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Dans un quartier pittoresque de Strasbourg, au confluent de l'Ill et du canal de la Marne, à dix minutes à pied des principales institutions européennes – le Conseil de l'Europe, la Cour Européenne des droits de l'homme et le Parlement européen -- a été posée il y a un an la première pierre d'une église russe consacrée à Tous les Saints.
Elle est destinée à devenir un centre d'éducation spirituelle et un symbole de la ville, comme les cathédrales russes construites avant la révolution de 1917 à Paris, Nice et Cannes. Cette église en pierre blanche se construit dans la tradition de l'architecture en chapiteau du nord de la Russie. Sa hauteur, selon le projet, sera de 41 mètres, sa largeur de 15 mètres, sa longueur de 30 mètres elle pourra recevoir 300 fidèles. L'auteur du projet est l'architecte moscovite Dmitri Pchenitchnikov ; sa réalisation se fait sous la direction de l'architecte français Michel Arnold. Le 27 septembre, le premier office épiscopal sous les voûtes de l'église en construction a été célébré par Monseigneur Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l'étranger.
Dans une interview exclusive accordée à l'agence de presse RIA Novosti, il explique toute la signification que revêt cette église du Patriarcat de Moscou à Strasbourg, ainsi que les divers problèmes et perspectives liés à l'achèvement de la construction.
Elle est destinée à devenir un centre d'éducation spirituelle et un symbole de la ville, comme les cathédrales russes construites avant la révolution de 1917 à Paris, Nice et Cannes. Cette église en pierre blanche se construit dans la tradition de l'architecture en chapiteau du nord de la Russie. Sa hauteur, selon le projet, sera de 41 mètres, sa largeur de 15 mètres, sa longueur de 30 mètres elle pourra recevoir 300 fidèles. L'auteur du projet est l'architecte moscovite Dmitri Pchenitchnikov ; sa réalisation se fait sous la direction de l'architecte français Michel Arnold. Le 27 septembre, le premier office épiscopal sous les voûtes de l'église en construction a été célébré par Monseigneur Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l'étranger.
Dans une interview exclusive accordée à l'agence de presse RIA Novosti, il explique toute la signification que revêt cette église du Patriarcat de Moscou à Strasbourg, ainsi que les divers problèmes et perspectives liés à l'achèvement de la construction.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Octobre 2015 à 11:18
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L’Italie n’a pas les complexes de la France pour les statistiques religieuses et l'Institut italien des statistiques ICI montre que sur les 3,639 millions de citoyens étrangers recensé en 2011-2012 2,056 millions sont Chrétiens, soit 56,4% répartis entre Orthodoxes, 27%, Catholiques 25,1% et Protestants 2,7%. Les musulmans représentent 26,3%, les bouddhistes 3% et 7,1% sont athées (cf. graphique).
Il a été élaboré à l'initiative de l'archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de la paroisse. C'est le diacre Roman Beliavsky qui a pris en charge les aspects techniques de ce travail.
Ce nouveau site est très complet, il comporte de nombreuses rubriques.
Lire aussi Le Diocèse de Chersonèse a mis en ligne un site complètement rénové et enrichi !
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La cathédrale orthodoxe de Genève fut le cadre d'une célébration exceptionnelle pour la fête de Notre Dame de la Protection cette année: grâce à la présence de Suisse de nombreuses délégations orthodoxes pour la Ve réunion préconciliaire la Liturgie du 14 octobre fut concélébrée par 5 évêques, dont le métropolite Hilarion de Volokolamsk, et prés de 10 prêtres des Églises de Russie (dont l'Église russe à l'étranger dont c'est la cathédrale), de Pologne et des terres tchèques et de Slovaquie.
La cathédrale orthodoxe de Genève consacrée à l’Exaltation de la Sainte Croix fut érigée en 1863-66 et est toujours restée dans l’obédience de l’Église russe à l’étranger, Église autonome au sein du patriarcat de Moscou depuis 2007. Elle est le siège de son diocèse de Genève et d’Europe occidentale.
