Plateforme libre de discussion
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Traduction D.Garmonov
Que l’homme supporte-t-il le plus douloureusement ?
Plusieurs réponses à cette question existent parce que nous sommes tous différents. Mais il existe peu de choses qui peuvent provoquer une telle douleur que des trahisons de nos proches (ou de ceux que nous percevons comme tels). Oui, certainement les plus proches : tout le monde connait l’adage répandu : « Ce sont toujours les siens qui trahissent ». Sinon comment les étrangers peuvent-ils trahir ? On ne s’y attend pas, on ne les investit pas de notre confiance, on ne leur découvre pas nos secrets, on ne pense pas que nous faisons un tout avec eux.
Mais les siens… Il devient si difficile de supporter une tromperie de la part de celui à qui on faisait confiance. Soit quand tu apprends qu’un ami s’est lié contre toi à tes ennemis ou qu’il vise à prendre ta, ourdit des intrigues, calomnie, joue une partie louche et malhonnête…
Que l’homme supporte-t-il le plus douloureusement ?
Plusieurs réponses à cette question existent parce que nous sommes tous différents. Mais il existe peu de choses qui peuvent provoquer une telle douleur que des trahisons de nos proches (ou de ceux que nous percevons comme tels). Oui, certainement les plus proches : tout le monde connait l’adage répandu : « Ce sont toujours les siens qui trahissent ». Sinon comment les étrangers peuvent-ils trahir ? On ne s’y attend pas, on ne les investit pas de notre confiance, on ne leur découvre pas nos secrets, on ne pense pas que nous faisons un tout avec eux.
Mais les siens… Il devient si difficile de supporter une tromperie de la part de celui à qui on faisait confiance. Soit quand tu apprends qu’un ami s’est lié contre toi à tes ennemis ou qu’il vise à prendre ta, ourdit des intrigues, calomnie, joue une partie louche et malhonnête…
Il ne s’agit pas ici du « sien » qui peut nous frapper au dos – certes, nous ne laissons pas approcher des étrangers. Pas non plus du fait qu’on peut en subir des pertes maximales. Une autre chose est beaucoup plus importante : il semble que le sol manque sous nos pas, comment survivre à ce qui arrive ?
« Ne mettez point votre foi dans les princes, dans un fils de la glaise, il ne peut sauver ! » (Ps. 146, 3), « Maudit l'homme qui se confie en l'homme » (Jér. 17, 5), et encore : « Mieux vaut s'abriter en Yahvé que se fier en l'homme ; mieux vaut s'abriter en Yahvé que se fier aux puissants. » (Ps. 118, 8-9)
Mais on s’y est déjà confié, on s’est déjà fié. Et maintenant ce n’est pas qu’une déception, une tromperie, mais une malédiction ! Comment réussir à supporter ces sentiments ? Comment soigner les blessures de l’âme – tout simplement comment pardonner ? Seigneur attend de nous le pardon que nous puissions porter à ce qui s’est passé, aux hommes et à nous-mêmes : que l’accablement, l’abattement, l’irritation, l’aigreur ne s’installent pas dans nos âmes.
Il me semble que dans de tels cas nous commettons presque toujours une même faute dont le fondement est notre « ego ». D’où ce sentiment de trahison, de tromperie ? Il provient sans doute de nos représentations erronées des relations avec d’autres hommes, relations qui présupposent certaines obligations. Pourtant, avons-nous le droit d’exiger d’autrui ce que nous exigeons de nous-mêmes ? Non. Ce n’est ni du business, ni des relations d’affaire avec signature de papiers et sceaux. C’est une vie réelle où nous aspirons à agir selon notre conscience chrétienne et à ne pas juger l’autre.
Pourquoi donc nous nous identifions à ce qu’un autre fait. Lui, il pense à nous beaucoup moins qu’à lui-même : il pense à ses circonstances, ses problèmes, ses intérêts, ses besoins à lui, etc. Il ne vise pas à nous faire du mal, nous vexer, nous blesser, il n’agit tout simplement que comme cela lui convient le mieux.
Il est dur de survivre à ce que nous ressentons comme une trahison, l’âme en souffre. Il vaut mieux essayer de comprendre pourquoi cela se passe ainsi. Si la cause est en nous-mêmes : on nous a trahi, on nous a été infidèle – pourrions-nous, en fin de comptes, exiger cette fidélité et juger celui dont il est question ? Je pense que non : les hommes n’ont pas de fidélité même à l’égard de Dieu, surtout pas aux autres personnes. Si nous sommes attristés parce que nous nous sommes trompés, nous avons considéré cet homme meilleur qu’il ne l’est, et maintenant nous venons d’apprendre la vérité et, disons, le perdre : alors il est libre dans le choix de vivre comme il veut et il ne nous reste qu’à le laisser tranquille sans le juger.
Est-ce difficile ? Certainement !
Cela est difficile, mais tout de même possible avec l’aide de Celui qui pardonne si souvent toute trahison et toute apostasie, y compris les nôtres. Si nous ne ravivons pas la plaie, si nous ne la transformons pas en un ulcère corrodant notre cœur mais recourons à Celui qui était tant de fois trahi et abandonné et qui ne trahit et n’abandonne jamais personne, Il nous apprendra alors sans doute la manière dont on peut tirer profit pour notre âme de ce malheur et de cette angoisse. Et enfin comment s’approcher de Lui et Lui ressembler...
« Ne mettez point votre foi dans les princes, dans un fils de la glaise, il ne peut sauver ! » (Ps. 146, 3), « Maudit l'homme qui se confie en l'homme » (Jér. 17, 5), et encore : « Mieux vaut s'abriter en Yahvé que se fier en l'homme ; mieux vaut s'abriter en Yahvé que se fier aux puissants. » (Ps. 118, 8-9)
Mais on s’y est déjà confié, on s’est déjà fié. Et maintenant ce n’est pas qu’une déception, une tromperie, mais une malédiction ! Comment réussir à supporter ces sentiments ? Comment soigner les blessures de l’âme – tout simplement comment pardonner ? Seigneur attend de nous le pardon que nous puissions porter à ce qui s’est passé, aux hommes et à nous-mêmes : que l’accablement, l’abattement, l’irritation, l’aigreur ne s’installent pas dans nos âmes.
Il me semble que dans de tels cas nous commettons presque toujours une même faute dont le fondement est notre « ego ». D’où ce sentiment de trahison, de tromperie ? Il provient sans doute de nos représentations erronées des relations avec d’autres hommes, relations qui présupposent certaines obligations. Pourtant, avons-nous le droit d’exiger d’autrui ce que nous exigeons de nous-mêmes ? Non. Ce n’est ni du business, ni des relations d’affaire avec signature de papiers et sceaux. C’est une vie réelle où nous aspirons à agir selon notre conscience chrétienne et à ne pas juger l’autre.
Pourquoi donc nous nous identifions à ce qu’un autre fait. Lui, il pense à nous beaucoup moins qu’à lui-même : il pense à ses circonstances, ses problèmes, ses intérêts, ses besoins à lui, etc. Il ne vise pas à nous faire du mal, nous vexer, nous blesser, il n’agit tout simplement que comme cela lui convient le mieux.
Il est dur de survivre à ce que nous ressentons comme une trahison, l’âme en souffre. Il vaut mieux essayer de comprendre pourquoi cela se passe ainsi. Si la cause est en nous-mêmes : on nous a trahi, on nous a été infidèle – pourrions-nous, en fin de comptes, exiger cette fidélité et juger celui dont il est question ? Je pense que non : les hommes n’ont pas de fidélité même à l’égard de Dieu, surtout pas aux autres personnes. Si nous sommes attristés parce que nous nous sommes trompés, nous avons considéré cet homme meilleur qu’il ne l’est, et maintenant nous venons d’apprendre la vérité et, disons, le perdre : alors il est libre dans le choix de vivre comme il veut et il ne nous reste qu’à le laisser tranquille sans le juger.
Est-ce difficile ? Certainement !
Cela est difficile, mais tout de même possible avec l’aide de Celui qui pardonne si souvent toute trahison et toute apostasie, y compris les nôtres. Si nous ne ravivons pas la plaie, si nous ne la transformons pas en un ulcère corrodant notre cœur mais recourons à Celui qui était tant de fois trahi et abandonné et qui ne trahit et n’abandonne jamais personne, Il nous apprendra alors sans doute la manière dont on peut tirer profit pour notre âme de ce malheur et de cette angoisse. Et enfin comment s’approcher de Lui et Lui ressembler...
Pravoslavie ru
Как пережить предательство?
Как пережить предательство?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Septembre 2014 à 15:13
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Le 17 septembre 2014 les membres de la Commission mixte se sont rendus ensemble en pèlerinage au lieu du baptême du Christ sur le Jourdain, où ils ont prié pour demander la bénédiction de Dieu sur les travaux à venir. Sa Béatitude le Patriarche de Jérusalem et de toute la Palestine Théophile III, qui reçoit cette session plénière de la Commission mixte, les a accueillis dans le centre d'accueil du Patriarcat de Jérusalem installé dans ce lieu saint pour tous les chrétiens.
Puis l'ouverture officielle de la session plénière a eu lieu dans une salle de conférence proche du lieu du Baptême. Le patriarche Théophile a prononcé un discours de bienvenue, dans laquelle il souhaitait aux membres de la Commission mixte un travail fructueux pour atteindre la compréhension mutuelle entre les Eglises orthodoxe et catholique. Les co-présidents de la Commission mixte, le président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, le cardinal Kurt Koch, et le métropolite Jean de Pergame (Patriarcat œcuménique), ont à leur tour remercié Sa Béatitude pour son accueil chaleureux et souligné la profonde signification symbolique de cette ouverture de la session plénière sur le site de l'Epiphanie - source commune de foi et de vie chrétienne pour les fidèles des deux Églises.
La première séance de la session plénière de la Commission mixte s'est tenue dans la soirée du même jour à Amman.
Source Mospat
Traduction VG
La première séance de la session plénière de la Commission mixte s'est tenue dans la soirée du même jour à Amman.
Source Mospat
Traduction VG
À l'occasion des Journées du patrimoine (20 et 21 septembre 2014) et de la consécration de l'église en bois de la Nativité de la Mère de Dieu / voir le programme détaillé à cette page / le Séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart publie un livre-album de 120 pages avec les photos de chaque fresque et de chaque icône de son église intérieure dédiée à saint Martin le Confesseur et à sainte Geneviève. Les images sont accompagnées d'explications en français et en russe.
Le livre présente également l'histoire de la Maison Sainte-Geneviève et les étapes de l'installation du séminaire orthodoxe dans ce lieu.
