Plateforme libre de discussion
|
Le métropolite Hilarion Alfeyev, haut responsable de l’Eglise orthodoxe russe, affirme que son Eglise ne souhaite aucunement être une "Eglise d’Etat officielle" et qu’elle ne s’alliera jamais avec une quelconque force politique. Depuis 2005, Hilarion Alfeyev est privat-docent de la Faculté de théologie de l’Université de Fribourg, en Suisse.
"La menace d’une utilisation de l’Eglise par le gouvernement n’a aucun fondement aujourd’hui", a déclaré le métropolite Hilarion Alfeyev, président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, selon l’agence de presse russe Interfax. "Loin de vouloir accorder la priorité à un quelconque parti politique ou pouvoir politique, l’Eglise russe suit le principe de l’équidistance", insiste-t-il....
Suite Radio Ville-Marie
"La menace d’une utilisation de l’Eglise par le gouvernement n’a aucun fondement aujourd’hui", a déclaré le métropolite Hilarion Alfeyev, président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, selon l’agence de presse russe Interfax. "Loin de vouloir accorder la priorité à un quelconque parti politique ou pouvoir politique, l’Eglise russe suit le principe de l’équidistance", insiste-t-il....
Suite Radio Ville-Marie
Rédigé par l'équipe de rédaction le 5 Mai 2010 à 16:55
|
0 commentaire
|
Permalien
Vladimir GOLOVANOW
Le résumé d'Interfax dont rend compte le post "Nous-avons-expié" dénature en grande partie l'importante homélie (texte complet sur patriarchia.ru) prononcée par le patriarche Cyrille le dimanche 18 avril lors de la consécration de l'église basse de la Cathédrale-mémorial sur le Sang Versé / Храм-памятник на Крови /(1) de Ekaterinenbourg. Cette cathédrale est construite à l'endroit même ou fut massacrée la famille impériale et cette église basse est dédiée aux saints Néo-martyres de Russie; elle renferme une crypte située à l'emplacement exacte de la pièce ou furent fusillés les martyres impériaux et conserve des vestiges du soubassement d'origine de la "maison du martyre".
Le patriarche a commencé par affirmer: "C'était des années terribles, quand des milliers, des dizaines de milliers de personnes ont été exterminées. Ce ne fut pas seulement l'époque de l'exécution de la famille impériale, du massacre de représentants de notre peuples pris individuellement: ce fut l'époque du massacre de la Russie historique. Et ensuite, quand certains ont voulu recréer sur ce sang répandu une Russie historique, et en faire un état puissant et fort, et bien, en sacrifiant à nouveau une quantité énorme de vies humaines à ce objectif, ils ont échoué et n'ont pu atteindre leur but. Ce qu'on essayait de construire sans Dieu en réinventant la Russie historique a été anéanti pratiquement en trois jours, sans un coup de feu. En un sens, l'exécution de la famille impériale est le symbole, sanglant et terrible, de tous ces événements qui ont radicalement changé la vie de notre peuple en le faisant passer par nombres de tentations, de rêves, d'utopies, et par le sang."
Le résumé d'Interfax dont rend compte le post "Nous-avons-expié" dénature en grande partie l'importante homélie (texte complet sur patriarchia.ru) prononcée par le patriarche Cyrille le dimanche 18 avril lors de la consécration de l'église basse de la Cathédrale-mémorial sur le Sang Versé / Храм-памятник на Крови /(1) de Ekaterinenbourg. Cette cathédrale est construite à l'endroit même ou fut massacrée la famille impériale et cette église basse est dédiée aux saints Néo-martyres de Russie; elle renferme une crypte située à l'emplacement exacte de la pièce ou furent fusillés les martyres impériaux et conserve des vestiges du soubassement d'origine de la "maison du martyre".