La cathédrale orthodoxe de Genève consacrée à l’Exaltation de la Sainte Croix fut érigée en 1863-66 et est toujours restée dans l’obédience de l’Église russe à l’étranger, Église autonome au sein du patriarcat de Moscou depuis 2007. Elle est le siège de son diocèse de Genève et d’Europe occidentale.
Chers frères et sœurs !
Nous vous rappelons que le vendredi prochain aura lieu une conférence sur la FOI avec Mgr Nestor de Chersonèse. [La conférence commencera à 19:30.]b À vendredi, Équipe de l’Association Chersonèse
Nous vous rappelons que le vendredi prochain aura lieu une conférence sur la FOI avec Mgr Nestor de Chersonèse. [La conférence commencera à 19:30.]b À vendredi, Équipe de l’Association Chersonèse
L’Eglise orthodoxe russe prend très au sérieux le comportement anti canonique des hiérarques appartenant aux entités ecclésiales ukrainiennes du patriarcat de Constantinople aux Etats-Unis et au Canada. Le métropolite Hilarion qui conduit la délégation de l’Eglise russe à la V-ème réunion de la conférence Préconciliaire qui se tient à Chambésy a exprimé cette préoccupation.
Il a déclaré : «Ces hiérarques qui nous sont connus se rendent en Ukraine soit disant missionnés par le patriarcat de Constantinople, ne préviennent pas de leur arrivée le métropolite Onuphre représentant canonique de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, ils établissent des contacts avec des schismatiques, affirment que le patriarcat de Constantinople serait disposé à leur octroyer l’autocéphalie, ils mettent en doute les décisions canoniques généralement reconnues que le patriarcat de Constantinople a promulgué les siècles derniers, ils reçoivent avec honneur des personnes déchues de leur état clérical et excommuniées. Ces évêques les laissent célébrer dans les églises dont ils ont la charge et prient avec ces personnes.
Il a déclaré : «Ces hiérarques qui nous sont connus se rendent en Ukraine soit disant missionnés par le patriarcat de Constantinople, ne préviennent pas de leur arrivée le métropolite Onuphre représentant canonique de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, ils établissent des contacts avec des schismatiques, affirment que le patriarcat de Constantinople serait disposé à leur octroyer l’autocéphalie, ils mettent en doute les décisions canoniques généralement reconnues que le patriarcat de Constantinople a promulgué les siècles derniers, ils reçoivent avec honneur des personnes déchues de leur état clérical et excommuniées. Ces évêques les laissent célébrer dans les églises dont ils ont la charge et prient avec ces personnes.
Le cahier juillet-août de l'excellente revue "La Nef" vient d'être mis en ligne. Au sommaire , un dossier consacré à l'orthodoxie russe. Avec l'aimable autorisation de la rédaction de "La Nef" nous vous proposons l'article de Didier Rance
La volonté d’éradiquer toute croyance religieuse fut au cœur du projet bolchevique dès qu’il prit le pouvoir suite à un putsch en 1917. Parler d’une tentative de « déicide » n’est en rien exagéré : en 1932, Staline fit lancer comme slogan du plan quinquennal de « solution finale » de la question religieuse son « Plus de Dieu en 1937 » – l’idée même que Dieu aurait pu exister devant à cette date avoir disparu de la conscience de l’homo sovieticus. Dans les premières décennies du régime, cette éradication de Dieu dans le cœur et la conscience passa largement par celle, physique, des croyants.
Lénine écrivait ainsi le 19 mars 1922 : « Plus nous réussirons à fusiller de représentants de la bourgeoisie réactionnaire et du clergé réactionnaire, et mieux ce sera » ; et il demandait d’être implacable en ce domaine.
La volonté d’éradiquer toute croyance religieuse fut au cœur du projet bolchevique dès qu’il prit le pouvoir suite à un putsch en 1917. Parler d’une tentative de « déicide » n’est en rien exagéré : en 1932, Staline fit lancer comme slogan du plan quinquennal de « solution finale » de la question religieuse son « Plus de Dieu en 1937 » – l’idée même que Dieu aurait pu exister devant à cette date avoir disparu de la conscience de l’homo sovieticus. Dans les premières décennies du régime, cette éradication de Dieu dans le cœur et la conscience passa largement par celle, physique, des croyants.
