Plateforme libre de discussion
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Le numéro 25 du Messager de l'Église orthodoxe russe, revue trimestrielle du diocèse de Chersonèse, paraît cette semaine avec le dossier consacré à l'avancement des travaux de préparation du futur concile panorthodoxe.
Une introduction de M. Vladimir Golovanow rappelle l'histoire du processus pré-conciliaire préparatoire. La lettre de Mgr Basile Krivochéine au métropolite Juvénal de Toula fournit une réflexion originale sur les défis et les problèmes du Concile.
Le dossier contient également le compte-rendu et la traduction française du message de la Synaxe des primats orthodoxes à Istanbul (6 mars 2014), ainsi que le commentaire à ce sujet du patriarche Cyrille de Moscou et du métropolite Hilarion de Volokolamsk.
Le Messager propose aussi de magnifiques reportages photographiques sur les célébrations pascales dans les différentes communautés orthodoxes en France, Suisse, Espagne, ainsi que sur le 90e anniversaire de l'église Saints-Constantin-et-Hélène à Clamart, sur la soirée à la mémoire du P. Serge Chévitch à Vanves et sur d'autres événements dans la vie des paroisses du diocèse de Chersonèse.
Une introduction de M. Vladimir Golovanow rappelle l'histoire du processus pré-conciliaire préparatoire. La lettre de Mgr Basile Krivochéine au métropolite Juvénal de Toula fournit une réflexion originale sur les défis et les problèmes du Concile.
Le dossier contient également le compte-rendu et la traduction française du message de la Synaxe des primats orthodoxes à Istanbul (6 mars 2014), ainsi que le commentaire à ce sujet du patriarche Cyrille de Moscou et du métropolite Hilarion de Volokolamsk.
Le Messager propose aussi de magnifiques reportages photographiques sur les célébrations pascales dans les différentes communautés orthodoxes en France, Suisse, Espagne, ainsi que sur le 90e anniversaire de l'église Saints-Constantin-et-Hélène à Clamart, sur la soirée à la mémoire du P. Serge Chévitch à Vanves et sur d'autres événements dans la vie des paroisses du diocèse de Chersonèse.
le 9 Novembre 2014 à 22:41
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Saint Nestor de Thessalonique martyrisé en même temps que Saint
Dimitri de Thessalonique (sous le règne de Dioclétien et Maximien, 284-306)
Le martyr de Saint Nestor († 306)
Comme il était de coutume en de telles circonstances, Maximien avait organisé dans l'amphithéâtre de Thessalonique des jeux et des combats de gladiateurs. Il avait emmené avec lui une sorte de géant, à la force herculéenne, nommé Lyaios, de la tribu des Vandales. Celui-ci était si fort et si habile dans le combat singulier, que personne ne pouvait lui résister. Un jeune garçon Chrétien de la ville nommé Nestor, voyant le vain orgueil que tirait l'empereur à la vue des victoires de son protégé, décida de lui montrer que c'est au Christ seul qu'appartient la vraie puissance. Il courut vers le bain où était enfermé Dimitri et lui demanda la protection de sa prière pour aller affronter le géant. Le martyr fit le signe de Croix sur le front et le cœur du jeune garçon et l'envoya, tel David au-devant de Goliath
Dimitri de Thessalonique (sous le règne de Dioclétien et Maximien, 284-306)
Le martyr de Saint Nestor († 306)
Comme il était de coutume en de telles circonstances, Maximien avait organisé dans l'amphithéâtre de Thessalonique des jeux et des combats de gladiateurs. Il avait emmené avec lui une sorte de géant, à la force herculéenne, nommé Lyaios, de la tribu des Vandales. Celui-ci était si fort et si habile dans le combat singulier, que personne ne pouvait lui résister. Un jeune garçon Chrétien de la ville nommé Nestor, voyant le vain orgueil que tirait l'empereur à la vue des victoires de son protégé, décida de lui montrer que c'est au Christ seul qu'appartient la vraie puissance. Il courut vers le bain où était enfermé Dimitri et lui demanda la protection de sa prière pour aller affronter le géant. Le martyr fit le signe de Croix sur le front et le cœur du jeune garçon et l'envoya, tel David au-devant de Goliath
Le père Cyrille Kisselev, diplômé de l’Institut Saint Serge, directeur de l’Ecole orthodoxe Saint Serge à Moscou, adresse au diocèse de Chersonèse une lettre de condoléance
Votre Excellence, Chers pères, Chers frères et sœurs !
