Plateforme libre de discussion
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Ci-joint une lettre que nous avons reçue de Madame Emilie van Taack. Elle apporte des précisions à l’appel aux dons publié le 21 octobre sur le site de l’ACER-MJO (voir plus bas).
Chers frères et sœurs en Christ !
Quelques nouvelles du skite de Moisenay, ce grand chef d’œuvre du père Grégoire (Krug)
Afin d’organiser la suite de la remise en état de l’église de Notre Dame de Kazan, engagée déjà depuis plusieurs mois avec le hiéromoine Ambroise, je me suis rendue sur place au mois de mai, en compagnie du restaurateur.
Nous avons pu constater que la réfection du toit était terminée La toiture de l’Église a été refaite au mois de mars de cette année 2011
Mais ce n’est qu’une étape !
Sur les conseils du restaurateur, il est nécessaire, avant d’engager la conservation proprement dite des fresques de creuser un drain autour de l’église. Celle ci n’ayant pas de gouttières, l’eau de pluie s’accumule sous l’édifice et remonte dans les murs, particulièrement dans le pilier de sainte Marie d’Egypte, la plus merveilleuse des peintures qui ornent l’église. Telle est la cause principale de leur détérioration, plus rapide même que celle du toit !
Chers frères et sœurs en Christ !
Quelques nouvelles du skite de Moisenay, ce grand chef d’œuvre du père Grégoire (Krug)
Afin d’organiser la suite de la remise en état de l’église de Notre Dame de Kazan, engagée déjà depuis plusieurs mois avec le hiéromoine Ambroise, je me suis rendue sur place au mois de mai, en compagnie du restaurateur.
Nous avons pu constater que la réfection du toit était terminée La toiture de l’Église a été refaite au mois de mars de cette année 2011
Mais ce n’est qu’une étape !
Sur les conseils du restaurateur, il est nécessaire, avant d’engager la conservation proprement dite des fresques de creuser un drain autour de l’église. Celle ci n’ayant pas de gouttières, l’eau de pluie s’accumule sous l’édifice et remonte dans les murs, particulièrement dans le pilier de sainte Marie d’Egypte, la plus merveilleuse des peintures qui ornent l’église. Telle est la cause principale de leur détérioration, plus rapide même que celle du toit !
Rédigé par Emilie van Taack le 28 Novembre 2011 à 09:00
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V.G.
Le 22 novembre 2011, le Comité de coordination de la Commission théologique mixte internationale pour le dialogue entre les Églises catholique et orthodoxes s’est réuni à Rome.
Dans son discours, le métropolite Hilarion a rappelé que l’une des conditions à la participation de l’Église orthodoxe russe au processus de dialogue orthodoxe-catholique avait été un retour sur le problème de l’uniatisme (1). Les membres orthodoxes de la rencontre ont soutenu cette position. Le métropolite Hilarion a également proposé de préciser la méthodologie du travail sur le document consacré à la primauté de l’Evêque de Rome (2). Selon le métropolite, cette méthodologie doit tenir compte de l’expérience séculaire de polémique orthodoxe contre les prétentions des papes à l’autorité universelle dans l’Église.
Le 22 novembre 2011, le Comité de coordination de la Commission théologique mixte internationale pour le dialogue entre les Églises catholique et orthodoxes s’est réuni à Rome.
Dans son discours, le métropolite Hilarion a rappelé que l’une des conditions à la participation de l’Église orthodoxe russe au processus de dialogue orthodoxe-catholique avait été un retour sur le problème de l’uniatisme (1). Les membres orthodoxes de la rencontre ont soutenu cette position. Le métropolite Hilarion a également proposé de préciser la méthodologie du travail sur le document consacré à la primauté de l’Evêque de Rome (2). Selon le métropolite, cette méthodologie doit tenir compte de l’expérience séculaire de polémique orthodoxe contre les prétentions des papes à l’autorité universelle dans l’Église.
Mikhaïl Aristov
«Gallipoli c'est une partie de ce grand, de ce sacré que la Russie a décrit pendant des années comme horrible et honteux», affirmait Ivan Bounine. C'est dans ce petit port turc situé au bord de la mer de Marmara que les unités du général Petr Wrangel sont arrivées de Crimée pendant la Guerre civile russe.
Il y a 90 ans, le 22 novembre 1921 dans des conditions difficiles les officiers russes et les soldats fuyant la guerre civile sont arrivés dans le port turc de Gallipoli, où ils ont réussi à créer une organisation unie, «la Communauté de Gallipoli». Plus tard des missions de cette communauté sont apparues dans plusieurs villes du monde entier.
Gallipoli est une page tragique de l'histoire de notre pays. C'est la tragédie de la révolution, de la guerre civile, raconte le directeur de l'Institut russe de recherches stratégiques, Leonid Rechetnikov.
«Gallipoli c'est une partie de ce grand, de ce sacré que la Russie a décrit pendant des années comme horrible et honteux», affirmait Ivan Bounine. C'est dans ce petit port turc situé au bord de la mer de Marmara que les unités du général Petr Wrangel sont arrivées de Crimée pendant la Guerre civile russe.
Il y a 90 ans, le 22 novembre 1921 dans des conditions difficiles les officiers russes et les soldats fuyant la guerre civile sont arrivés dans le port turc de Gallipoli, où ils ont réussi à créer une organisation unie, «la Communauté de Gallipoli». Plus tard des missions de cette communauté sont apparues dans plusieurs villes du monde entier.
Gallipoli est une page tragique de l'histoire de notre pays. C'est la tragédie de la révolution, de la guerre civile, raconte le directeur de l'Institut russe de recherches stratégiques, Leonid Rechetnikov.
Chers frères et sœurs,
Selon une tradition maintenant bien établie, comme chaque année au cours de la neuvaine à sainte Geneviève, l'église catholique Saint Etienne du Mont accueille les orthodoxes qui viennent y vénérer ses saintes reliques.
Les psaumes seront lus dans la nuit du 25 au 26 novembre auprès des reliques de Sainte Geneviève, protectrice de Paris, à l'église Saint Étienne du Mont. Début des lectures à 22h, ceci jusqu'à l'aube.
Entrée par la rue saint Étienne du Mont ( PARIS, 5° arrondissement, M°Cardinal-Lemoine ou RER B Luxembourg).
Selon une tradition maintenant bien établie, comme chaque année au cours de la neuvaine à sainte Geneviève, l'église catholique Saint Etienne du Mont accueille les orthodoxes qui viennent y vénérer ses saintes reliques.
Les psaumes seront lus dans la nuit du 25 au 26 novembre auprès des reliques de Sainte Geneviève, protectrice de Paris, à l'église Saint Étienne du Mont. Début des lectures à 22h, ceci jusqu'à l'aube.
Entrée par la rue saint Étienne du Mont ( PARIS, 5° arrondissement, M°Cardinal-Lemoine ou RER B Luxembourg).
Le 23 novembre 2011, un concert du Chœur synodal de Moscou a été donné à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle sous la direction d’A. Pouzakov, artiste émérite de Russie. Le programme, intitulé « La musique spirituelle russe à travers cinq siècles » comportait des pièces de chant neumatique ainsi que des œuvres contemporaines, comme celles du métropolite Hilarion (Alfeyev). Le curé de la cathédrale, José Maria Fernandes et le recteur de la paroisse de la Nativité-du-Christ de Madrid, le père André Kordotchkine, ont présenté l’évènement à l’auditoire. « Les voix du Chœur synodal de Moscou se font entendre pour la première fois au sein de ces murs bénis par la présence des reliques de l’apôtre saint Jacques de Zébédée...Suite MOSPAT
Le 1er juin 1685, une armée de plus de cinq mille hommes engageait, sur ordre de l’empereur Kangxi, le siège du fort d’Albazin, sur le fleuve Amour, où s’étaient retranchés quelques centaines de Cosaques. Face à une telle disproportion des forces, la garnison ne pouvait résister longtemps.
Elle se rendit au bout de dix jours. La plupart d’entre eux obtinrent de pouvoir aller, avec leurs familles et leurs biens, à Nerchintsk ou Irkoutsk. Pourtant, un petit groupe « d’Albaziniens », quelques dizaines tout au plus, fut au contraire envoyé à Pékin. L’Empereur, loin de les traiter en ennemis, les recruta dans sa garde, leur offrit terrains et pensions, maria les célibataires à des veuves de condamnés chinois. Il les autorisa même à pratiquer la religion orthodoxe sous la direction du prêtre Maxime Leontiev qui les avait accompagnés. Un ancien temple lamaïste fut affecté au nouveau culte.
Elle se rendit au bout de dix jours. La plupart d’entre eux obtinrent de pouvoir aller, avec leurs familles et leurs biens, à Nerchintsk ou Irkoutsk. Pourtant, un petit groupe « d’Albaziniens », quelques dizaines tout au plus, fut au contraire envoyé à Pékin. L’Empereur, loin de les traiter en ennemis, les recruta dans sa garde, leur offrit terrains et pensions, maria les célibataires à des veuves de condamnés chinois. Il les autorisa même à pratiquer la religion orthodoxe sous la direction du prêtre Maxime Leontiev qui les avait accompagnés. Un ancien temple lamaïste fut affecté au nouveau culte.
Nous apprenons que l’ordonnance du Tribunal ayant examiné l’appel de l’ACOR au référé prononcé par le TGI de Nice sera rendue le 30 novembre.
P.O.
P.O.
Vladimir GOLOVANOW
Lors de sa visite à Moscou le catholicos Elie II, a répondu aux questions de "Foma" et du "Journal du Patriarcat de Moscou.
Q: - Votre Sainteté, vous avez participé à la réunion des Églises locales. Comment évaluez-vous cette réunion et, plus généralement, la situation dans le monde orthodoxe?
…Je ne trouve pas que la coopération interorthodoxe soit fameuse: nous avons accumulé beaucoup de contradictions entre les Eglises orthodoxe qu'il faut résoudre. C'est pour cela qu'il est maintenant beaucoup question du Concile panorthodoxe, mais je pense impossible de réunir le Concile tant que les difficultés qui existent aujourd'hui entre les Eglises orthodoxes ne sont pas réglées. Je pense en particulier à l'octroi de l'autocéphalie aux nouvelles Eglises locales, à la question des diptyques et ainsi de suite. Ce sont des sujets complexes qui ne peuvent trouver de solutions que dans l'accord unanime de toutes les Eglises.
Lors de sa visite à Moscou le catholicos Elie II, a répondu aux questions de "Foma" et du "Journal du Patriarcat de Moscou.
Q: - Votre Sainteté, vous avez participé à la réunion des Églises locales. Comment évaluez-vous cette réunion et, plus généralement, la situation dans le monde orthodoxe?
…Je ne trouve pas que la coopération interorthodoxe soit fameuse: nous avons accumulé beaucoup de contradictions entre les Eglises orthodoxe qu'il faut résoudre. C'est pour cela qu'il est maintenant beaucoup question du Concile panorthodoxe, mais je pense impossible de réunir le Concile tant que les difficultés qui existent aujourd'hui entre les Eglises orthodoxes ne sont pas réglées. Je pense en particulier à l'octroi de l'autocéphalie aux nouvelles Eglises locales, à la question des diptyques et ainsi de suite. Ce sont des sujets complexes qui ne peuvent trouver de solutions que dans l'accord unanime de toutes les Eglises.
Le 21 novembre 2011, en la résidence patriarcale du Kremlin de Moscou, a eu lieu une rencontre des Primats des Églises orthodoxes russe, géorgienne et polonaise, de l’Église orthodoxe des terres tchèques et de Slovaquie, ainsi que des représentants des Églises orthodoxes d’Antioche, de Roumanie et de Bulgarie. La réunion était présidée par la Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.
Avant la rencontre, les hôtes des Églises orthodoxes locales venus à Moscou célébrer le 65e anniversaire du Patriarche Cyrille, accompagnés du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et des membres des délégations, avaient visité la cathédrale de l’Archange-Michel, au Kremlin, où le métropolite Juvénal de Kroutitsy et de Kolomna célébrait ce jour la Divine liturgie avec la bénédiction du Patriarche Cyrille à l’occasion de la fête patronale. Ils étaient accompagnés de l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes
Avant la rencontre, les hôtes des Églises orthodoxes locales venus à Moscou célébrer le 65e anniversaire du Patriarche Cyrille, accompagnés du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et des membres des délégations, avaient visité la cathédrale de l’Archange-Michel, au Kremlin, où le métropolite Juvénal de Kroutitsy et de Kolomna célébrait ce jour la Divine liturgie avec la bénédiction du Patriarche Cyrille à l’occasion de la fête patronale. Ils étaient accompagnés de l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes
В пригороде Парижа в церкви святых Константина и Елены (Московской Патрирахии) служит отец Михаил Осоргин - потомок славного древнего рода Осоргиных, который даровал миру героев, мучеников, священников и святых. Михаил Осоргин родился в 1929 году в Москве. После расстрела на Соловках отца, царского офицера, в возрасте двух лет он был увезен во Францию.
"PO" " Le parfum du pays natal… "
"PO" " Le parfum du pays natal… "
Vladimir GOLOVANOW
VOCATION DE L'EXARCHAT DES EGLISES RUSSES EN EUROPE OCCIDENTALE DU PATRIARCAT DE CONSTANTINOPLE
Ce débat resurgit régulièrement et il serait maintenant question d'en modifier le statut, "démarche qui inquiète beaucoup.de ses fidèles" (cf. commentaire 61). Pour ce qui me concerne, et pour dire clairement les choses, je considère que le tournant de 2003, quand l'exarchat des églises russes en Europe occidentale (patriarcat de Constantinople) a refusé la main tendue par le patriarcat et renoncé à avancer vers la grande métropole commune préparée par la commission mise en place par Mgr Serge, a tout d'une trahison. Je reprends ci-dessous les grandes lignes d'un commentaire publié en 2009 qui, malheureuse, n'a pas vieillit! Je propose là une analyse factuelle de cette situation, en espérant être objectif et contribuer au dialogue et à la réflexion fraternelle. Je m'excuse par avance pour la longueur de l'exposé: le sujet est trop complexe pour être maltraité en 3 lignes polémiques comme c'est trop souvent les cas!
VOCATION DE L'EXARCHAT DES EGLISES RUSSES EN EUROPE OCCIDENTALE DU PATRIARCAT DE CONSTANTINOPLE
Ce débat resurgit régulièrement et il serait maintenant question d'en modifier le statut, "démarche qui inquiète beaucoup.de ses fidèles" (cf. commentaire 61). Pour ce qui me concerne, et pour dire clairement les choses, je considère que le tournant de 2003, quand l'exarchat des églises russes en Europe occidentale (patriarcat de Constantinople) a refusé la main tendue par le patriarcat et renoncé à avancer vers la grande métropole commune préparée par la commission mise en place par Mgr Serge, a tout d'une trahison. Je reprends ci-dessous les grandes lignes d'un commentaire publié en 2009 qui, malheureuse, n'a pas vieillit! Je propose là une analyse factuelle de cette situation, en espérant être objectif et contribuer au dialogue et à la réflexion fraternelle. Je m'excuse par avance pour la longueur de l'exposé: le sujet est trop complexe pour être maltraité en 3 lignes polémiques comme c'est trop souvent les cas!
Ce texte avait été adressé au forum Orthodoxierusseoccident le 11 Mars 2006
Elle n'a rien perdu de son actualité.
* * *
Je suis content de constater que, malgré ce qui nous sépare, le dialogue se poursuit et qu’il reste courtois et civilisé. […] Vous trouverez plus bas ma réponse à une longue lettre du correspondant (désirant rester anonyme) qui m’avait déjà permis de vous soumettre une première réflexion
"Contrairement à toi, je pense que la distinction entre traditionalistes et modernistes est non seulement un problème actuel, mais également l’un des chevaux de bataille le plus souvent enfourchés par les dirigeants de notre Archevêché.[…] Cette distinction entre " bons " et " moins bons " orthodoxes est constamment présente dans le discours de notre archevêque, qui défend sans relâche l’idée que son Archevêché est tout d’abord celui des " gens d’ici " qui, cela va de soi, sont tous partisans des évolutions linguistiques et cultuelles qu’il appelle lui-même de ses vœux. Souviens-toi de sa formule à l’Assemblée diocésaine " les Russes ne sont pas chez eux en France " (citation libre). […]
Elle n'a rien perdu de son actualité.
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Je suis content de constater que, malgré ce qui nous sépare, le dialogue se poursuit et qu’il reste courtois et civilisé. […] Vous trouverez plus bas ma réponse à une longue lettre du correspondant (désirant rester anonyme) qui m’avait déjà permis de vous soumettre une première réflexion
"Contrairement à toi, je pense que la distinction entre traditionalistes et modernistes est non seulement un problème actuel, mais également l’un des chevaux de bataille le plus souvent enfourchés par les dirigeants de notre Archevêché.[…] Cette distinction entre " bons " et " moins bons " orthodoxes est constamment présente dans le discours de notre archevêque, qui défend sans relâche l’idée que son Archevêché est tout d’abord celui des " gens d’ici " qui, cela va de soi, sont tous partisans des évolutions linguistiques et cultuelles qu’il appelle lui-même de ses vœux. Souviens-toi de sa formule à l’Assemblée diocésaine " les Russes ne sont pas chez eux en France " (citation libre). […]
La direction de l’Union des Descendants des Combattants Russes de Gallipoli à décidé en cette année jubilaire, de célébrer une panikhida le samedi 26 novembre 2011. Panikhida sera célébrée à 12h00 au carré des Gallipoli du cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois
Suite à la panikhida Nicolas Ross dédicacera son dernier livre « Aux sources de l’émigration russe Blanche », Gallipoli, Lemnos, Bizerte (1920-1921) à la Maison Russe
"Le 22 novembre 1920, deux vapeurs russes, le Kherson et le Rion, commencent à débarquer les premiers contingents de l'armée du général Wrangel évacuée de Crimée, dans le port de la petite ville de Gallipoli, à l'entrée de la mer de Marmara.
Cet épisode, à première vue insignifiant dans la perspective de la "grande histoire", fut, peut-être plus qu'aucun autre, l'événement fondateur des quatre-vingt-dix années d'existence des Russes blancs en exil. Environ cinquante mille personnes s'installent dans des camps de fortune sur l'île grecque de Lemnos, à Bizerte en Tunisie et dans la péninsule de Gallipoli. Toutes les couches sociales sont représentées, désormais unies dans le même dénuement.
Suite à la panikhida Nicolas Ross dédicacera son dernier livre « Aux sources de l’émigration russe Blanche », Gallipoli, Lemnos, Bizerte (1920-1921) à la Maison Russe
"Le 22 novembre 1920, deux vapeurs russes, le Kherson et le Rion, commencent à débarquer les premiers contingents de l'armée du général Wrangel évacuée de Crimée, dans le port de la petite ville de Gallipoli, à l'entrée de la mer de Marmara.
Cet épisode, à première vue insignifiant dans la perspective de la "grande histoire", fut, peut-être plus qu'aucun autre, l'événement fondateur des quatre-vingt-dix années d'existence des Russes blancs en exil. Environ cinquante mille personnes s'installent dans des camps de fortune sur l'île grecque de Lemnos, à Bizerte en Tunisie et dans la péninsule de Gallipoli. Toutes les couches sociales sont représentées, désormais unies dans le même dénuement.
Descendants des soldats de Gallipoli,
Chers amis!
A l’occasion du 90ème anniversaire de la fondation de l’association des anciens de Gallipoli (1921-2011), la direction de l’Union des Descendants des Combattants Russes de Gallipoli à décidé en cette année jubilaire, de célébrer une panikhida le samedi 26 novembre 2011. Panikhida sera célébrée à 12h00 au carré des Gallipoli du cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois
Nous demandons à vous tous, qui êtes dispersé dans le monde, d’organiser un office solennel de commémoration, en souvenir des actes héroïques de nos aïeux de Gallipoli et de tous les soldats de l’armée blanche.
Rédigé par Union des Descendants des Combattants Russes de Gallipoli le 22 Novembre 2011 à 17:30
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Le primat de l'Église orthodoxe russe hors frontière, le Métropolite d'Amerique de l’Est et de New-York Hilarion a rendu visite à l'église de Saint Michel Archange à Cannes pour y célébrer la fête de la paroisse qui lui est directement rattachée .
Le 20 novembre la célébration des vêpres a été confiée au prêtre Antoine Odaysky et au diacre métropolitain Eugène Kallaur, ceci en présence du Métropolite Hilarion et de membres du clergé venant de Russie, d'Australie et des États-Unis. Puis le métropolite Hilarion avec l'archimandrite Hyéronime, supérieur du monastère de la Sainte Trinité à Alatyr, l'higoumène Basile Pasquiet, le supérieur du monastère de la Sainte Trinité à Tcheboksary, l’archiprêtre Léonide, recteur de l'église de Saint Clément à Moscou, la deuxième prêtre de la paroisse, le père Jean et le prêtre Alexandre de Sydney ont célébré les matines.
Le 20 novembre la célébration des vêpres a été confiée au prêtre Antoine Odaysky et au diacre métropolitain Eugène Kallaur, ceci en présence du Métropolite Hilarion et de membres du clergé venant de Russie, d'Australie et des États-Unis. Puis le métropolite Hilarion avec l'archimandrite Hyéronime, supérieur du monastère de la Sainte Trinité à Alatyr, l'higoumène Basile Pasquiet, le supérieur du monastère de la Sainte Trinité à Tcheboksary, l’archiprêtre Léonide, recteur de l'église de Saint Clément à Moscou, la deuxième prêtre de la paroisse, le père Jean et le prêtre Alexandre de Sydney ont célébré les matines.
La seule paroisse orthodoxe russe de Suisse allemande fête ses 75 ans. Fondée en 1936 dans un petit appartement, l’Eglise de la Résurrection se trouve aujourd’hui Narzissenstrasse 10, à Zurich.
Les festivités débuteront le vendredi 25 novembre et dureront jusqu’au dimanche. Le chœur de l’école de théologie de Moscou donnera un concert. Le dimanche, le service religieux sera présidé par l’archevêque Mark d' Egorievsk, responsable de l’Eglise orthodoxe russe à l’étranger. On attend une vingtaine d’évêques, prêtres et diacres de Russie et de Suisse.
Plusieurs centaines de croyants assistent régulièrement à la divine liturgie à Zurich. Les jours de fête, ils peuvent même être un millier, indique le Suisse Dani Schärer, membre de la communauté. La paroisse comprend surtout des Russes, mais des croyants d’autres nationalités la fréquentent également: Biélorusses, Ukrainiens, Serbes ou Grecs. D’autres paroisses orthodoxes russes existent en Suisse, à Genève et à Payerne. Un monastère a également été fondé à Dompierre, dans le canton de Vaud.
La communauté de la Résurrection fut fondée en 1936 à Zurich. Elle est la seule église de Suisse allemande dépendant du patriarcat de Moscou. Elle compte 300 membres inscrits
Les festivités débuteront le vendredi 25 novembre et dureront jusqu’au dimanche. Le chœur de l’école de théologie de Moscou donnera un concert. Le dimanche, le service religieux sera présidé par l’archevêque Mark d' Egorievsk, responsable de l’Eglise orthodoxe russe à l’étranger. On attend une vingtaine d’évêques, prêtres et diacres de Russie et de Suisse.
Plusieurs centaines de croyants assistent régulièrement à la divine liturgie à Zurich. Les jours de fête, ils peuvent même être un millier, indique le Suisse Dani Schärer, membre de la communauté. La paroisse comprend surtout des Russes, mais des croyants d’autres nationalités la fréquentent également: Biélorusses, Ukrainiens, Serbes ou Grecs. D’autres paroisses orthodoxes russes existent en Suisse, à Genève et à Payerne. Un monastère a également été fondé à Dompierre, dans le canton de Vaud.
La communauté de la Résurrection fut fondée en 1936 à Zurich. Elle est la seule église de Suisse allemande dépendant du patriarcat de Moscou. Elle compte 300 membres inscrits
Antoine Sfeir ( journaliste et professeur franco-libanais de confession chrétienne)
La Russie veut soutenir les chrétiens d’Orient dans leur ensemble, catholiques et orthodoxes réunis, devant ce qui semble être une posture incertaine de l’Église catholique. En effet, le patriarche d’Antioche et de tout l’Orient maronite, en tentant de donner du temps au régime syrien de Bachar el Assad, s’est fait attaquer par toutes les chancelleries occidentales, et notamment par le président français Nicolas Sarkozy lui-même.
Il n’a pas reçu de véritable soutien du Vatican. La position du Vatican s’explique par beaucoup d’hésitations. Certains sont plutôt pour un engagement ferme des chrétiens d’Orient, de plus en plus de laïques devant l’attitude frileuse du Vatican, d’autres arguent qu’il est impossible de secourir le monde entier… Benoît XVI a évoqué ce sujet à plusieurs reprises, il était dans son rôle et n’a pas été repris par les médias.
Moscou a voulu s’insérer dans la brèche, sachant que les chrétiens de Syrie craignent la chute du régime et l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans à l’instar de ce qui s’est passé en Libye et qui pourrait également arriver en Tunisie. Malgré le fait qu’un dirigeant historique de l’opposition syrienne Michel Kilo soit lui-même chrétien, l’atomisation des partis d’opposition laïques en Syrie rend en effet les Frères musulmans maîtres du terrain.
La Russie veut soutenir les chrétiens d’Orient dans leur ensemble, catholiques et orthodoxes réunis, devant ce qui semble être une posture incertaine de l’Église catholique. En effet, le patriarche d’Antioche et de tout l’Orient maronite, en tentant de donner du temps au régime syrien de Bachar el Assad, s’est fait attaquer par toutes les chancelleries occidentales, et notamment par le président français Nicolas Sarkozy lui-même.
Il n’a pas reçu de véritable soutien du Vatican. La position du Vatican s’explique par beaucoup d’hésitations. Certains sont plutôt pour un engagement ferme des chrétiens d’Orient, de plus en plus de laïques devant l’attitude frileuse du Vatican, d’autres arguent qu’il est impossible de secourir le monde entier… Benoît XVI a évoqué ce sujet à plusieurs reprises, il était dans son rôle et n’a pas été repris par les médias.
Moscou a voulu s’insérer dans la brèche, sachant que les chrétiens de Syrie craignent la chute du régime et l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans à l’instar de ce qui s’est passé en Libye et qui pourrait également arriver en Tunisie. Malgré le fait qu’un dirigeant historique de l’opposition syrienne Michel Kilo soit lui-même chrétien, l’atomisation des partis d’opposition laïques en Syrie rend en effet les Frères musulmans maîtres du terrain.
Une récente discussion sur la légitimité canonique de l’Archevêché est partie un peu dans tous les sens, c’est pourquoi je voudrais revenir sur cette question.
C’est, à mes yeux, un cas typique où chercher à appliquer des canons anciens, sortis de leur contexte, aboutit à une impasse. L’Archevêché est une entité ecclésiale qui se trouve au sein de l’Eglise de Constantinopleet,dece point de vue, sa légitimité canonique ne peut être contestée. Mais en même temps, l’Archevêché est un diocèse dont l’évêque a quitté l’Eglise russe sans l’accord de celle-ci, acte condamné formellement,(par exemple) par le 16ième canon du premier concile œcuménique. (1) Et l’Eglise de Constantinople ne pouvait en aucun le recevoir. De ce point de vue, l’Archevêché ne peut être considéré comme canoniquement légitime.
Il est regrettable que certains orthodoxes se complaisent dans ces luttes stériles, à coup de canons, (sans jeu de mot !) appliqués à des situations pour lesquelles ces derniers n’ont pas été formulés. Les règles adoptées par l’Eglise, appelés « canons » ne font que traduire les décisions prises dans tel ou tel cas précis en fonction de la réalité même de l’Eglise, cet organisme divino-humain conduit par l’Esprit Saint.
C’est, à mes yeux, un cas typique où chercher à appliquer des canons anciens, sortis de leur contexte, aboutit à une impasse. L’Archevêché est une entité ecclésiale qui se trouve au sein de l’Eglise de Constantinopleet,dece point de vue, sa légitimité canonique ne peut être contestée. Mais en même temps, l’Archevêché est un diocèse dont l’évêque a quitté l’Eglise russe sans l’accord de celle-ci, acte condamné formellement,(par exemple) par le 16ième canon du premier concile œcuménique. (1) Et l’Eglise de Constantinople ne pouvait en aucun le recevoir. De ce point de vue, l’Archevêché ne peut être considéré comme canoniquement légitime.
Il est regrettable que certains orthodoxes se complaisent dans ces luttes stériles, à coup de canons, (sans jeu de mot !) appliqués à des situations pour lesquelles ces derniers n’ont pas été formulés. Les règles adoptées par l’Eglise, appelés « canons » ne font que traduire les décisions prises dans tel ou tel cas précis en fonction de la réalité même de l’Eglise, cet organisme divino-humain conduit par l’Esprit Saint.
Les délégations des Eglises orthodoxes locales participeront le dimanche 20 novembre 2011 aux festivités à la cathédrale Christ-Sauveur de Moscou à l'occasion du 65e anniversaire du patriarche Cyrille.
Le patriarche Elie de Géorgie, le métropolite Sabba de Varsovie et l'archevêque Christophe de Prague se sont rendus à Moscou. Le samedi 19 novembre ils ont concélébré les vigiles dominicales avec patriarche Cyrille dans la cathédrale Christ-Sauveur qui accueillait la relique de la ceinture de la Vierge Marie, venue du monastère athonite de Vatopédi.
Le patriarche Elie de Géorgie, le métropolite Sabba de Varsovie et l'archevêque Christophe de Prague se sont rendus à Moscou. Le samedi 19 novembre ils ont concélébré les vigiles dominicales avec patriarche Cyrille dans la cathédrale Christ-Sauveur qui accueillait la relique de la ceinture de la Vierge Marie, venue du monastère athonite de Vatopédi.
Saint Paul naquit à Thessalonique à l'aube du 4e siècle.
Lors du premier Concile de Nicée, il était encore tout adolescent, mais il fut peu de temps plus tard rangé parmi les Clercs de l'Eglise de Constantinople. Il se signalait par la pureté de sa vie, sa douceur et son enseignement brillant de la Foi Orthodoxe. C'est pourquoi il fut ordonné Diacre, puis Prêtre, par le Patriarche Alexandre, alors qu'il était encore jeune. Il était aimé de tous les fidèles de la capitale et fut consacré Archevêque en 340, à la mort d'Alexandre qui l'avait désigné comme son successeur.
Son élection déchaîna la haine des ariens qui le calomnièrent auprès de l'empereur Constance. Celui-ci, en effet, se trouvait alors à Antioche et rentra en fureur dans la capitale, lorsqu'il apprit la consécration du jeune orthodoxe. Il réunit un concile d'évêques ariens, qui déposa Paul de ses fonctions et le remplaça par l'evêque de Nicomédie, Eusèbe: un des chefs de file de l'hérésie.
Lors du premier Concile de Nicée, il était encore tout adolescent, mais il fut peu de temps plus tard rangé parmi les Clercs de l'Eglise de Constantinople. Il se signalait par la pureté de sa vie, sa douceur et son enseignement brillant de la Foi Orthodoxe. C'est pourquoi il fut ordonné Diacre, puis Prêtre, par le Patriarche Alexandre, alors qu'il était encore jeune. Il était aimé de tous les fidèles de la capitale et fut consacré Archevêque en 340, à la mort d'Alexandre qui l'avait désigné comme son successeur.
Son élection déchaîna la haine des ariens qui le calomnièrent auprès de l'empereur Constance. Celui-ci, en effet, se trouvait alors à Antioche et rentra en fureur dans la capitale, lorsqu'il apprit la consécration du jeune orthodoxe. Il réunit un concile d'évêques ariens, qui déposa Paul de ses fonctions et le remplaça par l'evêque de Nicomédie, Eusèbe: un des chefs de file de l'hérésie.
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OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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