Plateforme libre de discussion
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Jeudi 11 octobre en soirée, à Paris, en la cathédrale de la Sainte Trinité, avait lieu un concert à l'occasion de la parution du CD Les voix de l'unité (éditions Jade) avec les séminaristes du Séminaire orthodoxe russe en France et du Séminaire Saint-Sulpice, en présence de Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié et président du conseil pour l'unité des chrétiens au sein de la Conférence des évêques de France et Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.
La cathédrale était comble
Tous les bénéfices sont reversés à un fonds pour la reconstruction d'églises en Syrie, géré par l'AED, "Aide à l’Église en détresse". Découvrez Les Voix de l'Unité, l'album événement par des futurs prêtres catholiques et orthodoxes ! Sortie dans les bacs vendredi 28 septembre 2018.
Tous les bénéfices sont destinés à un fonds de soutien pour la reconstruction d'églises en Syrie, géré par l'AED : Aide à l'Eglise en Détresse. 37 PHOTOS sur FB >>>
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La cathédrale était comble
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Octobre 2018 à 11:39
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1 commentaire
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Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, a aujourd'hui célébré une liturgie à la paroisse francophone Notre Dame des Affligés. Les fidèles étaient très nombreux. De agapes fraternelles ont suivi l'office.
Lui concélébraient l'archiprêtre Gérard de Lagarde, recteur de la paroisse; le prêtre Nicolas Tikhontchouk; le prêtre Gabriel Lacascade; le hiéromoine Irénée (Vialat); le prêtre Georges Sheshko ainsi que le protodiacre André Chépélov.
Lors de la petite entrée le père Gabriel Lacascade a été, pour ses mérites au service de l'Eglise du Christ, décoré du droit au port du kamélaukion.
Située au n° 4 de la rue Saint-Victor, dans le Vème arrondissement de Paris, en plein coeur du Quartier Latin, la paroisse orthodoxe Notre-Dame-Joie-des-Affligés-et-Sainte-Geneviève a été fondée par des émigrés russes à Paris en 1936, sous la juridiction du Patriarcat de Moscou, dans un local situé au n° 36 de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève.
Le choix du lieu s'explique par la proximité du tombeau de Sainte Geneviève, et la volonté d'implanter à Paris une communauté orthodoxe francophone. Les fresques de l’iconostase et l’icône de sainte Geneviève sont de Léonide Ouspensky.
Lui concélébraient l'archiprêtre Gérard de Lagarde, recteur de la paroisse; le prêtre Nicolas Tikhontchouk; le prêtre Gabriel Lacascade; le hiéromoine Irénée (Vialat); le prêtre Georges Sheshko ainsi que le protodiacre André Chépélov.
Lors de la petite entrée le père Gabriel Lacascade a été, pour ses mérites au service de l'Eglise du Christ, décoré du droit au port du kamélaukion.
Située au n° 4 de la rue Saint-Victor, dans le Vème arrondissement de Paris, en plein coeur du Quartier Latin, la paroisse orthodoxe Notre-Dame-Joie-des-Affligés-et-Sainte-Geneviève a été fondée par des émigrés russes à Paris en 1936, sous la juridiction du Patriarcat de Moscou, dans un local situé au n° 36 de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève.
Le choix du lieu s'explique par la proximité du tombeau de Sainte Geneviève, et la volonté d'implanter à Paris une communauté orthodoxe francophone. Les fresques de l’iconostase et l’icône de sainte Geneviève sont de Léonide Ouspensky.
Macaire Maletitch estime qu'il serait irraisonnable de réunir un Concile d'unification avant que des statuts n'aient été élaborés. Il souhaite que le Statut, la dénomination, les structures de la future Eglise autocéphale d'Ukraine soient élaborés et validés avant la tenue du Concile.
Il a dit à ce propos: "Je ne peux formuler de propositions car j'éprouve du respect pour le Patriarcat œcuménique. Il me faut prendre connaissance des suggestions de Sa Sainteté Bartholomée car le métropolite Philarète et moi-même sommes, ne fût-ce que qu'officieusement, subordonnés au Patriarche œcuménique".
De nombreux observateurs estiment que le Concile tarde à se réunir. Les procédures de l'union et le déroulement de ses préparatifs restent obscurs.[
Il a dit à ce propos: "Je ne peux formuler de propositions car j'éprouve du respect pour le Patriarcat œcuménique. Il me faut prendre connaissance des suggestions de Sa Sainteté Bartholomée car le métropolite Philarète et moi-même sommes, ne fût-ce que qu'officieusement, subordonnés au Patriarche œcuménique".
De nombreux observateurs estiment que le Concile tarde à se réunir. Les procédures de l'union et le déroulement de ses préparatifs restent obscurs.[
L’archiprêtre Pierre Perekrestov (EOHRF), sacristain de la cathédrale de la Mère de Dieu de tous les affligés à San Francisco, secrétaire du diocèse d’Amérique de l’Ouest, est l’auteur de nombreuses publications consacrées à la vie de l’Eglise.
