, à Tarragone. Le livre "Holocausto católico" (éditions "La Esfera de los Libros") de l'historien et journaliste espagnol Santiago Mata est une étude de la répression des chrétiens en Espagne au XX s. Voir ici une grande interview de l'auteur
En expliquant le nom du livre, Santiago Mata dit "J’emploie ce terme dans un sens religieux, qui n’a rien à voir avec des événements postérieurs de type idéologico-politique ou raciste, comme c’est concrètement le cas de l’holocauste des nazis contre les juifs:
- En premier lieu, holocauste en grec signifie « tout brûlé » et c’est à quoi on prétendait lors de la Révolution espagnole : gommer toute trace de la religion catholique, ce qui s’est manifesté non seulement au moyen des assassinats mais par le feu.
- En second lieu, du point de vue subjectif, le martyr s’offre à Dieu « en holocauste » ou comme sacrifice pour expier ses péchés et ceux des autres y compris ceux qui le tuent. Il y en a qui utilisent ce terme dans leurs lettres d’adieu, par exemple le frère Aurelio Ángel Boix Cosials, qui avec 17 autres bénédictins de El Puey, sera béatifié ce dimanche, a écrit à ses parents: « Je considère comme une grâce très spéciale de donner ma vie en holocauste pour une cause aussi sacrée, pour le seul délit d’être un religieux ».
C'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître sur les persécutions religieuses durant la guerre civile espagnole, alors que l'Eglise ibérique s'apprête à en béatifier 526, dimanche 13 octobre, à Tarragone. Le livre "Holocausto católico" (éditions "La Esfera de los Libros") de l'historien et journaliste espagnol Santiago Mata est une étude de la répression des chrétiens en Espagne au XX s. Voir ici une grande interview de l'auteur
En expliquant le nom du livre, Santiago Mata dit "J’emploie ce terme dans un sens religieux, qui n’a rien à voir avec des événements postérieurs de type idéologico-politique ou raciste, comme c’est concrètement le cas de l’holocauste des nazis contre les juifs:
- En premier lieu, holocauste en grec signifie « tout brûlé » et c’est à quoi on prétendait lors de la Révolution espagnole : gommer toute trace de la religion catholique, ce qui s’est manifesté non seulement au moyen des assassinats mais par le feu.
- En second lieu, du point de vue subjectif, le martyr s’offre à Dieu « en holocauste » ou comme sacrifice pour expier ses péchés et ceux des autres y compris ceux qui le tuent. Il y en a qui utilisent ce terme dans leurs lettres d’adieu, par exemple le frère Aurelio Ángel Boix Cosials, qui avec 17 autres bénédictins de El Puey, sera béatifié ce dimanche, a écrit à ses parents: « Je considère comme une grâce très spéciale de donner ma vie en holocauste pour une cause aussi sacrée, pour le seul délit d’être un religieux ».
Le 5 février nous commémorons le starets Ioann (Krestiankine), 1910-2006.
L’archimandrite Ioann moine du monastère des Grottes de Pskov a été rappelé à Dieu en février 2006, il était âgé de 95 ans. Il était vénéré par tous les orthodoxes en Russie et dans le monde car l’un des derniers confesseurs starets. Des centaines de fidèles affluaient chaque jour vers sa cellule pendant près de quarante ans afin de lui faire part de leurs joies et de leurs chagrins, de bénéficier de sa guidance spirituelle.
Le père Ioann est né à Orel le 11 avril 1910. Enfant, il servait les liturgies qu’officiait Mgr Séraphin (Ostrooumov), archevêque d’Orel. A la suite de ses études secondaires il s’inscrit à des cours de comptabilité et s’installe à Moscou où il trouve un emploi.
C’est en externe que le futur père Ioann s’inscrit au séminaire. Il fait partie de la promotion 1950 de l’académie de théologie de Moscou et y prépare une thèse qu’il ne réussit pas à soutenir car dans la nuit du 30 avril 1950 il est arrêté. Ses activités pastorales lui valent une condamnation de sept ans dans les camps de rééducation par le travail. Le 15 février 1955 il est libéré avant terme.