Lénine écrivait ainsi le 19 mars 1922 : « Plus nous réussirons à fusiller de représentants de la bourgeoisie réactionnaire et du clergé réactionnaire, et mieux ce sera » ; et il demandait d’être implacable en ce domaine.
La 5 ème réunion de la Conférence panorthodoxe préconciliaire se tient les 11-12 octobre 2015 au Centre orthodoxe du Patriarcat de Constantinople de Chambésy. L'ordre du jour comprend l'étude des projets de documents mis au point par les Commissions spéciales et l'adoption du document sur l’autocéphalie mis au point en 2009. La 4 ème réunion s’était déroulée 6 - 12 juin 2009.
Participaient à la réunion les délégations des Églises de Constantinople, Alexandrie, Jérusalem, Russie, Roumanie, Serbie, Bulgarie, Chypre, Grèce, Albanie, Pologne et Tchéquie et Slovaquie (le patriarcat d'Antioche n'est pas mentionné...)
Participaient à la réunion les délégations des Églises de Constantinople, Alexandrie, Jérusalem, Russie, Roumanie, Serbie, Bulgarie, Chypre, Grèce, Albanie, Pologne et Tchéquie et Slovaquie (le patriarcat d'Antioche n'est pas mentionné...)
Traduction Elena Tastevin
Aujourd’hui beaucoup de personnes en Russie et à l’étranger connaissent le starets Nicolas Gourianov. Il est l’un des maîtres spirituels les plus aimés et les plus vénérés qui ont soutenu l’Eglise Orthodoxe Russe à l’époque des persécutions acharnées de la foi.
Le père Nicolas appartient à la génération des confesseurs qui pour leur foi et leur fidélité à Dieu ont enduré la prison, les camps et l’exil. Libéré il a passé des années sans être connu en travaillant et en priant sur une île reculée de pêcheurs. Le père Nicolas n’a pas laissé un important héritage écrit. Ses paroles et conseils touchent, cependant, de la même manière des « simples d’esprit » et des sages. Pour beaucoup il est devenu la personne qui leur a ouvert le chemin vers Dieu.
Origines...
Un jour de mai en 1909 ou 1910 dans le village Tchoudskije Zakhodi de la région de Saint-Pétersbourg un garçon est né dans une famille de marchand. Il a été baptisé Nicolas en l’honneur de l’un des Saints les plus vénérés en Russie, Saint Nicolas le Thaumaturge de Myre. Il était le troisième fils et en apparence ressemblait à ses frères ainés mais la Providence lui a tracé un chemin très particulier.
Aujourd’hui beaucoup de personnes en Russie et à l’étranger connaissent le starets Nicolas Gourianov. Il est l’un des maîtres spirituels les plus aimés et les plus vénérés qui ont soutenu l’Eglise Orthodoxe Russe à l’époque des persécutions acharnées de la foi.
Le père Nicolas appartient à la génération des confesseurs qui pour leur foi et leur fidélité à Dieu ont enduré la prison, les camps et l’exil. Libéré il a passé des années sans être connu en travaillant et en priant sur une île reculée de pêcheurs. Le père Nicolas n’a pas laissé un important héritage écrit. Ses paroles et conseils touchent, cependant, de la même manière des « simples d’esprit » et des sages. Pour beaucoup il est devenu la personne qui leur a ouvert le chemin vers Dieu.
Origines...
Un jour de mai en 1909 ou 1910 dans le village Tchoudskije Zakhodi de la région de Saint-Pétersbourg un garçon est né dans une famille de marchand. Il a été baptisé Nicolas en l’honneur de l’un des Saints les plus vénérés en Russie, Saint Nicolas le Thaumaturge de Myre. Il était le troisième fils et en apparence ressemblait à ses frères ainés mais la Providence lui a tracé un chemin très particulier.
Durant trois siècles, les chrétiens du Japon ont été persécutés.
Tokyo. Ouverture au Japon d’une exposition consacrée à l’histoire des martyrs qui, malgré les persécutions, ont gardé la foi chrétienne. Les chrétiens au Japon ont, durant trois siècles, enduré les persécutions les plus sauvages contre leur foi, annonce Christian Today.
Le christianisme est apparu au Japon en 1549, mais les persécutions sont apparues presque immédiatement. L’exposition présente des documents d’enquêtes issus de la bibliothèque du Vatican et de ses archives secrètes contenant les aveux de chrétiens ayant vécu au Japon entre le XVIe et le XIXe siècles et ayant été victimes des persécutions, tortures et condamnations les plus diverses.
Les persécutions ont été provoquées par le capitaine d’un navire portugais naufragé sur les côtes du Japon qui voulait plaire aux autorités locales et a prétendu que les missionnaires vivant sur les îles préparaient l’invasion des Européens. C’est à ce moment qu’ont commencé les poursuites.
Tokyo. Ouverture au Japon d’une exposition consacrée à l’histoire des martyrs qui, malgré les persécutions, ont gardé la foi chrétienne. Les chrétiens au Japon ont, durant trois siècles, enduré les persécutions les plus sauvages contre leur foi, annonce Christian Today.
Le christianisme est apparu au Japon en 1549, mais les persécutions sont apparues presque immédiatement. L’exposition présente des documents d’enquêtes issus de la bibliothèque du Vatican et de ses archives secrètes contenant les aveux de chrétiens ayant vécu au Japon entre le XVIe et le XIXe siècles et ayant été victimes des persécutions, tortures et condamnations les plus diverses.
Les persécutions ont été provoquées par le capitaine d’un navire portugais naufragé sur les côtes du Japon qui voulait plaire aux autorités locales et a prétendu que les missionnaires vivant sur les îles préparaient l’invasion des Européens. C’est à ce moment qu’ont commencé les poursuites.
UN SITE qui retrace l’histoire de la paroisse de la Sainte-Trinité à Vanves vient d’être mis en ligne. Fondée en 1935 par l’archimandrite Stéphane (Svetozarov) (1890-1969), la paroisse devient un centre spirituel important grâce à la présence de l’archimandrite Serge (Chévitch), qui en est responsable de 1945 à 1987.
Son fils spirituel le plus célèbre est le moine Grégoire /Kroug/ dont le travail d’iconographe parvint, grâce à l’aide du père Serge, à un niveau rarement atteint dans l’histoire de l’Église.
Vous y trouverez les icônes conservées à l’église à la page « Icônes ».
Et aussi, entre autres, une copie d’une lettre inédite de saint Silouane de l’Athos, une copie originale d’un certain nombre d’œuvres de Mère Marie Skobtsov, récemment canonisée par le Patriarcat de Constantinople, tantôt tapées à la machine, tantôt rédigées de la main de sa mère, Sophia Borissovna Pilenko, dont on trouvera la liste manuscrite.
Les autres personnalités marquantes ne sont pas oubliés.
Son fils spirituel le plus célèbre est le moine Grégoire /Kroug/ dont le travail d’iconographe parvint, grâce à l’aide du père Serge, à un niveau rarement atteint dans l’histoire de l’Église.
Vous y trouverez les icônes conservées à l’église à la page « Icônes ».
Et aussi, entre autres, une copie d’une lettre inédite de saint Silouane de l’Athos, une copie originale d’un certain nombre d’œuvres de Mère Marie Skobtsov, récemment canonisée par le Patriarcat de Constantinople, tantôt tapées à la machine, tantôt rédigées de la main de sa mère, Sophia Borissovna Pilenko, dont on trouvera la liste manuscrite.
Les autres personnalités marquantes ne sont pas oubliés.
Dans les locaux de l'église des Trois Saints Docteurs rencontre consacrée à l'AMOUR avec le père Hildo Bos - Diocèse orthodoxe russe de La Haye et des Pays-Bas. (PM)
"J'ai vécu la fin de la Russie impériale dans l'entourage du Tsar"
En 1911, le père G. Chavelski est nommé aumônier général des armées russes.
Jusqu'à la défaite de l'armée des volontaires contre les bolchéviks, en 1920, il dépeindra tous les événements dont il est le témoin : l'incurie des officiers, l'influence de G. Raspoutine, l'aveuglement du tsar, la fourberie des gens d'Eglise, etc.
Mémoires Proche du pouvoir comme haut dignitaire ecclésiastique et aumônier général des armées, Georges Chavelsky (1871-1951) a côtoyé quotidiennement le Tsar Nicolas II, de 1915 à la fin, en 1917. Issu de la Russie profonde, il était parvenu à ce poste prestigieux après de longues études et grâce à ses hautes qualités. « Sa juste vision des événements et de leurs acteurs, sa connaissance des hommes, sa lucidité, font de ses Mémoires une oeuvre historique majeure, affirme son traducteur.
Rien n'échappe à cet observateur et à ce travailleur infatigable : les nombreux paradoxes de la Russie prérévolutionnaire ; l'incroyable incurie des officiers, prêts à mourir pour la Russie, mais non pas à s'instruire pour remporter la victoire: l'esprit d'entreprise le plus brillant coexistant au plus haut niveau avec un mysticisme malsain ; la sénilité ou la fourberie des dirigeants de l'Église
En 1911, le père G. Chavelski est nommé aumônier général des armées russes.
Jusqu'à la défaite de l'armée des volontaires contre les bolchéviks, en 1920, il dépeindra tous les événements dont il est le témoin : l'incurie des officiers, l'influence de G. Raspoutine, l'aveuglement du tsar, la fourberie des gens d'Eglise, etc.
Mémoires Proche du pouvoir comme haut dignitaire ecclésiastique et aumônier général des armées, Georges Chavelsky (1871-1951) a côtoyé quotidiennement le Tsar Nicolas II, de 1915 à la fin, en 1917. Issu de la Russie profonde, il était parvenu à ce poste prestigieux après de longues études et grâce à ses hautes qualités. « Sa juste vision des événements et de leurs acteurs, sa connaissance des hommes, sa lucidité, font de ses Mémoires une oeuvre historique majeure, affirme son traducteur.
Rien n'échappe à cet observateur et à ce travailleur infatigable : les nombreux paradoxes de la Russie prérévolutionnaire ; l'incroyable incurie des officiers, prêts à mourir pour la Russie, mais non pas à s'instruire pour remporter la victoire: l'esprit d'entreprise le plus brillant coexistant au plus haut niveau avec un mysticisme malsain ; la sénilité ou la fourberie des dirigeants de l'Église
Le 29 septembre, l'archevêque Marc d'Egorievsk, responsable des établissements à l’étranger du patriarcat de Moscou, en visite à Paris, s’est rendu quai Branly pour se rendre compte sur le terrain de l’état des travaux au chantier de l'église orthodoxe.
Il était accompagné par l'évêque Nestor de Chersonèse, le père Maxime Politov, secrétaire du diocèse, et le protodiacre Constantin Stepanov.
La société Bouygues, maître d’œuvre du chantier, était représentée par plusieurs collaborateurs qui ont guidé la visite.
Ils ont expliqué à la délégation russe le déroulement des travaux de finition de la façade ainsi que les projets de l’infrastructure « communications » à l’intérieur du bâtiment.
Il était accompagné par l'évêque Nestor de Chersonèse, le père Maxime Politov, secrétaire du diocèse, et le protodiacre Constantin Stepanov.
La société Bouygues, maître d’œuvre du chantier, était représentée par plusieurs collaborateurs qui ont guidé la visite.
Ils ont expliqué à la délégation russe le déroulement des travaux de finition de la façade ainsi que les projets de l’infrastructure « communications » à l’intérieur du bâtiment.
Le cahier juillet-août de l'excellente revue "La Nef" vient d'être mis en ligne. Au sommaire , un dossier consacré à l'orthodoxie russe. Avec l'aimable autorisation de la rédaction de "La Nef" nous vous proposons l'article de Victor Loupan
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Commençons par une mise au point. Les Églises orthodoxes sont généralement perçues comme des institutions conservatrices, passéistes, traditionalistes. Antimodernes dans leur essence, elles sont, pense-t-on, des remparts contre les dérives modernistes, indépendamment des époques. C’est aller un peu vite en besogne.