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris que Nikolaï Mikhaïlovitch Ossorguine a été rappelé Dieu le 5 novembre.
Le Seigneur lui a donné une longue et très belle vie. Les Ecritures nous disent que la durée moyenne de notre existence terrestre est de 70 ans et que l’homme est en mesure de vivre jusqu’à 80 ans. Nicolas Ossorguine est resté sur terre pendant 90 ans. C’est une bénédiction divine toute particulière. Il avait été pendant toute sa vie inséparable de son épouse Irina Vitoldievna.
Nicolas Ossorguine s’était entièrement consacré à Dieu et à l’Eglise. Il est né en 1924. Par la grâce du Seigneur c’est à Saint Serge, rue de Crimée qu’il a vu le jour. Signe prémonitoire car pendant toute sa vie le défunt a été sous la protection de saint Serge de Radonezh.
Votre Excellence, Chers pères, Chers frères et sœurs !
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris que Nikolaï Mikhaïlovitch Ossorguine a été rappelé Dieu le 5 novembre.
Le Seigneur lui a donné une longue et très belle vie. Les Ecritures nous disent que la durée moyenne de notre existence terrestre est de 70 ans et que l’homme est en mesure de vivre jusqu’à 80 ans. Nicolas Ossorguine est resté sur terre pendant 90 ans. C’est une bénédiction divine toute particulière. Il avait été pendant toute sa vie inséparable de son épouse Irina Vitoldievna.
Nicolas Ossorguine s’était entièrement consacré à Dieu et à l’Eglise. Il est né en 1924. Par la grâce du Seigneur c’est à Saint Serge, rue de Crimée qu’il a vu le jour. Signe prémonitoire car pendant toute sa vie le défunt a été sous la protection de saint Serge de Radonezh.
Dimanche 16 novembre 2014 de 12h à 19h Communauté Saint-François-Xavier 7, rue de Poitiers – Paris 7e
Métro Solférino ou Gare d’Orsay (RER C) • Parking angle rue du Bac / Montalembert
Vous pouvez nous aider avec des dons en nature pour les stands de la brocante, de la librairie ou de la loterie (tél : 01.60.08.02.63 ou 07.82.55.91.14).
Association à but non lucratif, "la Voix de l’Orthodoxie" est une radio qui, depuis1979, diffuse des émissions religieuses en Russie sur ondes courtes 73,10 MHz (Saint-Pétersbourg). Diffusion des émissions via internet GRAD PETROV
Lire: « Voix de l’Orthodoxie » : Une nouvelle vie! A l’occasion du 30ème anniversaire de la radio et « Grad Petrov » (1979 – 2009) à Saint Petersbourg
18 ноября радио «Град Петров» отмечает свой день рождения. В прямом эфире в этот день – беседа с главным редактором радио протоиереем Александром Степановым.
Métro Solférino ou Gare d’Orsay (RER C) • Parking angle rue du Bac / Montalembert
Vous pouvez nous aider avec des dons en nature pour les stands de la brocante, de la librairie ou de la loterie (tél : 01.60.08.02.63 ou 07.82.55.91.14).
Association à but non lucratif, "la Voix de l’Orthodoxie" est une radio qui, depuis1979, diffuse des émissions religieuses en Russie sur ondes courtes 73,10 MHz (Saint-Pétersbourg). Diffusion des émissions via internet GRAD PETROV
Lire: « Voix de l’Orthodoxie » : Une nouvelle vie! A l’occasion du 30ème anniversaire de la radio et « Grad Petrov » (1979 – 2009) à Saint Petersbourg
18 ноября радио «Град Петров» отмечает свой день рождения. В прямом эфире в этот день – беседа с главным редактором радио протоиереем Александром Степановым.
Les victimes de la répression communiste viennent d'être commémorées le 30 octobre comme chaque année partout en Russie.
P.O. proposent à ceux qui le peuvent d'écouter l'admirable homélie prononcée ce jour par le père Georges Kotchetkov, aumônier de la Fraternité de la Transfiguration, fondateur de l'Institut Saint Philarète, membre du clergé de la paroisse de la Nouvelle Vierge à Moscou.