Le patriarche a commencé par affirmer: "C'était des années terribles, quand des milliers, des dizaines de milliers de personnes ont été exterminées. Ce ne fut pas seulement l'époque de l'exécution de la famille impériale, du massacre de représentants de notre peuples pris individuellement: ce fut l'époque du massacre de la Russie historique. Et ensuite, quand certains ont voulu recréer sur ce sang répandu une Russie historique, et en faire un état puissant et fort, et bien, en sacrifiant à nouveau une quantité énorme de vies humaines à ce objectif, ils ont échoué et n'ont pu atteindre leur but. Ce qu'on essayait de construire sans Dieu en réinventant la Russie historique a été anéanti pratiquement en trois jours, sans un coup de feu. En un sens, l'exécution de la famille impériale est le symbole, sanglant et terrible, de tous ces événements qui ont radicalement changé la vie de notre peuple en le faisant passer par nombres de tentations, de rêves, d'utopies, et par le sang."
Le rôle du pape de Rome actuel dans les dialogue interconfessionnel a suscité ces dernières années de nombreuses critiques. Or, les relations entre le Vatican et l’Eglise orthodoxe russe se sont nettement améliorées sous le pontificat de Benoît XVI.
Dans une interview accordée à la radio « Deutsche Welle » M. Thomas Bremer, professeur à l’institut œcuménique de l’université de Münster, a estimé que les cinq premières années de la papauté de Joseph Ratzinger ont permis une amélioration considérable dans les relations entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe russe.
Le professeur Bremer a dit : «Ces relations laissaient vraiment à désirer au début du siècle. Nous pouvons constater un tournant vers le mieux à partir de l’élection du pape Benoît XVI. Il y a cela plusieurs raisons. N’oublions pas que Jean-Paul II était polonais et à l’époque cela ne contribuait en rien aux bonnes relations.
Dans une interview accordée à la radio « Deutsche Welle » M. Thomas Bremer, professeur à l’institut œcuménique de l’université de Münster, a estimé que les cinq premières années de la papauté de Joseph Ratzinger ont permis une amélioration considérable dans les relations entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe russe.
Le professeur Bremer a dit : «Ces relations laissaient vraiment à désirer au début du siècle. Nous pouvons constater un tournant vers le mieux à partir de l’élection du pape Benoît XVI. Il y a cela plusieurs raisons. N’oublions pas que Jean-Paul II était polonais et à l’époque cela ne contribuait en rien aux bonnes relations.
Vladimir Golovanow
Faire réfléchir les baptisés sur les mystères de l’Incarnation et de la Passion
Notre diocèse de Chersonèse organise pour la première fois un pèlerinage pour vénérer le saint Suaire qui démarre demain (16 avril, suivre le lien pour le programme détaillé). Comme prés de deux millions de personnes (dont 22 000 Français) attendues jusqu’au 23 mai, nos pèlerins vont en particulier suivre le parcours méditatif organisé autour de l’Homme crucifié dont j'emprunte la description à un article de Frédéric MOUNIER ( La Croix) : c'est d'abord un parcours didactique, sobre et recueilli, qui montre l’histoire du christianisme en images et en musique, et un écran géant donne à chacun, en huit langues, les clés de lecture du suaire.Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Puis les pèlerins pénètrent dans la cathédrale, baignée dans une douce obscurité. Seul le linceul est éclairé. Une volontaire lit lentement, toutes les cinq minutes, une prière écrite par le cardinal Severino Poletto, archevêque de Turin, gardien du Saint Suaire. Sur le tissu (4,42 m sur 1,12 m), le visage de l’Homme crucifié se discerne à peine. Il est ainsi, en lui-même, un mystère. Les regards convergent, en silence. La sobriété est ici le maître mot.