On ne le sait pas en France, mais le Concile de Moscou de 1917 fut le précurseur, en plus radical sans doute, de Vatican II. L’Église russe, comme le reste de la société, était alors balayée par les vents révolutionnaires. Et les « rénovateurs » ou « modernistes », appelés en Russie « obnovlentsy », ont été, dans les années 1920 et 1930, le bras armé du NKVD au sein de l’Église. Ce qui restait alors de l’Église russe, après la répression sauvage bolchevique, a lutté de toutes ses forces contre ses rénovateurs-là. Le futur patriarche Serge était de ceux qui ont combattu ce modernisme à la fois « guébiste » et occidentaliste. Je voudrais rappeler ici, que pour le grand penseur orthodoxe russe Nicolas Berdiaev, le bolchevisme était l’expression la plus radicale de l’occidentalisme russe.
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Commençons par une mise au point. Les Églises orthodoxes sont généralement perçues comme des institutions conservatrices, passéistes, traditionalistes. Antimodernes dans leur essence, elles sont, pense-t-on, des remparts contre les dérives modernistes, indépendamment des époques. C’est aller un peu vite en besogne.
On ne le sait pas en France, mais le Concile de Moscou de 1917 fut le précurseur, en plus radical sans doute, de Vatican II. L’Église russe, comme le reste de la société, était alors balayée par les vents révolutionnaires. Et les « rénovateurs » ou « modernistes », appelés en Russie « obnovlentsy », ont été, dans les années 1920 et 1930, le bras armé du NKVD au sein de l’Église. Ce qui restait alors de l’Église russe, après la répression sauvage bolchevique, a lutté de toutes ses forces contre ses rénovateurs-là. Le futur patriarche Serge était de ceux qui ont combattu ce modernisme à la fois « guébiste » et occidentaliste. Je voudrais rappeler ici, que pour le grand penseur orthodoxe russe Nicolas Berdiaev, le bolchevisme était l’expression la plus radicale de l’occidentalisme russe.
«Que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé» (Jean 17)
C'est par cette citation bien connue que commence le communiqué de l'Assemblée des Évêques Orthodoxes de France consacré aux 50 ans de la "Levée de Anathèmes" et au message qui lui est consacré par les membres du "Comité Mixte de dialogue catholique-orthodoxe de France".
Ce Comité est un organisme dont on connait bien peu de choses*. La délégation orthodoxe est conduite par le métropolite de France Emmanuel, patriarcat de Constantinople, et le patriarcat de Moscou est représenté par le père Hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe à Épinay-sous-Sénart et secrétaire du diocèse de Chersonèse aux relations avec les Églises, la presse et la société
C'est par cette citation bien connue que commence le communiqué de l'Assemblée des Évêques Orthodoxes de France consacré aux 50 ans de la "Levée de Anathèmes" et au message qui lui est consacré par les membres du "Comité Mixte de dialogue catholique-orthodoxe de France".
Ce Comité est un organisme dont on connait bien peu de choses*. La délégation orthodoxe est conduite par le métropolite de France Emmanuel, patriarcat de Constantinople, et le patriarcat de Moscou est représenté par le père Hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe à Épinay-sous-Sénart et secrétaire du diocèse de Chersonèse aux relations avec les Églises, la presse et la société
Du 25 septembre au 3 octobre dernier le hiéromoine Alexis (Dumond), diocèse de Chersonèse, aumônier de la Légion Étrangère, a rendu une visite pastorale au 2e Régiment aéroporté, unité d'élite de la Légion Étrangère. Le père Alexis, bilingue franco-russe, a été accrédité par le Ministère de la défense en tant qu’aumônier orthodoxe de la Légion Étrangère.
Le 29 septembre l’Église commémorait Saint Archange Michel de Hohneck, patron des troupes aéroportées. Parmi les fidèles assistant à la Divine liturgie il y avait nombre de légionnaires venus des pays de l'espace post soviétique ainsi que des paras vétérans du 63e régiment de parachutistes ayant fait ses armes en Serbie.