- Vous êtes né dans la diaspora russe. Parlez nous de votre famille, de ceux qui vous ont influencé lorsque vous étiez adolescent ? Qui vous a fait aimer l’Eglise et la patrie des ancêtres ?
- Je suis né à Montréal. Mon grand-père paternel était un officier de l’armée Blanche. Il a été tué par les rouges en 1945. Ma maman a été emmenée en Allemagne par la Wehrmacht a l’âge de 13 ans. Notre famille n’a toujours parlé que le russe, lorsque je suis allé à l’école je ne connaissais pas un mot d’anglais.
Nous recevions beaucoup, et, lorsque cela est devenu possible, des personnes venues de la Russie soviétique. Je pense en particulier à 1967, année de l’Exposition universelle à Montréal. La délégation soviétique était très nombreuse. Pendant tout l’été nous nous nous rendions chaque semaine à l’Exposition, nous y écoutions des concerts, des invités soviétiques venaient nous voir chez nous.
- Vous êtes né dans la diaspora russe. Parlez nous de votre famille, de ceux qui vous ont influencé lorsque vous étiez adolescent ? Qui vous a fait aimer l’Eglise et la patrie des ancêtres ?
- Je suis né à Montréal. Mon grand-père paternel était un officier de l’armée Blanche. Il a été tué par les rouges en 1945. Ma maman a été emmenée en Allemagne par la Wehrmacht a l’âge de 13 ans. Notre famille n’a toujours parlé que le russe, lorsque je suis allé à l’école je ne connaissais pas un mot d’anglais.
Nous recevions beaucoup, et, lorsque cela est devenu possible, des personnes venues de la Russie soviétique. Je pense en particulier à 1967, année de l’Exposition universelle à Montréal. La délégation soviétique était très nombreuse. Pendant tout l’été nous nous nous rendions chaque semaine à l’Exposition, nous y écoutions des concerts, des invités soviétiques venaient nous voir chez nous.
La station de radio religieuse "Radonej" avait posé la question de la communion eucharistique avec les athonites à la suite de la rupture de communion entre le patriarcat de Moscou et celui de Constantinople.
LA "COMMUNAUTÉ SACRÉE" DU MONT ATHOS RAPPELLE QUE LA "RÉPUBLIQUE MONASTIQUE DU MONT-ATHOS" EST AUTO-ADMINISTRÉE.
Une source proche de la "Communauté sacrée", organe délibératif réunissant les vingt représentants de chacun des vingt monastères qui assure l’administration du territoire, a donné l’explication suivante, a répondu à que la décision du Patriarcat de Moscou ne peut aucunement concerner le mont Athos et les représentants de l'Église Russe qui y vivent (en particulier les moines du monastère russe.)
Le mont Athos n’est pas soumis administrativement au Patriarche de Constantinople, qui n'est pas l'évêque ordinaire de l’autonomie athonite, mais seulement son père spirituel.
LA "COMMUNAUTÉ SACRÉE" DU MONT ATHOS RAPPELLE QUE LA "RÉPUBLIQUE MONASTIQUE DU MONT-ATHOS" EST AUTO-ADMINISTRÉE.
Une source proche de la "Communauté sacrée", organe délibératif réunissant les vingt représentants de chacun des vingt monastères qui assure l’administration du territoire, a donné l’explication suivante, a répondu à que la décision du Patriarcat de Moscou ne peut aucunement concerner le mont Athos et les représentants de l'Église Russe qui y vivent (en particulier les moines du monastère russe.)
Le mont Athos n’est pas soumis administrativement au Patriarche de Constantinople, qui n'est pas l'évêque ordinaire de l’autonomie athonite, mais seulement son père spirituel.
Le saint prêtre martyr Mikhaïl est né en 1872, dans le village de Stoudenetskie Vyselki, district de Lipetsk, gouvernement de Tambov, dans la famille du sacristain Trophim Ivanovitch Bogoroditski.
La femme de celui-ci, Daria Alexeïevna, était illettrée, mais cela ne l’empêchait pas d’élever ses enfants dans la foi et la piété ; de ses six fils, quatre devinrent des prêtres et un diacre. En 1897, Mikhaïl Trophimovitch termina le séminaire de Tambov et se maria avec Maria, fille de l’archiprêtre Fiodor Charov, qui exerçait dans la ville de Kozlov, dans l’église consacrée à l’icône de la Mère de Dieu «Joie de Tous les Affligés ».
A ce moment, le père Fiodor, qui avait servi quarante ans, n’avait déjà plus de forces, et Mikhaïl Trophimovitch fut ordonné prêtre à sa place, comme c’était alors l’usage. Par la suite, le père Mikhaïl et Maria Fiodorovna eurent treize enfants.
