Plateforme libre de discussion
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Nous espérions que les autorités religieuses allaient élever le débat. Malheureusement c'est plutôt le contraire qui se passe: Orthodoxie.com publie un commentaire du p. Jean Gueit radiodiffusée sur RCF Côte d'Azur. Il ne peut que nous plonger dans une profonde affliction. Le p. Jean ne propose aucune ouverture et continue à consacrer l'essentiel du discours au plan séculier en "aménageant" la réalité à sa façon:
* Quand il décrit le financement de la cathédrale, il omet le terrain, alors que c'est la base du bail emphytéotique (mise à disposition gratuite du terrain pour 99 ans pour une construction qui revient au propriétaire à la fin du bail) sur lequel s'est fondée la cour.
* Il conteste la décision de justice (c'est contraire au droit français qu'il cite lui même), insinue que la cour a subi des pressions, prétend qu'il n'y a pas eu débat alors que les avocats ont effectivement plaidé.
* Il utilise l'étrange argument qu'un lieu de culte en France ne peut appartenir à un état, alors que la majorité des églises françaises appartiennent à l'état ou aux communes.
* Quand il décrit le financement de la cathédrale, il omet le terrain, alors que c'est la base du bail emphytéotique (mise à disposition gratuite du terrain pour 99 ans pour une construction qui revient au propriétaire à la fin du bail) sur lequel s'est fondée la cour.
* Il conteste la décision de justice (c'est contraire au droit français qu'il cite lui même), insinue que la cour a subi des pressions, prétend qu'il n'y a pas eu débat alors que les avocats ont effectivement plaidé.
* Il utilise l'étrange argument qu'un lieu de culte en France ne peut appartenir à un état, alors que la majorité des églises françaises appartiennent à l'état ou aux communes.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 29 Janvier 2010 à 15:34
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14 commentaires
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Mgr Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a proposé à M. John Byerly, ambassadeur des Etats-Unis en Russie, la participation de l’Eglise à l’élaboration du rapport annuel sur la liberté de conscience dans le monde. Selon Mgr Hilarion l’Eglise Russe pourrait présenter des données qui seraient utiles à la rédaction de ce rapport. Cela le rendrait plus objectif.
Mgr Hilarion a rappelé que ce document évolue vers plus d’objectivité ces dernières années.
Mgr Hilarion a rappelé que ce document évolue vers plus d’objectivité ces dernières années.
Vladimir Legoyda, responsable du service « Communications » du Saint Synode, estime qu’il ne serait pas opportun de faire traduire les textes liturgiques orthodoxes en russe moderne. L’expérience de la venue à l’Eglise de nos contemporains montre que la majorité de ceux qui se mettent à assister fréquemment aux offices apprennent à comprendre le slavon d’église ainsi que l’ordo. V.Legoyda est tombé sur la traduction en russe moderne du premier verset du premier Psaume « Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des impies ». Cela donnait : « Un homme bien est un homme qui n’assiste pas aux réunions des hommes mauvais ». Que peut-on en dire ? La langue des offices doit certes être compréhensible, les fidèles doivent pouvoir s’imprégner des saintes Ecritures.
De très nombreux livres bilingues (slavon-russe) ainsi que des catéchismes ont été publiés ces dernières années en Russie. Des cours de catéchisation sont organisés dans les paroisses.
Texte en russe" Argoumenti i faktie"
De très nombreux livres bilingues (slavon-russe) ainsi que des catéchismes ont été publiés ces dernières années en Russie. Des cours de catéchisation sont organisés dans les paroisses.
Texte en russe" Argoumenti i faktie"
Des parlementaires du Conseil de l'Europe ont critiqué jeudi la Cour européenne des droits de l'Homme qui a condamné en novembre l'Italie pour la présence de crucifix dans les écoles.
Dans une déclaration écrite, vingt-sept membres de l'Assemblée parlementaire (APCE) estiment que cette décision est "politique" et "excède en cela les compétences de la Cour".
