Mgr Hilarion, archevêque de Volokolamsk, a célébré le 3 janvier en l’église de la Vierge Joie des affligés le rite de retour en orthodoxie de personnes qui s’étaient séparées de l’Eglise.
Essentiellement, il s’agit de fidèles qui avaient été baptisées dans la foi orthodoxe mais qui l’avaient abjuré en adhérant, par exemple, à des sectes. Mgr Hilarion s’est réjoui dans son homélie de ce retour au sein de l’Eglise. Il a observé que l’adhésion aux sectes a des motifs différents, souvent il s’agit de personnes faibles n’ayant pas le courage de s’assumer, de faire preuve de responsabilité dans les décisions qu’elles prennent. Les sectes sont faites pour ceux qui sont spirituellement faibles tandis que l’Eglise requiert des âmes fortes.
Ce retour au sein de l’Eglise montre l’action de la Divine Providence ainsi que le courage dont ont fait preuve ceux qui sont présents. Nous devons remercier Dieu pour nous avoir fait renoncer à nos errances, pour nous aider à vivre en conformité avec l’Evangile, de suivre la voie du salut sans s’en écarter.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 5 Janvier 2010 à 13:40 | 0 commentaire | Permalien

Saint Nicolas de Myre
Saint Nicolas provient de Nicolas de Myre appelé aussi Nicolas de Bari.
Né à Patara au sud ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270 après JC, il fut le successeur de son oncle l'évêque de Myre.
De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. Il fut bienveillant et généreux.

L'empereur Dioclétien règnant alors sur toute l'Asie mineure poursuivit cruellement les chrétiens, entraînant ainsi l'emprisonnement de St Nicolas qui fut contraint de vivre, par la suite, un certain temps en exil. En 313, l'empereur Constantin rétablit la liberté religieuse, et St Nicolas put alors reprendre sa place d'évêque.

Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343, victime de persécutions sous l'Empire Romain. Il fut enterré à Myre, mais ses ossements furent volés en 1087 par des marchants italiens qui les emportèrent à Bari en Italie. Les miracles attribués à St Nicolas sont si nombreux qu'il est aujourd'hui le Saint patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les navigateurs, les prisonniers, les avocats ou les célibataires.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 19 Décembre 2009 à 11:48 | 0 commentaire | Permalien

Le typikon décrypté  : Manuel de liturgie byzantine
Père Job (Getcha)

La liturgie byzantine, par sa beauté, sa richesse et sa profondeur, intrigue, inspire ou passionne un grand nombre de chrétiens aujourd'hui ; elle n'en demeure pas moins souvent inaccessible, voire incompréhensible. De premier abord, le Typikon - le livre liturgique contenant l'ordo de la célébration liturgique - est certes illisible. D'où la nécessité, pour le néophyte ou le fidèle souhaitant approfondir sa pratique, de le décrypter.
C'est le but du présent ouvrage. Élaboré sur la base de cours prodigués à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, il couvre la célébration des offices de l'année liturgique byzantine : l'office divin, les fêtes, le cycle pascal. Le déroulement et la composition des offices liturgiques sont d'abord situés dans le contexte de leur développement historique, avant d'être analysés, dans le détail, du point de vue de la pratique.
Les Églises orthodoxes à travers le monde utilisent toutes, à l'heure actuelle, les mêmes textes liturgiques et ne connaissent - outre des langues et des mélodies différentes - que des variations mineures dans les usages, qu'elles soient du courant « grec » ou « russe ».

Ce précis de liturgie byzantine, le premier publié en français, comprend en fin de volume une abondante bibliographie et un glossaire qui tente de fixer un vocabulaire technique liturgique encore assez flottant dans notre langue.
Paris, éd. du Cerf, coll « liturgie », 2009.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Décembre 2009 à 15:51 | 0 commentaire | Permalien

Saints Côme et Damien
Martyrs à Cyr (3ème s.)

Dès le 5ème siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des basiliques, des oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms. Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la foi dans la ville de Tyr en Syrie. Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques. Le gouverneur Lysias qu'ils avaient soigné, les condamna cependant à d'horribles torures puis à être décapités. Ils étaient chrétiens.

Le 26 septembre, le martyrologe romain fait mémoire des saints Côme et Damien, martyrs. Leur martyre fit d’eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu’ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
Martyrologe romain
Pour nous, vous le savez, quelques jours de souffrance sauraient bien compenser le bonheur de confesser le nom de Jésus-Christ. Puisque je n’ai pas l’ombre d’un souci, pas d’ennuis, pas de découragement, je suis toujours calme, gai, content et heureux.
Rédigé par l'équipe rédaction le 14 Novembre 2009 à 17:05 | 0 commentaire | Permalien

Sainte Parascève ( наречённая Пятницей) + 1050

Une des saintes les plus populaires en Roumanieь en Bulgarie et en Russie.


Elle s'était enfuie de la Thrace, son pays, en désaccord avec ses parents. Elle donnait aux pauvres les jolies robes que ses parents lui achetaient, les échangeant contre les haillons des mendiants. Son père courut après elle pendant dix ans. Il la retrouva enfin à Jérusalem, mais elle venait de partir la veille.
Elle retourna à Constantinople et gagna enfin Caricatia en Turquie. Son père découvrit son refuge deux ans après.
Elle venait de mourir et déjà les pèlerins accouraient sur son tombeau.
Rédigé par l'équipe rédaction le 10 Novembre 2009 à 14:23 | 0 commentaire | Permalien

Homélie du père Alexandre Men
La Prière pour autrui est la plus élevée
La guérison du serviteur du centurion (Mt 8, 5-13)

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire du centurion, cet officier romain venu demander au Seigneur la guérison de son serviteur préféré qui était gravement malade. Le Seigneur lui répondit : « Je viendrai chez toi et je guérirai ton serviteur. »

Mais l’officier lui dit : « Mon Seigneur, je donne des ordres à mes soldats et ils les exécutent. Toi-même, dis seulement un ordre et la maladie le quittera. » Telle était sa foi dans la puissance de guérison du Sauveur. Le Christ s’en émerveilla et lui dit : « Va, qu’il en soit selon ta foi. » Et sur le chemin du retour, le centurion apprit que son serviteur était guéri.

Chaque fois que, dans l’Évangile, quelqu’un fait appel au Seigneur, il s’agit d’une prière. Car la prière est une façon de s’adresser au Seigneur. Qui s’adressait au Christ et comment? Très souvent, c’étaient des personnes souffrantes, malades, chargées d’afflictions et de maux. Souvent aussi, c’étaient des personnes qui priaient pour les autres.
Son premier miracle, le Seigneur l’a accompli à la demande de Marie à Cana, en Galilée. La Vierge Marie l’a prié d’aider des amis ou des proches qui les avaient invités à leur noce, quand le vin a manqué. On peut considérer cette demande comme la première prière d’intercession de la Mère de Dieu. Souvenez-vous du paralytique amené à Jésus, de la demande de guérison formulée par ses amis qui le descendirent à travers le toit d’une maison ; l’Évangile dit que Jésus, voyant leur foi, le guérit (Mt 9,1-12). Rappelez-vous également la femme syro-phénicienne qui suppliait le Christ de guérir sa fille (Mt 15,22-28), de ce malheureux père qui lui avait amené son fils souffrant d’épilepsie et qui disait : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi » (Mt 17,14-18).


Rédigé par l'équipe de rédaction le 9 Novembre 2009 à 12:40 | 1 commentaire | Permalien

Saint Jean de Cronstadt (+ 1908)
Canonisé en 1990 par le patriarcat de Moscou, Jean de Cronstadt (1829-1908) est l’une des figures majeures de la spiritualité russe. Une personnalité hors du commun et aux multiples facettes, qui a manifesté avec une rare intensité l’unité entre sacrement de l’autel et sacrement du frère, vie de prière et engagement social. Promoteur de la communion fréquente et de la confession commune, il attirait chaque matin des milliers de fidèles à la cathédrale de Cronstadt. Serviteur des exclus et des déshérités, il fit construire plusieurs institutions sociales et accomplit de nombreux miracles et guérisons

Son père était sacristain dans un petit village des environs d'Archangelsk dans l'extrême nord de la Russie. Jean aimait les longues liturgies. Il poursuivit ses études à l'Académie théologique de Saint-Petersbourg et, malgré bien des peines, il servait Dieu joyeusement : "La tristesse, dira-t-il plus tard, est une apostasie et la mort du cœur."
Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Novembre 2009 à 11:09 | -6 commentaire | Permalien

Béatification d'un ancien évêque hongrois victime du communisme
Zoltan Meszlenyi, un évêque hongrois mort sous la torture du régime communiste en 1951, a été béatifié samedi, devenant ainsi le premier prêtre hongrois victime du stalinisme à recevoir cet honneur, a annoncé à Budapest le cardinal Peter Erdo.
"Il est le premier religieux victime des persécutions staliniennes a être béatifié", a déclaré le cardinal dans la cathédrale d'Esztergom, le siège de l'église catholique hongroise.
Zoltan Meszlenyi avait été emprisonné et torturé à mort en 1951 sur les ordres du dictateur stalinien hongrois Matyas Rakosi pour avoir pris la tête de l'église catholique hongroise après l'emprisonnement de son prédécesseur, Joseph Mindszenty, un farouche opposant au régime en place.
La mort de Zoltan Meszlenyi avait été annoncée trois ans plus tard, et ses cendres ont été enterrées en secret en 1966 dans la cathédrale d'Esztergom. Zoltan Meszlenyi, dont la béatification a été approuvée par le pape Benoit XVI en juillet dernier, est le 28ème citoyen hongrois à être béatifié.
Le nom de Joseph Mindszenty figure aussi une une liste de Hongrois qui attendent que leur béatification soit approuvée par le pape

"Le Monde"
Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Novembre 2009 à 11:03 | -6 commentaire | Permalien

Une nouvelle querelle orthodoxe autour de l'œcuménisme et du "document de Ravenne"
Nous avons signalé dans plusieurs notes tous les signes qui inclinent à l'optimisme et montrent que la marche vers l'unité dans l'Orthodoxie est en bonne voie. Oui, il semblait possible d'envisager la fin des divisions nées depuis plus d'un siècle, et surtout à la suite des tragédies du XXe. Mais voilà qu'une nouvelle division nous menace par suite de la grande maladresse de quelques théologiens qui ne sentent pas les convictions profondes du "Peuple orthodoxe", pourtant seul détenteur de la Vérité. Il s'agit de l'opposition au "document de Ravenne" qui semble se transformer en un grand mouvement anti-œcuménique.

Une naissance aux forceps

Je ne vais pas revenir en détail sur le "document de Ravenne" en lui-même: JF Colosimo lui a consacré un "Bloc note" très détaillé et orthodoxie.com en a publié le texte en français. Mais voici quelques points essentiels à la compréhension de la situation:
* Ce texte a été discuté et approuvé par les membres de la « Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe » lors de la dixième session plénière de la Commission à Ravenne (8–15 octobre 2007), sans l’Eglise orthodoxe russe, dont la délégation avait quitté la rencontre à cause de la présence des représentants de l’Eglise apostolique d’Estonie. La validité du texte était déjà posée…
Rédigé par Vladimir Golovanow le 15 Octobre 2009 à 18:50 | 139 commentaires | Permalien

Henri Pierre Rinckel "Diviniser l'homme"
Les actes du péché provoquent les passions ; les passions, les pensées ; et les pensées les imaginations.
La mémoire est cause des réflexions ; et l’oubli de la mémoire. L’ignorance enfante l’oubli ; et la négligence l’ignorance. La convoitise engendre la négligence. Le mouvement qui altère est mère des désirs. Et l’énergie de l’acte est mère du mouvement. L’acte, c’est l’impulsion déraisonnable du mal qui nous fait disposer du sensible et des sens.

Grégoire le Sinaïte, sentences diverses, 62
(Agora, 2008)
Rédigé par l'équipe de rédaction le 12 Octobre 2009 à 10:09 | 0 commentaire | Permalien

Canonisation de Jeanne Jugan n’est plus un rêve !
Le 11 octobre 2009 le Pape Benoît XVI proclame « Sainte » Jeanne Jugan,
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, à Rome.


Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres

29 août 1879 : le glas tinte au clocher de La Tour Saint Joseph. Il apprend au voisinage le retour à Dieu de la Petite Sœur Marie de la Croix, Jeanne Jugan pour ceux qui l’ont connue quarante ans plus tôt.
Sans bruit, la fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres a rejoint Celui qu’elle avait « si grande envie de voir ». Sa mission terrestre est achevée. Deux mille quatre cents Petites Sœurs ont appris d’elle comment répondre à l’appel de Dieu dans le service des personnes âgées pauvres.

Quatre-vingt-six ans auparavant, Jeanne naît à Cancale, en pleine Révolution. Terre-neuvas comme la plupart des hommes de son pays, son père est à la grande pêche en ce 25 octobre 1792. Quatre ans plus tard, il disparaît en mer. Jeanne et ses trois frère et sœurs connaissent très tôt la pauvreté et le travail. Servante, aide-cuisinière dans un manoir proche de Cancale, infirmière à l’hôpital du Rosais de Saint Servan, employée de maison et garde-malade à domicile ..., Jeanne Jugan l’est successivement. A la demande en mariage d’un jeune marin, elle répondra : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ».

Jeanne Jugan ne veut que servir Dieu et les autres
,
les pauvres surtout, les plus faibles, les plus démunis, fidèle à l’idéal de configuration à Jésus par Marie qu’enseigne saint Jean Eudes aux membres du Tiers Ordre de la Mère Admirable, association qu’elle rejoint vers l’âge de 25 ans.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 11 Octobre 2009 à 14:46 | 2 commentaires | Permalien

POURQUOI L'EMPEREUR NICOLAS II A-T-IL ÉTÉ CANONISÉ ?
La canonisation e la famille Impériale a provoqué en Russie des réactions très différenciées: si d'une part il y a des hagiographes qui s'en félicitent, comme le fait par exemple le livre de Victor Loupan cité par ailleurs, d'autres, qui ne sont pas tous des nostalgiques du bolchévisme, s'indignent en soulignant les erreurs et les faiblesses de l'empereur et de sa famille. Dans tous les cas, personne ne comprend vraiment ce que signifie une canonisation et pourquoi Nicolas II a été proclamé "strastoterptsy". Un article dans le N° du 7/08/2009 du journal KIFA fait appel au p. Georges Mitrofanov (1) pour répondre aux questions les plus courantes sur le sujet. J'en reprends les principaux arguments.

Le p. Georges commence par affirmer que "les faits historiques ne permettent pas de considérer les membres de la famille impériale comme des martyres chrétiens. Mourir en martyre présuppose la possibilité de renier le Christ pour sauver sa vie. Mais la famille impériale a été massacrée comme famille impériale, par des gens qui la considérait comme le symbole de cette Russie impériale qu'ils détestaient.

La famille impériale a donc été mise au rang "strastoterptsy", continue le p. Georges, spécifique a l'Église russe, comme l'ont été les princes qui ont accepté les souffrances et la mort de la mains de leurs adversaires politiques, dans un esprit d’abnégation chrétienne. La commission de canonisation a étudié 7 rapports: 5 ont présenté l'action politique et ecclésiale du dernier empereur, et la commission a jugé qu'il n'y avait pas là matière à canonisation, mais les deux derniers, consacrés "aux derniers jours de la famille impériale" et "Positon de l'Église concernant le rang de "strastoterptsy" ont emporté la décision.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 10 Octobre 2009 à 13:32 | 21 commentaires | Permalien

Les décisions de Chambésy IV
Les textes approuvés par Chambésy IV sont disponibles, en grec et en anglais, sur le site de la SCOBA (Conférence permanente des évêques orthodoxes canoniques en Amérique). En comparant avec les documents de 1993 on peut vérifier qu'il y a eu bon nombre d'amendements et ajouts, comme l'a expliqué Mgr Hilarion (cf. note dédiée)

Les précisions concernant les droits des Assemblées Épiscopales et de leurs présidents ont été abondamment commentés, mais je relève des détails intéressants dans les "Règles de Fonctionnement des Assemblées Episcopales de la Diaspora" par rapport à la situation en France:

- Les évêques qui ne résident pas dans la région mais y "assurent un ministère pastoral" font partie de l'Assemblée (art 1 point 2): Mgr Michel de Genève est bien dans ce cas.

- sous réserve de l'exactitude de la traduction, le "Comité Exécutif" (art 3) est composé des évêques "principaux" (Primatial) de chaque Église canonique de la région: ce n'est pas le cas actuellement et, pour Constantinople, cela devrait supprimer la duplication Daru/Métropole. Si je comprends bien l'article 4 pt. 2, c'est aussi de cette façon que sont désignés les Vice-présidents de l'Assemblée.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 5 Octobre 2009 à 09:07 | 0 commentaire | Permalien

Colloque patristique catholique-orthodoxe de la fondation Pro Oriente
Notre forum ayant une vocation évidente de promouvoir le dialogue à tous les niveaux, je trouve intéressant de commenter toutes les rencontres entre Chrétiens dont j'ai connaissance.
Ainsi orthodoxie.com rend compte du 5 ème colloque patristique catholique-orthodoxe organisé par la fondation Pro Oriente(1) à l’Académie ecclésiastique supérieure de Thessalonique (Grèce) autour du thème : « La sainteté et l’apostolicité de l’Église ».

Ce colloque est revenu sur le thème de la primauté au premier millénaire, pierre d'achoppement du dialogue catholique-orthodoxe actuel (et du débat inter-orthodoxe!) en partant de l’apostolicité et du rôle de Saint Pierre: comme le rapporte le compte rendu (je cite in extenso), "les conférenciers se sont accordés pour souligner que l’apostolicité concerne tous les aspects de la vie de l’Eglise.

Les discussions ont mis en évidence que le terme « apôtre » est porteur de multiples sens dans l’Eglise ancienne. Les participants ont distingué deux dimensions principales de l’apostolicité : l’une, missionnaire et historique, correspond au fait que les Apôtres sont envoyés dans le monde par le Christ, qui est lui-même le premier « apôtre » (envoyé) du Père ; l’autre, eschatologique, tient au fait que depuis la Pentecôte chaque assemblée eucharistique réunie autour d’un ministre anticipe la convocation des Apôtres par le Christ au Dernier jour.
Suivant la première perspective, certaines Eglises locales ont été distinguées historiquement comme « sièges apostoliques », notamment le siège de Rome où avaient été martyrisés les saints apôtres Pierre et Paul. Mais selon la seconde perspective, eschatologique, qui a prévalu en Orient, chaque Eglise locale est dépositaire de l’apostolicité dès lors qu’elle manifeste la catholicité de l’Una sancta dans la foi et les sacrements partagés avec les autres Eglises locales. Comme le développement de l’autorité de certains sièges locaux s’est trouvé étroitement lié à l’organisation des structures civiles de l’Empire romain chrétien, apostolicité et autorité ne paraissent pas avoir été strictement liées.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 1 Octobre 2009 à 09:20 | 18 commentaires | Permalien

CITE DU VATICAN

Le second tome du "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI en librairie au printemps

Le second tome du "Jésus de Nazareth" écrit par le pape Benoît XVI sortira en librairie "au printemps 2010", a annoncé jeudi le père Federico Lombardi, porte-parole du pape, à l'agence télévisuelle catholique Rome reports.

Le pape avait prévu de se consacrer durant ses vacances d'été dans le Val d'Aoste à la rédaction de ce second ouvrage consacré à la vie du Christ, mais il a dû y renoncer après sa fracture au poignet qui a nécessité un plâtre.

Le premier tome est paru en avril 2007.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 18 Septembre 2009 à 10:00 | 0 commentaire | Permalien

L’activité pastorale de père Alexandre Men était pure et sans tâche
Le métropolite de Kroutitzy et Kolomna Juvénal a célébré le 9 septembre un office des défunts, jour du dix-neuvième anniversaire de la mort tragique du père Alexandre Men (1935-1990).

« Voilà dix neuf ans que nous nous réunissons avec amour et reconnaissance sur la tombe du père Alexandre Men. Toutes ses activités pastorales étaient pures et sans le moindre manquement. Il nous appelait au salut, à la conquête du Royaume de Dieu », a dit le métropolite Juvénal dans son homélie.

L’office funèbre a été dit dans l’église de la Purification de la Vierge, à Novaya Derevnia, non loin de Moscou. Le père Men a été pendant de longues années le recteur de cette paroisse. A la suite de l’office le métropolite, accompagné de nombreux membres du clergé, s’est rendu sur la tombe du défunt, dans le village Semkhoz lieu où le père Men a été assassiné.
Le même jour le métropolite Juvénal a inauguré la conférence annuelle « Lectures du père Men » qui avait cette fois pour sujet « L’Eglise et la jeunesse ».
Rédigé par l'équipe rédaction le 14 Septembre 2009 à 17:19 | 0 commentaire | Permalien

Invention des reliques de Saint Job de Potchaev

Saint Job de Potchaiev (+ 1651)


Dès l'âge de neuf ans, il entre au monastère de Pokutcha en Galicie, puis dans celui de Ugornitska dans les Carpathes. Pour protéger les fidèles orthodoxes du prosélytisme des jésuites et des polonais, le prince d'Ostrog lui fait édifier le monastère de l'Exaltation de la Sainte Croix à Duben dont il fut l'higoumène durant vingt-deux ans. Mais désireux de mener la vie d'un simple moine, il sera admis à la laure de Potchaiev, en Volhynie, célèbre par le pèlerinage à la Saint Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône de Potchaiev. Il fut très vite choisi comme higoumène mais, à la fin de sa vie, il reçut le saint habit angélique et, reclus, il s'endormit dans le Seigneur.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 11 Septembre 2009 à 06:49 | 0 commentaire | Permalien

Un passage eschatologique du livre de Job
Voici, pour réflexion en cette fête de la Transfiguration, un petit passage eschatologique du livre Job, un des livres les plus extraordinaires de l'Ancien Testament:

...Je dormirais, et alors j’aurais du repos, avec les rois et les conseillers du pays, qui se dressent des mausolées, ou avec des princes qui ont eu de l’or, qui ont rempli leurs maisons (mortuaires) d’argent, ou comme un avorton ignoré, comme ces fœtus informes qui n’ont pas vu la lumière. Là, les impies cessent d’être agités, et là trouvent du repos ceux dont la force est épuisée. Les captifs sont tranquilles ensemble ; ils n’entendent plus la voix de l’oppresseur. Le petit et le grand sont les mêmes là, et l’esclave est délivré de son maître.

Job 3, 13-19
Rédigé par l'équipe de rédaction le 19 Août 2009 à 18:36 | 2 commentaires | Permalien

Mgr Hilarion: Chambésy et les problèmes de la diaspora
Le numéro d’août de la Revue du patriarcat de Moscou ("Journal Moskovskoj Patriarkhiï") publie une longue interview avec l’archevêque Hilarion, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.

En voici quelques extraits :

Les problèmes de la diaspora orthodoxe ont été parmi ceux qui ont le plus occupé la récente rencontre panorthodoxe de Chambésy. Pourquoi ?

- Il avait été prévu que quatre sujets, d’ailleurs liés entre eux, seront prioritaires dans l’ordre du jour de la rencontre : la diaspora orthodoxe, l’autocéphalie et les modalités de son octroi, l’autonomie et son octroi, les diptyques qui déterminent l’ordre dans lequel sont mentionnés les primats des Églises orthodoxes. Il fut ultérieurement décidé de consacrer la rencontre panorthodoxe à l’examen de la question la plus difficile et épineuse de cette liste, celle de la diaspora. La commission orthodoxe préconciliaire s’était réunie en 1990 et 1993 tandis qu’une conférence consacrée à la diaspora a réuni en 1995 de nombreux spécialistes du droit canoniqu. Par la suite, la discussion fut interrompue car des difficultés étaient survenues dans les relations entre le patriarcat de Constantinople et celui de Moscou, difficultés dues à la mise en place en Estonie d’une juridiction ecclésiale parallèle dépendante de Constantinople.

La préparation du concile panorthodoxe a repris après la rencontre à Istanbul, en octobre 2008, des primats des Églises orthodoxes et des représentants des Églises orthodoxes locales. Il fut décidé de confier l’examen des problèmes de la diaspora à la prochaine session de la conférence préconciliaire. Le règlement de ces problèmes revêt une importance particulière pour un meilleur témoignage orthodoxe et une mission plus efficace dans de nombreuses régions du monde.
Rédigé par Nikita Krivochéine le 10 Août 2009 à 18:28 | 11 commentaires | Permalien

L'icône de la Mère de Dieu de Potchaiev
Aujourd'hui:

L'Église russe fait mémoire de l'apparition miraculeuse de la Mère de Dieu la très sainte et toujours vierge Marie, qui sauva le monastère de Potchaïev de l'attaque des Turcs et des Tatares en 1675.

L'icône de la Vierge de Potchaev (le patriarche Cyrille vient de se rendre en pèlerinage dans cette laure) a été révélée en 1340. Un moine eut la vision de la Vierge debout sur une pierre , entourée de flammes. Le moine appela un frère, un berger se joignit à eux, tous trois rendirent grâce à Dieu.

Une empreinte du pied droit de la Vierge resta gravée suer cette pierre....
Rédigé par Xenia Krivochéine le 5 Août 2009 à 10:25 | 2 commentaires | Permalien

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