Le père Georges y dit entre autre qu'il ne peut y avoir d’innocents dans un régime totalitaire et qu'il appartient à chacun de se purifier des séquelles spirituelles de la terreur. Elles continuent à marquer les âmes mêmes de ceux qui n'ont pas vécu cette époque.
L'enregistrement dure 37', il est de très bonne qualité ICI
P.O. proposent à ceux qui le peuvent d'écouter l'admirable homélie prononcée ce jour par le père Georges Kotchetkov, aumônier de la Fraternité de la Transfiguration, fondateur de l'Institut Saint Philarète, membre du clergé de la paroisse de la Nouvelle Vierge à Moscou.
Le père Georges y dit entre autre qu'il ne peut y avoir d’innocents dans un régime totalitaire et qu'il appartient à chacun de se purifier des séquelles spirituelles de la terreur. Elles continuent à marquer les âmes mêmes de ceux qui n'ont pas vécu cette époque.
L'enregistrement dure 37', il est de très bonne qualité ICI
Pendant dix siècles, il n'y eut qu'une seule Eglise chrétienne... Les divergences entre Occident et Orient étaient pourtant déjà profondes comme en témoigne le père Jean Gueit, l'un des responsables en France de l'Eglise orthodoxe russe.1 Ces différences seraient à l'origine d'une tout autre conception du droit et du partage du pouvoir entre le prince et l'Eglise encore marquante aujourd'hui. De même qu'elles sont aussi sensibles à travers les pratiques pastorales.
Le père Jean Gueit a conduit parallèlement une activité de prêtre orthodoxe et une carrière de professeur de droit public. Retraité de l'université d'Aix-Marseille, il exerce encore dans plusieurs paroisses, entre Nice et Marseille, en tant que doyen du diocèse du sud-est de la France des Eglises d'origine russe du patriarcat de Constantinople, et de protopresbytre du Trône œcuménique de Constantinople.
Le père Jean Gueit a conduit parallèlement une activité de prêtre orthodoxe et une carrière de professeur de droit public. Retraité de l'université d'Aix-Marseille, il exerce encore dans plusieurs paroisses, entre Nice et Marseille, en tant que doyen du diocèse du sud-est de la France des Eglises d'origine russe du patriarcat de Constantinople, et de protopresbytre du Trône œcuménique de Constantinople.
Nicolas Ossorguine, ancien professeur à l’Institut de théologie Saint-Serge et maître de chapelle à l’église de la paroisse Saint-Serge-de-Radonège à Paris, est décédé, dans la soirée du 5 novembre 2015, dans sa 91e année.
Ses obsèques auront lieu le jeudi 13 novembre en l’église Saint-Serge, où il avait servi comme chantre titulaire et maître de chapelle depuis 1951 jusqu’à ce qu’en 2011 la maladie l’empêche de faire les quelques mètres qui séparaient son appartement de l’église.
L’inhumation aura lieu ensuite au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Il n’est pas excessif de dire que toute la vie de Nicolas Ossorguine a été liée à la propriété du 93 de la rue de Crimée, plus connue sous son nom russe de « Sergiévskoïé podvorié » (« métochion » ou « prieuré Saint-Serge ») qui lui avait été donné au moment de son achat, en 1924, par le métropolite Euloge.
Ses obsèques auront lieu le jeudi 13 novembre en l’église Saint-Serge, où il avait servi comme chantre titulaire et maître de chapelle depuis 1951 jusqu’à ce qu’en 2011 la maladie l’empêche de faire les quelques mètres qui séparaient son appartement de l’église.
L’inhumation aura lieu ensuite au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Il n’est pas excessif de dire que toute la vie de Nicolas Ossorguine a été liée à la propriété du 93 de la rue de Crimée, plus connue sous son nom russe de « Sergiévskoïé podvorié » (« métochion » ou « prieuré Saint-Serge ») qui lui avait été donné au moment de son achat, en 1924, par le métropolite Euloge.
Les audiences de chacun de ces programmes ce dimanche 2 novembre
Chaque dimanche matin, France 2 consacre son antenne aux émissions religieuses, adressées aux Français de toutes les confessions. De 8h30 à midi se succèdent ainsi Sagesses bouddhistes, Islam, A bible ouverte, Orthodoxie, Présence Protestante, Kairos et enfin Le jour du seigneur. Découvrez les audiences de chacun de ces programmes ce dimanche 2 novembre.