Elevé par une mère pieuse, le père Mikhaïl se distinguait par une attention constante aux besoins de ses paroissiens. A n’importe quel heure du jour ou de la nuit, il partait confesser et communier les malades, recevait chez lui les pauvres et les pèlerins, intercédait pour les familles démunies afin que leurs enfants fussent pris dans les lycées au compte du gouvernement. Pour son fervent ministère, le prêtre fut promis au rang d’archiprêtre.
La femme de celui-ci, Daria Alexeïevna, était illettrée, mais cela ne l’empêchait pas d’élever ses enfants dans la foi et la piété ; de ses six fils, quatre devinrent des prêtres et un diacre. En 1897, Mikhaïl Trophimovitch termina le séminaire de Tambov et se maria avec Maria, fille de l’archiprêtre Fiodor Charov, qui exerçait dans la ville de Kozlov, dans l’église consacrée à l’icône de la Mère de Dieu «Joie de Tous les Affligés ».
A ce moment, le père Fiodor, qui avait servi quarante ans, n’avait déjà plus de forces, et Mikhaïl Trophimovitch fut ordonné prêtre à sa place, comme c’était alors l’usage. Par la suite, le père Mikhaïl et Maria Fiodorovna eurent treize enfants.
Elevé par une mère pieuse, le père Mikhaïl se distinguait par une attention constante aux besoins de ses paroissiens. A n’importe quel heure du jour ou de la nuit, il partait confesser et communier les malades, recevait chez lui les pauvres et les pèlerins, intercédait pour les familles démunies afin que leurs enfants fussent pris dans les lycées au compte du gouvernement. Pour son fervent ministère, le prêtre fut promis au rang d’archiprêtre.
Macaire Malétitch, leader de l’autoproclamée « Église orthodoxe autocéphale ukrainienne » (ÉOAU) regrette d’avoir accepté de céder au patriarcat de Constantinople l’église Saint-André de Kiev et n’a pas l’intention d’être à l’avenir aussi conciliant.
Dans une interview à la chaîne « Espresso TV », Macaire a relevé que, dans la cession de l’église Saint-André, il a été plus conséquent que le président Piotr Poroshenko qui avait d’abord déclaré que les églises sont propriété de l’État et ne peuvent donc être cédées à personne.
« J’ai dit que j’étais personnellement d’accord, mais que je devais réunir un synode épiscopal puisque la décision ne m’appartient pas. Nous cèderons, mais vous devez nous donner quelque chose en échange. Il y a l’église Saint-Cyrille, il y a le territoire de la Laure, il y a l’église du Sauveur de Berestovo — au choix.
Mais, au cours de son interview à ZIK, le président a déclaré qu’il avait promis à Philarète et à Macaire de leur donner quelque chose, mais comme ce sera une église unie, on pourra y échapper. Mais il faut être conséquent. On peut me rouler une fois, ou deux, mais pas plus, » a déclaré le chef l’Église dite autocéphale. Et il s’est ému que les églises « moscovites » (c’est-à-dire de l’Église orthodoxe ukrainienne – patriarcat de Moscou) ne seront pas cédées, alors que la seule cathédrale de l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne peut, elle, « être cédée. (…) Il y a une injustice », a-t-il ajouté.
Dans une interview à la chaîne « Espresso TV », Macaire a relevé que, dans la cession de l’église Saint-André, il a été plus conséquent que le président Piotr Poroshenko qui avait d’abord déclaré que les églises sont propriété de l’État et ne peuvent donc être cédées à personne.
« J’ai dit que j’étais personnellement d’accord, mais que je devais réunir un synode épiscopal puisque la décision ne m’appartient pas. Nous cèderons, mais vous devez nous donner quelque chose en échange. Il y a l’église Saint-Cyrille, il y a le territoire de la Laure, il y a l’église du Sauveur de Berestovo — au choix.
Mais, au cours de son interview à ZIK, le président a déclaré qu’il avait promis à Philarète et à Macaire de leur donner quelque chose, mais comme ce sera une église unie, on pourra y échapper. Mais il faut être conséquent. On peut me rouler une fois, ou deux, mais pas plus, » a déclaré le chef l’Église dite autocéphale. Et il s’est ému que les églises « moscovites » (c’est-à-dire de l’Église orthodoxe ukrainienne – patriarcat de Moscou) ne seront pas cédées, alors que la seule cathédrale de l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne peut, elle, « être cédée. (…) Il y a une injustice », a-t-il ajouté.
Traduction française des Commentaires de l'Eglise russe au texte de l'évêque Macaire de Christopoulos
Du Centre d’études ecclésiastiques « Encyclopédie orthodoxe »
Un évènement, visiblement historique, s’est produit le 7 septembre 2018 dans l’Église orthodoxe : le Patriarchat de Constantinople a décidé d’envoyer deux exarques en Ukraine, omettant ostensiblement de concerter ses actions ni avec le chef de la seule Église canonique du pays, le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine, ni avec le patriarche de Moscou et de toute la Russie, dont dépend canoniquement ce métropolite. Ainsi, le patriarche de Constantinople s’est octroyé à lui-même le droit non seulement d’interférer dans la vie de l’Eglise orthodoxe en Ukraine, mais aussi celui de décider de son sort de façon autonome, sans la moindre consultation avec la hiérarchie canonique de cette Église.