Le 29 septembre l’Église commémorait Saint Archange Michel de Hohneck, patron des troupes aéroportées. Parmi les fidèles assistant à la Divine liturgie il y avait nombre de légionnaires venus des pays de l'espace post soviétique ainsi que des paras vétérans du 63e régiment de parachutistes ayant fait ses armes en Serbie.
Le Primat de l’Église orthodoxe russe a dit espérer que la participation de la Fédération de Russie à la résolution du conflit syrien apporterait la paix civile tant attendue dans la région.
« L’Église orthodoxe russe s’était adressée à plusieurs reprises aux dirigeants russes, à ceux d’autres pays et aux organisations internationales, les appelant à ne pas rester indifférents aux souffrances de la population civile de Syrie et des autres pays de la région » a rappelé le Patriarche.
« Nous savons, non par ouï-dire, mais par nos échanges personnels avec les leaders religieux du Proche Orient, dans quelle situation catastrophique sont les gens que les extrémistes et les terroristes prennent pour cible » a-t-il ajouté.
« L’Église orthodoxe russe s’était adressée à plusieurs reprises aux dirigeants russes, à ceux d’autres pays et aux organisations internationales, les appelant à ne pas rester indifférents aux souffrances de la population civile de Syrie et des autres pays de la région » a rappelé le Patriarche.
« Nous savons, non par ouï-dire, mais par nos échanges personnels avec les leaders religieux du Proche Orient, dans quelle situation catastrophique sont les gens que les extrémistes et les terroristes prennent pour cible » a-t-il ajouté.
Les 26 et 27 septembre derniers des offices solennels ont été célébrés à l’église Saint Trophime pour commémorer les quatre saintes martyres. C’est avec la bénédiction du patriarche Cyrille que ces offices ont été présidés par l’archevêque Marc d’Egorievsk responsable des instituions à l’étranger du patriarcat de Moscou. Cette fête est célébrée le 30 septembre. Les pèlerins étant très nombreux les offices ont décalés aux samedi et dimanche derniers.
Le 26 septembre l’archevêque Marc a conduit l’offices des matines, lui concélébraient l’higoumène Philippe (Riabych) recteur du métochion- stavropygiale de Tous les Saints à Strasbourg ainsi que le père Eugène Makouchkine. Lors de ces vêpres les fidèles ont pu vénérer une parcelle de la Sainte Croix qui se trouve depuis le XIX siècle dans l’église saint Trophime.
Le 26 septembre l’archevêque Marc a conduit l’offices des matines, lui concélébraient l’higoumène Philippe (Riabych) recteur du métochion- stavropygiale de Tous les Saints à Strasbourg ainsi que le père Eugène Makouchkine. Lors de ces vêpres les fidèles ont pu vénérer une parcelle de la Sainte Croix qui se trouve depuis le XIX siècle dans l’église saint Trophime.
Supérieur: archimandrite Martin (de Caflisch) Juridiction: Eglise orthodoxe russe - Patriarcat de Moscou - Diocèse de Chersonèse
Monastère fondé en 1995 par Mgr Serafim (Rodionoff), Archevêque de Zurich et fils spirituel de saint Silouane de l’Athos. Eglise consacrée en 2001 par Mgr Innokenty (Vassiliev), Archevêque de Chersonèse.
Premier monastère orthodoxe en Suisse, il a pour mission de faire rayonner et de témoigner la foi orthodoxe.
Depuis le milieu du village, suivre la route qui descend dans la direction Les Granges/Lucens. Le monastère (maison blanche aux volets verts) est signalé par une grande croix russe en bois.
Monastère fondé en 1995 par Mgr Serafim (Rodionoff), Archevêque de Zurich et fils spirituel de saint Silouane de l’Athos. Eglise consacrée en 2001 par Mgr Innokenty (Vassiliev), Archevêque de Chersonèse.
Premier monastère orthodoxe en Suisse, il a pour mission de faire rayonner et de témoigner la foi orthodoxe.
Depuis le milieu du village, suivre la route qui descend dans la direction Les Granges/Lucens. Le monastère (maison blanche aux volets verts) est signalé par une grande croix russe en bois.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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