Dès 8h30, Sagesses bouddhistes occupe l’antenne pendant un quart d’heure devant 99 000 téléspectateurs (2.4%). Entre 8h45 et 9h15, Islam peut compter sur 79 000 personnes devant le petit écran, soit 1.6% de part de marché. Suit A bible ouverte, de 9h15 à 9h30, devant 105 000 curieux (1.8%). Puis, entre 9h30 et 10 heures, Orthodoxie intéresse encore 130 000 fidèles, soit 2.1% de part d’audience.
Selon les informations publiées, les dirigeants de l’Union des descendants des combattants de Gallipoli ont pris la décision de célébrer une panikhide le samedi 22 novembre 2014 dans les villes où résident des descendants des combattants russes de Gallipoli.
« Nous nous adressons à vous, descendants des combattants de Gallipoli et des soldats et officiers de l’armée blanche, dispersés dans le monde entier, pour réunir tous les russes orthodoxes, vivant dans votre ville et célébrer une oraison funèbre en mémoire de nos ancêtres, combattants de Gallipoli et de tous les combattants de l’Armée Blanche ».
Cette année ces offices auront lieu le 22 novembre dans de nombreuses villes, parmi lesquelles :
PARIS : Cimetière russe de Saint-Geneviève de Bois, monument aux combattants de Gallipoli, à 14h00. L’office sera présidé par son Eminence l’archevêque Michel de Genève et d’Europe Occidentale.
« Nous nous adressons à vous, descendants des combattants de Gallipoli et des soldats et officiers de l’armée blanche, dispersés dans le monde entier, pour réunir tous les russes orthodoxes, vivant dans votre ville et célébrer une oraison funèbre en mémoire de nos ancêtres, combattants de Gallipoli et de tous les combattants de l’Armée Blanche ».
Cette année ces offices auront lieu le 22 novembre dans de nombreuses villes, parmi lesquelles :
PARIS : Cimetière russe de Saint-Geneviève de Bois, monument aux combattants de Gallipoli, à 14h00. L’office sera présidé par son Eminence l’archevêque Michel de Genève et d’Europe Occidentale.
Traduction Elena Lavanant
Descendants des Cosaques Albasiens, citoyens chinois avec mention « Russe » dans leurs passeports. Après son baptême Du Chung Tsi est devenu Vassili Doubinine
Piotr, Kassian et Vassili sont de vrais Chinois et ne comprennent pratiquement pas le russe. Tous les trois portent des croix pectorales orthodoxes, et dans leurs poches ils ont des passeports chinois avec mention « origine ethnique russe ». Les descendants des Cosaques Doubininerestent depuis de nombreuses générations des chrétiens orthodoxes. Le week-end dernier les trois frères ont visité Albasine et ont même participé à la cérémonie du baptême.
Fraternité éternelle
Le Russe et le Chinois sont frères à jamais ! Pour les descendants des Cosaques Doubinine ces paroles du vieil hymne idéologique soviétique ont un sens symbolique. Ces trois frères chinois sont devenus Russes avant même leur naissance. Petits-fils d’un prêtre orthodoxe et arrière-petits-fils d’un évêque orthodoxe, ils sont nés, ont grandi et vivent à Beijing. Récemment ils ont eu l’occasion de visiter le fort d’Albasine, la terre de leurs ancêtres. C’est là qu’a été baptisé Vassili, le benjamin de la famille. Il est le seul à ne pas avoir eu la possibilité de devenir chrétien dès sa naissance.
Descendants des Cosaques Albasiens, citoyens chinois avec mention « Russe » dans leurs passeports. Après son baptême Du Chung Tsi est devenu Vassili Doubinine
Piotr, Kassian et Vassili sont de vrais Chinois et ne comprennent pratiquement pas le russe. Tous les trois portent des croix pectorales orthodoxes, et dans leurs poches ils ont des passeports chinois avec mention « origine ethnique russe ». Les descendants des Cosaques Doubininerestent depuis de nombreuses générations des chrétiens orthodoxes. Le week-end dernier les trois frères ont visité Albasine et ont même participé à la cérémonie du baptême.