"Nous nous inquiétons de la manière dont cette décision affectera les droits des pays dotés d'une religion d'Etat d'afficher des symboles religieux dans les espaces publics", écrivent les signataires.
Dans une déclaration écrite, vingt-sept membres de l'Assemblée parlementaire (APCE) estiment que cette décision est "politique" et "excède en cela les compétences de la Cour".
"Nous nous inquiétons de la manière dont cette décision affectera les droits des pays dotés d'une religion d'Etat d'afficher des symboles religieux dans les espaces publics", écrivent les signataires.
Le nouveau patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Irinej, a tendu la main jeudi en direction du Vatican, proposant une grande rencontre oecuménique en 2013 en Serbie.
S'exprimant lors de sa première conférence de presse depuis son élection vendredi dernier, le patriarche Irinej a proposé que cette rencontre se tienne à Nis, dans le sud de la Serbie, à l'occasion du 1700-ème anniversaire de l'édit de Milan (313), aux termes duquel l'empereur Constantin reconnut officiellement la religion chrétienne dans l'empire romain.
Un tel anniversaire à Nis, la ville natale de l'empereur Constantin, "sera peut-être l'occasion pour nos Eglises d'établir un premier contact et, avec un peu de chance, de poursuivre ces contacts et de prendre une nouvelle voie", a déclaré le patriarche.
"Cette nouvelle voie serait chrétienne et sincère avec le souhait de constituer une seule Eglise du Christ", a-t-il ajouté.
S'exprimant lors de sa première conférence de presse depuis son élection vendredi dernier, le patriarche Irinej a proposé que cette rencontre se tienne à Nis, dans le sud de la Serbie, à l'occasion du 1700-ème anniversaire de l'édit de Milan (313), aux termes duquel l'empereur Constantin reconnut officiellement la religion chrétienne dans l'empire romain.
Un tel anniversaire à Nis, la ville natale de l'empereur Constantin, "sera peut-être l'occasion pour nos Eglises d'établir un premier contact et, avec un peu de chance, de poursuivre ces contacts et de prendre une nouvelle voie", a déclaré le patriarche.
"Cette nouvelle voie serait chrétienne et sincère avec le souhait de constituer une seule Eglise du Christ", a-t-il ajouté.
"Ejednevny Journal"
Un article de Nikita Krivochéine
Et le calendrier et le cours de ce que l’on appelle « le temps » sont différents pour l’Église de ce qu’ils sont pour le commun des incroyants : ce n’est donc pas pécher que de ne pas respecter le décompte des mois par douzaines. Ce décompte « pas très canonique » est d’autant plus pratique que de nombreux événements ont eu lieu en janvier, aux alentours du Nouvel An grégorien.
Il y a une semaine, à l’église de la Mère de Dieu du Signe, les Parisiens étaient invités à écouter l’archiprêtre Georges Mitrofanov parler de son livre La Tragédie de la Russie – Sujets « interdits » du xxe siècle. Bien que cet événement ait été annoncé à l’avance, on vérifia le principe « beaucoup d’appelés… ». Peut-être que là est la preuve de ce qu’il y a toujours une distance entre la métropole et les déjà plus très jeunes petits-enfants des émigrants qui avaient une conscience russe. Malgré la chute du rideau de fer, la possibilité que les émigrants ont depuis de se rendre fréquemment en Russie, il y a beaucoup d’aberrations dans la perception de ce pays, ils ressemblent aux Québécois qui ne cessent de maugréer contre la France : rien n’est semblable à l’original « d’alors ». Qu’est-ce qui pourrait encore être semblable ? Les Français émigrés au Québec vivent séparés de la métropole depuis plus de trois siècles ! Pour les Russes la séparation a été moins longue, mais la rupture avec le milieu ambiant a été beaucoup plus douloureuse.