Soulignons qu’aucun acte reconnaissant le métropolite de Kiev ou son patriarche comme non-canoniques, ce qui aurait théoriquement pu justifier semblable ingérence, n’a été publié. En d’autres termes, il s’est produit une tentative d’usurpation de pouvoir sur le territoire d’une Église locale autocéphale sœur.
Du Centre d’études ecclésiastiques « Encyclopédie orthodoxe »
Un évènement, visiblement historique, s’est produit le 7 septembre 2018 dans l’Église orthodoxe : le Patriarchat de Constantinople a décidé d’envoyer deux exarques en Ukraine, omettant ostensiblement de concerter ses actions ni avec le chef de la seule Église canonique du pays, le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine, ni avec le patriarche de Moscou et de toute la Russie, dont dépend canoniquement ce métropolite. Ainsi, le patriarche de Constantinople s’est octroyé à lui-même le droit non seulement d’interférer dans la vie de l’Eglise orthodoxe en Ukraine, mais aussi celui de décider de son sort de façon autonome, sans la moindre consultation avec la hiérarchie canonique de cette Église.
Soulignons qu’aucun acte reconnaissant le métropolite de Kiev ou son patriarche comme non-canoniques, ce qui aurait théoriquement pu justifier semblable ingérence, n’a été publié. En d’autres termes, il s’est produit une tentative d’usurpation de pouvoir sur le territoire d’une Église locale autocéphale sœur.
Il informe de la rupture de l’Église russe avec le patriarcat de Constantinople
Le pape François a reçu en audience privée le métropolite orthodoxe russe Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, collaborateur proche du patriarche Cyrille, ce vendredi matin 19 octobre 2018.
Les détails de la rencontre ne sont pas encore connus. Mais le métropolite Hilarion avait confié de façon anticipée à l’agence russe TASS, jeudi 18 octobre, qu’il comptait exposer au pape François la situation des Eglises orthodoxes « non canoniques » en Ukraine et la complication des relations entre l’Église orthodoxe russe et le patriarcat de Constantinople: « Oui, je vais en parler avec le pape ».
Il avait ajouté: « Nous n’attendons pas que le pape intervienne dans cette situation, qu’il essaye de résoudre le problème. Mais je l’informerai de la décision prise par notre Synode. »
Le pape François a reçu en audience privée le métropolite orthodoxe russe Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, collaborateur proche du patriarche Cyrille, ce vendredi matin 19 octobre 2018.
Les détails de la rencontre ne sont pas encore connus. Mais le métropolite Hilarion avait confié de façon anticipée à l’agence russe TASS, jeudi 18 octobre, qu’il comptait exposer au pape François la situation des Eglises orthodoxes « non canoniques » en Ukraine et la complication des relations entre l’Église orthodoxe russe et le patriarcat de Constantinople: « Oui, je vais en parler avec le pape ».
Il avait ajouté: « Nous n’attendons pas que le pape intervienne dans cette situation, qu’il essaye de résoudre le problème. Mais je l’informerai de la décision prise par notre Synode. »
FUNÉRAILLES ET INHUMATION
L’office des funérailles de l’Archimandrite BARSANUPHE et la liturgie seront présidés par Monseigneur NESTOR à la Cathédrale de la Sainte Trinité (1 Quai Branly, Paris 7e), le mercredi 24 octobre 2018, de 9 heures à 12 heures.
LES FUNÉRAILLES DE L’ARCHIMANDRITE BARSANUPHE, CÉLÉBRÉES EN LA CATHÉDRALE DE LA SAINTE TRINITÉ À PARIS ET SON ENTERREMENT AU MONASTÈRE DE L’ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU DE KORSOUN
L’inhumation aura lieu le jeudi 25 octobre 2018 à 14h30 au Monastère de l’Icône de la Mère de Dieu de Korssoun (hameau de Doumérac, 16380 Grassac).
L’Archimandrite BARSANUPHE (Ferrier), de l’Église orthodoxe russe (Patriarcat de Moscou), a remis son âme à Dieu le 20 octobre 2018. Higoumène du skit du Saint Esprit (Le Mesnil Saint-Denis, Yvelines) et fondateur du monastère de l’icône de la Mère de Dieu de Korsoun (Charente) et de celui de l’icône de la Mère de Dieu de Znaménié (Cantal), il a été un travailleur infatigable au service de l’Eglise et de la tradition monastique orthodoxe. Depuis vingt-cinq ans, il est aussi connu pour son engagement en faveur de la Paix.