Faire réfléchir les baptisés sur les mystères de l’Incarnation et de la Passion
Notre diocèse de Chersonèse organise pour la première fois un pèlerinage pour vénérer le saint Suaire qui démarre demain (16 avril, suivre le lien pour le programme détaillé). Comme prés de deux millions de personnes (dont 22 000 Français) attendues jusqu’au 23 mai, nos pèlerins vont en particulier suivre le parcours méditatif organisé autour de l’Homme crucifié dont j'emprunte la description à un article de Frédéric MOUNIER ( La Croix) : c'est d'abord un parcours didactique, sobre et recueilli, qui montre l’histoire du christianisme en images et en musique, et un écran géant donne à chacun, en huit langues, les clés de lecture du suaire.Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Puis les pèlerins pénètrent dans la cathédrale, baignée dans une douce obscurité. Seul le linceul est éclairé. Une volontaire lit lentement, toutes les cinq minutes, une prière écrite par le cardinal Severino Poletto, archevêque de Turin, gardien du Saint Suaire. Sur le tissu (4,42 m sur 1,12 m), le visage de l’Homme crucifié se discerne à peine. Il est ainsi, en lui-même, un mystère. Les regards convergent, en silence. La sobriété est ici le maître mot.
LE SECRET DES MANUSCRITS DE LA MER MORTE
Bibliothèque nationale de France
Jusqu'au 11 juillet
Les manuscrits de Qumrân ! Ils ont fait couler beaucoup d’encre et provoqué tant de débats, depuis leur découverte en 1947. On ne peut pourtant résumer Qumrân à la belle histoire de sa découverte – un jeune bédouin à la recherche d’une chèvre tombe sur une grotte dans les falaises calcaires du Wadi Qumrân, au nord-ouest de la mer Morte (à l’époque en Jordanie).suite La Croix
Le 11 avril centième anniversaire de la naissance de l’archimandrite Jean (Krestiankine)
L’archimandrite Jean moine du monastère des Grottes de Pskov a été rappelé à Dieu en février 2006, il était âgé de 95 ans. Il était vénéré par tous les orthodoxes en Russie et dans le monde car l’un des derniers confesseurs starets. Des centaines de fidèles affluaient chaque jour vers sa cellule pendant près de quarante ans afin de lui faire part de leurs joies et de leurs chagrins, de bénéficier de sa guidance spirituelle.
Le père Jean est né à Orel le 11 avril 1910. Enfant, il servait les liturgies qu’officiait Mgr Séraphin (Ostrooumov), archevêque d’Orel. A la suite de ses études secondaires il s’inscrit à des cours de comptabilité et s’installe à Moscou où il trouve un emploi.
C’est en externe que le futur père Jean s’inscrit au séminaire. Il fait partie de la promotion 1950 de l’académie de théologie de Moscou et y prépare une thèse qu’il ne réussit pas à soutenir car dans la nuit du 30 avril 1950 il est arrêté. Ses activités pastorales lui valent une condamnation de sept ans dans les camps de rééducation par le travail. Le 15 février 1955 il est libéré avant terme.
L’archimandrite Jean moine du monastère des Grottes de Pskov a été rappelé à Dieu en février 2006, il était âgé de 95 ans. Il était vénéré par tous les orthodoxes en Russie et dans le monde car l’un des derniers confesseurs starets. Des centaines de fidèles affluaient chaque jour vers sa cellule pendant près de quarante ans afin de lui faire part de leurs joies et de leurs chagrins, de bénéficier de sa guidance spirituelle.
Le père Jean est né à Orel le 11 avril 1910. Enfant, il servait les liturgies qu’officiait Mgr Séraphin (Ostrooumov), archevêque d’Orel. A la suite de ses études secondaires il s’inscrit à des cours de comptabilité et s’installe à Moscou où il trouve un emploi.
C’est en externe que le futur père Jean s’inscrit au séminaire. Il fait partie de la promotion 1950 de l’académie de théologie de Moscou et y prépare une thèse qu’il ne réussit pas à soutenir car dans la nuit du 30 avril 1950 il est arrêté. Ses activités pastorales lui valent une condamnation de sept ans dans les camps de rééducation par le travail. Le 15 février 1955 il est libéré avant terme.
La Russie met en chantier la construction d'un Musée environné d'un espace vert à Jéricho. Le terrain d'une superficie de 1,1 ha a été récemment restitué au gouvernement de la Fédération par l'Autorité Palestinienne. C'est là que se trouve "l'arbre de Zacchée", le figuier de l'Évangile.
Cette terre avait été achetée en 1886 par le hiéromoine Joasaf (Plekhanov), le financement a été assumé par la bienfaitrice russe Hélène Reznitchenko... suite Bogoslov.ru
Cette terre avait été achetée en 1886 par le hiéromoine Joasaf (Plekhanov), le financement a été assumé par la bienfaitrice russe Hélène Reznitchenko... suite Bogoslov.ru
Le premier ministre russe a accueilli mercredi son homologue polonais à Katyn, près de la frontière biélorusse, où plusieurs milliers de Polonais ont été tués par la police politique de Staline en 1940.
La commémoration avait valeur de symbole. Pour la première fois, un responsable russe a rendu hommage aux victimes du massacre perpétré dans la forêt de Katyn, à l'ouest de la Russie. Entre avril et mai 1940, 22.000 officiers polonais y avaient été tués d'une balle dans la nuque sur ordre de Staline. Pendant un demi-siècle, la propagande soviétique a rejeté la responsabilité de ce massacre sur l'Allemagne nazie. Il aura fallu attendre 1990 et Mikhaïl Gorbatchev pour que Moscou reconnaisse sa responsabilité....
suite Le FIGARO
La CROIX : « Nous avons fait un grand pas »
«.... C’est un jour heureux ! a confié à La Croix Lech Walesa juste après la cérémonie. Du temps de Solidarnosc, je me battais pour la vérité sur les crimes de Katyn. Je distribuais des livres rappelant les faits. Pour obtenir une véritable réconciliation entre le Pologne et la Russie, il faut faire la vérité sur le passé. Aujourd’hui, nous avons fait un grand pas. »
La commémoration avait valeur de symbole. Pour la première fois, un responsable russe a rendu hommage aux victimes du massacre perpétré dans la forêt de Katyn, à l'ouest de la Russie. Entre avril et mai 1940, 22.000 officiers polonais y avaient été tués d'une balle dans la nuque sur ordre de Staline. Pendant un demi-siècle, la propagande soviétique a rejeté la responsabilité de ce massacre sur l'Allemagne nazie. Il aura fallu attendre 1990 et Mikhaïl Gorbatchev pour que Moscou reconnaisse sa responsabilité....
suite Le FIGARO
La CROIX : « Nous avons fait un grand pas »
«.... C’est un jour heureux ! a confié à La Croix Lech Walesa juste après la cérémonie. Du temps de Solidarnosc, je me battais pour la vérité sur les crimes de Katyn. Je distribuais des livres rappelant les faits. Pour obtenir une véritable réconciliation entre le Pologne et la Russie, il faut faire la vérité sur le passé. Aujourd’hui, nous avons fait un grand pas. »
Monastero di Bose
En collaboration avec les Églises orthodoxes
COMMUNION ET SOLITUDE
mercredi 8 - samedi 11 septembre 2010
Programme des jours ICI
Le patriarche Cyrille espère réunir les fonds pour la construction prochaine d’un monastère orthodoxe en Allemagne.
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie espère que le manque de fonds ne sera pas un obstacle à la construction du monastère Saint-Georges à Götschendorf, à 100 km au nord de Berlin.
« Malheureusement, la crise financière n’a pas permis de réaliser les travaux prévus. Il faut plus activement faire appel aux financements pour que le monastère s’ouvre à la vie monacale » a déclaré le patriarche Cyrille à l’ouverture, dans la cathédrale du Christ-Sauveur, de la première session du Comité de soutien au monastère.
Il a exprimé le souhait qu’au monastère soit d’abord construit un bâtiment pour abriter les frères, et ensuite une abbatiale.
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie espère que le manque de fonds ne sera pas un obstacle à la construction du monastère Saint-Georges à Götschendorf, à 100 km au nord de Berlin.
« Malheureusement, la crise financière n’a pas permis de réaliser les travaux prévus. Il faut plus activement faire appel aux financements pour que le monastère s’ouvre à la vie monacale » a déclaré le patriarche Cyrille à l’ouverture, dans la cathédrale du Christ-Sauveur, de la première session du Comité de soutien au monastère.
Il a exprimé le souhait qu’au monastère soit d’abord construit un bâtiment pour abriter les frères, et ensuite une abbatiale.
La justice russe a refusé vendredi d'ordonner la reprise de l'enquête criminelle sur l'exécution du dernier tsar de Russie Nicolas II, close il y a un plus d'un an, a annoncé l'avocat des Romanov en critiquant le "nihilisme légal".
"Le tribunal a refusé de reconnaître illégale la décision sur la clôture de l'enquête", a déclaré Guerman Loukianov à l'agence Interfax.
Suite: Le Matin
"Le tribunal a refusé de reconnaître illégale la décision sur la clôture de l'enquête", a déclaré Guerman Loukianov à l'agence Interfax.
Suite: Le Matin
Le patriarche Cyrille considère que le principe du pluralisme politique est « une idée à la mode » qui suscite en lui une attitude sceptique. « Ce n’est pas un principe d’Eglise, un principe qui nous soit cher ». Lors d’une intervention, le 18 mars, à l’université d’Erevan le patriarche a dit « qu’il prévoit la tempête d’indignation que cette affirmation risque de susciter dans le milieu journalistique. Le pluralisme est sorte de colifichet, un tribut à la mode, un phénomène passager. Si l’idée du pluralisme paraît nous convenir, eh bien, jouons au pluralisme. L’important est de réfléchir à l’unité au dessus de la mêlée des partis politiques. La division de la société, le morcèlement de la conscience sociale ont eu en Russie une histoire longue de trois siècles. Le résultat en a été la révolution et la guerre civile ».
Vendredi, le 12 mars à 20h40 rediffusion de cette excellente émission.
L'équipe de rédaction vous la recommande vivement.
Hors les Murs à Saint-Pétersbourg
Jeudi 11 mars à 20h40
KTO à la rencontre de l’Eglise russe
2010 est une année d’échanges entre la Russie et la France. L’occasion d’un Hors les Murs exceptionnel depuis Saint-Pétersbourg pour découvrir l’Église orthodoxe russe, qui depuis la fin du communisme vit une renaissance après 70 ans de persécution.
Saint Pétersbourg, la plus internationale des villes russes, autrefois capitale, abrite la plus ancienne paroisse catholique de Russie. Elle est surtout un haut lieu de l'Orthodoxie : une série de reportages diffusés au cours de l'émission nous en fait découvrir les différents visages et les enjeux.
L'équipe de rédaction vous la recommande vivement.
Hors les Murs à Saint-Pétersbourg
Jeudi 11 mars à 20h40
KTO à la rencontre de l’Eglise russe
2010 est une année d’échanges entre la Russie et la France. L’occasion d’un Hors les Murs exceptionnel depuis Saint-Pétersbourg pour découvrir l’Église orthodoxe russe, qui depuis la fin du communisme vit une renaissance après 70 ans de persécution.
Saint Pétersbourg, la plus internationale des villes russes, autrefois capitale, abrite la plus ancienne paroisse catholique de Russie. Elle est surtout un haut lieu de l'Orthodoxie : une série de reportages diffusés au cours de l'émission nous en fait découvrir les différents visages et les enjeux.
Nous avons parlé des Solovki à plusieurs reprises sur ce cite. Il s'agit d'un endroit unique au monde, où on se sent plus prés du ciel que nulle part ailleurs. Situées au milieu de la Mer Blanche, au-delà du Cercle Polaire, c'est un haut lieu de la spiritualité et de la mémoire russes. Il y d'abord les nombreux saints qui en font l'un des principaux lieux de pèlerinage avant le révolution: fondés par les saints Zosime et Sabbaty, le monastère connut son apogée au XVIe siècle avec l'higoumène saint Philippe (Kolychev), qui fut ensuite appelé à Moscou comme métropolite et fut martyrisé (voir le filme "Tsar"); c'est à lui qu'on doit les prouesses agricoles et ces constructions grandioses qui créent l'atmosphère extraordinaire dont je parlais au début. A partir du XVIIIe siècle le monastère devint l'un des principaux centres de pèlerinage de Russie, avec des centaines de volontaires venant y faire retraite et aidant les moines à développer les constructions et une activité agricole qu'on aurait cru inimaginable sous ces latitudes (on y faisait même murir des pastèques en utilisant la chaleur de la ciergerie…)
INTERFAX publie une interview du jeune grand duc Georges Mihailovich, fils de la grande duchesse Marie Vladimirovna, considéré comme héritier du trône par une partie des monarchistes russes. Il déclare qu'il faut refaire un point complet sur l'authenticité des restes découverts près d'Iekaterinbourg.
"De nombreuses erreurs ont été commises (…) et nombre de faits font penser que la commission avait comme objectif d'organiser un show politique et non d'établir la vérité" dit-il à propos des recherches de 1991-98. "L'enterrement de 1998 a été organisé "à la va-vite", sans l'accord de l'Église orthodoxe russe ni de la Maison Impériale. Les dix questions posées par patriarche Alexis II, de bienheureuse mémoire en 1998, n'ont jamais reçu de réponses valables …"
"De nombreuses erreurs ont été commises (…) et nombre de faits font penser que la commission avait comme objectif d'organiser un show politique et non d'établir la vérité" dit-il à propos des recherches de 1991-98. "L'enterrement de 1998 a été organisé "à la va-vite", sans l'accord de l'Église orthodoxe russe ni de la Maison Impériale. Les dix questions posées par patriarche Alexis II, de bienheureuse mémoire en 1998, n'ont jamais reçu de réponses valables …"
En cette semaine du Pardon il faut nous demander pourquoi, après un siècle de présence orthodoxe au cœur des terres traditionnellement latines, nous n’avons pas su éclairer nos frères séparés Catholiques et Protestants pour revenir tous ensemble à la foi qui nous était commune durant le premier millénaire de la chrétienté.
Ne devons nous pas demander au Seigneur de nous pardonner, pour avoir si mal témoigné notre foi !
Car le témoignage orthodoxe n’a pas été crédible aux yeux des peuples qui ont accueilli les exilés de la révolution russe.
Aussi loin que mes souvenirs me permettent de revenir en arrière, les images, chères à mon cœur des églises orthodoxes se présentent à moi, toujours identiques à elles-mêmes. Partout, la maison de Dieu réservait le même accueil aux fidèles qui franchissaient son seuil. Nous laissions derrière nous l’Occident, sa culture et sa civilisation et nous pénétrions dans un temple du Seigneur, marqué d’un sceau étranger. Là, tout n’était que recueillement, encens et prières. Les exilés russes emplissaient ces églises et la splendeur de la liturgie byzantine nous frappait d’un inépuisable émerveillement.
Au fil des années, nous avons pu croire, qu’en dépit de l’étrangeté de notre rite, les autochtones furent sensibles à sa beauté puisque nos églises n’ont pas désempli.
Ne devons nous pas demander au Seigneur de nous pardonner, pour avoir si mal témoigné notre foi !
Car le témoignage orthodoxe n’a pas été crédible aux yeux des peuples qui ont accueilli les exilés de la révolution russe.
Aussi loin que mes souvenirs me permettent de revenir en arrière, les images, chères à mon cœur des églises orthodoxes se présentent à moi, toujours identiques à elles-mêmes. Partout, la maison de Dieu réservait le même accueil aux fidèles qui franchissaient son seuil. Nous laissions derrière nous l’Occident, sa culture et sa civilisation et nous pénétrions dans un temple du Seigneur, marqué d’un sceau étranger. Là, tout n’était que recueillement, encens et prières. Les exilés russes emplissaient ces églises et la splendeur de la liturgie byzantine nous frappait d’un inépuisable émerveillement.
