Plateforme libre de discussion
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Le dialogue en théologique entre catholiques et orthodoxes se poursuit, avec un projet de document sur la synodalité et la primauté, au service de l’unité.
La XIVe session plénière de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe se déroule en effet du 15 au 22 septembre à Chieti, en Italie, indique un communiqué du Saint-Siège.
Le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, dirigera la délégation de l'Eglise orthodoxe russe à Chieti. Y doivent être débattues des questions liées à l'appréhension commune de la conciliarité ainsi que relatives à l'église greco-catholique.
Le travail de la Commission sera présidé par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et par l’archevêque Job (Getcha) de Telmessos, du Patriarcat œcuménique. La rencontre est organisée par l’Archidiocèse de Chieti-Vasto et la Conférence épiscopale italienne.
La XIVe session plénière de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe se déroule en effet du 15 au 22 septembre à Chieti, en Italie, indique un communiqué du Saint-Siège.
Le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, dirigera la délégation de l'Eglise orthodoxe russe à Chieti. Y doivent être débattues des questions liées à l'appréhension commune de la conciliarité ainsi que relatives à l'église greco-catholique.
Le travail de la Commission sera présidé par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et par l’archevêque Job (Getcha) de Telmessos, du Patriarcat œcuménique. La rencontre est organisée par l’Archidiocèse de Chieti-Vasto et la Conférence épiscopale italienne.
Le DREE a précisé que les récentes prises de position de l'archevêque Sviatoslav Chevtchouk à propos de la procession orthodoxe pan-ukrainienne qu'il considère comme étant une action politique pro-russe alors que ses participants "ne sont qu'un bouclier humain constitué de civils" montrent qu'il ne souhaite pas l'instauration d'une paix interconfessionnelle en Ukraine.
Les responsables uniates ont d'autre part critiqué la déclaration commune signée le 12 février dernier par le patriarche Cyrille et le pape François.
Le hiéromoine Stephane Igoumnov, secrétaire du DREE, a précisé "que l'ordre du jour de la rencontre comportera un projet de document intitulé « Vers une compréhension commune de la synodalité et de la primauté au service de l’unité de l’Église » . Le père Stéphane a rappelé que ce projet de texte avait été au préalable validé lors de la session précédente des rencontres qui s'était tenue à Amman en Jordanie, en 2014, et a été complétée lors de la réunion qui a eu lieu à Rome en 2015.
La déclaration commune du patriarche et du pape constatait que la méthode de l'uniatisme (1596) des siècles précédents consistant à unifier une communauté avec l'autre par son détachement de son Eglise ne conduit pas au rétablissement de l'unité".
Les participants de la rencontre partageront des moments de prières avec les communautés chrétiennes locales. Le samedi 17 septembre, les membres de la Commission seront présents à la célébration de la messe dans la cathédrale de San Giustino à Chieti.
Le dimanche 18 septembre, ils participeront à la célébration de la Divine Liturgie au Sanctuaire de la Sainte-Face de Manoppello, à 23 km de Chieti. Le sanctuaire abrite le voile sur lequel serait imprimé le visage du Christ, et autrefois vénéré à Constantinople. Le pape Benoît XVI s’est rendu en pèlerinage à Manoppello le 1er septembre 2005.
Lien Ria novosti et ZENIT
avec "PO"
Le MÉTROPOLITE HILARION : « L’UNIATISME RESTE LA PRINCIPALE PIERRE D’ACHOPPEMENT DANS LE DIALOGUE ORTHODOXE-CATHOLIQUE »
"Avant la séance plénière, les représentants des Églises orthodoxes locales se sont réunis pour discuter des travaux à venir. Intervenant devant les membres orthodoxes de la réunion, le métropolite Hilarion a rappelé que la commission devrait revenir sur le thème de l’uniatisme, dont la discussion avait commencé dans les années 1990, mais s’était interrompue dans les années 2000. « Les actions des gréco-catholiques en Ukraine, et leur rhétorique agressive à l’adresse de l’Église orthodoxe témoignent de ce que l’uniatisme demeure une plaie sanglante sur le corps du christianisme mondial, et la principale pierre d’achoppement dans le dialogue orthodoxe-catholique » a souligné le président du DREE....SUITE Mospat
FIN DE LA XIV SESSION PLÉNIÈRE DE LA COMMISSION MIXTE POUR LE DIALOGUE THÉOLOGIQUE ENTRE L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE
Pendant les séances, les participants ont discuté du thème de la poursuite du dialogue. Le chef de la délégation de l’Église orthodoxe russe, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a proposé de consacrer le prochain stade du dialogue au thème de la synodalité et du primat dans les Églises d’Orient et d’Occident durant le second millénaire. En parallèle, a-t-il souligné, il serait nécessaire de poursuivre la discussion sur l’uniatisme en tant que phénomène apparu après le schisme de 1054 et demeurant jusqu’à aujourd’hui une pierre d’achoppement dans les relations orthodoxes-catholiques....SUITE
Les responsables uniates ont d'autre part critiqué la déclaration commune signée le 12 février dernier par le patriarche Cyrille et le pape François.
Le hiéromoine Stephane Igoumnov, secrétaire du DREE, a précisé "que l'ordre du jour de la rencontre comportera un projet de document intitulé « Vers une compréhension commune de la synodalité et de la primauté au service de l’unité de l’Église » . Le père Stéphane a rappelé que ce projet de texte avait été au préalable validé lors de la session précédente des rencontres qui s'était tenue à Amman en Jordanie, en 2014, et a été complétée lors de la réunion qui a eu lieu à Rome en 2015.
La déclaration commune du patriarche et du pape constatait que la méthode de l'uniatisme (1596) des siècles précédents consistant à unifier une communauté avec l'autre par son détachement de son Eglise ne conduit pas au rétablissement de l'unité".
Les participants de la rencontre partageront des moments de prières avec les communautés chrétiennes locales. Le samedi 17 septembre, les membres de la Commission seront présents à la célébration de la messe dans la cathédrale de San Giustino à Chieti.
Le dimanche 18 septembre, ils participeront à la célébration de la Divine Liturgie au Sanctuaire de la Sainte-Face de Manoppello, à 23 km de Chieti. Le sanctuaire abrite le voile sur lequel serait imprimé le visage du Christ, et autrefois vénéré à Constantinople. Le pape Benoît XVI s’est rendu en pèlerinage à Manoppello le 1er septembre 2005.
Lien Ria novosti et ZENIT
avec "PO"
Le MÉTROPOLITE HILARION : « L’UNIATISME RESTE LA PRINCIPALE PIERRE D’ACHOPPEMENT DANS LE DIALOGUE ORTHODOXE-CATHOLIQUE »
"Avant la séance plénière, les représentants des Églises orthodoxes locales se sont réunis pour discuter des travaux à venir. Intervenant devant les membres orthodoxes de la réunion, le métropolite Hilarion a rappelé que la commission devrait revenir sur le thème de l’uniatisme, dont la discussion avait commencé dans les années 1990, mais s’était interrompue dans les années 2000. « Les actions des gréco-catholiques en Ukraine, et leur rhétorique agressive à l’adresse de l’Église orthodoxe témoignent de ce que l’uniatisme demeure une plaie sanglante sur le corps du christianisme mondial, et la principale pierre d’achoppement dans le dialogue orthodoxe-catholique » a souligné le président du DREE....SUITE Mospat
FIN DE LA XIV SESSION PLÉNIÈRE DE LA COMMISSION MIXTE POUR LE DIALOGUE THÉOLOGIQUE ENTRE L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE
Pendant les séances, les participants ont discuté du thème de la poursuite du dialogue. Le chef de la délégation de l’Église orthodoxe russe, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a proposé de consacrer le prochain stade du dialogue au thème de la synodalité et du primat dans les Églises d’Orient et d’Occident durant le second millénaire. En parallèle, a-t-il souligné, il serait nécessaire de poursuivre la discussion sur l’uniatisme en tant que phénomène apparu après le schisme de 1054 et demeurant jusqu’à aujourd’hui une pierre d’achoppement dans les relations orthodoxes-catholiques....SUITE
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Septembre 2016 à 14:40
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Une iconostase témoin des relations franco-russes durant la Grande Guerre
Irina Doubova
L’exposition "Le corps expéditionnaire russe en France durant la Première Guerre mondiale" se déroulera du 19 au 23 septembre à la résidence de l’ambassadeur russe à Paris.Cette exposition propose de découvrir des reproductions et des photographies de l’époque, divers documents et décorations, des objets du quotidien, ainsi que des correspondances épistolaires des soldats. Les photos d’une iconostase dont l’histoire est étroitement liée au destin des militaires russes dépêchés en France il y a exactement 100 ans suscitent une attention particulière.
Irina Doubova
L’exposition "Le corps expéditionnaire russe en France durant la Première Guerre mondiale" se déroulera du 19 au 23 septembre à la résidence de l’ambassadeur russe à Paris.Cette exposition propose de découvrir des reproductions et des photographies de l’époque, divers documents et décorations, des objets du quotidien, ainsi que des correspondances épistolaires des soldats. Les photos d’une iconostase dont l’histoire est étroitement liée au destin des militaires russes dépêchés en France il y a exactement 100 ans suscitent une attention particulière.
L’iconostase est plus qu’une simple cloison qui sépare l’autel du reste de l’église orthodoxe ; elle est à la fois un symbole spirituel, canonique et esthétique. Certaines d’entre elles incarnent les sacrifices et les exploits réalisés par le passé.
En 1916, alors que la Première Guerre mondiale battait son plein, quatre brigades du corps expéditionnaire russe sont arrivées en France. Chacune d’entre elles a apporté de Russie une iconostase pour pouvoir prier durant le voyage et avant les combats. Sur les quatre, une seule a survécu jusqu'à nos jours. Peinte par Dmitri Stelletsky, elle se trouve aujourd'hui dans la paroisse des Saints-Pierre-et-Paul à Châtenay-Malabry et présente une valeur historique et artistique exceptionnelle.
Lire Une panikhide (office de commémoration) pour les officiers et soldats du corps expéditionnaire russe a été célébrée à Paris
En 1916, alors que la Première Guerre mondiale battait son plein, quatre brigades du corps expéditionnaire russe sont arrivées en France. Chacune d’entre elles a apporté de Russie une iconostase pour pouvoir prier durant le voyage et avant les combats. Sur les quatre, une seule a survécu jusqu'à nos jours. Peinte par Dmitri Stelletsky, elle se trouve aujourd'hui dans la paroisse des Saints-Pierre-et-Paul à Châtenay-Malabry et présente une valeur historique et artistique exceptionnelle.
Lire Une panikhide (office de commémoration) pour les officiers et soldats du corps expéditionnaire russe a été célébrée à Paris
Mais avant de s’y faire une place en 1984, l’iconostase a fait un long voyage – elle a été témoin de plusieurs batailles de la Première Guerre mondiale, puis s’est retrouvée dans la chapelle du bateau Tsarévitch Georges. Ce n'est qu’en 1928, quand elle atterrit à Aubagne, dans les mains de la famille Semenovff-Tian-Chansky, qu’elle trouve son premier refuge permanent.
Onze ans plus tard, un pur hasard fait que l’iconostase retrouve son auteur Stelletsky, et celui qui l’avait conçue devient alors son restaurateur. Il a non seulement rafraîchi ses anciennes icônes, mais les a repensées.
Au début des années 1980, une paroisse orthodoxe voit le jour à Châtenay-Malabry. Prêtée à l’église, l’iconostase de Stelletsky y trouve alors sa place. LIEN
Onze ans plus tard, un pur hasard fait que l’iconostase retrouve son auteur Stelletsky, et celui qui l’avait conçue devient alors son restaurateur. Il a non seulement rafraîchi ses anciennes icônes, mais les a repensées.
Au début des années 1980, une paroisse orthodoxe voit le jour à Châtenay-Malabry. Prêtée à l’église, l’iconostase de Stelletsky y trouve alors sa place. LIEN
Homélie du Père GEORGES KOTCHETKOV lors de l’office des défunts célébré à la mémoire des victimes des répressions soviétiques le 29 octobre 2010.
Au nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint,
Chers frères et sœurs, chrétiens,
Demain notre peuple commémorera — devrait commémorer — les victimes des répressions soviétiques, bien que vous et moi sachions que tous ne le feront pas. Certains n’ont rien à commémorer, parce qu’ils vivent seulement au jour le jour ou de rêves d’un futur chimérique. Et notre devoir à nous devant Dieu et les hommes, du fait de notre responsabilité devant notre patrie, notre peuple, et l’histoire présente et future, notre devoir est de le rappeler, pour purifier notre mémoire. L’inconscience est un péché. Si l’homme parfois doit oublier quelque chose — car Dieu a donné à l’homme le don de l’oubli — ce n’est absolument pas ce dont il faut se souvenir.
Nous venons de prier pour que Dieu la mémoire éternelle à tous ceux qui ont souffert et été exécutés par près d’un siècle de répressions sans précédent dans l’histoire de l’humanité, de répressions contre son propre peuple. Durant un siècle entier de notre histoire, notre terre a été couverte de sang, de larmes, de sueur et d’os humains.
Au nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint,
Chers frères et sœurs, chrétiens,
Demain notre peuple commémorera — devrait commémorer — les victimes des répressions soviétiques, bien que vous et moi sachions que tous ne le feront pas. Certains n’ont rien à commémorer, parce qu’ils vivent seulement au jour le jour ou de rêves d’un futur chimérique. Et notre devoir à nous devant Dieu et les hommes, du fait de notre responsabilité devant notre patrie, notre peuple, et l’histoire présente et future, notre devoir est de le rappeler, pour purifier notre mémoire. L’inconscience est un péché. Si l’homme parfois doit oublier quelque chose — car Dieu a donné à l’homme le don de l’oubli — ce n’est absolument pas ce dont il faut se souvenir.
Nous venons de prier pour que Dieu la mémoire éternelle à tous ceux qui ont souffert et été exécutés par près d’un siècle de répressions sans précédent dans l’histoire de l’humanité, de répressions contre son propre peuple. Durant un siècle entier de notre histoire, notre terre a été couverte de sang, de larmes, de sueur et d’os humains.
Où que l’on aille, où que l’on plante une bêche, en ville, dans un village, dans un champ, on tombera sur des restes humains. Combien de cimetières encore ignorés se trouvent sous nos pieds ! Pourtant nous n’avons pas de monuments, pas de musées ; les archives sont jusqu’à ce jour en grande partie fermées. Le souvenir est difficile à rétablir pas seulement pour des raisons extérieures, mais aussi parce que les gens ont l’habitude de rejeter ce qui heurte leur mémoire.
Malheureusement dans la conscience des gens, sont demeurés bien des reliquats de l’idéologie ancienne, c’est pourquoi sous l’influence de la propagande de gens malhonnêtes certains pensent qu’il faut oublier. Ils pensent à quoi bon remuer le passé, à quoi bon raviver les plaies, à quoi bon s’attirer des ennuis ? Mais, je répète, il y a des choses qui entrent dans la mémoire éternelle, qu’il ne convient pas d’oublier et qui peuvent être gravement endommagées par l’oubli.
Nous ne pouvons pas encore comprendre toute la portée de ces extraordinaires souffrances quand pour une courte durée de temps du fait d’un pouvoir illégal et athée, un pouvoir agressif étranger aux habitants de cette terre quelle que fut leur confession ou leur nationalité, par qui ont souffert des millions de gens. Ce pouvoir tout le monde le renie. Nous en avons gardé le souvenir, il n’y a aucune nation qui n’ait pas souffert, pas un peuple qui n’ait été victime en ces années de révolution, de guerre civile, d’industrialisation, de collectivisation, de guerre de Finlande, de Seconde Guerre mondiale, etc. Je pense que nombre d’entre nous a des parents qui ont été victimes des répressions, ou bien qui sont morts ou ont été incarcérés des temps inimaginables. Cette agression sans précédent du mal a mené tout le pays à une catastrophe anthropologique. Une catastrophe non seulement sociopolitique ou économique, mais qui a laissé des traces vives dans les cœurs et les âmes : tout est déformé, dénaturé, désorienté, détruit.
Dans notre pays, comme nulle part ailleurs, un très grand nombre de personnes sont physiquement et psychologiquement mutilés, et surtout spirituellement. Il n’y a pas lieu de s’en étonner. On peut seulement s’étonner de ce que ce n’est pas pris en compte et compris hors des frontières de notre pays — c’est compréhensible : ils n’ont pas de données, ils ne connaissent pas les faits, ils ignorent beaucoup de notre histoire — mais c’est la même chose dans notre pays. Souvent nous ne comprenons pas pourquoi nous nous heurtons à un tel désert spirituel, que nous allions au centre de Moscou ou au fin fond de la campagne. L’histoire doit nous enseigner, mais pour cela il faut que sérieusement nous regardions quelles fautes avons-nous commises dans le passé.
Ces fautes il y en a eu beaucoup, commises par toutes les classes, les couches de la société. Rappelez-vous ne serait-ce que ce que disait N.N. Neplouïev au début du XXe siècle.
Malheureusement dans la conscience des gens, sont demeurés bien des reliquats de l’idéologie ancienne, c’est pourquoi sous l’influence de la propagande de gens malhonnêtes certains pensent qu’il faut oublier. Ils pensent à quoi bon remuer le passé, à quoi bon raviver les plaies, à quoi bon s’attirer des ennuis ? Mais, je répète, il y a des choses qui entrent dans la mémoire éternelle, qu’il ne convient pas d’oublier et qui peuvent être gravement endommagées par l’oubli.
Nous ne pouvons pas encore comprendre toute la portée de ces extraordinaires souffrances quand pour une courte durée de temps du fait d’un pouvoir illégal et athée, un pouvoir agressif étranger aux habitants de cette terre quelle que fut leur confession ou leur nationalité, par qui ont souffert des millions de gens. Ce pouvoir tout le monde le renie. Nous en avons gardé le souvenir, il n’y a aucune nation qui n’ait pas souffert, pas un peuple qui n’ait été victime en ces années de révolution, de guerre civile, d’industrialisation, de collectivisation, de guerre de Finlande, de Seconde Guerre mondiale, etc. Je pense que nombre d’entre nous a des parents qui ont été victimes des répressions, ou bien qui sont morts ou ont été incarcérés des temps inimaginables. Cette agression sans précédent du mal a mené tout le pays à une catastrophe anthropologique. Une catastrophe non seulement sociopolitique ou économique, mais qui a laissé des traces vives dans les cœurs et les âmes : tout est déformé, dénaturé, désorienté, détruit.
Dans notre pays, comme nulle part ailleurs, un très grand nombre de personnes sont physiquement et psychologiquement mutilés, et surtout spirituellement. Il n’y a pas lieu de s’en étonner. On peut seulement s’étonner de ce que ce n’est pas pris en compte et compris hors des frontières de notre pays — c’est compréhensible : ils n’ont pas de données, ils ne connaissent pas les faits, ils ignorent beaucoup de notre histoire — mais c’est la même chose dans notre pays. Souvent nous ne comprenons pas pourquoi nous nous heurtons à un tel désert spirituel, que nous allions au centre de Moscou ou au fin fond de la campagne. L’histoire doit nous enseigner, mais pour cela il faut que sérieusement nous regardions quelles fautes avons-nous commises dans le passé.
Ces fautes il y en a eu beaucoup, commises par toutes les classes, les couches de la société. Rappelez-vous ne serait-ce que ce que disait N.N. Neplouïev au début du XXe siècle.
Bien sûr, de nombreux autres en ont parlé, mais simplement il a parfaitement exprimé — bien avant la catastrophe, avant notre holocauste russe — ce qu’auraient dû faire les nobles, ce qu’aurait dû faire l’Église, mais que n’ont fait ni les uns ni les autres. Il a montré ce qu’auraient dû faire les paysans et les ouvriers, mais eux aussi n’ont pas accompli l’appel du Très Haut. Personne alors n’a dit aux gens, de façon suffisamment forte et compréhensible, ce qu’ils auraient dû faire pour détourner la catastrophe. Et si quelqu’un entreprenait de le dire, on l’empêchait de parler, on ne l’écoutait pas, on le moquait, on l’envoyait avant l’heure au tombeau.
On ne peut pas dire que nous-mêmes n’étions pas coupables de ce qui se produisait, de même on ne peut dire que c’est le peuple qui a donné naissance à ce nouveau pouvoir et son histoire toute nouvelle. Ce qui nous pose un nouveau problème, jusqu’à ce jour difficile à résoudre en Russie — comment parvenir à la franchise, non seulement intérieure, mais aussi à la « résonance mondiale » extérieure et en même temps garder ses limites, connaître sa mesure en tout. Garder ses limites, c’est-à-dire connaître la mesure. Souvent nous dépassons les mesures, nous ne gardons pas nos limites, nous ne les aimons pas, bien que depuis notre enfance, on nous a appris que « là où il n’y a pas de limites, il n’y a pas de responsabilité ». Mais nous n’en tirons aucune conséquence et toujours nous allons au-delà de nos limites, là où nous ne devons pas aller.
Même aujourd’hui, par exemple, en politique, soit nous voyons toujours les efforts infructueux à prouver que nous sommes une puissance mondiale qui peut sur un pied d’égalité discuter avec les autres puissances du monde. Bien que, actuellement, ce ne soit pas le cas, et que nous devrions être un peu plus modestes. Mais, comme avant, nous nous efforçons de faire la leçon au monde quand il est question de culture ou d’expérience spirituelle. Oui, dans notre pays il y a eu des exploits mondiaux, c’est pourquoi notre peuple a le droit de se dire grand. Mais il faut comprendre que notre peuple est autre, comme l’est notre pays. Et ce peuple qui vit aujourd’hui dans ce pays, plus exactement sur cet espace, doit encore prouver qu’il est apte à conserver quelque chose de la continuité de son passé. Pour le moment, ce peuple n’a pas réagi. Il est rare qu’on entende une voix sensée ou que l’on voie des actions adéquates — à longues visées, intelligentes, responsables — que l’on rencontre des gens capables d’audace et de compassion. Jusqu’à ce jour nous manquons de hardiesse et de liberté, mais aussi de mansuétude et d’humilité, c’est-à-dire encore de connaissance de ses propres limites.
Souvenons-nous, de nos proches et parents qui ont d’atroces souffrances ou la mort, souvenons-nous de tous et de chacun. Pas seulement des Néomartyrs et propagateurs de la foi, bien que leur héritage soit une richesse, souvenons-nous de tous les autres, parce que, eux aussi, le méritent, ils ont souffert aussi souffert du pouvoir soviétique.
Il est important que nous comprenions comment nous libérer des miasmes de ce pouvoir qui continuent de voler dans l’air.
On ne peut pas dire que nous-mêmes n’étions pas coupables de ce qui se produisait, de même on ne peut dire que c’est le peuple qui a donné naissance à ce nouveau pouvoir et son histoire toute nouvelle. Ce qui nous pose un nouveau problème, jusqu’à ce jour difficile à résoudre en Russie — comment parvenir à la franchise, non seulement intérieure, mais aussi à la « résonance mondiale » extérieure et en même temps garder ses limites, connaître sa mesure en tout. Garder ses limites, c’est-à-dire connaître la mesure. Souvent nous dépassons les mesures, nous ne gardons pas nos limites, nous ne les aimons pas, bien que depuis notre enfance, on nous a appris que « là où il n’y a pas de limites, il n’y a pas de responsabilité ». Mais nous n’en tirons aucune conséquence et toujours nous allons au-delà de nos limites, là où nous ne devons pas aller.
Même aujourd’hui, par exemple, en politique, soit nous voyons toujours les efforts infructueux à prouver que nous sommes une puissance mondiale qui peut sur un pied d’égalité discuter avec les autres puissances du monde. Bien que, actuellement, ce ne soit pas le cas, et que nous devrions être un peu plus modestes. Mais, comme avant, nous nous efforçons de faire la leçon au monde quand il est question de culture ou d’expérience spirituelle. Oui, dans notre pays il y a eu des exploits mondiaux, c’est pourquoi notre peuple a le droit de se dire grand. Mais il faut comprendre que notre peuple est autre, comme l’est notre pays. Et ce peuple qui vit aujourd’hui dans ce pays, plus exactement sur cet espace, doit encore prouver qu’il est apte à conserver quelque chose de la continuité de son passé. Pour le moment, ce peuple n’a pas réagi. Il est rare qu’on entende une voix sensée ou que l’on voie des actions adéquates — à longues visées, intelligentes, responsables — que l’on rencontre des gens capables d’audace et de compassion. Jusqu’à ce jour nous manquons de hardiesse et de liberté, mais aussi de mansuétude et d’humilité, c’est-à-dire encore de connaissance de ses propres limites.
Souvenons-nous, de nos proches et parents qui ont d’atroces souffrances ou la mort, souvenons-nous de tous et de chacun. Pas seulement des Néomartyrs et propagateurs de la foi, bien que leur héritage soit une richesse, souvenons-nous de tous les autres, parce que, eux aussi, le méritent, ils ont souffert aussi souffert du pouvoir soviétique.
Il est important que nous comprenions comment nous libérer des miasmes de ce pouvoir qui continuent de voler dans l’air.
Nous devons condamner les crimes du régime soviétique, en n’oubliant pas que ce régime a été criminel du début à la fin de son histoire, de l’automne 1917 à 1991.
Il a toujours été contre le peuple, même quand sincèrement il voulait le contraire ; il a toujours ruiné le pays, son peuple, sa foi, son âme, son histoire, son passé, son présent et son futur. Du temps va passer encore avant que l’on puisse voir le total dépassement de l’héritage du terrible XXe siècle dans notre pays, et pas seulement notre pays. De telles catastrophes laissent des traces durant des siècles, des époques entières. Et pourtant nous devons prier Dieu d’envoyer son amour et la force de son Esprit saint pour la renaissance de ce pays et des gens qui ne peuvent plus attendre : leurs vies ne suffiront pas pour ces siècles futurs. Si l’on ne fait rien, il n’y aura plus ni pays, ni peuple.
Soyons, chers frères et sœurs, sensibles à la terre que nous foulons, à l’histoire dont nous héritons, à ce souffle de l’Esprit qui nous est envoyé d’en haut. La volonté de Dieu est que nous comprenions, que nous déduisions, que nous ne répétions pas les erreurs et les transgressions du passé, même quand les circonstances nous prennent à la gorge et quand il nous semble qu’il n’y a pas d’autre issue. Notre pays a besoin d’une nouvelle inspiration pour que les gens puissent tranquillement, librement, joyeusement se regarder dans les yeux avec espoir, foi et amour. Nous devons contribuer à l’institution d’une vie reposant sur l’amour fraternel, avant tout dans l’Église, mais pas seulement, c’est indispensable partout et à tous. Nous devons trouver les moyens de communiquer avec les gens qui ne peuvent pas répéter l’expérience du passé, si extraordinaire qu’elle ait parfois pu être. Tout cela exige une très grande tension, un grand travail, une véritable responsabilité. Sachant tout cela, chers frères et sœurs, souvenons-nous et réalisons le dans notre vie !
Amen.
Lien KIFA №14(120) ноябрь 2010 года ЕСТЬ ВЕЩИ, КОТОРЫЕ НЕ ПОДЛЕЖАТ ЗАБВЕНИЮ Traduction "PO"
Lire aussi L’ère des Conciles œcuméniques est terminée, il nous faut désormais chercher de nouvelles voies vers la conciliarité
Il a toujours été contre le peuple, même quand sincèrement il voulait le contraire ; il a toujours ruiné le pays, son peuple, sa foi, son âme, son histoire, son passé, son présent et son futur. Du temps va passer encore avant que l’on puisse voir le total dépassement de l’héritage du terrible XXe siècle dans notre pays, et pas seulement notre pays. De telles catastrophes laissent des traces durant des siècles, des époques entières. Et pourtant nous devons prier Dieu d’envoyer son amour et la force de son Esprit saint pour la renaissance de ce pays et des gens qui ne peuvent plus attendre : leurs vies ne suffiront pas pour ces siècles futurs. Si l’on ne fait rien, il n’y aura plus ni pays, ni peuple.
Soyons, chers frères et sœurs, sensibles à la terre que nous foulons, à l’histoire dont nous héritons, à ce souffle de l’Esprit qui nous est envoyé d’en haut. La volonté de Dieu est que nous comprenions, que nous déduisions, que nous ne répétions pas les erreurs et les transgressions du passé, même quand les circonstances nous prennent à la gorge et quand il nous semble qu’il n’y a pas d’autre issue. Notre pays a besoin d’une nouvelle inspiration pour que les gens puissent tranquillement, librement, joyeusement se regarder dans les yeux avec espoir, foi et amour. Nous devons contribuer à l’institution d’une vie reposant sur l’amour fraternel, avant tout dans l’Église, mais pas seulement, c’est indispensable partout et à tous. Nous devons trouver les moyens de communiquer avec les gens qui ne peuvent pas répéter l’expérience du passé, si extraordinaire qu’elle ait parfois pu être. Tout cela exige une très grande tension, un grand travail, une véritable responsabilité. Sachant tout cela, chers frères et sœurs, souvenons-nous et réalisons le dans notre vie !
Amen.
Lien KIFA №14(120) ноябрь 2010 года ЕСТЬ ВЕЩИ, КОТОРЫЕ НЕ ПОДЛЕЖАТ ЗАБВЕНИЮ Traduction "PO"
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Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a été reçu par le Pape François de Rome le 15 septembre 2016 au Palais apostolique du Vatican.
Le métropolite Hilarion s’est rendu en Italie avec la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, conformément à une décision du Saint Synode, en tant que chef de la délégation de l’Église orthodoxe russe à la XIV session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique romaine.
La session aura lieu à Chieti du 15 au 22 septembre.
Le Président du DREE a remis au chef de l’Église catholique romaine, de la part de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille, une parcelle de reliques de saint Séraphin de Sarov, incrustée dans un coffret en forme d’œuf de Pâques. Le Pape de Rome a été profondément touché de ce précieux don et a demandé de transmettre à Sa Sainteté le Patriarche sa gratitude et ses salutations fraternelles.
Le métropolite Hilarion s’est rendu en Italie avec la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, conformément à une décision du Saint Synode, en tant que chef de la délégation de l’Église orthodoxe russe à la XIV session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique romaine.
La session aura lieu à Chieti du 15 au 22 septembre.
Le Président du DREE a remis au chef de l’Église catholique romaine, de la part de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille, une parcelle de reliques de saint Séraphin de Sarov, incrustée dans un coffret en forme d’œuf de Pâques. Le Pape de Rome a été profondément touché de ce précieux don et a demandé de transmettre à Sa Sainteté le Patriarche sa gratitude et ses salutations fraternelles.
Pendant l’entretien, il a été question de l’état des relations orthodoxes-catholiques depuis la rencontre historique des Primats des deux Églises à la Havane, en février dernier. L’un des thèmes centraux de l’entretien a été la situation tragique de la population chrétienne du Proche Orient. Le Pape François de Rome et le métropolite Hilarion ont constaté que l’expérience de collaboration dans l’organisation de l’aide humanitaire aux chrétiens du Proche Orient, initiée suivant les décisions prises pendant la rencontre de Cuba, s’était montrée positive. Les deux côtés ont souligné la nécessité de poursuivre la coordination des actions dans la région du Proche Orient. Le président du DREE a présenté au Pape les initiatives prises par l’Église russe dans le domaine de l’aide humanitaire aux citoyens de Syrie et a remercié le Saint Pontife de ses efforts pacificateurs. SUITE
RENCONTRE DU PRÉSIDENT DU DREE AVEC LE SECRÉTAIRE D’ÉTAT DU SAINT-SIÈGE
Le 15 septembre 2016, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré à Rome le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’état du Saint-Siège. L’entretien a porté sur plusieurs questions de l’actualité politique internationale.
Les chefs des départements des affaires étrangères des deux Églises se sont plus particulièrement penchés sur la situation des chrétiens du Proche Orient et d’Afrique du Nord, régions troublées par les agissements des terroristes. <...>
Les interlocuteurs ont ensuite évoqué la situation en Ukraine. Le métropolite Hilarion et le cardinal P. Parolin ont souligné les efforts des deux Églises pour parvenir à la paix. Ainsi, à l’occasion du 25e anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, célébré récemment, le Patriarche Cyrille et le Pape François de Rome avaient de nouveau publié un appel à la réconciliation dans ce pays durement éprouvé. Les deux hommes d’Église ont reconnu qu’il était nécessaire de poursuivre les efforts de paix afin de parvenir à résoudre le conflit, conformément à la Déclaration commune signée à La Havane, appelant « les Églises en Ukraine à œuvrer pour parvenir à la concorde civile » (art. 26). SUITE
RENCONTRE DU PRÉSIDENT DU DREE AVEC LE SECRÉTAIRE D’ÉTAT DU SAINT-SIÈGE
Le 15 septembre 2016, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré à Rome le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’état du Saint-Siège. L’entretien a porté sur plusieurs questions de l’actualité politique internationale.
Les chefs des départements des affaires étrangères des deux Églises se sont plus particulièrement penchés sur la situation des chrétiens du Proche Orient et d’Afrique du Nord, régions troublées par les agissements des terroristes. <...>
Les interlocuteurs ont ensuite évoqué la situation en Ukraine. Le métropolite Hilarion et le cardinal P. Parolin ont souligné les efforts des deux Églises pour parvenir à la paix. Ainsi, à l’occasion du 25e anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, célébré récemment, le Patriarche Cyrille et le Pape François de Rome avaient de nouveau publié un appel à la réconciliation dans ce pays durement éprouvé. Les deux hommes d’Église ont reconnu qu’il était nécessaire de poursuivre les efforts de paix afin de parvenir à résoudre le conflit, conformément à la Déclaration commune signée à La Havane, appelant « les Églises en Ukraine à œuvrer pour parvenir à la concorde civile » (art. 26). SUITE
Le 9 septembre 2016 la société de construction "Bringolf" a installé sur le portail de l'église de Tous les Saints une petite coupole couronnée d'une croix .
Le chantier de l'église est financé exclusivement par des donateurs privés. Il manque deux millions d'euros pour mener les travaux à bien. L’église orthodoxe russe de Strasbourg Tous-les-Saints devrait ouvrir aux fidèles en 2017, dans le quartier du Conseil des Quinze.
Le chantier de l'église est financé exclusivement par des donateurs privés. Il manque deux millions d'euros pour mener les travaux à bien. L’église orthodoxe russe de Strasbourg Tous-les-Saints devrait ouvrir aux fidèles en 2017, dans le quartier du Conseil des Quinze.
Bientôt sur le quartier du Conseil des Quinze à Strasbourg, à l’angle des rues Boussingault et du Général-Conrad, un bâtiment de 42 mètres de haut et 30 mètres de long pourra accueillir près de 300 fidèles orthodoxes. Une gigantesque église a vu le jour et son chantier avance… au gré des dons.
L'higoumène Philippe Riabykh, représentant de l'église orthodoxe de Strasbourg espère accueillir les premiers fidèles en 2017. Pour l’heure, ils louent un ancien garage aménagé en église pour célébrer les offices. VIDEO France 3 Alsace et en russe
L'higoumène Philippe Riabykh, représentant de l'église orthodoxe de Strasbourg espère accueillir les premiers fidèles en 2017. Pour l’heure, ils louent un ancien garage aménagé en église pour célébrer les offices. VIDEO France 3 Alsace et en russe
Декабрь 2016 - Cамые последние фото с места производства шатра, апсиды и куполов под Москвой. Доставка в Страсбург намечена на начало февраля 2017 го.
Décembre 2016. Photos récentes non loin de Moscou de l'abside et des coupoles qui seront livrées à Strasbourg en février 2017
L’archevêque Marc a nommé la moniale Marie (Sidiropoulos) higoumène. Ce fut pour tous les présents un heureux et inattendu évènement. Mère Marie est l’une des fondatrices du monastère, c’est elle qui a trouvé le bâtiment, devenu depuis une belle demeure non seulement pour les moniales mais aussi pour les très nombreux pèlerins qui se rendent à Buchendorf. Par la force de sa personnalité, par son charisme elle a persuadé les sœurs de l’ordre catholique Mary Ward de mettre à disposition de l’EORHF ces excellents locaux.
Mère Marie (Sidiropoulos), higoumène du monastère, nous parle du camp et du couvent.
Le camp des Saintes-Marthe-et-Marie, qui se trouve dans le couvent de la Sainte Martyre Elisabeth Fiodorovna existe depuis six ans. Une cinquantaine de fillettes, âgées de 8 à 13 ans, viennent l’été chez nous, d’Allemagne et d’autres pays. L’objectif du camp – donner à des enfants orthodoxes, qui vivent en dehors de la Russie, dans un milieu avec une autre langue et une autre religion, une possibilité unique non seulement de se rencontrer et de faire connaissance, mais d’apprendre aussi les traditions de l’Eglise Orthodoxe Russe, de vivre dans un milieu monastique, de prendre des habitudes pieuses, qu’elles vont, en tant que futures mères, perpétuer dans leurs familles.
Mère Marie (Sidiropoulos), higoumène du monastère, nous parle du camp et du couvent.
Le camp des Saintes-Marthe-et-Marie, qui se trouve dans le couvent de la Sainte Martyre Elisabeth Fiodorovna existe depuis six ans. Une cinquantaine de fillettes, âgées de 8 à 13 ans, viennent l’été chez nous, d’Allemagne et d’autres pays. L’objectif du camp – donner à des enfants orthodoxes, qui vivent en dehors de la Russie, dans un milieu avec une autre langue et une autre religion, une possibilité unique non seulement de se rencontrer et de faire connaissance, mais d’apprendre aussi les traditions de l’Eglise Orthodoxe Russe, de vivre dans un milieu monastique, de prendre des habitudes pieuses, qu’elles vont, en tant que futures mères, perpétuer dans leurs familles.
Il est très important qu’à l’étranger, les enfants orthodoxes aient des contacts entre eux. Beaucoup d’enfants, qui habitent en Allemagne, ne savent même pas qui sont les moines, comment ils vivent, ni ce qu’est un monastère.
Alors, nous leur faisons connaître la vie des moines. Nous portons une grande attention à la communication en langue russe dans la vie de l’église, à une approche de la culture russe. Nous étions surpris du premier résultat, du tout premier camp où il n’y avait que dix-huit filles, dont beaucoup venaient de familles non-croyantes. Les enfants apprenaient à se tenir correctement lors des offices sans consignes particulières, en s’observant les unes les autres. Si au début du camp certaines ne participaient pas aux mystères de la confession et de la communion, à la fin, toutes sans exception se confessaient et communiaient au Précieux Corps du Christ.
Alors, nous leur faisons connaître la vie des moines. Nous portons une grande attention à la communication en langue russe dans la vie de l’église, à une approche de la culture russe. Nous étions surpris du premier résultat, du tout premier camp où il n’y avait que dix-huit filles, dont beaucoup venaient de familles non-croyantes. Les enfants apprenaient à se tenir correctement lors des offices sans consignes particulières, en s’observant les unes les autres. Si au début du camp certaines ne participaient pas aux mystères de la confession et de la communion, à la fin, toutes sans exception se confessaient et communiaient au Précieux Corps du Christ.
Nous étions ravis d’entendre, qu’elles voulaient se retrouver à nouveau au monastère. La deuxième année, le nombre de participantes a doublé : plus de quarante fillettes sont venues aussi bien des paroisses de l’Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontière que des paroisses du Patriarcat de Moscou.
Pourquoi invitez-vous seulement des filles ?
La réponse est simple : la nature a voulu que dans chaque famille, ce soit la mère qui ait un lien plus étroit avec les enfants ; c’est d’elle que provient l’esprit dans lequel vivront ses enfants et sa famille. C’est pour cela qu’inculquer aux adolescentes l’amour pour l’Eglise, pour tout ce qui est pur et plaisant à Dieu est important non seulement pour leurs futures familles, mais pour l’ensemble de la société. SUITE Moinillon
Pourquoi invitez-vous seulement des filles ?
La réponse est simple : la nature a voulu que dans chaque famille, ce soit la mère qui ait un lien plus étroit avec les enfants ; c’est d’elle que provient l’esprit dans lequel vivront ses enfants et sa famille. C’est pour cela qu’inculquer aux adolescentes l’amour pour l’Eglise, pour tout ce qui est pur et plaisant à Dieu est important non seulement pour leurs futures familles, mais pour l’ensemble de la société. SUITE Moinillon
Maria Sokolovskaïa
Le Centre culturel et spirituel orthodoxe et sa cathédrale seront inaugurés à proximité de la tour Eiffel le mois prochain.
Professeur de ballet de renom, Andreï Klemm s’est installé en France il y a bientôt dix ans après avoir signé un contrat avec le prestigieux Opéra de Paris, où il donne des cours de danse classique à la troupe. Riche d’une expérience internationale solide, Andreï s’est rapidement intégré : il a appris la langue, s’est fait de vrais amis parmi les Français et a trouvé l’amour. Aujourd’hui, rien ne semble le distinguer de milliers d’autres Parisiens. Or, il y a dans sa vie un élément particulier – la communauté orthodoxe de France qu’Andreï qualifie de « second chez soi ».
Dès son arrivée à Paris, Andreï, très croyant, s’est rendu à l’église des Trois-Saints-Docteurs de la rue Pétel. « Je suis venu prier, mais outre la religion, j’y ai trouvé de vrais amis, des amis fidèles. Non seulement nous nous fréquentons, mais nous vivons ensemble, en quelque sorte », se réjouit-il.
Le Centre culturel et spirituel orthodoxe et sa cathédrale seront inaugurés à proximité de la tour Eiffel le mois prochain.
Professeur de ballet de renom, Andreï Klemm s’est installé en France il y a bientôt dix ans après avoir signé un contrat avec le prestigieux Opéra de Paris, où il donne des cours de danse classique à la troupe. Riche d’une expérience internationale solide, Andreï s’est rapidement intégré : il a appris la langue, s’est fait de vrais amis parmi les Français et a trouvé l’amour. Aujourd’hui, rien ne semble le distinguer de milliers d’autres Parisiens. Or, il y a dans sa vie un élément particulier – la communauté orthodoxe de France qu’Andreï qualifie de « second chez soi ».
Dès son arrivée à Paris, Andreï, très croyant, s’est rendu à l’église des Trois-Saints-Docteurs de la rue Pétel. « Je suis venu prier, mais outre la religion, j’y ai trouvé de vrais amis, des amis fidèles. Non seulement nous nous fréquentons, mais nous vivons ensemble, en quelque sorte », se réjouit-il.
L’église, dont les portes sont ouvertes aux fidèles tous les jours, est un îlot de culture orthodoxe russe en plein Paris. Pour unir les paroissiens, elle déploie une activité intense en organisant entre autres des pèlerinages, des cercles de chant pour enfants, des cours de peinture d’icônes, ainsi que différents séminaires. Le nombre de croyants venant aussi bien de Paris que d’autres villes va toujours croissant – les membres de la communauté ont aujourd’hui des enfants et le dimanche l’église a souvent du mal à accueillir tous les fidèles, explique Andreï Klemm.
L'épouse d'Andrei, Maria-Helena Buckley une photographe professionnelle, a récemment fait paraître un très beau recueil "Instants d'éternité" entièrement consacré à la paroisse des Trois Saints Dcteurs.
C’est donc avec enthousiasme qu’il a appris la prochaine inauguration du Centre du quai Branly. Il affirme que l’ensemble offrira de nouvelles possibilités aussi bien à la paroisse qu’aux fidèles. « Il est prévu d’ouvrir auprès de l’église une école primaire, tandis que les paroissiens ont même proposé d’organiser une école maternelle. C’est une idée d’actualité, d’autant plus qu’il y a parmi nous des personnes ayant les qualifications nécessaires », note-t-il.
L'épouse d'Andrei, Maria-Helena Buckley une photographe professionnelle, a récemment fait paraître un très beau recueil "Instants d'éternité" entièrement consacré à la paroisse des Trois Saints Dcteurs.
C’est donc avec enthousiasme qu’il a appris la prochaine inauguration du Centre du quai Branly. Il affirme que l’ensemble offrira de nouvelles possibilités aussi bien à la paroisse qu’aux fidèles. « Il est prévu d’ouvrir auprès de l’église une école primaire, tandis que les paroissiens ont même proposé d’organiser une école maternelle. C’est une idée d’actualité, d’autant plus qu’il y a parmi nous des personnes ayant les qualifications nécessaires », note-t-il.
Lui-même père d’une fille qui a aujourd’hui trois ans, Andreï espère que le nouveau centre aidera à développer l’identité culturelle de son enfant. « À mon avis, il est important de garder ses racines. Anna comprend déjà tout, parle trois langues, dont le russe et en voyant d’autres enfants elle pourra l’améliorer. Grâce au centre, elle connaîtra l’histoire de la Russie, sa culture ».
Réalisé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, le Centre culturel et spirituel orthodoxe sera inauguré au mois d’octobre. Outre la cathédrale de la Sainte-Trinité qui aura à sa tête Mgr Nestor, le complexe accueillera un centre culturel, un bâtiment de services et l’école primaire franco-russe prévue pour 150 élèves.
Lien RBTH
Réalisé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, le Centre culturel et spirituel orthodoxe sera inauguré au mois d’octobre. Outre la cathédrale de la Sainte-Trinité qui aura à sa tête Mgr Nestor, le complexe accueillera un centre culturel, un bâtiment de services et l’école primaire franco-russe prévue pour 150 élèves.
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Benjamin Quénelle, à Moscou, le 06/09/2016
Dix étudiants européens issus de diverses universités pontificales ont achevé dimanche un voyage d’études d’une semaine à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Avec pour ambition de mieux connaître la communauté orthodoxe.
« Le problème, c’est qu’on ne se connaît pas… » Le P. Hyacinthe Destivelle, prêtre dominicain et membre du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens au Vatican, sait qu’entre catholiques et orthodoxes la route de la bonne entente sera encore longue.
L’homme connaît bien le sujet : il a œuvré dans les coulisses du sommet entre le patriarche Kirill de Moscou et le pape François à Cuba, le 12 février, première rencontre historique entre les deux principaux dirigeants des chrétiens d’Orient et d’Occident, séparés depuis le schisme de 1054.
« La rencontre de Cuba a fait tomber un tabou et a servi d’accélérateur. Le pape et le patriarche ont donné l’exemple. Il s’agit désormais d’entrer dans le concret », s’enthousiasme le P. Destivelle. Son ambition : loin des différends religieux et des tensions géopolitiques au sommet, favoriser les rencontres entre membres des deux clergés – catholique et russe orthodoxe – pour une meilleure connaissance mutuelle.
Dix étudiants européens issus de diverses universités pontificales ont achevé dimanche un voyage d’études d’une semaine à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Avec pour ambition de mieux connaître la communauté orthodoxe.
« Le problème, c’est qu’on ne se connaît pas… » Le P. Hyacinthe Destivelle, prêtre dominicain et membre du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens au Vatican, sait qu’entre catholiques et orthodoxes la route de la bonne entente sera encore longue.
L’homme connaît bien le sujet : il a œuvré dans les coulisses du sommet entre le patriarche Kirill de Moscou et le pape François à Cuba, le 12 février, première rencontre historique entre les deux principaux dirigeants des chrétiens d’Orient et d’Occident, séparés depuis le schisme de 1054.
« La rencontre de Cuba a fait tomber un tabou et a servi d’accélérateur. Le pape et le patriarche ont donné l’exemple. Il s’agit désormais d’entrer dans le concret », s’enthousiasme le P. Destivelle. Son ambition : loin des différends religieux et des tensions géopolitiques au sommet, favoriser les rencontres entre membres des deux clergés – catholique et russe orthodoxe – pour une meilleure connaissance mutuelle.
Dix jeunes prêtres catholiques accueillis en Russie
Le « concret », c’est le voyage qu’ont effectué la semaine dernière dix jeunes prêtres catholiques à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Âgés de 30 à 40 ans, ils suivent tous des études auprès des différentes universités pontificales.
Cinq d’entre eux sont italiens, mais les autres représentent bien la diversité de l’Église européenne : deux Espagnols, un Allemand, un Polonais et un Maltais. La majorité ne parle pas russe. Trois seulement étaient déjà venus en Russie. Surtout, la plupart n’avaient jamais assisté à une liturgie orthodoxe.
À Moscou, ils ont non seulement suivi des offices et pris des cours de langue, mais ils ont aussi multiplié les rencontres. Des visites culturelles et religieuses, dans des centres d’étude – comme la Laure Saint-Serge qui forme près de Moscou l’élite du clergé russe orthodoxe – comme sur des lieux saints du Patriarcat.
Lire 2015- Université d'été à Moscou rassemblant catholiques et orthodoxes
Mieux comprendre l’Église orthodoxe
Sans oublier les monastères à la réputation conservatrice, où le sommet de Cuba a été mal perçu. Les dix jeunes prêtres se sont rendus aussi bien sur la tombe du P. Alexandre Men, grande figure de l’œcuménisme de l’Église russe orthodoxe, assassiné en 1990, que dans des paroisses moscovites moins ouvertes au rapprochement. Suite Et lire aussi L’institut des Hautes Études Saints-Cyrille-et-Méthode a organisé une université d’été pour les représentants de l’Église catholique romaine
Le « concret », c’est le voyage qu’ont effectué la semaine dernière dix jeunes prêtres catholiques à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Âgés de 30 à 40 ans, ils suivent tous des études auprès des différentes universités pontificales.
Cinq d’entre eux sont italiens, mais les autres représentent bien la diversité de l’Église européenne : deux Espagnols, un Allemand, un Polonais et un Maltais. La majorité ne parle pas russe. Trois seulement étaient déjà venus en Russie. Surtout, la plupart n’avaient jamais assisté à une liturgie orthodoxe.
À Moscou, ils ont non seulement suivi des offices et pris des cours de langue, mais ils ont aussi multiplié les rencontres. Des visites culturelles et religieuses, dans des centres d’étude – comme la Laure Saint-Serge qui forme près de Moscou l’élite du clergé russe orthodoxe – comme sur des lieux saints du Patriarcat.
Lire 2015- Université d'été à Moscou rassemblant catholiques et orthodoxes
Mieux comprendre l’Église orthodoxe
Sans oublier les monastères à la réputation conservatrice, où le sommet de Cuba a été mal perçu. Les dix jeunes prêtres se sont rendus aussi bien sur la tombe du P. Alexandre Men, grande figure de l’œcuménisme de l’Église russe orthodoxe, assassiné en 1990, que dans des paroisses moscovites moins ouvertes au rapprochement. Suite Et lire aussi L’institut des Hautes Études Saints-Cyrille-et-Méthode a organisé une université d’été pour les représentants de l’Église catholique romaine
Le miraculé de Mère Teresa assiste à sa canonisation
Son portrait géant trône sur la façade de la basilique Saint-Pierre, à Rome, devant laquelle quelque 120 000 fidèles se sont réunis. Mère Teresa de Calcutta, la religieuse au sari blanc bordé de bleu devenue une icône mondiale, et controversée, de l’engagement en faveur des plus pauvres, a été canonisée par le pape François, dimanche 4 septembre, dix-neuf ans après sa mort. A l’issue de la cérémonie, le pape a offert un déjeuner de pizzas à 1 500 personnes sans ressources.
Qui mieux que cette religieuse – née Agnes Gonxha Bojaxhiu dans une famille albanaise, le 26 août 1910 à Skopje, et décédée le 5 septembre 1997 après avoir contribué à attirer le regard du monde sur les plus démunis – pouvait incarner l’Eglise rêvée par le pape argentin ? Ralenti sous Benoît XVI, le dossier de sa canonisation avait été relancé sous François, qui voit dans Mère Teresa une incarnation de son idéal d’une « Eglise pauvre pour les pauvres ».
Son portrait géant trône sur la façade de la basilique Saint-Pierre, à Rome, devant laquelle quelque 120 000 fidèles se sont réunis. Mère Teresa de Calcutta, la religieuse au sari blanc bordé de bleu devenue une icône mondiale, et controversée, de l’engagement en faveur des plus pauvres, a été canonisée par le pape François, dimanche 4 septembre, dix-neuf ans après sa mort. A l’issue de la cérémonie, le pape a offert un déjeuner de pizzas à 1 500 personnes sans ressources.
Qui mieux que cette religieuse – née Agnes Gonxha Bojaxhiu dans une famille albanaise, le 26 août 1910 à Skopje, et décédée le 5 septembre 1997 après avoir contribué à attirer le regard du monde sur les plus démunis – pouvait incarner l’Eglise rêvée par le pape argentin ? Ralenti sous Benoît XVI, le dossier de sa canonisation avait été relancé sous François, qui voit dans Mère Teresa une incarnation de son idéal d’une « Eglise pauvre pour les pauvres ».
Même s’il a déclaré qu’il aurait eu « peur » si cette petite femme tenace, déterminée et empreinte d’absolu, avait été sa supérieure. Elle fut, a-t-il déclaré, une « généreuse dispensatrice de la miséricorde divine » dans les « périphéries des villes et dans les périphéries existentielles », à travers « l’accueil et la défense de la vie humaine ».
« Après cette goutte, la mer ne sera plus la même »
C’est elle que François avait citée en exemple pour justifier son « petit geste » de ramener avec lui de l’île grecque de Lesbos trois familles de réfugiés syriens, le 16 avril. « On a posé la même question à Mère Teresa : “Mais vous, tant d’effort, tant de travail, uniquement pour aider les gens à mourir… Ce que vous faites ne sert pas ! La mer est si grande !” Et elle a répondu : “C’est une goutte d’eau dans la mer, mais après cette goutte la mer ne sera plus la même.” »
Le chef de l’Eglise catholique a aussi donné à l’action de la religieuse, tenace et pragmatique, Prix Nobel de la paix en 1979, une portée politique : « Elle a fait entendre sa voix aux puissants de la Terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes. »
En savoir plus ICI
Sa guérison miraculeuse de tumeurs au cerveau, attribuée à ses prières à Mère Térésa, ont ouvert la voie à la canonisation de la religieuse Mère Teresa. Dimanche, Marcilio Haddad Andrino était à Rome, pour assister à la cérémonie. Originaire de Rio de Janeiro, il se dit "très reconnaissant".
"Je suis sûr que c'est Mère Teresa qui m'a sauvé", a expliqué Andrino.
En 2008, les médecins avaient diagnostiqué à ce Brésilien de 35 ans atteint de violents maux de tête, des abcès au cerveau. Alors qu'une opération était prévue pour drainer ces abcès, comme l'explique radiovaticana, l'homme se rend compte que la douleur a disparu. Il dit avoir ressenti une grande sensation de paix. Des examens médicaux ont permis de constater qu'il était guéri et ne présentait plus aucune trace d'abcès. SUITE
« Après cette goutte, la mer ne sera plus la même »
C’est elle que François avait citée en exemple pour justifier son « petit geste » de ramener avec lui de l’île grecque de Lesbos trois familles de réfugiés syriens, le 16 avril. « On a posé la même question à Mère Teresa : “Mais vous, tant d’effort, tant de travail, uniquement pour aider les gens à mourir… Ce que vous faites ne sert pas ! La mer est si grande !” Et elle a répondu : “C’est une goutte d’eau dans la mer, mais après cette goutte la mer ne sera plus la même.” »
Le chef de l’Eglise catholique a aussi donné à l’action de la religieuse, tenace et pragmatique, Prix Nobel de la paix en 1979, une portée politique : « Elle a fait entendre sa voix aux puissants de la Terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes. »
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Sa guérison miraculeuse de tumeurs au cerveau, attribuée à ses prières à Mère Térésa, ont ouvert la voie à la canonisation de la religieuse Mère Teresa. Dimanche, Marcilio Haddad Andrino était à Rome, pour assister à la cérémonie. Originaire de Rio de Janeiro, il se dit "très reconnaissant".
"Je suis sûr que c'est Mère Teresa qui m'a sauvé", a expliqué Andrino.
En 2008, les médecins avaient diagnostiqué à ce Brésilien de 35 ans atteint de violents maux de tête, des abcès au cerveau. Alors qu'une opération était prévue pour drainer ces abcès, comme l'explique radiovaticana, l'homme se rend compte que la douleur a disparu. Il dit avoir ressenti une grande sensation de paix. Des examens médicaux ont permis de constater qu'il était guéri et ne présentait plus aucune trace d'abcès. SUITE
La découverte, faite par des archéologues israéliens et allemands dans l'antique village de Tel Tsaf dans la vallée de Beit Shéan, peut changer radicalement notre connaissance non seulement du régime alimentaire des personnes qui ont vécu dans le pays d'Israël il y a plusieurs millénaires, mais aussi de la vitesse de développement de la civilisation.
Les scientifiques ont découvert lors des fouilles des centaines de noyaux d'olives datant d'il y a 7000 ans. Selon la conception traditionnelle, à cette époque l'alimentation se composait de céréales et de légumineuses et c'est seulement les jours de fête qu'on y ajoutait de la viande.
Les hommes de cette époque cultivaient le blé, l'avoine, le sarrasin, les haricots, les pois ; ils élevaient du bétail : chèvres, moutons, vaches, cochons, poussins. Une telle économie exigeait un mode de vie sédentaire, mais on pouvait se passer d'une infrastructure agricole importante.
Les scientifiques ont découvert lors des fouilles des centaines de noyaux d'olives datant d'il y a 7000 ans. Selon la conception traditionnelle, à cette époque l'alimentation se composait de céréales et de légumineuses et c'est seulement les jours de fête qu'on y ajoutait de la viande.
Les hommes de cette époque cultivaient le blé, l'avoine, le sarrasin, les haricots, les pois ; ils élevaient du bétail : chèvres, moutons, vaches, cochons, poussins. Une telle économie exigeait un mode de vie sédentaire, mais on pouvait se passer d'une infrastructure agricole importante.
La culture des olives, dont les traces ont été découvertes par les archéologues, témoigne d'un niveau significativement plus élevé de développement de la société. Cette culture nécessite la création d'un système d'irrigation. Cela signifie que l'humanité avait atteint les connaissances nécessaires mille ans plus tôt qu'on ne le supposait.
"Nous sommes en mesure de voir comment les gens vivaient dans le nord de la vallée du Jourdain il y a plusieurs millénaires ; de regarder non seulement dans leurs maisons, mais aussi dans leurs pots, dans leurs assiettes," a déclaré le directeur des fouilles, le professeur de l'Université de Haïfa Daniel Rosenberg.
Notons que dans la culture, l'olivier a reçu une valeur sacrée. C'est précisément un rameau d'olivier qu'a apporté la colombe annonçant à Noé la fin du Déluge. C'est de couronnes d'olivier que l'on couronnait les champions olympiques. Les oliviers sont mentionnés aussi bien dans le Nouveau
Traduction Marie et André Donzeau Lien
Археологи обнаружили на севере Израиля древнейшую оливковую плантацию
"Nous sommes en mesure de voir comment les gens vivaient dans le nord de la vallée du Jourdain il y a plusieurs millénaires ; de regarder non seulement dans leurs maisons, mais aussi dans leurs pots, dans leurs assiettes," a déclaré le directeur des fouilles, le professeur de l'Université de Haïfa Daniel Rosenberg.
Notons que dans la culture, l'olivier a reçu une valeur sacrée. C'est précisément un rameau d'olivier qu'a apporté la colombe annonçant à Noé la fin du Déluge. C'est de couronnes d'olivier que l'on couronnait les champions olympiques. Les oliviers sont mentionnés aussi bien dans le Nouveau
Traduction Marie et André Donzeau Lien
Археологи обнаружили на севере Израиля древнейшую оливковую плантацию
Par Alexandre Khoudokormoff
Récemment a été éditée (1) une biographie du patriarche Alexis Ier, rédigée il y a plus de quarante ans.
Une brève biographie de l’auteur, Alexandre Lvovitch Kasem-Beg (1902-1977), est présentée à la fin de l’ouvrage.
Il y est signalé que sa famille était partie à l’étranger en 1922, où il a fait toutes ses études, qu’en 1939 il avait pris fait et cause pour l’Union Soviétique lorsque l’Allemagne l’a attaquée, que arrêté en France, il a pu être libéré et émigrer aux Etats-Unis.
Dans les années qui ont suivies la fin de la deuxième guerre mondiale il a demandé l’autorisation de revenir en URSS, où après son retour il a travaillé pour le Patriarcat de Moscou, ce qui en fit un proche du Patriarche Alexis I.
Ce bref exposé omet de signaler les faits les plus marquants de la vie de ce personnage hors normes qui dans l’émigration avait été le leader charismatique d’un parti politique qu’il avait créé : les Mladoross.
Récemment a été éditée (1) une biographie du patriarche Alexis Ier, rédigée il y a plus de quarante ans.
Une brève biographie de l’auteur, Alexandre Lvovitch Kasem-Beg (1902-1977), est présentée à la fin de l’ouvrage.
Il y est signalé que sa famille était partie à l’étranger en 1922, où il a fait toutes ses études, qu’en 1939 il avait pris fait et cause pour l’Union Soviétique lorsque l’Allemagne l’a attaquée, que arrêté en France, il a pu être libéré et émigrer aux Etats-Unis.
Dans les années qui ont suivies la fin de la deuxième guerre mondiale il a demandé l’autorisation de revenir en URSS, où après son retour il a travaillé pour le Patriarcat de Moscou, ce qui en fit un proche du Patriarche Alexis I.
Ce bref exposé omet de signaler les faits les plus marquants de la vie de ce personnage hors normes qui dans l’émigration avait été le leader charismatique d’un parti politique qu’il avait créé : les Mladoross.
Combinant certaines idées du socialisme avec la monarchie, admirateur de Mussolini, et proche du Grand Duc Vladimir, Kasem-Beg ambitionnait de revenir en Russie à la tête de son parti pour y abattre le communisme. Le parcours « sinueux » de ce personnage attachant mais ambigu, qui une fois rentré à Moscou, a dû écrire une lettre officielle regrettant ses errements passés, est admirablement décrit par sa biographe, Mireille Massip (2) .
Ces omissions dans la présentation sommaire de la personnalité de Kasem-Beg sont regrettables car les circonstances de la rédaction de sa biographie du Patriarche Alexis Ier permettent de mieux comprendre le texte, qui malgré le caractère forcement admiratif à l’égard de l’URSS, n’avait jamais pu y être publié.
En réalité plusieurs copies carbones de cette biographie avaient été faites dès l’origine. Il se fait que l’archevêque de Bruxelles et de Belgique, Basile /Krivochéine/, qui à l’époque faisait de fréquents séjours à Moscou, en possédait un exemplaire. Il est toujours conservé dans les archives de l’église Saint-Nicolas à Bruxelles.
Ces omissions dans la présentation sommaire de la personnalité de Kasem-Beg sont regrettables car les circonstances de la rédaction de sa biographie du Patriarche Alexis Ier permettent de mieux comprendre le texte, qui malgré le caractère forcement admiratif à l’égard de l’URSS, n’avait jamais pu y être publié.
En réalité plusieurs copies carbones de cette biographie avaient été faites dès l’origine. Il se fait que l’archevêque de Bruxelles et de Belgique, Basile /Krivochéine/, qui à l’époque faisait de fréquents séjours à Moscou, en possédait un exemplaire. Il est toujours conservé dans les archives de l’église Saint-Nicolas à Bruxelles.
En comparant cette copie au livre publié on constate qu’ils sont identiques mis à part que le livre n’inclut pas l’introduction écrite par Kasem-Beg.
En revanche, si dans le texte original de Kasem-Beg, les annotations au bas des pages, qui pour chaque hiérarque mentionné, se limitaient pudiquement à signaler les dates d’ordination, les promotions successives et la date de sa « présentation à Dieu », dans le livre ces mêmes annotations, présentées en fin d’ouvrage cette fois-ci, complètent chaque courte biographie par les périodes d’emprisonnement, de déportation et par la cause du décès (fusillé, la plupart du temps).
Si l’archevêque Basile, avait pu lire la biographie telle qu’elle est éditée aujourd’hui, cela lui aurait évité de devoir s’offusquer à plusieurs reprises, car en lecteur méticuleux, il a selon son habitude, noté ses remarques sur des fiches séparées indiquant la page à laquelle sa remarque se rapporte. Dans l’une d’elle il note : « pas un mot sur les persécutions des années 1936-38 ni sur la situation de l’Eglise en 1939!».
Que ce livre paraisse aujourd’hui et de cette manière est d’autant plus surprenant que l’année précédente était sortie aux éditions du Patriarcat de Moscou une biographie très complète du Patriarche Alexis Ier par Valentin Nikitine .
Il s’agit d’un ouvrage de 445 pages, bien documenté avec de nombreuses références et se basant sur des sources autrefois inaccessibles, comme entre autres les écrits de Mgr. Basile Krivochéine, archevêque de Bruxelles et de Belgique.
L’auteur, - ce que l’on n’apprend qu’à la fin du livre, - a d’ailleurs voulu compléter l’ouvrage du premier biographe du Patriarche, A.L. Kasem-Beg, qu’il avait connu personnellement, auquel il se réfère constamment, et auquel il rend hommage. Par ailleurs on trouve bien dans cet ouvrage parmi les références l’édition russe du livre que lui a consacré Mireille Massip et qui est ignorée dans la biographie du Patriarche Alexis I parue plus récemment.
Note
1. Казем-Бег А.Л. «Жизнеописание Святейшего Патриарха Московского и всея Руси Алексия I». Москва, Изд-во Сретенского монастыря, 2015.
2. Mireille Massip, « La vérité est fille du temps, Alexandre Kasem-Beg et l’émigration russe en occident», Georg Editeur, Genève, 1999.
En revanche, si dans le texte original de Kasem-Beg, les annotations au bas des pages, qui pour chaque hiérarque mentionné, se limitaient pudiquement à signaler les dates d’ordination, les promotions successives et la date de sa « présentation à Dieu », dans le livre ces mêmes annotations, présentées en fin d’ouvrage cette fois-ci, complètent chaque courte biographie par les périodes d’emprisonnement, de déportation et par la cause du décès (fusillé, la plupart du temps).
Si l’archevêque Basile, avait pu lire la biographie telle qu’elle est éditée aujourd’hui, cela lui aurait évité de devoir s’offusquer à plusieurs reprises, car en lecteur méticuleux, il a selon son habitude, noté ses remarques sur des fiches séparées indiquant la page à laquelle sa remarque se rapporte. Dans l’une d’elle il note : « pas un mot sur les persécutions des années 1936-38 ni sur la situation de l’Eglise en 1939!».
Que ce livre paraisse aujourd’hui et de cette manière est d’autant plus surprenant que l’année précédente était sortie aux éditions du Patriarcat de Moscou une biographie très complète du Patriarche Alexis Ier par Valentin Nikitine .
Il s’agit d’un ouvrage de 445 pages, bien documenté avec de nombreuses références et se basant sur des sources autrefois inaccessibles, comme entre autres les écrits de Mgr. Basile Krivochéine, archevêque de Bruxelles et de Belgique.
L’auteur, - ce que l’on n’apprend qu’à la fin du livre, - a d’ailleurs voulu compléter l’ouvrage du premier biographe du Patriarche, A.L. Kasem-Beg, qu’il avait connu personnellement, auquel il se réfère constamment, et auquel il rend hommage. Par ailleurs on trouve bien dans cet ouvrage parmi les références l’édition russe du livre que lui a consacré Mireille Massip et qui est ignorée dans la biographie du Patriarche Alexis I parue plus récemment.
Note
1. Казем-Бег А.Л. «Жизнеописание Святейшего Патриарха Московского и всея Руси Алексия I». Москва, Изд-во Сретенского монастыря, 2015.
2. Mireille Massip, « La vérité est fille du temps, Alexandre Kasem-Beg et l’émigration russe en occident», Georg Editeur, Genève, 1999.
Ce projet est mis en œuvre par le centre de soutenance de thèses de doctorat Saints Cyrille et Méthode ainsi que par le DREE et le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Ces cours s’achèveront le 4 septembre.
Y participent des clercs et des laïques catholiques venus d’Italie, d’Espagne, de France et de Roumanie qui étudient dans les universités pontificales de Rome ainsi que des collaborateurs des services du Vatican.
Ils apprendront le russe, visiteront diverses institutions du patriarcat, des séminaires et des académies de théologie, les monuments historiques et culturels de Moscou et de Saint Pétersbourg.
Y participent des clercs et des laïques catholiques venus d’Italie, d’Espagne, de France et de Roumanie qui étudient dans les universités pontificales de Rome ainsi que des collaborateurs des services du Vatican.
Ils apprendront le russe, visiteront diverses institutions du patriarcat, des séminaires et des académies de théologie, les monuments historiques et culturels de Moscou et de Saint Pétersbourg.
Parmi les sujets qui seront débattus avec des experts et des chercheurs en ecclésiologie les relations existant entre les Eglises catholique et orthodoxe russe.
Lien Interfax religion et ICI Встреча с сотрудниками подразделений Римской курии и представителями академического сообщества Католической Церкви
Trad "PO"
Lien Interfax religion et ICI Встреча с сотрудниками подразделений Римской курии и представителями академического сообщества Католической Церкви
Trad "PO"
Le mercredi le 31 août la Divine liturgie sera célébrée á 10h 00.
Apres l'office, avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, une icône vénérée de la Mère de Dieu Pantanassa (« Souveraine de l'Univers ») sera présenté á la cathédrale. On prie devant l’icône de « Pantanassa » en cas de maladies cancéreuses et pour se délivrer des sortilèges.
Une copie de cette icône sera remise en don à la cathédrale Saint Nicolas.
L’icône miraculeuse «Pantanassa» se trouve en Grèce, au Mont Athos, à gauche de la colonne orientale de l’église principale du monastère de Vatopédi. Elle fut peinte au XVII ème siècle et était une bénédiction de starets Joseph à ses disciples. Le starets transmit l’histoire de l’icône de la Mère de Dieu «Pantanassa».
Apres l'office, avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, une icône vénérée de la Mère de Dieu Pantanassa (« Souveraine de l'Univers ») sera présenté á la cathédrale. On prie devant l’icône de « Pantanassa » en cas de maladies cancéreuses et pour se délivrer des sortilèges.
Une copie de cette icône sera remise en don à la cathédrale Saint Nicolas.
L’icône miraculeuse «Pantanassa» se trouve en Grèce, au Mont Athos, à gauche de la colonne orientale de l’église principale du monastère de Vatopédi. Elle fut peinte au XVII ème siècle et était une bénédiction de starets Joseph à ses disciples. Le starets transmit l’histoire de l’icône de la Mère de Dieu «Pantanassa».
Au XVIIème siècle, un jeune homme entra un jour dans l’église et, alors qu’il se trouvait devant l’icône de la Mère de Dieu «Pantanassa», le visage de la Vierge s’embrasa et une puissance invisible le jeta évanoui à terre. Lorsqu’il eut repris connaissance, il alla se confesser en pleurant aux pères du monastère, avouant qu’il avait mené une vie loin de Dieu, exerçant même des pratiques de magie noire. L’intervention miraculeuse de la Vierge incita le jeune homme à changer de vie et à devenir un homme pieux. Il fut guérit de la maladie de l’âme et resta au Mont Athos....SUITE
***
Чудотворная икона Божией Матери, именуемая «Всецарица» (по-гречески – «Пантанасса») находится на Святой Горе Афон около северо-восточной колонны соборного храма Ватопедской обители, слева от царских врат. Эта небольшая по размерам икона (XVII в.), по преданию, была благословением афонского старца Иосифа Исихаста своим ученикам.
В среду, 31 августа, в день празднования памяти иконы Божией Матери Всецарицы, по благословению епископа Корсунского Нестора, состоится передача чтимого списка с образа "Всецарицы" в дар Свято-Николаевскому собору. Начало Божественной литургии в 10 часов утра. Сей образ, находящийся на Святой Горе Афон, прославился особенной благодатью исцеления онкологических заболеваний, избавления от чародейства, зависимости детей от алкоголя и наркотиков.
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Чудотворная икона Божией Матери, именуемая «Всецарица» (по-гречески – «Пантанасса») находится на Святой Горе Афон около северо-восточной колонны соборного храма Ватопедской обители, слева от царских врат. Эта небольшая по размерам икона (XVII в.), по преданию, была благословением афонского старца Иосифа Исихаста своим ученикам.
В среду, 31 августа, в день празднования памяти иконы Божией Матери Всецарицы, по благословению епископа Корсунского Нестора, состоится передача чтимого списка с образа "Всецарицы" в дар Свято-Николаевскому собору. Начало Божественной литургии в 10 часов утра. Сей образ, находящийся на Святой Горе Афон, прославился особенной благодатью исцеления онкологических заболеваний, избавления от чародейства, зависимости детей от алкоголя и наркотиков.
PARIS: 92, rue St Denis (m. Etienne Marcel)
L’ACATHISTE AUX STS CONSTANTIN ET HELENE
est récité tous les vendredis à 16h à partir du 2 septembre 2016 jusqu’au 30 juin 2017
Il n’y aura pas d’office orthodoxe:
- le vendredi de la première semaine du Grand Carême
- le vendredi de la Passion du Christ (semaine sainte selon les calendriers catholiques et orthodoxes)
VENDREDI 18 NOVEMBRE la célébration solennelle en commémoration de la translation des reliques de Ste Hélène à Paris. 17h
L’ACATHISTE AUX STS CONSTANTIN ET HELENE
est récité tous les vendredis à 16h à partir du 2 septembre 2016 jusqu’au 30 juin 2017
Il n’y aura pas d’office orthodoxe:
- le vendredi de la première semaine du Grand Carême
- le vendredi de la Passion du Christ (semaine sainte selon les calendriers catholiques et orthodoxes)
VENDREDI 18 NOVEMBRE la célébration solennelle en commémoration de la translation des reliques de Ste Hélène à Paris. 17h
LA LITURGIE ORTHODOXE
sera célébrée à 9.30 selon le calendrier suivant :
SAMEDI 1 OCTOBRE 2016
SAMEDI 5 NOVEMBRE 2016
SAMEDI 10 DÉCEMBRE 2016
SAMEDI 28 JANVIER 2017
SAMEDI 11 MARS 2017
SAMEDI 6 MAI 2017
SAMEDI 3 JUIN 2017 fête des sts Constantin et Hélène
Il n’y aura pas de célébrations orthodoxes aux mois de juillet et août. La reprise est au mois de septembre 2017.
sera célébrée à 9.30 selon le calendrier suivant :
SAMEDI 1 OCTOBRE 2016
SAMEDI 5 NOVEMBRE 2016
SAMEDI 10 DÉCEMBRE 2016
SAMEDI 28 JANVIER 2017
SAMEDI 11 MARS 2017
SAMEDI 6 MAI 2017
SAMEDI 3 JUIN 2017 fête des sts Constantin et Hélène
Il n’y aura pas de célébrations orthodoxes aux mois de juillet et août. La reprise est au mois de septembre 2017.
Plusieurs photos de l'installation des quatre petites coupoles de la cathédrale, le 24 août 2016. La perspective sur la Seine et le Grand Palais a aujourd'hui changé
Le chantier de la future Eglise orthodoxe de Paris située à quelques pas de la Tour Eiffel, sur le quai Branly, s'achève. Quatre petits bulbes dorés ont été montés à la grue et fixés mercredi 24 août dans la matinée, deux ans après le début des travaux. Comme l’exige la tradition orthodoxe, une croix orne chacun des bulbes qui culminent à une hauteur de 6 mètres. Le bulbe principal, lui, avait été monté en mars dernier.
Cathédrale et centre Culturel russes du quai Branly: la première pierre posée mardi le 14 avril 2015
Le projet, orchestré par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, avait été souhaité par le président russe Vladimir Poutine et décidé par Nicolas Sarkozy. Il sera inauguré entre les 18 et 20 octobre et comprend quatre bâtiments de trois étages, dont une école primaire franco-russe, un centre culturel avec une librairie, des salles d’exposition, un café, et un centre paroissial avec un auditorium sur une surface de 5 000 m2 en bords de Seine.
Le projet, orchestré par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, avait été souhaité par le président russe Vladimir Poutine et décidé par Nicolas Sarkozy. Il sera inauguré entre les 18 et 20 octobre et comprend quatre bâtiments de trois étages, dont une école primaire franco-russe, un centre culturel avec une librairie, des salles d’exposition, un café, et un centre paroissial avec un auditorium sur une surface de 5 000 m2 en bords de Seine.
Le Centre culturel et spirituel orthodoxe et sa cathédrale seront inaugurés à proximité de la tour Eiffel le mois prochain. La culture orthodoxe a pignon sur rue à Paris
État des travaux: installation des sols en pierre de l'église
« Bien des choses ont changé dans les apparences après la chute de l’URSS, alors que la vie intérieure des gens est restée pratiquement inchangée »
Le père Georges Kotchetkov est intervenu au II-e Festival « Rencontres de la Transfiguration : Ceux qui espèrent » (20-21août)
Plus de deux mille participants s’y sont réunis pour, dans le cadre de treize sections, débattre de l’actualité ecclésiale en Russie (enseignement, unité chrétienne, dialogue au sein de l’Eglise, écclesialisation des jeunes, éducation chrétienne, l’Eglise et les médias…). Historiens, journalistes, écrivains, associations chrétiennes russes et venues d’Italie, de France, de Suisse, de Roumanie, etc. prennent part à ce Festival.
Le père Georges Kotchetkov est intervenu au II-e Festival « Rencontres de la Transfiguration : Ceux qui espèrent » (20-21août)
Plus de deux mille participants s’y sont réunis pour, dans le cadre de treize sections, débattre de l’actualité ecclésiale en Russie (enseignement, unité chrétienne, dialogue au sein de l’Eglise, écclesialisation des jeunes, éducation chrétienne, l’Eglise et les médias…). Historiens, journalistes, écrivains, associations chrétiennes russes et venues d’Italie, de France, de Suisse, de Roumanie, etc. prennent part à ce Festival.
L’année dernière la Fraternité de la Transfiguration a fêté le 25e anniversaire de son existence.
Le père Georges a dit : « Je vous exhorte à vous débarrasser du fardeau que représente le passé soviétique. Fortes, très fortes ont été nos espérances ces dernières décennies. Nous avons, naguère, réussi à vaincre la peste brune du national-socialisme, puis la peste rouge du communisme. Nous pouvions commencer à espérer qu’une vie nouvelle allait commencer, une vie normale. Les décennies passaient et il est devenu évident que les choses ne sont pas aussi simples. Bien des choses ont changé dans le monde qui nous entoure, alors que nos vies intérieures sont pratiquement restées telles qu’elles étaient. Nous avons, avant ces évènements, perdu espérance, foi et amour.
Le père Georges a dit : « Je vous exhorte à vous débarrasser du fardeau que représente le passé soviétique. Fortes, très fortes ont été nos espérances ces dernières décennies. Nous avons, naguère, réussi à vaincre la peste brune du national-socialisme, puis la peste rouge du communisme. Nous pouvions commencer à espérer qu’une vie nouvelle allait commencer, une vie normale. Les décennies passaient et il est devenu évident que les choses ne sont pas aussi simples. Bien des choses ont changé dans le monde qui nous entoure, alors que nos vies intérieures sont pratiquement restées telles qu’elles étaient. Nous avons, avant ces évènements, perdu espérance, foi et amour.
Pour que l’espérance renaisse il nous faut tirer des conclusions des erreurs et des manquements commis au XXe siècle et au cours des siècles qui l’ont précédé. Il nous faut, en premier, nous débarrasser du fardeau qu’est le passé soviétique. Fardeau qui, en l’occurrence, inhibe gravement nos vocations spirituelles, la manifestation de notre libre arbitre, l’épanouissement de notre spiritualité.
Il nous faut apprendre à nous confier au prochain. Parfois il nous paraît que ce prochain « ne nous convient pas, qu’il nous est inacceptable ». N’oublions pas que ce prochain cèle, dans ses profondeurs, l’image de Dieu, qu’il représente une icône du Créateur, icône qui a été ternie et altérée. Si, malgré tous les obstacles, nous parvenions à faire revivre cette foi, cet esprit de conciliarité, l’espérance reviendra et nous en serons renforcés.
Il nous faut apprendre à nous confier au prochain. Parfois il nous paraît que ce prochain « ne nous convient pas, qu’il nous est inacceptable ». N’oublions pas que ce prochain cèle, dans ses profondeurs, l’image de Dieu, qu’il représente une icône du Créateur, icône qui a été ternie et altérée. Si, malgré tous les obstacles, nous parvenions à faire revivre cette foi, cet esprit de conciliarité, l’espérance reviendra et nous en serons renforcés.
Une liturgie a été célébrée le 21 août à la cathédrale du Christ Sauveur.
Cherchons donc ensemble les voies de cette renaissance spirituelle. En commençant par la personne, la personne qui doit s’engager dans la voie juste, la voie qui commence par la catéchisation. Approfondissons notre connaissance de nous-mêmes. Objectif authentiquement chrétien, car se comprendre soi-même revient à pouvoir comprendre son prochain. La personne, ne l’oublions pas, ne saurait exister pleinement « en circuit fermé », elle est équivalente à la conciliarité et dès les premiers pas franchis dans la foi chrétienne nous devons nous montrer ouverts, confiants, ne pas craindre d’éventuelles pertes. Partageons ! La voie de l’amour est toujours celle du sacrifice».
Lien Traduction N.K.
Cherchons donc ensemble les voies de cette renaissance spirituelle. En commençant par la personne, la personne qui doit s’engager dans la voie juste, la voie qui commence par la catéchisation. Approfondissons notre connaissance de nous-mêmes. Objectif authentiquement chrétien, car se comprendre soi-même revient à pouvoir comprendre son prochain. La personne, ne l’oublions pas, ne saurait exister pleinement « en circuit fermé », elle est équivalente à la conciliarité et dès les premiers pas franchis dans la foi chrétienne nous devons nous montrer ouverts, confiants, ne pas craindre d’éventuelles pertes. Partageons ! La voie de l’amour est toujours celle du sacrifice».
Lien Traduction N.K.
Et ce sur 4 650 mètres carrés, en quatre bâtiments, dont un centre culturel comprenant une librairie, une salle d’exposition et un café, un centre paroissial avec un auditorium, des bureaux, des appartements, une école primaire franco-russe et, enfin, la fameuse cathédrale de 450 mètres carrés aux cinq dômes recouverts de feuilles d’or. Un travail d’équipe exécuté par les ateliers Gohard, spécialistes depuis des générations dans la dorure des coupoles!
Heureux de rappeler que l’avenue Franco-Russe et le pont Alexandre-III sont à quelques jets de pierre de là, il est surtout soulagé de voir cette construction arriver quasiment à sa fin. Un projet exceptionnel, s’agissant d’une cathédrale de la Sainte Russie hors les murs.
Les coupoles de la future cathédrale orthodoxe quai Branly sont confectionnées à Vannes
C’est un nouveau matériau composite léger et robuste, dernier mot de l’industrie des métaux, qui est a servi à la fabrication de ces coupoles.
Les coupoles de la future cathédrale orthodoxe quai Branly sont confectionnées à Vannes
C’est un nouveau matériau composite léger et robuste, dernier mot de l’industrie des métaux, qui est a servi à la fabrication de ces coupoles.
Derrière le village de chantier qui cache les travaux, on voit cependant de nouveaux échafaudages se préparer à accueillir ces dômes vedettes de ce futur monument religieux de Paris.
Lire Cathédrale, quai Branly - bénédiction des dix cloches! ...et esquisses des futures fresques
Lire Cathédrale, quai Branly - bénédiction des dix cloches! ...et esquisses des futures fresques
« Nous n'avons nulle part où nous plaindre »
La Corée du Nord a intensifié la persécution des chrétiens ; les fonctionnaires confisquent les objets qui comportent des images en forme de croix...