L’archimandrite Ioann moine du monastère des Grottes de Pskov a été rappelé à Dieu en février 2006, il était âgé de 95 ans. Il était vénéré par tous les orthodoxes en Russie et dans le monde car l’un des derniers confesseurs starets. Des centaines de fidèles affluaient chaque jour vers sa cellule pendant près de quarante ans afin de lui faire part de leurs joies et de leurs chagrins, de bénéficier de sa guidance spirituelle.
Le père Ioann est né à Orel le 11 avril 1910. Enfant, il servait les liturgies qu’officiait Mgr Séraphin (Ostrooumov), archevêque d’Orel. A la suite de ses études secondaires il s’inscrit à des cours de comptabilité et s’installe à Moscou où il trouve un emploi.
C’est en externe que le futur père Ioann s’inscrit au séminaire. Il fait partie de la promotion 1950 de l’académie de théologie de Moscou et y prépare une thèse qu’il ne réussit pas à soutenir car dans la nuit du 30 avril 1950 il est arrêté. Ses activités pastorales lui valent une condamnation de sept ans dans les camps de rééducation par le travail. Le 15 février 1955 il est libéré avant terme.
Exposition organisée du 14 mai au 30 juin 2019, au Centre culturel et spirituel orthodoxe russe, 1 quai Branly, dans le 7ème arrondissement de Paris, à l'occasion du 50 e anniversaire du rappel à Dieu du célèbre moine iconographe.
Les conférences du samedi 8 juin
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Les conférences du samedi 8 juin
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Le Centre spirituel et culturel russe organise le 1 février à 19h la présentation, avec la participation de l’auteur, du nouveau livre de l’archiprêtre André Kordotchkine « Rendez à César ce qui est à César »
L’auteur traite de problèmes tels que « Est-ce que Jésus-Christ était un patriote ? », « Est-ce que le patriotisme peut aller jusqu’au péché ? », « Jusqu’à quel point faut-il rester fidèle à son pays, obéir aux autorités, défendre ses intérêts ? »
Nikita KRIVOCHEINE participera à la présentation de ce livre.
L’auteur traite de problèmes tels que « Est-ce que Jésus-Christ était un patriote ? », « Est-ce que le patriotisme peut aller jusqu’au péché ? », « Jusqu’à quel point faut-il rester fidèle à son pays, obéir aux autorités, défendre ses intérêts ? »
Nikita KRIVOCHEINE participera à la présentation de ce livre.
Ce dimanche le 23 décembre 2018 , l’évêque Nestor de Chersonèse a procédé à la consécration de l’église de Tous-les-Saints et y a célébré la première liturgie eucharistique.
Le communiqué publié par le site de la paroisse précise : « Après sa petite consécration, l’église peut être utilisée par la communauté pour célébrer les offices divins. La dédicace (grande consécration) devrait être célébrée par le primat de l’Église orthodoxe russe, Sa Sainteté le patriarche Cyrille, en 2019. »
La construction de l’église de Tous-les-Saints et du centre paroissial spirituel et culturel a commencé il y a cinq ans, en décembre 2013. Le terrain a été cédé par la commune de Strasbourg à la communauté orthodoxe russe par bail emphytéotique. Tous les travaux de construction sont, selon le communiqué de presse, assurés par des dons privés. Tous les donateurs individuels, on en compte déjà plusieurs milliers, sont portés au registre paroissial des oboles et des prières seront dites à leur intention. « Nos paroissiens ne sont pas les seuls donateurs, nous avons reçu des dons du monde entier.
Le projet du complexe paroissial est dû à l’architecte russe Dimitri Pshenichnikov et réalisé par l’architecte français Michel Arnold.
PHOTOS Daniel Naberejny
La majeure partie provient de Russie, d’Ukraine, de France et d’Allemagne, mais nous en avons aussi reçu des États-Unis, du Canada de Pologne, de Grande Bretagne et même du Japon. Je veux aussi souligner que parmi les donateurs il y a des Français qui, bien que non orthodoxes, voient avec amitié et intérêt la construction de notre église, » déclare l’hégoumène Philippe Riabykh, recteur de la paroisse
Le communiqué publié par le site de la paroisse précise : « Après sa petite consécration, l’église peut être utilisée par la communauté pour célébrer les offices divins. La dédicace (grande consécration) devrait être célébrée par le primat de l’Église orthodoxe russe, Sa Sainteté le patriarche Cyrille, en 2019. »
La construction de l’église de Tous-les-Saints et du centre paroissial spirituel et culturel a commencé il y a cinq ans, en décembre 2013. Le terrain a été cédé par la commune de Strasbourg à la communauté orthodoxe russe par bail emphytéotique. Tous les travaux de construction sont, selon le communiqué de presse, assurés par des dons privés. Tous les donateurs individuels, on en compte déjà plusieurs milliers, sont portés au registre paroissial des oboles et des prières seront dites à leur intention. « Nos paroissiens ne sont pas les seuls donateurs, nous avons reçu des dons du monde entier.
Le projet du complexe paroissial est dû à l’architecte russe Dimitri Pshenichnikov et réalisé par l’architecte français Michel Arnold.
PHOTOS Daniel Naberejny
La majeure partie provient de Russie, d’Ukraine, de France et d’Allemagne, mais nous en avons aussi reçu des États-Unis, du Canada de Pologne, de Grande Bretagne et même du Japon. Je veux aussi souligner que parmi les donateurs il y a des Français qui, bien que non orthodoxes, voient avec amitié et intérêt la construction de notre église, » déclare l’hégoumène Philippe Riabykh, recteur de la paroisse
L'amitié qui unit le séminaire catholique Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux et le séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève d'Epinay-sous-Sénart depuis de longues années les conduit aujourd'hui à accorder leurs voix pour mettre en valeur leurs si riches traditions liturgiques et musicales. Au cours des derniers mois, séminaristes orthodoxes et catholiques ont ainsi travaillé ensemble pour former les Voix de l´Unité et enregistrer un CD. Un travail qui a enrichit leurs découvertes communes.
Jeudi 11 octobre 2018 en soirée, à Paris, en la cathédrale de la Sainte Trinité, avait lieu un concert à l'occasion de la parution du CD Les voix de l'unité (éditions Jade) avec les séminaristes du Séminaire orthodoxe russe en France et du Séminaire Saint-Sulpice, en présence de Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié et président du conseil pour l'unité des chrétiens au sein de la Conférence des évêques de France et Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.
Jeudi 11 octobre 2018 en soirée, à Paris, en la cathédrale de la Sainte Trinité, avait lieu un concert à l'occasion de la parution du CD Les voix de l'unité (éditions Jade) avec les séminaristes du Séminaire orthodoxe russe en France et du Séminaire Saint-Sulpice, en présence de Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié et président du conseil pour l'unité des chrétiens au sein de la Conférence des évêques de France et Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.
Larissa
« A l’époque soviétique, les étoiles de Bethléem et les anges de cires ont été changés pour des étoiles rouges à cinq branches ou étoiles du Kremlin ».
C'est vers 330 que l'empereur Constantin fixa la date au 25 décembre, mais ce n'est qu'en 353, sous le pape Liberius (ou Liberos) que la fête de la naissance du Christ fut instituée à Rome. L'Eglise d'orient, qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6 janvier jour de l'Epiphanie, adopta en 381 elle-aussi la date du 25 décembre sur l'initiative de Grégoire de Nazianze, célébrant ainsi la venue sur terre du sauveur.
En 425, l'empereur d'Orient Théodose II codifia officiellement les cérémonies de la fête de Noël, ainsi Noël devint une fête exclusivement chrétienne. Le concile d'Agde en 506 rendit cette fête obligatoire, et l'empereur d'Orient Justinien, en 529, en fit un jour férié. C'est à partir du Ve siècle, sous le pontificat de Grégoire le Grand que l'on commença à célébrer la messe de minuit.
Au VIIe siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer 3 messes : la vigile au soir du 24 décembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25 décembre.
« A l’époque soviétique, les étoiles de Bethléem et les anges de cires ont été changés pour des étoiles rouges à cinq branches ou étoiles du Kremlin ».
C'est vers 330 que l'empereur Constantin fixa la date au 25 décembre, mais ce n'est qu'en 353, sous le pape Liberius (ou Liberos) que la fête de la naissance du Christ fut instituée à Rome. L'Eglise d'orient, qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6 janvier jour de l'Epiphanie, adopta en 381 elle-aussi la date du 25 décembre sur l'initiative de Grégoire de Nazianze, célébrant ainsi la venue sur terre du sauveur.
En 425, l'empereur d'Orient Théodose II codifia officiellement les cérémonies de la fête de Noël, ainsi Noël devint une fête exclusivement chrétienne. Le concile d'Agde en 506 rendit cette fête obligatoire, et l'empereur d'Orient Justinien, en 529, en fit un jour férié. C'est à partir du Ve siècle, sous le pontificat de Grégoire le Grand que l'on commença à célébrer la messe de minuit.
Au VIIe siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer 3 messes : la vigile au soir du 24 décembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25 décembre.
Claude Lopez-Ginisty est hypodiacre de l’Église orthodoxe russe qui vit en Suisse, spécialiste de la prière, et des vies des saints. Il a également publié des livres de spiritualité sur les Fols-en-Christ, saint Séraphim de Sarov, saint Silouane l’Athonite et Abraham de Natpar.
Les saints occidentaux des dix premiers siècles appartiennent à l’Église orthodoxe, tout autant que les saints d’Orient. Ils partagent la même foi, la même vie spirituelle et indiquent de la même façon la voie vers le salut. C’est pour cette raison que les orthodoxes ayant fui leurs pays après les tragiques événements de la révolution russe ont fait revivre le culte de ces saints, oubliés en Occident et encore inconnus en Orient.
Les saints occidentaux des dix premiers siècles appartiennent à l’Église orthodoxe, tout autant que les saints d’Orient. Ils partagent la même foi, la même vie spirituelle et indiquent de la même façon la voie vers le salut. C’est pour cette raison que les orthodoxes ayant fui leurs pays après les tragiques événements de la révolution russe ont fait revivre le culte de ces saints, oubliés en Occident et encore inconnus en Orient.
Du 5 au 30 décembre 2018 le Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe à Paris accueillera l’exposition « Le monde radieux de Catherine Sérébriakoff ».
Organisée par le diocèse de Chersonèse, et plus particulièrement par l’Association KULTURA, ainsi que par la Fondation moscovite Zinaïda Serebriakova, l’exposition offrira la belle occasion de découvrir ce monde radieux de Catherine Sérébriakoff.
Deuxième fille du célèbre peintre russe Zinaïda Serebriakova, Catherine est née en 1913 à Tsarskoïe Selo, le « Versailles russe ».
Arrivée à Paris, elle pratique avec son frère Alexandre la rare spécialité du portrait d’intérieur, laissant un témoignage minutieux des décors et fêtes de la haute société française. Le réalisme et la précision quasi photographique de ses œuvres lui valent d’être hautement appréciée par des grands collectionneurs et aristocrates du XX siècle : Charles de Beistegui, Arturo Lopez-Willshaw, le duc et la duchesse de Windsor, les Rothschild.
Organisée par le diocèse de Chersonèse, et plus particulièrement par l’Association KULTURA, ainsi que par la Fondation moscovite Zinaïda Serebriakova, l’exposition offrira la belle occasion de découvrir ce monde radieux de Catherine Sérébriakoff.
Deuxième fille du célèbre peintre russe Zinaïda Serebriakova, Catherine est née en 1913 à Tsarskoïe Selo, le « Versailles russe ».
Arrivée à Paris, elle pratique avec son frère Alexandre la rare spécialité du portrait d’intérieur, laissant un témoignage minutieux des décors et fêtes de la haute société française. Le réalisme et la précision quasi photographique de ses œuvres lui valent d’être hautement appréciée par des grands collectionneurs et aristocrates du XX siècle : Charles de Beistegui, Arturo Lopez-Willshaw, le duc et la duchesse de Windsor, les Rothschild.
Une conférence consacrée à « La Russie entre passé et avenir : conserver et créer » s’est tenue à l’initiative de la Fraternité de la Transfiguration et l'Institut Saint-Philarèt - du 6 au 8 novembre 2018 dans le domaine Bogoyavlenskoïe, région de Moscou.
Ce n’est pas la première fois au cours de ces dernières années que des personnes s’en tenant à des visions différentes se réunissent dans ce domaine restauré ayant appartenu aux Karpov-Krivochéine : historiens, hommes de lettres, philosophes, théologiens, poètes et artistes s’y expriment librement. Ces conférences ont lieu chaque année. Leurs sujets relèvent de l’histoire, on y traite de la destinée de ceux qui sont restés dans le pays ainsi que de ceux qui l’ont quitté. L’effondrement de l‘ex-URSS en 1991 donne aux émigrés la possibilité de revenir en Russie. Très peu nombreux sont ceux qui le font.
Dans leur intervention Nikita et Xenia Krivochéine répondent à une série de questions :
- Faut-il de nos jours inviter les émigrés et les descendants de ceux qui ont été chassés du pays à y revenir ?
Ce n’est pas la première fois au cours de ces dernières années que des personnes s’en tenant à des visions différentes se réunissent dans ce domaine restauré ayant appartenu aux Karpov-Krivochéine : historiens, hommes de lettres, philosophes, théologiens, poètes et artistes s’y expriment librement. Ces conférences ont lieu chaque année. Leurs sujets relèvent de l’histoire, on y traite de la destinée de ceux qui sont restés dans le pays ainsi que de ceux qui l’ont quitté. L’effondrement de l‘ex-URSS en 1991 donne aux émigrés la possibilité de revenir en Russie. Très peu nombreux sont ceux qui le font.
Dans leur intervention Nikita et Xenia Krivochéine répondent à une série de questions :
- Faut-il de nos jours inviter les émigrés et les descendants de ceux qui ont été chassés du pays à y revenir ?
Il y a 70 ans, Nicolas BERDIAEV /1874-1948/, célèbre philosophe russe, était rappelé à Dieu
Conférence du 4 septembre I947 - Rencontres internationales de Genève
Il est devenu presque banal de dire que l’homme européen moderne vit dans l’angoisse et se trouve dans un état proche de l’agonie. Il lui fut difficile de supporter deux guerres mondiales. Les fondements de son existence sont ébranlés, il se sent perdu dans un monde chaotique. Il a perdu son équilibre intérieur. La structure psychique et même la structure physique de l’homme se trouvent en désaccord avec la civilisation technique moderne.
Cette structure s’est formée à une époque où l’homme vivait encore aux rythmes de la nature, où l’ordre cosmique comptait encore pour lui et se reflétait dans l’ordre social. L’homme avait ses liens avec la terre, il y était solidement enraciné. Mais l’époque tellurique de l’histoire humaine touche à sa fin.
Conférence du 4 septembre I947 - Rencontres internationales de Genève
Il est devenu presque banal de dire que l’homme européen moderne vit dans l’angoisse et se trouve dans un état proche de l’agonie. Il lui fut difficile de supporter deux guerres mondiales. Les fondements de son existence sont ébranlés, il se sent perdu dans un monde chaotique. Il a perdu son équilibre intérieur. La structure psychique et même la structure physique de l’homme se trouvent en désaccord avec la civilisation technique moderne.
Cette structure s’est formée à une époque où l’homme vivait encore aux rythmes de la nature, où l’ordre cosmique comptait encore pour lui et se reflétait dans l’ordre social. L’homme avait ses liens avec la terre, il y était solidement enraciné. Mais l’époque tellurique de l’histoire humaine touche à sa fin.
Un colloque sur Nicolas Berdiaev aura lieu les 24 et 25 novembre pour commémorer les 70 ans de son rappel à Dieu. Cette rencontre est organisée par l’ACER-MJO en collaboration avec la revue « Le messager Orthodoxe » et la mairie de Clamart. Au programme : dix conférences, une table-ronde, une pièce de théâtre, visite de la maison de Nicolas Berdiaev, une exposition de photos.
PROGRAMME DU COLLOQUE
Vendredi 23 novembre : Avant-Colloque
16h : Cimetière communal de Clamart (26 avenue du Bois Tardieu 92140 Clamart). Commémoration du 70 e anniversaire de la mort de Nicolas Berdiaev. Office de Requiem célébré par le père Joseph Pavlinciuc.
17h00 :Visite de la chapelle de la paroisse St Constantin et Ste Hélène (4 bis rue Henry 92 140 Clamart).
18h00 : Visite de la maison de Nicolas Berdiaev (83 rue du Moulin de pierre 92 140 Clamart) par le père Joseph Pavlinciu
PROGRAMME DU COLLOQUE
Vendredi 23 novembre : Avant-Colloque
16h : Cimetière communal de Clamart (26 avenue du Bois Tardieu 92140 Clamart). Commémoration du 70 e anniversaire de la mort de Nicolas Berdiaev. Office de Requiem célébré par le père Joseph Pavlinciuc.
17h00 :Visite de la chapelle de la paroisse St Constantin et Ste Hélène (4 bis rue Henry 92 140 Clamart).
18h00 : Visite de la maison de Nicolas Berdiaev (83 rue du Moulin de pierre 92 140 Clamart) par le père Joseph Pavlinciu
Le monastère de Visoki Dečani se situe au Kosovo, entre les villes de Peć et de Gjakovë. Créé au XIVe siècle sous le règne du roi Étienne III Decanski , sa construction se déroula entre 1327 et 1335.
Une inscription sur le portail annonce que le monastère fut construit par « fra Vita, moine de l’ordre de Petits frères, protomaître de Kotor, ville royale ». On sait également que le moine-bâtisseur avait quelques assistants : le maître Georges avec ses confrères Dobroslav et Nicolas. Ceux-ci furent des maîtres expérimentés qui, avant d’ériger ce monastère, avaient déjà construit plusieurs églises en Serbie.
En 1350 les murs de l’église furent ornés par des fresques il y en a un nombre considérable – plus d’un millier. On estime que c’est l’un des monastères les plus richement ornés en Europe.
Une inscription sur le portail annonce que le monastère fut construit par « fra Vita, moine de l’ordre de Petits frères, protomaître de Kotor, ville royale ». On sait également que le moine-bâtisseur avait quelques assistants : le maître Georges avec ses confrères Dobroslav et Nicolas. Ceux-ci furent des maîtres expérimentés qui, avant d’ériger ce monastère, avaient déjà construit plusieurs églises en Serbie.
En 1350 les murs de l’église furent ornés par des fresques il y en a un nombre considérable – plus d’un millier. On estime que c’est l’un des monastères les plus richement ornés en Europe.
La séparation de l’Eglise et de l’Etat fut interprétée par les bolcheviks, à qui elle servit de prétexte pour interdire la prédication dans les églises. Le martyr de l’évêque Nicodème le prouve clairement.
Mgr Nicodème, évêque de Belgorod, a laissé derrière lui un lumineux souvenir, tant comme guerrier intrépide du Christ que comme père spirituel, toujours prêt à donner sa vie pour ses brebis. Son ministère ne fut pas très long mais, dès le premier jour, il sut s’attirer l’amour de son troupeau.
Monseigneur arriva à Belgorod peu de temps avant la canonisation du bienheureux Josaphat, qui fut évêque de cette ville au XVIII siècle et il apporta une large contribution à la préparation de cet évènement, si remarquable pour la ville. Monseigneur Nicodème savait parler et enseigner. Ses sermons se distinguaient par leur extraordinaire puissance de vérité théologique, par leur beauté, leur force d’expression et de conviction. Chaque sermon de l’évêque gravait dans l’esprit, d’une manière ineffaçable, la pensée principal du sujet développé.
Sur le plan charitable, Mgr Nicodème suivit les traces de son saint prédécesseur, Mgr Josaphat, et il fonda des Maisons d’assistance pour personnes âgées et pour orphelins et apporta son soutien à celles qui existaient déjà. Il prit aussi personnellement à sa charge les frais d’éducation de deux élèves des écoles du clergé.
Mgr Nicodème, évêque de Belgorod, a laissé derrière lui un lumineux souvenir, tant comme guerrier intrépide du Christ que comme père spirituel, toujours prêt à donner sa vie pour ses brebis. Son ministère ne fut pas très long mais, dès le premier jour, il sut s’attirer l’amour de son troupeau.
Monseigneur arriva à Belgorod peu de temps avant la canonisation du bienheureux Josaphat, qui fut évêque de cette ville au XVIII siècle et il apporta une large contribution à la préparation de cet évènement, si remarquable pour la ville. Monseigneur Nicodème savait parler et enseigner. Ses sermons se distinguaient par leur extraordinaire puissance de vérité théologique, par leur beauté, leur force d’expression et de conviction. Chaque sermon de l’évêque gravait dans l’esprit, d’une manière ineffaçable, la pensée principal du sujet développé.
Sur le plan charitable, Mgr Nicodème suivit les traces de son saint prédécesseur, Mgr Josaphat, et il fonda des Maisons d’assistance pour personnes âgées et pour orphelins et apporta son soutien à celles qui existaient déjà. Il prit aussi personnellement à sa charge les frais d’éducation de deux élèves des écoles du clergé.
Au cours de l’hiver 1918, les bolcheviks complètement débrides se livraient à tous les excès imaginables dans la région du Don. Ils massacraient tous les cosaques qui ne leur plaisaient pas et profanaient les églises.
Près du village Velokoknijeskaya, demeurait un faible d’esprit, Georges ainsi qu’une jeune épileptique, Akoulina.
Tous deux étaient de fervents croyants qui se rendaient chaque dimanche, depuis leur hameau, jusqu’à l’église du village.
Un jour, ils virent les bolcheviks qui faisaient entrer un cheval dans l’église. Profondément émus, ils se mirent à protester. Alors les bolcheviks les arrêtèrent et les lièrent l’un à l’autre ; après quoi ils célébrèrent pour eux un mariage sacrilège. Ceci fait, ils les amenèrent, toujours liés l’un à l’autre, jusqu’à la prison.
Près du village Velokoknijeskaya, demeurait un faible d’esprit, Georges ainsi qu’une jeune épileptique, Akoulina.
Tous deux étaient de fervents croyants qui se rendaient chaque dimanche, depuis leur hameau, jusqu’à l’église du village.
Un jour, ils virent les bolcheviks qui faisaient entrer un cheval dans l’église. Profondément émus, ils se mirent à protester. Alors les bolcheviks les arrêtèrent et les lièrent l’un à l’autre ; après quoi ils célébrèrent pour eux un mariage sacrilège. Ceci fait, ils les amenèrent, toujours liés l’un à l’autre, jusqu’à la prison.
« L'amour était ce que faisait régner Tamar autour d'elle, dont elle entourait et recouvrait tous ceux qui voulaient bien l'accepter.
Elle aimait Youri et pria jusqu'à la fin pour lui, elle aimait ses sujets même après qu'ils eurent commis de terribles et mortelles stupidités [...], elle pardonnait à ses ennemis les plus acharnés, tout en défendant au mieux son royaume.
Elle parvint à surmonter, à dissoudre, à résoudre en elle, la contradiction profonde qui existe entre le chrétien et le souverain. Quels sont les exemples dans l'histoire ? Ils n'abondent pas. Je ne vois que l'empereur Constantin le Grand, égal-aux-apôtres, et le prince Vladimir de la Rus, qui puissent soutenir la comparaison et ce, à la fin de leur vie.
Chez Tamar, ce fut une constante de toute son existence. Nous avons été les spectateurs et les acteurs d'un règne incroyable. Satan, rejeté hors des frontières du royaume était contraint de se résigner à n'y faire que de brèves incursions.
Il n'était pas enchaîné mais tout au moins entravé. C'est pour cela que j'écris, pour témoigner de cet âge d'or apocalyptique. »
Elle aimait Youri et pria jusqu'à la fin pour lui, elle aimait ses sujets même après qu'ils eurent commis de terribles et mortelles stupidités [...], elle pardonnait à ses ennemis les plus acharnés, tout en défendant au mieux son royaume.
Elle parvint à surmonter, à dissoudre, à résoudre en elle, la contradiction profonde qui existe entre le chrétien et le souverain. Quels sont les exemples dans l'histoire ? Ils n'abondent pas. Je ne vois que l'empereur Constantin le Grand, égal-aux-apôtres, et le prince Vladimir de la Rus, qui puissent soutenir la comparaison et ce, à la fin de leur vie.
Chez Tamar, ce fut une constante de toute son existence. Nous avons été les spectateurs et les acteurs d'un règne incroyable. Satan, rejeté hors des frontières du royaume était contraint de se résigner à n'y faire que de brèves incursions.
Il n'était pas enchaîné mais tout au moins entravé. C'est pour cela que j'écris, pour témoigner de cet âge d'or apocalyptique. »
L'Institut Saint-Philarète vient d'éditer un recueil de "Prières pour la Russie" destiné à tous ceux qui tiennent à cœur le devenir de la Russie.
Parmi les auteurs les patriarches Hermogène et Tikhon; l'évêque Athanase (Sakharov), Saint Jean de Cronstadt ainsi que des laïcs. Parmi eux Nicolas Neplouiev, fondateur de la Fraternité de l'Invention de la Sainte Croix ainsi qu'Alexandre Soljenitsyne.
Nous y trouvons également le texte de la prière de repentance qui s'élevait dans les églises russes à l’époque des "temps troubles".
Cette édition se situe dans le cadre de l'Action de repentance nationale.
Le recueil a été élaboré par Youlia Balakchine. En page de garde l'icône "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice" peinte par Xenia Krivochéine.
Parmi les auteurs les patriarches Hermogène et Tikhon; l'évêque Athanase (Sakharov), Saint Jean de Cronstadt ainsi que des laïcs. Parmi eux Nicolas Neplouiev, fondateur de la Fraternité de l'Invention de la Sainte Croix ainsi qu'Alexandre Soljenitsyne.
Nous y trouvons également le texte de la prière de repentance qui s'élevait dans les églises russes à l’époque des "temps troubles".
Cette édition se situe dans le cadre de l'Action de repentance nationale.
Le recueil a été élaboré par Youlia Balakchine. En page de garde l'icône "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice" peinte par Xenia Krivochéine.
Jeudi 11 octobre en soirée, à Paris, en la cathédrale de la Sainte Trinité, avait lieu un concert à l'occasion de la parution du CD Les voix de l'unité (éditions Jade) avec les séminaristes du Séminaire orthodoxe russe en France et du Séminaire Saint-Sulpice, en présence de Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié et président du conseil pour l'unité des chrétiens au sein de la Conférence des évêques de France et Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.
La cathédrale était comble
Tous les bénéfices sont reversés à un fonds pour la reconstruction d'églises en Syrie, géré par l'AED, "Aide à l’Église en détresse". Découvrez Les Voix de l'Unité, l'album événement par des futurs prêtres catholiques et orthodoxes ! Sortie dans les bacs vendredi 28 septembre 2018.
Tous les bénéfices sont destinés à un fonds de soutien pour la reconstruction d'églises en Syrie, géré par l'AED : Aide à l'Eglise en Détresse. 37 PHOTOS sur FB >>>
Suite >>>
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Eugène Troubetskoi
Extrait de la brochure Deux mondes dans l'iconographie russe. Edition de l'auteur. Μοscοu, l9l6.
Les grands peintres de l'ancienne iconographie russe, de même que les fondateurs de la «symbolique» de l'art orthodoxe, les iconographes grecs, furent sans nul doute des observateurs rigoureux et profonds du ciel, aux deux sens de ce terme. Le ciel physique s'οffrait à leurs yeux corporels.
Et ils contemplaient par les yeux de l'esprit le ciel transcendant. Leur expérience religieuse faisait vivre dans leur intériorité ce ciel second, et leur création artistique mettait en correspondance leurs deux visions du ciel. Le ciel transcendant s'inscrivait pour eux dans la beauté multicolore d'un arc-en-ciel utilisant les tonalités d'ici-bas. Et, dans cette correspondance, rien n'était arbitraire.
Chaque couleur, lorsqu'ils l'utilisent, recèle un sens qui lui est propre et possède sa raison d'être particulière. Que ce sens ne nous soit pas toujours évident οu accessible vient uniquement de notre incapacité: nous avons perdu la clé permettant de comprendre cet art unique au monde.
Extrait de la brochure Deux mondes dans l'iconographie russe. Edition de l'auteur. Μοscοu, l9l6.
Les grands peintres de l'ancienne iconographie russe, de même que les fondateurs de la «symbolique» de l'art orthodoxe, les iconographes grecs, furent sans nul doute des observateurs rigoureux et profonds du ciel, aux deux sens de ce terme. Le ciel physique s'οffrait à leurs yeux corporels.
Et ils contemplaient par les yeux de l'esprit le ciel transcendant. Leur expérience religieuse faisait vivre dans leur intériorité ce ciel second, et leur création artistique mettait en correspondance leurs deux visions du ciel. Le ciel transcendant s'inscrivait pour eux dans la beauté multicolore d'un arc-en-ciel utilisant les tonalités d'ici-bas. Et, dans cette correspondance, rien n'était arbitraire.
Chaque couleur, lorsqu'ils l'utilisent, recèle un sens qui lui est propre et possède sa raison d'être particulière. Que ce sens ne nous soit pas toujours évident οu accessible vient uniquement de notre incapacité: nous avons perdu la clé permettant de comprendre cet art unique au monde.
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