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Dépêche de l'Agence France Presse:
Le patriarche orthodoxe russe Cyrille a proposé mardi au président américain Barack Obama de développer le dialogue chrétien pour "toucher le cœur" des gens et combattre l'animosité réciproque. "Il est très important qu'il y ait un dialogue entre les chrétiens de nos pays parce que les deux peuples doivent être amis", a déclaré le patriarche Cyrille cité par l'agence de presse Ria Novosti, lors d'une rencontre avec le président américain. Pour combattre le sentiment anti-américain en Russie et le sentiment antirusse aux États-Unis, les succès politiques ne sont pas suffisants, "il faut toucher le cœur", a-t-il dit. "Nous avons du potentiel dans ce domaine", a poursuivi le patriarche. "Il est très important que les peuples russe et américain conservent le système de valeurs chrétien. Nous sommes les pays les plus religieux", a estimé le patriarche Cyrille..
Le patriarche orthodoxe russe Cyrille a proposé mardi au président américain Barack Obama de développer le dialogue chrétien pour "toucher le cœur" des gens et combattre l'animosité réciproque. "Il est très important qu'il y ait un dialogue entre les chrétiens de nos pays parce que les deux peuples doivent être amis", a déclaré le patriarche Cyrille cité par l'agence de presse Ria Novosti, lors d'une rencontre avec le président américain. Pour combattre le sentiment anti-américain en Russie et le sentiment antirusse aux États-Unis, les succès politiques ne sont pas suffisants, "il faut toucher le cœur", a-t-il dit. "Nous avons du potentiel dans ce domaine", a poursuivi le patriarche. "Il est très important que les peuples russe et américain conservent le système de valeurs chrétien. Nous sommes les pays les plus religieux", a estimé le patriarche Cyrille..
Rédigé par l'équipe de rédaction le 7 Juillet 2009 à 18:18
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Voici une dépêche de l'Agence France Presse sur les relations entre l'État russe et le Saint-Siège. Nous y avons corrigé des inexactitudes de traduction et de terminologie religieuse (hélas, très fréquentes dans les dépêches de l'AFP):
La Russie et le Vatican doivent renforcer leurs relations diplomatiques au niveau de leurs ambassades, a estimé le président russe Dimitri Medvedev dans un entretien publié dimanche par la presse italienne.
"Nous sommes en train de discuter de la possibilité de renforcer nos liens au maximum, de les établir au niveau des ambassades", a déclaré M. Medvedev dans cet entretien accordé à des journaux italiens, diffusé par le Kremlin.
En revanche, le président russe s'est refusé à tout commentaire sur les relations entre le Saint-Siège et le patriarche de Moscou. "Nos évêque et prêtres peuvent avoir ce dialogue de leur côté, c'est une question à part", a-t-il jugé.
Les relations entre le Vatican et l'Église orthodoxe de Russie sont tendues depuis quelques années, après que le précédent patriarche de Moscou a accusé les catholiques de faire du prosélytisme en Russie. Mais depuis l'intronisation en février du patriarche russe Kirill, qui fut longtemps à la tête de la diplomatie de l'Église orthodoxe, une volonté de rapprochement semble s'esquisser.
La Russie et le Vatican doivent renforcer leurs relations diplomatiques au niveau de leurs ambassades, a estimé le président russe Dimitri Medvedev dans un entretien publié dimanche par la presse italienne.
"Nous sommes en train de discuter de la possibilité de renforcer nos liens au maximum, de les établir au niveau des ambassades", a déclaré M. Medvedev dans cet entretien accordé à des journaux italiens, diffusé par le Kremlin.
En revanche, le président russe s'est refusé à tout commentaire sur les relations entre le Saint-Siège et le patriarche de Moscou. "Nos évêque et prêtres peuvent avoir ce dialogue de leur côté, c'est une question à part", a-t-il jugé.
Les relations entre le Vatican et l'Église orthodoxe de Russie sont tendues depuis quelques années, après que le précédent patriarche de Moscou a accusé les catholiques de faire du prosélytisme en Russie. Mais depuis l'intronisation en février du patriarche russe Kirill, qui fut longtemps à la tête de la diplomatie de l'Église orthodoxe, une volonté de rapprochement semble s'esquisser.
Une dépêche de l'Agence France Presse, 28 juin:
Le pape Benoît XVI a indiqué dimanche qu'une analyse scientifique partielle dans le tombeau renfermant les reliques de Saint Paul, jamais ouvert en 19 siècles, avait révélé la présence de fragments d'os humains qui seraient, selon lui, ceux de l'apôtre. Alors qu'il célébrait des vêpres en la basilique Saint-Paul-hors-les-murs à Rome pour clore une année de manifestations consacrées à Saint Paul, le pape a annoncé que le sarcophage présent dans l'église avait été "récemment l'objet d'une analyse scientifique attentive". "Une minuscule perforation a été pratiquée pour introduire une sonde spéciale" qui a permis de sortir du sarcophage "de minuscules fragments d'os, dont l'examen au carbone 14 a montré qu'ils ont appartenu à une personne qui a vécu entre le 1er et le 2e siècle", a indiqué le pape. "Cela semble confirmer la tradition unanime et incontestée qu'il s'agit de restes mortels de l'apôtre Paul", a affirmé Benoît XVI.
La sonde a également permis de mettre au jour "des traces d'un précieux tissu de lin coloré de pourpre, lamé d'or, et d'un tissu bleu avec des filaments de lin" ainsi que "des grains d'encens rouges", a-t-il indiqué. L'archiprêtre de la basilique romaine, Andrea Cordero Lanza di Montezemolo, avait indiqué vendredi lors d'une conférence de presse que Benoît XVI n'excluait pas d'"ordonner un jour une analyse approfondie" du sarcophage. Le prélat avait précisé que des études avaient été menées sur le site de la tombe, située sous l'autel de la basilique, en vue d'un tel examen, mais que son ouverture constituerait "un gros travail, étant donné que le sarcophage est énorme et cela impliquerait la démolition de l'autel. Et le faire sur les lieux mêmes est difficile, mais n'est pas exclu", selon lui. Depuis fin 2006, les visiteurs peuvent voir la tombe grâce à une ouverture pratiquée sous l'autel principal. L'authenticité de la tombe de l'apôtre Paul, mort décapité en 67 à Rome, "ne fait aucun doute", avait à l'époque indiqué le cardinal Montezemolo.
Le pape Benoît XVI a indiqué dimanche qu'une analyse scientifique partielle dans le tombeau renfermant les reliques de Saint Paul, jamais ouvert en 19 siècles, avait révélé la présence de fragments d'os humains qui seraient, selon lui, ceux de l'apôtre. Alors qu'il célébrait des vêpres en la basilique Saint-Paul-hors-les-murs à Rome pour clore une année de manifestations consacrées à Saint Paul, le pape a annoncé que le sarcophage présent dans l'église avait été "récemment l'objet d'une analyse scientifique attentive". "Une minuscule perforation a été pratiquée pour introduire une sonde spéciale" qui a permis de sortir du sarcophage "de minuscules fragments d'os, dont l'examen au carbone 14 a montré qu'ils ont appartenu à une personne qui a vécu entre le 1er et le 2e siècle", a indiqué le pape. "Cela semble confirmer la tradition unanime et incontestée qu'il s'agit de restes mortels de l'apôtre Paul", a affirmé Benoît XVI.
La sonde a également permis de mettre au jour "des traces d'un précieux tissu de lin coloré de pourpre, lamé d'or, et d'un tissu bleu avec des filaments de lin" ainsi que "des grains d'encens rouges", a-t-il indiqué. L'archiprêtre de la basilique romaine, Andrea Cordero Lanza di Montezemolo, avait indiqué vendredi lors d'une conférence de presse que Benoît XVI n'excluait pas d'"ordonner un jour une analyse approfondie" du sarcophage. Le prélat avait précisé que des études avaient été menées sur le site de la tombe, située sous l'autel de la basilique, en vue d'un tel examen, mais que son ouverture constituerait "un gros travail, étant donné que le sarcophage est énorme et cela impliquerait la démolition de l'autel. Et le faire sur les lieux mêmes est difficile, mais n'est pas exclu", selon lui. Depuis fin 2006, les visiteurs peuvent voir la tombe grâce à une ouverture pratiquée sous l'autel principal. L'authenticité de la tombe de l'apôtre Paul, mort décapité en 67 à Rome, "ne fait aucun doute", avait à l'époque indiqué le cardinal Montezemolo.
Le site « Patriarchia.ru » a publié une interview importante et programmatique de Mgr Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, à l’hebdomadaire russe « Expert » (« Эксперт»).
Cette publication est intitulée « Notre mission dans le monde ». Les sujets traités sont nombreux:le bilan des premiers cent jours du patriarcat de l’ex-métropolite Cyrille. Le patriarche, conscient de la nécessité d’établir des passerelles entre l’Eglise et « la société civile », tient à simplifier le cheminement vers l'évangélisation parachevée du néophyte qui franchit pour la première fois le seuil d’une église et se sent souvent rejeté…Il est indispensable de mieux mobiliser les laïcs à la mission.
"L’attitude, encore trop répandue parmi le clergé consistant à croire: 'nous témoignons de la foi chrétienne par notre seule existence' - n’a plus lieu d’être. Si les apôtres avaient eu cette attitude le christianisme se serait éteint au bout de plusieurs générations.
Il convient de faire de sorte à ce que les diplômes des séminaires et des académies de théologie soient reconnus par l’Etat, ceci au risque de voir certains promus ne pas se faire ordonner et revenir dans le monde. Il est préférable de s’appuyer sur l’aide de ces futurs missionnaires que de rejeter d’emblée ceux qui, réflexion faite, renoncent à la prêtrise. Le nouveau patriarche s’appliquera à ce que les séminaires et les académies de théologie soient homologués par l’Etat.
Cette publication est intitulée « Notre mission dans le monde ». Les sujets traités sont nombreux:le bilan des premiers cent jours du patriarcat de l’ex-métropolite Cyrille. Le patriarche, conscient de la nécessité d’établir des passerelles entre l’Eglise et « la société civile », tient à simplifier le cheminement vers l'évangélisation parachevée du néophyte qui franchit pour la première fois le seuil d’une église et se sent souvent rejeté…Il est indispensable de mieux mobiliser les laïcs à la mission.
"L’attitude, encore trop répandue parmi le clergé consistant à croire: 'nous témoignons de la foi chrétienne par notre seule existence' - n’a plus lieu d’être. Si les apôtres avaient eu cette attitude le christianisme se serait éteint au bout de plusieurs générations.
Il convient de faire de sorte à ce que les diplômes des séminaires et des académies de théologie soient reconnus par l’Etat, ceci au risque de voir certains promus ne pas se faire ordonner et revenir dans le monde. Il est préférable de s’appuyer sur l’aide de ces futurs missionnaires que de rejeter d’emblée ceux qui, réflexion faite, renoncent à la prêtrise. Le nouveau patriarche s’appliquera à ce que les séminaires et les académies de théologie soient homologués par l’Etat.
André Zoubov, professeur à l’Institut des relations Internationales de Moscou-MGIMO,
à propos du livre de l’archiprêtre Georges Mitrofanov : «La tragédie de la Russie : les sujets interdits de l’Histoire du XXe siècle»
Y a-t-il des thèmes tabous pour un historien ? Certainement pas. La science ne connait pas d’interdits. Elle n’a qu’une seule raison d'être – tendre vers la vérité en tout. C’est justement pour cette raison que l’archiprêtre, Georges Mitrofanov, lui-même historien, a mis le mot, interdits, entre guillemets, dans le titre de son nouveau livre. Car l’Histoire, en principe, ne doit se soumettre à aucun interdit, même si ces prohibitions ont existé pendant une longue période.