Ces derniers mois, la pression sur les chrétiens s'est intensifiée en Corée du Nord.
Les fonctionnaires confisquent les objets qui ont la forme de croix aux postes de douane et dans les magasins, écrit Православие.ru, en se référant au site Sib-catholic.ru.
« Lorsque les douaniers confisquent ces objets en déclarant qu'ils sont semblables à des croix, nous n'avons nulle-part où nous plaindre. Les breloques ou les boucles d'oreilles ressemblant à une croix sont également saisies », raconte un commerçant de la province de Hamgyong.
La Corée du Nord a intensifié la persécution des chrétiens ; les fonctionnaires confisquent les objets qui comportent des images en forme de croix...
Ces derniers mois, la pression sur les chrétiens s'est intensifiée en Corée du Nord.
Les fonctionnaires confisquent les objets qui ont la forme de croix aux postes de douane et dans les magasins, écrit Православие.ru, en se référant au site Sib-catholic.ru.
« Lorsque les douaniers confisquent ces objets en déclarant qu'ils sont semblables à des croix, nous n'avons nulle-part où nous plaindre. Les breloques ou les boucles d'oreilles ressemblant à une croix sont également saisies », raconte un commerçant de la province de Hamgyong.
Selon des rumeurs qui viennent d'un pays où il est très difficile d'obtenir des informations non-officielles, on conseille même aux élèves d'être prudents dans leur façon d'écrire le signe « + » dans les calculs mathématiques, afin qu'il ne rappelle pas un signe de croix.
On considère qu'en République populaire démocratique de Corée (RPDC) il y aurait actuellement environ 70.000 chrétiens dans des camps de concentration en raison de leur foi. Ceux qui ont gardé la foi risquent d'être victimes de tortures et de peines cruelles, allant de la prison jusqu'à la mort.
Corée du Nord: Nouvelle vague de répression et d'exécutions publiques....pour avoir possédé une bible
En même temps, la RPDC annonce officiellement, comme le faisait autrefois l'URSS, la liberté de conscience. Et dans la capitale, 24 millions d'habitants, sont ouvertes deux églises chrétiennes. On considère que ces deux églises existent uniquement à des fins de propagande.
La Corée du Nord conserve le pouvoir de la « dynastie » des Kim, les descendants du chef des communistes coréens Kim Il Sung, qui a fondé le culte totalitaire de sa personne. Le régime athée, qui fait un usage intensif de la terreur, répand la propagande d'une sorte de foi néo-païenne dans les capacités surhumaines de leurs « guides ».
Kim Il Sung, après sa mort en 1994, a été déclaré « président éternel ». Tous les Coréens de RPDC sont tenus de porter des badges avec son portrait.
Lien Traduit du russe par Marie et André Donzeau
On considère qu'en République populaire démocratique de Corée (RPDC) il y aurait actuellement environ 70.000 chrétiens dans des camps de concentration en raison de leur foi. Ceux qui ont gardé la foi risquent d'être victimes de tortures et de peines cruelles, allant de la prison jusqu'à la mort.
Corée du Nord: Nouvelle vague de répression et d'exécutions publiques....pour avoir possédé une bible
En même temps, la RPDC annonce officiellement, comme le faisait autrefois l'URSS, la liberté de conscience. Et dans la capitale, 24 millions d'habitants, sont ouvertes deux églises chrétiennes. On considère que ces deux églises existent uniquement à des fins de propagande.
La Corée du Nord conserve le pouvoir de la « dynastie » des Kim, les descendants du chef des communistes coréens Kim Il Sung, qui a fondé le culte totalitaire de sa personne. Le régime athée, qui fait un usage intensif de la terreur, répand la propagande d'une sorte de foi néo-païenne dans les capacités surhumaines de leurs « guides ».
Kim Il Sung, après sa mort en 1994, a été déclaré « président éternel ». Tous les Coréens de RPDC sont tenus de porter des badges avec son portrait.
Lien Traduit du russe par Marie et André Donzeau
En Chine les chrétiens menacés d’être privés de toute aide sociale
Les autorités de la province de Gou Tchouj menacent les chrétiens de leur couper le versement de toute aide sociale s’ils ne cessaient pas de fréquenter les églises. Le frère Maw, membre d’une communauté « à domicile » a raconté que le 2 juillet des fonctionnaires ont exigé des croyants de signer un engagement à ne plus fréquenter les réunion de prières. En cas de refus ils cesseront de percevoir leurs pensions de retraite ainsi que d’autres allocations sociales.
Chine: 2015, l'année noire de la persécution religieuse
Le gouvernement chinois adopte à l’égard des chrétiens une attitude de plus en plus rigoureuse alors que le nombre des croyants s’accroit rapidement dans le pays. Des milliers d’édifices religieux ont été détruits, les pasteurs et les membres du clergé sont emprisonnés et victimes d’inculpations arbitraires.
Les parents ne peuvent amener leurs enfants dans les églises même si celles-ci sont officiellement « enregistrées par l’Etat. C’est exactement ce qui s’est produit en 2014 dans la province de Sichuan
Lien Trad "PO"
Les chrétiens persécutés en Chine
Les autorités de la province de Gou Tchouj menacent les chrétiens de leur couper le versement de toute aide sociale s’ils ne cessaient pas de fréquenter les églises. Le frère Maw, membre d’une communauté « à domicile » a raconté que le 2 juillet des fonctionnaires ont exigé des croyants de signer un engagement à ne plus fréquenter les réunion de prières. En cas de refus ils cesseront de percevoir leurs pensions de retraite ainsi que d’autres allocations sociales.
Chine: 2015, l'année noire de la persécution religieuse
Le gouvernement chinois adopte à l’égard des chrétiens une attitude de plus en plus rigoureuse alors que le nombre des croyants s’accroit rapidement dans le pays. Des milliers d’édifices religieux ont été détruits, les pasteurs et les membres du clergé sont emprisonnés et victimes d’inculpations arbitraires.
Les parents ne peuvent amener leurs enfants dans les églises même si celles-ci sont officiellement « enregistrées par l’Etat. C’est exactement ce qui s’est produit en 2014 dans la province de Sichuan
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Les chrétiens persécutés en Chine
Par Larissa Ouzlova, enseignante aux cours d’iconographie, Serguiev Possad
L’icône de la Notre Dame Joie des Affligés se trouve dans l’église de la Transfiguration. Elle se situe dans une chapelle qui porte le nom de l’icône. Cette icône, elle n’est pas très grande, se trouve dans une châsse de marbre ornée de deux anges. Des cierges brûlent constamment auprès d’elle.
J’ai la certitude que c’est Anna Akhmatova qui m’a indiqué cet endroit. J’avais appris que la poétesse avait été une paroissienne de cette église rue Ordynka à Moscou et j’ai eu envie de m’y rendre. Auparavant je me suis beaucoup intéressée à l’icône russe, j’allais dans les musées, dans la laure Saint Serge. Mais je n’éprouvais pas du tout le besoin de prier. Je n’étais pas baptisée et je ne savais même pas si je pouvais me signer en entrant dans une église. Le nom même de la paroisse, Joie de tous les affligés, m’avait fortement impressionné. Il faut bien que les désespérés puissent se réjouir ? En quoi peut consister la joie qu’ils peuvent éprouver ?
L’église était presque vide. Tant mieux, peut-être car de toute façon je n’aurais jamais oser poser de questions.
L’icône de la Notre Dame Joie des Affligés se trouve dans l’église de la Transfiguration. Elle se situe dans une chapelle qui porte le nom de l’icône. Cette icône, elle n’est pas très grande, se trouve dans une châsse de marbre ornée de deux anges. Des cierges brûlent constamment auprès d’elle.
J’ai la certitude que c’est Anna Akhmatova qui m’a indiqué cet endroit. J’avais appris que la poétesse avait été une paroissienne de cette église rue Ordynka à Moscou et j’ai eu envie de m’y rendre. Auparavant je me suis beaucoup intéressée à l’icône russe, j’allais dans les musées, dans la laure Saint Serge. Mais je n’éprouvais pas du tout le besoin de prier. Je n’étais pas baptisée et je ne savais même pas si je pouvais me signer en entrant dans une église. Le nom même de la paroisse, Joie de tous les affligés, m’avait fortement impressionné. Il faut bien que les désespérés puissent se réjouir ? En quoi peut consister la joie qu’ils peuvent éprouver ?
L’église était presque vide. Tant mieux, peut-être car de toute façon je n’aurais jamais oser poser de questions.
Peu après cette visite nous nous sommes rendus avec une amie à Mikhaïlovskoe, le domaine de Pouchkine. J’y ai relu les poèmes d’Akhmatova dans la bibliothèque qui se situe à proximité du monastère de la Sainte Montagne. Mon amie Lena Diakonova m’y a prêté pour une nuit le Nouveau Testament. C’était une simple brochure à la reliure orange un peu fripée, les caractères étaient minuscules.
Ce fut pour moi une immense découverte : « Pendant toute la nuit j’ai lu Ton testament et j’ai comme revécu, guérie de mon évanouissement.... » (Akhmatova).
Comme s’il s’agissait de moi. Le lendemain matin mon amie rentra à Moscou, je la suivi peu après. Deux semaines s’étaient passées. Pour moi ce fut une éternité. Tout avait changé. J’allai à l’église de la rue Ordynka dès que je le pus.
Lorsque l’on prie et que l’on est entendu, que l’on ne sollicite rien mais que l’on reçoit, que l’on cherche et que l’on est inopinément trouvé : ainsi j’ai été trouvée par la Joie de tous les affligés et tout me fut révélé.
Traduction N.Krivocheine
L’Eglise de la Transfiguration et de la Notre Dame Joie des Affligés
Ce fut pour moi une immense découverte : « Pendant toute la nuit j’ai lu Ton testament et j’ai comme revécu, guérie de mon évanouissement.... » (Akhmatova).
Comme s’il s’agissait de moi. Le lendemain matin mon amie rentra à Moscou, je la suivi peu après. Deux semaines s’étaient passées. Pour moi ce fut une éternité. Tout avait changé. J’allai à l’église de la rue Ordynka dès que je le pus.
Lorsque l’on prie et que l’on est entendu, que l’on ne sollicite rien mais que l’on reçoit, que l’on cherche et que l’on est inopinément trouvé : ainsi j’ai été trouvée par la Joie de tous les affligés et tout me fut révélé.
Traduction N.Krivocheine
L’Eglise de la Transfiguration et de la Notre Dame Joie des Affligés
Le 31 juillet 2016 une icône sur lutrin représentant Saint Eugène Botkine, juste et martyr, a été remise au doyen de l’église Saint Jean le Précurseur, circonscription de Sarov, diocèse de Nijny-Novgorod. L’icône est destinée à la nouvelle église, actuellement en chantier, qui sera consacrée aux Saints martyrs impériaux.
Dans l’attente de la fin des travaux l’icône sera déposée à l’église Saint Panteleimon qui se trouve auprès d’un centre médical. Les médecins, les patients ainsi que tous les habitants de Sarov pourront venir se recueillir auprès de cette icône.
Dans l’attente de la fin des travaux l’icône sera déposée à l’église Saint Panteleimon qui se trouve auprès d’un centre médical. Les médecins, les patients ainsi que tous les habitants de Sarov pourront venir se recueillir auprès de cette icône.
Ce sont deux chercheurs, Vladimir Nebolsine et Alexandre Tchoutchaline, célèbres pour leurs travaux dans le domaine de la greffe du poumon, qui ont fait don de l’icône de Saint Eugène.
Le Concile des évêques de l’Eglise orthodoxe russe a, le 2 février 2016, déclaré Saint le médecin de la famille impériale Eugène Botkine, fusillé en 1918 à Ekaterinbourg en même temps que Nicolas II et les membres de la famille du Tsar.
Lire Pour la première fois en Russie une église de Moscou a été dédicacée à saint Eugène Botkine.
Nombreux sont ceux qui en apportant leurs vœux monastiques prennent le nom d'Eugène, des églises lui sont de plus en plus souvent consacrées, ses icônes sont vénérées dans presque tous les diocèses.
Lien Traduction "PO"
Lire aussi L’assassinat des Romanov: La villa Ipatiev rasée par le Politburo
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