L'Église russe a pris la défense de l'opéra-rock « Jésus-Christ - Superstar »
Il ne faut pas interdire à un artiste de puiser son inspiration dans la Bible

Le Patriarcat de Moscou a exprimé son désaccord avec les représentants de la société qui, dans certaines régions, se sont exprimés en faveur de l'interdiction de l'opéra-rock « Jésus-Christ - Superstar ».

« L'Eglise ne réprime pas la créativité, en bénissant les artistes qui s'inspirent de sujets évangéliques », a déclaré Vladimir Legoyda, responsable du Département synodal pour les relations de l'Eglise avec la société et les médias, cité mardi 1er novembre par son service de presse.

Commentant la demande des habitants de Tyumen adressée au gouverneur Vladimir Yakushev d'annuler la présentation de l'opéra-rock en question, Vladimir Legoyda a appelé à faire la différence entre une représentation non-canonique et une représentation blasphématoire d'une chose sacrée et a rappelé que l'opéra-rock mentionné « a amené beaucoup de gens à l'Église ».

L'Église russe a pris la défense de l'opéra-rock « Jésus-Christ - Superstar »
« Le résultat de telles recherches n'a pas vocation à transformer les artistes en évangélistes ou en pères de l'Eglise, par les travaux desquels ont été élaborées la tradition et la doctrine de l'Eglise. Cependant, ces productions artistiques fondées sur des sujets bibliques, nous montrent un aperçu de la culture chrétienne. » estime-t-il.

Selon le représentant de l'Eglise, ces œuvres, par leur nature, ne peuvent avoir une autorité dogmatique ou canonique ; elles peuvent donner lieu à des débats et à des discussions, avoir plus ou moins de succès ; on peut les accepter ou non « mais on ne doit pas interdire à un artiste de puiser son inspiration dans les Saintes Ecritures ».

« Entre une représentation blasphématoire et une représentation non-canonique des choses saintes il y a un abîme que seule une personne culturellement myope ne remarquera pas », conclut Vladimir Legoyda.

Auparavant, il avait été annoncé que l'administration du Théâtre musical d'Etat d'Omsk avait annulé la représentation prévue pour le 1er novembre de « Jésus-Christ - Superstar » par le théâtre de Saint-Pétersbourg « Rock-Opera ». Décision prise après que des militants du mouvement « Famille, Amour, Patrie » se soient adressés à la mairie. Ces jours-ci, les habitants de Tyumen ont demandé l'annulation de la représentation de l'opéra rock.

Interfax religion Traduction Marie et André Donzeau

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Novembre 2016 à 16:25 | -18 commentaire | Permalien

Au monastère Novospassky, Moscou, une exposition consacrée à l’Armée Blanche
L’exposition « Dieu est avec nous, que la Russie renaisse ! » sera inaugurée le 26 novembre 2016 à l’église du Signe, monastère Novospassky. Elle est consacrée aux héros du mouvement Blanc, à leur action dans le pays et à l’étranger. L’exposition est organisée par le monastère Novospassky ainsi que par l’Union de Gallipoli et le Fonds pour la mémoire du Mouvement Blanc qui est placé sous la protection de l’Icône de la Très Sainte Mère de Dieu de la racine de Koursk.

Un centre mémorial du Mouvement Blanc ouvrira au monastère Novospassky à Moscou

Y seront présentés des manuscrits provenant d’archives privées, des photographies inédites ainsi que des objets de famille.

Des descendants de combattants Blancs résidant aux Etats-Unis, en Australie, en France et au Royaume-Uni ont pris part à la préparation de l’exposition à laquelle ils ont prêté des objets leur appartenant.

Au monastère Novospassky, Moscou, une exposition consacrée à l’Armée Blanche
Plusieurs stands seront consacrés aux familles Golenistcheff-Koutouzov, Grabbe, Levchine qui ont donné un magnifique exemple de dignité et de ténacité, qualités qui leur ont permis de surmonter les dures épreuves qu’ils ont eu à affronter en exil.

L’histoire de l’Icône de la Très Sainte Mère de Dieu de la racine de Koursk , de sa trouvaille, des miracles qu’elle a accomplie ainsi que tout ce que cette icône représente pour la diaspora russe sera le thème de l’une des salles de l’exposition
Lien Pravoslavie.ru Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Novembre 2016 à 10:25 | 4 commentaires | Permalien

L’higoumène Mitrophane Chkourine, vice-président du service de l’instruction religieuse et de la catéchisation auprès du Saint Synode, a fait savoir « qu’il s’agit du premier manuel scolaire consacré à l’étude de l’exploit de ceux qui ont souffert pour le Christ au XX siècle. Ce livre sera pris pour base dans lors de l’élaboration des programmes scolaires ainsi que facultatifs. Un cycle de huit cours sur ce sujet a également été mis au point. L’ouvrage portera sur le rôle de l’Eglise dans l’histoire de la Russie, il est destiné aux enseignants du secondaire et sera bientôt mis sous presse. Lien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Novembre 2016 à 17:19 | 1 commentaire | Permalien

Le samedi 10 décembre 2016 pèlerinage auprès des reliques de Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge
Le samedi 10 décembre 2016 pèlerinage auprès des reliques de Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge

La Sainte Tête se trouve dans l’Eglise de la Vierge, non loin de Compiègne. Cette église date du XII siècle. C’est pour la première fois qu’une liturgie orthodoxe sera célébrée en ce lieu.

Elle sera présidée par le père Nicolas Nikichine responsable des pèlerinages du diocèse de Chersonèse.

Voici le programme détaillé de ce pèlerinage. Le nombre de place est limité, prière de vous inscrire à l’avance

Contacts: prêtre Nicolas Nikichine
tel +33 (0)6 20 34 95 46
nicolas.nikichine@gmail.com

ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26
Инна Бочарова
Зам. Директора Паломнического Центра
Le samedi 10 décembre 2016 pèlerinage auprès des reliques de Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Novembre 2016 à 18:14 | 2 commentaires | Permalien

Chaque 11 novembre, la Ville et les associations d’anciens combattants rendent hommage aux soldats morts pour la France durant la Première guerre mondiale. Cette année, un homme a souhaité donner une résonance particulière à la commémoration en honorant les soldats russes enterrés à Vitré.

En attendant, la cérémonie du vendredi 11 novembre, à partir de 9 h 45 au cimetière Saint-Martin, leur rendra un hommage solennel. « J’ai même trouvé un pope (prêtre chrétien orthodoxe) à l’église orthodoxe de Rennes. Il bénira toutes les tombes russes. Puis nous hisserons le drapeau russe dans le carré russe et le drapeau français dans le carré français. Et nous finirons par les deux hymnes. »

La suite de la cérémonie emmènera le cortège à l’église Notre-Dame vers 11 h, où le pope assistera le prêtre. Un dernier recueillement au monument aux morts, place du château, clôturera la matinée.

Les morts russes sur le front français de 14-18 commémorés à Mourmelon /Marne/

« Ils sont 22 inhumés au cimetière Saint-Martin. Il existe un monument avec leurs noms inscrits dessus », informe Jean-Yves Huet, nouveau responsable du protocole pour les manifestations patriotiques, qui « remercie » au passage son prédécesseur, Marcel Bordais.

Le premier groupe de soldats russes arriva à Marseille en avril 1916

. « Nous avons donc fêté les 100 ans cette année. » Au total, 45 000 Russes sont venus combattre en France. « Armes, vêtements, nourriture… Tout était pris en charge par la France. Et en plus, ils étaient payés cinq fois plus cher que les soldats français », révèle Jean-Yves Huet. SUITE
Drapeau et hymne russes: Le premier groupe de soldats russes arriva à Marseille en avril 1916

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Novembre 2016 à 20:49 | 1 commentaire | Permalien

L’Association des jeunes orthodoxes « Chersonèse » annonce son programme pour Novembre 2016
Les conférences commencerons à 19:30 à l'église-cathédrale des Trois Saints Docteurs.
Adresse de la paroisse: 26, rue Peclet 75015 entrée face de la Mairie du XVe. Digicode 2596, interphone "Ecole russe", premier étage Lien

L’Association des jeunes orthodoxes « Chersonèse » annonce son programme pour Novembre 2016

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Novembre 2016 à 19:11 | 4 commentaires | Permalien

EN SLAVON DEUX FOIS PAR MOIS
La paroisse orthodoxe russe de Bucarest

Je garde des dix mois que j’ai passés dans la capitale roumaine de nombreux souvenirs, pour la plupart chaleureux, touchants et bienfaisants. Mon travail universitaire et ma participation au nouveau collège européen me laissaient des moments de loisirs, dont des promenades méditatives dans le parc Cişmigiu… Parmi ces perles rares quotidiennes brillent d’un éclat particulier ces jours où priais au cours d’offices dans des églises de Bucarest.