Fraternité éternelle
Le Russe et le Chinois sont frères à jamais ! Pour les descendants des Cosaques Doubinine ces paroles du vieil hymne idéologique soviétique ont un sens symbolique. Ces trois frères chinois sont devenus Russes avant même leur naissance. Petits-fils d’un prêtre orthodoxe et arrière-petits-fils d’un évêque orthodoxe, ils sont nés, ont grandi et vivent à Beijing. Récemment ils ont eu l’occasion de visiter le fort d’Albasine, la terre de leurs ancêtres. C’est là qu’a été baptisé Vassili, le benjamin de la famille. Il est le seul à ne pas avoir eu la possibilité de devenir chrétien dès sa naissance.
Le site internet « Pravoslavie i mir » (« Orthodoxie et monde ») a publié l’interview suivante que lui a accordé le primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine, le métropolite de Kiev Onuphre.
- Monseigneur, au mois d’août passé, vous avez été élu primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine. Qu’est-ce qui vous parait le plus dur dans ce ministère ?
- Lorsque l’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe d’Ukraine m’a élu sur l’ancienne cathèdre métropolitaine de Kiev, j’ai avant tout ressenti ma faiblesse, mon indignité. C’est pourquoi je me suis adressé immédiatement à mes confrères archipasteurs pour leur demander de me soutenir dans ce ministère. Vraiment, le primat doit se faire tout à tous. En fait, le primat doit renoncer intégralement à toutes les choses possibles, à ce que l’on appelle aujourd’hui « la vie privée ». Il doit être un homme de l’Église, qui vit dans l’Église et pour l’Église.
- Monseigneur, au mois d’août passé, vous avez été élu primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine. Qu’est-ce qui vous parait le plus dur dans ce ministère ?
- Lorsque l’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe d’Ukraine m’a élu sur l’ancienne cathèdre métropolitaine de Kiev, j’ai avant tout ressenti ma faiblesse, mon indignité. C’est pourquoi je me suis adressé immédiatement à mes confrères archipasteurs pour leur demander de me soutenir dans ce ministère. Vraiment, le primat doit se faire tout à tous. En fait, le primat doit renoncer intégralement à toutes les choses possibles, à ce que l’on appelle aujourd’hui « la vie privée ». Il doit être un homme de l’Église, qui vit dans l’Église et pour l’Église.
La présentation du livre « Mémoire des prisonniers des îles Solovki » publié par le Monastère de la Transfiguration ainsi que des livres sur l’héritage des camps de Kargopol aura lieu le 30 octobre à Arkhangelsk.
Le département de communication du monastère a informé Interfax-Religion que cet événement marquerait le jour de mémoire des victimes des représailles politiques. Il appelle à se souvenir de la triste date, 90 ans, depuis la mise en place des camps des Solovki.
« Les mémoires des prisonniers des Solovki » est le résultat du travail de beaucoup de contributeurs russes et étrangers et, notamment, d’historiens, de culturologues, de philologues et de personnalités publiques
Ce livre marque le début de la série « Mémoires des prisonniers des îles Solovki de 1923 à 1939 ». Le premier volume présente les mémoires de 14 prisonniers détenus entre 1923 et 1927.
Le courage de ceux qui ont su préserver leur liberté intérieure et leur dignité face à leurs bourreaux place l’expérience historique des îles Solovki situe dans l’histoire spirituelle de l’humanité. Avec les saints martyrs des premiers siècles nous vénérons les nouveaux martyrs et confesseurs russes.
Le département de communication du monastère a informé Interfax-Religion que cet événement marquerait le jour de mémoire des victimes des représailles politiques. Il appelle à se souvenir de la triste date, 90 ans, depuis la mise en place des camps des Solovki.
« Les mémoires des prisonniers des Solovki » est le résultat du travail de beaucoup de contributeurs russes et étrangers et, notamment, d’historiens, de culturologues, de philologues et de personnalités publiques
Ce livre marque le début de la série « Mémoires des prisonniers des îles Solovki de 1923 à 1939 ». Le premier volume présente les mémoires de 14 prisonniers détenus entre 1923 et 1927.
Le courage de ceux qui ont su préserver leur liberté intérieure et leur dignité face à leurs bourreaux place l’expérience historique des îles Solovki situe dans l’histoire spirituelle de l’humanité. Avec les saints martyrs des premiers siècles nous vénérons les nouveaux martyrs et confesseurs russes.
