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Mikhaïl Aristov
«Gallipoli c'est une partie de ce grand, de ce sacré que la Russie a décrit pendant des années comme horrible et honteux», affirmait Ivan Bounine. C'est dans ce petit port turc situé au bord de la mer de Marmara que les unités du général Petr Wrangel sont arrivées de Crimée pendant la Guerre civile russe.
Il y a 90 ans, le 22 novembre 1921 dans des conditions difficiles les officiers russes et les soldats fuyant la guerre civile sont arrivés dans le port turc de Gallipoli, où ils ont réussi à créer une organisation unie, «la Communauté de Gallipoli». Plus tard des missions de cette communauté sont apparues dans plusieurs villes du monde entier.
Gallipoli est une page tragique de l'histoire de notre pays. C'est la tragédie de la révolution, de la guerre civile, raconte le directeur de l'Institut russe de recherches stratégiques, Leonid Rechetnikov.
«Gallipoli c'est une partie de ce grand, de ce sacré que la Russie a décrit pendant des années comme horrible et honteux», affirmait Ivan Bounine. C'est dans ce petit port turc situé au bord de la mer de Marmara que les unités du général Petr Wrangel sont arrivées de Crimée pendant la Guerre civile russe.
Il y a 90 ans, le 22 novembre 1921 dans des conditions difficiles les officiers russes et les soldats fuyant la guerre civile sont arrivés dans le port turc de Gallipoli, où ils ont réussi à créer une organisation unie, «la Communauté de Gallipoli». Plus tard des missions de cette communauté sont apparues dans plusieurs villes du monde entier.
Gallipoli est une page tragique de l'histoire de notre pays. C'est la tragédie de la révolution, de la guerre civile, raconte le directeur de l'Institut russe de recherches stratégiques, Leonid Rechetnikov.
Qu'est ce que représente Gallipoli?
Ce sont des officiers, des soldats, des intellectuels, des réfugiés civiles russes qui ont été obligés d'abandonner leur chère patrie. Deux, voire trois millions de Russes ont été obligés de quitter le pays. Ce ne sont pas des simples mots, ils l’aimaient vraiment. Et là en se trouvant sur un territoire étranger sans moyens de survie, en vivant dans des tentes à même le sol pendant plus d'un an et demi, ces gens ont fait preuve des meilleures qualités de notre peuple. C'était une sorte de calvaire du peuple russe. A Gallipoli, Lemnos ou Bizerte il y a des dizaines des tombes renfermant les dépouilles de russes. Les gens mourraient de maladies et de blessures.
Les Russes venus à Gallipoli ont compris bientôt qu'ils n'étaient pas des réfugiés, mais qu'ils étaient une force armée qui devait vivre d'après les lois de l'armée russe. Ils organisaient des parades et des revues militaires. Il y en avait six écoles militaires et deux écoles d'officiers. Ils imprimaient des revues. Il y en avait deux théâtres et un journal oral , lu par haut-parleur. Tous étaient orthodoxes.
Les réfugiés de Gallipoli ont porté leur croix avec dignité
L'été 1921 le monument aux centaines de militaires et civils enterrés dans le cimetière de Gallipoli a été inauguré. En 1949, il a été détruit par un séisme. En 2008 à l'initiative du fonds russe Andreï Pervozvannii et du conseil de la gloire nationale de Russie, avec le soutien du gouvernement de la Fédération de Russie le monument a été reconstruit.
Les habitants de Gallipoli ont porté leur croix avec dignité. Ce monument est le symbole de leur espoir. Cela nous montre comment il faut endurer les malheurs, croit Leonid Rechetnikov.
Chaque année, le samedi le plus proche du 22 novembre dans les églises orthodoxes des pays où vivent les descendants des habitants de Gallipoli on organise des offices des morts. Cette année à Paris, Bruxelles, Genève, Luxembourg, Moscou, Francfort, San-Francisco, etc., les offices se tiendront le 26 novembre.
Lien "Voix de la Russie"
Nicolas Ross: « Aux sources de l’émigration russe Blanche »
Ce sont des officiers, des soldats, des intellectuels, des réfugiés civiles russes qui ont été obligés d'abandonner leur chère patrie. Deux, voire trois millions de Russes ont été obligés de quitter le pays. Ce ne sont pas des simples mots, ils l’aimaient vraiment. Et là en se trouvant sur un territoire étranger sans moyens de survie, en vivant dans des tentes à même le sol pendant plus d'un an et demi, ces gens ont fait preuve des meilleures qualités de notre peuple. C'était une sorte de calvaire du peuple russe. A Gallipoli, Lemnos ou Bizerte il y a des dizaines des tombes renfermant les dépouilles de russes. Les gens mourraient de maladies et de blessures.
Les Russes venus à Gallipoli ont compris bientôt qu'ils n'étaient pas des réfugiés, mais qu'ils étaient une force armée qui devait vivre d'après les lois de l'armée russe. Ils organisaient des parades et des revues militaires. Il y en avait six écoles militaires et deux écoles d'officiers. Ils imprimaient des revues. Il y en avait deux théâtres et un journal oral , lu par haut-parleur. Tous étaient orthodoxes.
Les réfugiés de Gallipoli ont porté leur croix avec dignité
L'été 1921 le monument aux centaines de militaires et civils enterrés dans le cimetière de Gallipoli a été inauguré. En 1949, il a été détruit par un séisme. En 2008 à l'initiative du fonds russe Andreï Pervozvannii et du conseil de la gloire nationale de Russie, avec le soutien du gouvernement de la Fédération de Russie le monument a été reconstruit.
Les habitants de Gallipoli ont porté leur croix avec dignité. Ce monument est le symbole de leur espoir. Cela nous montre comment il faut endurer les malheurs, croit Leonid Rechetnikov.
Chaque année, le samedi le plus proche du 22 novembre dans les églises orthodoxes des pays où vivent les descendants des habitants de Gallipoli on organise des offices des morts. Cette année à Paris, Bruxelles, Genève, Luxembourg, Moscou, Francfort, San-Francisco, etc., les offices se tiendront le 26 novembre.
Lien "Voix de la Russie"
Nicolas Ross: « Aux sources de l’émigration russe Blanche »
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 26 Novembre 2011 à 21:33
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