Plateforme libre de discussion
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L’Orthodoxie Locale de Tradition Russe vous invite à sa 10e Table Ronde sur le thème
"2004 - 2014 - Dix années d'activités de l'OLTR - Bilan et Perspectives"
Le jeudi 13 novembre 2014 à 20h30
Conférences introductives par :
Père Nicolas REHBINDER - Prémices et naissance de l’OLTR
Marc ANDRONIKOF - Colloques et Tables rondes
Gueorguy von ROSENSCHILD - 10 ans de Communication
Séraphim REHBINDER - Avenir
Lieu : Conservatoire S. Rachmaninoff - 26, Ave. de New-York - 75016 Paris
"2004 - 2014 - Dix années d'activités de l'OLTR - Bilan et Perspectives"
Le jeudi 13 novembre 2014 à 20h30
Conférences introductives par :
Père Nicolas REHBINDER - Prémices et naissance de l’OLTR
Marc ANDRONIKOF - Colloques et Tables rondes
Gueorguy von ROSENSCHILD - 10 ans de Communication
Séraphim REHBINDER - Avenir
Lieu : Conservatoire S. Rachmaninoff - 26, Ave. de New-York - 75016 Paris
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Octobre 2014 à 19:10
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Dans son texte, rendu public par le Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a dénoncé « l’influence du relativisme moral » et a fait l’éloge de l’ordination sacerdotale d’hommes mariés.
Invité par le pape François au Synode des évêques sur la famille au Vatican, le métropolite orthodoxe russe Hilarion de Volokolamsk, y a prononcé jeudi 16 octobre un discours vigoureux qui n’avait pas été publié par le Saint-Siège – contrairement aux interventions des autres délégués fraternels – mais que le Patriarcat de Moscou a rendu public sur son site Internet alors que l’Ukraine procède ce dimanche 26 à ses élections législatives.
Invité par le pape François au Synode des évêques sur la famille au Vatican, le métropolite orthodoxe russe Hilarion de Volokolamsk, y a prononcé jeudi 16 octobre un discours vigoureux qui n’avait pas été publié par le Saint-Siège – contrairement aux interventions des autres délégués fraternels – mais que le Patriarcat de Moscou a rendu public sur son site Internet alors que l’Ukraine procède ce dimanche 26 à ses élections législatives.
Devant les pères synodaux, le président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou a dénoncé « l’influence du relativisme moral », y compris « chez de nombreux chrétiens » et a fait l’éloge de l’ordination sacerdotale d’hommes mariés.
Sortant du thème du Synode, le métropolite Hilarion a aussi directement mis en cause l’attitude de l’Église gréco-catholique en Ukraine dénonçant son « rôle clé » dans le conflit en cours en Ukraine.
« Arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou »
En présence du pape François, il a accusé les gréco-catholiques de « coopérer activement avec des groupes schismatiques », ainsi que Moscou désigne le Patriarcat de Kiev créé en 1992 par le patriarche Filaret en dissidence de l’Église orthodoxe russe. « Au nom de l’Église orthodoxe russe et de ses nombreux millions de fidèles, a affirmé le métropolite Hilarion, je voudrais désormais m’adresser aux représentants de l’Église gréco-catholique présents dans cette salle pour leur demander de s’abstenir de déclarations sur des thèmes politiques et de toute forme de soutien aux schismatiques, ainsi que d’appels à la création d’une Église nationale ukrainienne unifiée. »
« Une vérité très simple se cache derrière cet appel », a poursuivi le religieux russe, à savoir « arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou ».
« Influence du relativisme moral »
Évoquant largement le thème du Synode des évêques sur la famille, trois jours après un rapport intermédiaire partiellement contesté, le métropolite Hilarion a par ailleurs dénoncé devant les pères synodaux « l’influence du relativisme moral y compris chez de nombreux chrétiens ». Ceux-ci, a-t-il expliqué, « professent en parole l’enseignement de l’Église sur la famille, mais s’en écartent dans la pratique ».
Il a alors fustigé, dans la société actuelle, « le processus de démontage des valeurs enracinées dans les traditions religieuses », « la manipulation des concepts de liberté et de tolérance », ainsi que « l’agressivité toujours plus grande » avec laquelle sont prêchées « les idées du relativisme moral ». SUITE Nicolas Senèze (avec Apic/I.Media)
Sortant du thème du Synode, le métropolite Hilarion a aussi directement mis en cause l’attitude de l’Église gréco-catholique en Ukraine dénonçant son « rôle clé » dans le conflit en cours en Ukraine.
« Arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou »
En présence du pape François, il a accusé les gréco-catholiques de « coopérer activement avec des groupes schismatiques », ainsi que Moscou désigne le Patriarcat de Kiev créé en 1992 par le patriarche Filaret en dissidence de l’Église orthodoxe russe. « Au nom de l’Église orthodoxe russe et de ses nombreux millions de fidèles, a affirmé le métropolite Hilarion, je voudrais désormais m’adresser aux représentants de l’Église gréco-catholique présents dans cette salle pour leur demander de s’abstenir de déclarations sur des thèmes politiques et de toute forme de soutien aux schismatiques, ainsi que d’appels à la création d’une Église nationale ukrainienne unifiée. »
« Une vérité très simple se cache derrière cet appel », a poursuivi le religieux russe, à savoir « arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou ».
« Influence du relativisme moral »
Évoquant largement le thème du Synode des évêques sur la famille, trois jours après un rapport intermédiaire partiellement contesté, le métropolite Hilarion a par ailleurs dénoncé devant les pères synodaux « l’influence du relativisme moral y compris chez de nombreux chrétiens ». Ceux-ci, a-t-il expliqué, « professent en parole l’enseignement de l’Église sur la famille, mais s’en écartent dans la pratique ».
Il a alors fustigé, dans la société actuelle, « le processus de démontage des valeurs enracinées dans les traditions religieuses », « la manipulation des concepts de liberté et de tolérance », ainsi que « l’agressivité toujours plus grande » avec laquelle sont prêchées « les idées du relativisme moral ». SUITE Nicolas Senèze (avec Apic/I.Media)
Le samedi 25 octobre 2014 un pèlerinage des deux diocèses - celui de Chersonèse et celui du diocèse de l'Église russe hors frontières - a eu lieu en Suisse. Il était présidé par l'évêque Nestor de Chersonèse (P.M.) et l'archevêque Michel de Genève (EORHF).
Douze prêtres et quatre diacres ont concélébré la liturgie. L'abbé Joseph Roduit, supérieur du lieu, était parmi les fidèles. Les pèlerins (plus de 250) étaient venus de divers endroits d'Italie, de Suisse et de France.
Accompagnés par les frères de l'abbaye les pèlerins ont visité le trésor de l'abbaye. Le plus baptistère le plus ancien de Suisse se trouve à l'abbaye, il date du IV siècle.
Le martyre de saint Maurice et de ses compagnons vers 286 a permis l’enracinement durable de la foi chrétienne en Suisse. Rappelons que l’abbaye de Saint-Maurice en Valais fête les 1500 ans de sa fondation.
A cette occasion, son trésor a été exposé un mois durant au Louvre au printemps 2014.
Douze prêtres et quatre diacres ont concélébré la liturgie. L'abbé Joseph Roduit, supérieur du lieu, était parmi les fidèles. Les pèlerins (plus de 250) étaient venus de divers endroits d'Italie, de Suisse et de France.
Accompagnés par les frères de l'abbaye les pèlerins ont visité le trésor de l'abbaye. Le plus baptistère le plus ancien de Suisse se trouve à l'abbaye, il date du IV siècle.
Le martyre de saint Maurice et de ses compagnons vers 286 a permis l’enracinement durable de la foi chrétienne en Suisse. Rappelons que l’abbaye de Saint-Maurice en Valais fête les 1500 ans de sa fondation.
A cette occasion, son trésor a été exposé un mois durant au Louvre au printemps 2014.
RECIT DU MARTYR DE SAINT MAURICE ET DE SES COMPAGNONSDE LA LEGION THEBAINE (✝ v. 287)
Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer les chrétiens. Pour cela il fit venir de Thèbes en Égypte la légion qui s'y trouvait cantonnée. Il n'aurait pu tomber plus mal. Les six mille soldats qui la composaient étaient chrétiens. Ils refusèrent d'exécuter les ordres impériaux. Sur quoi ils furent massacrés jusqu'au dernier. Telle est du moins la légende de la Légion thébaine. Ce qui est vrai sans doute, c'est que le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne. Ce pourquoi ils furent exécutés. Au siècle suivant, une basilique s'élevait à cet endroit.
Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer les chrétiens. Pour cela il fit venir de Thèbes en Égypte la légion qui s'y trouvait cantonnée. Il n'aurait pu tomber plus mal. Les six mille soldats qui la composaient étaient chrétiens. Ils refusèrent d'exécuter les ordres impériaux. Sur quoi ils furent massacrés jusqu'au dernier. Telle est du moins la légende de la Légion thébaine. Ce qui est vrai sans doute, c'est que le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne. Ce pourquoi ils furent exécutés. Au siècle suivant, une basilique s'élevait à cet endroit.
Au début du VIIIe siècle, introduction du culte des reliques des martyrs de la légion thébaine, saint Maurice et ses compagnons, dans une annexe voûtée de la cathédrale. Officier d'un corps d'auxiliaires de l'armée romaine levés en Égypte et convertis au christianisme, Maurice souffrit le martyre vers 290. Refusant de poursuivre les chrétiens et de sacrifier aux dieux païens, Maurice et ses compagnons furent massacrés sur ordre impérial
La longue histoire de l'Abbaye de Saint-Maurice est intimement liée à celle de la ville du même nom.
La petite cité de Saint-Maurice est née dès l'époque préhistorique. Elle s'appelait alors "Acaunus", nom d'origine celtique : il fait allusion à une roche pointue, la "Cime de l'Est" qui domine la région. Le temps a fait évoluer le nom qui devient "Agaunum" à l'époque romaine. Dans l'étroit défilé par où le Rhône s'échappe du Valais pour courir vers le Lac Léman, l'Empire romain avait installé une garnison qui contrôlait les passages. En effet, Agaunum était sur la route du Summus Poenius (Col du Grand-Saint-Bernard) qui conduisait soit vers la Germanie rhénane, soit vers la Gaule septentrionale.
La longue histoire de l'Abbaye de Saint-Maurice est intimement liée à celle de la ville du même nom.
La petite cité de Saint-Maurice est née dès l'époque préhistorique. Elle s'appelait alors "Acaunus", nom d'origine celtique : il fait allusion à une roche pointue, la "Cime de l'Est" qui domine la région. Le temps a fait évoluer le nom qui devient "Agaunum" à l'époque romaine. Dans l'étroit défilé par où le Rhône s'échappe du Valais pour courir vers le Lac Léman, l'Empire romain avait installé une garnison qui contrôlait les passages. En effet, Agaunum était sur la route du Summus Poenius (Col du Grand-Saint-Bernard) qui conduisait soit vers la Germanie rhénane, soit vers la Gaule septentrionale.
C'est ainsi que sous le règne simultané de Dioclétien et de Maximien, à la fin du troisième siècle, une troupe fut appelée d'Egypte, pour appuyer Maximien affronté aux Bagaudes et aux Alamans. Ces soldats s'appelaient thébains, du nom de Thèbes (Louksor) en Haute-Egypte. Cette troupe campait près d'Agaune et Maximien voulut contraindre ces soldats chrétiens à agir contre leur conscience en sacrifiant aux dieux et en persécutant d'autres chrétiens.
Saint Maurice et ses compagnons décidèrent d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes et ils périrent sous le glaive de la discipline romaine. Vers 430, Saint Eucher, évêque de Lyon, écrivit le récit de ces événements dans la "passion des martyrs d'Agaune". Suite
Lien Site officiel du diocèse de Chersonèse Patriarcat de Moscou Traduction "PO"
Au printemps 2011 le saint synode de Jérusalem avait décidé de cesser la commémoration du patriarche de Roumanie et frappé d'interdiction le représentant du Patriarcat de Roumanie à Jérusalem à cause de la construction d'une église et d'une hôtellerie à Jéricho par les Roumains sans l'approbation canonique du Patriarcat de Jérusalem. Puis nous n'avons eu aucune nouvelle de cette affaire (et je n'ai pu déterminer quand et où a été prise la photo publiée) mais les relations sont visiblement redevenues normales: le patriarche de Jérusalem va se rendre à Bucarest sur invitation de son homologue. Et il apportera une icône avec un fragment de la Vraie Croix.
Notons que les relations entre Jérusalem et Antioche semblent aussi sur la bonne voie: leurs représentants ont participé ensemble à la dernière réunion de la Commission préparatoire au Concile panorthodoxe et, lors de la dernière réunion du synode d'Antioche des évêques ont été nommés pour les pays du Golfe mais sans mentionner le Qatar, qui était l'objet de la discorde…
C'est donc un monde orthodoxe apaisé qui prépare sereinement et activement le Grand Concile Panorthodoxe!
Le patriarche de Jérusalem va se rendre à Bucarest sur invitation de son homologue. Et il apportera une icône avec un fragment de la Vraie Croix.
V. G. Source et illustrations
La mission catholique polonaise de France est à l'origine de cette initiative. L'exécution de l'oeuvre a été confiée à Zourab Tsereteli, un sculpteur russo-georgien, de confession orthodoxe, président de l'Académie des beaux-arts de Moscou.
C'est désormais au pied de Notre-Dame, à Paris, qu'il sera possible d'en contempler une, et pour les croyants de la vénérer. Elle se dressera dans le square qui porte le nom de son prédecesseur, Jean XXIII, canonisé en même temps que lui.
La statue sera dévoilée le 25 octobre en présence d'Anne Hidalgo, le maire de Paris, et de Mgr André Vingt-Trois, l'archevêque de la capitale, qui dira auparavant une messe d'action de grâce dans la cathédrale.
C'est désormais au pied de Notre-Dame, à Paris, qu'il sera possible d'en contempler une, et pour les croyants de la vénérer. Elle se dressera dans le square qui porte le nom de son prédecesseur, Jean XXIII, canonisé en même temps que lui.
La statue sera dévoilée le 25 octobre en présence d'Anne Hidalgo, le maire de Paris, et de Mgr André Vingt-Trois, l'archevêque de la capitale, qui dira auparavant une messe d'action de grâce dans la cathédrale.
Le 2 avril 2015 sera célébré le dixième anniversaire de la mort de Jean-Paul II. Dix ans au cours desquels ce pape, qui avait conquis les foules par son sens de la proximité, est devenu un saint vénéré.
De nombreuses statues ont été érigées en son honneur dans le monde entier, en particulier en Pologne où elles sont omniprésentes. Moins présentes en France, on peut néanmoins en trouver quelques unes comme à Ploermel, dans le Morbihan. Lien
De nombreuses statues ont été érigées en son honneur dans le monde entier, en particulier en Pologne où elles sont omniprésentes. Moins présentes en France, on peut néanmoins en trouver quelques unes comme à Ploermel, dans le Morbihan. Lien
En l'honneur de cet événement important, le service s’est déroulé en français, en polonais et en russe. Le pape François, a donné sa bénédiction aux personnes présentes, en soulignant qu’il était « spirituellement proche de ceux qui participent à la cérémonie d'inauguration de ce monument »
Partez à la découverte de 28 sites orthodoxes aux abords du grand parc national de Knyszyńska, au nord-est de la Pologne. L’Eglise orthodoxe polonaise a eu l’idée originale de reproduire virtuellement les 28 monuments religieux situés dans la région de Puszcza Knyszyńska, un grand parc naturel qui s’étend sur plus de 700 kilomètres au nord-est de la Pologne, jusqu’à la frontière biélorusse.
Le site Internet créé tout spécialement pour l'occasion, VOIR ICI propose ainsi aux visiteurs une découverte de l’intérieur des monuments comme s’ils y étaient, de même que des paysages offrant une vue d’ensemble de chaque site, le tout sur fond de chants religieux orthodoxes.
Le site Internet créé tout spécialement pour l'occasion, VOIR ICI propose ainsi aux visiteurs une découverte de l’intérieur des monuments comme s’ils y étaient, de même que des paysages offrant une vue d’ensemble de chaque site, le tout sur fond de chants religieux orthodoxes.
Tous les panoramas s’accompagnent en outre d’une petite notice explicative sur le monument visionné, en polonais ou en anglais. L’Eglise orthodoxe locale espère ainsi faire connaître au reste du monde sa tradition et son histoire, de même que la foi de ses habitants.
Encore deux églises ont vu leur crucifix de clocher démontés dans la province de Che Zian dans le cadre du "programme gouvernemental de lutte contre les constructions sauvages". Les fidèles qui tentaient de protéger les bâtiments ont été victimes de violences.
Plus de 500 policiers et fonctionnaires des services de sécurité ont, le 10 octobre, ont procédé au démontage du crucifix de clocher de l'église appartenant à la communauté "Xianqiao Church". Pendant près de cent jours les croyants ont veillé auprès des églises afin de protéger les crucifix. De nombreux paysans ont quitté leurs champs pour défendre les bâtiments. Mais ils ont du aller reprendre la récolte de riz. Les autorités ont profité de leur absence. Les ordinateurs et les appareils ménagers des communautés, d'une valeur de 97.000$, ont été confisqués.
Plus de 500 policiers et fonctionnaires des services de sécurité ont, le 10 octobre, ont procédé au démontage du crucifix de clocher de l'église appartenant à la communauté "Xianqiao Church". Pendant près de cent jours les croyants ont veillé auprès des églises afin de protéger les crucifix. De nombreux paysans ont quitté leurs champs pour défendre les bâtiments. Mais ils ont du aller reprendre la récolte de riz. Les autorités ont profité de leur absence. Les ordinateurs et les appareils ménagers des communautés, d'une valeur de 97.000$, ont été confisqués.
Les policiers ont cassé les téléphones portables appartenant à deux femmes qui voulaient prendre la scène en vidéo. Près de dix fidèles ont été arrêtés, trois d'entre eux relâchés le lendemain.
Le lendemain des membres de la communauté "Xianqiao Church" à Tay Chou ont savoir que le crucifix de leur église avait également été enlevé.
Depuis le début de l'année 231 églises ont eu à souffrir de la campagne conduite par le pouvoir.
Pravoslavie i Mir Traduction "PO"
Le lendemain des membres de la communauté "Xianqiao Church" à Tay Chou ont savoir que le crucifix de leur église avait également été enlevé.
Depuis le début de l'année 231 églises ont eu à souffrir de la campagne conduite par le pouvoir.
Pravoslavie i Mir Traduction "PO"
Le texte "Pravmir" qui suit peut paraître "sortir du rang" dans la séquence P.O.. Nous le mettons en ligne car il nous rappelle que les jeunes orthodoxes ont, partout, à prendre de difficiles décisions d'ordre existentiel.
***
Le site « Pravmir » a reçu une lettre disant : « Je ne comprends pas le dessein qu’a Dieu pour moi. A – t- Il besoin de mon malheur ? J’approche la quarantaine mais j’habite avec ma mère un petit appartement. J’ai un travail intéressant et des amis, je chante dans une chorale religieuse et j’enseigne la catéchèse. Mon apparence est ordinaire mais je ne me suis jamais comportée en vieille fille. Cependant, je ne suis pas mariée, je n’ai jamais eu de fiancé ni d’enfants. Et probablement je ne les aurai jamais… Comment cesser de vouloir des enfants ? Comment ne plus rêver de vivre en couple ? Comment continuer à accepter ma vie actuelle ? Lire la suite »
Et voici la réponse d’Olga Goumanova, auteur d’essais et psychologue.
« Je vous comprends très bien. J’ai également fait mienne la vie de ma paroisse. Je ne me suis mariée qu’à 32 ans. Dans le passé j’ai beaucoup réfléchi aux raisons de ma solitude et j’interrogeais Dieu, sans recevoir de réponse.
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Le site « Pravmir » a reçu une lettre disant : « Je ne comprends pas le dessein qu’a Dieu pour moi. A – t- Il besoin de mon malheur ? J’approche la quarantaine mais j’habite avec ma mère un petit appartement. J’ai un travail intéressant et des amis, je chante dans une chorale religieuse et j’enseigne la catéchèse. Mon apparence est ordinaire mais je ne me suis jamais comportée en vieille fille. Cependant, je ne suis pas mariée, je n’ai jamais eu de fiancé ni d’enfants. Et probablement je ne les aurai jamais… Comment cesser de vouloir des enfants ? Comment ne plus rêver de vivre en couple ? Comment continuer à accepter ma vie actuelle ? Lire la suite »
Et voici la réponse d’Olga Goumanova, auteur d’essais et psychologue.
« Je vous comprends très bien. J’ai également fait mienne la vie de ma paroisse. Je ne me suis mariée qu’à 32 ans. Dans le passé j’ai beaucoup réfléchi aux raisons de ma solitude et j’interrogeais Dieu, sans recevoir de réponse.
Quand mon problème a trouvé une solution j’ai voulu aider d’autres femmes qui se trouvaient dans la même situation que moi. Actuellement je pilote des séminaires pour ceux qui rêvent trouver leur moitié.
Vous parlez beaucoup de votre mère. Vous avez presque 40 ans et pourtant vous continuez à vivre ensemble. C’est votre mère qui prend pour vous les décisions importantes comme adopter un enfant ou prendre le voile. « Rester avec votre mère » est le plus important pour vous.
Dans le monde d’aujourd’hui les parents ne marient plus leurs enfants. Avant de se mettre à deux et vivre en couple, la personne doit quitter le foyer parental et vivre seule un certain temps. D’habitude, c’est une étape qu’on traverse au cours des années d’études ou peu après. Les enfants louent un logement ou vont vivre dans une autre ville, font des fêtes avec leurs propres amis.
Aujourd’hui il est impossible de se mettre en couple sans se mentalement de ses parents. Nombre de mes patientes ont trouvé leur moitié une fois qu’elles ont quitté leur foyer parental ou ont trouvé un autre moyen d’abandonner la mentalité de grand enfant. Parfois il est très difficile de le faire sans l’aide d’un psy ou sans travail personnel. On peut partir, en effet, d’Irkoutsk à Moscou mais garder en tête les objectifs, les valeurs et les conseils de sa mère.
La vie en Eglise, la participation aux sacrements et les activités dans la paroisse peuvent devenir un environnement fertile où le chrétien grandit spirituellement et la personnalité s’épanouit. Et au contraire, cet environnement religieux peut devenir étouffant. Au lieu de chercher à résoudre ses problèmes on peut se dire qu’on est dans la bonne voie et qu’il ne faut rien y changer. Par exemple, une de mes amies a trouvé à Moscou un père spirituel qui lui infligeait des pénitences en lui interdisant de communier et la faisait faire des génuflexions pour être sortie et avoir dansé avec un jeune homme. Elle a franchi la trentaine depuis longtemps, ses vêtements rappellent ceux d’une musulmane « bon teint » et à son âge elle n’a pas vécu un seul rendez-vous amoureux, ni ne s’est embrassé avec un homme.
Bien sûr, dans une grande ville il n’est guère compliqué de trouver un prêtre ayant une autre vision du mariage. Je connais quelques prêtres de notoriété qui, au contraire, exprimaient leur mécontentement si les jeunes filles en âge de se marier « se refermaient chez elles ». Ils les persuadaient de sortir et de chercher un futur époux pour se marier à temps. Sinon, avec l’âge, le risque est important de ne pas supporter la solitude et de sombrer dans le vice, soit à se désespérer. Mon amie a choisi un prêtre moine. Pourquoi ? Parce qu’il lui donnait une parfaite opportunité de ne rien changer. Solitaire ? Oui, mais on peut toujours se lamenter que le père spirituel ne bénit pas les sorties et qu’il est donc impossible de faire une rencontre.
Changer sa propre vie est un dur travail. Réfléchissez combien de temps encore vous êtes prêtes à supporter la solitude ? Dix ans, cinq ans, un an ? Peut-être vous n’en pouvez plus. Alors, ne faudrait-il pas risquer ? »
"Pravoslavie i Mir"
Traduction Elena Tastevin
Vous parlez beaucoup de votre mère. Vous avez presque 40 ans et pourtant vous continuez à vivre ensemble. C’est votre mère qui prend pour vous les décisions importantes comme adopter un enfant ou prendre le voile. « Rester avec votre mère » est le plus important pour vous.
Dans le monde d’aujourd’hui les parents ne marient plus leurs enfants. Avant de se mettre à deux et vivre en couple, la personne doit quitter le foyer parental et vivre seule un certain temps. D’habitude, c’est une étape qu’on traverse au cours des années d’études ou peu après. Les enfants louent un logement ou vont vivre dans une autre ville, font des fêtes avec leurs propres amis.
Aujourd’hui il est impossible de se mettre en couple sans se mentalement de ses parents. Nombre de mes patientes ont trouvé leur moitié une fois qu’elles ont quitté leur foyer parental ou ont trouvé un autre moyen d’abandonner la mentalité de grand enfant. Parfois il est très difficile de le faire sans l’aide d’un psy ou sans travail personnel. On peut partir, en effet, d’Irkoutsk à Moscou mais garder en tête les objectifs, les valeurs et les conseils de sa mère.
La vie en Eglise, la participation aux sacrements et les activités dans la paroisse peuvent devenir un environnement fertile où le chrétien grandit spirituellement et la personnalité s’épanouit. Et au contraire, cet environnement religieux peut devenir étouffant. Au lieu de chercher à résoudre ses problèmes on peut se dire qu’on est dans la bonne voie et qu’il ne faut rien y changer. Par exemple, une de mes amies a trouvé à Moscou un père spirituel qui lui infligeait des pénitences en lui interdisant de communier et la faisait faire des génuflexions pour être sortie et avoir dansé avec un jeune homme. Elle a franchi la trentaine depuis longtemps, ses vêtements rappellent ceux d’une musulmane « bon teint » et à son âge elle n’a pas vécu un seul rendez-vous amoureux, ni ne s’est embrassé avec un homme.
Bien sûr, dans une grande ville il n’est guère compliqué de trouver un prêtre ayant une autre vision du mariage. Je connais quelques prêtres de notoriété qui, au contraire, exprimaient leur mécontentement si les jeunes filles en âge de se marier « se refermaient chez elles ». Ils les persuadaient de sortir et de chercher un futur époux pour se marier à temps. Sinon, avec l’âge, le risque est important de ne pas supporter la solitude et de sombrer dans le vice, soit à se désespérer. Mon amie a choisi un prêtre moine. Pourquoi ? Parce qu’il lui donnait une parfaite opportunité de ne rien changer. Solitaire ? Oui, mais on peut toujours se lamenter que le père spirituel ne bénit pas les sorties et qu’il est donc impossible de faire une rencontre.
Changer sa propre vie est un dur travail. Réfléchissez combien de temps encore vous êtes prêtes à supporter la solitude ? Dix ans, cinq ans, un an ? Peut-être vous n’en pouvez plus. Alors, ne faudrait-il pas risquer ? »
"Pravoslavie i Mir"
Traduction Elena Tastevin
Le samedi 14 avril 2007, l’archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique a présidee la première célébration de la Divine Liturgie dans la nouvelle église orthodoxe russe, dédiée à St Seraphim de Sarov, à Namur.
Après une longue interruption, les célébrations liturgiques ont repris en l'église orthodoxe russe de St-Séraphim. Adresse de l’église : Avenue de la Vecquée, 9, 5000 Namur.
Après une longue interruption, les célébrations liturgiques ont repris en l'église orthodoxe russe de St-Séraphim. Adresse de l’église : Avenue de la Vecquée, 9, 5000 Namur.
После долгого перерыва возобновились регулярные службы в храме Преподобного Серафима Саровского в Намюре, Бельгия. Фотографии из жизни православного прихода Преподобного Серафима Саровского!
Lire aussi: Consécration d'une église à Mons (Belgique): "Tout est revenu à sa place!"
Une église monument sera construite à Liège à la mémoire des prisonniers de guerre soviétiques
L’Académie d’iconographie de Bruxelles
Mgr Alexis van der Mensbrugghe: évêque orthodoxe en France, Amérique et Allemagne; théologien, spécialiste reconnu des liturgies anciennes!
Une église monument sera construite à Liège à la mémoire des prisonniers de guerre soviétiques
L’Académie d’iconographie de Bruxelles
Mgr Alexis van der Mensbrugghe: évêque orthodoxe en France, Amérique et Allemagne; théologien, spécialiste reconnu des liturgies anciennes!
V.G.
La position de l'Eglise russe concernant les activités des gréco-catholiques ukrainiens a été exposée à plusieurs reprises. Rencontrant le pape François le 17 octobre au Vatican le métropolite Hilarion lui a consacré une grande partie de l’entretien; "il a parlé de la situation dans l’est de l’Ukraine, où trois ecclésiastiques ont été tués, tandis qu’environ cinquante églises ont été entièrement ou partiellement détruites.
Le président du DREE a fait part au Souverain Pontife de sa profonde préoccupation devant l’engagement de l’Église gréco-catholique ukrainienne dans le conflit au côté de forces hostiles à l’Église orthodoxe russe, disant espérer que les gréco-catholiques reverraient leur position, renonceraient aux déclarations politisées unilatérales et cesseraient de soutenir le schisme." source
La position de l'Eglise russe concernant les activités des gréco-catholiques ukrainiens a été exposée à plusieurs reprises. Rencontrant le pape François le 17 octobre au Vatican le métropolite Hilarion lui a consacré une grande partie de l’entretien; "il a parlé de la situation dans l’est de l’Ukraine, où trois ecclésiastiques ont été tués, tandis qu’environ cinquante églises ont été entièrement ou partiellement détruites.
Le président du DREE a fait part au Souverain Pontife de sa profonde préoccupation devant l’engagement de l’Église gréco-catholique ukrainienne dans le conflit au côté de forces hostiles à l’Église orthodoxe russe, disant espérer que les gréco-catholiques reverraient leur position, renonceraient aux déclarations politisées unilatérales et cesseraient de soutenir le schisme." source
Un changement de position des Gréco-catholiques?
"Il est aujourd'hui clair pour tout le monde que la seule Église orthodoxe canonique en Ukraine, c'est-à dire celle qui est en pleine communion avec le monde orthodoxe, est l'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou," - a déclaré Mgr Sviatoslav Shevchuk archevêque majeur de l`Eglise gréco-catholique d'Ukraine, dans un entretien avec le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York et président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, diffusé à la radio américaine «SiriusXM». Et il a ajouté qu'il y avait d'autres communautés orthodoxes "qui se sont séparées du patriarcat à l'époque de l'indépendance de l'Ukraine, à différents moments et pour différentes raisons, mais les autres Eglises orthodoxes les considèrent comme non-canonique."
"Pour nous, Église catholique orientale ces divisions de l'orthodoxie ukrainienne sont une douleur, mais nous respectons les canons et les procédures internes de la partie orthodoxe. Il n'y a jamais eu de notre côté de tentatives d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Eglise orthodoxe, de discussion de sa canonicité ou d'encourager quelque rapprochement en vue de sa séparation. Ce n'est pas avec de nouveau schismes, scissions ou rapprochements que nous résoudrons les problèmes posé," a déclaré l'archevêque en ajoutant espérer que ces divisions pourront être guérie dans un proche avenir.
"Nous sommes en contact avec le «Patriarcat de Kiev» dans le cadre du "Conseil pan-ukrainien des Eglises et organisations religieuses"(*). C'est une relation que je qualifierai de "sociale" et non "ecclésiale", "continue le primat.
Il a aussi exprimé "un profond respect pour le peuple russe et l'Eglise orthodoxe russe" et cité des chiffres montrant que plus de la moitié des participants aux événements du "Maïdan" sont des russophones et des membres de l'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou."
* Note: Le Conseil pan-ukrainien des Églises et organisations religieuses, qui représente 95 % des congrégations religieuses du pays, a eu des discussions avec le gouvernement sur les protections juridiques pour la liberté de religion, la délivrance de visas aux travailleurs religieux étrangers et les formalités que doivent accomplir les organisations religieuses pour avoir un statut juridique en Ukraine. "Résumé analytique du Rapport 2011 du département d’État sur la liberté religieuse dans le monde"
"Il est aujourd'hui clair pour tout le monde que la seule Église orthodoxe canonique en Ukraine, c'est-à dire celle qui est en pleine communion avec le monde orthodoxe, est l'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou," - a déclaré Mgr Sviatoslav Shevchuk archevêque majeur de l`Eglise gréco-catholique d'Ukraine, dans un entretien avec le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York et président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, diffusé à la radio américaine «SiriusXM». Et il a ajouté qu'il y avait d'autres communautés orthodoxes "qui se sont séparées du patriarcat à l'époque de l'indépendance de l'Ukraine, à différents moments et pour différentes raisons, mais les autres Eglises orthodoxes les considèrent comme non-canonique."
"Pour nous, Église catholique orientale ces divisions de l'orthodoxie ukrainienne sont une douleur, mais nous respectons les canons et les procédures internes de la partie orthodoxe. Il n'y a jamais eu de notre côté de tentatives d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Eglise orthodoxe, de discussion de sa canonicité ou d'encourager quelque rapprochement en vue de sa séparation. Ce n'est pas avec de nouveau schismes, scissions ou rapprochements que nous résoudrons les problèmes posé," a déclaré l'archevêque en ajoutant espérer que ces divisions pourront être guérie dans un proche avenir.
"Nous sommes en contact avec le «Patriarcat de Kiev» dans le cadre du "Conseil pan-ukrainien des Eglises et organisations religieuses"(*). C'est une relation que je qualifierai de "sociale" et non "ecclésiale", "continue le primat.
Il a aussi exprimé "un profond respect pour le peuple russe et l'Eglise orthodoxe russe" et cité des chiffres montrant que plus de la moitié des participants aux événements du "Maïdan" sont des russophones et des membres de l'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou."
* Note: Le Conseil pan-ukrainien des Églises et organisations religieuses, qui représente 95 % des congrégations religieuses du pays, a eu des discussions avec le gouvernement sur les protections juridiques pour la liberté de religion, la délivrance de visas aux travailleurs religieux étrangers et les formalités que doivent accomplir les organisations religieuses pour avoir un statut juridique en Ukraine. "Résumé analytique du Rapport 2011 du département d’État sur la liberté religieuse dans le monde"
Rappel: la situation religieuse en Ukraine:
78% d'Ukrainiens se déclarent croyants et plus de 67% Orthodoxes. Mais ceux-ci sont divisés entre 2 juridictions issues de l'Eglise russe et plusieurs autres de moindre importance .Voir "L'Ukraine orthodoxe" pour plus de détails.
- l'Eglise Orthodoxe Autonome d'Ukraine – Patriarcat de Moscou: (UOC-MP), seule Église canonique, est la première Église d'Ukraine avec 46% des Ukrainiens d'après le sondage ci-dessus (d'autres sondages lui accordent environ 30%, à égalité voire au dessous de l'UOC-KP ci-dessous). Elle bénéficie d'une très large autonomie au sein du patriarcat de Moscou depuis 1990. Présente dans toute l'Ukraine elle joui d'un quasi-monopole dans les régions à majorité russophones. l'UOC-MP compte 45 diocèses, 11 704 paroisses, 9 518 clercs (Institut de la liberté religieuse).
- L'Église orthodoxe d'Ukraine - Patriarcat de Kiev (UOC-KP), non canonique, est née en 1992 quand le métropolite Philarète, déçu de ne pas avoir été élu patriarche de Moscou en 1990, profite du soutien des autorités pour faire proclamer "le patriarcat de Kiev" par quelques évêques du patriarcat de Moscou et de l'Eglise autocéphale d'Ukraine. En 2010 elle compte 34 diocèses, 4251 paroisses, 3041 prêtres (ibid. 7) et le sondage ci-dessus la crédite de l'appartenance de 22% des Ukrainiens (d'autres sondages lui accordent jusqu'à 35%, à égalité voire au dessus de l'UOC-MP). Elle semble peu présente dans les régions russophones.
- Autres Eglises non canoniques:
• L'Église Orthodoxe autocéphale d'Ukraine (UAOC), non canonique, 12 diocèses, 668 clercs, 1194 paroisses (ibid. Institut de la liberté religieuse) et moins de 1% dans les sondages. Continuatrice de l'Eglise autonome des provinces occidentales d'avant guerre, l'OUAC se réimplanta vers 1990 avec le soutien des autorités, surtout dans les provinces occidentales d'Ukraine, mais sa présence reste clairement très limitée.
• Il existe aussi d'autres groupes très minoritaires qui se sont crées au cours des années 1990-2000, en particulier lors de la réunification de l'Eglise russe avec l'Eglise Hors Frontière (2007). Ils sont généralement liés à des paroisses à l'étranger mais ne comptent guère plus de quelques dizaines de communautés et leur influence n'est pas mesurable...
L’Eglise gréco-catholique représente un Ukrainien sur dix
Mais beaucoup plus en Ukraine occidentale… (ibid. 7). Elle compte 8 diocèses, 3597 paroisses et 2347 prêtres (ibid. 9). Elle a aussi des éparchies hors d'Ukraine en Pologne, Allemagne, France, Grande Bretagne, Russie, Canada (5 éparchies), Etats-Unis (4 éparchies), Brésil, Argentine et Australie…
Elle a été officiellement reconnue en 1989 après la rencontre au Vatican entre Jean Paul II et Mikhaïl Gorbatchev, et la récupération des églises utilisées par les orthodoxes s'est faite par la force après l'indépendance du pays en 1991 avec la complicité des autorités; là ou leurs églises avaient été détruites par le pouvoir soviétique, les gréco-catholiques se sont emparés d'églises traditionnellement orthodoxes et "des communautés orthodoxes sont toujours privées de lieu de culte" vient de répéter Mgr Hilarion de Volokolamsk. Bien que l’Eglise gréco-catholique soit surtout présente en Ukraine occidentale, son siège a été officiellement transféré de Lviv à Kiev en 2005 et le titre du primat a évolué "d'Archevêque majeur de Lviv" à "Archevêque majeur de Kiev et de Galicie", provoquant la protestation du patriarcat de Moscou.
***
Source https://mospat.ru/fr/2014/10/17/news109707/
Source:Interfax-religion .
Traduit du russe par VG. Note et liens du traducteur
Les éditions "Salvator" viennent de rééditer la biographie de sainte Mère Marie, paru en 2000 chez "Perrin" et épuisé depuis longtemps, sous le titre Marie Skobtsov – Sainte orthodoxe victime du nazisme (1891-1945)
Présentation: “Une Russe de l’Empire, née a la fin du XIXe siècle, élevée dans l’intelligentsia de Saint-Pétersbourg, participe en un demi-siècle à toutes les grandes tragédies européennes. À la fois poète, militante politique et sociale, elle devient moniale après deux mariages et trois enfants. Résistante héroïque dans le Paris de l’Occupation, elle meurt en martyr de la foi à Ravensbrück, arrêtée après avoir sauvé des enfants du Vel d’Hiv en les cachant dans des poubelles.
Canonisée en 2004 ans par le Patriarcat de Constantinople, elle lègue à la postérité une œuvre poétique, spirituelle et artistique (elle peignait des icônes) qui rencontre de plus en plus d’intérêt au-delà du monde orthodoxe. Intellectuelle et femme d’action, peintre et brodeuse, amoureuse et capable de tout quitter pour une vie monastique atypique (elle fumait et n’aimait pas les prières trop longues), elle suscita la controverse et continue de le faire, même canonisée… C’est une figure de femme exceptionnelle, une sainte dont la vie fut plutôt aventureuse !
Présentation: “Une Russe de l’Empire, née a la fin du XIXe siècle, élevée dans l’intelligentsia de Saint-Pétersbourg, participe en un demi-siècle à toutes les grandes tragédies européennes. À la fois poète, militante politique et sociale, elle devient moniale après deux mariages et trois enfants. Résistante héroïque dans le Paris de l’Occupation, elle meurt en martyr de la foi à Ravensbrück, arrêtée après avoir sauvé des enfants du Vel d’Hiv en les cachant dans des poubelles.
Canonisée en 2004 ans par le Patriarcat de Constantinople, elle lègue à la postérité une œuvre poétique, spirituelle et artistique (elle peignait des icônes) qui rencontre de plus en plus d’intérêt au-delà du monde orthodoxe. Intellectuelle et femme d’action, peintre et brodeuse, amoureuse et capable de tout quitter pour une vie monastique atypique (elle fumait et n’aimait pas les prières trop longues), elle suscita la controverse et continue de le faire, même canonisée… C’est une figure de femme exceptionnelle, une sainte dont la vie fut plutôt aventureuse !
KTO - Vidéo de l’émission « L’orthodoxie, ici et maintenant »: Mère Marie SKOBTSOV (1891-1945)
A l'église des Trois saints Docteurs (diocèse de Chersonèse)
Le 24 octobre à 19h30 intervention d’Anastasia Nikolaieva: Benois, Lanceray, les Serebriakov.
Le 28 novembre à 19h30 Marc Andronikof parlera d'Ivan Kulef
Le 24 octobre à 19h30 intervention d’Anastasia Nikolaieva: Benois, Lanceray, les Serebriakov.
Le 28 novembre à 19h30 Marc Andronikof parlera d'Ivan Kulef
Встреча на тему "Творчество и судьба художников в эмиграции"
При храме Трех Святителей продолжается цикл пятничных лекций, и тема следующей встречи, которая состоится 24 октября - "Творчество и судьба художников в эмиграции: Бенуа, Лансере, Серебряковы – история семьи".
28 ноября : Марк Андроников - творчество Ивана Кюлева
При храме Трех Святителей продолжается цикл пятничных лекций, и тема следующей встречи, которая состоится 24 октября - "Творчество и судьба художников в эмиграции: Бенуа, Лансере, Серебряковы – история семьи".
28 ноября : Марк Андроников - творчество Ивана Кюлева
Alexeï Fiodorovitch Lossev (en russe : Алексе́й Фёдорович Ло́сев), né le 10/22 septembre 1893 à Novotcherkassk et décédé le 24 mai 1988 à Moscou, est un philosophe russe, philologue et culturologue, une des figures principales de la pensée philosophique et religieuse russe et soviétique du XXe siècle.
La correspondance des Alexei Lossev est un document exceptionnel sur le quotidien du camp: le froid, la faim, les travaux « généraux », les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d’obtenir une révision de peine, l’obscurité, l’humidité, les châlits rapprochés, l’existence dans des « baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs ».
Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n’en forment qu’une : la première inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité ; la seconde douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l’âme épuisée de son compagnon.
Ce n’est pas simplement un dialogue entre deux personnes qui s’aiment profondément et se comprennent, ni une confession réciproque (« Je sens que tu es la seule personne à qui j’aurais pu me confesser réellement, car personne d’autre ne me comprendrait ni ne m’aiderait comme toi »).
La correspondance des Alexei Lossev est un document exceptionnel sur le quotidien du camp: le froid, la faim, les travaux « généraux », les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d’obtenir une révision de peine, l’obscurité, l’humidité, les châlits rapprochés, l’existence dans des « baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs ».
Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n’en forment qu’une : la première inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité ; la seconde douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l’âme épuisée de son compagnon.
Ce n’est pas simplement un dialogue entre deux personnes qui s’aiment profondément et se comprennent, ni une confession réciproque (« Je sens que tu es la seule personne à qui j’aurais pu me confesser réellement, car personne d’autre ne me comprendrait ni ne m’aiderait comme toi »).
Au cours de cette descente aux enfers, Lossev ne s’avoue pas vaincu : « C’est pourquoi malgré ces années 1930-1932, je continue de penser que notre voie était juste et que nous nous étions positionnés de manière adéquate nous, des hommes du XXe siècle, parmi les problèmes universaux de la religion, de la science, de l’art, de la société, en créant notre propre mode de vie qui ne saurait être détruit […] parce qu’il est dans son essence l’image même de la vérité du XXe siècle qui ont voulu embrasser dans leur esprit et leur cœur l’expérience historique universelle de la culture humaine […].
" Lossev considère que toutes les souffrances qui sont échues à lui et à sa femme, ne sont pas absurdes : « Elles sont nécessaires pour le monde et l’histoire mondiale. " C’est pourquoi la terrible vie du camp va avec une lutte incessante pour sa propre âme, pour la conservation, au sein de cette expérience collective de « l’obscurcissement de la conscience », de « l’estime réciproque » et « du trésor de l’amitié ».
" Lossev considère que toutes les souffrances qui sont échues à lui et à sa femme, ne sont pas absurdes : « Elles sont nécessaires pour le monde et l’histoire mondiale. " C’est pourquoi la terrible vie du camp va avec une lutte incessante pour sa propre âme, pour la conservation, au sein de cette expérience collective de « l’obscurcissement de la conscience », de « l’estime réciproque » et « du trésor de l’amitié ».
Ce qui explique la récurrence des souvenirs attachés à un passé perdu, la cellule à la « cime » (mezzanine) de la vieille maison située rue Vozdvijenka où les Lossev habitaient avant leur arrestation, « havre de l’intelligence dans l’affliction et le chaos de la vie », la bibliothèque, la musique, la quête religieuse, la philosophie.
Ainsi que les conférences données en prison sur l’histoire de la philosophie, l’esthétique, la logique et la dialectique, l’étude du calcul différentiel et intégral dans la cellule, l’enseignement de l’arithmétique dispensé au camp dans le cadre de la campagne d’alphabétisation, le projet de livres de mathématiques et d’astronomie, les premières tentatives d’écriture de la prose.
Ainsi que les conférences données en prison sur l’histoire de la philosophie, l’esthétique, la logique et la dialectique, l’étude du calcul différentiel et intégral dans la cellule, l’enseignement de l’arithmétique dispensé au camp dans le cadre de la campagne d’alphabétisation, le projet de livres de mathématiques et d’astronomie, les premières tentatives d’écriture de la prose.
Dans sa lettre du 19 février 1932, Lossev met sa vocation littéraire en avant : « Ma toute proche, je suis un écrivain et je ne peux pas vivre sans le travail littéraire ; et je suis un penseur, je ne puis vivre sans la pensée et la création intellectuelle. » Au camp, n’ayant pas la possibilité de « même de noter la trame du récit (pour ne pas oublier) », il est tourmenté par un « incroyable besoin d’écrire », par des « vagues d’images littéraires denses et riches qui s’enchaînent formant des récits fantastiques ». Devenu « travailleur libre » en octobre 1932, Lossev écrit, à la suite, de nombreux récits. La correspondance des Lossev n’a été publiée dans son intégralité, en Russie, qu’en 2005. Elle a été découverte par hasard en 1954 par la seconde compagne et ancienne disciple de Lossev, A. Takho-Godi. C’est une occasion unique d’entrevoir l’âme du penseur, de connaître le regard qu’il a posé sur une situation existentielle extrême qui contribuait à révéler l’essence de l’homme.
Éditions des Syrtes - Traduit du russe par Luba Jurgenson - Avant-proros de Geoges Nivat
Éditions des Syrtes - Traduit du russe par Luba Jurgenson - Avant-proros de Geoges Nivat
V.G.
Saint Sava de Serbie (vers 1169 - 14 janvier 1236) est le premier archevêque de Petch, le père de l'Église orthodoxe serbe et le plus populaire des saints de Serbie. Il mourut à Tarnovo où il fut enterré dans l'église des Quarante martyrs.
Mais, le pacha ottoman Koca Sinan Pacha, qui contrôlait la Serbie, ordonna de bruler les restes du saint à Belgrade le 27 avril 1594, pour obliger le peuple serbe à reconnaître la puissance ottomane et à se convertir à l'islam; mais s'il y eut des conversions en Bosnie et vers la frontière albanaise (Novi Pazar) la majorité des Serbes est restée orthodoxe.
Saint Sava de Serbie (vers 1169 - 14 janvier 1236) est le premier archevêque de Petch, le père de l'Église orthodoxe serbe et le plus populaire des saints de Serbie. Il mourut à Tarnovo où il fut enterré dans l'église des Quarante martyrs.
Mais, le pacha ottoman Koca Sinan Pacha, qui contrôlait la Serbie, ordonna de bruler les restes du saint à Belgrade le 27 avril 1594, pour obliger le peuple serbe à reconnaître la puissance ottomane et à se convertir à l'islam; mais s'il y eut des conversions en Bosnie et vers la frontière albanaise (Novi Pazar) la majorité des Serbes est restée orthodoxe.
La construction de la cathédrale Saint-Sava à l’endroit où furent brulées les reliques du saint a débuté en 1939 mais fut rapidement interrompue par l’occupation allemande en 1941 et n'a qu’en 2001. L’extérieur est maintenant terminé: il s'agit de l'une des plus grandes églises orthodoxe d'Europe qui peut contenir jusqu’à 10 000 personnes. L'intérieur est encore brut.
Un accord signé en 2012 entre les gouvernements serbe et russe prévoit l'implication de la Russie dans la décoration de la cathédrale et l'Eglise russe s'est investie dans le projet. Il s’agit d’un projet de très grande envergure, quinze mille mètres carrés de mosaïque dans le style byzantino-serbe traditionnel. Un concours international a été lancé par l’Académie des arts russe dont les résultats ont été exposés dans les locaux de l'Académie.
Le jury, coprésidé par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, et le premier vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie, I. Dačić, s’est réuni le 6 octobre 2014 et ce sont deux groupement artistiques de Moscou et de Minsk qui ont été désignés pour la réalisation de cet ouvrage exceptionnel.
Photos: ICI et ICI
Le jury, coprésidé par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, et le premier vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie, I. Dačić, s’est réuni le 6 octobre 2014 et ce sont deux groupement artistiques de Moscou et de Minsk qui ont été désignés pour la réalisation de cet ouvrage exceptionnel.
Photos: ICI et ICI
Le 9 octobre 2014 les enseignants, les étudiants, les donateurs de l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg ainsi que de nombreux invités se sont réunis dans la Salle des fêtes. La réunion était présidée par Monseigneur Barsonuphe, métropolite de Saint-Pétersbourg, qui a félicité Monseigneur Ambroise, archevêque de Peterhof, recteur de l’Académie.
Il a été donné lecture d’un message du patriarche Cyrille. Les solennités étaient consacrées au 700e anniversaire de Saint Serge de Radonezh.
Le début de l’année universitaire a été marqué par des évènements importants dans la vie scientifique de l’Académie. Le métropolite Barsonuphe a remis à l’archiprêtre Georges Mitrofanov, professeur de l’Académie, responsable de la chaire de l’histoire de l’Eglise, un diplôme de docteur ès-théologie ainsi que l’insigne qui l’accompagne.
Il a été donné lecture d’un message du patriarche Cyrille. Les solennités étaient consacrées au 700e anniversaire de Saint Serge de Radonezh.
Le début de l’année universitaire a été marqué par des évènements importants dans la vie scientifique de l’Académie. Le métropolite Barsonuphe a remis à l’archiprêtre Georges Mitrofanov, professeur de l’Académie, responsable de la chaire de l’histoire de l’Eglise, un diplôme de docteur ès-théologie ainsi que l’insigne qui l’accompagne.
Cette distinction lui avait été attribuée le 4 septembre 2013 par le Conseil ecclésial de l’Eglise orthodoxe russe sur proposition du Comité de la formation de l’EOR pour récompenser la thèse soutenue par le lauréat. Le sujet de cette thèse est « Le phénomène spirituel et historique du communisme en tant qu’objet d’analyse critique dans la pensée philosophique et religieuse dans la première moitié du XX siècle ». Le patriarche Cyrille a validé cette décision du Comité de la formation.
Lien SPBDA Traduction "PO"
Lire aussi sur " PO" : « En cette époque de faire-semblant, je m’efforce de rester intègre », une interview avec l’archiprêtre Georges Mitrofanov
42 Résultats pour votre recherche : Georges Mitrofanov ICI
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Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou (orthodoxe) a participé ce jeudi 16 octobre à Rome au synode des évêques catholiques consacré aux « défis pastoraux de la famille ». Nous vous reproduisons ci-dessous le texte complet de son intervention :
« Votre Sainteté, vos Excellences, je m’adresse à vous au nom de sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou, ainsi qu’au nom de l’Eglise orthodoxe russe en vous disant : « Que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent grâce et paix. » (Th. 1, 2).
Cette session du synode des évêques de l’Eglise catholique romaine se tient alors qu’est célébré le cinquantième anniversaire du début des travaux du IIème concile du Vatican. Elle est consacrée à un sujet d’actualité pour tous les chrétiens, celui de la nouvelle évangélisation et de la propagation du message du Christ dans le monde. Il y a un demi-siècle, les pères du concile étaient parfaitement conscients d’une plus grande efficacité de la mission si elle est menée dans un contexte de coopération plus étroite entre les diverses confessions chrétiennes.
« Votre Sainteté, vos Excellences, je m’adresse à vous au nom de sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou, ainsi qu’au nom de l’Eglise orthodoxe russe en vous disant : « Que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent grâce et paix. » (Th. 1, 2).
Cette session du synode des évêques de l’Eglise catholique romaine se tient alors qu’est célébré le cinquantième anniversaire du début des travaux du IIème concile du Vatican. Elle est consacrée à un sujet d’actualité pour tous les chrétiens, celui de la nouvelle évangélisation et de la propagation du message du Christ dans le monde. Il y a un demi-siècle, les pères du concile étaient parfaitement conscients d’une plus grande efficacité de la mission si elle est menée dans un contexte de coopération plus étroite entre les diverses confessions chrétiennes.
Vatican II a grandement contribué à l’approfondissement du dialogue interchrétien. Il a marqué le début des relations officielles entre l’Eglise catholique romaine et les Eglises orthodoxes. Notre présence aujourd’hui parmi vous en atteste. Il nous incombe de continuer à réfléchir de concert aux problèmes de notre temps.
La chasse au plaisir et à l’enrichissement irresponsable aux dépens des couches pauvres ont marqué ces dernières décennies le développement des sociétés européennes et américaine. L’égoïsme et l’individualisme ont à la longue provoqué une crise non seulement dans les relations humaines mais ont aussi influencé en mal la politique et l’économie. La société séculière a oublié Dieu et se leurre en croyant que les basses motivations du lucre lui permettront de gérer l’amélioration du bien-être général et d’aboutir ainsi à un monde de prospérité et d’équité. Cependant, l’expérience tragique du XXème siècle a clairement montré que répudier Dieu et ses commandements n’apporte pas le bonheur aux hommes. Au contraire, cette attitude amène les souffrances et les malheurs. La crise qui frappe actuellement de nombreux pays montre que la société séculière a fait le mauvais choix de modèle de développement.
L’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique romaine, fidèles à la mission qui leur a été assignée par le Christ, témoignent inlassablement de la vérité et dénoncent le monde « en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement » (Jn, 16, 8). Nos Eglises sont de plus en plus conscientes de la nécessité d’unir leurs efforts afin que soient mieux entendues les réponses chrétiennes aux défis de la société moderne. Ces dernières années, nos Eglises ont fructueusement coopéré dans le cadre du forum orthodoxe-catholique.
Nous pourrons continuer, j’en suis persuadé, à agir encore mieux ensemble afin de trouver des réponses concertées aux nouveaux défis, voire aux nouvelles menaces du siècle.
Je profite de cette occasion pour appeler nos frères catholiques à mettre en place un front commun de défense de la foi chrétienne dans les pays où elle est opprimée et persécutée. Nous voyons aujourd’hui les tenants du sécularisme et de l’athéisme en Europe s’appliquer à évincer la foi chrétienne : les symboles chrétiens deviennent l’objet d’interdits, la vision traditionnelle chrétienne du mariage comme une union entre un homme et une femme est attaquée, la valeur de la vie humaine depuis son début et jusqu’à sa fin naturelle est mise en doute.
L’existence même des Eglises chrétiennes est menacée dans certaines parties du monde. Dans les pays dits du « printemps arabe », des millions de chrétiens encourent de cruelles persécutions. Ils doivent quitter des terres qu’ils ont habitées depuis de nombreux siècles. Il y avait encore il y a peu près d’un million et demi de chrétiens en Irak, il n’en reste aujourd’hui que près de 150 000 ; les autres ont été soit exterminés, soit chassés. En Egypte, en Libye, en Afghanistan, au Pakistan, au Nigeria, en Inde, en Indonésie ainsi que dans d’autres pays du Proche-Orient, les persécutions des chrétiens se font de plus en plus cruelles.
La catastrophe humanitaire que vit actuellement la Syrie nous est profondément douloureuse. Les islamistes radicaux, soutenus par certains pays occidentaux, veulent s’y emparer du pouvoir politique. Là où ils ont déjà réussi à le faire les chrétiens sont persécutés et exterminés. Les communautés chrétiennes de Syrie et du Proche-Orient implorent notre aide. Les médias occidentaux ne prêtent aucune attention à cette clameur. Les hommes politiques préfèrent ne pas voir cette vague de persécutions d’une force inouïe. Notre devoir est d’appeler sans relâche les dirigeants politiques, les organisations internationales et les médias à ne pas fermer les yeux sur la tragédie humanitaire dont nous sommes tous témoins. Les orthodoxes et les catholiques du monde entier doivent élever leur voix en défense des chrétiens et de leur héritage au Proche-Orient....SUITE "Medias-presse" Baudouin Lefranc
La chasse au plaisir et à l’enrichissement irresponsable aux dépens des couches pauvres ont marqué ces dernières décennies le développement des sociétés européennes et américaine. L’égoïsme et l’individualisme ont à la longue provoqué une crise non seulement dans les relations humaines mais ont aussi influencé en mal la politique et l’économie. La société séculière a oublié Dieu et se leurre en croyant que les basses motivations du lucre lui permettront de gérer l’amélioration du bien-être général et d’aboutir ainsi à un monde de prospérité et d’équité. Cependant, l’expérience tragique du XXème siècle a clairement montré que répudier Dieu et ses commandements n’apporte pas le bonheur aux hommes. Au contraire, cette attitude amène les souffrances et les malheurs. La crise qui frappe actuellement de nombreux pays montre que la société séculière a fait le mauvais choix de modèle de développement.
L’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique romaine, fidèles à la mission qui leur a été assignée par le Christ, témoignent inlassablement de la vérité et dénoncent le monde « en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement » (Jn, 16, 8). Nos Eglises sont de plus en plus conscientes de la nécessité d’unir leurs efforts afin que soient mieux entendues les réponses chrétiennes aux défis de la société moderne. Ces dernières années, nos Eglises ont fructueusement coopéré dans le cadre du forum orthodoxe-catholique.
Nous pourrons continuer, j’en suis persuadé, à agir encore mieux ensemble afin de trouver des réponses concertées aux nouveaux défis, voire aux nouvelles menaces du siècle.
Je profite de cette occasion pour appeler nos frères catholiques à mettre en place un front commun de défense de la foi chrétienne dans les pays où elle est opprimée et persécutée. Nous voyons aujourd’hui les tenants du sécularisme et de l’athéisme en Europe s’appliquer à évincer la foi chrétienne : les symboles chrétiens deviennent l’objet d’interdits, la vision traditionnelle chrétienne du mariage comme une union entre un homme et une femme est attaquée, la valeur de la vie humaine depuis son début et jusqu’à sa fin naturelle est mise en doute.
L’existence même des Eglises chrétiennes est menacée dans certaines parties du monde. Dans les pays dits du « printemps arabe », des millions de chrétiens encourent de cruelles persécutions. Ils doivent quitter des terres qu’ils ont habitées depuis de nombreux siècles. Il y avait encore il y a peu près d’un million et demi de chrétiens en Irak, il n’en reste aujourd’hui que près de 150 000 ; les autres ont été soit exterminés, soit chassés. En Egypte, en Libye, en Afghanistan, au Pakistan, au Nigeria, en Inde, en Indonésie ainsi que dans d’autres pays du Proche-Orient, les persécutions des chrétiens se font de plus en plus cruelles.
La catastrophe humanitaire que vit actuellement la Syrie nous est profondément douloureuse. Les islamistes radicaux, soutenus par certains pays occidentaux, veulent s’y emparer du pouvoir politique. Là où ils ont déjà réussi à le faire les chrétiens sont persécutés et exterminés. Les communautés chrétiennes de Syrie et du Proche-Orient implorent notre aide. Les médias occidentaux ne prêtent aucune attention à cette clameur. Les hommes politiques préfèrent ne pas voir cette vague de persécutions d’une force inouïe. Notre devoir est d’appeler sans relâche les dirigeants politiques, les organisations internationales et les médias à ne pas fermer les yeux sur la tragédie humanitaire dont nous sommes tous témoins. Les orthodoxes et les catholiques du monde entier doivent élever leur voix en défense des chrétiens et de leur héritage au Proche-Orient....SUITE "Medias-presse" Baudouin Lefranc
Au soir du 14 octobre, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, est arrivé à Rome pour une visite officielle qui durera jusqu’au 18 octobre. Avec la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, le président du DREE représentera l’Église orthodoxe russe à la III assemblée plénière de l’Assemblé générale extraordinaire des évêques catholiques sur le thème « Les Problèmes pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation »....SUITE
Le président du DREE a rencontré le pape émérite Benoît XVI et l’ambassadeur de Russie au Vatican
Le 16 octobre 2014, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, en visite à Rome avec la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie pour participer à l’Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques de l’Église catholique, a rendu visite au Pape émérite Benoît XVI à sa résidence du Vatican.
Le président du DREE a rencontré le pape émérite Benoît XVI et l’ambassadeur de Russie au Vatican
Le 16 octobre 2014, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, en visite à Rome avec la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie pour participer à l’Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques de l’Église catholique, a rendu visite au Pape émérite Benoît XVI à sa résidence du Vatican.
Le président du DREE a transmis au pontife émérite les bons souhaits de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille. L’entretien, auquel participait le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, a porté sur plusieurs thèmes, notamment sur le dialogue théologique orthodoxe-catholique et la situation en Ukraine. Le métropolite Hilarion a partagé ses impressions sur sa participation au travail du Synode des évêques de l’Église catholique, consacré aux problèmes de la famille. Il a constaté l’actualité d’une discussion multilatérale sur la problématique de l’institut de la famille et la nécessité de défendre les valeurs familiales traditionnelles....///
Le Pape émérite Benoît XVI est revenu sur les souvenirs de ses rencontres avec le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies lorsqu’il était encore métropolite de Smolensk et de Kaliningrad, président du DREE. Le pontife émérite a transmis à Sa Sainteté le Patriarche Cyrille ses vœux de bonne santé, soulignant qu’il priait quotidiennement pour la paix en Ukraine.
En souvenir de cette rencontre, le métropolite Hilarion a offert au pontife émérite le buste de l’un de ses prédécesseurs, Benoît XV, réalisé par le sculpteur russe A. Bourganov. En 1921, c’est à ce pape que le Patriarche Tikhon avait adressé une lettre en latin, pendant la grande famine. Le même jour, le métropolite Hilarion a rencontré l’ambassadeur de Russie au Vatican, A. Avdeev....SUITE
Interview du métropolite Hilarion de Volokolamsk à « Radio Vatican »
Répondant aux questions du correspondant, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, qui participe en tant que représentant de l’Église orthodoxe russe à l’assemblée plénière de la III Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques de l’Église catholique, a abordé la question du sens chrétien de l’institut de la famille, avant de parler de la position de l’Église orthodoxe russe sur le conflit civil en Ukraine.
Monseigneur, dites-nous ce que l’Église catholique pourrait emprunter à l’Église orthodoxe sur les problèmes de la famille et du mariage ? Après une semaine de réunions, le Synode a publié un « compte-rendu d’après les débats » qui a suscité une réaction mitigée. Avez-vous été troublé personnellement par certains passages ? ...SUITE
Le Pape émérite Benoît XVI est revenu sur les souvenirs de ses rencontres avec le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies lorsqu’il était encore métropolite de Smolensk et de Kaliningrad, président du DREE. Le pontife émérite a transmis à Sa Sainteté le Patriarche Cyrille ses vœux de bonne santé, soulignant qu’il priait quotidiennement pour la paix en Ukraine.
En souvenir de cette rencontre, le métropolite Hilarion a offert au pontife émérite le buste de l’un de ses prédécesseurs, Benoît XV, réalisé par le sculpteur russe A. Bourganov. En 1921, c’est à ce pape que le Patriarche Tikhon avait adressé une lettre en latin, pendant la grande famine. Le même jour, le métropolite Hilarion a rencontré l’ambassadeur de Russie au Vatican, A. Avdeev....SUITE
Interview du métropolite Hilarion de Volokolamsk à « Radio Vatican »
Répondant aux questions du correspondant, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, qui participe en tant que représentant de l’Église orthodoxe russe à l’assemblée plénière de la III Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques de l’Église catholique, a abordé la question du sens chrétien de l’institut de la famille, avant de parler de la position de l’Église orthodoxe russe sur le conflit civil en Ukraine.
Monseigneur, dites-nous ce que l’Église catholique pourrait emprunter à l’Église orthodoxe sur les problèmes de la famille et du mariage ? Après une semaine de réunions, le Synode a publié un « compte-rendu d’après les débats » qui a suscité une réaction mitigée. Avez-vous été troublé personnellement par certains passages ? ...SUITE
Le 17 octobre, au Vatican a eu lieu la rencontre entre le président du département des relations ecclésiastiques extérieures (DREE) du Patriarcat de Moscou, Mgr Hilarion métropolite de Volokolamsk et le pape François.
Le métropolite a transmis au Pape les salutations du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.
Plusieurs sujets ont été abordés au cours de l'entretien qui a duré presque une heure: le conflit en Ukraine, la persécution des chrétiens au Proche Orient, le dialogue théologique entre orthodoxes et catholiques. Le métropolite Hilarion a parlé de la situation dans l’est de l’Ukraine, où trois prêtres ont été tués et environ une cinquantaine d’églises ont été totalement ou partiellement détruites. Il a partagé avec le pape François, sa profonde préoccupation
Le métropolite a transmis au Pape les salutations du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.
Plusieurs sujets ont été abordés au cours de l'entretien qui a duré presque une heure: le conflit en Ukraine, la persécution des chrétiens au Proche Orient, le dialogue théologique entre orthodoxes et catholiques. Le métropolite Hilarion a parlé de la situation dans l’est de l’Ukraine, où trois prêtres ont été tués et environ une cinquantaine d’églises ont été totalement ou partiellement détruites. Il a partagé avec le pape François, sa profonde préoccupation
Le Saint synode du patriarcat d'Antioche s'est réuni en session ordinaire le 7 Octobre 2014 et plusieurs points traités présentent un intérêt pour l'ensemble de l'Orthodoxie:
- Sur la XIIIe session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre les Eglises Orthodoxe et Catholique en septembre dernier à Aman, Jordanie. "Le synode a souligné la nécessité d'un travail approfondi pour surmonter les obstacles à ce dialogue et à l'unité souhaitée dans un esprit d'amour et d'ouverture, dont le monde chrétien devrait être capable pour accomplir la prière du Seigneur: <qu'ils soient un>"
Le patriarcat d'Antioche fait donc clairement partie des Eglises qui veulent voir progresser le dialogue avec les Catholiques.
- Sur la XIIIe session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre les Eglises Orthodoxe et Catholique en septembre dernier à Aman, Jordanie. "Le synode a souligné la nécessité d'un travail approfondi pour surmonter les obstacles à ce dialogue et à l'unité souhaitée dans un esprit d'amour et d'ouverture, dont le monde chrétien devrait être capable pour accomplir la prière du Seigneur: <qu'ils soient un>"
Le patriarcat d'Antioche fait donc clairement partie des Eglises qui veulent voir progresser le dialogue avec les Catholiques.
- Sur le travail de la commission préparatoire du grand Concile orthodoxe qui s'est réunie à Chambésy, Suisse, début octobre 2014: "le synode a pris note du document de travail en préparation concernant les relations entre les Eglises orthodoxes et le monde chrétien. Le synode espère que le travail préparatoire au Grand Concile sera efficace pour un témoignage orthodoxe unifié dans le monde actuel assoiffé d'une parole de vie."
Le soutien du patriarcat d'Antioche est donc affirmé et le différend avec Jérusalem, qui avait provoqué le retrait de sa délégation lors de la synaxe de mars dernier, semble surmonté.
- Sur le "Congrès antiochien" qui se tint en juin 2014: "le patriarche est chargé de former un comité spécialisé pour mettre en place un plan stratégique à moyen terme qui prendra en compte les recommandations pouvant être réalisées en tenant compte des priorités d'Antioche et des ressources humaines et financières disponibles. Ce plan devra aussi anticiper les difficultés que son implantation pourrait rencontrer et les moyens de les éviter. Le plan sera présenté aux diocèses pour commentaires dès qu'il sera prêt et il sera présenté dans sa forme finale à la prochaine session du synode pour décider les actions indispensables."
Le patriarcat semble ainsi bien décidé à pousser plus loin les actions décidées avec les autres confessions antiochiennes…
"Réaliser une étude et un recensement au niveau du siège d'Antioche dans tous les diocèses du territoire canonique et de la diaspora pour améliorer la pastorale des enfants et les communications avec eux."
Voilà un souci bien légitime et dont on parle bien peu dans les autres Eglises!
Nominations dans les pays du Golfe et en Anatolie: Des évêques sont nommés à Bagdad et Koweït, aux Emirats et à Erzurum. Le Qatar n'est pas mentionné. Est-ce la confirmation d'un accord avec le patriarcat de Jérusalem concernant ce diocèse disputé?
Sur la situation au Proche Orient: le synode a rappelé que "la présence active des Chrétiens est ouverte aux Musulmans, qui ont luttent constamment ensemble pour la liberté, la paix, une véritable citoyenneté et la dignité et le développement humains. Ils a loué la récente prise de position d'intellectuels musulmans et les a appelé à reconnaitre la nécessité de développer et enseigner clairement la reconnaissance de la liberté religieuse." Cet appel à la reconnaissance de l'Islam et à la coopération avec les Musulmans modérés est une constante dans les positions du patriarcat.
Sur la diaspora: "Les pères du synode ont exprimé leur reconnaissance au témoignage vivant, persistant et enraciné des antiochiens en diaspora dans leurs pays respectifs; ils ont particulièrement salué et exprimé leur reconnaissance pour la solidarité de ces derniers avec leurs frères en Orient au moment où ils traversent des circonstances critiques et cruciales pour leur sort." Pour nous qui en faisons partie, cette sollicitude envers la diaspora est particulièrement importante… et apparait comme assez exceptionnelle. Il faut toutefois souligner que pour Antioche, mais encore plus pour Constantinople, les membre de la diaspora constituent une part essentielle des fidèles…
V. G. - Source
Le soutien du patriarcat d'Antioche est donc affirmé et le différend avec Jérusalem, qui avait provoqué le retrait de sa délégation lors de la synaxe de mars dernier, semble surmonté.
- Sur le "Congrès antiochien" qui se tint en juin 2014: "le patriarche est chargé de former un comité spécialisé pour mettre en place un plan stratégique à moyen terme qui prendra en compte les recommandations pouvant être réalisées en tenant compte des priorités d'Antioche et des ressources humaines et financières disponibles. Ce plan devra aussi anticiper les difficultés que son implantation pourrait rencontrer et les moyens de les éviter. Le plan sera présenté aux diocèses pour commentaires dès qu'il sera prêt et il sera présenté dans sa forme finale à la prochaine session du synode pour décider les actions indispensables."
Le patriarcat semble ainsi bien décidé à pousser plus loin les actions décidées avec les autres confessions antiochiennes…
"Réaliser une étude et un recensement au niveau du siège d'Antioche dans tous les diocèses du territoire canonique et de la diaspora pour améliorer la pastorale des enfants et les communications avec eux."
Voilà un souci bien légitime et dont on parle bien peu dans les autres Eglises!
Nominations dans les pays du Golfe et en Anatolie: Des évêques sont nommés à Bagdad et Koweït, aux Emirats et à Erzurum. Le Qatar n'est pas mentionné. Est-ce la confirmation d'un accord avec le patriarcat de Jérusalem concernant ce diocèse disputé?
Sur la situation au Proche Orient: le synode a rappelé que "la présence active des Chrétiens est ouverte aux Musulmans, qui ont luttent constamment ensemble pour la liberté, la paix, une véritable citoyenneté et la dignité et le développement humains. Ils a loué la récente prise de position d'intellectuels musulmans et les a appelé à reconnaitre la nécessité de développer et enseigner clairement la reconnaissance de la liberté religieuse." Cet appel à la reconnaissance de l'Islam et à la coopération avec les Musulmans modérés est une constante dans les positions du patriarcat.
Sur la diaspora: "Les pères du synode ont exprimé leur reconnaissance au témoignage vivant, persistant et enraciné des antiochiens en diaspora dans leurs pays respectifs; ils ont particulièrement salué et exprimé leur reconnaissance pour la solidarité de ces derniers avec leurs frères en Orient au moment où ils traversent des circonstances critiques et cruciales pour leur sort." Pour nous qui en faisons partie, cette sollicitude envers la diaspora est particulièrement importante… et apparait comme assez exceptionnelle. Il faut toutefois souligner que pour Antioche, mais encore plus pour Constantinople, les membre de la diaspora constituent une part essentielle des fidèles…
V. G. - Source
La pratique orthodoxe d'admettre à la communion des chrétiens divorcés, par principe d'économie ou indulgence pastorale, est souvent évoquée ces jours-ci. Nous proposons donc aux lecteurs de notre site cet extrait des Fondements de la doctrine sociale de l'Église orthodoxe russe, rappelant l'enseignement orthodoxe sur l'indissolubilité du mariage:
L’Église insiste sur la fidélité des époux tout au long de leur vie et sur l’indissolubilité du mariage orthodoxe, se fondant sur les paroles du Seigneur Jésus-Christ : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer […]. Quiconque répudie sa femme – pas pour prostitution – et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Mt 19, 6 et 9). Le divorce est condamné par l’Église comme un péché car il entraîne de graves souffrances à la fois pour les époux (au moins à l’un d’eux), et plus encore pour les enfants. La situation actuelle est particulièrement inquiétante, qui voit se déchirer un nombre très important de mariages, spécialement au sein de la jeunesse. Cette situation est une véritable tragédie tant pour les personnes que pour la population.
L’Église insiste sur la fidélité des époux tout au long de leur vie et sur l’indissolubilité du mariage orthodoxe, se fondant sur les paroles du Seigneur Jésus-Christ : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer […]. Quiconque répudie sa femme – pas pour prostitution – et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Mt 19, 6 et 9). Le divorce est condamné par l’Église comme un péché car il entraîne de graves souffrances à la fois pour les époux (au moins à l’un d’eux), et plus encore pour les enfants. La situation actuelle est particulièrement inquiétante, qui voit se déchirer un nombre très important de mariages, spécialement au sein de la jeunesse. Cette situation est une véritable tragédie tant pour les personnes que pour la population.
Le Seigneur cite l’adultère comme unique cause de divorce valable, qui profane la sainteté du mariage et détruit le lien de la fidélité conjugale. En cas de conflits entre époux, l’Église se fait un devoir de mettre en œuvre tous les moyens dont elle dispose (enseignement, prière, participation aux sacrements) pour protéger l’intégrité du mariage et prévenir le divorce. Les membres du clergé sont également invités à s’entretenir avec les personnes se préparant au mariage, leur montrant l’importance et la responsabilité du pas qu’ils s’apprêtent à franchir.