L'éditorial, dont le texte intégral est publié ci-dessous, est rédigé ensemble par M. Georges Pujals, maire d'Épinay-sous-Sénart, et le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire.
Le livre présente également l'histoire de la Maison Sainte-Geneviève et les étapes de l'installation du séminaire orthodoxe dans ce lieu.
L'éditorial, dont le texte intégral est publié ci-dessous, est rédigé ensemble par M. Georges Pujals, maire d'Épinay-sous-Sénart, et le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire.
ÉDITORIAL
Madame, Monsieur, chers Spinoliens,
Cet album vous permet de découvrir ou de mieux connaître toute la richesse du Séminaire orthodoxe russe accueilli depuis peu à Epinay-sous-Sénart, sur le site du Clos Nicole.
L’histoire singulière du Clos Nicole a pour origine une modeste maison de maître construite au XVIIème siècle sur les anciennes terres de l’Abbaye Sainte-Geneviève. Cet édifice prit au XXème siècle une vocation religieuse lorsque s’y installèrent, dans les années 1960, les Sœurs Auxiliatrices du Purgatoire qui accueillirent, les missionnaires de leur congrégation chassées de Chine. Elles aménagèrent une chapelle, un grand réfectoire et bâtirent des maisons annexes. L’action caritative des Sœurs Auxiliatrices a durablement marqué l’histoire de la commune d’Epinay-sous-Sénart.
La vocation religieuse de ce site perdure aujourd’hui depuis l’installation, en 2009, d’un séminaire russe orthodoxe, lieu de formation de futurs prêtres. Depuis lors, d’importants travaux de rénovation y ont été menés. Ils ont notamment permis d’embellir et de réaménager la chapelle de la Maison Sainte-Geneviève, inaugurée en 2012 dans son nouvel aspect. Décorée de splendides fresques de style byzantin-russe, c’est aujourd’hui l’une des plus belles églises orthodoxes de France.
Madame, Monsieur, chers Spinoliens,
Cet album vous permet de découvrir ou de mieux connaître toute la richesse du Séminaire orthodoxe russe accueilli depuis peu à Epinay-sous-Sénart, sur le site du Clos Nicole.
L’histoire singulière du Clos Nicole a pour origine une modeste maison de maître construite au XVIIème siècle sur les anciennes terres de l’Abbaye Sainte-Geneviève. Cet édifice prit au XXème siècle une vocation religieuse lorsque s’y installèrent, dans les années 1960, les Sœurs Auxiliatrices du Purgatoire qui accueillirent, les missionnaires de leur congrégation chassées de Chine. Elles aménagèrent une chapelle, un grand réfectoire et bâtirent des maisons annexes. L’action caritative des Sœurs Auxiliatrices a durablement marqué l’histoire de la commune d’Epinay-sous-Sénart.
La vocation religieuse de ce site perdure aujourd’hui depuis l’installation, en 2009, d’un séminaire russe orthodoxe, lieu de formation de futurs prêtres. Depuis lors, d’importants travaux de rénovation y ont été menés. Ils ont notamment permis d’embellir et de réaménager la chapelle de la Maison Sainte-Geneviève, inaugurée en 2012 dans son nouvel aspect. Décorée de splendides fresques de style byzantin-russe, c’est aujourd’hui l’une des plus belles églises orthodoxes de France.
Plus récemment, une magnifique église en bois a été érigée dans le parc. Donation d’un entrepreneur russe, elle a été transportée, pièce par pièce, depuis la ville russe de Tver. Ornée d’une majestueuse iconostase, il s’agit d’un véritable chef d’œuvre. L’église Notre-Dame de la Nativité est inaugurée le 21 septembre 2014, lors des Journées européennes du patrimoine. Elle est accessible au public pendant les célébrations liturgiques. A terme, le parc sera en partie ouvert à tous dans le cadre d’un projet commun d’aménagement du site.
Doté de ce dernier élément patrimonial, le séminaire représente plus que jamais un véritable trait d’union entre l’Occident et l’Orient chrétien. Aux séminaristes orthodoxes, il offre la possibilité de connaître l’héritage historique, intellectuel et spirituel de la France et de se former dans les meilleures universités parisiennes. Quant aux hôtes du séminaire, ils sont invités à découvrir toute la richesse du christianisme orthodoxe et l’étendue de la culture russe (célébrations liturgiques, concerts, conférences, rencontres et publications).
Ces édifices enrichissent ainsi le patrimoine culturel et historique d’Epinay-sous-Sénart, dans un contexte d’amitié entre les peuples et de tolérance religieuse.
Nous vous souhaitons une excellente lecture de cet ouvrage.
Georges PUJALS
Maire d’Epinay-sous-Sénart
Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val d’Yerres
P. Alexandre SINIAKOV,
recteur du Séminaire
Lien Séminaire orthodoxe russe en France
..........................................
Lire aussi Le Séminaire orthodoxe russe a participé au 2e Salon du livre orthodoxe et Parution du 24e numéro du "Messager de l'Eglise orthodoxe russe"
1931-2011 : UNE HISTOIRE EN PHOTOS
Panneaux de l'exposition réalisée par Emilie van Taack en 2011 pour le 80ième anniversaire de la fondation de l'église des Trois Saints Hiérarques.
Doté de ce dernier élément patrimonial, le séminaire représente plus que jamais un véritable trait d’union entre l’Occident et l’Orient chrétien. Aux séminaristes orthodoxes, il offre la possibilité de connaître l’héritage historique, intellectuel et spirituel de la France et de se former dans les meilleures universités parisiennes. Quant aux hôtes du séminaire, ils sont invités à découvrir toute la richesse du christianisme orthodoxe et l’étendue de la culture russe (célébrations liturgiques, concerts, conférences, rencontres et publications).
Ces édifices enrichissent ainsi le patrimoine culturel et historique d’Epinay-sous-Sénart, dans un contexte d’amitié entre les peuples et de tolérance religieuse.
Nous vous souhaitons une excellente lecture de cet ouvrage.
Georges PUJALS
Maire d’Epinay-sous-Sénart
Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val d’Yerres
P. Alexandre SINIAKOV,
recteur du Séminaire
Lien Séminaire orthodoxe russe en France
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Lire aussi Le Séminaire orthodoxe russe a participé au 2e Salon du livre orthodoxe et Parution du 24e numéro du "Messager de l'Eglise orthodoxe russe"
1931-2011 : UNE HISTOIRE EN PHOTOS
Panneaux de l'exposition réalisée par Emilie van Taack en 2011 pour le 80ième anniversaire de la fondation de l'église des Trois Saints Hiérarques.
30 ans de travail de la Commission mixte
La Commission mixte pour le dialogue théologique entre les orthodoxes et les églises catholiques romaines a été créée en 1979 comme une plate-forme pour la discussion des questions théologiques importantes pour les deux Eglises. La Commission, qui se compose d'un nombre égal de représentants des Eglises orthodoxes et de l'Eglise catholique romaine a commencé ses travaux en 1980.
Au cours de ces plus de 30 ans de la Commission mixte a adopté un certain nombre de documents communs: «Le mystère de l'Église et de l'Eucharistie à la lumière du mystère de la Sainte Trinité», «foi, sacrements et unité de l'Eglise», «le sacrement du sacerdoce dans la structure sacramentelle de l'Eglise", qui ont révélé beaucoup de points communs dans la doctrine des deux Eglises sur les sacrements
La Commission mixte pour le dialogue théologique entre les orthodoxes et les églises catholiques romaines a été créée en 1979 comme une plate-forme pour la discussion des questions théologiques importantes pour les deux Eglises. La Commission, qui se compose d'un nombre égal de représentants des Eglises orthodoxes et de l'Eglise catholique romaine a commencé ses travaux en 1980.
Au cours de ces plus de 30 ans de la Commission mixte a adopté un certain nombre de documents communs: «Le mystère de l'Église et de l'Eucharistie à la lumière du mystère de la Sainte Trinité», «foi, sacrements et unité de l'Eglise», «le sacrement du sacerdoce dans la structure sacramentelle de l'Eglise", qui ont révélé beaucoup de points communs dans la doctrine des deux Eglises sur les sacrements
Un document particulièrement important fut signé en 1993 à Balamand « L’uniatisme, méthode d’union du passé, et la recherche actuelle de la pleine communion », où les catholiques formellement convenu pour la première fois que le l'uniatisme, c'est à dire la politique de Rome pour se subordonner les Eglises orientales, a non seulement pas contribué au rapprochement entre Orthodoxes et Catholiques, mais les a au contraire encore plus éloignés les uns des autres. Ce document condamne fermement toute forme de prosélytisme contre les Orthodoxes de la part des Catholiques.
Malheureusement, ce bon document d'un point de vue théorique ne peut pas résoudre les problèmes des relations entre Orthodoxes et Greco-catholiques qui proviennent de la réimplantation des Églises uniates dans l'ouest de l'Ukraine, en Roumanie et dans d'autres pays à la fin des années 1980 - début des années 1990. Les tensions des relations entre Orthodoxes et Catholiques survenues de ce fait ont interrompu pendant longtemps le travail de la Commission mixte, qui n'a repris qu'en 2006.
Le débat sur la doctrine de la primauté et de la conciliarité
Actuellement, la Commission mixte est occupée à débattre de la doctrine de la primauté et de la conciliarité dans l'Eglise, points sur lesquels il existe de nombreuses différences entre Catholiques et Orthodoxes. Des modèles ecclésiologiques distinctes se sont formés depuis des siècles: l'une centralisée et fondée sur la reconnaissance de la compétence universelle du pape, et l'autre basée sur l'idée d'une communion conciliaire des Eglises locales autocéphales. La Commission est doit identifier les différences entre les deux modèles et aussi faire ressortir les points communs.
En préparant la réunion, l'Église orthodoxe russe a mis au point une position officielle sur la question de la primauté dans l'Église universelle. Le document correspondant a été adopté lors de la réunion du Saint-Synode du 25 Décembre 2013. Il expose le point de vue orthodoxe traditionnelle sur cette question, qui est basé sur de nombreuses sources patristiques.
À notre avis, le résultat de cette réunion de la Commission mixte ne devrait pas être l'acceptation d'un document de compromis, mais l'identification honnête et théologiquement correcte des différences entre la doctrine de la primauté et de la conciliarité dans les traditions orthodoxe et catholique et la recherche des points communes qui peuvent servir de base à la poursuite du dialogue dans l'avenir.
Les thèmes de l'uniatisme et de la situation au Proche-Orient
De plus, je pense qu'il est important que la Commission revienne sur le thème de l'uniatisme, dont la discussion a été laissée inachevée en 2000 en raison des différences très nettes entre les parties au sujet de ces conséquences pastorales et canoniques. Comme l'uniatisme reste une plaie ouverte sur le corps du christianisme mondial, comme le montrent les derniers développements en Ukraine et les déclarations tonitruantes, extrêmement politisées des dirigeants gréco-catholiques ukrainiens, il est indispensable de revenir à ce thème.