Et pourtant au petit groupe qui l’a applaudi le père Georges a annoncé que les Russes n’ont pas non plus une conscience suffisante de ce qui se passe dans leur pays. Par exemple, dans leur réflexion sur la chute, presque sans effusion de sang, des Soviets et la répression des mouvements de protestation en 1991 et 1993. Selon son interprétation, cette variante de contre-révolution « soft » n’est pas vraiment une contre-révolution, mais la manifestation d’une fatigue et d’une indifférence nationales.
Un article de Nikita Krivochéine
Et le calendrier et le cours de ce que l’on appelle « le temps » sont différents pour l’Église de ce qu’ils sont pour le commun des incroyants : ce n’est donc pas pécher que de ne pas respecter le décompte des mois par douzaines. Ce décompte « pas très canonique » est d’autant plus pratique que de nombreux événements ont eu lieu en janvier, aux alentours du Nouvel An grégorien.
Il y a une semaine, à l’église de la Mère de Dieu du Signe, les Parisiens étaient invités à écouter l’archiprêtre Georges Mitrofanov parler de son livre La Tragédie de la Russie – Sujets « interdits » du xxe siècle. Bien que cet événement ait été annoncé à l’avance, on vérifia le principe « beaucoup d’appelés… ». Peut-être que là est la preuve de ce qu’il y a toujours une distance entre la métropole et les déjà plus très jeunes petits-enfants des émigrants qui avaient une conscience russe. Malgré la chute du rideau de fer, la possibilité que les émigrants ont depuis de se rendre fréquemment en Russie, il y a beaucoup d’aberrations dans la perception de ce pays, ils ressemblent aux Québécois qui ne cessent de maugréer contre la France : rien n’est semblable à l’original « d’alors ». Qu’est-ce qui pourrait encore être semblable ? Les Français émigrés au Québec vivent séparés de la métropole depuis plus de trois siècles ! Pour les Russes la séparation a été moins longue, mais la rupture avec le milieu ambiant a été beaucoup plus douloureuse.
Et pourtant au petit groupe qui l’a applaudi le père Georges a annoncé que les Russes n’ont pas non plus une conscience suffisante de ce qui se passe dans leur pays. Par exemple, dans leur réflexion sur la chute, presque sans effusion de sang, des Soviets et la répression des mouvements de protestation en 1991 et 1993. Selon son interprétation, cette variante de contre-révolution « soft » n’est pas vraiment une contre-révolution, mais la manifestation d’une fatigue et d’une indifférence nationales.
Interfax.
Des centaines de cosaques se sont réunis dans la cathédrale du monastère de la Vierge du Don, à Moscou, où un office funèbre a été célébré à la mémoire des victimes de la terreur communiste. L’office a été dit par Mgr Cyrille, évêque de Pavlovo-Possad. « Nous récoltons,- à dit Mgr Cyrille,- les fruits de notre asservissement à un régime athée. Cependant la présence à cet office de très nombreux jeunes nous fait espérer le renaissance de l’Eglise en Russie ».
La date de cette cérémonie a été choisie en souvenir su 24 janvier 1919 quand avait signée la directive secrète du Comité Central prescrivant au Commissariat de l’agriculture de prendre des mesures en vue d’organiser la migration massive de paysans pauvres dans les terres cosaques. La directive était signée par Yakov Sverdlov
( Cf."La mort du dernier tsar: la fin d'un mystère" Par Nicolas Ross)
Des centaines de cosaques se sont réunis dans la cathédrale du monastère de la Vierge du Don, à Moscou, où un office funèbre a été célébré à la mémoire des victimes de la terreur communiste. L’office a été dit par Mgr Cyrille, évêque de Pavlovo-Possad. « Nous récoltons,- à dit Mgr Cyrille,- les fruits de notre asservissement à un régime athée. Cependant la présence à cet office de très nombreux jeunes nous fait espérer le renaissance de l’Eglise en Russie ».
La date de cette cérémonie a été choisie en souvenir su 24 janvier 1919 quand avait signée la directive secrète du Comité Central prescrivant au Commissariat de l’agriculture de prendre des mesures en vue d’organiser la migration massive de paysans pauvres dans les terres cosaques. La directive était signée par Yakov Sverdlov
( Cf."La mort du dernier tsar: la fin d'un mystère" Par Nicolas Ross)
Voici un extrait du long article publié par l’hebdomadaire américain « Times » :
« La communauté orthodoxe de Nice n’a pas, dans un avenir prévisible, l’intention de revenir sous l’omophore du Patriarcat de Moscou. Le recteur de la cathédrale Saint Nicolas, l’archiprêtre Jean Gueit, a déclaré que sa communauté a l’intention d’abandonner la juridiction du patriarcat de Constantinople. Lorsque cela se produira ce nouveau « mouvement des non-alignés » attirera d’autres communautés.
Ceci indépendamment de l’avenir de la cathédrale.
« Times » Suite
« La communauté orthodoxe de Nice n’a pas, dans un avenir prévisible, l’intention de revenir sous l’omophore du Patriarcat de Moscou. Le recteur de la cathédrale Saint Nicolas, l’archiprêtre Jean Gueit, a déclaré que sa communauté a l’intention d’abandonner la juridiction du patriarcat de Constantinople. Lorsque cela se produira ce nouveau « mouvement des non-alignés » attirera d’autres communautés.
Ceci indépendamment de l’avenir de la cathédrale.
« Times » Suite
La communauté orthodoxe de Brême projette la construction d’une église dont l’architecture sera conforme à la tradition architecturale russe. Les coupoles en seront en forme « d’oignon ». Un iconographe russe se chargera de la décoration de cette nouvelle église.
Ce projet, le premier du genre en Allemagne depuis 100 ans, a été élaboré par l’architecte Joachim Kammler.
Un centre culturel russe sera construit à proximité de l’église. Des démarches sont actuellement en cours en vue d’obtenir un permis de construire.
Ce projet, le premier du genre en Allemagne depuis 100 ans, a été élaboré par l’architecte Joachim Kammler.
Un centre culturel russe sera construit à proximité de l’église. Des démarches sont actuellement en cours en vue d’obtenir un permis de construire.
Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe serbe a désigné vendredi l’évêque Irinej de Nis nouveau patriarche de Serbie. Un choix d’ouverture pour une Église souvent taxée de nationalisme et tentée par le repli identitaire
Lové dans un vallon boisé, à l’écart du centre-ville de Belgrade, le monastère orthodoxe de Rakovica est devenu un lieu de mémoire pour des centaines de Serbes. C’est dans ce paisible sanctuaire du XIVe siècle que le patriarche Pavle, décédé le 15 novembre à l’âge de 95 ans, avait souhaité reposer, fidèle à sa réputation d’ascète.
Lové dans un vallon boisé, à l’écart du centre-ville de Belgrade, le monastère orthodoxe de Rakovica est devenu un lieu de mémoire pour des centaines de Serbes. C’est dans ce paisible sanctuaire du XIVe siècle que le patriarche Pavle, décédé le 15 novembre à l’âge de 95 ans, avait souhaité reposer, fidèle à sa réputation d’ascète.
L’Eglise russe prévient du danger qui consiste à voir des miracles et des signes dans les phénomènes de la nature. Mgr Mercure, évêque de Zaraïsk, responsable du Département de l’instruction religieuse et de la catéchisation du P.M., a raconté au cours d’une conférence de presse tenue à Moscou le cas d’un village dont les habitants auraient vu « l’image de la Vierge sur la coupe d’un tronc d’arbre ». La nouvelle se propagea rapidement, de très nombreux pèlerins venaient s’incliner devant ce tronc d’arbre. Les gens disaient « la Vierge est apparue sur un poirier ».
Nos gens éprouvent le besoin de voir la Vierge sur un tronc d’arbre scié, c’est un désir qui peut être compris. Mais n’ont-ils pas réfléchi au fait que, et ceci quotidiennement, la divine liturgie est dite dans nos églises, le Seigneur y est présent dans Sa chair et Son san
Nos gens éprouvent le besoin de voir la Vierge sur un tronc d’arbre scié, c’est un désir qui peut être compris. Mais n’ont-ils pas réfléchi au fait que, et ceci quotidiennement, la divine liturgie est dite dans nos églises, le Seigneur y est présent dans Sa chair et Son san
L'Eglise orthodoxe serbe vient d'élire Mgr Irénée (Gavrilović), évêque de Nis, comme nouveau patriarche serbe. Les 45 évêques constituant l'assemblée électorale de l'Église orthodoxe serbe ont désigné ce matin trois évêques candidats : Mgr Amphiloque, métropolite du Montenégro, Mgr Irénée de Backa et Mgr Irénée de Nis. Ce dernier a été choisi par tirage au sort. Mgr Irénée a été pendant 35 ans l'évêque du diocèse de Nis. Baptisé Miroslav, il est né en 1930 à Vidovo, près de Cacak (Serbie), et après avoir terminé ses études secondaires au lycée de Cacak, il s'est inscrit au séminaire de Prizren et a accompli ses études supérieures à la faculté de théologie de Belgrade. Avant de devenir professeur au séminaire de Prizren en 1959, il est tonsuré moine et ordonné prêtre, prenant le nom monastique d'Irénée. Après quelques années passées à Athènes pour ses études doctorales, il est nommé en 1969 à la tête de l'école monastique du monastère d'Ostrog, pour ensuite être désigné recteur du séminaire de Prizren.
Nous apprenons de source fiable que le conseil juridique de l’ACOR a introduit le 22 janvier un appel de la décision rendue le 20 par le TGI de Nice .
l’ACOR s'est également réservé d'initier en référé devant le Premier Président de la Cour d’Aix en Provence une démarche en vue afin de tenter d’arrêter l’exécution provisoire. Ce référé sera éventuellement examiné dans les deux semaines qui suivraient son dépôt. Cependant, le jugement reste exécutoire
Il appartient donc à la Fédération de Russie, légitime propriétaire du terrain Tzarevitch et de la Cathédrale de fixer les modalités et les délais de la mise en œuvre du jugement.
l’ACOR s'est également réservé d'initier en référé devant le Premier Président de la Cour d’Aix en Provence une démarche en vue afin de tenter d’arrêter l’exécution provisoire. Ce référé sera éventuellement examiné dans les deux semaines qui suivraient son dépôt. Cependant, le jugement reste exécutoire
Il appartient donc à la Fédération de Russie, légitime propriétaire du terrain Tzarevitch et de la Cathédrale de fixer les modalités et les délais de la mise en œuvre du jugement.
Jean-Marie Guénois - Envoyé spécial à Nice
La justice française doit dire aujourd'hui si l'édifice appartient à la Fédération de Russie ou à une association cultuelle fondée par des familles fuyant le bolchevisme au début du XXe siècle. Un bras de fer judiciaire mais aussi politique, diplomatique et religieux.
Il ne lui manque que la neige. Regardez la cathédrale orthodoxe de Nice, puis fermez les yeux, et vous êtes en Russie… Rien d'étonnant, c'est l'un des joyaux de l'architecture religieuse russe, bâtie en 1903. Même la semaine dernière, quand la France était blanche de neige, Nice, unique enclave, échappait aux flocons et les bulbes torsadés et colorés de l'église, insolents, semblaient se jouer du temps.