Pendant toute la période communiste, il était impensable de traiter de la terreur rouge et des programmes politiques des gouvernements "Blancs", de la famine des années 1922-1923, de même il était impossible de parler de l’extermination de presque tout le tissus social de l’Eglise, autant le clergé que les fidèles en 1937-1943. Pas question de rappeler le recensement de janvier 1937 et les annexes secrètes au pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Il était impossible de parler des ouvriers de Novo-Tcherkassy mitraillés en juin 1962 et de la déportation de peuples entiers dans les années 1943-1945. Il n’était pas question d’écrire un seul mot au sujet des excès commis pâr l’armée rouge en Europe orientale en 1944-1945 et au sujet des déplacements forcés de dizaines de milliers d’Allemands, de Finnois et de Roumains d’Europe orientale vers l’URSS en 1946-1947. Il n’était pas question d’analyser ne fût-ce qu'un seul mot de la Déclaration de Prague promulguée par le Comité de libération des peuples de Russie en 1944, ou les décision du congrès mondial de l’émigration en 1926. Nous avons été forcés d’oublier beaucoup de monde – Krasnov, écrivain et chef de guerre; le général André Vlassov, le général Kornilov, l’écrivain Vladimir Nabokov, le philosophe Ivan Iliine, le théologien Serge Boulgakov, le poète Georges Ivanov, le peintre Boris Grigoriev.
à propos du livre de l’archiprêtre Georges Mitrofanov : «La tragédie de la Russie : les sujets interdits de l’Histoire du XXe siècle»
Y a-t-il des thèmes tabous pour un historien ? Certainement pas. La science ne connait pas d’interdits. Elle n’a qu’une seule raison d'être – tendre vers la vérité en tout. C’est justement pour cette raison que l’archiprêtre, Georges Mitrofanov, lui-même historien, a mis le mot, interdits, entre guillemets, dans le titre de son nouveau livre. Car l’Histoire, en principe, ne doit se soumettre à aucun interdit, même si ces prohibitions ont existé pendant une longue période.
Pendant toute la période communiste, il était impensable de traiter de la terreur rouge et des programmes politiques des gouvernements "Blancs", de la famine des années 1922-1923, de même il était impossible de parler de l’extermination de presque tout le tissus social de l’Eglise, autant le clergé que les fidèles en 1937-1943. Pas question de rappeler le recensement de janvier 1937 et les annexes secrètes au pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Il était impossible de parler des ouvriers de Novo-Tcherkassy mitraillés en juin 1962 et de la déportation de peuples entiers dans les années 1943-1945. Il n’était pas question d’écrire un seul mot au sujet des excès commis pâr l’armée rouge en Europe orientale en 1944-1945 et au sujet des déplacements forcés de dizaines de milliers d’Allemands, de Finnois et de Roumains d’Europe orientale vers l’URSS en 1946-1947. Il n’était pas question d’analyser ne fût-ce qu'un seul mot de la Déclaration de Prague promulguée par le Comité de libération des peuples de Russie en 1944, ou les décision du congrès mondial de l’émigration en 1926. Nous avons été forcés d’oublier beaucoup de monde – Krasnov, écrivain et chef de guerre; le général André Vlassov, le général Kornilov, l’écrivain Vladimir Nabokov, le philosophe Ivan Iliine, le théologien Serge Boulgakov, le poète Georges Ivanov, le peintre Boris Grigoriev.
Voilà un appel du pape qui mérite d'être lu par les orthodoxes. En effet, le danger d'une attitude formelle envers le sacrement de l'Eucharistie existe aussi dans certaines de nos communautés:
Benoît XVI a mis en garde, le 11 juin, jour de la Fête du Saint-Sacrement, contre le danger de la «sécularisation latente» qui pénètre dans l'Église et se manifeste «par un culte eucharistique formel et vide».
Dans son homélie, le pape a illustré par des images suggestives l'importance de la foi dans la présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie, expliquant à des milliers de pèlerins qu'il « ne faut pas tenir la foi pour acquise ». « Aujourd'hui, il existe le risque d'une sécularisation latente également au sein de l'Église, qui peut se traduire en un culte eucharistique formel et vide, dans des célébrations privées de la participation du cœur qui s'exprime dans la vénération et le respect de la liturgie », a-t-il mis en garde.
Selon le Saint-Père, « la tentation est toujours forte de réduire la prière à des moments superficiels et hâtifs, en se laissant submerger par les activités et par les préoccupations terrestres ».
Source: agence Zenit
Benoît XVI a mis en garde, le 11 juin, jour de la Fête du Saint-Sacrement, contre le danger de la «sécularisation latente» qui pénètre dans l'Église et se manifeste «par un culte eucharistique formel et vide».
Dans son homélie, le pape a illustré par des images suggestives l'importance de la foi dans la présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie, expliquant à des milliers de pèlerins qu'il « ne faut pas tenir la foi pour acquise ». « Aujourd'hui, il existe le risque d'une sécularisation latente également au sein de l'Église, qui peut se traduire en un culte eucharistique formel et vide, dans des célébrations privées de la participation du cœur qui s'exprime dans la vénération et le respect de la liturgie », a-t-il mis en garde.
Selon le Saint-Père, « la tentation est toujours forte de réduire la prière à des moments superficiels et hâtifs, en se laissant submerger par les activités et par les préoccupations terrestres ».
Source: agence Zenit
L'auteur du livre La Mosquée Notre-Dame de Paris, Elena Tchoudinova, dont nous avons déjà parlé sur ce blog, vient de publier dans la revue Expert un article intitulé "La mitre rose et la survie de l'Europe". Le texte intégral russe de l'article est disponible sur la page d'Interfax.
E. Tchoudinova y propose une réflexion originale sur l'élection à Stockholm comme "évêque luthérienne" d'Eva Brunne, "mariée" à une femme "pasteur". Voici sa conclusion:
L'élection d'Eva Brunne qui s'est immédiatement empressée de déclarer dans une interview qu'elle utiliserait l'autorité reçue à combattre les "homophobes", pourrait, en fin de compte, servir à renforcer les positions des Églises catholique et orthodoxe. Cette dernière n'est du reste plus si insignifiante en Europe occidentale. Et cela peut amener à la réanimation des valeurs traditionnelles, de la vision traditionnelle des normes morales, ce qui concerne non seulement les chrétiens d'aujourd'hui, mais l'Europe tout entière. Il est quelquefois profitable de voir les erreurs évoluer jusqu'à l'absurde. C'est même plus utile que si elles restaient à mi-chemin. Une évêque-lesbienne, c'est une absurdité totale et surprenante, une absurdité tellement parfaite que son seul fait engendre des espoirs.
E. Tchoudinova y propose une réflexion originale sur l'élection à Stockholm comme "évêque luthérienne" d'Eva Brunne, "mariée" à une femme "pasteur". Voici sa conclusion:
L'élection d'Eva Brunne qui s'est immédiatement empressée de déclarer dans une interview qu'elle utiliserait l'autorité reçue à combattre les "homophobes", pourrait, en fin de compte, servir à renforcer les positions des Églises catholique et orthodoxe. Cette dernière n'est du reste plus si insignifiante en Europe occidentale. Et cela peut amener à la réanimation des valeurs traditionnelles, de la vision traditionnelle des normes morales, ce qui concerne non seulement les chrétiens d'aujourd'hui, mais l'Europe tout entière. Il est quelquefois profitable de voir les erreurs évoluer jusqu'à l'absurde. C'est même plus utile que si elles restaient à mi-chemin. Une évêque-lesbienne, c'est une absurdité totale et surprenante, une absurdité tellement parfaite que son seul fait engendre des espoirs.
L'agence de presse catholique Zenit publie l'information sur le voyage en Biélorussie du cardinal Philippe Barbarin:
Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a reçu un doctorat honoris causa de l'Institut de Théologie Saints Méthode et Cyrille de l'Université d'Etat de Minsk, indique le site de l'Église orthodoxe russe en France (site officiel du diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou)..
Lundi dernier, 8 juin, en effet, le métropolite Philarète de Minsk, exarque patriarcal en Biélorussie et président de la Commission théologique synodale du patriarcat de Moscou, a remis au cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, le doctorat honoris causa de l'Institut de théologie de Minsk.
Le cardinal Philippe Barbarin est la troisième personnalité à recevoir ce titre depuis la création de l'institut dont le métropolite Philarète est actuellement recteur. En 2008, ce titre avait été décerné au métropolite Amphiloque de Monténégro (Église orthodoxe serbe).
Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a reçu un doctorat honoris causa de l'Institut de Théologie Saints Méthode et Cyrille de l'Université d'Etat de Minsk, indique le site de l'Église orthodoxe russe en France (site officiel du diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou)..
Lundi dernier, 8 juin, en effet, le métropolite Philarète de Minsk, exarque patriarcal en Biélorussie et président de la Commission théologique synodale du patriarcat de Moscou, a remis au cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, le doctorat honoris causa de l'Institut de théologie de Minsk.
Le cardinal Philippe Barbarin est la troisième personnalité à recevoir ce titre depuis la création de l'institut dont le métropolite Philarète est actuellement recteur. En 2008, ce titre avait été décerné au métropolite Amphiloque de Monténégro (Église orthodoxe serbe).
Voici une dépêche de l'Agence France Presse:
Le parquet général de Russie a annoncé lundi la réhabilitation de six membres de la famille impériale des Romanov, détrônée lors de la révolution de 1917, parmi lesquels le jeune frère du tsar Nicolas II, Mikhaïl Romanov.
"L'analyse des éléments d'archives montre que ces personnes ont subi la répression par l'arrestation, l'exil et la surveillance par la tchéka (police chargée de combattre la contre-révolution, ndlr), sans avoir été accusées d'avoir commis des crimes de classe ou sociaux concrets", a indiqué le ministère public dans un communiqué.
Mikhaïl Romanov avait été placé en résidence surveillée près de Saint-Pétersbourg, en novembre 1917, avant d'être emmené à Perm (Oural) en mars 1918, indique le communiqué du parquet, sans préciser les circonstances de sa mort. Selon les historiens, c'est là qu'il aurait été assassiné en juillet 1918 par des agents anti-tsaristes.
Parmi les autres personnes réhabilitées lundi figure également Elizaveta Fedorovna Romanova, sœur de la tsarine Alexandra Fedorovna Romanova.
Le parquet général de Russie a annoncé lundi la réhabilitation de six membres de la famille impériale des Romanov, détrônée lors de la révolution de 1917, parmi lesquels le jeune frère du tsar Nicolas II, Mikhaïl Romanov.
"L'analyse des éléments d'archives montre que ces personnes ont subi la répression par l'arrestation, l'exil et la surveillance par la tchéka (police chargée de combattre la contre-révolution, ndlr), sans avoir été accusées d'avoir commis des crimes de classe ou sociaux concrets", a indiqué le ministère public dans un communiqué.
Mikhaïl Romanov avait été placé en résidence surveillée près de Saint-Pétersbourg, en novembre 1917, avant d'être emmené à Perm (Oural) en mars 1918, indique le communiqué du parquet, sans préciser les circonstances de sa mort. Selon les historiens, c'est là qu'il aurait été assassiné en juillet 1918 par des agents anti-tsaristes.
Parmi les autres personnes réhabilitées lundi figure également Elizaveta Fedorovna Romanova, sœur de la tsarine Alexandra Fedorovna Romanova.
Vous trouverez ci-dessous le texte français de l'article de Madame Marie Genko paru en russe dans La Pensée russe, n° 22, le 5 juin 2009:
C’est avec autant de joie et de respect qu’un fidèle orthodoxe prie, au hasard de ses voyages, chez les Serbes, les Grecs, les Russes ou les Géorgiens. Alors comment admettre qu’une mésentente puisse naître parmi nos patriarches, parmi nos métropolites et parmi les fidèles ? Comment pouvons-nous, nous dresser les uns contre les autres ?
Dans notre exarchat des églises orthodoxes russes d’Europe Occidentale (patriarcat de Constantinople), je lis avec tristesse dans le forum de l’ACER-MJO un choix d’articles parus dans la presse russe particulièrement critiques envers l’Église de Russie. Comme celui de Vladimir Mojegov, « Mission impossible » ou bien des interviews de prêtres en désaccord avec leur hiérarchie, comme ceux du père Paul Adelheim ou du père Alexandre Schramko !
Est-ce à nous, Occidentaux, de noircir l’image d’une Église russe qui renaît, sous nos yeux de ses cendres ? Le secrétaire de notre exarchat, Monsieur Michel Sollogoub, affirme que nous sommes porteurs d’une identité spécifique. Mais cette identité serait-elle nécessairement abolie si notre exarchat répondait favorablement à la lettre du patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire ? Car la réconciliation naturelle des descendants de l’émigration russe, ceux de l’Église russe hors frontières et nous-mêmes, en nous intégrant ensemble dans une grande métropole, éteindrait les douloureux procès en cours. Procès qui ternissent l’image de l’Orthodoxie toute entière !
C’est avec autant de joie et de respect qu’un fidèle orthodoxe prie, au hasard de ses voyages, chez les Serbes, les Grecs, les Russes ou les Géorgiens. Alors comment admettre qu’une mésentente puisse naître parmi nos patriarches, parmi nos métropolites et parmi les fidèles ? Comment pouvons-nous, nous dresser les uns contre les autres ?
Dans notre exarchat des églises orthodoxes russes d’Europe Occidentale (patriarcat de Constantinople), je lis avec tristesse dans le forum de l’ACER-MJO un choix d’articles parus dans la presse russe particulièrement critiques envers l’Église de Russie. Comme celui de Vladimir Mojegov, « Mission impossible » ou bien des interviews de prêtres en désaccord avec leur hiérarchie, comme ceux du père Paul Adelheim ou du père Alexandre Schramko !
Est-ce à nous, Occidentaux, de noircir l’image d’une Église russe qui renaît, sous nos yeux de ses cendres ? Le secrétaire de notre exarchat, Monsieur Michel Sollogoub, affirme que nous sommes porteurs d’une identité spécifique. Mais cette identité serait-elle nécessairement abolie si notre exarchat répondait favorablement à la lettre du patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire ? Car la réconciliation naturelle des descendants de l’émigration russe, ceux de l’Église russe hors frontières et nous-mêmes, en nous intégrant ensemble dans une grande métropole, éteindrait les douloureux procès en cours. Procès qui ternissent l’image de l’Orthodoxie toute entière !
Discussion avec le représentant officiel de l'Église orthodoxe d'Amérique (OCA/ Orthodox Church of America), à Moscou, l'Archimandrite Zachée Wood. (20/11/2008)
Père Zachée, il est logique que, pour beaucoup en Russie, l'élection du jeunes, et je puis le dire, évêque pas très connu, comme Primat de l'Église orthodoxe en Amérique a été une grande surprise. Pourriez-vous nous donner vos commentaires, exprimer votre opinion à ce sujet?
- Je pense que pour de nombreux fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique, ce choix est également surprenant, parce que Mgr Jonas n'était évêque que depuis 11 jours au début du Concile. Ainsi, lorsque les candidats pour le poste de Métropolite ont été examinés au début du Concile, les gens ont imaginé différents évêques, et le nom de l'évêque Jonas n'a pas été mentionné. Nous pensons et croyons vraiment que Dieu lui-même a élu évêque Jonas pour servir comme métropolite de toutes les Amérique et du Canada. Ce n'était pas une politique humaine, pas un désir personnel. C'était en effet visible pour tous, après sa sage conversation avec les gens et son discours avant les élections, que vraiment c'était un homme choisi par Dieu pour la position de Métropolite.
Père Zachée, il est logique que, pour beaucoup en Russie, l'élection du jeunes, et je puis le dire, évêque pas très connu, comme Primat de l'Église orthodoxe en Amérique a été une grande surprise. Pourriez-vous nous donner vos commentaires, exprimer votre opinion à ce sujet?
- Je pense que pour de nombreux fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique, ce choix est également surprenant, parce que Mgr Jonas n'était évêque que depuis 11 jours au début du Concile. Ainsi, lorsque les candidats pour le poste de Métropolite ont été examinés au début du Concile, les gens ont imaginé différents évêques, et le nom de l'évêque Jonas n'a pas été mentionné. Nous pensons et croyons vraiment que Dieu lui-même a élu évêque Jonas pour servir comme métropolite de toutes les Amérique et du Canada. Ce n'était pas une politique humaine, pas un désir personnel. C'était en effet visible pour tous, après sa sage conversation avec les gens et son discours avant les élections, que vraiment c'était un homme choisi par Dieu pour la position de Métropolite.
En décembre 2008 la publication libérale russe « Ejednevny Journal » et l’hebdomadaire « La Pensée Russe » avaient publié un article de Nikita Krivochéine («Charon, passeur négligent») consacré à l’état déplorable dans lequel se trouvaient les sépultures du général Anton Denikine, du philosophe Ivan Iline et de l’écrivain Ivan Chmelev dont les cendres avaient été transférées à Moscou des Etats-Unis et de France en 2004-2005.
L’article se terminait par un appel aux autorités russes, au Ministère des affaires étrangères, à la municipalité de la capitale de réparer cette situation déplorable.
Voila qu’il y a quelques semaines le patriarche Cyrille I et le premier ministre Vladimir Poutine ont inauguré et sanctifié de très beaux monuments funéraires aux trois célèbres défunts de l’émigration russe. La tombe d’Alexandre Soljenitsyne se trouve à proximité, le premier ministre est allé s’y recueillir.
Suit le texte russe de l’article «Харон – исправный перевозчик!», le 31 mai:
L’article se terminait par un appel aux autorités russes, au Ministère des affaires étrangères, à la municipalité de la capitale de réparer cette situation déplorable.
Voila qu’il y a quelques semaines le patriarche Cyrille I et le premier ministre Vladimir Poutine ont inauguré et sanctifié de très beaux monuments funéraires aux trois célèbres défunts de l’émigration russe. La tombe d’Alexandre Soljenitsyne se trouve à proximité, le premier ministre est allé s’y recueillir.
Suit le texte russe de l’article «Харон – исправный перевозчик!», le 31 mai:
La revue "Souroj" vient de publier son numéro 104, ceci après une interruption due à des difficultés d'ordre administratif et financier. Le diocèse de Souroge a la charge des communautés de l'Église orthodoxe russe aux îles britanniques.
Cette publication a vu le jour avec la bénédiction du défunt métropolite Antoine (Bloom). L'équipe de rédaction dirigée par le père Michel Dudko souhaitait transformer ce bulletin diocésain en une revue susceptible d'attirer vers l'orthodoxie ses lecteurs anglophones. Le N° 104 est paru en quadrichromie, il est richement illustré. Le sous titre est resté le même "Revue consacrée à la vie et à la pensée orthodoxes". Au sommaire une histoire circonstanciée de l'Église orthodoxe à Londres, une interview avec Mgr Elisée, évêque de Souroge, le récit d'un délégué au Concile local de l'Église orthodoxe russe réuni en janvier 2009. La majeure partie des articles traite des icônes et de l'iconographie. L'un des textes de la revue est consacré au prêtre Paul Florensky, théologien et chercheur. Il est illustré de photos en provenance des archives de la famille.
Le numéro se termine par un reportage de Chine, pays où l'orthodoxie de tradition russe est en train de renaître.
"Souroj" sera une revue anglophone biannuelle.
Cette publication a vu le jour avec la bénédiction du défunt métropolite Antoine (Bloom). L'équipe de rédaction dirigée par le père Michel Dudko souhaitait transformer ce bulletin diocésain en une revue susceptible d'attirer vers l'orthodoxie ses lecteurs anglophones. Le N° 104 est paru en quadrichromie, il est richement illustré. Le sous titre est resté le même "Revue consacrée à la vie et à la pensée orthodoxes". Au sommaire une histoire circonstanciée de l'Église orthodoxe à Londres, une interview avec Mgr Elisée, évêque de Souroge, le récit d'un délégué au Concile local de l'Église orthodoxe russe réuni en janvier 2009. La majeure partie des articles traite des icônes et de l'iconographie. L'un des textes de la revue est consacré au prêtre Paul Florensky, théologien et chercheur. Il est illustré de photos en provenance des archives de la famille.
Le numéro se termine par un reportage de Chine, pays où l'orthodoxie de tradition russe est en train de renaître.
"Souroj" sera une revue anglophone biannuelle.
Nous publions ci-dessous la traduction française de l'article paru dans la "Pensée russe" de Victor Loupan, membre du conseil de l'église Saint-Alexandre-Nevski à Paris (rue Daru), relevant de l'exarchat des paroisses russes d'Europe occidentale du patriarcat de Constantinople.
Sous le titre « Le Kremlin n’a pas renoncé à récupérer l’église russe » le quotidien, Nice Matin a publié le 22 mai un nouvel article consacré au procès retentissant entre la Fédération de Russie et l’église orthodoxe de l’association cultuelle niçoise.
Ce litige de propriété concerne la cathédrale saint Nicolas, une des plus belles églises orthodoxes russes située hors des frontières de la Russie. La Pensée russe a publié plusieurs articles à ce sujet et aux conséquences qui en découlent –non seulement pour l’image de la Russie et de l’orthodoxie russe, mais aussi pour les habitants de Nice, fidèles de cette église. Nous avons décrit les nombreux scandales, concernant l’opposition entre le recteur, le Père Jean Gueit et les paroissiens. Rappelons à ce sujet que Christian Estrosi, principale figure politique locale et maire de la ville, a reçu une pétition signée par 90 paroissiens en protestation contre la gestion du recteur de la paroisse. Ce fait a joué un rôle déterminant dans le changement d’attitude des instances dirigeantes françaises concernant autant cette affaire que la rhétorique et la personnalité du Père Jean Gueit.
Sous le titre « Le Kremlin n’a pas renoncé à récupérer l’église russe » le quotidien, Nice Matin a publié le 22 mai un nouvel article consacré au procès retentissant entre la Fédération de Russie et l’église orthodoxe de l’association cultuelle niçoise.
Ce litige de propriété concerne la cathédrale saint Nicolas, une des plus belles églises orthodoxes russes située hors des frontières de la Russie. La Pensée russe a publié plusieurs articles à ce sujet et aux conséquences qui en découlent –non seulement pour l’image de la Russie et de l’orthodoxie russe, mais aussi pour les habitants de Nice, fidèles de cette église. Nous avons décrit les nombreux scandales, concernant l’opposition entre le recteur, le Père Jean Gueit et les paroissiens. Rappelons à ce sujet que Christian Estrosi, principale figure politique locale et maire de la ville, a reçu une pétition signée par 90 paroissiens en protestation contre la gestion du recteur de la paroisse. Ce fait a joué un rôle déterminant dans le changement d’attitude des instances dirigeantes françaises concernant autant cette affaire que la rhétorique et la personnalité du Père Jean Gueit.
L'agence de presse catholique Zenit rapporte les propos du père Igor Vyzhanov, secrétaire aux relations entre Églises du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, sur le progrès dans les relations entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe russe.
« On perçoit un progrès dans les relations entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique en Russie. Tout n'est pas résolu, mais il me semble que nous nous comprenons mieux qu'avant », a déclaré, à l'université de Navarre (Espagne) l'archiprêtre Igor Vyzhanov, secrétaire pour les relations interchrétiennes du département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou.
Le père Igor Vyzhanov, qui s'exprimait à la faculté de théologie, faisait un état des lieux des relations entre les deux Églises aujourd'hui, en présence notamment du délégué diocésain pour l'oecuménisme, Alfredo López Vallejos, et du vicaire général de Pampelune, Luis Oroz, rapporte à ZENIT un communiqué de l'université de Navarre.
Igor Vyzhanov souligne qu'« il existe une collaboration entre catholiques et orthodoxes russes » et exhorte les deux Églises à parler d'une même voix chrétienne : « Les possibilités sont nombreuses tout comme les questions que nous pouvons traiter ensemble, telles que la famille, l'avortement, le mariage..., tout ce qui touche la vie humaine ».
« On perçoit un progrès dans les relations entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique en Russie. Tout n'est pas résolu, mais il me semble que nous nous comprenons mieux qu'avant », a déclaré, à l'université de Navarre (Espagne) l'archiprêtre Igor Vyzhanov, secrétaire pour les relations interchrétiennes du département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou.
Le père Igor Vyzhanov, qui s'exprimait à la faculté de théologie, faisait un état des lieux des relations entre les deux Églises aujourd'hui, en présence notamment du délégué diocésain pour l'oecuménisme, Alfredo López Vallejos, et du vicaire général de Pampelune, Luis Oroz, rapporte à ZENIT un communiqué de l'université de Navarre.
Igor Vyzhanov souligne qu'« il existe une collaboration entre catholiques et orthodoxes russes » et exhorte les deux Églises à parler d'une même voix chrétienne : « Les possibilités sont nombreuses tout comme les questions que nous pouvons traiter ensemble, telles que la famille, l'avortement, le mariage..., tout ce qui touche la vie humaine ».
Voici un compte-rendu du VIIIe Congrès européen des représentants religieux à Lille, publié par l'agence de presse catholique Zenit. Le patriarcat de Moscou était représenté à ce forum par le père Georges Riabykh, vice-président du département des relations extérieures.
« La laïcité et les religions en Europe » et « le rôle des religions dans une culture de paix en Europe » étaient les thèmes des deux grandes conférences phares du 8ème Congrès européen des représentants religieux, organisé du 25 au 27 mai dernier par l'Institut Avicenne des sciences humaines de Lille, en partenariat avec le Conseil européen des leaders religieux, l'ECRL.
Ce congrès qui visait à promouvoir et à développer des initiatives et projets réalisés en termes de dialogue interculturel, mais surtout en termes de dialogue interreligieux, a vu la participation de nombreuses personnalités diplomatiques, académiques et religieuses, tels que des représentants de l'Union européenne (commission européenne, parlement européen, OSCE), des membres du conseil de l'ECRL, des communautés religieuses locales, des représentants de la ville de Lille et du Nord.
« La laïcité et les religions en Europe » et « le rôle des religions dans une culture de paix en Europe » étaient les thèmes des deux grandes conférences phares du 8ème Congrès européen des représentants religieux, organisé du 25 au 27 mai dernier par l'Institut Avicenne des sciences humaines de Lille, en partenariat avec le Conseil européen des leaders religieux, l'ECRL.
Ce congrès qui visait à promouvoir et à développer des initiatives et projets réalisés en termes de dialogue interculturel, mais surtout en termes de dialogue interreligieux, a vu la participation de nombreuses personnalités diplomatiques, académiques et religieuses, tels que des représentants de l'Union européenne (commission européenne, parlement européen, OSCE), des membres du conseil de l'ECRL, des communautés religieuses locales, des représentants de la ville de Lille et du Nord.
Interfax, 27 mai
Le Ministère turc des affaires étrangères estime que de telles initiatives des autorités ukrainiennes n'ont aucun fondement car le patriarche n'est pas en droit d'avoir des représentations à l'étranger sans l'assentiment des autorités du pays selon le quotidien "Aksam". Telle a été la réaction du département turc des affaires étrangères à la récente rencontre du président Iouchtchenko et du patriarche Barthélemy à Istanbul. Le chef de l'Etat ukrainien avait suggéré l'ouverture à Kiev d'une représentation du patriarcat de Constantinople. Il était question d'une église et d'un centre culturel
Cependant, conformément au Traité de paix de Lausanne 1923 le patriarche de Constantinople ne dispose pas d'un statut "universel" et n'est pas une personne juridique. Il n'existe aucune différence entre le statut juridique du patriarche et celui de l'imam de n'importe quelle mosquée. Les autorités turques ne reconnaissent pas le titre "patriarche de Constantinople" car cette ville n'existe plus. Le patriarche Barthélemy n'est pas, non plus, reconnu en tant que "patriarche œcuménique", il s'agit, en effet, d'une dénomination héritée de l'époque de l'Empire de Byzance.
La presse turque préfère parler du "patriarche du Phanar", quartier de la ville jadis habité par des Grecs et où se situe le patriarcat. Il est souligné qu'il s'agit seulement du responsable religieux de la peu nombreuse minorité grecque résidant en Turquie.
Le Ministère turc des affaires étrangères estime que de telles initiatives des autorités ukrainiennes n'ont aucun fondement car le patriarche n'est pas en droit d'avoir des représentations à l'étranger sans l'assentiment des autorités du pays selon le quotidien "Aksam". Telle a été la réaction du département turc des affaires étrangères à la récente rencontre du président Iouchtchenko et du patriarche Barthélemy à Istanbul. Le chef de l'Etat ukrainien avait suggéré l'ouverture à Kiev d'une représentation du patriarcat de Constantinople. Il était question d'une église et d'un centre culturel
Cependant, conformément au Traité de paix de Lausanne 1923 le patriarche de Constantinople ne dispose pas d'un statut "universel" et n'est pas une personne juridique. Il n'existe aucune différence entre le statut juridique du patriarche et celui de l'imam de n'importe quelle mosquée. Les autorités turques ne reconnaissent pas le titre "patriarche de Constantinople" car cette ville n'existe plus. Le patriarche Barthélemy n'est pas, non plus, reconnu en tant que "patriarche œcuménique", il s'agit, en effet, d'une dénomination héritée de l'époque de l'Empire de Byzance.
La presse turque préfère parler du "patriarche du Phanar", quartier de la ville jadis habité par des Grecs et où se situe le patriarcat. Il est souligné qu'il s'agit seulement du responsable religieux de la peu nombreuse minorité grecque résidant en Turquie.
Agence France Presse 26.05.09
L'Église orthodoxe finlandaise a interdit à un de ses prêtres, candidat aux élections européennes du 7 juin sous l'étiquette des sociaux-démocrates, d'exercer ses fonctions tant qu'il mènera une carrière politique, a-t-elle annoncé mardi.
"Après beaucoup de réflexion et une audition organisée aujourd'hui, les évêques ont décidé d'interdire au prêtre Mitro Repo d'exercer ses fonctions de prêtre durant sa campagne aux élections européennes et son possible mandat au Parlement européen", a annoncé l'Eglise dans un communiqué.
Le prêtre ne sera pas autorisé à célébrer des offices religieux ou à porter sa soutane, sa croix ou tout autre symbole de la prêtrise, parce que la tradition orthodoxe interdit aux prêtres de s'engager politiquement. "Un prêtre est, comme son modèle, le serviteur de tous et ne peut donc pas représenter un groupe particulier de la société", estime l'Église.
"Je m'attendais à une décision complètement différente", a regretté l'ecclésiastique. "J'ai de nombreux collègues qui ont été actifs dans la vie politique et ont déjà été candidats à des élections", a-t-il dit à l'AFP. "Je n'ai pas le sentiment d'avoir été traité justement", a-t-il estimé, même s'il dit ne pas regretter de figurer sur la liste des sociaux-démocrates. Connu des Finlandais comme le Père Mitro et régulièrement présent dans les médias ou à la télévision vêtu de sa soutane, le prêtre est connu pour son sens de l'humour. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur divers sujets comme la dépression et les fusillades dans les écoles. L'Eglise orthodoxe finlandaise compte 60.500 membres, contre 4,3 millions pour l'Eglise luthérienne.
L'Église orthodoxe finlandaise a interdit à un de ses prêtres, candidat aux élections européennes du 7 juin sous l'étiquette des sociaux-démocrates, d'exercer ses fonctions tant qu'il mènera une carrière politique, a-t-elle annoncé mardi.
"Après beaucoup de réflexion et une audition organisée aujourd'hui, les évêques ont décidé d'interdire au prêtre Mitro Repo d'exercer ses fonctions de prêtre durant sa campagne aux élections européennes et son possible mandat au Parlement européen", a annoncé l'Eglise dans un communiqué.
Le prêtre ne sera pas autorisé à célébrer des offices religieux ou à porter sa soutane, sa croix ou tout autre symbole de la prêtrise, parce que la tradition orthodoxe interdit aux prêtres de s'engager politiquement. "Un prêtre est, comme son modèle, le serviteur de tous et ne peut donc pas représenter un groupe particulier de la société", estime l'Église.
"Je m'attendais à une décision complètement différente", a regretté l'ecclésiastique. "J'ai de nombreux collègues qui ont été actifs dans la vie politique et ont déjà été candidats à des élections", a-t-il dit à l'AFP. "Je n'ai pas le sentiment d'avoir été traité justement", a-t-il estimé, même s'il dit ne pas regretter de figurer sur la liste des sociaux-démocrates. Connu des Finlandais comme le Père Mitro et régulièrement présent dans les médias ou à la télévision vêtu de sa soutane, le prêtre est connu pour son sens de l'humour. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur divers sujets comme la dépression et les fusillades dans les écoles. L'Eglise orthodoxe finlandaise compte 60.500 membres, contre 4,3 millions pour l'Eglise luthérienne.
Plusieurs notes ont déjà été consacrées aux questions de la primauté chez les Orthodoxes et je voudrais en signaler une analyse intéressante par le père dominicain Hyacinthe Destivelle dans son éditorial du dernier numéro de la revue Istina (1). La version électronique de l'éditorial est publiée sur le site Orthodoxie.com. En effet, c'est le sujet actuel du dialogue théologique international catholique-orthodoxe et c'est sous cet angle que le P. Destivelle l'aborde à l’approche de la prochaine session de la commission mixte de dialogue théologique qui aura lieu à Chypre en octobre prochain.
Le P. Destivelle est un grand spécialiste du sujet et il éclaire bien le problème que posent les débats interorthodoxes sur la conception et l’exercice de la primauté. Il souligne qu'ils sont "particulièrement vifs de nos jours" et analyse la différence des interprétations du rôle du patriarche de Constantinople entre celui-ci et le patriarcat de Moscou "qui rassemble la moitié des orthodoxes." Il souligne aussi l'absence de procédure permettant d'arbitrer un tel différent, en dehors de la conciliarité qui se manifeste à travers la synaxe des primats mais "n'a aucun moyen contraignant".
Le P. Destivelle est un grand spécialiste du sujet et il éclaire bien le problème que posent les débats interorthodoxes sur la conception et l’exercice de la primauté. Il souligne qu'ils sont "particulièrement vifs de nos jours" et analyse la différence des interprétations du rôle du patriarche de Constantinople entre celui-ci et le patriarcat de Moscou "qui rassemble la moitié des orthodoxes." Il souligne aussi l'absence de procédure permettant d'arbitrer un tel différent, en dehors de la conciliarité qui se manifeste à travers la synaxe des primats mais "n'a aucun moyen contraignant".
ROME, 24 mai 2009 (AFP) -
Une église orthodoxe russe, Sainte Catherine d'Alexandrie, a été inaugurée dimanche à Rome en présence de plusieurs hauts dignitaires religieux catholiques et orthodoxes, signe de la "proximité" des deux religions, a déclaré un cardinal.
"Nous sommes heureux que la communauté orthodoxe ait une église à Rome qui est le coeur de l'Eglise catholique. C'est le signe que nous sommes proches les uns des autres", a déclaré le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.
L'église, dont la première pierre a été posée en 2001, a été construite à proximité de la résidence de l'ambassadeur de Russie à Rome.
Elle a été consacrée par le métropolite Valentin d'Orenbourg. Le maire de Moscou Iouri Loujkov, le cardinal français Roger Etchegaray et l'ancien chef de gouvernement italien et ministre des Affaires étrangères Lamberto Dini participaient également à la cérémonie.
Les rapports entre le Vatican et l'Église orthodoxe russe sont tendus depuis de nombreuses années, le patriarcat de Moscou accusant les catholiques de prosélytisme en Russie. Mais le nouveau patriarche russe Cyrille, intronisé début février, paraît en mesure d'améliorer ces épineuses relations ayant rencontré déjà trois fois, en tant que "ministre des Affaires étrangères" du patriarche Alexis II, mort en décembre, le pape Benoît XVI.
Une église orthodoxe russe, Sainte Catherine d'Alexandrie, a été inaugurée dimanche à Rome en présence de plusieurs hauts dignitaires religieux catholiques et orthodoxes, signe de la "proximité" des deux religions, a déclaré un cardinal.
"Nous sommes heureux que la communauté orthodoxe ait une église à Rome qui est le coeur de l'Eglise catholique. C'est le signe que nous sommes proches les uns des autres", a déclaré le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.
L'église, dont la première pierre a été posée en 2001, a été construite à proximité de la résidence de l'ambassadeur de Russie à Rome.
Elle a été consacrée par le métropolite Valentin d'Orenbourg. Le maire de Moscou Iouri Loujkov, le cardinal français Roger Etchegaray et l'ancien chef de gouvernement italien et ministre des Affaires étrangères Lamberto Dini participaient également à la cérémonie.
Les rapports entre le Vatican et l'Église orthodoxe russe sont tendus depuis de nombreuses années, le patriarcat de Moscou accusant les catholiques de prosélytisme en Russie. Mais le nouveau patriarche russe Cyrille, intronisé début février, paraît en mesure d'améliorer ces épineuses relations ayant rencontré déjà trois fois, en tant que "ministre des Affaires étrangères" du patriarche Alexis II, mort en décembre, le pape Benoît XVI.
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12/04/2022 23:05 - Théophile -
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