Au fil des années, nous avons pu croire, qu’en dépit de l’étrangeté de notre rite, les autochtones furent sensibles à sa beauté puisque nos églises n’ont pas désempli.
Dans un article publié par la revue italienne « Vita e pensiero » l’archevêque Paolo Pezzi écrit : « Il est impossible d’être catholique en Russie si l’on n’éprouve pas le plus grand respect pour l’Eglise Orthodoxe Russe, si l’on ne ressent pas un désir sincère et profond de se rapprocher de cette Eglise, gardien de la richissime tradition spirituelle de son peuple.
La mission catholique n’agit pas de par elle-même ou dans un esprit de rivalité avec la mission que conduit l’Eglise Orthodoxe Russe. Notre objectif ne consiste nullement à vouloir convertir le plus grand nombre possible de Russes à la foi catholique. Il s’agit d’une mission œcuménique dans le sens noble de ce terme. Les catholiques ne doivent pas se percevoir comme appartenant à une Eglise « ethnique », c'est-à-dire une Eglise pour « les non Russes ». Il ne convient pas de réduire l’Eglise à des aspects ethniques ».
La mission catholique n’agit pas de par elle-même ou dans un esprit de rivalité avec la mission que conduit l’Eglise Orthodoxe Russe. Notre objectif ne consiste nullement à vouloir convertir le plus grand nombre possible de Russes à la foi catholique. Il s’agit d’une mission œcuménique dans le sens noble de ce terme. Les catholiques ne doivent pas se percevoir comme appartenant à une Eglise « ethnique », c'est-à-dire une Eglise pour « les non Russes ». Il ne convient pas de réduire l’Eglise à des aspects ethniques ».
Le rapprochement qui se manifeste depuis quelque temps entre Rome et Moscou est freiné par des désaccords internes à l'Orthodoxie et en particulier par les dissensions entre l’Église russe et le Patriarcat de Constantinople.
En effet les relations entre le Patriarcat œcuménique de Constantinople, qui bénéficie d’une primauté d’honneur au sein de l’Orthodoxie, et celui de Moscou, le plus important numériquement et le plus dynamique depuis la disparition du régime soviétique, sont très tendues depuis quelques années, et rendent leur solution difficile en raison même de leur complexité.
L’Église russe reproche à Constantinople de vouloir s’ériger en une sorte de papauté orthodoxe. À tel point que le dialogue avec les catholiques se voit aujourd’hui ralenti par ces désaccords internes à l’orthodoxie.
En effet les relations entre le Patriarcat œcuménique de Constantinople, qui bénéficie d’une primauté d’honneur au sein de l’Orthodoxie, et celui de Moscou, le plus important numériquement et le plus dynamique depuis la disparition du régime soviétique, sont très tendues depuis quelques années, et rendent leur solution difficile en raison même de leur complexité.
L’Église russe reproche à Constantinople de vouloir s’ériger en une sorte de papauté orthodoxe. À tel point que le dialogue avec les catholiques se voit aujourd’hui ralenti par ces désaccords internes à l’orthodoxie.
Le pape Benoît XVI a déclaré vendredi qu'un "dialogue constructif" entre orthodoxes et catholiques représentait "un ferment d'unité" pour "toute l'Europe".
"Un dialogue constructif entre orthodoxes et catholiques ne manquera pas d'être un ferment d'unité et de concorde non seulement pour vos pays mais également pour toute l'Europe", a-t-il dit en recevant des évêques roumains en visite ad liminam, un déplacement que les évêques européens doivent faire tous les cinq ans pour rendre compte de leur mission au pape.
La majorité de la population roumaine (87%) se déclare orthodoxe.