Hélas, il arrive qu’à cause d’une coupable imperfection, les époux apparaissent incapables de conserver le don de la grâce reçue par eux dans le sacrement du mariage et de préserver l’unité de la famille. Dans son désir de sauver les pécheurs, l’Église leur donne la possibilité de se corriger et les admet de nouveau aux sacrements après un juste repentir.
Les lois de Byzance, qui furent édictées par des empereurs chrétiens et n’encoururent pas la condamnation de l’Église, admettaient plusieurs causes de divorce. Dans l’Empire russe, la dissolution du mariage sur le fondement des lois existantes était prononcée par un tribunal ecclésiastique.
En 1918, le concile local de l’Église orthodoxe russe, dans sa Constitution sur les motifs de dissolution de l’union matrimoniale consacrée par l’Église reconnaissait comme motifs valables de divorce, en plus de l’adultère et du remariage de l’un des époux, l’abandon de l’orthodoxie par l’époux ou l’épouse, les vices contre-nature, l’incapacité à la cohabitation conjugale, apparue dès avant le mariage ou résultat d’une mutilation volontaire, la lèpre et la syphilis, l’absence prolongée sans nouvelles, la condamnation associée à la privation de tous les droits, l’atteinte à la vie ou à la santé du conjoint ou des enfants, le proxénétisme, l’utilisation du corps d’un des époux à des fins lucratives, les maladies psychiatriques incurables et l’abandon volontaire de l’un des époux par l’autre. À cette liste de motifs de dissolution du mariage, il faut ajouter à notre époque le SIDA, l’alcoolisme chronique et la toxicomanie médicalement attestés, l’avortement effectué par la femme sans l’accord du mari.
Pour l’éducation spirituelle des fiancés et afin de contribuer à l’affermissement des liens conjugaux, les prêtres sont invités à expliquer aux fiancés de façon détaillée, au cours de conversations précédant la célébration du sacrement du mariage, l’indissolubilité de l’union matrimoniale célébrée à l’église, en soulignant que le divorce ne peut être admis que comme mesure extrême en cas d’actes de la part d’un des époux définis par l’Église comme motifs valables de divorce. L’Église ne peut consentir à la dissolution d’un mariage pour satisfaire la concupiscence ou pour « ratifier » le divorce civil. Par ailleurs, lorsque l’échec du mariage est un fait, en particulier lorsque les conjoints résident séparément, et que la restauration de la famille se révèle impossible, le divorce ecclésiastique peut être prononcé à titre d’indulgence pastorale. L’Église n’encourage en aucun cas le remariage. Néanmoins, après un divorce légitime prononcé par l’Église, conformément au droit canonique, un second mariage est autorisé à l’époux innocent. Le second mariage n’est autorisé aux personnes par la faute desquelles le premier mariage avait échoué et été dissous, qu’à condition qu’elles se repentent et s’acquittent de la pénitence donnée conformément aux règles canoniques. Dans les cas exceptionnels où est autorisé un troisième mariage, la durée de la pénitence est majorée, conformément aux règles de saint Basile le Grand.
Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe, dans sa résolution du 28 décembre 1998, a condamné le comportement des directeurs spirituels qui « interdisent à leurs fidèles de conclure un second mariage sous prétexte que l’Église interdirait le second mariage ; qui interdisent aux couples le divorce alors que, pour une raison ou une autre, la vie familiale devient impossible aux époux ». Par ailleurs, le Saint-Synode a demandé de « rappeler aux pasteurs que l’Église orthodoxe, dans son attitude à l’égard du remariage, suit les paroles de l’apôtre Paul : ‘Es-tu lié à une femme ? Ne cherche pas à rompre. N’es-tu pas lié à une femme ? Ne cherche pas de femme. Si cependant tu te maries, tu ne pêches pas ; et si une jeune fille se marie, elle ne pêche pas […]. La femme demeure liée à son mari aussi longtemps qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est libre d’épouser qui elle veut, dans le Seigneur, seulement ’ » (1 Co 7, 27-28 et 39).
Les Fondements de la doctrine sociale de l'Église orthodoxe russe, Paris, 2007, p. 116-119
Hélas, il arrive qu’à cause d’une coupable imperfection, les époux apparaissent incapables de conserver le don de la grâce reçue par eux dans le sacrement du mariage et de préserver l’unité de la famille. Dans son désir de sauver les pécheurs, l’Église leur donne la possibilité de se corriger et les admet de nouveau aux sacrements après un juste repentir.
Les lois de Byzance, qui furent édictées par des empereurs chrétiens et n’encoururent pas la condamnation de l’Église, admettaient plusieurs causes de divorce. Dans l’Empire russe, la dissolution du mariage sur le fondement des lois existantes était prononcée par un tribunal ecclésiastique.
En 1918, le concile local de l’Église orthodoxe russe, dans sa Constitution sur les motifs de dissolution de l’union matrimoniale consacrée par l’Église reconnaissait comme motifs valables de divorce, en plus de l’adultère et du remariage de l’un des époux, l’abandon de l’orthodoxie par l’époux ou l’épouse, les vices contre-nature, l’incapacité à la cohabitation conjugale, apparue dès avant le mariage ou résultat d’une mutilation volontaire, la lèpre et la syphilis, l’absence prolongée sans nouvelles, la condamnation associée à la privation de tous les droits, l’atteinte à la vie ou à la santé du conjoint ou des enfants, le proxénétisme, l’utilisation du corps d’un des époux à des fins lucratives, les maladies psychiatriques incurables et l’abandon volontaire de l’un des époux par l’autre. À cette liste de motifs de dissolution du mariage, il faut ajouter à notre époque le SIDA, l’alcoolisme chronique et la toxicomanie médicalement attestés, l’avortement effectué par la femme sans l’accord du mari.
Pour l’éducation spirituelle des fiancés et afin de contribuer à l’affermissement des liens conjugaux, les prêtres sont invités à expliquer aux fiancés de façon détaillée, au cours de conversations précédant la célébration du sacrement du mariage, l’indissolubilité de l’union matrimoniale célébrée à l’église, en soulignant que le divorce ne peut être admis que comme mesure extrême en cas d’actes de la part d’un des époux définis par l’Église comme motifs valables de divorce. L’Église ne peut consentir à la dissolution d’un mariage pour satisfaire la concupiscence ou pour « ratifier » le divorce civil. Par ailleurs, lorsque l’échec du mariage est un fait, en particulier lorsque les conjoints résident séparément, et que la restauration de la famille se révèle impossible, le divorce ecclésiastique peut être prononcé à titre d’indulgence pastorale. L’Église n’encourage en aucun cas le remariage. Néanmoins, après un divorce légitime prononcé par l’Église, conformément au droit canonique, un second mariage est autorisé à l’époux innocent. Le second mariage n’est autorisé aux personnes par la faute desquelles le premier mariage avait échoué et été dissous, qu’à condition qu’elles se repentent et s’acquittent de la pénitence donnée conformément aux règles canoniques. Dans les cas exceptionnels où est autorisé un troisième mariage, la durée de la pénitence est majorée, conformément aux règles de saint Basile le Grand.
Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe, dans sa résolution du 28 décembre 1998, a condamné le comportement des directeurs spirituels qui « interdisent à leurs fidèles de conclure un second mariage sous prétexte que l’Église interdirait le second mariage ; qui interdisent aux couples le divorce alors que, pour une raison ou une autre, la vie familiale devient impossible aux époux ». Par ailleurs, le Saint-Synode a demandé de « rappeler aux pasteurs que l’Église orthodoxe, dans son attitude à l’égard du remariage, suit les paroles de l’apôtre Paul : ‘Es-tu lié à une femme ? Ne cherche pas à rompre. N’es-tu pas lié à une femme ? Ne cherche pas de femme. Si cependant tu te maries, tu ne pêches pas ; et si une jeune fille se marie, elle ne pêche pas […]. La femme demeure liée à son mari aussi longtemps qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est libre d’épouser qui elle veut, dans le Seigneur, seulement ’ » (1 Co 7, 27-28 et 39).
Les Fondements de la doctrine sociale de l'Église orthodoxe russe, Paris, 2007, p. 116-119
Le 10 octobre 2014, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a reçu au Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou le pasteur Olav Fykse Tveit, docteur, secrétaire général du Conseil œcuménique des églises.
L’entretien a porté sur les relations interchrétiennes, ainsi que sur la situation internationale actuelle. La situation en Ukraine a été le principal sujet de conversation. Le métropolite Hilarion et O. F. Tveit ont évoqué avec tristesse les nombreuses victimes du conflit à l’est du pays, la situation humanitaire tendue dans la région. La nécessité d’une plus grande collaboration des églises chrétiennes au nom de la résolution de la situation de crise en Ukraine a été soulignée.
L’entretien a porté sur les relations interchrétiennes, ainsi que sur la situation internationale actuelle. La situation en Ukraine a été le principal sujet de conversation. Le métropolite Hilarion et O. F. Tveit ont évoqué avec tristesse les nombreuses victimes du conflit à l’est du pays, la situation humanitaire tendue dans la région. La nécessité d’une plus grande collaboration des églises chrétiennes au nom de la résolution de la situation de crise en Ukraine a été soulignée.
Le président du DREE a discuté avec son éminent invité de la situation au Proche Orient, qui s’est encore aggravée depuis l’apparition du groupe terroriste de « l’État islamique » en Syrie et en Irak. La tragédie que vivent aujourd’hui les chrétiens du Proche Orient et les représentants d’autres groupes religieux a été mise en avant, y compris celle des musulmans ne partageant pas les opinions radicales des extrémistes. Les deux parties ont échangé leurs avis sur les possibilités d’actions communes des églises chrétiennes et des organisations chrétiennes internationales pour régler les conséquences de la crise au Proche Orient, remarquant l’extrême importance de la préservation de la présence chrétienne dans la région.
O. F. Tveit a parlé aussi des derniers évènements dans l’activité du CŒE, notamment du programme d’aide aux populations d’Afrique de l’Ouest souffrant de l’épidémie de fièvre Ebola, réalisé conjointement avec l’Organisation mondiale de la santé.
Prenaient part à la réunion l’archiprêtre Mikhaïl Goundiaev, représentant du Patriarcat de Moscou auprès du Conseil œcuménique des églises et des organisations internationales à Genève, ainsi que le hiéromoine Stéphane (Igoumnov), secrétaire du DREE aux relations interchrétiennes. Lien Mospat ru
O. F. Tveit a parlé aussi des derniers évènements dans l’activité du CŒE, notamment du programme d’aide aux populations d’Afrique de l’Ouest souffrant de l’épidémie de fièvre Ebola, réalisé conjointement avec l’Organisation mondiale de la santé.
Prenaient part à la réunion l’archiprêtre Mikhaïl Goundiaev, représentant du Patriarcat de Moscou auprès du Conseil œcuménique des églises et des organisations internationales à Genève, ainsi que le hiéromoine Stéphane (Igoumnov), secrétaire du DREE aux relations interchrétiennes. Lien Mospat ru
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