Tous ceux qui fréquentent l’église-mémorial de Saint-Job le grand souffrant à Bruxelles rencontrent au comptoir des cierges Maria Nikolaievna Apraxina qui est membre de la paroisse depuis le jour de la première liturgie célébrée dans l’église-mémorial, et l’une des plus actives. Elle conserve également les archives très riches de la construction et de l’histoire de l’église-mémorial de Bruxelles.
Bienveillante, intellectuelle, raffinée, sens de l’humour toujours en éveil, une pensée sobre, une mémoire admirable, qui conserve les événements précieux de l’histoire de l’orthodoxie russe à l’étranger, tout cela suscite l’enthousiasme et un intérêt vivant pour la personnalité de Maria Nikolaievna Apraxina, fille de représentants de la première vague de l’émigration, la comtesse Barbara Vladimirovna Moussine-Pouchkine, l’aristocrate Nicolas Mikhaïlovitch Kotliarevsky, bras droit du baron Wrangel. Il faut mentionner que le père de Maria Nikolaievna fut à l’origine de l’initiative destinée à honorer la mémoire du tsar-martyr Nicolas II, de la famille impériale et des martyrs auxquels est consacrée l’église-mémorial. Il a pris une part très active à la formation et au travail du comité pour la construction de l’église de Bruxelles.
Maria Nikolaievna, qui a eu cette année 81 ans, est née dans une famille où les trois enfants étaient élevés dans l’esprit russe, ce qui a initié une belle tradition familiale. Maintenant, Maria Nikolaievna a déjà neuf petits-enfants, et on peut dire sans crainte de se tromper que la tradition d’élever les enfants dans l’esprit de la foi orthodoxe et de la culture russe est profondément ancrée dans cette famille.
Bienveillante, intellectuelle, raffinée, sens de l’humour toujours en éveil, une pensée sobre, une mémoire admirable, qui conserve les événements précieux de l’histoire de l’orthodoxie russe à l’étranger, tout cela suscite l’enthousiasme et un intérêt vivant pour la personnalité de Maria Nikolaievna Apraxina, fille de représentants de la première vague de l’émigration, la comtesse Barbara Vladimirovna Moussine-Pouchkine, l’aristocrate Nicolas Mikhaïlovitch Kotliarevsky, bras droit du baron Wrangel. Il faut mentionner que le père de Maria Nikolaievna fut à l’origine de l’initiative destinée à honorer la mémoire du tsar-martyr Nicolas II, de la famille impériale et des martyrs auxquels est consacrée l’église-mémorial. Il a pris une part très active à la formation et au travail du comité pour la construction de l’église de Bruxelles.
Maria Nikolaievna, qui a eu cette année 81 ans, est née dans une famille où les trois enfants étaient élevés dans l’esprit russe, ce qui a initié une belle tradition familiale. Maintenant, Maria Nikolaievna a déjà neuf petits-enfants, et on peut dire sans crainte de se tromper que la tradition d’élever les enfants dans l’esprit de la foi orthodoxe et de la culture russe est profondément ancrée dans cette famille.
L’Église orthodoxe russe souhaite que les rues de la capitale septentrionale portent les noms de ceux qui ont souffert pour leur foi pendant la période soviétique.
C'est ce qu'a fait savoir Alexis Voltchkov, responsable du service de presse de la métropole de Saint-Pétersbourg: "Le souvenir de ces innocents nous aidera à éviter de graves désagréments, ceci maintenant comme à l'avenir. Nos quartiers de nos bourgs doivent porter les noms de ces personnes nobles et intègres".
André Ryjkov, membre de la Commission toponymique de la municipalité a précisé que "la proposition de l’Église sera examinée avec toute l'attention voulue à la lumière de la législation municipale. Il est indispensable que les noms des lieux soient concrètement rattachés aux personnes en question".
C'est ce qu'a fait savoir Alexis Voltchkov, responsable du service de presse de la métropole de Saint-Pétersbourg: "Le souvenir de ces innocents nous aidera à éviter de graves désagréments, ceci maintenant comme à l'avenir. Nos quartiers de nos bourgs doivent porter les noms de ces personnes nobles et intègres".
André Ryjkov, membre de la Commission toponymique de la municipalité a précisé que "la proposition de l’Église sera examinée avec toute l'attention voulue à la lumière de la législation municipale. Il est indispensable que les noms des lieux soient concrètement rattachés aux personnes en question".
Avec la bénédiction du Pape d'Alexandrie Thèodore II, le métropolite de Carthage Alexis est venu à Bizerte le dimanche 18 octobre avec le père Dimitri Netsvetaev, recteur de l'église russe de Tunis, et Ioannis Dintsiko, président de la communauté hellénique de Tunisie, pour redonner courage à cette petite communauté de six femmes perdue en terre musulmane.
La Sainte Liturgie a été célébrée "à portes closes", pour éviter toute provocation en cette période de tensions préélectorales; dans son homélie, le métropolite a souligné que "les paroles du Seigneur "Ne crains point, petit troupeau" deviennent ici une réalité tangible. Et ce témoignage dans des conditions particulièrement difficiles renforce les Chrétiens du monde entier." Et il a terminé en disant que les Chrétiens de la capitale sont venus témoigner leur soutien à la minuscule communauté de Bizerte.
La Sainte Liturgie a été célébrée "à portes closes", pour éviter toute provocation en cette période de tensions préélectorales; dans son homélie, le métropolite a souligné que "les paroles du Seigneur "Ne crains point, petit troupeau" deviennent ici une réalité tangible. Et ce témoignage dans des conditions particulièrement difficiles renforce les Chrétiens du monde entier." Et il a terminé en disant que les Chrétiens de la capitale sont venus témoigner leur soutien à la minuscule communauté de Bizerte.
Les Éditions Sainte-Geneviève du Séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart publient en novembre 2014 un livre en russe du P. Serge Model, un des formateurs du séminaire et membre du clergé de l'église Saint-Nicolas à Bruxelles, intitulé: « Toute terre étrangère est pour eux une patrie ». 150 ans de présence orthodoxe en Belgique (1862–2012) ou, dans l'original: «Bcякая чужбина для них отeчество». 150 лет присутствия Пpaвocлавия в Бельгии (1862–2012).
Sœur Jeanne s'est rapatriée en ex URSS en 1955 à la suite de 35 ans vécues dans la diaspora. Elle avait été la fille spirituelle du père Serge Boulgakov.
Après son retour elle a été contrainte de gagner sa vie en faisant des pochoirs.
Alors qu'en Angleterre et en France elle avait orné des dizaines d'églises, elle a été réduite en Union Soviétique à peindre ses icônes d'une manière clandestine. Quasi aveugle et mal entendante elle a passé les dernières années de sa vie dans une solitude tragique. Dans les années 60 le Seigneur lui a donné le bonheur de rencontrer le père Alexandre Men. Elle lui envoyait ses icônes dans des boîtes de bonbons. Le père Alexandre les donnait en cadeau à de nombreux fidèles.
Boris Almazov, un écrivain de Saint Petersbourg, et ses invités présentent ce très intéressant documentaire. ICI 24 minutes
Après son retour elle a été contrainte de gagner sa vie en faisant des pochoirs.
Alors qu'en Angleterre et en France elle avait orné des dizaines d'églises, elle a été réduite en Union Soviétique à peindre ses icônes d'une manière clandestine. Quasi aveugle et mal entendante elle a passé les dernières années de sa vie dans une solitude tragique. Dans les années 60 le Seigneur lui a donné le bonheur de rencontrer le père Alexandre Men. Elle lui envoyait ses icônes dans des boîtes de bonbons. Le père Alexandre les donnait en cadeau à de nombreux fidèles.
Boris Almazov, un écrivain de Saint Petersbourg, et ses invités présentent ce très intéressant documentaire. ICI 24 minutes
Le 18 octobre 2014, à la demande de nombreux orthodoxes de la ville de Valence (Drôme), et avec la bénédiction de l’évêque Nestor de Chersonèse, une Divine liturgie a été célébré à l’église Saint-Pierre de cette ville, mise à la disposition de la communauté orthodoxe de Valence par le diocèse catholique. L’office, auquel assistaient des immigrés de Russie, d’Ukraine, de Biélorussie, de Moldavie, de Serbie et de Syrie, était célébré par le hiéromoine Joseph (Pavlincuk), secrétaire du diocèse pour la pastorale de la diaspora moldave, et par le hiéromoine Nicodème (Pavlincuk) recteur de l’église Saint-Séraphin de Montgeron. PHOTOS
Pour toute information concernant cette communauté s'adresser à Olga Sokolova: 061391 0960; sokol2002@hotmail.fr.
Pour toute information concernant cette communauté s'adresser à Olga Sokolova: 061391 0960; sokol2002@hotmail.fr.
"L'Eglise orthodoxe vit selon des canons adoptés au haut Moyen-âge. Le droit canonique rappelle le droit anglo-saxon: on n'abroge pas les vieilles lois – elles tombent simplement en désuétude quand les réalités changent." André Desnitzky
Note du traducteur V.G.: les réflexions suivantes appartiennent à André Desnitzky, laïc orthodoxe russe, docteur en philologie, expert de "l'Institute for Bible Translation" et de "l'Institut des Etudes orientales de l'Académie de Sciences de Russie", auteur de nombreux ouvrages et articles sur la religion /deux articles parus sur PO/
Rappel historique
Au commencement il n'y avait que cinq patriarcats, les autres sont généralement apparus à la suite de schismes régularisés par la suite (1). Ainsi le concile des évêques russes élit en 1448 son primat, qui porte le titre historique de "métropolite de Kiev" (2), sans demander l'autorisation à Constantinople. Il en fut de même pour ses successeurs et l'Eglise russe fut donc indépendante de Constantinople "de facto" à partir de ce moment mais il fallut encore beaucoup de diplomatie (soutenue par d'importantes "gratifications") (3) pour que Constantinople reconnaisse cette indépendance et l'érige en patriarcat en 1589.
Note du traducteur V.G.: les réflexions suivantes appartiennent à André Desnitzky, laïc orthodoxe russe, docteur en philologie, expert de "l'Institute for Bible Translation" et de "l'Institut des Etudes orientales de l'Académie de Sciences de Russie", auteur de nombreux ouvrages et articles sur la religion /deux articles parus sur PO/
Rappel historique
Au commencement il n'y avait que cinq patriarcats, les autres sont généralement apparus à la suite de schismes régularisés par la suite (1). Ainsi le concile des évêques russes élit en 1448 son primat, qui porte le titre historique de "métropolite de Kiev" (2), sans demander l'autorisation à Constantinople. Il en fut de même pour ses successeurs et l'Eglise russe fut donc indépendante de Constantinople "de facto" à partir de ce moment mais il fallut encore beaucoup de diplomatie (soutenue par d'importantes "gratifications") (3) pour que Constantinople reconnaisse cette indépendance et l'érige en patriarcat en 1589.
"On rappelle, enfin, que le Concile de Constantinople, célébré conjointement par les deux Eglises en 879-880, a établi que chaque siège conserverait les anciennes coutumes de sa tradition, l’Église de Rome conservant les coutumes qui lui sont propres et l’Église de Constantinople les siennes, et également les trônes de l’Orient (cf. Mansi XVII, 489 b)."
"Foi, sacrements et unité de l'Eglise" Texte adopté par la "Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe", à la session plénière de Bari (9-16 juin 1987).
En ces temps où le dialogue théologique bute sur la question de la primauté (le problème principal étant le désaccord entre Orthodoxes!), il est intéressant de revenir aux textes sur lesquels il y a eu un accord complet. Je ne parlerai donc pas du "document de Ravenne" (2007), officiellement rejeté par plusieurs Églises orthodoxes lors de la dernière réunion de la Commission mixte, ni du précédant "document de Balamand" (1993), qui n'a pas été mis en œuvre, mais sur les premiers documents adoptés dans les années 1980 à l'unanimité des délégués dument mandatés par les Églises orthodoxes et catholique.
"Foi, sacrements et unité de l'Eglise" Texte adopté par la "Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe", à la session plénière de Bari (9-16 juin 1987).
En ces temps où le dialogue théologique bute sur la question de la primauté (le problème principal étant le désaccord entre Orthodoxes!), il est intéressant de revenir aux textes sur lesquels il y a eu un accord complet. Je ne parlerai donc pas du "document de Ravenne" (2007), officiellement rejeté par plusieurs Églises orthodoxes lors de la dernière réunion de la Commission mixte, ni du précédant "document de Balamand" (1993), qui n'a pas été mis en œuvre, mais sur les premiers documents adoptés dans les années 1980 à l'unanimité des délégués dument mandatés par les Églises orthodoxes et catholique.
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