Né en 1935 à Paris de parents français, ancien élève des Beaux Arts de Paris, le Père Archimandrite BARSANUPHE a été fait moine au skit du Saint Esprit, en 1964 lors de la Fête de la Transfiguration, par son père spirituel, le Métropolite ANTOINE de Souroge, lui-même disciple de l’Archimandrite ATHANASE (Netchaïev), venu du monastère de Valaam (Nord-Ouest de la Russie) à Paris, dans les années 1920. Par cette filiation, le Père BARSANUPHE a perpétué la tradition monastique de Valaam.
L’office des funérailles de l’Archimandrite BARSANUPHE et la liturgie seront présidés par Monseigneur NESTOR à la Cathédrale de la Sainte Trinité (1 Quai Branly, Paris 7e), le mercredi 24 octobre 2018, de 9 heures à 12 heures.
LES FUNÉRAILLES DE L’ARCHIMANDRITE BARSANUPHE, CÉLÉBRÉES EN LA CATHÉDRALE DE LA SAINTE TRINITÉ À PARIS ET SON ENTERREMENT AU MONASTÈRE DE L’ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU DE KORSOUN
L’inhumation aura lieu le jeudi 25 octobre 2018 à 14h30 au Monastère de l’Icône de la Mère de Dieu de Korssoun (hameau de Doumérac, 16380 Grassac).
L’Archimandrite BARSANUPHE (Ferrier), de l’Église orthodoxe russe (Patriarcat de Moscou), a remis son âme à Dieu le 20 octobre 2018. Higoumène du skit du Saint Esprit (Le Mesnil Saint-Denis, Yvelines) et fondateur du monastère de l’icône de la Mère de Dieu de Korsoun (Charente) et de celui de l’icône de la Mère de Dieu de Znaménié (Cantal), il a été un travailleur infatigable au service de l’Eglise et de la tradition monastique orthodoxe. Depuis vingt-cinq ans, il est aussi connu pour son engagement en faveur de la Paix.
Né en 1935 à Paris de parents français, ancien élève des Beaux Arts de Paris, le Père Archimandrite BARSANUPHE a été fait moine au skit du Saint Esprit, en 1964 lors de la Fête de la Transfiguration, par son père spirituel, le Métropolite ANTOINE de Souroge, lui-même disciple de l’Archimandrite ATHANASE (Netchaïev), venu du monastère de Valaam (Nord-Ouest de la Russie) à Paris, dans les années 1920. Par cette filiation, le Père BARSANUPHE a perpétué la tradition monastique de Valaam.
Le Synode des évêques de l’EORHF vient de se réunir à Londres.
Le 21 septembre 2018, fête de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu, a eu lieu la consécration de la nouvelle cathédrale érigée pour commémorer cette fête.
De nombreux évêques venus de partout dans le monde s’étaient réunis pour assister à cette cérémonie présidée par Monseigneur Marc, archevêque de Berlin et d’Allemagne. Lui concélébraient Mgr Cyrille, archevêque de San Francisco, Mgr Gabriel, archevêque de Montréal et du Canada, Mgr Pierre, archevêque de Chicago, Mgr Mathieu, évêque de Surozh, Mgr Irénée, évêque de Richmond ainsi que Mgr Nicolas, évêque de Manhattan.
Le 21 septembre 2018, fête de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu, a eu lieu la consécration de la nouvelle cathédrale érigée pour commémorer cette fête.
De nombreux évêques venus de partout dans le monde s’étaient réunis pour assister à cette cérémonie présidée par Monseigneur Marc, archevêque de Berlin et d’Allemagne. Lui concélébraient Mgr Cyrille, archevêque de San Francisco, Mgr Gabriel, archevêque de Montréal et du Canada, Mgr Pierre, archevêque de Chicago, Mgr Mathieu, évêque de Surozh, Mgr Irénée, évêque de Richmond ainsi que Mgr Nicolas, évêque de Manhattan.
C'est d'une manière assez brutale que l’Archevêque Job de Telmessos le représentant du patriarcat de Constantinople a réagi à la déclaration faite par le porte-parole de l'Eglise canonique EOU.
Récemment le Phanar abondait en prises de positions pacifiques en ce qui concerne la situation en Ukraine. Le métropolite Onuphre a prié les deux exarques de Constantinople venus à Kiev sans concertation préalable avec l'Eglise canonique de quitter le pays.
Selon Mgr Job "la méchante Moscou" ne veut pas lâcher l'EOU et s'oppose à l'octroi de l'autocéphalie par Constantinople. L'EOU n'est pas, dans le cadre des relations inter-ecclésiales une entité autonome habilitée à conduire des négociations.
Récemment le Phanar abondait en prises de positions pacifiques en ce qui concerne la situation en Ukraine. Le métropolite Onuphre a prié les deux exarques de Constantinople venus à Kiev sans concertation préalable avec l'Eglise canonique de quitter le pays.
Selon Mgr Job "la méchante Moscou" ne veut pas lâcher l'EOU et s'oppose à l'octroi de l'autocéphalie par Constantinople. L'EOU n'est pas, dans le cadre des relations inter-ecclésiales une entité autonome habilitée à conduire des négociations.
Les bénévoles de Saint-Ioassaff sont à l’hôpital tous les jours. Ils rassurent les petits malades, leur redonnent le courage de se soigner et d’apprendre. Parmi les 80 enfants malades de tuberculose se trouvent des orphelins ou orphelins sociaux, des enfants des rues, ils restent à l’hôpital de longs mois, parfois des années. Les petits malades subissent des traitements qui attaquent leurs reins et leur foie ce qui les contraint à prendre des préparations onéreuses.
Malgré leur grande fatigue, les enfants ne doivent pas rompre leurs liens avec l’école, il faut les remotiver, les passionner et leur redonner l’envie d’apprendre.
L’association Saint-Ioassaff finance les traitements payants, achète les cahiers et fournitures scolaires mais pour y parvenir elle a besoin de vous !
Malgré leur grande fatigue, les enfants ne doivent pas rompre leurs liens avec l’école, il faut les remotiver, les passionner et leur redonner l’envie d’apprendre.
L’association Saint-Ioassaff finance les traitements payants, achète les cahiers et fournitures scolaires mais pour y parvenir elle a besoin de vous !
Eugène Troubetskoi
Extrait de la brochure Deux mondes dans l'iconographie russe. Edition de l'auteur. Μοscοu, l9l6.
Les grands peintres de l'ancienne iconographie russe, de même que les fondateurs de la «symbolique» de l'art orthodoxe, les iconographes grecs, furent sans nul doute des observateurs rigoureux et profonds du ciel, aux deux sens de ce terme. Le ciel physique s'οffrait à leurs yeux corporels.
Et ils contemplaient par les yeux de l'esprit le ciel transcendant. Leur expérience religieuse faisait vivre dans leur intériorité ce ciel second, et leur création artistique mettait en correspondance leurs deux visions du ciel. Le ciel transcendant s'inscrivait pour eux dans la beauté multicolore d'un arc-en-ciel utilisant les tonalités d'ici-bas. Et, dans cette correspondance, rien n'était arbitraire.
Chaque couleur, lorsqu'ils l'utilisent, recèle un sens qui lui est propre et possède sa raison d'être particulière. Que ce sens ne nous soit pas toujours évident οu accessible vient uniquement de notre incapacité: nous avons perdu la clé permettant de comprendre cet art unique au monde.
Extrait de la brochure Deux mondes dans l'iconographie russe. Edition de l'auteur. Μοscοu, l9l6.
Les grands peintres de l'ancienne iconographie russe, de même que les fondateurs de la «symbolique» de l'art orthodoxe, les iconographes grecs, furent sans nul doute des observateurs rigoureux et profonds du ciel, aux deux sens de ce terme. Le ciel physique s'οffrait à leurs yeux corporels.
Et ils contemplaient par les yeux de l'esprit le ciel transcendant. Leur expérience religieuse faisait vivre dans leur intériorité ce ciel second, et leur création artistique mettait en correspondance leurs deux visions du ciel. Le ciel transcendant s'inscrivait pour eux dans la beauté multicolore d'un arc-en-ciel utilisant les tonalités d'ici-bas. Et, dans cette correspondance, rien n'était arbitraire.
Chaque couleur, lorsqu'ils l'utilisent, recèle un sens qui lui est propre et possède sa raison d'être particulière. Que ce sens ne nous soit pas toujours évident οu accessible vient uniquement de notre incapacité: nous avons perdu la clé permettant de comprendre cet art unique au monde.
Le 27 septembre 2018, fête de l'Invention de la Sainte Croix, une plaque commémorative consacrée à Mère Marie a été apposée sur l'enceinte du gymnase de Yalta. Lisa Pilenko, devenue la Sainte martyre Marie Skobtsov y avait fait ses études.
La légende de cette plaque dit: "En 1905-1906 Elisaveta Pilenko, (devenue Kouzmina-Karavaeva, puis Skobtsov, puis moniale Marie) a fait ses études dans ce gymnase pour femmes. Poète, théologien, bienfaitrice, membre de la Résistance en France, juste de ce monde. A péri en 1945 dans les chambres à gaz de Ravensbrück".
La légende de cette plaque dit: "En 1905-1906 Elisaveta Pilenko, (devenue Kouzmina-Karavaeva, puis Skobtsov, puis moniale Marie) a fait ses études dans ce gymnase pour femmes. Poète, théologien, bienfaitrice, membre de la Résistance en France, juste de ce monde. A péri en 1945 dans les chambres à gaz de Ravensbrück".
Au cours de la séance du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe, le 15 octobre 2018, à Minsk, une Déclaration a été adoptée, faisant suite aux empiétements du Patriarcat de Moscou sur le territoire canonique de l’Église orthodoxe russe.
Les membres du Saint-Synode ont reconnu impossible de demeurer plus longtemps en communion eucharistique avec le Patriarcat de Constantinople.
La Déclaration précise notamment : « L’accueil dans la communion des schismatiques et d’une personne frappée d’anathème par une autre Église locale avec tous les « évêques » et les « clercs » qu’elle a ordonnés, l’impiétement sur des territoires canoniques étrangers, la tentative de renier ses propres décisions historiques et ses obligations, tout cela place le Patriarcat de Constantinople en dehors des canons et, à notre grand regret, fait qu’il nous est impossible de poursuivre la communion eucharistique avec ses hiérarques, son clergé et ses laïcs. »
« Désormais et jusqu’à ce que le Patriarcat de Constantinople désavoue ses décisions anticanoniques, il est impossible à tous les ministres de l’Église orthodoxe russe de concélébrer avec les clercs de l’Église constantinopolitaine, et aux laïcs de participer aux sacrements célébrés dans leurs églises », est-il précisé dans le document.
MOSPAT
Les membres du Saint-Synode ont reconnu impossible de demeurer plus longtemps en communion eucharistique avec le Patriarcat de Constantinople.
La Déclaration précise notamment : « L’accueil dans la communion des schismatiques et d’une personne frappée d’anathème par une autre Église locale avec tous les « évêques » et les « clercs » qu’elle a ordonnés, l’impiétement sur des territoires canoniques étrangers, la tentative de renier ses propres décisions historiques et ses obligations, tout cela place le Patriarcat de Constantinople en dehors des canons et, à notre grand regret, fait qu’il nous est impossible de poursuivre la communion eucharistique avec ses hiérarques, son clergé et ses laïcs. »
« Désormais et jusqu’à ce que le Patriarcat de Constantinople désavoue ses décisions anticanoniques, il est impossible à tous les ministres de l’Église orthodoxe russe de concélébrer avec les clercs de l’Église constantinopolitaine, et aux laïcs de participer aux sacrements célébrés dans leurs églises », est-il précisé dans le document.
MOSPAT
Le 13 octobre le métropolite Hilarion a dit sur la chaîne Rossya 24 : "Le patriarche de Constantinople a reconnu les leaders du schisme, ce faisant il a légitimé le schisme en tant que tel. Il est par conséquent désormais impossible pour l'Eglise orthodoxe russe de maintenir ses contacts avec Constantinople.
L'archevêque Job (Getcha), représentant de Constantinople à Chambésy, a dans ses échanges avec le protodiacre André Kouraev, (sur FB) dit que Philarète Denissenko s'est vu attribuer le titre, disparu, de métropolite de Kiev. Il doit donc dorénavant commémorer lors des offices le patriarche Bartholomé.
L’archimandrite Cyrille Hovorun (Patriarcat de Moscou) a écrit à ce sujet: "Le Phanar est en train de reconstituer une métropole de Kiev dépendante de lui. Par conséquent ce n'est qu'un métropolite appartenant à l'Eglise de Constantinople qui est à même d'en avoir la responsabilité. Or, Philarète ne peut dire de lui-même qu'il est "patriarche".
Le métropolite Macaire, à la tête de l'Eglise autocéphale d'Ukraine, perd ipso facto son titre. Nous ne savons pas quels seront les titres des autres membres de ce clergé schismatique.
L'archevêque Job (Getcha), représentant de Constantinople à Chambésy, a dans ses échanges avec le protodiacre André Kouraev, (sur FB) dit que Philarète Denissenko s'est vu attribuer le titre, disparu, de métropolite de Kiev. Il doit donc dorénavant commémorer lors des offices le patriarche Bartholomé.
L’archimandrite Cyrille Hovorun (Patriarcat de Moscou) a écrit à ce sujet: "Le Phanar est en train de reconstituer une métropole de Kiev dépendante de lui. Par conséquent ce n'est qu'un métropolite appartenant à l'Eglise de Constantinople qui est à même d'en avoir la responsabilité. Or, Philarète ne peut dire de lui-même qu'il est "patriarche".
Le métropolite Macaire, à la tête de l'Eglise autocéphale d'Ukraine, perd ipso facto son titre. Nous ne savons pas quels seront les titres des autres membres de ce clergé schismatique.
V.G.
LES DÉCISIONS DU SAINT-SYNODE DU PATRIARCAT DE CONSTANTINOPLE SUR L’UKRAINE RISQUENT DE MENER À UNE CATASTROPHE POUR L’ORTHODOXIE, VOIRE POUR LE MONDE ENTIER.
«La situation actuelle n’a absolument pas de précédent pour tout le monde. C’est une rupture totale avec la tradition et la perception de la vie de l’Église. Les actions de Constantinople porteront un préjudice catastrophique, avant tout pour les orthodoxes d’Ukraine. Quelque chose de terrible va commencer», a déclaré à la chaîne de télévision religieuse russe Spas Alexandre Volkov, porte-parole du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille; et pour le responsable du département Synodal de l'information de l’Église russe Vladimir Legoïda, il s’agit d’une «tentative de saper les bases du système canonique de l’orthodoxie», ces décisions non canoniques vont toucher "de millions de personnes en Ukraine et dans le monde orthodoxe" ajoute-t-il en soulignant que «nous sommes au bord d’événements dramatiques, c’est évident».
LES DÉCISIONS DU SAINT-SYNODE DU PATRIARCAT DE CONSTANTINOPLE SUR L’UKRAINE RISQUENT DE MENER À UNE CATASTROPHE POUR L’ORTHODOXIE, VOIRE POUR LE MONDE ENTIER.
«La situation actuelle n’a absolument pas de précédent pour tout le monde. C’est une rupture totale avec la tradition et la perception de la vie de l’Église. Les actions de Constantinople porteront un préjudice catastrophique, avant tout pour les orthodoxes d’Ukraine. Quelque chose de terrible va commencer», a déclaré à la chaîne de télévision religieuse russe Spas Alexandre Volkov, porte-parole du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille; et pour le responsable du département Synodal de l'information de l’Église russe Vladimir Legoïda, il s’agit d’une «tentative de saper les bases du système canonique de l’orthodoxie», ces décisions non canoniques vont toucher "de millions de personnes en Ukraine et dans le monde orthodoxe" ajoute-t-il en soulignant que «nous sommes au bord d’événements dramatiques, c’est évident».
Le métropolite Antoine (Pokanytch), l’un des administrateurs de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, a accordé une longue interview au site "Strana". Il s'y agit en particulier de l'anathème qui pèse sur Philarète Denissenko .
Strana - Monseigneur, le patriarcat œcuménique peut-il lever l'anathème dont est frappé Philarète? Avons-nous raison de penser que tant que cet anathème ne sera pas levé il ne peut devenir le primat de l'Eglise que souhaite fonder Patriarcat de Constantinople ? Avons-nous raison de penser que tant que cet anathème ne sera pas levé il ne peut devenir le primat de l'Eglise que souhaite fonder le patriarche œcuménique?
Mgr Antoine - Jamais encore dans le passé des relations entre Constantinople et Kiev ou Moscou il n'y a eu d'exemple de révocation de décisions adoptées à Kiev ou Moscou. Cela concerne également les cas précédents d'anathème. Jusqu'à présent du moins l'ensemble des Eglises locales, y compris celle de Constantinople, reconnaissent la validité de l’anathème qui frappe l'ex métropolite de Kiev Philarèthe.
Strana - Monseigneur, le patriarcat œcuménique peut-il lever l'anathème dont est frappé Philarète? Avons-nous raison de penser que tant que cet anathème ne sera pas levé il ne peut devenir le primat de l'Eglise que souhaite fonder Patriarcat de Constantinople ? Avons-nous raison de penser que tant que cet anathème ne sera pas levé il ne peut devenir le primat de l'Eglise que souhaite fonder le patriarche œcuménique?
Mgr Antoine - Jamais encore dans le passé des relations entre Constantinople et Kiev ou Moscou il n'y a eu d'exemple de révocation de décisions adoptées à Kiev ou Moscou. Cela concerne également les cas précédents d'anathème. Jusqu'à présent du moins l'ensemble des Eglises locales, y compris celle de Constantinople, reconnaissent la validité de l’anathème qui frappe l'ex métropolite de Kiev Philarèthe.
« Le saint et sacré Synode, sous la présidence de Sa Toute-Sainteté [le patriarche Bartholomée, ndt], s’est réuni en session ordinaire du 9 au 11 du mois d’octobre 2018. Lors de celle-ci ont été examinés et discutés les sujets portés à l’ordre du jour.
Le Saint-Synode s’est occupé particulièrement et en détails de la question ecclésiastique de l’Ukraine, en présence également des exarques envoyés en Ukraine, à savoir Son Éminence l’archevêque de Pamphilon Mgr Daniel et de Son Excellence l’évêque d’Edmonton Mgr Hilarion, et, après des discussions étendues, a décidé de :
1) Renouveler la décision, déjà prise, d’octroi par le patriarche œcuménique de l’autocéphalie à l’Église d’Ukraine.
2) Rétablir maintenant la stavropégie du Patriarcat œcuménique à Kiev, l’une de ses nombreuses stavropégies en Ukraine qui y ont existé depuis les siècles passés.
Le Saint-Synode s’est occupé particulièrement et en détails de la question ecclésiastique de l’Ukraine, en présence également des exarques envoyés en Ukraine, à savoir Son Éminence l’archevêque de Pamphilon Mgr Daniel et de Son Excellence l’évêque d’Edmonton Mgr Hilarion, et, après des discussions étendues, a décidé de :
1) Renouveler la décision, déjà prise, d’octroi par le patriarche œcuménique de l’autocéphalie à l’Église d’Ukraine.
2) Rétablir maintenant la stavropégie du Patriarcat œcuménique à Kiev, l’une de ses nombreuses stavropégies en Ukraine qui y ont existé depuis les siècles passés.
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