Les circonstances ont fait que trois des églises de la capitale roumaine me sont devenus familières. L’église de la Dormition-de-la-Vierge, rue du Dr Burghelea, est celle que fréquentais le plus, elle était tout à côté de mon domicile, à cinq minutes de marche.

En général, j’y assistais à la liturgie du dimanche. Les offices du soir y étaient rares (ce qui est ordinaire dans les paroisses roumaines), c’est pourquoi le samedi soir je me rendais parfois à l’église Saint-Nicolas, place de l’Université. Dans cette église, construite au XXe siècle sur des fonds de l’Empire russe pour les Russes habitant Bucarest, c’est pourquoi jusqu’à ce jour elle est appelée « biserica Rusă » (« église russe »), dans cette église s’est établie la tradition de célébrer les offices du soir, logs et splendides. Mais les plus joyeux étaient les jours où je priais et lisais les Livre des Apôtres durant la liturgie dans l’église Saint-Nicolas-Tabacu, piata Victoriei. Dans cette église, deux samedis par mois l’office est dit en slavon russe.

Quoi qu’on en dise, il est important d’avoir accès à la langue dans laquelle est célébré l’office, de la comprendre, de jouir de sa sonorité. Je ne cacherai pas que les offices célébrés en roumain sont beaux, que les chants sont grandioses, longtemps les « Doamne miluieşte » (Kyrie eleison) me rappelleront mon séjour au sud-est de l’Europe. Mais pour nous, russophones, les lectures ou les chants en slavon nous sont familiers, chaleureux, habituels. Coupés, ne serait-ce que deux semaines, de cette langue, lorsqu’on l’entend à nouveau, les ecténies, les antiennes et la lecture de l’Évangile émeuvent, suscitent des larmes de joie, ébranlent l’âme.

L’église Saint-Nicolas-Tabacu est la seule église canonique de Bucarest où des offices sont célébrés en slavon russe.

Il est vrai que ce n’est que depuis peu, six ans, le premier office célébré en slavon le fut en novembre 2010. À l’époque, un groupe d’orthodoxes russes, sous la conduite d’Olga Aritontseva, a écrit au patriarche roumain pour demander des offices en slavon de préférence dans « l’église russe », Piata Universitatii, car elle a été construite dans un style russe et a été un temps sous juridiction du patriarcat de Moscou. Le patriarche Daniel a bien reçu cette demande, mais a considéré que, vu la fréquentation de cette église, il était difficile de trouver où procéder à de telles célébrations et a proposé au groupe de Russes l’église Saint-Nicolas-Tabacu, piata Victoriei, 180.

Ce choix n’est pas le fruit du hasard. L’église est située dans le centre de Bucarest à quelques minutes à pied de l’ambassade de Russie. On supposait, à tort s’est-il avéré, que les représentants de la nombreuse mission diplomatique et le personnel de l’école russe, implantée dans l’ambassade, y fréquenteraient les offices. Au début, l’église était desservie par les pères Vladimir Lapte et Marian Sava, puis ils furent remplacés par le père Evgenij Rogoti, c’est lui qui, jusqu’à ce jour, officie en slavon russe.
EN SLAVON DEUX FOIS PAR MOIS

Le père Evgenij est né dans un village roumain en Moldavie à l’époque soviétique, en 1978, mais c’est en Roumanie qu’il a reçu son éducation religieuse : au séminaire de Tulcea, puis à la faculté de théologie de l’Université de Bucarest.

— Mon père, sur les conseils de sa grand-mère souhaitait intégrer le séminaire d’Odessa et devenir prêtre, mais on ne l’a pas accepté. Quand j’ai terminé mes études secondaires il m’a dit : « Je n’ai pas pu être prêtre, mais toi, peut-être, tu le pourras. » C’est ce que je souhaitais et je suis entré au séminaire de Tulcea.

Le père Evgenij a été fait diacre en 2008 et ordonné prêtre en 2014. Dès 2003, il a travaillé au patriarcat de Roumanie, d’abord au Département des affaires ecclésiastiques extérieures et, depuis l’an dernier, au Service de presse. Il parle bien le russe, c’est un des peu nombreux prêtres de Bucarest capables d’entendre les confessions en russe.
Selon le père Evgenij, il n’a pas été facile d’imposer que les offices soient célébrés en slavon, la composante roumaine de la paroisse était opposée aux nouveautés linguistiques.

— Les Roumains ne comprennent pas le slavon, ils s’opposaient à son emploi d’autant plus que le nombre de Russes était très faible. Le recteur de la paroisse, le père Vladimir Vlaicu, a expliqué les choses et les oppositions ont cessé. Aujourd’hui les Roumains se sont habitués à ce que deux fois par mois nous célébrons la liturgie et en roumain et en slavon. Les gens apprécient notamment que pour ces offices nous faisons venir un chœur professionnel, payé par la communauté russe. Le dimanche nous n’avons pas de chœur, ce sont les paroissiens qui chantent. Bien sûr, ils ne réussissent pas aussi bien.

Lire La vie du nouveau confesseur roumain Valériou Gafencou 1920-1952

Malheureusement le nombre des Russes est toujours aussi faible et d’après leur prêtre la composition de cette communauté change tous les deux ou trois ans. L’église est peu fréquentée par les diplomates en poste, ce sont surtout des gens venus pour leur travail ou leurs études. Après quelques années ils quittent le pays et sont remplacés par de nouveaux arrivants. Les Ukrainiens, depuis les événements de 2014, ne viennent plus dans l’église Saint-Nicolas-Tabacu, ce qui n’est guère compréhensible, puisqu’elle est placée sous la juridiction du patriarcat de Roumanie et que son clergé n’est en rien lié à la Russie. Les Russes, habitant de façon permanente à Bucarest, ne fréquentent pas non plus cette église : ils préfèrent les églises roumaines plus proches de leurs domiciles, en règle générale, ils connaissent le roumain et comprennent les offices, aussi ils n’ont pas besoin d’aller piata Victoriei, surtout si c’est peu pratique et loin.

Malheureusement la communauté ne reçoit pas de soutien financier de Russie, les dépenses de première nécessité sont assumées par les paroissiens et le travail quotidien est assuré par Angelika Zubkova, employée du consulat de Russie. Il faut de l’argent pour le chœur, et puis les menues dépenses occasionnées par la venue une ou deux fois l’an d’un prêtre moscovite, aux frais du DREE. La dernière fois, en avril, c’est l’archiprêtre Vladimir Alexandrov qui est venu. Le père Vladimir est intervenu dans la salle des Actes de l’école de l’ambassade, a confessé, a célébré la liturgie dans les églises Saint-Nicolas-Tabacu et Saint-Grégoire-Palama de l’Université polytechnique.

— Je vois que les gens sont heureux quand arrive un prêtre de Moscou, dit le père Evgenij. Pour eux, c’est une grande fête. Ces jours-là il y a plus de monde dans l’église.

Pour nos paroissiens, il n’y a pas de problèmes les autres jours, on peut se confesser à lui en russe et en ville il y a de nombreuses églises et des monastères. La Roumanie est un pays chrétien, les églises sont fréquentées par de nombreux jeunes et des gens d’âge mûr, les jeûnes et les normes de la vie chrétienne y sont respectées.
Certes, il est difficile pour un Russe nouvellement arrivé de s’intégrer au milieu spécifique de la vie orthodoxe roumaine, mais ces difficultés sont surmontables et l’on se familiarise aux églises roumaines. Bien sûr les offices en slavon, même s’ils sont rares, permettent, aux Russes de passage, résidants permanents ou émigrés, de renouer les liens avec la mère patrie. Mais avec le renouvellement continuel des paroissiens, il est utopique de rêver au renforcement de la communauté russe et à la présence permanente à Bucarest d’un prêtre russe.

Vraisemblablement, ce sont vingt à trente personnes qui viendront assister aux offices célébrés le samedi dans l’église Saint-Nicolas-Tabacu, leur visage, leur nom changeront, mais ce seront des gens que la volonté de Dieu a conduits pour un temps sur l’hospitalière terre roumaine.

Serguej MUDROV
21 septembre 2016.

Pravoslavie ru О русском православном приходе в Бухаресте Traduction "PO"
EN SLAVON DEUX FOIS PAR MOIS

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Novembre 2016 à 16:03 | 4 commentaires | Permalien

Les artistes de la capitale se cotisent pour la construction d’une église au « Montmartre de Moscou »
Une église en bois consacrée à Saint André Roublev sera bientôt construite rue Verkhnija Maslovka, dans le nord de Moscou.

Les paroissiens dont de très nombreux artistes peintres avaient participé à des ventes aux enchères et donné les sommes obtenues grâce aux ventes pour financer la construction de l’église. Vladimir Ressine, en charge du programme de construction des églises a précisé que ces artistes prennent sur eux l’aménagement et la décoration de l’édifice.

Les travaux seront achevés dans à peu près un an.

Les artistes de la capitale se cotisent pour la construction d’une église au « Montmartre de Moscou »
Un quartier nomme « le Montmartre de Moscou » avait été bâti dans les années à cet emplacement, voici pourquoi l’église sera consacrée à Saint André Roublev.

La construction d’une grande église en pierre en remplacement de l’église en bois est d’ores et déjà prévue. Lien Trad "PO"


Les artistes de la capitale se cotisent pour la construction d’une église au « Montmartre de Moscou »

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Novembre 2016 à 11:13 | 0 commentaire | Permalien

Association de jeunesse "Chersonèse" - le vendredi 4 novembre rencontre avec Émilie  van Taack
Association de jeunesse "Chersonèse" organise vendredi le 4 novembre une soirée avec avec Madame Émilie van Taack à l'église-cathédrale des Trois Saints Docteurs.

La conférence commencera à 19:30 Adresse de la paroisse: 26 rue Peclet 75015 entrée face de la Mairie du XVe. Digicode 2596, premier étage

Le sujet en sera le livre "In memoriam Lydia Ouspensky" - Éditions Sainte-Geneviève

Présentation de photos et d'un diaporama ainsi que d'une courte vidéo portant sur la vie et l’œuvre de Leonid et Lydia Ouspensky.

Ce livre, publié à l’occasion du 10e anniversaire du rappel à Dieu de Lydia Alexandrovna Ouspensky, rassemble plusieurs écrits dont le principal - "Une vie comme une autre" - est le récit autobiographique que Lydia a laissé de son émigration hors de Russie et de sa vie entre les deux guerres.

Association de jeunesse "Chersonèse" - le vendredi 4 novembre rencontre avec Émilie  van Taack
Des portraits, ensuite, écrits par ses amis, Galina Makhrova, Véronique Lossky, Marie-Chantal Savinkov, Valery Sergueev, Emilie Van Taack, composent une image de Lydia et du couple qu’elle formait avec son époux — uni jusqu’à la fin de leur vie, définitivement, en un seul être. Il est impossible de parler de Lydia, en effet, sans évoquer Léonide Alexandrovitch qui fut, dès qu’elle l’eut rencontré, comme la cause à laquelle elle se dévoua, corps et âme.

Книга издана к 10-й годовщине кончины Л.А. Успенской. В неё входят автобиографические воспоминания Успенской «Жизнь как у всех», а также друзей и свидетелей: Вероники Лосской, Галины Махровой, Мари Шанталь Савинковой, Валери Сергеевой и Эмилии ван Таак.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Novembre 2016 à 10:39 | 0 commentaire | Permalien

Le 30 octobre 2016 jour de mémoire des victimes des répressions politiques, on a prié pour les victimes innocentes dans les diocèses de l’Église orthodoxe russe.

Le 29 octobre 2016, au monastère exempt des îles Solovki a été célébré un obit (pannyhide) pour tous ceux qui ont souffert « durant les années d’athéisme » et pour tous ceux qui ont succombé en ce jour il y a 87 ans dans les geôles de Solovki.

Des cérémonies de deuil ont été célébrées avec le concours du clergé orthodoxe de la région de Moscou au polygone de « Boutovo ». Dans une interview à la revue Foma (Thomas), l’archiprêtre Cyrille Kaleda, recteur de la paroisse des Nouveaux martyrs et Propagateurs de la foi de l’Église russe à Boutov, a dit comment en ce lieu est honorée la mémoire des victimes des répressions.

Le 30 octobre 2016, à Saint-Pétersbourg, une « Prière in memoriam » s’est déroulée, de 12 à 20 heures, devant la stèle commémorative de Solovki où chacun pouvait venir lire une page du martyrologue ou citer le nom de victimes parentes ou proches.

www.patriarchia.ru
Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Novembre 2016 à 09:56 | 0 commentaire | Permalien

Une table ronde sur le thème « Le Bouddhisme, facteur de développement de la société civile, de la paix et de l’entente interconfessionnelle en Fédération de Russie » avait lieu le 25 octobre 2016 au Conseil de la Fédération.

La réunion était conduite par O. V. Tsepkine, membre du Comité du Conseil de la Fédération à la législation constitutionnelle et à la construction de l’état. Les participants de la rencontre ont constaté que les associations bouddhistes, faisant partie intégrante de la société, prenaient une part active à la mise en place du dialogue interethnique et interreligieux, agissant en interaction avec les organes gouvernementaux et municipaux, ainsi qu’avec les fonctionnaires et les organisations civiles, œuvrant dans le domaine de l’action caritative, de l’instruction, de la culture et de la préservation du patrimoine. Suite Mospat

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Octobre 2016 à 11:11 | 0 commentaire | Permalien

A Moscou, Saint Pétersbourg et dans d’autres villes de Russie une prière sera dite à la mémoire des victimes de la répression soviétique
Les familles de la première et de la deuxième émigrations comptent de nombreux proches assassinés par les Soviets.

Le 30 octobre est le jour où la Russie commémore les victimes de la répression politique. Cette date a été instaurée en 1991. Des prières seront élevées pour le repos éternel des innocents, leurs noms seront proclamés à haute voix.

Ces prières mémorielles ne sont en rien une action politique. Il s’agit d’un effort spirituel visant à ne pas laisser dans l’oubli les victimes innocentes, à faire acte de compassion, de miséricorde et de réconciliation. L’histoire de la Russie est tragique. Ce qui s’est passé au XX siècle exige une forte repentance commune. La repentance est purificatrice.

C’est en 1991 qu’a été instaurée cette journée consacrée à la mémoire de la répression. Il est difficile de trouver dans l’espace postsoviétique un foyer qui n’aurait pas été touché par la terreur.

Voici le texte de cette prière tel qu’il nous été envoyé par la Fraternité de la Transfiguration.

A Moscou, Saint Pétersbourg et dans d’autres villes de Russie une prière sera dite à la mémoire des victimes de la répression soviétique
SITE à la mémoire des victimes de la répression soviétique

Les familles de la première et de la deuxième émigrations comptent de nombreux proches assassinés par les soviets. Pensons au père de Michel Ossorguine fusillé dans le camp de Solovki, à Yasse Andronikov, grand-père du diacre Marc, à Oleg Krivochéine, à de très nombreuses autres familles qui, espérons-le se joindront à la prières des familles en Russie.

Le métropolite Hilarion : « Nous commérons chaque année le 30 octobre la mémoire des victimes de la répression communiste. Le XX siècle est marqué dans l’histoire du pays par une sanglante terreur qui a emporté des millions de victimes. Les chiffres réels font jusqu’à présent l’objet de débats. Comment nous faut-il appréhender les années 20 et 30 du siècle dernier et ce qui a suivi. On nous dit que parler de tout ceci risque de conduire à des dissensions alors que notre vocation consiste à contribuer à la paix sociale. Certains estiment qu’il est préférable de passer ces années sous silence et de ne pas faire mention de ces terribles évènements. SUITE

Voici la liste des lieux et des horaires de la prière commune.


Приглашаем тех, кто помнит, присоединиться к молитвенному чтению имен, прочитать имена жертв репрессий — все, что мы знаем о многих из них, это пара строчек: имя, фамилия, возраст, профессия и дата расстрела, — вспомнить своих родных и близких, пострадавших в советское время, зажечь свечу в память о всех, кто погиб — и о безвинно пострадавших, и об их палачах.

Москва
В сквере на месте взорванного Успенского храма на ул. Покровка, 5
14:00 – 19:00
Ваганьковское кладбище
14:00 - 16:45

Санкт-Петербург
Троицкая площадь
12:00 - 20:00
Феодоровский собор
13:00 - 15:00
Левашовское мемориальное кладбище
14:00 - 15:00
Площадь Кулибина
15:00 - 17:00
Музей Анны Ахматовой в Фонтанном доме
18:30 - 21:30

Архангельск

Около театра драмы им. М. В. Ломоносова
14:00 - 19:00

Вельск
Внутренний двор научно-образовательного центра «Дом Г. Д. Карпеченко» по ул. Г. Д. Карпеченко, дом 9
13:00 - 14:00 - общегородской митинг
14:00 - 18:00 - молитвенное чтение имен

Воронеж
Мандельштамовский сквер (пересечение улиц Энгельса и Чайковского, рядом с памятником О.Э.Мандельштаму)
12:00 - 14:00
Никитинская площадь (рядом с кинотеатром «Пролетарий»)
15:00 - 19:00

Екатеринбург
Площадь перед храмом Большой Златоуст (ул. 8 Марта, 17а)
11:00 - 17:00
Торжественная часть «IN MEMORIAM» с последующим шествием к зданию по пр. Ленина, 17
17.00-17:30
Возле часовни Великомученицы Екатерины (пл. Труда, 1)
11:00 - 17:00

Истра (Московская обл.)
На площади перед Центром досуга «Мир» (ул. Ленина, 12)
14:00 - 18:00

Камышин
На территории Никольского кафедрального собора (ул. Буденного, 4)
11:30 - 14:00

Коломна
«Мемориальный парк» (бывшее Петро-Павловское кладбище)
13:00 - 19:00

Нижневартовск
Парк Победы
14:00 - 16:00

Нововоронеж
Площадь Ленина, 1
15:00 - 18:00

Самара
У храма в честь Собора Самарских святых
12:00 - 15:00

Северодвинск
Площадь Ленина
15:00 - 18:00

Тверь
На территории храма Покрова прсв. Богородицы (наб. реки Тьмаки, 1)
12:00 - 18:00
У памятника жертвам политических репрессий, в сквере Казакова (около Медицинской Академии)
12:00 - 18:00

Томск
В сквере у Камня скорби напротив томского мемориального музея «Следственная тюрьма НКВД» (пр. Ленина, 44)
12:00 - 15:00 Чтение имен
15:00 Панихида, далее - торжественная часть IN MEMORIAM
17:00 Возжигание свечи памяти

Тула
У памятного камня жертвам репрессий, в сквере на ул. Дм. Ульянова (пересечение с Красноармейским проспектом)
12:00 - 16:00

Электросталь
На территории храма прп. Андрея Рублева (ул. Николаева, д. 36-а)
18:00 - 19:30.

Миннеаполис
Церковь Воскресения Христова, Minneapolis, Minnesota 1201 Hathaway Lane NE Fridley, MN 55432-5720
12:00

Рига
Центр "Рижские окна", Бривибас гатве 202 (около моста ВЭФ)
13:30 - 15:30

Саттон-Уэст
Кладбище в Саттон, Онтарио, Канада, 20846 Dalton Rd, Sutton West, ON L0E 1R0 (Sutton Cemetery, 60 км от Торонто на север по 404 или 48 хайвею)
14:00

Список пополняется

Информацию об акции также можно посмотреть на страницах в Вконтакте.
Организаторы акции: Межрегиональная общественная организация «Культурно-просветительский центр “Преображение”», Региональная общественная организация содействия духовному развитию личности «Сретение» и Преображенское братство при поддержке Синодального отдела Русской православной церкви по взаимоотношениям церкви и общества.

Контакт для СМИ:
Дарья Макеева
+7 965 359 59 76
dashamakeeva@psmb.ru
A Moscou, Saint Pétersbourg et dans d’autres villes de Russie une prière sera dite à la mémoire des victimes de la répression soviétique

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Octobre 2016 à 11:22 | 0 commentaire | Permalien

Le métropolite Hilarion : « Passer sous silence la vérité de l’histoire ne contribue en rien à la réconciliation »
Voici quelques extraits de l’émission « L’Eglise et le monde » Церковь и мир chaîne Rossya 24. Le métropolite Hilarion s’y entretient avec l’historien du stalinisme Oleg Khlevniouk.

Le métropolite Hilarion : « Nous commérons chaque année le 30 octobre la mémoire des victimes de la répression communiste. Le XX siècle est marqué dans l’histoire du pays par une sanglante terreur qui a emporté des millions de victimes. Les chiffres réels font jusqu’à présent l’objet de débats. Comment nous faut-il appréhender les années 20 et 30 du siècle dernier et ce qui a suivi. On nous dit que parler de tout ceci risque de conduire à des dissensions alors que notre vocation consiste à contribuer à la paix sociale. Certains estiment qu’il est préférable de passer ces années sous silence et de ne pas faire mention de ces terribles évènements.

L’Eglise a dit et répété qu’étouffer ces souvenirs ne conduit pas à l’instauration de la paix au sein de la société. Nous avons au Concile de 2000 canonisé les Nouveaux martyrs et confesseurs.

Le métropolite Hilarion : « Passer sous silence la vérité de l’histoire ne contribue en rien à la réconciliation »
Ce ne sont pas toutes les victimes de l’arbitraire, loin de là, que nous avons promulgués saints. Il s’agit seulement de ceux qui ont souffert pour leur foi et qui ne l’ont pas abjuré. Près de 1.500 victimes du communisme sont désormais considérés comme saints. Nous avons également dit que sont saints ceux dont les noms sont restés inconnus et que Dieu seul connaît. Cela seul témoigne de l’ampleur du problème.

O. Khlevniouk : Les arrestations des hiérarques de l’Eglise orthodoxe russe ne sont que la partie visible de l’iceberg. C’est, en réalité, une multitude innombrable de croyants qui ont péri. Le pouvoir considérait qu’ils manquaient de loyauté à l’égard du régime soviétique. La paysannerie russe, l’intelligentsia multiethnique, toutes les autres couches de la société n’ont pas été épargnées. Il s’agit de millions et de millions de personnes. De par le passé nous avons connu l’instauration de nombreux tabous. Mais tôt ou tard le sujet de la répression refera surface. Il nous faut aujourd’hui traiter le problème avec sérénité et contribuer à la prise de conscience de cette tragédie qui, maintenant, appartient au passé. Il nous appartient de tirer les conclusions qui s’imposent.

Mgr Hilarion: « Tirer les conclusions », comme vous avez raison. Il nous parler de cette terrible époque. On nous dit qu’il nous faut fermer les yeux sur la répression afin de ne pas porter ombrage à tout ce qu’il y a eu de bien dans notre histoire, le progrès technique, la victoire de 1945… Bien sûr, il en est ainsi mais cela n’amoindrit en rien le courageux sacrifice accepté par les victimes innocentes.

Tout a commencé par la « terreur rouge » qui s’est employée à exterminer les intellectuels, les nobles, les non conformistes, les paysans aisés (« les koulaks »). Le résultat, entre autre, en a été la disparition de la notion même de propriété foncière et de travail de la terre. Une terrible famine en a résulté.
Nouvelle vague de terreur dans les années 30. Cette terreur était aveugle et totale : militaires, intellectuels, peintres, musiciens, écrivains, ingénieurs. Et des millions de gens simples.

O. Khlevniouk: Nous devons accentuer ce qu’il y a eu de positif et ce qu’il y a eu de terrible dans notre passé. De par notre nature nous voulons et nous exigeons la justice pour nous-mêmes comme pour nos ancêtres. Certains vont jusqu’à penser que la répression allait de soi. D’autres sont convaincus du contraire. Nous commémorerons l’année prochaine le centenaire de la révolution ainsi que l’enclenchement, en 1937, de la « Grande Terreur ». Pendant la guerre des amnisties partielles ont été promulguées, certains ont été libérés des camps.
Les victimes, souvent des personnes de talent, ont été passées par les armes alors qu’elles pouvaient être plus qu’utiles au pays. La répression se faisait en vertu de décisions administratives, extra légales et en violation de la Constitution.

Le métropolite Hilarion : « Passer sous silence la vérité de l’histoire ne contribue en rien à la réconciliation »
Mgr Hilarion : Ce n’était pas simplement une violation de la loi mais une profanation de la légalité. Le meilleur exemple en sont les fameux procès de Moscou en 1937-1938. Les accusés suppliaient le tribunal de les faire fusiller.
Nous commémorerons en 2017 le centenaire de deux révolutions : celle de Février et celle d’Octobre 1917. Que nous le voulions ou non mais il nous faudra nous remémorer de tout ce qui est advenu pendant ces cent ans. Nous avons, dans le cadre du Conseil ecclésial suprême, réfléchi à la conception qui doit à la base de la commémoration par l’Eglise de tous les évènements qui se sont produits depuis 1917.

Il nous faut tracer une ligne de démarcation précise et univoque entre le bien et le mal. Il nous faut nommer les actes inadmissibles et qui ne doivent pas se répéter tout en montrant ce qu’il y a eu de positif dans l’histoire du pays.

O. Khlevniouk: Les archives de la NKVD disent que plus de 200.000 espions ont été arrêtés en 1937 et 1938. Chiffre totalement irréel car il est impossible en deux ans seulement de démasquer un tel nombre d’ennemis. La société en est sortie traumatisée. L’espionnite, la xénophobie, la défiance y régnaient. On essaye aujourd’hui de nous expliquer que les autorités n’y étaient pour rien et que les gens les inondaient de dénonciations spontanées. Le traumatisme moral qui s’en est suivi s’est avéré durable.

Le métropolite Hilarion : « Passer sous silence la vérité de l’histoire ne contribue en rien à la réconciliation »
Mgr Hilarion : Il est d’une grande importance de remettre de l’ordre dans notre remémoration de l’histoire. Les consciences étaient viciées, souvent les délations n’avaient pour but que de s’emparer de la pièce des voisins, il s’agissait d’appartements « communautaires ».

En 2017, que nous le voulions ou non, le thème de la répression refera surface et il nous faut dès maintenant faire de sorte à ce que le débat soit objectif et véridique. Nous sommes fiers de notre pays, de son passé, il est d’autant plus inconcevable de dire que le mal est le bien, ou que le bien est le mal. Il faut nommer ceux qui se sont rendus coupables de ces crimes effectués en série, il nous faut en parler, cela au nom de la justice et de l’avenir de la Russie.

Traduction Nikita Krivochéine


Le métropolite Hilarion : « Passer sous silence la vérité de l’histoire ne contribue en rien à la réconciliation »

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Octobre 2016 à 09:02 | 4 commentaires | Permalien

Le retour de Notre Dame d'Ivérie
Vladimir Golovanow

Des centaines de fidèles se sont massés au monastère de Novodievitchi dimanche le 6 mai 2012 pour accueillir la plus ancienne copie de cette icône particulièrement révérée, solennellement remise au patriarche Cyrille par Vladimir Poutine . Le film de cet évènement peut être regardé sur 1TV.Ru

Une icône historique

Bien des faits intéressants sont liés à ND d'Ivérie en Russie: l’histoire de cette copie remonte aux premières années du règne du tsar Alexis Mikhaïlovitch Romanov (1645-1676), lorsque l’higoumène d’Iviron, l’archimandrite Pacôme, vint à Moscou pour récolter des fonds pour le monastère athonite. Ayant entendu parler de l’icône miraculeuse d’Iviron, appelée « Portaïtissa », l’archimandrite du monastère Novospassky à Moscou, Nicone, le futur patriarche de Moscou, s’adressa au moine athonite pour lui demander de l’offrir au royaume moscovite.

Sachant que sans la volonté de la reine du Ciel, la Portaïtissa ne quitterait pas son monastère, le moine promit d’en faire une copie exacte pour le souverain russe. Selon le témoignage de l’archimandrite Pacôme, pendant toute la période de son travail, l’auteur de cette copie, l’iconographe Jamblique Romanov a jeûné strictement, ne prenant de la nourriture que le samedi et le dimanche, et toute la communauté du monastère d’Iviron célébrait des vigiles nocturnes deux fois par semaine, suivies de la liturgie. La copie est pleinement conforme à l’ancienne icône miraculeuse, ne se différant d’elle ni par les dimensions, ni par l’image elle-même. La signature du maître a été conservée sur l’icône : « Cette icône a été peinte avec minutie par Jamblique Romanov, vivant dans les cellules d’Iviron. Année 7156 (1648) ».

Le 13 octobre 1648, la copie de l’icône d’Iviron fut amenée à Moscou par trois moines athonites : l’ecclésiarque Pacôme, le hiérodiacre Damascène et le cellérier Ignace. Une procession solennelle, avec à sa tête le tsar Alexis Mikhaïlovitch et le patriarche Joseph, le clergé, les boïars et une multitude de fidèles, vint à la rencontre de l’icône aux portes de la Résurrection à Kitaï-gorod. En mémoire de la venue de l’icône d’Iviron à Moscou fut instituée sa célébration le 13/26 octobre. Dans un premier temps, l’icône fut déposée à la cathédrale de la Dormition, au Kremlin. En 1654, l’icône accompagna le tsar au cours de sa campagne militaire, qui se termina par la défaite des Polonais près de Viazma. À son retour à Moscou, le tsar Alexeï Mikhaïlovitch, pour exprimer sa gratitude envers la Mère de Dieu, fit installer l’icône en l’église de N.D. de Smolensk au monastère de Novodievitchi qui, au XVIème-XVIIème siècle était appelé la « Maison de la très sainte Mère de Dieu » et avait le statut de « Maison de prière impériale ». La vénération de l’icône de Notre Dame d’Iviron s’étendit rapidement à toute la Russie. La copie de l’icône resta au monastère de Novodievitchi durant trois siècles et demi et ne sortit qu’une seule fois, en 1913, à l’occasion du 300ème anniversaire de la maison des Romanov, où elle fut exposée en vue de la vénération par tout le peuple au monastère dit « des miracles » au Kremlin.

Après la fermeture du couvent de Novodievitchi par les bolcheviques, l’icône fut conservé dans les réserves du musée historique de Moscou avec d’autres reliques et objets précieux du monastère. Elle avait déjà été offerte à l'adoration des fidèles du 23 au 26 octobre 2009 dans l'église de la Dormition du monastère de Novodievitchi à Moscou et elle est donc enfin revenue là où elle aurait toujours du rester en refermant la douloureuse parenthèse de son exil bolchévique

Les origines

Notre Dame d'Ivérie appartient à la forme Hodegetria (Grec: Όδηγήτρια, littéralement : « Celle qui montre le chemin» ; Russe: Одигитрия): le Christ enfant bénissant est assis sur le bras gauche de Sa mère qui le désigne avec sa main droite. Notre Dame est ainsi "Celle qui montre le chemin vers Dieu". Selon la tradition cette icône a été peinte par saint Luc l'Evangéliste et, découvrant l'œuvre achevée, l'Enfantrice de Dieu aurait dit: "Mon aide accompagnera toujours cette image". Cette tradition est aussi reconnue chez les Catholiques où "Notre-Dame du Perpétuel Secours" et "Notre-Dame de Czestochova" reprennent la même iconographie et la même attribution à saint Luc.

Une caractéristique unique de l'icône de Notre Dame d'Ivérie est ce qui semble être une cicatrice sur la joue droite ou le menton de Notre Dame. D'après la tradition l'icône a été poignardée par un soldat dans Nicée (Anatolie – Turquie actuelle) pendant la période de l'iconoclasme (1) et l'icône a alors miraculeusement saigné, ce qui a entrainé la conversion du soldat iconoclaste. L'icône appartenait alors à une pieuse veuve de Nicée qui, pour la confia à la mer pour la protéger des iconoclastes. La mer la garda deux siècles et, au XIe siècle, elle apparut au large du Mont Athos où elle fut récupérée par les moines du monastère géorgien d'Ivérie (nom latin de la Géorgiem car c'était le monastère des Géorgiens) et placée dans l'église. Mais l'icône ne resta pas dans l'église et, chaque nuit, alla se placer au dessus du porche du monastère. Elle y a alors été installée de façon permanente et appelée "Portaitissa"

Autres copies

Une copie de l'icône avait été réalisée pour la chapelle qui lui était dédiée à l'entrée de la Place Rouge. ND d'Ivérie est considérée comme la protectrice de Moscou et tout voyageur arrivant dans la ville avait coutume de se recueillir devant elle. Est-ce cette copie qui a été volée en 1812 pour se retrouver dans la cathédrale des Trois Hiérarques à Paris

Le retour de Notre Dame d'Ivérie
En tout cas la chapelle est maintenant reconstruite, avec une nouvelle copie faite au Mont Athos en 1995, et des offices s'y déroulent actuellement en permanence, avec un flot incessant de pèlerins (et de touristes!)

Une deuxième copie de ND d'Ivérie avait été commandée à la même époque que la première pour le monastère fondé en son honneur à Valdaï (sur l'ancienne route Moscou-Novgorod). Celle-ci a disparu lors de la fermeture du monastère en 1927. Lors de la réouverture du monastère, elle a été remplacée par une copie peinte en 1854 pour accompagner le contingent du Valdaï partant se battre en Crimée...

Enfin, une autre copie moderne est connue comme "ND d'Ivérie de Montréal". Elle a été peinte sur l'Athos en 1981 et donnée à José Munoz, un moine qui habitait à Montréal. Il a proposé l'icône à l'adoration des fidèles en l'accompagnant à travers le monde. Il été assassiné à Athènes le 31 octobre 1997 et l'icône a disparu (cf.Moinillon)

Ce commentaire essaye d'être strictement historique, mais ND d'Ivérie est la source de très nombreux miracles partout où elle se trouve.

(1) On appelle l'iconoclasme (du grec εικών eikon « icône » et klaô « casser ») la doctrine des opposants aux icônes qui, sous l'impulsion des empereurs qui régnèrent de 726 à 843 interdirent le culte des icones et détruisirent systématiquement les images les mosaïques icônes ou d’enluminures représentant le Christ, Notre Dame ou les saints. Le 7èm Concile œcuménique (843) mit fin à l’iconoclasme et rétablit le culte des icônes; l’Église orthodoxe le célèbre le premier dimanche du carême comme étant « la fête de l’orthodoxie » et la défaite de la « dernière grande hérésie ».

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Octobre 2016 à 08:05 | 0 commentaire | Permalien

Êtes-vous satisfait par les résultats du concile panorthodoxe qui s'est tenu en Crète du 18 au 26 juin 2016 ?

Oui, pleinement 13.36%

Oui, mais je regrette l'absence de certaines Eglises 16.72%

Non, je ne suis pas satisfait 61.22%

Je n'ai pas suivi cet événement 8.7%


1310 votants

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Octobre 2016 à 20:10 | 15 commentaires | Permalien

La huitième conférence des psychothérapeutes orthodoxes s’est réunie à l’université orthodoxe de Moscou du 14 au 16 octobre 2016. Des prêtres, des laïcs, des chercheurs, des médecins pratiquants, des étudiants et des enseignants venus de diverses villes russes et des pays de la CEI y ont pris part. Etaient présents des délégués venus des Etats-Unis, de Grèce, d’Inde, des Pays-Bas, de Roumanie etc.

« La psychologie chrétienne et le monde : liberté, responsabilité, personnalité » tel était le principal thème des débats. Boris Bratusj, docteur ès-médecine, a précisé que la psychologie chrétienne a en Russie un très riche passé et une histoire très courte. Il a rappelé que cette science trouve ses racines dans les travaux de l’Académie de Kiev-Mohilev ainsi que dans les écrits laissé par plusieurs saints dont Ignace Briantchinov et Théophane le Reclus. La psychologie chrétienne a, il y a 25 ans, entamé en Russie un nouveau chapitre de son existence, elle est actuellement devenue un très ample domaine de recherches.

Le professeur Alexandre Kakavoulis, Grèce, a présenté une communication consacrée au « Pardon, rencontre de la science de l’âme et de la foi orthodoxe ». Il a traité de la signification du pardon dans la vie de l’individu ainsi que dans celle de la société, de la force curative du pardon.

Parmi les sujets traités « La psychologie en église ; la théologie de la dépendance ; la formation de la personnalité dans la famille et la psychothérapie de la famille ».

Les intervenants ont été nombreux, de nouvelles conférences similaires sont prévues.
Lien PravMir Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Octobre 2016 à 10:37 | 0 commentaire | Permalien

Le Centre spirituel et culturel russe a été inauguré
La cérémonie de l’inauguration du Centre a eu lieu le 19 octobre.

Applaudis par l’assistance le ministre de la culture M. Medinsky et l’évêque Antoine de Bogorodsk ont coupé le ruban aux trois couleurs de la Russie

La délégation russe était conduite par Monsieur Vladimir Medinsky, ministre de la culture de la Fédération de Russie. Parmi les invités Madame Anne Hidalgo, maire de Paris, S.E. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France, Madame Rachida Dati, maire du VII arrondissement de la capitale, Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, Monseigneur Antoine, évêque de Bogorodsk, responsable des institutions à l’étranger du patriarcat de Moscou, M. Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, M. Bernard Mounier, Directeur de la société Bouygues, M. Jean-Michel Wilmotte, architecte du projet, ainsi que M. Michel Piotrovsky, directeur du Musée de l’Ermitage.

Le Centre spirituel et culturel russe a été inauguré
Le 18 octobre a eu lieu la cérémonie de la remise de la clé symbolique du Centre

. Cette clé a été remise à M. Kolpakov, responsable de l’Administration présidentielle, par M. Bernard Mounier, directeur de la société Bouygues Bâtiment. La partie russe et la société commanditaire ont ensuite procédé à la signature de l’acte de transmission du Centre.

Assistaient à la cérémonie Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse ainsi que S.E. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France et M. Jean-Michel Wilmotte, architecte du projet.

Le Centre spirituel et culturel russe a été inauguré
La cérémonie de l’inauguration du Centre a eu lieu le 19 octobre. La délégation russe était conduite par Monsieur Vladimir Medinsky, ministre de la culture de la Fédération de Russie. Parmi les invités Madame Anne Hidalgo, maire de Paris, S.E. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France, Madame Rachida Dati, maire du VII arrondissement de la capitale, Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, Monseigneur Antoine, évêque de Bogorodsk, responsable des institutions à l’étranger du patriarcat de Moscou, M. Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, M. Bernard Mounier, Directeur de la société Bouygues, M. Jean-Michel Wilmotte, architecte du projet, ainsi que M. Michel Piotrovsky, directeur du Musée de l’Ermitage.

Il y avait dans l’assistance de nombreuses personnalités politiques françaises, des diplomates, des représentants des milieux d’affaires et du monde universitaire. Le clergé du diocèse de Chersonèse était nombreux. Il y avait également là des descendants de l’émigration russe en France, des paroissiens des églises orthodoxes de la capitale, de très nombreux journalistes français, britanniques et russes.

Applaudis par l’assistance le ministre de la culture M. Medinsky et l’évêque Antoine de Bogorodsk ont coupé le ruban aux trois couleurs de la Russie et sont entrés les premiers dans les locaux du Centre. Une réunion officielle a ensuite eu lieu dans la salle des conférences.

Le Centre spirituel et culturel russe a été inauguré
M. Medinsky a donné lecture d’un message de salutation envoyé par Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie. Il y est dit : « Le Centre aura une place de choix parmi les monuments culturels de Paris, il contribuera au maintien et au renforcement des bonnes traditions d’amitiés et de respect mutuel qui lient depuis toujours les Russes et les Français ».

Monseigneur Antoine est intervenu au nom du patriarche de Moscou et de Russie Cyrille. Des prières, a-t-il dit, seront de jour en jour élevées lors des offices à la cathédrale pour les peuples de la Russie et le peuple français.

Monsieur Jean-Michel Wilmotte, architecte du Centre, a décrit les spécifités des bâtiments du Centre. Madame Rachida Dati, maire du VII arrondissement a souligné que la construction d’une cathédrale orthodoxe au centre de la capitale bénéficiait du soutien le plus large parmi les habitants de ce quartier prestigieux de Paris.