Pourtant, vue de Moscou, cette carte météo et sa petite poche niçoise ressemblaient ce jour-là plutôt à la carte de France des albums d'Astérix ! Avec un empire, la Fédération de Russie, en conflit avec une poignée de résistants. Ce ne sont pas les redoutables Gaulois, mais des Français, de religion orthodoxe, pour une part, issus à deux ou trois générations, de l'immigration «blanche». Ils quittèrent leur patrie avec la révolution d'Octobre 1917. Leurs familles finirent par s'installer durablement dans cette cité fétiche, et favorite, de l'élite russe. L'objet du conflit ? Rien de moins que la propriété de la cathédrale ! L'association cultuelle qui utilise la cathédrale depuis 1923 récuse la volonté de la Fédération de Russie de reprendre la propriété du bâtiment. Le bail emphytéotique de 99 ans, signé le 9 janvier 1909, est pourtant arrivé à terme le 31 décembre 2007. Mais il y a désaccord frontal et sur sa validité, et son autorité juridique.
La justice française doit dire aujourd'hui si l'édifice appartient à la Fédération de Russie ou à une association cultuelle fondée par des familles fuyant le bolchevisme au début du XXe siècle. Un bras de fer judiciaire mais aussi politique, diplomatique et religieux.
Il ne lui manque que la neige. Regardez la cathédrale orthodoxe de Nice, puis fermez les yeux, et vous êtes en Russie… Rien d'étonnant, c'est l'un des joyaux de l'architecture religieuse russe, bâtie en 1903. Même la semaine dernière, quand la France était blanche de neige, Nice, unique enclave, échappait aux flocons et les bulbes torsadés et colorés de l'église, insolents, semblaient se jouer du temps.
Pourtant, vue de Moscou, cette carte météo et sa petite poche niçoise ressemblaient ce jour-là plutôt à la carte de France des albums d'Astérix ! Avec un empire, la Fédération de Russie, en conflit avec une poignée de résistants. Ce ne sont pas les redoutables Gaulois, mais des Français, de religion orthodoxe, pour une part, issus à deux ou trois générations, de l'immigration «blanche». Ils quittèrent leur patrie avec la révolution d'Octobre 1917. Leurs familles finirent par s'installer durablement dans cette cité fétiche, et favorite, de l'élite russe. L'objet du conflit ? Rien de moins que la propriété de la cathédrale ! L'association cultuelle qui utilise la cathédrale depuis 1923 récuse la volonté de la Fédération de Russie de reprendre la propriété du bâtiment. Le bail emphytéotique de 99 ans, signé le 9 janvier 1909, est pourtant arrivé à terme le 31 décembre 2007. Mais il y a désaccord frontal et sur sa validité, et son autorité juridique.
Le président russe Dmitri Medvedev a félicité Irinej, le nouveau patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe intronisé samedi, exprimant l'espoir qu'il allait contribuer à renforcer les "liens de fraternité" entre les Russes et les Serbes. "J'espère que suivant l'exemple du (défunt) patriarche Pavle et de plusieurs autres de vos prédécesseurs, vous apporterez une contribution importante pour renforcer les liens de fraternité séculaires entre les peuples russe et serbe", a déclaré le président russe dans un message diffusé par le service de presse du Kremlin.
Voici un lien vers l'interview accordée par M. Michel Sollogoub à un quotidien très lu en Russie quant à propos de la décision du TGI de Nice. Lien: "Ejednevny Lournal"
Nous serons très reconnaissants au bénévole qui accepterait d'en effectuer la traduction.
Nous serons très reconnaissants au bénévole qui accepterait d'en effectuer la traduction.
Le président russe Dmitri Medvedev et le réalisateur serbe Emir Kusturica ont été décorés jeudi par l'Eglise orthodoxe russe pour "le renforcement de l'unité des peuples orthodoxes", ont rapporté les agences russes.
Le patriarche Kirill a remis un prix au chef de l'Etat russe pour avoir contribué à "un développement fructueux des relations entre l'Eglise et l'Etat", lors d'une cérémonie à la cathédrale Christ-Sauveur à Moscou. "Au cours des deux dernières décennies, l'Etat et l'Eglise orthodoxe ont collaboré de manière fructueuse en ce qui concerne l'éducation des jeunes, le maintien des traditions nationales", a déclaré M. Medvedev.