Enfin, nous trouvant au Proche-Orient, dans un pays qui aux frontières de l'Irak et de la Syrie, on ne peut pas ne pas parler de la situation horrible dans laquelle se trouvent aujourd'hui les Chrétiens du Proche-Orient. Un génocide des chrétiens est en cours en Irak, la plupart étant contraints de fuir leur pays après le renversement du régime de Saddam Hussein et les islamistes radicaux tentent d'exterminer ceux qui sont restés. En Syrie, les chrétiens subissent les pires persécutions dans les territoires occupés par les insurgés. On ne sait toujours rient du sort du métropolite d'Alep Paul enlevé il ya un an et demi, qui était membre de la Commission mixte pour le dialogue catholique-orthodoxe, et du métropolite Mar Gregorios Ibrahim, qui était dans la même voiture avec lui au moment de l'enlèvement.
Pendant que nous discutons de nos différences théologiques, des milliers de chrétiens - orthodoxes, catholiques, protestant, versent leur sang pour la foi au Christ. Une assemblée aussi représentative que la Commission mixte, réunie à Amman, ne peut pas rester à l'écart de leurs souffrances et doit faire entendre sa voix autorisée pour leur défense.
Source: Mospat
Traduction et titres VG
Malheureusement, ce bon document d'un point de vue théorique ne peut pas résoudre les problèmes des relations entre Orthodoxes et Greco-catholiques qui proviennent de la réimplantation des Églises uniates dans l'ouest de l'Ukraine, en Roumanie et dans d'autres pays à la fin des années 1980 - début des années 1990. Les tensions des relations entre Orthodoxes et Catholiques survenues de ce fait ont interrompu pendant longtemps le travail de la Commission mixte, qui n'a repris qu'en 2006.
Le débat sur la doctrine de la primauté et de la conciliarité
Actuellement, la Commission mixte est occupée à débattre de la doctrine de la primauté et de la conciliarité dans l'Eglise, points sur lesquels il existe de nombreuses différences entre Catholiques et Orthodoxes. Des modèles ecclésiologiques distinctes se sont formés depuis des siècles: l'une centralisée et fondée sur la reconnaissance de la compétence universelle du pape, et l'autre basée sur l'idée d'une communion conciliaire des Eglises locales autocéphales. La Commission est doit identifier les différences entre les deux modèles et aussi faire ressortir les points communs.
En préparant la réunion, l'Église orthodoxe russe a mis au point une position officielle sur la question de la primauté dans l'Église universelle. Le document correspondant a été adopté lors de la réunion du Saint-Synode du 25 Décembre 2013. Il expose le point de vue orthodoxe traditionnelle sur cette question, qui est basé sur de nombreuses sources patristiques.
À notre avis, le résultat de cette réunion de la Commission mixte ne devrait pas être l'acceptation d'un document de compromis, mais l'identification honnête et théologiquement correcte des différences entre la doctrine de la primauté et de la conciliarité dans les traditions orthodoxe et catholique et la recherche des points communes qui peuvent servir de base à la poursuite du dialogue dans l'avenir.
Les thèmes de l'uniatisme et de la situation au Proche-Orient
De plus, je pense qu'il est important que la Commission revienne sur le thème de l'uniatisme, dont la discussion a été laissée inachevée en 2000 en raison des différences très nettes entre les parties au sujet de ces conséquences pastorales et canoniques. Comme l'uniatisme reste une plaie ouverte sur le corps du christianisme mondial, comme le montrent les derniers développements en Ukraine et les déclarations tonitruantes, extrêmement politisées des dirigeants gréco-catholiques ukrainiens, il est indispensable de revenir à ce thème.
Enfin, nous trouvant au Proche-Orient, dans un pays qui aux frontières de l'Irak et de la Syrie, on ne peut pas ne pas parler de la situation horrible dans laquelle se trouvent aujourd'hui les Chrétiens du Proche-Orient. Un génocide des chrétiens est en cours en Irak, la plupart étant contraints de fuir leur pays après le renversement du régime de Saddam Hussein et les islamistes radicaux tentent d'exterminer ceux qui sont restés. En Syrie, les chrétiens subissent les pires persécutions dans les territoires occupés par les insurgés. On ne sait toujours rient du sort du métropolite d'Alep Paul enlevé il ya un an et demi, qui était membre de la Commission mixte pour le dialogue catholique-orthodoxe, et du métropolite Mar Gregorios Ibrahim, qui était dans la même voiture avec lui au moment de l'enlèvement.
Pendant que nous discutons de nos différences théologiques, des milliers de chrétiens - orthodoxes, catholiques, protestant, versent leur sang pour la foi au Christ. Une assemblée aussi représentative que la Commission mixte, réunie à Amman, ne peut pas rester à l'écart de leurs souffrances et doit faire entendre sa voix autorisée pour leur défense.
Source: Mospat
Traduction et titres VG
Photo: réunion des délégués orthodoxes à Aman le 16/09/1914.
Le métropolite Cyrille voudrait que l’on restitue aux rues d’Iekaterinbourg leurs noms historiques.
La « région de Sverdlovsk » devrait s’appeler « région d’Iekaterinbourg », l’église Sainte Catherine qui se dressait dans le centre-ville devrait être reconstruite. Il a formulé ces suggestions lors d’une réunion du Comité d’organisation des festivités du 300e anniversaire de la ville. Il a précisé : « Comment envisager ces festivités sans avoir reconstruit l’église Sainte Catherine ? (la cathédrale a été détruite en 1930) Sainte Catherine est la protectrice de notre ville. Jusqu’à présent notre région porte le nom de quelqu'un qui est responsable de la mort de plusieurs millions d’hommes ?
Yakov Sverdlov était l’un des principaux idéologues de la terreur rouge bolchevique. Il nous faut abjurer cette terrible appellation et faire de sorte que la région porte à nouveau le nom d’Iekaterinbourg.
La « région de Sverdlovsk » devrait s’appeler « région d’Iekaterinbourg », l’église Sainte Catherine qui se dressait dans le centre-ville devrait être reconstruite. Il a formulé ces suggestions lors d’une réunion du Comité d’organisation des festivités du 300e anniversaire de la ville. Il a précisé : « Comment envisager ces festivités sans avoir reconstruit l’église Sainte Catherine ? (la cathédrale a été détruite en 1930) Sainte Catherine est la protectrice de notre ville. Jusqu’à présent notre région porte le nom de quelqu'un qui est responsable de la mort de plusieurs millions d’hommes ?
Yakov Sverdlov était l’un des principaux idéologues de la terreur rouge bolchevique. Il nous faut abjurer cette terrible appellation et faire de sorte que la région porte à nouveau le nom d’Iekaterinbourg.
Plusieurs rues de la ville ont, vers la fin des années 1980, retrouvé leurs noms historiques.
Mais jusqu’à présent la principale avenue porte le nom de Lénine. Anciennement elle s’appelait "Glavny prospekt" / Grande perspective . La rue Karl Marx s’appelait rue de "l’Invention de la Croix", la rue Karl Liebknecht était la rue de " l’Ascension". Nous pouvons jusqu’à présent nous promener dans la rue Rosa Luxembourg naguère rue "Jean Chrysostome"
Alexandre Jakob, responsable de l’administration de la ville, a soutenu les propositions du métropolite. La mairie a été saisie de propositions similaires émanant du monde associatif. Eugène Koybachev, gouverneur de la région de Sverdlovsk, président du Comité d’organisation du jubilé de la ville, a fait observer que ces suggestions devaient être mises à l’étude.
On estime que la ville a été fondée le 18 novembre 1723, par Vassili Tatichtchev et nommée du nom de la femme de l'empereur Pierre Ier (dit Pierre le Grand), l'impératrice Catherine, future impératrice régnante sous le nom de Catherine I-re (en russe : Екатерина, Iekaterina)
C’est le 20 septembre 1933 que le pouvoir central a renommé Iekaterinbourg en Sverdlovsk.
Peu après la Révolution d'Octobre, l'empereur Nicolas II, sa femme Alexandra Fedorovna et leurs enfants les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexis furent assassinés dans les caves de la villa Ipatiev
En 1991 la ville redevient Iekaterinbourg alors que la région garde le nom de Sverdlov.
Mais jusqu’à présent la principale avenue porte le nom de Lénine. Anciennement elle s’appelait "Glavny prospekt" / Grande perspective . La rue Karl Marx s’appelait rue de "l’Invention de la Croix", la rue Karl Liebknecht était la rue de " l’Ascension". Nous pouvons jusqu’à présent nous promener dans la rue Rosa Luxembourg naguère rue "Jean Chrysostome"
Alexandre Jakob, responsable de l’administration de la ville, a soutenu les propositions du métropolite. La mairie a été saisie de propositions similaires émanant du monde associatif. Eugène Koybachev, gouverneur de la région de Sverdlovsk, président du Comité d’organisation du jubilé de la ville, a fait observer que ces suggestions devaient être mises à l’étude.
On estime que la ville a été fondée le 18 novembre 1723, par Vassili Tatichtchev et nommée du nom de la femme de l'empereur Pierre Ier (dit Pierre le Grand), l'impératrice Catherine, future impératrice régnante sous le nom de Catherine I-re (en russe : Екатерина, Iekaterina)
C’est le 20 septembre 1933 que le pouvoir central a renommé Iekaterinbourg en Sverdlovsk.
Peu après la Révolution d'Octobre, l'empereur Nicolas II, sa femme Alexandra Fedorovna et leurs enfants les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexis furent assassinés dans les caves de la villa Ipatiev
En 1991 la ville redevient Iekaterinbourg alors que la région garde le nom de Sverdlov.
Rousskaya linia Traduction "PO"
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Lire aussi "Ces gens sont responsables de fleuves de sang innocent"
Récit d'un pèlerinage sur les lieux de l'assassinat de la famille impériale russe
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La XIIIe session plénière de la Commission internationale pour le dialogue entre les Eglises orthodoxe et catholique se déroulera à Amman (Jordanie) du 15 au 23 septembre, à l'invitation du Patriarche orthodoxe de Jérusalem SB Théophile III. Les travaux, auxquels prendront part des délégués des quatorze Eglises autocéphales orthodoxe, seront présidés par le Cardinal Kurt Koch, Président du Conseil pour l'unité, et par le Métropolite Jean de Pergame.
Leur but est d'examiner le projet de document sur synodalité et primat préparé par le comité de coordination de la Commission à la suite des sessions de Rome (2011) et de Paris (2012). L'étude touche au rapport théologique et ecclésiologique entre la synodalité et le primat au sein de l'Eglise, tant au niveau universel que local. Elle servira de base à l'examen de la question cruciale qu'est la mission de l'Evêque de Rome dans l'Eglise universelle. Les participants devront évaluer si le projet reflète le consensus actuel sur ce sujet délicat et ils pourront partager des moments de prières avec leurs communautés présentes à Amman, mais aussi témoigner de leur attention aux personnes souffrant des conflits régionaux.
Source: Service d'Information du Vatican
Note du rédacteur V.G.: lors d'un colloque sur la question de la primauté dans l’Eglise universelle (Université Fribourg, 24 mars 2014), Mgr Hilarion réaffirmait la position de l'Eglise russe et disait " La signature du texte préparé actuellement pour la prochaine séance de la Commission mixte en septembre est exclue". Cf.
Source: Service d'Information du Vatican
Note du rédacteur V.G.: lors d'un colloque sur la question de la primauté dans l’Eglise universelle (Université Fribourg, 24 mars 2014), Mgr Hilarion réaffirmait la position de l'Eglise russe et disait " La signature du texte préparé actuellement pour la prochaine séance de la Commission mixte en septembre est exclue". Cf.
Les positions finlandaise et russe sur les droits des homosexuels sont aux antipodes, et cela a fait dérailler le dialogues doctrinal entre les deux principales religions des deux pays. L'archevêque Kari Mäkinen déclare qu'il a été obligé d'annuler les réunions œcuméniques prévues quand il a rencontré le patriarche Kiril Russie à Moscou. (1)
«La ligne de notre église, qui ne condamne pas directement l'homosexualité, est telle que, de leur point de vue, ils ne veulent pas poursuivre les discussions œcuméniques officielles», a déclaré Mäkinen.
Mäkinen explique que la partie russe voulait une déclaration préalable condamnant l'homosexualité car la réunion devait étudier des questions d'anthropologie - sujet où la sexualité devait être abordée
«La ligne de notre église, qui ne condamne pas directement l'homosexualité, est telle que, de leur point de vue, ils ne veulent pas poursuivre les discussions œcuméniques officielles», a déclaré Mäkinen.
Mäkinen explique que la partie russe voulait une déclaration préalable condamnant l'homosexualité car la réunion devait étudier des questions d'anthropologie - sujet où la sexualité devait être abordée
L'approche de que l'église luthérienne est différente: pour le primat, le résultat final des discussions ne doit pas être dicté à l'avance. "Les discussions doivent rester des discussions", a déclaré Mäkinen.
Quand il est devenu évident qu'un accord préalable n'était pas possible, le patriarche a indiqué que les discussions ne pouvaient pas aller plus loin. Mais Mäkinen dit que le travail œcuménique se poursuivra malgré ce contretemps: «Les discussions doctrinales sont annulées, mais la coopération se poursuivra certainement sous d'autres formes», a déclaré Mäkinen.
L'Eglise luthérienne est la religion nationale de la Finlande, avec plus de 70% de la population sont enregistrés comme membres et de payer "l'impôt d'Eglise» pour financer ses activités.
(1) Note du traducteur V.Golovanow : le communiqué du patriarcat de Moscou au sujet de la rencontre le 2 septembre 2014 entre le patriarche de Moscou Cyrille et l'archevêque Kari Mäkinen, primat de l'Eglise Luthérienne de Finlande, parle de "perspectives de développement des relations" entre les deux Eglises et ne mentionne pas de sujet qui fâche… (cf.: http://www.patriarchia.ru/db/text/3721245.html)
Quand il est devenu évident qu'un accord préalable n'était pas possible, le patriarche a indiqué que les discussions ne pouvaient pas aller plus loin. Mais Mäkinen dit que le travail œcuménique se poursuivra malgré ce contretemps: «Les discussions doctrinales sont annulées, mais la coopération se poursuivra certainement sous d'autres formes», a déclaré Mäkinen.
L'Eglise luthérienne est la religion nationale de la Finlande, avec plus de 70% de la population sont enregistrés comme membres et de payer "l'impôt d'Eglise» pour financer ses activités.
(1) Note du traducteur V.Golovanow : le communiqué du patriarcat de Moscou au sujet de la rencontre le 2 septembre 2014 entre le patriarche de Moscou Cyrille et l'archevêque Kari Mäkinen, primat de l'Eglise Luthérienne de Finlande, parle de "perspectives de développement des relations" entre les deux Eglises et ne mentionne pas de sujet qui fâche… (cf.: http://www.patriarchia.ru/db/text/3721245.html)
Le professeur Dimitri Vladimirovitch Pospelovskly est décédé le 12 septembre 2014 dans sa quatre-vingtième année. Il vivait au Canada, dans l’état d’Ontario. Le défunt était l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire moderne de l’Eglise russe. Dimitri Pospelovsky était l’arrière petit-fils du célèbre pédagogue russe Constantin Ouchinsky.
Né dans la région de Rovno, appartenant à la Pologne à l’époque, il vient s’installer en 1945 en Allemagne.
Comme de nombreux autres émigrés de la « deuxième vague » Pospelovsky immigre au Canada dans les années 50. Il y fait ses études secondaires et supérieures, y soutient une thèse d’agrégation. En 1967, en Grande-Bretagne, il devient docteur ès-sciences.
Né dans la région de Rovno, appartenant à la Pologne à l’époque, il vient s’installer en 1945 en Allemagne.
Comme de nombreux autres émigrés de la « deuxième vague » Pospelovsky immigre au Canada dans les années 50. Il y fait ses études secondaires et supérieures, y soutient une thèse d’agrégation. En 1967, en Grande-Bretagne, il devient docteur ès-sciences.
En 1953 il adhère en Allemagne à la N.T.S. (Union des Solidaristes Russes), travaille pour Radio Liberty et la section russe de la BBC.
De 1972 à 1997 le professeur Pospelovsky enseigne l’histoire de la Russie à l’université de l’Ontario (Canada). Il publie de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire moderne de l’Eglise russe. Dimitri était l’un des fondateurs et des fidèles paroissiens de la paroisse de la Transfiguration.
C’est en 1988 que Dimitri Pospelovsky peut se rendre pour la première fois en ex-URSS en tant que membre de la délégation nord-américaine au Concile consacré au millénaire du baptême de la Rus.
Après la chute du régime il se consacre au renouveau spirituel du pays. Lors de ses séjours fréquents en Russie il enseigne à l’Institut de théologie biblique, à l’université orthodoxe Saint Jean le Théologien ainsi qu’aux séminaires de Smolensk et de Minsk.
Nous lui devons nombre de monographies, de manuels et d’articles consacrés à l’histoire de l’Eglise en URSS ainsi que dans la diaspora. Son ouvrage le plus connu est «L’Eglise orthodoxe russe au XX siècle », 1995.
De 1972 à 1997 le professeur Pospelovsky enseigne l’histoire de la Russie à l’université de l’Ontario (Canada). Il publie de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire moderne de l’Eglise russe. Dimitri était l’un des fondateurs et des fidèles paroissiens de la paroisse de la Transfiguration.
C’est en 1988 que Dimitri Pospelovsky peut se rendre pour la première fois en ex-URSS en tant que membre de la délégation nord-américaine au Concile consacré au millénaire du baptême de la Rus.
Après la chute du régime il se consacre au renouveau spirituel du pays. Lors de ses séjours fréquents en Russie il enseigne à l’Institut de théologie biblique, à l’université orthodoxe Saint Jean le Théologien ainsi qu’aux séminaires de Smolensk et de Minsk.
Nous lui devons nombre de monographies, de manuels et d’articles consacrés à l’histoire de l’Eglise en URSS ainsi que dans la diaspora. Son ouvrage le plus connu est «L’Eglise orthodoxe russe au XX siècle », 1995.
Son dernier livre est intitulé « Totalitarisme et confession de la foi ».
Lien PRAVMIR Traduction "PO"
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Les 11 et 12 septembre 2014, Son Eminence l’Archevêque Job de Telmessos a présidé la vigile et la Divine Liturgie en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à l’occasion de la fête patronale.
A ces offices ont concélébré le clergé de la cathédrale, l’Archiprêtre Nicolas Ozoline qui représentait l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, ainsi que d’autres clercs de l’archevêché venus à cette occasion. Etaient également présentes l’higoumène Colomba accompagnée de ses sœurs du Monastère de la Protection de la Mère de Dieu à Bussy-en-Othe.
Le dimanche suivant, 14 septembre, l’évêque Nestor de Chersonèse (Église orthodoxe Russe PM) est venu présenter ses vœux à l’archevêque à l’occasion de la fête patronale, et a concélébré avec lui la Divine Liturgie, avec le clergé de la cathédrale et des clercs venus du doyenné de Grande-Bretagne et d’Écosse.
A ces offices ont concélébré le clergé de la cathédrale, l’Archiprêtre Nicolas Ozoline qui représentait l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, ainsi que d’autres clercs de l’archevêché venus à cette occasion. Etaient également présentes l’higoumène Colomba accompagnée de ses sœurs du Monastère de la Protection de la Mère de Dieu à Bussy-en-Othe.
Le dimanche suivant, 14 septembre, l’évêque Nestor de Chersonèse (Église orthodoxe Russe PM) est venu présenter ses vœux à l’archevêque à l’occasion de la fête patronale, et a concélébré avec lui la Divine Liturgie, avec le clergé de la cathédrale et des clercs venus du doyenné de Grande-Bretagne et d’Écosse.
Les deux évêques ont donné la communion aux nombreux fidèles présents, puis un Te Deum a été célébré avec une procession autour de la cathédrale, conformément à la tradition de l’Église à l’occasion d’une fête patronale, à laquelle se sont joints le clergé et les fidèles de la crypte.
Après le congé, l’évêque Nestor a félicité l’archevêque et son troupeau, en soulignant que grâce aux ministère du nouvel archevêque, on peut observer un renouveau dans la vie de la cathédrale après des temps difficiles.
Il a cité les paroles de l’Évangile du jour, en faisant le rapprochement entre le ministère du Christ et celui de l’évêque dans l’Église, qui s’effectue grâce à "l’Esprit de Dieu qui est sur lui" (cf. Lc 4,18).
Il a appelé les fidèles à l’unité autour de l’évêque dans l’obéissance, l’amour et la paix, afin qu’ainsi la vie de l’Église se développe pour le mieux.
Après le congé, l’évêque Nestor a félicité l’archevêque et son troupeau, en soulignant que grâce aux ministère du nouvel archevêque, on peut observer un renouveau dans la vie de la cathédrale après des temps difficiles.
Il a cité les paroles de l’Évangile du jour, en faisant le rapprochement entre le ministère du Christ et celui de l’évêque dans l’Église, qui s’effectue grâce à "l’Esprit de Dieu qui est sur lui" (cf. Lc 4,18).
Il a appelé les fidèles à l’unité autour de l’évêque dans l’obéissance, l’amour et la paix, afin qu’ainsi la vie de l’Église se développe pour le mieux.
L’archevêque Job a quant à lui remercié son frère et son ami, l’évêque Nestor de Chersonèse, pour sa présence qui manifestait l’unité de l’Église, ainsi que tous les clercs et les fidèles réunis à cette occasion, leur présentant ses meilleurs vœux.
Après le chant du "Mnogaia leta" et de "Mémoire éternelle" pour les Fondateurs, la fête se poursuivit par des agapes préparées par les sœurs de la cathédrale auxquelles tous étaient conviés.
Lien Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale
Après le chant du "Mnogaia leta" et de "Mémoire éternelle" pour les Fondateurs, la fête se poursuivit par des agapes préparées par les sœurs de la cathédrale auxquelles tous étaient conviés.
Lien Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale
Les obsèques auront lieu jeudi à 11H00 en l’église des Trois-Saints-Docteurs, 5 rue Pétel (XVe) à Paris. Le défunt était un fidèle paroissien de cette Eglise
Constantin Melnik, l’un des hommes clés des services secrets, notamment durant la guerre d’Algérie, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à Paris, à l’âge de 86 ans, a annoncé lundi sa famille.
Personnage hors du commun, ce spécialiste du renseignement a été l’éminence grise de l’ancien Premier ministre Michel Debré auprès duquel il était chargé de la coordination des services secrets de janvier 1959 à avril 1962.
Constantin Melnik, l’un des hommes clés des services secrets, notamment durant la guerre d’Algérie, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à Paris, à l’âge de 86 ans, a annoncé lundi sa famille.
Personnage hors du commun, ce spécialiste du renseignement a été l’éminence grise de l’ancien Premier ministre Michel Debré auprès duquel il était chargé de la coordination des services secrets de janvier 1959 à avril 1962.
Il fut, dira-t-il ensuite dans un livre, «une sorte de vice-premier ministre qui acceptait de s’occuper de tous les problèmes déplaisants», dans la lutte contre le FLN et l’OAS, ce qui lui vaudra le surnom de «Sdece tartare» (le Sdece était le «service de documentation extérieure et de contre-espionnage», ancêtre de la DGSE).
Homme de l’ombre, il fut également l’initiateur de contacts secrets avec la délégation algérienne, prémices des accords d’Evian, qui ont mis fin le 18 mars 1962 à la guerre d’Algérie. Il connaîtra tout des pourparlers secrets entre représentants du FLN ou du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et du gouvernement français.
Constantin Melnik avait également été le premier responsable de l’époque à soutenir, en 1988, que 100 manifestants étaient morts du fait des exactions de la police lors de la répression de la manifestation du FLN du 17 octobre 1961 à Paris. Jusqu’à cette date, le bilan officiel de la répression était de 3 morts et 64 blessés.
Né le 24 octobre 1927 à La Tronche (Isère), de parents russes chassés de leur pays par la Révolution de 1917, il était le petit-fils du médecin du tsar Nicolas II, Egveni (Eugène) Botkine, assassiné en même temps que la famille impériale en juillet 1918 à Ekaterinbourg.
Major de l’Institut de sciences politiques, c’est par le biais de ses recherches sur l’Union soviétique qu’il avait intégré les services spéciaux.
Passionné par la lutte antisoviétique, il a également travaillé pour la Rand corporation, l’organisation de recherches stratégiques américaines qui, elle-même, travaillait pour le Pentagone et la CIA.
Il avait publié de nombreux ouvrages: «Des services très secrets», «l’Agence et le Comité», sur la CIA et le KGB, «Un espion dans le siècle», ou encore «Politiquement incorrect». Son dernier livre «Espionnage à la française» était paru en 2012.
AFP
Homme de l’ombre, il fut également l’initiateur de contacts secrets avec la délégation algérienne, prémices des accords d’Evian, qui ont mis fin le 18 mars 1962 à la guerre d’Algérie. Il connaîtra tout des pourparlers secrets entre représentants du FLN ou du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et du gouvernement français.
Constantin Melnik avait également été le premier responsable de l’époque à soutenir, en 1988, que 100 manifestants étaient morts du fait des exactions de la police lors de la répression de la manifestation du FLN du 17 octobre 1961 à Paris. Jusqu’à cette date, le bilan officiel de la répression était de 3 morts et 64 blessés.
Né le 24 octobre 1927 à La Tronche (Isère), de parents russes chassés de leur pays par la Révolution de 1917, il était le petit-fils du médecin du tsar Nicolas II, Egveni (Eugène) Botkine, assassiné en même temps que la famille impériale en juillet 1918 à Ekaterinbourg.
Major de l’Institut de sciences politiques, c’est par le biais de ses recherches sur l’Union soviétique qu’il avait intégré les services spéciaux.
Passionné par la lutte antisoviétique, il a également travaillé pour la Rand corporation, l’organisation de recherches stratégiques américaines qui, elle-même, travaillait pour le Pentagone et la CIA.
Il avait publié de nombreux ouvrages: «Des services très secrets», «l’Agence et le Comité», sur la CIA et le KGB, «Un espion dans le siècle», ou encore «Politiquement incorrect». Son dernier livre «Espionnage à la française» était paru en 2012.
AFP
Le prince Nicolas est décédé en Toscane à l’âge de 92 ans. Son décès a été annoncé par le prince Dimitri, son frère cadet.
Au décès du grand-duc Vladimir Kirillovitch de Russie survenu le 21 avril 1992, Nicolas Romanovitch de Russie fut élu nouveau prétendant au trône de Russie le 31 décembre 1992 par les membres de la fondation Association famille Romanov. Cette élection sera confirmée le 18 juillet 1998 à Saint-Pétersbourg lors des funérailles de Nicolas II de Russie et de sa famille.
En juin 1992, le prince se rendit pour la première fois en Russie, d'autres visites suivront. Depuis 1998, Nicolas Romanovitch de Russie se rend une fois par an en Russie.
Au décès du grand-duc Vladimir Kirillovitch de Russie survenu le 21 avril 1992, Nicolas Romanovitch de Russie fut élu nouveau prétendant au trône de Russie le 31 décembre 1992 par les membres de la fondation Association famille Romanov. Cette élection sera confirmée le 18 juillet 1998 à Saint-Pétersbourg lors des funérailles de Nicolas II de Russie et de sa famille.
En juin 1992, le prince se rendit pour la première fois en Russie, d'autres visites suivront. Depuis 1998, Nicolas Romanovitch de Russie se rend une fois par an en Russie.
Le prince Nicolas Romanovitch assista en tant que chef de la famille impériale de Russie aux cérémonies données à l'occasion des funérailles du dernier tsar Nicolas II de Russie le 16 juillet 1998.
Le défunt accordait une importance toute particulière au rétablissement de l’unité canonique de l’Eglise orthodoxe russe (2007) divisée par la situation qui a suivi la révolution de 1917 et la guerre civile.
Le 27 juin 1992, à Paris eut lieu la réunion des Sept princes. Les princes Nicolas Romanovitch de Russie, Dimitri Romanovitch de Russie, Michel Feodorovitch de Russie, Nikita Nikitich de Russie, Alexandre Nikitich de Russie et Rostislav Rostislavovitch de Russie fondèrent le Fonds de bienfaisance des Romanov, cette fondation a pour but de venir en aide aux enfants russes de Moscou et de Saint-Pétersbourg. En 1993, le prince Dimitri Romanovitch de Russie fut élu président de cette fondation. Le prince Nicolas se consacrait à aider les hôpitaux et les crèches de Russie.
En juillet 1998, les membres de la fondation Association de la famille Romanov se réunirent pour la première fois en Russie, cette réunion se tint au « chalet » à Peterhof.
A partir de 1998 le prince Nicolas coordonne l’action des Romanov visant à obtenir des funérailles dignes pour les victimes de la tragédie d’Ekaterinbourg.
Itar Tass
...........................................
Lire aussi : Eglise russe - le descendant du Tsar Nicolas II s’engage
Le défunt accordait une importance toute particulière au rétablissement de l’unité canonique de l’Eglise orthodoxe russe (2007) divisée par la situation qui a suivi la révolution de 1917 et la guerre civile.
Le 27 juin 1992, à Paris eut lieu la réunion des Sept princes. Les princes Nicolas Romanovitch de Russie, Dimitri Romanovitch de Russie, Michel Feodorovitch de Russie, Nikita Nikitich de Russie, Alexandre Nikitich de Russie et Rostislav Rostislavovitch de Russie fondèrent le Fonds de bienfaisance des Romanov, cette fondation a pour but de venir en aide aux enfants russes de Moscou et de Saint-Pétersbourg. En 1993, le prince Dimitri Romanovitch de Russie fut élu président de cette fondation. Le prince Nicolas se consacrait à aider les hôpitaux et les crèches de Russie.
En juillet 1998, les membres de la fondation Association de la famille Romanov se réunirent pour la première fois en Russie, cette réunion se tint au « chalet » à Peterhof.
A partir de 1998 le prince Nicolas coordonne l’action des Romanov visant à obtenir des funérailles dignes pour les victimes de la tragédie d’Ekaterinbourg.
Itar Tass
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Lire aussi : Eglise russe - le descendant du Tsar Nicolas II s’engage
Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
Le découragement, l’abattement, la paresse et la léthargie spirituels (généralement regroupés par les Pères sous le terme unique d’ « acédie » - sont des passions sur lesquelles le starets Serge insiste beaucoup, car elles guettent tout homme dans sa vie ordinaire. Mais aussi d’une manière particulière, ceux qui entendent mener une vie spirituelle approfondie et à l’écart des « divertissements » (au sens pascalien) de ce monde.
1) Nous rencontrons dans la vie courante de nombreuses sources de découragement, de tristesse et d’abattement, de dégoût.
Il existe une forme de découragement commune, liée à des désagréments qui se répètent. Pour en sortir ou l’éviter, nous devons supporter ces désagréments avec patience, en sachant « que nous sommes en ce monde pour subir des désagréments », autrement dit que cela appartient inévitablement à notre condition.
Le découragement, l’abattement, la paresse et la léthargie spirituels (généralement regroupés par les Pères sous le terme unique d’ « acédie » - sont des passions sur lesquelles le starets Serge insiste beaucoup, car elles guettent tout homme dans sa vie ordinaire. Mais aussi d’une manière particulière, ceux qui entendent mener une vie spirituelle approfondie et à l’écart des « divertissements » (au sens pascalien) de ce monde.
1) Nous rencontrons dans la vie courante de nombreuses sources de découragement, de tristesse et d’abattement, de dégoût.
Il existe une forme de découragement commune, liée à des désagréments qui se répètent. Pour en sortir ou l’éviter, nous devons supporter ces désagréments avec patience, en sachant « que nous sommes en ce monde pour subir des désagréments », autrement dit que cela appartient inévitablement à notre condition.
Il faut avoir conscience qu’il est impossible dans cette vie d’échapper aux tribulations, aux difficultés et aux efforts et que cela fait aussi fait partie de la croix que nous avons à porter. Cette croix, il ne faut pas la porter de manière passive, en cédant au découragement et à l’abattement. Elle ne doit pas être pour nous une source de destruction, d’anéantissement et de mort, mais au contraire une source de vie ; aussi faut-il la porter d’une manière active et vivante.
En tant que chrétien, il n’y a rien d’anormal à ce que nous éprouvions un certain malaise face à cette existence. Ce malaise peut certes revêtir une forme pathologique, liée aux passions précédentes ; mais il peut aussi revêtir une forme normale, liée à notre condition déchue, plus précisément à notre exil loin du Royaume des cieux, de la Maison du Père, que nous ressentons comme étant notre vraie patrie et dont nous éprouvons la nostalgie, tels les jeunes gens qu’évoque le psaume 137 : « Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions au souvenir de Sion » . Cette tristesse, voire ce mal de vivre que nous éprouvons à notre condition actuelle (et qui témoigne qu’elle n’est pas notre condition normale), fait partie de la croix que nous devons porter en ce monde, mais peut aussi avoir la fonction d’un stimulant spirituel pour nous préparer à retrouver notre vrai patrie.
Il n’ya rien d’anormal non plus, si nous sommes très engagés dans la vie spirituelle, que notre vie professionnelle soit pesante pour nous et que nous n’éprouvions aucun plaisir à en assumer les tâches. Il serait même mauvais d’éprouver du plaisir en accomplissant notre travail, car il risquerait alors de devenir une idole à laquelle nous serions portés à nous consacrer totalement, au détriment de ce qui est plus important. Il faut de plus savoir qu’en ce monde déchu ce n’est pas le plaisir mais la souffrance qui est notre lot. Nous ne devons de plaisir que dans les activités spirituelles. Il faut vivre le travail comme une épreuve, comme une ascèse. C’est comme cela que le vivent les moines qui, au monastère, sont obligés d’accomplir des travaux qui ne les intéressent pas. Il faut le voir comme un exercice qui nous est donné pour nous former à la patience et aussi pour nous rendre plus humbles : nous devons nous dire que nous ne sommes pas dignes d’exercer une activité plus intéressante.
Ce n’est donc pas un péché que d’éprouver du dégoût vis-à-vis de notre travail, à condition que cela ne nous affecte pas intérieurement et ne nous nuise pas spirituellement. Il faut le supporter comme une ascèse pénible et le vivre en Dieu par la prière. Il faut néanmoins le faire consciencieusement et faire en sorte que les autres n’aient aucunement à souffrir de notre manque d’intérêt ; cela doit alors nous inciter à nous montrer plus attentionnés vis-à-vis des autres, plus attentifs à leurs besoins, plus charitables envers eux.
En tant que chrétien, il n’y a rien d’anormal à ce que nous éprouvions un certain malaise face à cette existence. Ce malaise peut certes revêtir une forme pathologique, liée aux passions précédentes ; mais il peut aussi revêtir une forme normale, liée à notre condition déchue, plus précisément à notre exil loin du Royaume des cieux, de la Maison du Père, que nous ressentons comme étant notre vraie patrie et dont nous éprouvons la nostalgie, tels les jeunes gens qu’évoque le psaume 137 : « Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions au souvenir de Sion » . Cette tristesse, voire ce mal de vivre que nous éprouvons à notre condition actuelle (et qui témoigne qu’elle n’est pas notre condition normale), fait partie de la croix que nous devons porter en ce monde, mais peut aussi avoir la fonction d’un stimulant spirituel pour nous préparer à retrouver notre vrai patrie.
Il n’ya rien d’anormal non plus, si nous sommes très engagés dans la vie spirituelle, que notre vie professionnelle soit pesante pour nous et que nous n’éprouvions aucun plaisir à en assumer les tâches. Il serait même mauvais d’éprouver du plaisir en accomplissant notre travail, car il risquerait alors de devenir une idole à laquelle nous serions portés à nous consacrer totalement, au détriment de ce qui est plus important. Il faut de plus savoir qu’en ce monde déchu ce n’est pas le plaisir mais la souffrance qui est notre lot. Nous ne devons de plaisir que dans les activités spirituelles. Il faut vivre le travail comme une épreuve, comme une ascèse. C’est comme cela que le vivent les moines qui, au monastère, sont obligés d’accomplir des travaux qui ne les intéressent pas. Il faut le voir comme un exercice qui nous est donné pour nous former à la patience et aussi pour nous rendre plus humbles : nous devons nous dire que nous ne sommes pas dignes d’exercer une activité plus intéressante.
Ce n’est donc pas un péché que d’éprouver du dégoût vis-à-vis de notre travail, à condition que cela ne nous affecte pas intérieurement et ne nous nuise pas spirituellement. Il faut le supporter comme une ascèse pénible et le vivre en Dieu par la prière. Il faut néanmoins le faire consciencieusement et faire en sorte que les autres n’aient aucunement à souffrir de notre manque d’intérêt ; cela doit alors nous inciter à nous montrer plus attentionnés vis-à-vis des autres, plus attentifs à leurs besoins, plus charitables envers eux.
Le premier septembre, l'Église orthodoxe fête un très grand saint syrien, Syméon le Stylite , dont les exploits ascétiques illuminèrent les coeurs non seulement au Proche-Orient, mais aussi en France, où sainte Geneviève, patronne de Paris, qui l'admirait, eut avec lui une correspondance spirituelle. À l'ermitage orthodoxe du Saint-Esprit, proche de Trappes, dont l'higoumène est un ami, j'aime à prier dans la chapelle dédicacée à sainte Geneviève et à saint Syméon. C'est un lieu béni d'où tous ceux qui ont eu le privilège d'y participer à un office liturgique sortent pacifiés, corroborés.
Ces liens entre sainte Geneviève et saint Syméon entre l'Église de France et l'Église de Syrie, cette vivifiante amitié, qui, depuis ces temps lointains, unissent la Syrie à la France, j'espère, je veux croire qu'ils sont au coeur des préoccupations de l'actuel chef de l'État, François Hollande, et de son gouvernement ; que la France est soucieuse de ne rien faire qui puisse nuire aux chrétiens syriens, à ce prestigieux patriarcat d'Antioche dont le patriarche réside à Damas, dont l'épiscopat est réparti dans les diocèses de Syrie et du Liban, dont tant de prélats ont fait leurs études théologiques en France, dont les fidèles appartiennent à l'élite de la société syro-libanaise.
Ces liens entre sainte Geneviève et saint Syméon entre l'Église de France et l'Église de Syrie, cette vivifiante amitié, qui, depuis ces temps lointains, unissent la Syrie à la France, j'espère, je veux croire qu'ils sont au coeur des préoccupations de l'actuel chef de l'État, François Hollande, et de son gouvernement ; que la France est soucieuse de ne rien faire qui puisse nuire aux chrétiens syriens, à ce prestigieux patriarcat d'Antioche dont le patriarche réside à Damas, dont l'épiscopat est réparti dans les diocèses de Syrie et du Liban, dont tant de prélats ont fait leurs études théologiques en France, dont les fidèles appartiennent à l'élite de la société syro-libanaise.
Les États-Unis connaissent mal le Proche-Orient
Historiquement, la Russie est la protectrice des orthodoxes du Levant, la France celle des catholiques. C'est pourquoi il est essentiel que, sur la politique à suivre dans cette région, la France et la Russie agissent de conserve, mettent au point une politique commune. Il est plus que jamais nécessaire que l'Élysée et le Quai d'Orsay fortifient chez les Russes cette "passion extrême de s'unir avec la France" que Saint-Simon se réjouit de noter chez Pierre le Grand.
Nous ne mettons pas en cause la bonne volonté du président Obama. Assurément, c'est un homme de bonne volonté, personne n'en doute. Toutefois, observer que les États-Unis connaissent mal le Proche-Orient, qu'ils y multiplient les erreurs, n'est pas de l'antiaméricanisme, c'est un simple constat. Les faits sont têtus, et les catastrophiques guerres d'Irak et d'Afghanistan nous enseignent que la vieille Europe n'a aucun intérêt à se laisser embarquer dans les croisades décidées à Washington. Le Parlement britannique, en refusant de participer à une périlleuse aventure guerrière dont nul n'est capable de mesurer les conséquences, vient de nous donner une belle leçon de lucidité et de démocratie.
Historiquement, la Russie est la protectrice des orthodoxes du Levant, la France celle des catholiques. C'est pourquoi il est essentiel que, sur la politique à suivre dans cette région, la France et la Russie agissent de conserve, mettent au point une politique commune. Il est plus que jamais nécessaire que l'Élysée et le Quai d'Orsay fortifient chez les Russes cette "passion extrême de s'unir avec la France" que Saint-Simon se réjouit de noter chez Pierre le Grand.
Nous ne mettons pas en cause la bonne volonté du président Obama. Assurément, c'est un homme de bonne volonté, personne n'en doute. Toutefois, observer que les États-Unis connaissent mal le Proche-Orient, qu'ils y multiplient les erreurs, n'est pas de l'antiaméricanisme, c'est un simple constat. Les faits sont têtus, et les catastrophiques guerres d'Irak et d'Afghanistan nous enseignent que la vieille Europe n'a aucun intérêt à se laisser embarquer dans les croisades décidées à Washington. Le Parlement britannique, en refusant de participer à une périlleuse aventure guerrière dont nul n'est capable de mesurer les conséquences, vient de nous donner une belle leçon de lucidité et de démocratie.
Que saint Syméon et sainte Geneviève inspirent nos dirigeants...
À quelques dizaines de kilomètres de Damas, le couvent de Seydnaya, fondé au sixième siècle par l'empereur Justinien, possède une icône de la Sainte Vierge, peinte, selon la tradition, par l'évangéliste Luc, qui est vénérée par des pèlerins venus du monde entier, chrétiens et musulmans. La soeur du fameux Saladin - le sultan Salah El-Din - lui faisait des offrandes votives, et en 2013 cette icône demeure le symbole de la nécessaire réconciliation nationale syrienne.
Pour que cette réconciliation puisse s'opérer, la seule action que les grandes puissances occidentales doivent entreprendre, c'est rendre la Syrie aux Syriens, chasser les mercenaires fanatiques venus de l'étranger qui, se mêlant aux rebelles de la légitime opposition, oeuvrent à la destruction du pays, et pour cela se livrent aux pires horreurs, commettent des crimes qu'ils attribuent à l'armée régulière, attisent délibérément les haines.
À quelques dizaines de kilomètres de Damas, le couvent de Seydnaya, fondé au sixième siècle par l'empereur Justinien, possède une icône de la Sainte Vierge, peinte, selon la tradition, par l'évangéliste Luc, qui est vénérée par des pèlerins venus du monde entier, chrétiens et musulmans. La soeur du fameux Saladin - le sultan Salah El-Din - lui faisait des offrandes votives, et en 2013 cette icône demeure le symbole de la nécessaire réconciliation nationale syrienne.
Pour que cette réconciliation puisse s'opérer, la seule action que les grandes puissances occidentales doivent entreprendre, c'est rendre la Syrie aux Syriens, chasser les mercenaires fanatiques venus de l'étranger qui, se mêlant aux rebelles de la légitime opposition, oeuvrent à la destruction du pays, et pour cela se livrent aux pires horreurs, commettent des crimes qu'ils attribuent à l'armée régulière, attisent délibérément les haines.
L'actuelle Constitution syrienne est laïque, propre à assurer la paix religieuse et sociale. Si l'aveuglement de certains politiciens occidentaux aboutissait à son abrogation, à la victoire de l'intolérance sectaire et du fanatisme, ce serait une blessure sans remède. La France, traditionnelle et fidèle amie de l'Orient arabe, doit tout faire pour nous préserver d'une telle catastrophe. Que saint Syméon et sainte Geneviève inspirent nos dirigeants, les mènent sur la voie juste. En ces premiers jours du nouvel an ecclésial, c'est la prière que nous sommes quelques-uns à formuler.
SUITE "Le Point.fr" - Publié le 01/09/2013
Liban, Syrie, l'angoisse de Jean, le patriarche grec-orthodoxe
Un cri lancé à l'attention de l'opinion publique mondiale. Ce sont les propres termes du communiqué diffusé dans tous les pays par le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche et remis à la presse samedi 31 août 2013,
Lors d'une conférence de presse tenue au monastère patriarcal de Balamand, située au dessus de Tripoli au Liban, « le primat de l'Église grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Sa Béatitude Jean X » a exprimé son inquiétude pour les peuples de Syrie et du Liban. « La guerre menace désormais nos patries », a-t-il déploré en appelant les Etats à instaurer «la logique de dialogue au lieu de celle de l'épée et du feu».
SUITE Lire l'intégralité du communiqué
Orthodoxie parisienne
Un cri lancé à l'attention de l'opinion publique mondiale. Ce sont les propres termes du communiqué diffusé dans tous les pays par le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche et remis à la presse samedi 31 août 2013,
Lors d'une conférence de presse tenue au monastère patriarcal de Balamand, située au dessus de Tripoli au Liban, « le primat de l'Église grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Sa Béatitude Jean X » a exprimé son inquiétude pour les peuples de Syrie et du Liban. « La guerre menace désormais nos patries », a-t-il déploré en appelant les Etats à instaurer «la logique de dialogue au lieu de celle de l'épée et du feu».
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Orthodoxie parisienne
Le père Paul mourrait assassiné à Pskov il y a un an, le 5 août 2013
Une exposition consacrée à sa vie et à sa mission pastorale a été inaugurée dans les locaux de l’association « Memorial » à Moscou Elle est placée sous les auspices du Fond culturel « Preobrajenie (Transfiguration) » et de l’Institut orthodoxe Saint Philarète.
L’exposition présente des photos, des documents d’archive, des objets personnels du père Paul et de ses proches ainsi que des extraits de ses textes.
Le commissaire de l’exposition Svetlana Tchoukavina nous a dit : « La mise en place de cette exposition est une affaire d’honneur pour la Fraternité de la Transfiguration.
Une exposition consacrée à sa vie et à sa mission pastorale a été inaugurée dans les locaux de l’association « Memorial » à Moscou Elle est placée sous les auspices du Fond culturel « Preobrajenie (Transfiguration) » et de l’Institut orthodoxe Saint Philarète.
L’exposition présente des photos, des documents d’archive, des objets personnels du père Paul et de ses proches ainsi que des extraits de ses textes.
Le commissaire de l’exposition Svetlana Tchoukavina nous a dit : « La mise en place de cette exposition est une affaire d’honneur pour la Fraternité de la Transfiguration.
Le père Paul était l’un des nôtres. Pour les croyants comme pour les non croyants le père Paul a toujours été un exemple. Il personnifiait en quelque sorte l’idée que nous nous faisons d’une authentique mission pastorale. Sa parole avait du poids et a toujours été crédible ; son vécu a été très riche. Jusqu’à la fin de ses jours il a malgré tout gardé intactes sa foi, sa bienveillance à l’égard d’autrui, qui qu’il soit.
L’exposition est nommée « Un témoin : le prêtre Paul Adelheim ». En effet, le père Paul a été dans sa vie le témoin d’évènements et de situations les plus dramatiques. Son assassinat a été un évènements qui a lourdement marqué la société ».
Les visiteurs viennent très nombreux!
L’inauguration de l’exposition a eu lieu le 9 septembre, premier anniversaire de la naissance à Dieu du père Paul. Elle restera ouverte jusqu’au 30 octobre.
Le père Paul Adelheim, né en 1938, est issu d’une famille allemande installée en Russie
. Son grand père, un industriel, a été fusillé en 1938, son père en 1942. Lui-même fut élevé dans un orphelinat après l’arrestation de sa mère, qu’il rejoignit par la suite sur son lieu de relégation au Kazakhstan. Novice à la Laure de Kiev, puis étudiant au séminaire de Kiev, il en est exclu pour raisons politiques. Il devient prêtre, achève le séminaire à Moscou, puis est nommé à Kagan en Ouzbékistan en 1964. Il réussit à construire une nouvelle église pour sa paroisse, mais est arrêté en 1969 et condamné à 3 ans d’internement pour « calomnies contre le pouvoir soviétique ». Il quitte les camps en 1972, avec une jambe en bois suite à un accident survenu en détention. Rattaché depuis 1976 au diocèse de Pskov, marié, avec 3 enfants, le père Paul est recteur de deux paroisses auprès desquelles il a organisé une école de direction de chœur et un orphelinat pour enfants handicapés. Il est aussi l’auteur de publications sur le droit canon et la vie de l’Eglise, et en particulier d’un ouvrage intitulé « Le Dogme de l’Eglise » (Dogmat o Tserkvi), en 2002, véritable manuel d’ecclésiologie et de droit canonique, qui est aussi une critique sans concession des récents statuts de l’Eglise de Russie (1998 et 2001). Ce travail a été complété par une étude intitulée « Juger sans rendre la justice », parue dans le numéro 189 du « Vestnik R.KH.D » (2005), consacrée au Règlement provisoire des tribunaux ecclésiastiques de l’Eglise de Russie. SUITE Traduction "PO"
L’exposition est nommée « Un témoin : le prêtre Paul Adelheim ». En effet, le père Paul a été dans sa vie le témoin d’évènements et de situations les plus dramatiques. Son assassinat a été un évènements qui a lourdement marqué la société ».
Les visiteurs viennent très nombreux!
L’inauguration de l’exposition a eu lieu le 9 septembre, premier anniversaire de la naissance à Dieu du père Paul. Elle restera ouverte jusqu’au 30 octobre.
Le père Paul Adelheim, né en 1938, est issu d’une famille allemande installée en Russie
. Son grand père, un industriel, a été fusillé en 1938, son père en 1942. Lui-même fut élevé dans un orphelinat après l’arrestation de sa mère, qu’il rejoignit par la suite sur son lieu de relégation au Kazakhstan. Novice à la Laure de Kiev, puis étudiant au séminaire de Kiev, il en est exclu pour raisons politiques. Il devient prêtre, achève le séminaire à Moscou, puis est nommé à Kagan en Ouzbékistan en 1964. Il réussit à construire une nouvelle église pour sa paroisse, mais est arrêté en 1969 et condamné à 3 ans d’internement pour « calomnies contre le pouvoir soviétique ». Il quitte les camps en 1972, avec une jambe en bois suite à un accident survenu en détention. Rattaché depuis 1976 au diocèse de Pskov, marié, avec 3 enfants, le père Paul est recteur de deux paroisses auprès desquelles il a organisé une école de direction de chœur et un orphelinat pour enfants handicapés. Il est aussi l’auteur de publications sur le droit canon et la vie de l’Eglise, et en particulier d’un ouvrage intitulé « Le Dogme de l’Eglise » (Dogmat o Tserkvi), en 2002, véritable manuel d’ecclésiologie et de droit canonique, qui est aussi une critique sans concession des récents statuts de l’Eglise de Russie (1998 et 2001). Ce travail a été complété par une étude intitulée « Juger sans rendre la justice », parue dans le numéro 189 du « Vestnik R.KH.D » (2005), consacrée au Règlement provisoire des tribunaux ecclésiastiques de l’Eglise de Russie. SUITE Traduction "PO"
Avec la bénédiction de Son Eminence le métropolite Emmanuel, la cathédrale Saint Etienne (7 rue Georges Bizet, Paris) annonce la reprise à partir de ce samedi 13 septembre 2014, à 18h, des divines liturgies mensuelles célébrées et chantées entièrement en français selon la tradition byzantine. La prédication est également assurée en français. Ce samedi 13 septembre sera célébrée la fête universelle de l'Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix. Pour tous contacts: Père Nicolas KAZARIAN, responsable des célébrations (0686422098) - Carol SABA, protochantre (0620184677). Pour trouver le calendrier sous forme PDF, cliquez ICI
Héros national, Alexandre Nevski a été canonisé après sa mort par l'Église orthodoxe.
Le 5 avril 1242, Alexandre Nevski massacre les chevaliers Teutoniques et les chevaliers Porte-Glaives sur les glaces du lac Peïpous, à la frontière de l'Estonie actuelle. De cette victoire, aussi appelée «bataille de la Glace», va sortir la nation russe, au terme d'un douloureux processus.
A dix ans, il était prince de Novgorod une cité où les "petites gens" jouissaient d'un degré de liberté et de liberté d'expression (car toutes les couches sociales étaient lettrées) plutôt exceptionnel pour l'époque.. Il sut se faire aimer d'eux et de tous.
Quelques années plus tard, en 1237, les Tatares déferlèrent sur la Russie contrôlant pour deux cents ans l'ensemble des principautés russes par de lourdes impositions financières. Mais à la même époque, Novgorod eut à affronter le royaume de Suède, le royaume de Lituanie et les chevaliers teutoniques qui voulaient convertir au catholicisme romain les peuples orthodoxes.
Le 5 avril 1242, Alexandre Nevski massacre les chevaliers Teutoniques et les chevaliers Porte-Glaives sur les glaces du lac Peïpous, à la frontière de l'Estonie actuelle. De cette victoire, aussi appelée «bataille de la Glace», va sortir la nation russe, au terme d'un douloureux processus.
A dix ans, il était prince de Novgorod une cité où les "petites gens" jouissaient d'un degré de liberté et de liberté d'expression (car toutes les couches sociales étaient lettrées) plutôt exceptionnel pour l'époque.. Il sut se faire aimer d'eux et de tous.
Quelques années plus tard, en 1237, les Tatares déferlèrent sur la Russie contrôlant pour deux cents ans l'ensemble des principautés russes par de lourdes impositions financières. Mais à la même époque, Novgorod eut à affronter le royaume de Suède, le royaume de Lituanie et les chevaliers teutoniques qui voulaient convertir au catholicisme romain les peuples orthodoxes.
Partisan intransigeant de l'orthodoxie byzantine, saint Alexandre s'opposa à eux victorieusement sur les rives du lac Peipus. Il eut aussi à faire face aux pressions du khan et dut même aller lui rendre visite aux extrêmes confins de la Mongolie. Ayant obtenu le pouvoir sur toute la Russie, il intercéda pour son peuple allégeant les taxes des Mongols d'un côté et repoussant à l'Ouest la coalition germano-scandinave dirigée par les chevaliers teutoniques.
Epuisé par les voyages et par la maladie, il retourna dans la paix de Dieu dans la petite ville de Gorodets, au retour de sa dernière expédition à Sarai, la ville dont dépendait Novgorod depuis la fragmentation de la Horde d'Or (le grand empire de Batou khan, partagé à sa mort entre tous ses fils).
L'un des fils d'Alexandre Nevski héritera de la petite principauté de Moscou.
Il témoignera comme son père d'une soumission exemplaire aux Mongols et leur bienveillance lui permettra d'agréger peu à peu le peuple russe autour de sa principauté.
Epuisé par les voyages et par la maladie, il retourna dans la paix de Dieu dans la petite ville de Gorodets, au retour de sa dernière expédition à Sarai, la ville dont dépendait Novgorod depuis la fragmentation de la Horde d'Or (le grand empire de Batou khan, partagé à sa mort entre tous ses fils).
L'un des fils d'Alexandre Nevski héritera de la petite principauté de Moscou.
Il témoignera comme son père d'une soumission exemplaire aux Mongols et leur bienveillance lui permettra d'agréger peu à peu le peuple russe autour de sa principauté.
Les partisans du « patriarcat de Kiev », non reconnu dans le monde orthodoxe, s’emparent des églises de l’Église orthodoxe d’Ukraine du Patriarcat de Moscou, a déclaré le métropolite de Rovno et Ostrog Bartholomée. « À nouveau, comme dans les années 1990 du siècle passé, une menace pèse sur nos églises orthodoxes, à savoir que les partisans du « Patriarcat de Kiev » s’en emparent. Ses leaders et partisans, transgressant grossièrement la législation en vigueur, et au mépris de l’opinion des chrétiens orthodoxes qui en sont les propriétaires légitimes s’emparent de nos églises ». Selon le métropolite, trois églises ont déjà été saisies à ce jour, et « des menaces pèsent sur d’autres églises ». SUITE Orthodoxie.com
Du 1er août au 30 septembre, retrouvez "Merci ! 100 photos pour un centenaire", une expo photo rendant hommage à ceux qui ont pris part aux combats sur le sol français, mais également à ceux qui étaient à l’arrière, loin du front mais touchés dans leur vie quotidienne par les conséquences de la guerre.
Jean-Claude Narcy, journaliste, président du comité des mécènes de la Mission du Centenaire, qui a réalisé et conçu l’exposition aux côtés de Jean-Pierre Verney, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale, explique sa démarche : « J’ai voulu rendre un modeste hommage et exprimer notre gratitude à ceux qui ont parfois traversé les mers et les continents pour venir se battre sur notre terre. » Parmi ces combattants étrangers, on retrouve notamment des Polonais, des Russes, des Britanniques, des Néo-Zélandais, des Sud-Africains, des Chinois, des Indiens... Suite Marine Picat et Photos ICI
Jean-Claude Narcy, journaliste, président du comité des mécènes de la Mission du Centenaire, qui a réalisé et conçu l’exposition aux côtés de Jean-Pierre Verney, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale, explique sa démarche : « J’ai voulu rendre un modeste hommage et exprimer notre gratitude à ceux qui ont parfois traversé les mers et les continents pour venir se battre sur notre terre. » Parmi ces combattants étrangers, on retrouve notamment des Polonais, des Russes, des Britanniques, des Néo-Zélandais, des Sud-Africains, des Chinois, des Indiens... Suite Marine Picat et Photos ICI
Un service religieux (1) exceptionnel, célébré dans une église historique de l'est de la Turquie, a réuni les chefs des Eglises orientales (2) dimanche dernier.
C'est dans l'église Sainte-Croix d'Akdamar située sur une île du lac Van qu'un service religieux a été célébré par le vicaire de l'Eglise arménienne orthodoxe de Turquie, Aram Atesyan, en présence du Patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée Ier, du vicaire patriarcal de l'Eglise orthodoxe assyrienne Yusuf Çetin et de l'archevêque Barsamian Khajag de l'Eglise arménienne d'Amérique. C'est la première fois que les dirigeants des Eglises orientales de Turquie assistent ensemble à une célébration.
Une grande foule de fidèles venus de Turquie et de l'étranger participaient aussi à la célébration.
C'est dans l'église Sainte-Croix d'Akdamar située sur une île du lac Van qu'un service religieux a été célébré par le vicaire de l'Eglise arménienne orthodoxe de Turquie, Aram Atesyan, en présence du Patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée Ier, du vicaire patriarcal de l'Eglise orthodoxe assyrienne Yusuf Çetin et de l'archevêque Barsamian Khajag de l'Eglise arménienne d'Amérique. C'est la première fois que les dirigeants des Eglises orientales de Turquie assistent ensemble à une célébration.
Une grande foule de fidèles venus de Turquie et de l'étranger participaient aussi à la célébration.
Pendant son homélie, Mgr Atesyan a dit que c'était un jour historique pour la communauté "orthodoxe arménienne" car un patriarche grec-orthodoxe assistait à une célébration à Akdamar pour la première fois depuis sa fondation au 10ème siècle. La célébration annuelle qui s'est tenue dans l'église a été le première depuis 95 ans après qu'elle ait été restaurée et rouverte en 2010.
Mgr Atesyan a ajouté que la présence des chefs de différentes Eglises a montré que la communauté "orthodoxe" n'a pas de conflit interne.
Mgr Atesyan a ajouté que la présence des chefs de différentes Eglises a montré que la communauté "orthodoxe" n'a pas de conflit interne.
Notes du traducteur V.G.:
(1) Le texte anglais parle à plusieurs reprises de "mass" pour qualifier ce service mais ne parle pas d'Eucharistie. Comme l'auteur est visiblement peu au fait de la terminologie chrétienne, j'ai préféré traduire partout par "célébration". Il est d'ailleurs visible sur la photo qu'il ne s'agit pas de concélébration…
(2) Le texte anglais parle "d'Orthodoxes", mais je préfère "orientales" car les Arméniens ne sont pas des Orthodoxes "stricto sensu".
Source ICI
(1) Le texte anglais parle à plusieurs reprises de "mass" pour qualifier ce service mais ne parle pas d'Eucharistie. Comme l'auteur est visiblement peu au fait de la terminologie chrétienne, j'ai préféré traduire partout par "célébration". Il est d'ailleurs visible sur la photo qu'il ne s'agit pas de concélébration…
(2) Le texte anglais parle "d'Orthodoxes", mais je préfère "orientales" car les Arméniens ne sont pas des Orthodoxes "stricto sensu".
Source ICI
Le 5 septembre 2014, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a entamé un pèlerinage en Roumanie.
Il est accompagné dans ce voyage, qu’il effectue à la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, par l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, et son assistant, A. Erchov.
A Bucarest, le Patriarche Daniel de Roumanie a reçu le président du DREE dans son cabinet à la résidence patriarcale.
Il est accompagné dans ce voyage, qu’il effectue à la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, par l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, et son assistant, A. Erchov.
A Bucarest, le Patriarche Daniel de Roumanie a reçu le président du DREE dans son cabinet à la résidence patriarcale.
Prenaient part à cette rencontre l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, et le diacre Eugène Rogoti, employé du Patriarcat de Roumanie.
Pendant l’entretien, qui s’est poursuivi pendant plus de deux heures, le Primat de l’Église orthodoxe roumaine et le métropolite Hilarion ont échangé leurs opinions sur de nombreuses questions d’intérêt commun.
A l’issue de la rencontre, le métropolite Hilarion a offert à Sa Béatitude le Patriarche Daniel une crosse et des ornements épiscopaux au nom de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. A son tour, Sa Béatitude a transmis pour le Patriarche Cyrille un encolpion.
Le président du DREE a visité la cathédrale patriarcale Saint-Constantin-Sainte-Hélène, dans laquelle il a vénéré les reliques de ces saints, de saint Nectaire d’Egine et de saint Dimitri de Bessarabie.
Le même jour, le métropolite Hilarion et les personnes l’accompagnant se sont envolés pour Iași. A l’aéroport de cette ville, il a été accueilli par le métropolite Théophane de Moldovie et de Bucovine, archevêque de Iași, et par les clercs du diocèse....Suite Mospat
Pendant l’entretien, qui s’est poursuivi pendant plus de deux heures, le Primat de l’Église orthodoxe roumaine et le métropolite Hilarion ont échangé leurs opinions sur de nombreuses questions d’intérêt commun.
A l’issue de la rencontre, le métropolite Hilarion a offert à Sa Béatitude le Patriarche Daniel une crosse et des ornements épiscopaux au nom de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. A son tour, Sa Béatitude a transmis pour le Patriarche Cyrille un encolpion.
Le président du DREE a visité la cathédrale patriarcale Saint-Constantin-Sainte-Hélène, dans laquelle il a vénéré les reliques de ces saints, de saint Nectaire d’Egine et de saint Dimitri de Bessarabie.
Le même jour, le métropolite Hilarion et les personnes l’accompagnant se sont envolés pour Iași. A l’aéroport de cette ville, il a été accueilli par le métropolite Théophane de Moldovie et de Bucovine, archevêque de Iași, et par les clercs du diocèse....Suite Mospat
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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