Le Centre spirituel et culturel russe a été inauguré
Sont également intervenus Madame Anne Hidalgo, maire de la capitale, Monsieur Le Guen, secrétaire d’Etat, et Monsieur Bernard Mounier, directeur de la société Bouygues qui a fait le don d’un piano au Centre.

Des médailles commémoratives portant l’effigie du Centre ont été remises à M.M. Medinsky et Orlov ainsi qu’à Monseigneur Antoine. A la suite de la photo officielle et de la présentation d’un court documentaires les personnalités présentes ont tenu une conférence de presse.

Ceux qui le désiraient ont pu visiter la cathédrale en construction. Les élèves du séminaire orthodoxe d’Epinay s/Senart y ont donné un concert de chants.

Une grande réception a été donnée dans la soirée à l’Ambassade de Russie. Lien

Le Centre spirituel et culturel russe a été inauguré
A la suite de la photo officielle et de la présentation d’un court documentaires les personnalités présentes ont tenu une conférence de presse.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Octobre 2016 à 13:51 | 0 commentaire | Permalien

Le centre spirituel et culturel russe à Paris sera inauguré le 19 octobre 2016
Interfax Religion annonce le 13 octobre que la cérémonie d'inauguration du centre culturel russe quai Branly sera présidée, du coté russe, par Monsieur Vladimlir Medinsky, ministre de la culture de la Fédération de Russie.

Le jour même deux expositions y seront ouvertes: histoire de la construction du centre et relations franco-russes. Un congrès de la presse russophone se tiendra également dans l'enceinte du centre.


Dimitri Peskov, porte-parole du Président Vladimir Poutine, a fait savoir le 12 octobre, que « le centre spirituel et culturel russe quai а Branly sera inauguré, comme prévu, le 19 octobre prochain. Moscou sera représentée lors de la cérémonie par un personnalité de premier rang. Le centre déploiera ses activités dès l’ouverture de ses portes» Interfax et Life
Le centre spirituel et culturel russe à Paris sera inauguré le 19 octobre 2016

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Octobre 2016 à 17:03 | 2 commentaires | Permalien

Patriarche Cyrille mène un office religieux a la cathédrale de la Dormition, diocèse de Sourozh à Londres lors de sa visite historique de quatre jours au Royaume-Uni + Photos Le patriarche consacre un nouveau monument érigé sur la tombe du métropolite Antoine qui a immensément contribué au devenir de la communauté orthodoxe, au développement du diocèse de Sourozh fondé en 1962.

Londres : patriarche Cyrille célèbre un office religieux à la cathédrale de la Dormition, diocèse de Sourozh.

Londres : patriarche Cyrille célèbre un office religieux à la cathédrale de la Dormition, diocèse de Sourozh.

Londres : patriarche Cyrille célèbre un office religieux à la cathédrale de la Dormition, diocèse de Sourozh.

Londres : patriarche Cyrille célèbre un office religieux à la cathédrale de la Dormition, diocèse de Sourozh.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Octobre 2016 à 19:22 | 0 commentaire | Permalien

Pour les amateurs d'études slaves. Voici la liste des principaux titres qui seront bradés par l'Institut d'études slaves la semaine prochaine. N'hésitez pas à diffuser cette information !
Cordialement, Pierre Gonneau

BRADERIE D’AUTOMNE
la semaine du 17 au 21 OCTOBRE 2016

DES TITRES À PRIX EXCEPTIONNELS
(dans la limite des exemplaires disponibles)

CER = Cahiers de l’émigration russe. H = Bibliothèque historique de l’IES.
K = Cultures et sociétés de l’Est. R = Bibliothèque russe de l’IES. T = Travaux publiés par l’IES

1905 : la première révolution russe, éd. F.-X. Coquin, C. Gervais-Francelle, 1968, 568 p. (H 32) 10 €
Alcool (L’) et les Russes / Marie-Rose Rialand, 1989, 248 p. (K 11) 5 €
Analyse du discours politique soviétique / Patrick Sériot, 1985, 362 p. (K2) 5 €
Anarchistes en exil : correspondance inédite de Pierre Kropotkine à Marie Goldsmith, 1897-1917, 1995, 584 p. (K22) 5 €
Anton Tchékhov et la prose russe du XXe siècle, dir. Jean Bonamour, 2005, 159 p. (R 111) 5 €
Archives d’Etat de littérature et d’art. Inventaire des anciens fonds réservés, 1994, 96 p. (K19) 5€
Autour du mythe de la Sainte Russie / V. Vodoff, 2003, 286 p. (K 38) 10 €
Autour du Moyen-Age russe / V. Vodoff, 2003, 165 p. (K 38) 5 €
Autour du skaz : N.S. Leskov et ses héritiers, éd. C. Géry, 2008, 240 p. (R 117) 10 €
Bibliographie Simon Frank, Nicolas Lossky… (R divers ) 5 €
Boris Pasternak, 1890-1960. Colloque de Cerisy, 1979, 557 p. (R 47) 10 €
Bounine revisité, 1997, 158 p. CER 4 (K 33) 5 €
Bucovine (La) : éléments d’histoire politique et culturelle / Andrea Corbea-Hoisie,
2004, 155 p. (K 40) 5 €

Cahiers Léon Tolstoï (antérieurs à 2014) (R / CLT) 8 € l’un ; 15 € les deux ; 20 € les trois ; 30 € les quatre ; 32 € les cinq
Cas (Le) « M » : la crise des relations professionnelles dans une entreprise polonaise aujourd’hui / François Bafoil, 1988, 170 p. (K10) 5 €
Čexoviana : Tchékhov et la France, 1992, 277 p. (R 88) 5 €
Colloques de linguistique russe 1-5 = 5 € pièce, les 5 pour 20 €
Consommation alimentaire en Pologne aux XVIe et XVIIe siècles / A. Wyczański, 1985, 212 p. (K7) 5 €
Création littéraire chez Dostoïevski / J. Catteau, 1978, 609 p. (R 49) 10 €
Culture et identité en Europe centrale : canons littéraires et vision de l’histoire, dir. M. Maslowski, 2011, 660 p. (T62) 10 €
Culture et politique étrangère des démocraties populaires, éd. A. Marès, 2007, 239 p. (K 45) 10 €
De la littérature russe : mélanges offerts à Michel Aucouturier, éd. C. Depretto,
2005, 520 p. (K 42) 10 €

Derjavine : un poète russe dans l’Europe des Lumières / éd. Anita Davidenkoff, 1994, 238 p. (R 98) 10 €
Dialogue (Le) de Maître Polycarpe avec la mort / Ch. Zaremba, 1997, 118 p. (K 29) 5 €
Dictionnaire français-russe et russe-français de la langue des affaires / R. Giraud,
1994, 461 p. (C 9) 10 €
Dictionnaire russe-français des termes d’architecture religieuse en Russie / P. Castaing, 1993, 190 p. (C 11) 10 €
Dictionnaire russe-français des termes en usage dans l’Eglise russe / M. Roty,
2010, 191 p. (C 4) 10 €
Dostoïevski et l’autre / Louis Allain, 1984, 202 p. (R 70) 5 €
Du mir aux agrovilles / Basile Kerblay, 1985, 424 p. (K 1) 8 €
Dve istorii Rusi XV veka = L’Etat moscovite au XVe siècle : deux visions de l’histoire / Ja.S. Lur’e, 1994, 237 p. (H35) 5 €

Écrire et réécrire l’histoire russe : d’Ivan le Terrible à Vasilij Ključevskij, dir. P. Gonneau, E. Rai, 2013, 286 p. (H 51) 10 €
Église des premiers saints métropolites russes / E. Teiro, 2009, 417 p. (R 119) 10 €
Éléments de grammaire historique du polonais / Ch. Zaremba,
2009, 312 p. (M 12) 10 €
Embriologija poèzii : vvedenie v fonosemantiku poètičeskoj reči / Vladimir Vejdle, 1980, 296 p. (R 55) 5 €
Émigration russe : revues et recueils (1920-1980) : index général des articles, 1988, 661 p. (R 81) 5 €
Émigration russe : catalogue collectif des périodiques. T.1 1855-1940, 1990, 354 p. (R 40/1) 5 €
Énonciation et détermination en russe contemporain / Denis Paillard, 1984, 460 p. (R 72) 5 €
Études slaves médiévales : nouvelles perspectives de recherche, dir. J. A. Alvarez-Pedrosa, S. Torres-Prieto, 2009, 231 p. (H 43) 8 €
Eugène-Melchior de Vogüé : le héraut du roman russe, 1989, 117 p. (R 84) 5 €
Evgenij Polivanov : penser le langage au temps de Staline, dir. S. Archaimbault, S. Tchougonnikov, 2013, 290 p. (K 49) 10 €
Évolution des modèles familiaux dans les pays de l’Est européen et en URSS, dir. B. Kerblay, 1988, 226 p. (K9) 5 €
Femmes (Les) dans l’œuvre de Léon Tolstoï / Marie Sémon, 1984, 502 p. (R 71) 10 €
Femmes russes dans le combat révolutionnaire / M.-C. Burnet-Vigniel, 1990, 121 p. (K12) 5 €
Formalisme en Russie / Catherine Depretto, 2009, 335 p. (K 46) 10 €
Formation de l’Empire russe / B. Nolde, 1952-1953, 297, 406 p., 2 vol. (H 15) 15 €
Forme brève dans la littérature russe [mélanges A. Monnier], dir. N. Buhks, 2010, 289 p. (R 122) 10 €

Gibel’ Osipa Mandel’štama / Edvin Poljanovskij, 1993, 225 p. (R 92) 5 €
Guerre civile et famine en Russie / Serge Adamets, 2002, 344 p. (K 36) 10 €

Identité(s) de l’Europe centrale, dir. M. Maslowski, 1995, 221 p. (K 21) 10 €
Image de l’étranger, dir. A. Stroev, 2010, 487 p. (T 58) 10 €
Intellectuels de l’Est exilés en France, éd. W. Falkowki, A. Marès,
2011, 175 p. (H 46) 8 €
Invention (L’) de la Sibérie, éd. A. Stroev, S. Moussa, 2014, 231 p. (K 50) 8 €
Ivan Pereverzev et ses « Préceptes de la rectitude grammaticale russe », 2010, 114 p. (R 121) 5 €
Ivan Tourguenev et les courants politiques et sociaux de son temps / H. Granjard, 1966, 506 p. (R 26) 10 €
Ivan Tourguenev, la comtesse Lambert et « Nid de seigneurs » / H. Granjard, 1960, 239 p. (R 31) 10 € = les deux
Granjard pour 15 €

Langue (La) bulgare au début du XIXe siècle / J. Feuillet, 2011, 578 p. (M 13) 10 €
Langue (La) russe dans la seconde moitié du XVIIe siècle / F. Cocron, 1962, 278 p. (R 33) 5 €
Langues et peuples d’Europe centrale et orientale dans la culture française, éd. D. Bartol-Jarosińska, 1998, 206 p. (K31) 8 €
Léon Chestov CER 3 (K 28) 5 €
Linguistique comparée des langues balkaniques / J. Feuillet, 2012, 288 p. (M 14) 10 €
Littérature et émigration dans les pays de l’Europe centrale et orientale, dir. Maria Delaperrière, 1996, 224 p. (K27) 8 €
Littérature polonaise du XXe siècle, dir. Hanna Konicka, 2000, 376 p., (K 34) 10 €
Littératures de l’Europe médiane après le choc de 1989, dir. Maria Delaperrière,
2011, 174 p. (K 47) 8 €

Mandelstam : un monde et sept poèmes pour y entrer / M. Weinstein,
2006, 207 p. (CL 1) 8 €
Manuel du vieux slave / A. Vaillant, 1964, 2 vol., (M 6) 12 €
Manuscrits parisiens d’Ivan Tourguénev / A. Mazon, 1930, 200 p. (R 9) 5 €
Mariages paysans en Russie aux XIXe et XXe siècles / Martine Roty,
2005, 384 p. (K 43) 10 €
Marr et Marrisme : une page de l’histoire de la linguistique soviétique / R. L’Hermitte, 1987, 102 p. (K8) 5 €
Nabokov. CER 2 (K18) 5 €

Ossip Mandelstam / N. Struve, 1982, 302 p. (R 60) 10 €

Paris, capitale culturelle de l’Europe centrale ?, dir. Maria Delaperrière, Antoine Marès, 1997, 240 p. (K 30) 10 €
Particules énonciatives 1-3 (R 5 € l’un ; les 3 pour 12 €)
Penser le langage au temps de Staline. Evgenij Polivanov 1891-1938, dir. S. Archaimbault, 2013, 281 p. (K 49) 8 €
Un peintre d’icônes : le père Grégoire Krug, dir. J.-C. Marcadé, 2001, 64 p. CER 6 (K 35) 5 €
Petite histoire de la Slovaquie / Lubomir Liptak, 1996, 128 p. (K 24) 5 €
Petite histoire de la Slovénie / Antonia Bernard, 2002, 143 p. (K 23) 5 € ; l’édition ancienne à 2 €
Petite histoire des pays tchèques / Otto Urban, 1996, 144 p. (K 25) 5 €
Petite histoire de l’Ukraine / Andreas Kappeler, (K26) 5 €
Phrase nominale en russe / R. L’Hermitte, 1978, 320 p. (R41) 5 €
Pinceau (Le), la faucille et le marteau : les peintres et le pouvoir en Union soviétique de 1953 à 1989 / I. Semenoff-Tian-Chansky, 1993, 327 p. (K16) 8 €
Poèt v katastrofe / Vadim Kozovoj, 1994, 330 p. (R 95) 5 €
Premier quinquennat de la littérature russe du XXIe siècle, dir. H. Mélat,
2006, 416 p. (K 44) 10 €
Première (La) émigration russe. CER 3 (K17) 5 €
Propositions (Les) infinitives en russe / Jacques Veyrenc, 1979, 82 p. (R52) 5 €

Quelques données historiques sur le Slovo d’Igor et Tmutorokan’ / M.I. Uspenskij, 1965, 173 p. (R 34) 5 €
Récits d’un paysans russe / Stoljarov (K6) 5 €
Répertoire biographique des francs-maçons russes / T. Ossorguine, 1967, 655 p. (H19) 5 €
Revue des études slaves : numéros antérieurs à 2015 = 5 € ; 5 numéros = 20 €
Russie (La), empire multiethnique / Andreas Kappeler, 1994, 415 p. (K20) 8 €

Serge de Radonège et Andreï Roublev / P. Gonneau, 2007, 367 p. (R 114) 10 €
Sibérie 1, 2 et 3 (K3, K5) les 3 = 10 €, le volume 5 €
Skovoroda, philosophe ukrainien, 1976, 118 p. (H23) 5 €
Société civile et Etat bureaucratique : le zemstvo / Robert Philippot, 1991, 200 p. (K 14) 5 €
Société et mentalités collectives en Russie sous l’Ancien Régime / Michael Confino, 1991, 442 p. (K 13) 10 €
Stanislas Auguste, dernier roi de Pologne, collectionneur et mécène, dir. M. Delaperrière, 2013, 150 p. (H 50) 10 €

Théâtre soviétique après Staline / Marie-Christine Autant-Mathieu, 2011, 520 p. (K 48) 10 €
Tolstoï en France / Thaïs Lindstrom, 1952, 172 p. (R 25) 5 €
Un évêque bulgare sous la domination ottomane. Vie et tribulations du pécheur Sofronij Vracanski, éd. J. Feuillet, 2010, 190 p. (X 9) 8 €

Un publiciste frondeur sous Catherine II : Nicolas Novikov / A. Monnier, 1981, 388 p. (R 59) 10 €
Une infinie brutalité : l’image de la Russie dans la France des XVI et XVIIe s. /
M. Mervaud, C. Roberti, 1991, 176 p. (K 15) 5 €

Velimir Khlebnikov : poète futurien / Jean-Claude Lanne, 1983, 2 vol. (R 64) 10 €
Vie de Kain, bandit russe et mouchard de la tsarine / E. Rai, 2008, 383 p. (R 116) 10 €
Vladimir Nabokov-Sirine, les années européennes, dir. N. Buhks, 1999, 191 p. CER 5 (K33) 5 €
Vocabulaire russe-français du sport / Vladimir Ragozin, 1980, 78 p. (C 2) 5 €




Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Octobre 2016 à 10:07 | 0 commentaire | Permalien

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