Il a dit qu'il reverserait l'argent accompagnant ce prix à une organisation caritative qui se charge de la reconstruction d'un monastère ainsi qu'à une série d'orphelinats.
Le patriarche Kirill a remis un prix au chef de l'Etat russe pour avoir contribué à "un développement fructueux des relations entre l'Eglise et l'Etat", lors d'une cérémonie à la cathédrale Christ-Sauveur à Moscou. "Au cours des deux dernières décennies, l'Etat et l'Eglise orthodoxe ont collaboré de manière fructueuse en ce qui concerne l'éducation des jeunes, le maintien des traditions nationales", a déclaré M. Medvedev.
Il a dit qu'il reverserait l'argent accompagnant ce prix à une organisation caritative qui se charge de la reconstruction d'un monastère ainsi qu'à une série d'orphelinats.
A l'occasion de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, Radio Notre Dame a interrogé plusieurs orthodoxes. Les émissions sont en ligne après la diffusion. C'est le cas du père Michel Evdokimov mardi dernier (voir et écouter ici); du père Alexandre (Siniakov), recteur du séminaire russe près de Paris (voir et écouter ici) hier; aujourd'hui, d'Emilie van Taack, iconographe, marguillier de la paroisse cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris à 10h45; du père Serge Sollogoub et de Bogdan Florin Vlaicu, animateur de l'émission "L'Église orthodoxe aujourd'hui", en dialogue avec le père dominicain Hyacinthe Destivelle, aujourd'hui de 11h05 à midi. Dans la soirée, de l'archimandrite Syméon du monastère Saint-Silouane de 22 heures à minuit; vendredi du "grand débat ", à partir de 7h23, et dans la soirée.
Lien Orthodoxie.com
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Le Tribunal de Grande Instance de Nice a stipulé dans une décision dont il a été donné lecture le 20 janvier que la Fédération de Russie est en droit le propriétaire de la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas à Nice. L’ACOR (Association cultuelle orthodoxe russe), relevant canoniquement de l’exarchat du patriarcat de Constantinople, a été déboutée. Le jugement est exécutoire. « Bogoslov.ru » a appris cette nouvelle de Nikita Krivochéine, l’un des rédacteurs du blog francophone « Parlons d’orthodoxie ».
La cathédrale Saint-Nicolas est la plus grande église russe à l’étranger. Elle a été construite en 1912 par l’empereur Nicolas II sur un terrain où se trouvait la villa Bermont. C’est là qu’en 1865 est décédé le Grand-Duc Nicolas Alexandrovitch, oncle de Nicolas II.
La cathédrale Saint-Nicolas est la plus grande église russe à l’étranger. Elle a été construite en 1912 par l’empereur Nicolas II sur un terrain où se trouvait la villa Bermont. C’est là qu’en 1865 est décédé le Grand-Duc Nicolas Alexandrovitch, oncle de Nicolas II.
Nous venons d'apprendre que le TGI de Nice a donné aujourd'hui, le 20 janvier à 9h30, lecture de la décision qu'il a adoptée dans le procès opposant la Fédération de Russie à l'ACOR.
La Fédération de Russie obtient satisfaction pour l'ensemble de ses demandes, l'ACOR étant déboutée et condamnée aux frais de justice.
Indépendamment de l'examen d'éventuels appels et recours le jugement serait exécutoire.
Ce communiqué se fonde sur des informations reçues par téléphone, nous publierons des précisions aussi rapidement que possible.
L'équipe de rédaction
La Fédération de Russie obtient satisfaction pour l'ensemble de ses demandes, l'ACOR étant déboutée et condamnée aux frais de justice.
Indépendamment de l'examen d'éventuels appels et recours le jugement serait exécutoire.
Ce communiqué se fonde sur des informations reçues par téléphone, nous publierons des précisions aussi rapidement que possible.
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