"Un dialogue constructif entre orthodoxes et catholiques ne manquera pas d'être un ferment d'unité et de concorde non seulement pour vos pays mais également pour toute l'Europe", a-t-il dit en recevant des évêques roumains en visite ad liminam, un déplacement que les évêques européens doivent faire tous les cinq ans pour rendre compte de leur mission au pape.
La majorité de la population roumaine (87%) se déclare orthodoxe.
DES DONNÉES GÉNÉRALES
"La Croix" du 07-02-2010 publie une intéressante carte de l'orthodoxie dans le monde: nous serions environ 200 millions de croyants (voir tableau détaillé; on estime généralement les catholiques à 1,2 – 1,5 milliards, les protestants à un peu moins de 1 milliard en englobant toutes leurs confessions). Sans surprise, l'Eglise russe regroupe les 2/3 des orthodoxes (135 millions), loin derrière, l'Église roumaine (20 millions) est en tête des Églises des Balkans: Serbie (16 millions), Grèce (9 million), Bulgarie (7 millions), puis la Géorgie (4 millions), Constantinople (3,5 millions), Antioche et Alexandrie (1 million chacun), Pologne 600 mille, Chypre (525 mille), Albanie 200 mille et Jérusalem 150 mille). L'Église du Sinaï n'est pas comptabilisée.
De façon curieuse, c'est l'Europe occidentale qui constitue, d'après cette carte, le centre du monde orthodoxe: la carte ne dit rien ni de l'Asie ni de l'Amérique, et là c'est une vraie lacune: avec son millions de membres (d'après "Yearbook of American and Canadian Churches" 2006) l'Eglise Orthodoxes en Amérique (OCA), autocéphale (non reconnue par Constantinople) arriverait en 7ème position (à égalité avec Antioche et Alexandrie). Autre curiosité, la carte mentionne les Églises de Finlande et d'Estonie (cette dernière n'est pas reconnue par le patriarcat de Moscou), autonomes au sein du patriarcat de Constantinople avec les patriarcats et Églises autocéphales, mais ne mentionne aucune des autonomies à l'intérieur du patriarcat de Moscou; pourtant celles-ci sont nettement plus importantes, en nombre, que ces 2 petites Églises (cf. tableau).
"La Croix" du 07-02-2010 publie une intéressante carte de l'orthodoxie dans le monde: nous serions environ 200 millions de croyants (voir tableau détaillé; on estime généralement les catholiques à 1,2 – 1,5 milliards, les protestants à un peu moins de 1 milliard en englobant toutes leurs confessions). Sans surprise, l'Eglise russe regroupe les 2/3 des orthodoxes (135 millions), loin derrière, l'Église roumaine (20 millions) est en tête des Églises des Balkans: Serbie (16 millions), Grèce (9 million), Bulgarie (7 millions), puis la Géorgie (4 millions), Constantinople (3,5 millions), Antioche et Alexandrie (1 million chacun), Pologne 600 mille, Chypre (525 mille), Albanie 200 mille et Jérusalem 150 mille). L'Église du Sinaï n'est pas comptabilisée.
De façon curieuse, c'est l'Europe occidentale qui constitue, d'après cette carte, le centre du monde orthodoxe: la carte ne dit rien ni de l'Asie ni de l'Amérique, et là c'est une vraie lacune: avec son millions de membres (d'après "Yearbook of American and Canadian Churches" 2006) l'Eglise Orthodoxes en Amérique (OCA), autocéphale (non reconnue par Constantinople) arriverait en 7ème position (à égalité avec Antioche et Alexandrie). Autre curiosité, la carte mentionne les Églises de Finlande et d'Estonie (cette dernière n'est pas reconnue par le patriarcat de Moscou), autonomes au sein du patriarcat de Constantinople avec les patriarcats et Églises autocéphales, mais ne mentionne aucune des autonomies à l'intérieur du patriarcat de Moscou; pourtant celles-ci sont nettement plus importantes, en nombre, que ces 2 petites Églises (cf. tableau).
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones