Plateforme libre de discussion
|
L’Église orthodoxe russe envisage de construire en 2010 dans les quartiers dortoirs de Moscou quelque deux cents églises standardisées. C’est ce que, d’après RIA Novosti, a annoncé le métropolite Hilarion, président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
« Au cours de l’année, il est prévu de construire quelque deux cents églises pour que les Moscovites aient une église non loin de chez eux et ne soient pas obligés de se rendre au centre pour assister à un office religieux. Ces églises seront édifiées selon des modèles standardisés et leur construction ne demandera guère plus de six mois » a déclaré le métropolite Hilarion lors d’une rencontre avec le personnel de la compagnie pétrolière Look Oil.
« Au cours de l’année, il est prévu de construire quelque deux cents églises pour que les Moscovites aient une église non loin de chez eux et ne soient pas obligés de se rendre au centre pour assister à un office religieux. Ces églises seront édifiées selon des modèles standardisés et leur construction ne demandera guère plus de six mois » a déclaré le métropolite Hilarion lors d’une rencontre avec le personnel de la compagnie pétrolière Look Oil.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 26 Février 2010 à 08:00
|
2 commentaires
|
Permalien
Bogoslov.ru
Ce 23 février 2010, sous la présidence de Mgr Innocent, archevêque de Chersonèse, s’est tenue la session ordinaire du Conseil pédagogique du Séminaire orthodoxe russe à Paris.
L’examen des résultats du premier semestre a permis au Conseil de constater que, malgré des difficultés inévitables dans la mise en œuvre d’un cursus et dans la mise sur pied d’une vie intérieure, ont été créées des bases solides pour le développement du premier grand séminaire de l’Église orthodoxe russe implanté en Europe occidentale.
Le Conseil pédagogique a exprimé son soutien unanime à l’activité du recteur, le hiéromoine Alexandre (Siniakov), et lui a dit sa reconnaissance pour les efforts déployés.
Ce 23 février 2010, sous la présidence de Mgr Innocent, archevêque de Chersonèse, s’est tenue la session ordinaire du Conseil pédagogique du Séminaire orthodoxe russe à Paris.
L’examen des résultats du premier semestre a permis au Conseil de constater que, malgré des difficultés inévitables dans la mise en œuvre d’un cursus et dans la mise sur pied d’une vie intérieure, ont été créées des bases solides pour le développement du premier grand séminaire de l’Église orthodoxe russe implanté en Europe occidentale.
Le Conseil pédagogique a exprimé son soutien unanime à l’activité du recteur, le hiéromoine Alexandre (Siniakov), et lui a dit sa reconnaissance pour les efforts déployés.
A l’approche des 70 ans du patriarche de Constantinople Barthélemy – il est né le 29 février 1940 -, le président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, le cardinal Walter Kasper, souhaite que celui-ci puisse “continuer avec un engagement incessant à contribuer à une connaissance et à une collaboration fructueuse toujours plus profondes entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe“.
Rome, 24 février 2010 (Apic)
Rome, 24 février 2010 (Apic)
KIEV, 24 février - RIA Novosti
Le Patriarche Cyrille de Moscou et de Toutes les Russies est arrivé mercredi en Ukraine où il rencontrera le président élu ukrainien Viktor Ianoukovitch le 25 février, le jour de son investiture.
Le Patriarche a été accueilli par le ministre ukrainien des Affaires étrangères, le métropolite Vladimir de Kiev et de Toute l'Ukraine et les représentants de l'Église orthodoxe d'Ukraine qui relève du Patriarcat de Moscou, à l'aéroport international "Borispol" de Kiev.
Le Patriarche Cyrille de Moscou et de Toutes les Russies est arrivé mercredi en Ukraine où il rencontrera le président élu ukrainien Viktor Ianoukovitch le 25 février, le jour de son investiture.
Le Patriarche a été accueilli par le ministre ukrainien des Affaires étrangères, le métropolite Vladimir de Kiev et de Toute l'Ukraine et les représentants de l'Église orthodoxe d'Ukraine qui relève du Patriarcat de Moscou, à l'aéroport international "Borispol" de Kiev.
Claude Lopez-Ginisty donne la traduction d'un article très intéressant sur le weblog Orthodoxologie. En expliquant la fabrication des "tchotki", nom russe de cette corde à nœuds utilisée comme chapelet pour dire la prière de Jésus, l'article montre bien un coté très caractéristique de cet aspes essentiel de la pratique orthodoxe: la prière individuelle. Je propose ci-dessous une version à peine abrégée de l'article
Le 24 février 2010
Le Saint-Synode du patriarcat de Constantinople a déchu de sa dignité d’évêque et de son état monastique l’évêque Basile (Osborne) car celui-ci a exprimé son souhait de conclure un mariage. Cette nouvelle a été annoncée dans une lettre adressée le 20 février 2010 par l’archevêque de Comane Gabriel au clergé et aux fidèles du vicariat d’Amphipolis.
« Au début de l’année il m’a prié de m’adresser à Sa Sainteté le patriarche Bartholomé afin qu’il lui octroie un statut de laïc. Un foyer familial lui est, a dit Mgr Osborne, indispensable pour son bien ainsi que la possibilité de pouvoir se marier.
Le Saint-Synode du patriarcat de Constantinople a déchu de sa dignité d’évêque et de son état monastique l’évêque Basile (Osborne) car celui-ci a exprimé son souhait de conclure un mariage. Cette nouvelle a été annoncée dans une lettre adressée le 20 février 2010 par l’archevêque de Comane Gabriel au clergé et aux fidèles du vicariat d’Amphipolis.
« Au début de l’année il m’a prié de m’adresser à Sa Sainteté le patriarche Bartholomé afin qu’il lui octroie un statut de laïc. Un foyer familial lui est, a dit Mgr Osborne, indispensable pour son bien ainsi que la possibilité de pouvoir se marier.
Entretiens de Saint Varsonofy (1845-1913) du monastère du désert d’Optino
Il est actuellement répandu et ceci non seulement chez les laïcs mais aussi dans le clergé de penser que les souffrances éternelles ne sont pas compatibles avec l’infinie miséricorde divine.
Il s’agit là d’une incompréhension manifeste.
Les souffrances et la béatitude éternelles ne nous viennent pas du monde extérieur, elles existent en nous. L’on part vers la Vie Éternelle avec l’âme que l’on s’est forgée. Les maladies corporelles peuvent conduire à la mort. Mais l’âme qui est atteinte par toute sorte de maladies se met à cruellement souffrir lorsqu’elle passe dans la vie éternelle. La méchanceté, la colère, l’irritabilité, la dépravation et d’autres maux de l’âme sont des reptiles qui nous suivent dans la Vie Éternelle.
Le but de notre existence terrestre consiste à écraser ces reptiles. Une âme pécheresse non purifiée par la repentance ne peut séjourner dans la communauté des saints. Une telle âme située au paradis ne s’y serait pas sentie à sa place à un tel point qu’elle voudrait s’en aller. En effet, comment se perçoit une débauchée parmi des personnes chastes ? Une personne méchante en compagnie de gens remplis d’amour ?
Il est actuellement répandu et ceci non seulement chez les laïcs mais aussi dans le clergé de penser que les souffrances éternelles ne sont pas compatibles avec l’infinie miséricorde divine.
Il s’agit là d’une incompréhension manifeste.
Les souffrances et la béatitude éternelles ne nous viennent pas du monde extérieur, elles existent en nous. L’on part vers la Vie Éternelle avec l’âme que l’on s’est forgée. Les maladies corporelles peuvent conduire à la mort. Mais l’âme qui est atteinte par toute sorte de maladies se met à cruellement souffrir lorsqu’elle passe dans la vie éternelle. La méchanceté, la colère, l’irritabilité, la dépravation et d’autres maux de l’âme sont des reptiles qui nous suivent dans la Vie Éternelle.
Le but de notre existence terrestre consiste à écraser ces reptiles. Une âme pécheresse non purifiée par la repentance ne peut séjourner dans la communauté des saints. Une telle âme située au paradis ne s’y serait pas sentie à sa place à un tel point qu’elle voudrait s’en aller. En effet, comment se perçoit une débauchée parmi des personnes chastes ? Une personne méchante en compagnie de gens remplis d’amour ?
Le vendredi 12 mars à 19 h
Eglise de la Présentation de la Vierge au Temple
Marc Andronikof présente un livre "Sans savoir où aller..." consacré à son grand-père paternel Yasse Andronikof, victime de la terreur communiste, fusillé dans les camps des iles Solovki .
Présentation, Lecture de poèmes, Signature
La soirée, en russe, débutera par une panikhida
91, rue Olivier de Serres 75015 Paris
Eglise de la Présentation de la Vierge au Temple
Marc Andronikof présente un livre "Sans savoir où aller..." consacré à son grand-père paternel Yasse Andronikof, victime de la terreur communiste, fusillé dans les camps des iles Solovki .
Présentation, Lecture de poèmes, Signature
La soirée, en russe, débutera par une panikhida
91, rue Olivier de Serres 75015 Paris
QU’EST-CE QUE LE TEMPS?
Il n’y a donc pas eu de temps où vous n’ayez rien fait, puisque vous aviez déjà fait le temps. Et nul temps ne vous est coéternel, car vous demeurez; et si le temps demeurait, il cesserait d’être temps. Qu’est-ce donc que le temps? Qui pourra le dire clairement et en peu de mots? Qui pourra le saisir même par la pensée, pour traduire cette conception en paroles? Quoi de plus connu, quoi de plus familièrement présent à nos entretiens, que le temps? Et quand nous en parlons, nous concevons ce que nous disons; et nous concevons ce qu’on nous dit quand on nous en parle.
Qu’est-ce donc que le temps? Si personne ne m’interroge, je le sais; si je veux répondre à cette demande, je l’ignore. Et pourtant j’affirme hardiment, que si rien ne passait, il n’y aurait point de temps passé; que si rien n’advenait, il n’y aurait point de temps à venir, et que si rien n’était, il n’y aurait point de temps présent.
Il n’y a donc pas eu de temps où vous n’ayez rien fait, puisque vous aviez déjà fait le temps. Et nul temps ne vous est coéternel, car vous demeurez; et si le temps demeurait, il cesserait d’être temps. Qu’est-ce donc que le temps? Qui pourra le dire clairement et en peu de mots? Qui pourra le saisir même par la pensée, pour traduire cette conception en paroles? Quoi de plus connu, quoi de plus familièrement présent à nos entretiens, que le temps? Et quand nous en parlons, nous concevons ce que nous disons; et nous concevons ce qu’on nous dit quand on nous en parle.
Qu’est-ce donc que le temps? Si personne ne m’interroge, je le sais; si je veux répondre à cette demande, je l’ignore. Et pourtant j’affirme hardiment, que si rien ne passait, il n’y aurait point de temps passé; que si rien n’advenait, il n’y aurait point de temps à venir, et que si rien n’était, il n’y aurait point de temps présent.
Ce premier dimanche du carême est traditionnellement chez nous un moment fort de l'unité orthodoxe. J'ai pu en rassembler quelques témoignages:
Lisbonne: Bogoslov.ru nous apprend que la célébration unitaire est traditionnelle à Lisbonne depuis plusieurs années. Des vêpres unitaires suivis de la procession des icônes ont été célébrées dans l'église de Tous les saints (Patriarcat de Moscou). Le recteur a concélébré avec les prêtres des patriarcat de Roumanie, de Bulgarie et de Constantinople et d'autre clercs orthodoxes de la ville.
Lyon: pour la première fois cette année le Dimanche de l'Orthodoxie a donné lieu à une Sainte Liturgie unitaire: toute les paroisses canoniques de Lyon s'étaient réunies dans l'église Orthodoxe grecque de l'Annonciation. La Liturgie a été concélébrée par les recteurs des paroisses de la Sainte Rencontre et des Saint Alexis d’Ugine et Sainte Marie de Paris (patriarcat de Constantinople), de Saint Jean le Russe, Confesseur (Eglise hors frontières, patriarcat de Moscou), de Saint-Jean le Théologien (Patriarcat de Serbie), et de Saints-Archanges-Michel-et-Gabriel (patriarcat de Roumanie).
Les paroissiens des paroisses de l'Annonciation (patriarcat de Constantinople), de la Protection de la Vierge (patriarcat de Moscou) et de Saint Sophrone de Vratsa (patriarcat de Bulgarie) ont aussi participé. 4 chœurs ont chanté en français, slavon, grec et roumain et l'assemblée a réuni plus de cent personnes. Après la procession des icônes, tous se sont retrouvés autour d'un café grec très fraternel.
Lisbonne: Bogoslov.ru nous apprend que la célébration unitaire est traditionnelle à Lisbonne depuis plusieurs années. Des vêpres unitaires suivis de la procession des icônes ont été célébrées dans l'église de Tous les saints (Patriarcat de Moscou). Le recteur a concélébré avec les prêtres des patriarcat de Roumanie, de Bulgarie et de Constantinople et d'autre clercs orthodoxes de la ville.
Lyon: pour la première fois cette année le Dimanche de l'Orthodoxie a donné lieu à une Sainte Liturgie unitaire: toute les paroisses canoniques de Lyon s'étaient réunies dans l'église Orthodoxe grecque de l'Annonciation. La Liturgie a été concélébrée par les recteurs des paroisses de la Sainte Rencontre et des Saint Alexis d’Ugine et Sainte Marie de Paris (patriarcat de Constantinople), de Saint Jean le Russe, Confesseur (Eglise hors frontières, patriarcat de Moscou), de Saint-Jean le Théologien (Patriarcat de Serbie), et de Saints-Archanges-Michel-et-Gabriel (patriarcat de Roumanie).
Les paroissiens des paroisses de l'Annonciation (patriarcat de Constantinople), de la Protection de la Vierge (patriarcat de Moscou) et de Saint Sophrone de Vratsa (patriarcat de Bulgarie) ont aussi participé. 4 chœurs ont chanté en français, slavon, grec et roumain et l'assemblée a réuni plus de cent personnes. Après la procession des icônes, tous se sont retrouvés autour d'un café grec très fraternel.
Ville de Tcherkassy en Ukraine : on aurait l'intention de changer le nom de la place Lénine en place de la Cathédrale.
La décision finale pour le changement de nom de la place sera prise après la tenue d'une discussion publique. Serge Odaritch maire de la ville a assuré que la ville n'aura à supporter aucune dépense liée à ce changement de nom car dans le centre régional il n'y a aucun endroit enregistré sous le nom de "place Lénine"
La décision finale pour le changement de nom de la place sera prise après la tenue d'une discussion publique. Serge Odaritch maire de la ville a assuré que la ville n'aura à supporter aucune dépense liée à ce changement de nom car dans le centre régional il n'y a aucun endroit enregistré sous le nom de "place Lénine"
Le patriarche de Moscou Kirill I- er applaudit aussi
Les responsables d’Eglise orthodoxes d’Ukraine ont salué la victoire de Viktor Ianoukovitch lors de la récente élection présidentielle. Une victoire également saluée par le patriarche russe.
"Vous avez fait votre choix. J’espère que le temps des soulèvements et de l’instabilité fait désormais partie de l’histoire", a déclaré, dans un message aux Ukrainiens, le patriarche Kirill I-er de Moscou et de toute la Russie.Le patriarche Cyrille de Moscou conduira un office d'action de grâce à Kiev avant la prestation de serment du nouveau président ukrainien
Les responsables d’Eglise orthodoxes d’Ukraine ont salué la victoire de Viktor Ianoukovitch lors de la récente élection présidentielle. Une victoire également saluée par le patriarche russe.
"Vous avez fait votre choix. J’espère que le temps des soulèvements et de l’instabilité fait désormais partie de l’histoire", a déclaré, dans un message aux Ukrainiens, le patriarche Kirill I-er de Moscou et de toute la Russie.Le patriarche Cyrille de Moscou conduira un office d'action de grâce à Kiev avant la prestation de serment du nouveau président ukrainien
Une interview:
"Le séminaire orthodoxe d'Epinay s/Senart témoigne de l'Orthodoxie à la société occidentale" (Blagovest.info)
"Le séminaire orthodoxe d'Epinay s/Senart témoigne de l'Orthodoxie à la société occidentale" (Blagovest.info)
Chers lecteurs,
Suivent des questions qui nous sont adressées par l'auteur d'une thèse. Nous vous serions reconnaissants de lui répondre.
A Cannes La Bocca il y avait une petite église orthodoxe russe dont le prêtre était Alexis Selezneff, neveu de Grégoire Ostrooumoff (fondateur et premier recteur de l'église russe à Cannes). L'église à Cannes La Bocca a été consacrée en 1928 et a été fermée en 1950 après le décès de Selezneff Alexis. Dans ses mémoires "Le Chemin de ma vie" (Paris YMCA-Press, 1947), le Métropolite Euloge a écrit qu'il y avait des discordes entre lui et Ostrooumoff car ce dernier disposait des biens de l'église comme il voulait d'une façon incontrôlable.
Le Métropolite s'est opposé à cela après quoi Ostrooumoff a rejoint les "Karlovtsi" avec une grande partie de ses paroissiens. Lorsque Ostrooumoff a quitté le Métropolite Euloge, ses partisans se sont regroupés autour de Selezneff Alexis qui a ouvert une petite paroisse près de Cannes à Cannes La Bocca. L'église a été dédiée à Saint Tikhon Zadonski.
Suivent des questions qui nous sont adressées par l'auteur d'une thèse. Nous vous serions reconnaissants de lui répondre.
A Cannes La Bocca il y avait une petite église orthodoxe russe dont le prêtre était Alexis Selezneff, neveu de Grégoire Ostrooumoff (fondateur et premier recteur de l'église russe à Cannes). L'église à Cannes La Bocca a été consacrée en 1928 et a été fermée en 1950 après le décès de Selezneff Alexis. Dans ses mémoires "Le Chemin de ma vie" (Paris YMCA-Press, 1947), le Métropolite Euloge a écrit qu'il y avait des discordes entre lui et Ostrooumoff car ce dernier disposait des biens de l'église comme il voulait d'une façon incontrôlable.
Le Métropolite s'est opposé à cela après quoi Ostrooumoff a rejoint les "Karlovtsi" avec une grande partie de ses paroissiens. Lorsque Ostrooumoff a quitté le Métropolite Euloge, ses partisans se sont regroupés autour de Selezneff Alexis qui a ouvert une petite paroisse près de Cannes à Cannes La Bocca. L'église a été dédiée à Saint Tikhon Zadonski.
Le site Bogoslov.ru publie en russe un texte de l'historien Nicolas Ross . Cet article avait été posté sur "Parlons d'orthodoxie" dans sa version française.
ainsi que: INTERFAX-religia, Rossia v Kraskah, Rousskaia linia
SUITE en russe....
ainsi que: INTERFAX-religia, Rossia v Kraskah, Rousskaia linia
SUITE en russe....
EXCÉS DES PROMOTEURS DE LA COMMUNION FRÉQUENTE
Si la tradition seule ne peut être invoquée contre la communion fréquente, comme nous l'avons vu dans l'article précédent, les opposants s'en prennent à certaines approches de ses partisans, alors accusés de "modernisme", qui nourrissent peut être à juste titre les critiques:
D'après le p. Daniel Sysoev, ibidem
La communion comme preuve d'union à la communauté paroissiale: certains partisans trop zélés tentent de faire de la communion fréquente au Christ avant tout un moyen de manifester son union avec la communauté. Mais, si l'Orthodoxie considère bien que l'Eucharistie crée l'unité de l'Église conformément aux Écritures - "Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain." (1 Cor. 10, 17), la communion doit avant tout rester le signe de l'union avec le Christ Sauveur et non pas simplement avec les membres de l'Église terrestre. Le terrestre ne peut guérir le terrestre, comme dit Saint Jean Climaque, et les Saints Dons sont ce médicament d'immortalité qui nous mène à la Vie éternelle de la Parousie.
L'Église se construit à partir du ciel et c'est dans le saint Calice qu'est vaincue la détestable désunion de ce monde. L'accent que les rénovateurs mettent sur la réunion humaine autour de la communion est en fait enraciné dans la croyance de nombre d'entre eux que l'Église est avant tout une communauté humaine et les Saint Dons ne sont pas en vérité le Corps du Christ, mais un symbole. Pour un véritable Orthodoxe une telle approche constitue une dérive absolument inacceptable.
Si la tradition seule ne peut être invoquée contre la communion fréquente, comme nous l'avons vu dans l'article précédent, les opposants s'en prennent à certaines approches de ses partisans, alors accusés de "modernisme", qui nourrissent peut être à juste titre les critiques:
D'après le p. Daniel Sysoev, ibidem
La communion comme preuve d'union à la communauté paroissiale: certains partisans trop zélés tentent de faire de la communion fréquente au Christ avant tout un moyen de manifester son union avec la communauté. Mais, si l'Orthodoxie considère bien que l'Eucharistie crée l'unité de l'Église conformément aux Écritures - "Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain." (1 Cor. 10, 17), la communion doit avant tout rester le signe de l'union avec le Christ Sauveur et non pas simplement avec les membres de l'Église terrestre. Le terrestre ne peut guérir le terrestre, comme dit Saint Jean Climaque, et les Saints Dons sont ce médicament d'immortalité qui nous mène à la Vie éternelle de la Parousie.
L'Église se construit à partir du ciel et c'est dans le saint Calice qu'est vaincue la détestable désunion de ce monde. L'accent que les rénovateurs mettent sur la réunion humaine autour de la communion est en fait enraciné dans la croyance de nombre d'entre eux que l'Église est avant tout une communauté humaine et les Saint Dons ne sont pas en vérité le Corps du Christ, mais un symbole. Pour un véritable Orthodoxe une telle approche constitue une dérive absolument inacceptable.
LA TRADITION RUSSE
Le Grand Carême est traditionnellement la principale période de communion en Russie. La demande de confession préalable atteint actuellement des sommets et provoque de véritables embouteillages, au point que certains recteurs n'hésitent pas à demander à leurs ouailles d'étaler leurs confessions, en évitant les 1ère et 6ème semaine du Carême et la Semaine Sainte, "pour laisser la possibilité de se confesser aux communiants occasionnels". Pour Pâques 2009, le patriarche avait d'ailleurs autorisé, à titre exceptionnel, de faire communier sans confession préalable. Cette situation, qui peut paraître étrange vue d'ici, conduit à se poser la question de la fréquence de la communion.
En Occident il y a une quasi-unanimité en faveur de la communion fréquente et nous concevons mal que la question puisse faire débat. Il n'en est pas de même en Russie où, si la majorité des gens d'Église est aussi favorable à la communion fréquente, il n'en est pas de même de la masse des fidèles: ils communient rarement, selon une tradition multi-centenaire, et leur position est défendue par quelques théologiens traditionalistes. Le débat a rebondi il y a 2 ans lorsqu'un journal connu pour ses positions conservatrices, "Blagodarnyy Ogon" a publié les articles des Pères Nicolas Kaverin et Vladimir Pravdoliubov qui forment le manifeste idéologique d'une "contreréforme liturgique".
Le Grand Carême est traditionnellement la principale période de communion en Russie. La demande de confession préalable atteint actuellement des sommets et provoque de véritables embouteillages, au point que certains recteurs n'hésitent pas à demander à leurs ouailles d'étaler leurs confessions, en évitant les 1ère et 6ème semaine du Carême et la Semaine Sainte, "pour laisser la possibilité de se confesser aux communiants occasionnels". Pour Pâques 2009, le patriarche avait d'ailleurs autorisé, à titre exceptionnel, de faire communier sans confession préalable. Cette situation, qui peut paraître étrange vue d'ici, conduit à se poser la question de la fréquence de la communion.
En Occident il y a une quasi-unanimité en faveur de la communion fréquente et nous concevons mal que la question puisse faire débat. Il n'en est pas de même en Russie où, si la majorité des gens d'Église est aussi favorable à la communion fréquente, il n'en est pas de même de la masse des fidèles: ils communient rarement, selon une tradition multi-centenaire, et leur position est défendue par quelques théologiens traditionalistes. Le débat a rebondi il y a 2 ans lorsqu'un journal connu pour ses positions conservatrices, "Blagodarnyy Ogon" a publié les articles des Pères Nicolas Kaverin et Vladimir Pravdoliubov qui forment le manifeste idéologique d'une "contreréforme liturgique".
Moscou. Interfax — L’Église orthodoxe russe dénonce la situation actuelle : des « dizaines de milliers » d’icônes sont reléguées dans les réserves de musées et de galeries et sont inaccessibles au public.
« Est-il normal que des objets qui ont été créés pour la prière et les offices religieux ramassent la poussière dans des réserves de musées ? Si les icônes, au contraire, étaient restituées aux églises, les gens simples, dont des musulmans ou des bouddhistes, pourraient plus facilement voir ces chefs-d’œuvre », estime l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du Département aux relations entre l’Église et la société, dont l’interview sera publiée ce mercredi dans le journal Arguments et Faits.
« Est-il normal que des objets qui ont été créés pour la prière et les offices religieux ramassent la poussière dans des réserves de musées ? Si les icônes, au contraire, étaient restituées aux églises, les gens simples, dont des musulmans ou des bouddhistes, pourraient plus facilement voir ces chefs-d’œuvre », estime l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du Département aux relations entre l’Église et la société, dont l’interview sera publiée ce mercredi dans le journal Arguments et Faits.
En cette semaine du Pardon il faut nous demander pourquoi, après un siècle de présence orthodoxe au cœur des terres traditionnellement latines, nous n’avons pas su éclairer nos frères séparés Catholiques et Protestants pour revenir tous ensemble à la foi qui nous était commune durant le premier millénaire de la chrétienté.
Ne devons nous pas demander au Seigneur de nous pardonner, pour avoir si mal témoigné notre foi !
Car le témoignage orthodoxe n’a pas été crédible aux yeux des peuples qui ont accueilli les exilés de la révolution russe.
Aussi loin que mes souvenirs me permettent de revenir en arrière, les images, chères à mon cœur des églises orthodoxes se présentent à moi, toujours identiques à elles-mêmes. Partout, la maison de Dieu réservait le même accueil aux fidèles qui franchissaient son seuil. Nous laissions derrière nous l’Occident, sa culture et sa civilisation et nous pénétrions dans un temple du Seigneur, marqué d’un sceau étranger. Là, tout n’était que recueillement, encens et prières. Les exilés russes emplissaient ces églises et la splendeur de la liturgie byzantine nous frappait d’un inépuisable émerveillement.
Au fil des années, nous avons pu croire, qu’en dépit de l’étrangeté de notre rite, les autochtones furent sensibles à sa beauté puisque nos églises n’ont pas désempli.
Ne devons nous pas demander au Seigneur de nous pardonner, pour avoir si mal témoigné notre foi !
Car le témoignage orthodoxe n’a pas été crédible aux yeux des peuples qui ont accueilli les exilés de la révolution russe.
Aussi loin que mes souvenirs me permettent de revenir en arrière, les images, chères à mon cœur des églises orthodoxes se présentent à moi, toujours identiques à elles-mêmes. Partout, la maison de Dieu réservait le même accueil aux fidèles qui franchissaient son seuil. Nous laissions derrière nous l’Occident, sa culture et sa civilisation et nous pénétrions dans un temple du Seigneur, marqué d’un sceau étranger. Là, tout n’était que recueillement, encens et prières. Les exilés russes emplissaient ces églises et la splendeur de la liturgie byzantine nous frappait d’un inépuisable émerveillement.
Au fil des années, nous avons pu croire, qu’en dépit de l’étrangeté de notre rite, les autochtones furent sensibles à sa beauté puisque nos églises n’ont pas désempli.
Dans un article publié par la revue italienne « Vita e pensiero » l’archevêque Paolo Pezzi écrit : « Il est impossible d’être catholique en Russie si l’on n’éprouve pas le plus grand respect pour l’Eglise Orthodoxe Russe, si l’on ne ressent pas un désir sincère et profond de se rapprocher de cette Eglise, gardien de la richissime tradition spirituelle de son peuple.
La mission catholique n’agit pas de par elle-même ou dans un esprit de rivalité avec la mission que conduit l’Eglise Orthodoxe Russe. Notre objectif ne consiste nullement à vouloir convertir le plus grand nombre possible de Russes à la foi catholique. Il s’agit d’une mission œcuménique dans le sens noble de ce terme. Les catholiques ne doivent pas se percevoir comme appartenant à une Eglise « ethnique », c'est-à-dire une Eglise pour « les non Russes ». Il ne convient pas de réduire l’Eglise à des aspects ethniques ».
La mission catholique n’agit pas de par elle-même ou dans un esprit de rivalité avec la mission que conduit l’Eglise Orthodoxe Russe. Notre objectif ne consiste nullement à vouloir convertir le plus grand nombre possible de Russes à la foi catholique. Il s’agit d’une mission œcuménique dans le sens noble de ce terme. Les catholiques ne doivent pas se percevoir comme appartenant à une Eglise « ethnique », c'est-à-dire une Eglise pour « les non Russes ». Il ne convient pas de réduire l’Eglise à des aspects ethniques ».
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones